Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
The Phoenix Song ::  :: Oubliettes :: Rps :: Sinseonghan Jolyu's Area
 

 candid pupils

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:28

Hun Byeol entendit la cloche sonnant la fin de la journée avec soulagement. Comme tous ses élèves, il avait hâte que ce cours se finisse et que vienne le week end, se faire un thé en lisant un livre ou juste en observant le fond de sa tasse, ou bien parler avec un ou deux autres professeurs de chose et autre. Il aimait son métier et la journée avait été plutôt calme pour un vendredi, sauf la dernière heure, les élèves étaient plus fatigué et dissipé, c’était tous les soirs la même chose, surtout en fin de semaine. Enchainé 8h de cours, c’était usant. Sa voix s’affaiblissait et ses jambes étaient lourdes. Il avait beau être sportifs, il lui semblait que sauter à la perche était bien moins fatiguant qu’une journée entière de cours. Il serait bien allé courir mais il n’avait pas vraiment le temps de le faire, une jolie jeune fille devait venir dans une demi heure dans son bureau pour un cours particulier de runes. Il avait déjà préparer la leçon pour elle, autour d’un texte gobelin sur les règles de l’or, qui chose rare, était écrit dans une langue humaines, avec des runes humaines. Les premières qu’on apprenait en cours et qui étaient censée être acquise au niveau de So You. Mais celle-ci l’avait commencé plus tard et avait des difficulté à suivre en cours. Aussi, bien qu’elle était du cycle secondaire, c’est Hun Byeol qui lui donnait des cours particulier deux soir par semaine. Elle se débrouillait bien et comprenait vite mais elle avait beaucoup de retard sur la matière.

Hun Byeol remercia ses élèves pour leur attention et leur souhaita un bon week end. Et tandis qu’il rangeait leur affaire, il essuya le tableau en saluant chacun des élèves qui sortaient d’un au revoir agréable. Quand la salle fut plus silencieuse qu’un muet, il rangea ses propre affaire et referma sa classe avant de rejoindre son bureau. Le soleil brillait dans les ruelles de Sinseonghan et bien que celui-ci déclinait déjà, la douceur de ses rayons étaient encore chaleureux. Hun Byeol rejoignit son bureau et se prépara rapidement une tasse de thé vert. Il observa l’horloge en enlevant sa veste et s’assied dans le fauteuil en soufflant. Il ferma les yeux un instant pour profiter e ce moment de détente, court mais agréable. Il prit sa tasse brulante entre ses mains pour sentir l’odeur es vapeur de thé. Pas grand-chose de plus qu’une pause thé nécessitait à son bonheur un vendredi soir. La fatigue de la journée semblait s’évaporer avec la fumée de la boisson chaude. Lorsqu’il en buvait des gorgée pour réchauffer sa gorge et son corps, le liquide coulant ravivait son esprit embué par la journée. Il souriait bêtement en buvant son thé en silence, perdu dans ses pensées bien éloignée du travail qui lui restait, des cours à préparer pour la semaine prochaine, des copies des septièmes années qu’il restait à corrigé. Ce soir, après le cours particulier et son repas, ce serait repos et détente, le travail de prof attendrait le samedi matin, et il espérait considérer que son week end commence réellement samedi midi. Bien qu’en fait, dans l’école, il était bien rare de pouvoir se considérer en week end. Il suffisait de marcher dans les ruelles de l’école pour se faire arrêter par trois élèves pour une question sur le prochain devoir, ou bien pour tomber sur une bagarre ou des élèves qui essayait d’enfreindre le règlement et avec lequel il fallait sévir. Il ne pensait plus à tout cela, il rêvait éveiller face à son thé à son ancienne carrière, à la dernière compétition qu’il avait fait et à la foule qui l’avait applaudit, et au doux bonheur de les saluer après avoir remporter son dernier tournois. Oui c’est à cela qu’il pensait perdu dans l’heure du thé.

Il n’avait pas finit sa tasse quand on frappa à la porte, il aurait du s’en douter, comme à son habitude, la jeune fille était en avance. Il vida la tasse, la posa sur un coin de son bureau et alla ouvrir sa porte.
« - Bonjour Melle Park ! En avance, comme toujours ! » dit il d’une voix enjouée à la demoiselle qui se tenait sur le seuil. Il se décala pour la laisser entrer et referma la porte derrière elle en espérant qu’ils ne seraient pas déranger pendant le cours particulier. Ce n’était jamais agréable de stopper une leçon ou des explications. Mais il répondait toujours quand même.

« Ca va bien ? La semaine s’est bien passé ? » la questionna t’il avec interêt. Il aimait bien cette enfant, et le caractère priilégier avec l’élève dont donnait l’occassion les cours particuliers. Il ne montrait jamais de curiosité déplacé et faisait tout pour mettre la jeune fille en confiance. Si on venait à lui confier des choses, il voulait pouvoir aider  l’élève, et seul la confiance et le respect jouait alors.  
Il fit un peu de place sur son bureau ou des copies prenaient un peu tout l’espace, un petit tour de baguette et elle furent empilées dans un coin. Bon, la pile était loin d’être parfaite, les feuille était loin de composer un tas parfaitement aligné, mais au moins, il n’y en avait plus sur tout le bureau. Hun Byeol ne pouvait pas être maniaque avec ses capacité magique. Au moins la jeune fille pouvait  s’y installer confortablement. Il l’invita donc à s’asseoir, même si il n’en avait pas vraiment besoin car habituée, elle connaissait bien sa chaise sur le bout arrondi du bureau. .
« Vous voulez boire quelque chose ? » Il posa des cookies sur le bureau pour accompagner les boisons et s’installa derrière son à coté de la demoiselle en lui tendant le texte qu’il avait préparé pour elle, bien qu’il ne se mettrait pas directement dessus surement. Venir plus tôt ne voulait pas dire qu’il parlait plus, il se mettait juste à travailler plus tôt aussi, pour finir parfois plus tard que prévu. Heureusement qu’elle était sa seule élève qui avait besoin de ce genre de rattrapage.
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:28

Park Soyou en avait terminé avec sa journée de cours "traditionnelle". Comme souvent, elle était remonté dans sa chambre, étudiant avec application. Ses notes avaient toujours été parfaite et l'idée que cela puisse un jour changé avait toujours été source d'angoisse silencieuse pour elle. Fille de ministre, enfant son père attendait d'elle de représenter la perfection, tant physiquement que mentalement. Cette habitude ne l'avait pas quitté, bien qu'en entrant dans l'école de magie elle s'était éloignée de la route que son père voulait à l'origine lui tracer... Oui, deux parents moldus et une fille sorcière. Mais quitter les chemins de la perfection scolaire moldu n'avait pas apporté du repos à Soyou, au contraire elle devait faire ses preuves dans ce nouveau monde dans lequel elle n'était pas parti avec l'avantage de certains, celui de naitre parmi les sorciers.
Mais elle été parvenue à faire ses preuves et elle en tirait une très grande fierté. Toujours en tête dans le classement de sa promotion, elle était indéniablement une des meilleures élèves, particulièrement brillante. C'est sans doute pourquoi le directeur avait donné un avis favorable lorsqu'elle avait fait la demande, certes surprenante, de finalement vouloir ajouter à sa liste de cours l'étude des Runes. Inattendue mais après tout, si Park Soyou le voulait c'est que ce choix devait être réfléchis ; préfet et capitaine de l'équipe de Quidditch des Bidulgi, il ne pouvait en être autrement non ? Bien que pour beaucoup, vouloir prendre des cours à compté de la neuvième année,  chercher à rattraper le niveau des autres de sa promotion, cela semblait fortement ambitieux pour ne pas dire suicidaire. Alors la raison ne pouvait être que bonne.

A vrai dire la raison n'avait rien de bien censé. Réfléchi oui, mais censé non. C'était un choix fait après avoir fait une étrange "rencontre" au cours de l'été. Rencontre à sens unique puisque seule elle l'avait vu. Mais elle avait décidé de suivre les cours d'Etudes des Runes. Ainsi, avec ce retard dont elle disposait, impossible que le professeur de premier cycle se refuse à l'aider. Oui le jeune demoiselle avait bien une idée derrière la tête en prenant ce cours. Pouvoir faire la connaissance du professeur Seok, qui l'intriguait depuis qu'elle connaissait son existence.
La jeune fille termina de gratter ses quelques dernières notes qui résumaient son cours de métamorphose. Un coup d'oeil à l'horloge en forme de vif d'ors qui voletait au dessus de son lit lui indiqua qu'il était temps de partir si elle ne voulait pas être en retard pour son cours de mise à niveau. L'impatience la gagnait à nouveau mais elle respira calmement. Toujours quitter sa chambre en bon état, c'était important. Soyou tapota du bout de sa baguette le petit furet qui grattait ses draps pour que la lampe reprenne sa forme initiale. Elle la remit à la tête de son lit et d'un coup de baguette rangea ses cours sur son bureau. Elle jeta un regard dans la glace, arrangea ses cheveux puis se muni de son sac de cours et fila en direction du bureau du professeur.

En avance de quelques minutes, comme toujours, elle vient frapper à sa porte.
Elle était un peu à l'image du milieu dont elle sortait. Une jolie voix toujours joyeuse mais posée, chaleureuse. Son père certifiait qu'elle aurait pu faire carrière dans la politique et prendre sa suite si seulement elle avait accepté de laisser tomber "toutes ses affaires de magie" comme il le disait si bien.  Elle avait, et ce de façon naturelle, ce petit côté sophistiqué et huppé. Sans doute le fait d'avoir été très jeune amenée à fréquenter des personnes proches du pouvoir. Mais elle avait su créer cette écoute qui faisait qu'elle restait une de ses ainées dans l'école à qui on venait s'adresser en cas de problème, on la savait de bon conseil.

Soyou sourit au professeur qui lui ouvrit la porte et s'avança dans la pièce d'un pas assuré une fois invitée. Elle lui rendis sa salutation, joyeusement.

« Ca va bien ? La semaine s’est bien passé ? »

Soyou hocha rapidement la tête avant de lui répondre

« Oui très bien, j'ai pu comprendre des points des cours de la semaine passée avec vos éclaircissements, c'est déjà plus clair ! Et votre semaine ? »

Ce qui était vrai et logique : disposer de nouvelles bases lui permettait de revoir plus clairement les cours du second cycle au fur et à mesure qu'ils avançaient, il lui apportait de nouvelles bases, les consolidait pour qu'elle puisse renforcer ses connaissances.
t aussi, pour finir parfois plus tard que prévu. Heureusement qu’elle était sa seule élève qui avait besoin de ce genre de rattrapage. Elle ne focalisait sa réponse qu'en axant vers les cours. Après tout, il demandait sûrement cela en tant que professeur. Bien sûr, elle souhaitait l'amener à plus mais d'entrée de jeu parler d'autre chose aurait semblait être un cheveux au milieu de la soupe. Et sincèrement... Qui espère s'entendre répondre "non ça ne va pas" quand on demandait si cela allait ? C'était une formule de politesse à laquelle il était poli de répondre favorablement. Sa semaine n'avait d'ailleurs pas été mauvaise techniquement, elle n'avait aucun difficulté en cours, mise à part évidement celui des Runes, les entrainements de Quidditch se déroulaient au mieux également...
Oh elle entendait que son intérêt était plus que poli, plutôt bienveillant, mais elle doutait qu'au fond il ne veuille réellement savoir. Après tout chacun avait toujours bien assez à gérer avec ses propres problèmes et Soyou n'aimait pas l'idée d'alourdir la tâche de quelqu'un d'autre. Elle était de ceux qui aident et non pas de ceux qui se faisaient aider. Alors oui, tout allait bien, c'était si simple à dire dans un joli sourire, elle était forte à ça.  

Laissant ses talons imposer leur bruit, elle se dirigea sans hésitation vers la chaise qu'elle avait occupé les fois précédant et s'y assis en replaçant ses cheveux d'un geste de la main. Amusée, elle regarda le professeur déplacer d'un geste de la baguette ses copies pour qu'elles forment une pile imparfaite à l'autre bout du bureau, laissant l'espace libre. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait cela en ça présence et le résultat était toujours imprécis. Cela amusait Soyou, pas d'amusement moqueur non. C'était plus un amusement attendrit, comme lorsqu'on découvre petit à petit des aspects de la personnalité d'une personne qui a une attention particulière à nos yeux. Il ne s'agissait pas là pour elle de noter des points négatif ou positif, elle était juste heureuse de pouvoir noter ce genre de détails.
Tout comme elle avait pu noter l'odeur du thé toujours présente à chaque fois qu'elle était rentrée dans la pièce.
Quand il lui proposa de boire, elle sourit une nouvelle fois.


« Je prendrais du thé s'il vous plait, celui que vous venez de prendre semble tentant à l'odeur. »

Curieuse, elle se pencha sur le bureau, jetant un coup d'oeil à ce qui restait. Il avait déjà préparé le cours comme toujours. Les copies étaient majoritaires bien que quelques ouvrages sur les runes, de tout niveau, se faisaient aussi leur place.
La jeune femme leva son visage vers le professeur et demanda, poussée par la curiosité :

« Qu'est-ce qui vous à poussé à étudier autant les Runes ? Et pourquoi en avoir fait votre métier et enseigner ? »


Tenue : 01 . 02 . 03 . 04
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:29

Il était heureux chaque fois qu’elle lui répondait qu’elle avait mieux compris bien qu’il était conscient de ses fortes lacunes comparée à ses camarades qui avaient étudier la matière depuis six ou sept ans. Il travaillait ensemble pour lui faire rattraper le retard le plus vite possible, mais bon, aussi doué soit elle, on ne pouvait demander de miracle à une simple élève. Mais sentir que leur efforts, et surtout ceux que fournissait la jeune fille l’aidait, c’était toujours une joie. Elle semblait toujours si motivée qu’il ne pouvait que souhaiter la supporter dans son travail. Plus elle gagnait en base, plus elle pouvait réétudier ses cours de niveaux supérieurs. Elle avancait bien, il s'inquiétait pourtant toujours à ce qu'elle ne se sente pas dépasser par tout le travail qu'elle devait fournir pour rattraper le niveaux. Aussi l'entendre dire qu'elle allait bien, qu'elle avait pu avancer dans son études des runes comme elle le souhaitait était un soulagement.

Il servit du thé à la demoiselle comme elle le lui avait demandé. Les cours particulier avait une bien autre ambiance, une autre relation qui s’établissait avec l’élève. Il ne pouvait pas se permettre d’offrir du thé à 18 élèves aussi sympathiques soit il.  Il leur apportait des gâteaux de temps en temps, pour les fêtes ou pour les anniversaires quand il le savait.  Sa matière n‘était pas très prisée des élèves alors il se retrouvait avec des petites classes. Il était heureux de ne pas avoir des classes de 30 à 40 élèves comme les autres professeurs, il se demandait comment les professeur de ses matières qui nécessitaient pratiques, déplacements et entrainement pouvait supporter des classes aussi nombreuses. Sa plus grosse classe devait compter 21 élèves, sa plus petite, celle des 6èmes annèes, en comptait une dizaine. C’était un tout autre enjeux, une autre relation. Il préférait ce travail en petit groupe. C’était plus convivial, et il pouvait se permettre bien des méthodes d’enseignement qui ne convenait pas pour une classe de 40 première annèes. Il trouvait des élèves plus intéressé et motivé, car c’était une option et personne n’était forcé de s’y inscrire. Il y en avait même quelque rare qui prenait le cours tard dans leur étude. Chose extrêmement rare que Hun Byeol observait des sa première année d’enseignement.

So You était sans nulle doute une jeune femme bien courageuse . Prendre un cours en plein milieux de sa scolarité était sans aucun doute la preuve de sa grande soif d’apprendre et de sa détermination. Elle avait de bonne capacité et Hun Byeol était toujours impressionné de voir combien elle avançait rapidement. Elle comprenait facilement et travaillait ardemment la matière. Les cours de rattrapage était nécessaire car elle manquait les base, mais il pensais qu’elle pourrait rattraper son retard au bout d’un an ou deux de cours particulier. D’ici là, elle e devait s’attendre à des notes exceptionnelle, mais Hun Byeol comptait l’aider à réussi son année dans la matière. C’était vraiment une bonne élève, bien éloigné de celui qu’il était. Il n’était pas mauvais, mais jamais on n’aurais accepté qu’il débute une discipline si tard, il avait déjà tant de retard sur la pratique. Même encore, les cours de sortilège lui serait fort utile. Des cours de rattrapage, il en prenait plutôt parce qu’il n’était pas assez doué, elle en prenait de sa propre volonté. Elle s’imposait des épreuves en plus et du travail difficile et d’extérieur insensé. Mais c’était une élève douée, elle devait avoir ses raisons et tout le monde l’encourageait. Mr Seok aimerait savoir par quelle curiosité elle s’était soudain intéressé à cette matière au point de la commencer tandis qu’elle avait complètement fini son premier cycle.  Il n’avait pas encore osé lui posé la question de cet intérêt soudain. Il pensait qu’elle avait du les détailler aux directeur, et c’était surement suffisant. Mais comme professeur, il aimait savoir ce qui motivait ses élèves, ce qui leur plaisait et leur déplaisait dans sa matière, ce qu’ils attendait d’elle. C’était important d’avoir ce genre de retour pour ses cours.

Elle lui demanda ce qu’il lui plaisait dans les runes, et pourquoi il en avait fait son métier. Il se servit une tasse de thé à lui-même pour accompagner la jeune fille. Les raisons de tout cela était très profonde et intimes, bien plus qu’il ne pouvait partager à une élève, bien trop long aussi. Les runes lui avait plus parce que c’était une des seules matière ou il était à égalité avec les autres. C’était un domaine passionnant qui réservait encore et toujours des surprises. La seule langue écrite commune à toutes les créatures magique et au sorcier ce qui donnait une vision de l’histoire complète et revisitée. Tant de secret dans ses runes qu’il y avait encore à découvrir, leur lecture qui variait à la lumière de la lune, la variété des support, les runes étaient une mine d’or et d’information encore secrète quand bien même on les étudiait depuis quinze ans. Pourquoi était il devenu prof, ca c’était une autre histoire.

Il avait été un si mauvais élève, il avait eu tant de mal à l’école, ses premières années de collège furent un calvaire, et à cette époque si on lui avait dit qu’il serait professeur un jour, il vous aurais répondu que vous aviez bu trop d’hydromel et que vous divaguiez. C’était une voie impossible pour un élève comme lui. D’ailleurs il s’était entendu dire par un professeur qu’il n’y avait rien à faire de lui. A douze ans, c’était une phrase qui choquait. Jamais Hun Byeol n’oserait parler aujourd’hui ainsi de n’importe lequel de ses élèves.  Dénigrer n’importe qui était contre ses principes, il avait souffert des remarques de ceux-ci enfant, des professeur autant que de ses camarades. Pourtant c’est un professeur qui l’avait aidé à se relever de cette période déprimante. Un professeur qui l’avait prit sous son aile bienveillante, c’était pour cet homme qu’il avait voulu devenir professeur, pour lui qui avait cru en lui et lui avait redonner le goût de l’école et de l’apprentissage. Non il ne pourrait jamais être un maitre en sortilège ou en potion, il le savait pertinemment, mais il excellait dans l’étude des runes. il se dirigea vers elle évidemment, poursuivie jusqu’à la fin d’études longues. Etre professeur, c’était une revanche sur son parcours scolaire difficile, la preuve qu’on pouvait réussir malgré tout. Etre professeur, c’était donné l’exemple à ses élèves que tout le monde peut réussir dans la vie, il espérait que dans sa carrière, il pourrait aider des élèves comme on l’avait fait pour lui.  Le sport lui avait fait mettre entre parenthèse cette carrière d’enseignement vers lequel il savait qu’il reviendrait, pour faire honneur à ce cher professeur qui l’avait sauver.
Il devrait raconter sa vie bien en détail si il devait donné ses réelles motivations à la jeune bidulgi. Il but une gorgée de  thé et lui sourit.

« -Je n’étais pas vraiment un brillant élève quand j’étais plus jeune à part en runes, j’aimais ca car elles regorgent de secret et de trésors, et on peut les étudier pendant quinze ans et être encore étonné par leur mystère. Les runes sont de vraies mines d’or, les sorciers les trouvent souvent ennuyantes malheureusement. J’aimais ca, cela me semblait naturel de partager ma passion pour elle aux plus jeunes.»

Réponse banale pour des motivation de professeur, certes, mais ils était là pour travailler, pas pour s’étaler sur son enfance, sa magie désastreuse et sa vie. Il lui demanda de lire le texte qu’il avait donner et d’essayer de traduire ce qu’elle comprenait, que ce soit un mot, deux mots, une phrase. Le texte reprenait pas mal de grammaire et vocabulaire qu’il avait vu lors des cours précédent, mais il savait qu’elle ne pourrait pas tout comprendre. Mais ca lui permettrait d’évaluer un peu ce qu’elle avait retenue, si il y avait des choses  retravaillées, les verbes par exemple qui était fort compliqué car il ne se conjuguait pas.

Il l’observa en silence travailler sérieusement en pensant qu’elle se débrouillait bien. Après un moment de silence, il sourit et dit :
« - Je dois avouer que vous m’impressionnez !  Prendre une matière avec tant de retard, ce n’est pas à la portée de tout le monde et beaucoup abandonnerais rapidement. Mais c’est très honorifique pour ma matière. Vous avez surpris tout le monde à vous intéressé si tardivement à cette matière. Pourquoi cet intérêt si soudain ? »

Il ne pensait pas que c’était stupide de commencer à cet âge là, on faisait choisir une option en troisième année tandis que les élèves savaient bien souvent à peine ce qu’ils souhaitaient faire, ce qu’ils aimaient même. On pouvait arrêter des options, mais rarement en prendre une en cours de route. Pourtant, les intérêt des jeunes changeait avec le temps, tout comme les ambitions, et la maturité faisait rendait l’envie d’apprendre des choses abandonnées ou jamais étudiées. Il était impressionnée par l’ambition et l’enthousiasme de la jeune fille.
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:29

Il y avait ceux qui aimaient la routine et suivre des voix tracées, securisées et justes. Et il y avait les autres. Ceux à qui Soyou commençait vaguement avoir conscience d'appartenir. Ceux qui aimaient innover, prendre des risques et jouer avec leurs propres règles du jeu. Elle ignorait dans quelle partie elle s'était réellement engage dernièrement mais... Cela faisait parti du plaisir.
Puisque la vie autour d'elle avait changé, puisqu'elle avait toujours tout fait selon les règles et que cela n'avait pas payé, elle ne voyait plus pourquoi elle devait s'en préoccuper. Pourquoi rester à observer quelqu'un qui lui plaisait à distance alors qu'elle pouvait avoir une chance de trouver comment s'immiscer dans sa vie ? Et s'il fallait provoquer la chance ? Qu'à cela ne tienne, c'est le choix qu'elle avait choisit de suivre. D'une façon particulière certes. S'inscrire à un cours avec tant de retard était plus fatiguant qu'elle ne l'aurait cru mais elle tenait bon.
Elle devait avouer que sa source de motivation était toujours captivante pendant les cours et qu'elle n'avait pas de meilleurs sujet auquel pensé quand elle était aux cours de runes en compagnie du professeur Seok. Il n'appartenait sûrement pas à cette catégorie d'homme que les jeunes filles de son âge été censées considérer comme parfait mais  à ses yeux, il était différent. Parlez de coup de coeur était sans doute trop fort, mais le premier soir où elle l'avait vu, bien qu'il se souvienne probablement absolument pas d'elle, il avait éveillé en elle une curiosité. L'envie d'en savoir plus sur lui mais aussi de pouvoir être visible à ses yeux. Gagner en estime ? Non elle ne visait vraiment pas si haut. Depuis qu'elle avait trouvé comment calmer ses crises d'angoisse elle avait abandonné sa jolie vision des couples mignons ou quoi que ce soit de romantique. La vie ne fonctionnait pas comme ça et surtout pas pour elle. Mais pourtant elle... Oui elle voulait gagner son attention bien qu'elle ignorait encore tout à fait comment. Pour l'heure elle se contentait d'admirer silencieusement sa façon d'être, ses mouvements, ses expressions quand il parlait et ses mains. Quel pouvait bien être l'effet ressenti quand ses mains... Non elle s'égarait. Déjà, trop vite, le cours avait pas débuté depuis longtemps elle devait rester concentrée.

Il s'intéressait aux runes pour leurs secrets et leur trésors, leur capacité à garder encore des mystères après quinze années d'études. Soyou comprenait l'intérêt du renouveau mais elle appréciait pour sa part le fait de réellement maîtriser et contrôler quelque chose. Cela suffisait juste t-il à vouloir enseigner cette matière ? Oui d'après les dires de son enseignant mais la jeune femme trouvait qu'il semblait plus.. plus passionné que ça quand on le laissait parlait de sa matière. Là il semblait plus se contenir... Sans doute avait-il ses raisons, après tout elle n'était qu'une élève qui avait demandé des cours de soutiens pour rattraper son retard. Il ne lui devait aucune véritable explications en avoir une était déjà satisfaisant... Sûrement.

Sa tentative de le connaitre un peu mieux fut redirigé vers le cours. Il ne se laissait pas avoir et elle obéit sagement, se penchant vers le parchemin pour lire les phrases indiqué. Sa lecture devenait plus fluide, elle avait la majorité des sons mais elle ralentissait quand elle se trouvait face à un mot ou une formulation inconnu. Elle n'en montrait rien mais cela l'agaçait intérieurement, elle n'aimait pas voir sa lecture ainsi ralentie, elle aurait voulu pouvoir lire d'une façon plus régulière et ceux qu'importe les mots. Peut-être s'entrainer à lire d'autres textes juste pour la prononciation d'ici le prochain cours ?
Se promettant de se tenir à cette résolution, Soyou termina la lecture et la traduction demandé, sans hésiter à poser spontanément des questions quand elle hésitait ou cherchait un sens. Elle s'attendait à ce qu'il lui donne un nouvel exercice ou se penche sur les points de grammaire encore non vu dans le texte, mais il ne le fit pas. Souriant, il lui annonça qu'elle l'impressionnait. Le fait de choisir de prendre de la sorte une matière en plus en cours de route et si tard... Le professeur de second cycle aussi avait été eut une réaction de se genre et Soyou se senti un instant un peu triste pour eux deux qui semblaient affectionner leur matière et auraient sans doute voulu avoir plus d'élèves avec qui la partager. La passion du professeur Seok ne pouvait pas être juste due au fait que les runes étaient pleines de secrets, si ?

« - Vous avez surpris tout le monde à vous intéressé si tardivement à cette matière. Pourquoi cet intérêt si soudain ? »

Ah. Cette question elle se doutait bien qu'elle devrait y faire face elle ignorait juste quand. On ne pouvait pas choisir de prendre soudainement une matière de plus en espérant que personne ne se pose de question. Surtout que c'était sans lien avec ses précédentes actions. Face au directeur et au professeur de de second cycle, elle était restée vague. Affirmant qu'il était toujours utile de pouvoir lire les runes, que cela offrait une indépendance, une autonomie et qu'elle avait réfléchi à cette utilité au cours de l'été. Ce n'était pas vraiment faux. Ce n'était juste pas la totalité de son raisonnement et encore moins sa raison première d'étudier les runes. Elle aurait sans doute pu continuer sans étudier cette matière et elle doutait qu'elle lui aurait un jour manqué.
La cause de son intérêt soudain était en vérité juste en face d'elle. C'était lui et lui uniquement qui l'avait incité à se tourner vers cette matière. Elle ne pouvait pas le lui dire comme ça. Il ne l'avait même pas vu au cours de l'été cela n'aurait aucun sens pour lui au mieux elle paraitrait folle. Mais ce n'en était pas moins vrai. Parmi les hommes quelle avait pu voir au cours de l'été, même si il l'ignorait il lui été apparu comme le seul être droit. Attirant et rassurant. Quand elle l'avait aperçu le premier jours de cours dans l'école, elle avait compris qu'il n'était pas qu'un simple moldu comme elle l'avait tout d'abord cru. C'était un enseignant. C'était là une chance de pouvoir le revoir, de pouvoir faire sa connaissance. L'étude des Runes ? Oui c'était une bonne idée, elle ne serait pas plus bête à apprendre cette matière. Elle avait tout à y gagner non ? Et elle pourrait enfin apparaitre à ses yeux. Mais rien de tout cela ne constituait une réponse acceptable.

« - Mh.. J'ai en quelques sortes rencontré quelqu'un  comme vous cet été, passionné des runes. Je me suis dis que les Runes pouvaient être utile de nombreuses façon. » Elle ne parlait pas des motifs qu'elle avait donné aux autres enseignants bien qu'il l'entendrait sûrement pas de la façon dont elle l'entendait. « - Découvrir quelque chose de nouveau est enrichissant et... vous êtes une bonne source de motivation également, c'est agréable d'avoir cours avec vous, vous êtes attentif et patient, ça m'encourage et m'aide à ne pas vouloir abandonné quand l'écart entre mon niveau et celui du second cycle se fait ressentir ! »

Semi-mensonge, semi-vérité elle ne pouvait lui offrir mieux pour l'instant. Elle lui offrit un joli sourire, cherchant à rencontrer son regard et voir si il était ou non réceptif à ce qu'elle venait de dire. Qu'il soit enseignant simplifier le fait de pouvoir le revoir, c'était sûr. Mais cela compliquait tout le reste. Cela créait une distance et une place déterminée à tenir, une morale et un sens de l’éthique. Et plus encore, cela créait des barrières fixes et spontanées, encrés et qu'il était difficile d'outrepasser.  Ces propos pouvoir être sans difficulté être reliés à l'enseignement directement, pourtant elle généralisé bien plus que cela et souhaitait plus se pencher vers les qualités de l'homme que de l'enseignant. Est-ce qu'il pourrait le percevoir... ?
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:29

Enseigner était un art passionnant quand les élèves s’intéressaient à la matière qu’on adorait.  Recevoir leur questions curieuses et leurs interrogations, mais aussi leurs idées était toujours plaisant et honorifique, comme les regards des plus jeunes qui buvaient ses paroles parfois comme si il était la voix de la raison et qu’il détenait la vérité. Leur petits yeux parfois émerveillé lorsqu’il leur faisait découvrir certain mystère, et peut être par quelque bonbons aussi parfois. Il aimait So You, sa manière d’aborder les runes même si elle avait beaucoup de retard, elle se montrait curieuse  et intelligente. Elle aurait surement été très douée si elle avait commencé comme les autres  en troisième année. Mais il n’en était pas ainsi et elle trimait sous la besogne de rattraper cinq ans d’études d’une matière complexe et subtile et secrète qui était comme une langue. Comment suivre le niveau confirmé d’une langue quand on en ignorait les bases ? Une question à la réponse évidence, c’était difficile, voir impossible. C’était comme si l’on apprenait à les équation à trois inconnues avant d’apprendre les additions et soustraction. Impossible de les résoudre dans de telle condition. Elle avait des facilités, mais de la à défier les lois de l’apprentissage, ce n’était guère envisageable.

Hun Byeol la laissait travailler en silence en l’observant. Elle était très sérieuse et appliquée, tandis que lui se contentait de la regarder, s’égarant parfois dans ses pensées. Il tentait de rester attentif à son expression, si elle montrait des signe d’incompréhension ou bien si elle butait sur un passage, il pouvait réagir assez rapidement. Il prenait soin de ne pas la l’abandonner à son sort tout en la laissant chercher et réfléchir par elle-même. Il voulait surtout qu’elle comprenne bien la matière et les bases de celle-ci. Il avait de plus en plus confiance dans le fait qu’elle y arriverait, qu’elle finirait par maitriser et rattraper son retard. Elle se donnait pour semblait il, elle ne pouvait que réussir cette prouesse. Il espérait, et l’y aiderait, quitte a la prendre en soutien pendant deux ou trois ans. Ce ne gênait pas le jeune professeur encore plein de bonne volonté, émerveillé par sa fonction et l’opportunité qu’elle lui offrait.

Il était curieux des raisons qui l’avait poussé à se trouver dans son bureau à travailler comme une folle sur cette matière inconnue jusqu’à cette année au lieu de se concentrer sur des matières d’études. Il était surpris par cette décision comme il lui en fit part, était heureux de voir sa matière attisée un tel intérêt en elle. Sa réponse le surprit cependant. Elle dit qu’elle avait, en quelque sorte, rencontrer quelqu’un d’aussi passionné que lui par les runes durant l’été. Elle s’était alors rendue compte  que celle-ci pouvait avoir de nombreuses utilités. Elle dit que de découvrir de nouvelle chose était enrichissant et ajouta suite à une hésitation, qu’il était aussi une source de motivation. Elle trouvait agréable de travailler avec lui. Elle le mit un peu mal à l’aise en le complimentant, lui disant qu’il était attentif et patient, que ca l’aidait et l’encourageait à ne pas abandonner malgré l’écart de niveau. C’était son rôle bien sur, mais entendre qu’elle arrivait à s’accrocher en parti pour lui était à la fois flatteur mais un peu décontenançant malgré tout. Ses raisons étaient étrange, et il ne savait si il fallait s’en réjouir ou non. Il se demandait si elles étaient suffisamment forte pour maintenir l’intérêt et la motivation de la jeune fille. Lorsqu’on prenait une matière pour les autres, pour un autre, qu’on se motivait par les autres, et non pour soi et par soi, c’était toujours un peu dangereux. Si cette personne la décevait, ou si lui en tant que professeur venait à échouer à cette douce mission et vision qu’elle attendait de lui. Est-ce que les utilité qu’elle y avait trouver suffirait à la faire persévérer dans cette apprentissage compliquer.

Peut être, c’était ses raisons et Hun Byeol ne voulait pas juger de leur bienséance, elles étaient originales et il avait hausser les sourcils en les entendant. Toutefois, un fin sourire apparu sur ses lèvres.

« - Merci, je suis flatté de voir que vous apprécier mes leçons et je suis heureux de pouvoir vous aider dans cette matière, c’est le rôle d’un professeur d’aider ses élèves à comprendre et se motiver pour apprendre. Je suis content. »

Il l’était vraiment, il n’était professeur que depuis le début de l’année, c’était tout nouveau et il n’était pas vraiment certain d’être un on professeur. Il était encore débutant, alors elle lui faisait les plus beau compliment qu’il pouvait espérer d’une élèves. Il s’était beaucoup impliquer pour elle, son cas étant particulier, il s’intéressait particulièrement à sa réussite. Ses mots était vraiment chaleureux et source de bonheur pour Hun Byeol. Peut être n’était ce pas grand-chose, mais il lui semblait qu’on reconnaissait son travail.

Un autre détail avait attirer son attention, il aurait aimer en savoir plus mais ne voulait pas paraitre indiscret ou s’immiscer dans sa vie privée. Le joli professeur de runes se contenta donc de l’évoquer simplement pour la laisser libre de décider si elle voulait lui en parler plus.

« Cette personne devait vraiment être passionné, et compter pour vous pour vous donner une telle motivation. »
Elle devait surement compter, suffisamment pour l’avoir influencer. Mais ce n’était pas vraiment les affaire de notre professeur, il devait s’assurer qu’elle réussirait dans cette matière. Après ses mots respectueux et chaleureux, il en avait encore plus envie de s’investir pour l’aider dans son difficile rattrapage. Il posa un regard sur le travail qu’il lui avait donner.

« -  Peut-on corriger ? Ou souhaite tu encore un peu de temps. »
Il la laissa donner sa traduction en corrigeant et expliquant les erreurs qu’elle avait faites, il y en avait peu. Il lui donnait aussi parfois des explications sur certain points, formules particulière qu’elle avait bien traduit mais qui répondait à certaine particularité nécessitant des éclaircissements.
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:30

Sans difficultés, Soyou se serait définie comme une personne patiente et sachant ce qu'elle voulait. Quand elle se fixait des objectifs elle parvenait toujours à les obtenir. L'un des derniers avait été de chercher à faire payer à son père de les avoir trahis, elle et sa mère. L'expression qui s'était figée sur le visage maternel en apprenant que sa fille connaissait la réalité suffisait à nourrir la colère de Soyou. Innovante également. Quand on avait toujours tout fait pour être parfaite au yeux de son père, il était soudainement facile d'aller dans le sens inverse. Il y avait tant et tant de possibilité...
Mais dans sa nouvelle lubie, ce nouveau penchant qui l'amenait presque à s'auto détruire pour atteindre de son paternel et lui faire payer, il y avait un autre objectif qui avait pointé le bout de son nez. Cette envie, bien plus pure que celles qui guidait ses actes le soir venu, était venue doucement mais c'était encrée fermement. Cela faisait maintenant plusieurs fois que Soyou assistait aux cours privés en compagnie du professeur Seok et pas une fois elle n'avait changé d'avis. Le voir ne faisait que confirmer ses préjugés, assurer son choix, renforcer sa détermination. Elle s'était pourtant contenue. Il était professeur et semblait plutôt être un homme moral. C'était ce qui lui avait plu en premier chez lui. Oui mais... aussi moral soit-il, qu'importe qu'il puisse avoir des principes, elle voulait son attention. Contradictoire, elle en avait vaguement conscience et pourtant... Rien n'arrêtait cette envie. Elle l'avait juste refrénée jusqu'ici par respect pour lui. Mais il fallait bien se lancer un jour, on a rien sans rien.
Ainsi, tandis que le professeur Seok exprimé sa satisfaction quand au fait qu'elle le trouve bon professeur, la jeune femme bougea légèrement sa jambe, effleurant un instant la sienne revêtue d'un pantalon de sa peau nue. Un contact qu'elle prolongea légèrement sans insister. Si elle avait depuis quelques mois acquis une certaine expérience avec les hommes, séduire un enseignant n'en faisait pas parti. C'était bien plus compliqué. Cela allait contre la morale, risquant même d'offenser son professeur. Elle s'intéressait pourtant vraiment à lui. Et appréciait tout aussi réellement son cours. Il était pourtant délicat de faire comprendre que les deux coincitaient. Bien plus que de séduire un collègue de son paternel à un banquet dans le seul but de le rendre aussi mal à l'aise qu'il ne la rendait folle en draguant ouvertement cette femme de vingt-cinq ans à la même soirée.
Comme si le contact n'avait rien d'anormal ou de conscient, elle répondit quand il supposa que l'homme évoqué devait lui être important.

« - Il n'était pas vraiment important, il m'a juste semblé être intéressant. Je doute même qu'il m'est remarqué ou se souvienne de moi, amusant n'est-ce pas ? ». Sans doute qu'il ne pouvait percevoir l'ironie de la situation alors qu'elle parlait de lui directement. Non évidement que non il ne se souvenait pas de la personne qui avait ouvert une porte et réceptionné simplement cette femme ivre. Elle comptait lui laisser un autre souvenir.

L'élève hocha la tête quand il lui demanda si elle souhaitait corriger. Écoutant attentivement ses explications, elle profita cependant de vouloir lui montrer un symbole et demander plus de précision pour effleurer sa main du bout de doigt, comme involontairement. Elle pouvait sans difficulté se concentrer sur ses explications et répondre à ses nouvelles question tout en laissant une partie de son esprit libre de réfléchir à des pensées plus... libertines, moins formelles. Quand l'explication de l'exercice fut terminé, Soyou se souvient brusquement que quelque chose. «- Oh ! J'avais une question ! »
Se penchant pour atteindre son sac au sol, son visage peu éloigné de la jambe de son enseignant, la jeune femme extrait de son sac le cahier qu'elle utilisait pour les cours du niveau supérieur. L'ouvrant à la dernière page, elle lui montra une phrase. Elle lui expliqua ce qu'elle pensait avoir compris de la tournure et de l'utilisation des outils grammaticaux. Elle sentait que c'était relativement juste mais pas assez précis. Quelque chose lui échappait dans cette phrase et elle ne savait pas du tout quoi. Observant le visage masculin, elle écouta avec soin son explication. Effectivement, quelque chose lui manquait et avec patience il le lui expliqua, la laissant rebondir sur les nouvelles questions que ses informations lui permettait de poser. Éprouvant le besoin de comprendre elle retardait l'instant de la fin du cours, s'assurant toujours d'avoir bien compris aussi bien que possible et avoir poussé chacune de ses questions jusqu'au bout de leur réflexion. Quoi de plus frustrant que de retourner dans chambre pour se rendre compte qu'un point restait obscure ?
En parlant de frustration... Une autre naissait en elle, celle qu'à aucun instant il n'avait semblait à son tour vouloir chercher à établir un contact physique.
Tout cours devait toucher à sa fin et les réponses du professeur Seok finir par venir à bout des questions de Soyou. Comme il le lui indiquait, la jeune femme referma ses livres mais au lieu de les ranger dans son sac elle se tourna vers son enseignant. Il était bel homme elle ne pouvait que le constater une fois de plus. Si elle pouvait observer à souhait ses mains durant l'heure d'étude, elle s'offrait maintenant de le dévisager un instant. Des lèvres si attirantes... Elle n'était pas sûre de savoir comment elle devait s'y prendre. Quel genre de femme aimait-il ? Entreprenantes ? Timides ? Mignonnes ? Sexy ? Elle se sentait apte à pouvoir jouer n'importe lequel de ses rôles mais elle allait devoir en choisir un de part elle même.
« - Merci, vous êtes un professeur motivant, votre passion est aussi utile que votre façon d'enseigner, c'est vraiment agréable avec vous.» La jeune femme lui sourit, mi-mignonne mi-polie mais son regard chercha le sien pour venir s'y plonger. Sur un ton bien différent elle reprit « - Ca me plait beaucoup chez vous... Je vous aime bien professeur Seok. » S'avançant, sa jambe entra à nouveau en contact avec la sienne tandis que la jolie demoiselle rapprocha son visage, bien plus près que la distance autorisée entre professeur et élevé. Sans chercher à imposer fortement le contact ni chercher de réponse, ses lèvres virent pourtant déposer un baiser au coin des siennes. Pas un effleurement papillon, profitant de la demi seconde de surprise de l'homme pour déposer un vrai baiser léger et non insistant, se permettant même le temps d'un battement de coeur d'emprisonner sa lèvre inférieur entre les siennes.
Aussi rapidement qu'elle s'était approchée, Soyou recula, son teint n'ayant pas changé, son sourire revenant, comme intact et inchangé. Pourtant elle n'était pas sûre de vouloir le regarder immédiatement dans les yeux ni même de vouloir connaitre sa réaction.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:30

Hun Byeol, en tant que professeur, se savait exposé aux aléas du cœur de ses élèves. Quand on exerçait ce genre de poste, on n’ignorait pas que les élève pouvait nous haïr ou nous adorer, admirer, voir plus encore. C’était bien souvent superficiel, surtout lorsque les adolescentes se trouvait dans la fleur de l’âge où le cœur fragile et émotif s’entichait facilement. Jeune et plutôt charmant, il ne faut pas le nier, de plus plutôt apprécié de ses élèves, pouvait doc facilement atteindre la faveur des jeune fille qui trouvait une figure charismatique et attentionné en la personne d’Hun Byeol. C’était un des attributs des professeurs, tous connaissait dans leur carrière l’affrontement avec un élève courageux qui venait leur déclarer leur flamme de manière plus ou moins conquérante et touchante. Décliner cette chose impossible et indigne de leur métier sans vouloir blesser l’élève concerné n’était pas si évident. Hun Byeol tentait de garder la distance nécessaire à son autorité de professeur, tout en étant un professeur sympathique et ouvert au dialogue, à la bonne humeur et au soutien. Mais il n’était pas sur que cela suffisait, et manquait d’expérience aussi. C’était ses premiers élèves, il ne les traitait peut être trop bien, et ne réagissait pas comme il le faudrait des fois. Il tentait de faire de son mieux en tant que professeur. Pour l’instant il n’avait jamais rencontrer ce genre de situation, tout au plus quelques regards plein d’admiration et d’espoir rêveur quand il donnait cours, et des étudiants né moldu qui, ayant reconnu le sportif qu’il était, venait lui faire part de leur admiration… ou déception. Le trentenaire ignorait qu’il aurait à affronter une délicate situation avec une élève très prochainement.

Il n’avait pas remarqué les doigt qui l’effleurait par inadvertance comme il corrigeait l’exercice. Puis alors que le cours se serait fini si elle n’avait pas eu de demande particulière, ce qui n’arrivait jamais, So You sortit son cours de runes et lui posa de nombreuses questions sur les points qui ne lui était pas claire. C’était sans nul doute une des qualité qu’il appréciait le plus chez cette élève, sa curiosité inébranlable et son besoin d’approfondi chacun des points jusqu’à les pousser au plus profond de la réflexion. Il lui semblait qu’elle ne tarissait jamais de question et même si il dépassait toujours l’horaire normal de fin du cours d’au moins une demi heure, il ne la jetait pas à la porte. Il appréciait son intérêt pour sa matière, la trouvé si passionné à comprendre ces mystères et rattraper son retard était encourageant et impliquant. Il ne pouvait pas l’abandonner à son propre sort alors qu’elle désirait tant apprendre. Il répondait avec patience et détail à l’ensemble de ses questions pour qu’elle comprenne au mieux. Au bout d’un long moment, elle finit par ne plus trouver de points obscurs et remarquant parfaitement qu’il avait tiré tous les fils d’explication, il lui indiqua que la leçon du jour était terminé avec un doux sourire heureux du bon déroulement de celui-ci.

La jeune fille ferma ses livres mais ne les rangea pas immédiatement, à la place, elle remercia le professeur pour ses cours d’une manière toute particulière mais qui n’éveilla nullement l’attention du professer de rune sur ce qui se tramait dans son esprit. Elle le remercia, elle dit qu’il était un professeur motivant, par sa passion qui était aussi utile que sa façon d’enseigner et qu’il était agréable d’apprendre avec lui. Ce genre de compliment ne pouvait que toucher le tout jeune professeur encore incertain de ses méthodes. Il sourit à la demoiselle avec douceur, répondant à celui de So You et allait la remercier pour lui dire qu’il se réjouissait qu’elle apprécie ses cours, mais elle reprit la parole avant qu’il n’en ai eu le temps. Les mots n’avait plus du tout la même couleur, la même signification, elle ne parlait plus du cours ou du professeur, mais de l’homme, mais Hun Byeol ne saisit pas la différence, il ne s’alarma pas de ses phrases, car le professeur et l’homme était un après tout. Elle dit que ca lui plaisait beaucoup chez lui et qu’elle l’aimait beaucoup aussi, lui le professeur Seok. Le sourire de Hun Byeol ne fana pas.

« -Merci, So You, je suis heureux que tu appré.. »
Il ne finit pas sa phrase comme il sentit les lèvres de la demoiselle venir lui faire un baiser. Il l’avait senti et vu se rapprocher, mais il n’avait pas réagit, surpris de la voir s’avancer si près, bien trop près. Son esprit ne calcula pas tout de suite ce qui se passait et elle l’avait embrassée déjà. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise, le temps qu’il retrouve ses esprits pour la repousser de lui, elle s’était déjà reculer. Le contact avait duré très peu de temps, mais c’était déjà plus que ce qu’il devrait y avoir entre lui et l’élève.  C’était un geste intolérable pour le digne professeur plein de principe.  Il n’avait aucune idée comment il avait pu en arrivé la, n’avait rien vu venir. Il n’avait jamais perçu le moindre signe avant coureur de cet incident. Il lui semblait qu’il avait peut être loupé des informations qui lui aurait permit d’anticiper cela. Il n’en trouvait pas et n’arrivait guère à réfléchir. Son visage s’était fermé pour prendre un air sérieux et légérement  faché, il n’y avait plus de sourire et il lui lançait un regard très noir sous ses sourcils froncés.  Son expression n’était plus bienveillante et agréable. Il ne souhaitait pas la gronder, ni même d’explication. Il devait remettre les choses au clair avec la jeune fille. Enfin plutôt se repositionner par rapport à cet événement et s’assurer que ce ne resterais qu’un accident de parcours.

« -Qu’est ce qui vous a pris ?»  Il avait parlé d’une voix calme, murmurée, mais autoritaire et interrogatrice. Il n’avait ni l’envie ni la force de lui crier dessus, d’ailleurs ca n’aurais pas grand intérêt. Il était tellement surpris que c’est tout ce qu’il avait trouvé à dire spontanément après l’incident. La réponse pouvait être évidente, mais pas pour Hun Byeol qui n’avait jamais vu en So You qu’une élève intelligente et assidue, non que ca n’en fasse pas une jeune fille charmante et intéressante. Son rapport avec elle n’était jamais sorti du contexte professionnel jusqu’à cet instant, du moins le pensait il. Mais il secoua la tête et reporta son attention sur So You. Il soupira légérement incrédule et toujours très froid avec l'élève.

« - Je ne veux pas d’explication ! Ne faites plus jamais ça !  »  C’était un ordre évidement, mais pas une sanction, d’ailleurs il n’allait pas la punir. Expliquer sa sanction serait plutôt délicat pour un professeur et risquait à lui aussi de lui causer du tort. Il ne lui demanda pas de se taire sur ce qui s’était passé, il avait confiance en elle malgré tout mais son visage restait noir. Il se leva et se dirigea vers la porte pour l’ouvrir, l’invitant silencieusement à sortir car le cour était terminé, aussi parce qu'elle l'avait mis mal à l'aise et agacé, et qu'il valait miex qu'elle parte. Sa présence à ses coté avait été trop longue, il était temps qu'elle s'en aille, qu'elle réflechisse à ce qu'elle venait de faire, qu'il était son professeur.

« - Allez, il est l’heure de diner !Je vous vois en cours la semaine prochaine. »
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:32

Elle n'était pas naïve, elle ne s'était pas attendue à une réponse physique de sa part. Mais observer sa réaction était interessant. Interloqué. Puis très vite, son visage se referma, laissant place à la colère et l'indignation. Il n'avait rien comprit, rien vu. Alors, aucune idée ne lui avait traversé l'esprit depuis qu'ils avaient cours ensemble ? Ce n'était pourtant pas faute de vêtements court et évocateurs. Fallait-il plus que cela pour attirer le regard du beau professeur ? Défis interessant. Après tout, il lui avait paru être un homme bien et il continuait de le confirmer. Cela ne lui facilitait certes pas la tâche. Mais elle aimait ça. C'était une situation inédite pour elle. Elle ignorait précisément ce qu'elle voulait. Son attention. Parvenir à attiser son désir. Elle qui connaissait des hommes faciles, elle avait affaire à une difficulté. Quand elle choisissait des hommes sans principe en pleine nuit, cet homme gardait les siens, assez pour visiblement pas lorgner sur une étudiante.
Soyou ne baisait pas les yeux, après tout elle ne regrettait rien. Elle en avait eut envie et l'avait fait. Elle était majeur. Lui aussi. Embrasser une fois ce n'était rien, n'était ce pas ? Sinon comment savoir si on plaisait à l'autre ? Seulement, elle n'était pas sûre de vouloir en rester là. Il correspondait toujours plus à son envie, son idéal. La preuve : malgré son regard noir qui témoignait de sa colère, c'est d'une voix calme qu'il lui demanda ce qu'il lui avait prit. Il ne voulait pas perdre le contrôle, refusait-il d'avouer qu'il était prit au dépourvue ? Était-ce la première fois qu'une élève osait l'embrasser ? A cette idée, Soyou manqua de sourire. Visiblement, il restait sous le choc, secouant la tête avant de soupirer. Mignonne cette réaction. Mais il changea d'avis avant qu'elle ne puisse s'expliquer. « - Je ne veux pas d’explication ! Ne faites plus jamais ça ! » Dommage. Décevant en fait. Ses raisons n'étaient-elles pas intéressantes ? Ou trop évidentes  ses yeux ? Bien sûr oui elle avait sans doute acquis ses derniers temps sa réputation de fille facile. Tant mieux, c'était son but mais... ses raisons concernant le professeur Seok était plus réfléchies que cela.. même si son corps qu'elle devinait attirant en faisait aussi partie. Soyou ouvrit ses yeux en grand, changeant d'expressions pour la première fois. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il ne demande rien comme explication. Même si elle n'en avait pas préparé. Elle espérait pouvoir prolonger l'instant après cela. Sans un mot, il se dirigea vers la porte. C'était tout ? Il fuyait et mettait de la distance entre eux deux. Efficace pour la privée de toute possible approche. Mais ça ne lui convenait pas à elle. Elle avait espérait pouvoir placer des arguments.

« - Allez, il est l’heure de diner ! Je vous vois en cours la semaine prochaine. » Soyou se leva de sa chaise, une moue au visage, plutôt contrariée. Elle marcha pourtant sans baisser la tête en direction de la porte. Non elle ne comptait ni avoir honte ni regretter. Une fois à la hauteur de son enseignant, sa moue disparue pourtant. Relevant la tête vers lui, elle murmura tandis qu'elle avançait pour franchir le seuil de la porte « - Je vous aime bien professeur Seok. ». Elle appuya cette phrase déjà avoué d'un petit sourire adorable. Presque innocent. Cette fois ci, l'homme en face d'elle ne pouvait l’interpréter différemment, pas après ce qu'il venait de se passer. « - Passez une bonne nuit, professeur. »
Elle s'éloigna sans se retourner, ne semblant toujours éprouver ni honte, ni regret, ni inquiétude. Comme si elle pouvait agir sans que cela n'est de conséquence.

Pourtant, Soyou finit par remarquer, lentement, après coup, que cette intervention la perturbait. Plus elle y réfléchissait et plus sa contrariété grandissait. Plus elle ré écoutait la dernière phrase du professeur, plus elle avait l'impression qu'il l'avait traité en enfant. Qu'il est considéré cela comme une draguerie sans conséquent était une chose. Qu'il n'y voit là que l'entichement stupide d'une gosse en était une autre. Par esprit de contradiction, elle sorti manger dehors au lieu d'aller diner dans l'école. Ses pensées tournaient autour de son professeur, rêvassant, inventant mutli-sénario possible. Des où il la mettait à nouveau à la porte, d'autre où il se mettait à hurler, d'autre où sa surprise lui laisser le temps de récidiver. Ses pensées ne tournaient qu'autour de cela. Assez pour que finalement à vingt-et-une heure, elle rentre à l'école : les imbéciles du bar ne lui conviendraient pas ce soir, ils lui paraissaient agaçants.

Ce fut arrivé à l'école que Soyou commença à se dérégler. D'abord une vague sensation de froid, puis de chaud. Fidèle à eux même, les tremblements ne tardèrent pas, la faisant frissonner tandis qu'elle remontait les allées de l'école. Mais une fois en haut des marches, son souffle était plus court. Elle était plus essoufflée qu'elle n'aurait du l'être. Comme une main se referma sur sa gorge, l’angoisse la saisie, nouant sa gorge, gonflant ses poumons d'angoisse. Sa poitrine, écrasée par un poids invisible, criait pitié en silence. Et ses pensées s'affolaient, gagnées par la panique. Sans faire attention à là où elle se trouvait, la jeune femme entra dans le premier bâtiment à sa portée, marché à demi courbée dans la pénombre. Ses crises d'angoisse ne prévenaient jamais réellement plus d'une ou deux minutes en avant. Elle qui avait prit soin de tout bien bâtir depuis qu'elle était dans cette école,de f aire un parcours sans faute, elle restait enclavée à ses douleurs, ses crises. Ouvrant la porte d'une classe, Soyou s'assit, se laissant glisser contre le mur. Elle devait arrêter cela. Elle ne voulait pas de cette crise quitte à en payer le prix plus tard. Fouillant dans son sac à main, la jeune sorcière sortie une boite à cachet, d'allure tout à fait inhabituelle pour le lien. Boite moldu, produit moldu, maux moldus. Pourquoi aurait-elle du tout faire comme une sorcière, après tout elle était née moldue. Faisant tomber le comprimé dans sa main, Soyou ferma les yeux et l'avala. Contre le mur, sanglotant, respirant difficilement, elle attendit. Elle grelotait, espérant juste que la drogue fasse effet.
Quelques minutes passèrent et les tremblements de Soyou s'atténuèrent. Sa respiration redevient plus régulière tandis que ses pupilles se dilataient. Une minute plus tard, la jeune femme se releva. D'un petit coup de baguette, son maquilla redevient correct. Dans un petit rire satisfait, Soyou apprécia le résultat dans un miroir sorti de son sac. Oui, cette palette de maquillage magique était bien pratique.

Bien plus euphorique qu'il y avait quinze minutes, Soyou entreprit d'avancer... en suivant méticuleusement les traits des planches sous ses pieds. Baguette à la main, elle la fit doucement tourner, en laissant s'échapper des papillons. Un rire enfantin marqua sa satisfaction à cette vue et la jeune fille décida de partir voir jusqu'où ce couloir pouvait bien mener. Par moment, Soyou revenait sur ses pas. Il fallait changer de trace à suivre au sol, ainsi elle serait sûre de ne pas être suivit. Gambadant gaiement, les papillons qui voletaient autour d'elle étaient maintenant en bonne compagnie, trois jolies hirondelles les avaient rejoins, pour la plus grande joie de Soyou. Les yeux fixés au sol, elle continuait à suivre le chemin qui continuait et continuait encore plus. Il continuait même quand des pieds apparurent devant elle. Pas le temps de commencer à penser qu'il fallait changer de traces à suivre, Soyou percuta le propriétaire des deux pieds. Relevant les yeux vers les propriétaires, Soyou aperçu le visage dont elle s'était rapprochée quelques heures auparavant.
« - AH ! Vous non plus vous n'avez pas changez de traces. Tssss. » Prenant un faux air de reproche, Soyou fit demi tour : il fallait remonter  au début de cette planche et la contourner comme ça, elle pourrait passer.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:33

Hun Byeol n’avait pas imaginé une telle chose d’où sa grande surprise. Sa profession le poussait à considérer tous les élèves comme de simple élève, certes il portait un certain attachement à certain d’entre eux, mais sans sortir du cadre d’une relation professeur – élève. Parce qu’il était encore un tout jeune professeur, il n’avait pas envisagé une telle attitude de l’un d’eux. Il était habitué à recevoir de l’amour de ses supporters lorsqu’il était sportif, ca faisait parti du jeu quand on le pratiquait à haut niveau et il ne s’était jamais plains de se voir arrêter dans la rue pour un autographe ou une photographie, il s’était laisser draguer par bien des fans et avait maintes et maintes fois répondu à leur ferveur en les embrassant sur la joue pour les combler. Etre un sportif performant gagnait les cœur de la population, il le savait et c’était acceptable, mais dans son nouveau travail, c’était bien différent. Il savait que certains élèves qui avaient grandit dans le monde moldu le reconnaissait, mais c’était bien différent.  Ici, il n’était qu’un professeur comme un autre, un jeune professeur qui n’avait nullement le droit d’avoir des relations ambigües avec des élèves. Aussi l’attitude de la jeune fille était, à son sens, inadmissible. C’était si loin de sa morale qui empêchait ce genre de relation de lui traverser l’esprit. Il ne prenait pas ses élèves pour des enfants mais il avait du pouvoir sur eux en tant que professeur. Il ne comptait pas utiliser celui-ci pour les séduire, ce n’était pas le but. Il ne voulait nullement abuser de ce pouvoir car son poste était important pour lui. Il aimait son travail, il aimait être professeur et aimait les runes où la magie n’avait que peu d’importance. Il ne comptait pour rien au monde louper cette chance d’enseigner dans cette école qui l’avait accueillit après le traumatisme de la destruction de son ancienne école.  Sinseonghan Jolyu l’avait accueillit à bras ouvert, et il était fière d’être à présent de ceux qui éduquait les petites têtes. Il ne souhaitait nullement perdre son travail, surtout pas pour une telle faute. Et dans quelle autre établissement pourrait il enseigner à la suite de cela. Nulle part, et l’attitude de la jeune So You était un danger qu’il identifiait pour sa carrière parce qu’elle venait de franchir une limite auquel il ne s’attendait pas.

Il lui avait montré la porte, pour l’y mettre. Elle ne devait nullement se faire d’idée ou d’espoir. Elle ne le devait pas, car il n’y en avait aucun. Il était clair à ce propos, ses gestes et son regard déterminés, tout sur lui indiquait qu’elle était allé trop loin. Il l’observa se lever et se diriger vers lui, elle ne semblait nullement géné de ce qu’elle avait fait. Troublant, comme elle ne semblait pas ce rendre compte de l’inconvenance de son geste, elle était au contraire bien trop sure d’elle, pas arrogante mais pas non plus modeste. Elle assumait ses actes, des actes qu’elle n’aurait jamais du entreprendre et qui ne devait jamais se reproduire. Pour conclure suite à cette échange incongru, prenant le dernier mot pour ne pas se laisser démonter semblait il, elle dit de façon tout à fait innocente au professeur déjà abasourdie, enfin répéta car elle lui avait dit plus tôt déjà. « Je vous aime bien professeur !»

Il ne traduisit pas ceci comme un instant auparavant, ce n’avait plus rien de professionnel, c’était une déclaration de femme à homme, pas celle d’élève à professeur. Ce « je vous aime bien » sonnait comme un « je suis amoureuse de vous. » Ses capacités pédagogique n’y comptait plus. Il garda la distance et la froideur qu’il avait montrer. Son visage s’était fermé, prenant un air sévère bien éloigné de son air habituel en présence de la demoiselle lorsque tout se déroulait bien. Cette air qu’il prenait lorsqu’un élève dépassait les règles établies et imposées dans son cours. Ce n’était ni plus ni moins que cela, et un peu de colère de s’être fait avoir comme cela par So You. Il lui montra la porte une seconde fois mais ne dit rien, il n’en eut pas le temps car elle était déjà sortie de la pièce en lui souhaitant une bonne nuit.

Comment avait il pu être aussi stupide et aveugle ? Il recherchait  dans son esprit des indices qu’elle aurait pu laisser sur ses intentions au cours de leur précédentes rencontres. Il y avait bien eu des touchers, des paroles mais rien qui ne l’avait interloquer. Hun Byeol réfléchissait aussi à ce qu’il avait pu dire, ce qu’il avait pu laisser entrevoir. Il doutait avoir montrer le moindre intérêt non innocent à son égard, mais… elle avait pu percevoir la chose différemment. Elle avait surement pu interpréter chacun de ses gestes, de ses sourires différemment de lui. Il ne pouvait pas revenir en arrière, il n’avait pas de raison de culpabiliser ou de s’excuser. Il avait toujours agit avec elle comme il pouvait le faire avec n’importe quelle élève. Il ne souhaitait pas que cette relation change, il ne souhaitait nullement qu’elle vienne l’embrasser. Il n’aimait pas faire ca, autant se montrer sévère avec un élève qui se montrait ingrat ou irrespectueux était simple, autant c’était bien difficile de blesser les sentiments. Qu’importe la profondeur de ceux-ci.

Il avait fermé la porte derrière elle mais ne réussit nullement à se concentrer sur les copie qui lui restait à corriger. Son esprit était vraiment ailleurs ce soir, perturbé par l’acte et la déclaration inattendue et bouleversante de So You. Il passait sa tête de sa main droite à a main gauche, tantôt suivant le texte du bout de son stylo, tantôt celui-ci pointant vers le ciel. Après avoir relu au moins sept fois la même phrase, il abandonna l’idée de travailler ce soir et de corriger ses copies. Il était bien trop perturbé par cet événement de rien du tout. Des baisers il en avait échangé de nombreux, de nombreux qui ne voulait rien dire mais jamais avec une élève. Il s’était rendu compte qu’il en avait embrassé un auparavant, mais c’était avant qu’il ne devienne son professeur, il ne pouvait pas effacer le passé, ni ne s’en préoccupait à l’époque.

Il sortit pour aller manger, il rejoignit la grande salle et s’installa à la table des professeurs qui par chance n’était pas vide et il pu discuter avec eux, sans aborder ce qui le tracassait vraiment. Comment pouvait il aborder un tel sujet tandis que sa place était en jeu avec cette histoire. Il se contenta de manger en échangeant les banalités et les blagues habituels. Il tentait de se détendre auprès de ses collègues et amis mais il n’en restait pas moins frustré et préoccupé. Le geste, ses conséquences, il était effrayé et inquiet pour So You bien qu’elle n’avait pas semblé choquée de son rejet. Elle ne pouvait s’attendre à autre chose de toute manière. Non, ce ne pouvait pas, mais ca ne rendait pas la tâche plus aisée ou légitime. Rejeter quelqu’un n’est jamais évident. Hun Byeol ne voulait plus penser à cela, il écoutait et participait à la conversation comme si de rien n’était, il ne pouvait rien faire d’autre que de mettre a loin au fond de son esprit et n’y prêter pas plus d’attention. Le repas passa ainsi, simplement mais long, faisant abstraction de So You, de ce récent événement qu’il ne savait pas comment affronter et qu’il espérait simplement outrepasser, effacer. Il vu défilé pas mal de ses collègues à la table, lancer dans des discussions sans importance il laissait filer le temps se sachant incapable de travailler ce soir. Et ce n’était pas à lui de surveiller la salle d’étude. Il finit par libérer sa place tout de même lorsqu’il était venu l’heure de fermeture du réfectoire, une demi heure avant le couvre feu des plus jeunes, pour leur laisser le temps de rejoindre leur salle commune.

Hun Byeol prit un tour de ronde, se balladant dans les ruelles de l’école pour surveiller les élèves et bientôt il n’y en eut plus à surveiller, quasiment. Il marchait au hasard dans l’école sans suivre de parcours particulier. Et voilà que sur tous les passages de l’école, tous ses recoins, toutes les personnes qui les parcouraient, le hasard avait voulu qu’il se retrouve face à elle. Celle dont il avait éviter la confrontation quelques heures auparavant se trouvait juste là. So You avancait… et reculait, pour revenir,  regardant obstinément le sol, effectuant un drôle de manège, des papillons voletaient autour d’elle. Hun Byeol s’arréta pour l’observer. So You était là, mais il semblait évident qu’elle n’était pas dans un état normal. Elle s’amusait mais il n’avait pas besoin d’être  devin pour comprendre qu’il y avait quelque chose qui clochait à cet instant. Elle arrivait sur lui mais il ne fit rien pour l’éviter. Elle le percuta de plein fouet et leva la tête vers lui. Hun Byeol la regarda de manière assez intense mais froid, tentant de déterminer ce qui la rendait si euphorique.

« -Ah, vous aussi vous n’avez pas changer de traces ! tsss » Malgré son sens, cette phrase qui sonnait comme un reproche semblait bien incohérent pour le professeur. Ses yeux s’écarquillèrent d’incompréhension, et la jeune fille reparti en sens inverse, suivant les lignes des planches qui jonchait le sol. Elle recommenca ce manège, retourna à un angle et revint vers lui. Il aurait pu la laisser passer, mais il en avait trop vu pour le faire. Il se décala pour se retrouver une nouvelle fois face à elle. Il l’attrapa par les épaules avant qu’elle ne se cogne contre lui une seconde fois, sans faire attention aux protestations que pouvait proférer la jeune fille. Il la retint pour qu’elle ne s’en retourne pas une nouvelle fois.

« - So You… Regardez moi ! » Il ne lui laissa pas le choix, du bout de ses doigts, il attrapa son menton pour qu’elle relève le visage et observa sas yeux pendant un instant. Etre dans un état secondaire dans l’établissement était tout à fait proscrit, mais en général Hun Byeol trouvait plutôt cela alarmant. Ce soir, plus encore ! Etait il la cause de cela… il avait du mal à penser le contraire. Les temps concordaient trop bien.  Son cœur se comprima, il n’avait pas le choix de la rejeter, ni l’envie de ne pas le faire, mais, il n’avait jamais souhaiter non plus qu’elle se mette dans un tel état pour lui. Il soupira.

« - Qu’est ce que vous avez fait ?» murmura t’il plus pour lui qu’à l’attention de la jeune fille. Il avait une petite idée de la réponse. Ce n’était pas une question bien sur. Son cœur s’opprimait et son esprit était désemparé face à la réponse, comme si il déniait d’affronter la réponse. Qu’est ce qu’elle avait fait. Pourquoi l’avait elle fait. Il savait qu’il n’aimerait pas les réponses, ne lui en demandait pas car elles étaient au fond de son esprit, partiellement tout du moins. Ca ne lui plaisait pas, et c’était inquiétant. Il secoua son visage de gauche à droite souhaitant seulement remonter le temps.
« - Je vais vous emmener à l’infirmerie, venez avec moi .»
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:34

Obnubilée par les histoires dans sa tête et les effets de la drogue, Soyou ne réalisait pas tout à fait ce qui se passait réellement autour d'elle. Marchant avec précautions comme sur un fils, les bras tendus, la jeune femme taguait doucement de droite à gauche comme si son équilibre était réellement mis à mal. Pourtant malgré toute son application, il se passa quelque chose qu'elle ne comprit pas tout à fait. Le monde autour d'elle s'agita puis elle réalisa que deux mains la tenait. « - So You… Regardez moi ! » Mhhh ? Soyou fit la moue mais se laissa pleinement faire quand on releva son visage. Son regard rencontra celui d'un autre; Un instant, Soyou l'observa attentivement avant de sourire, toute heureuse ! C'était son professeur, monsieur.. Seok ! Pourquoi soupirait-il ainsi ? Elle regarda autour d'elle, en cherchant la cause. « - Qu’est ce que vous avez fait ?» Soyou prit la peine de réfléchir à la question. Qu'avait-elle fait ? Plein de choses sans doutes. Docilement, elle essaya de lui dresser une liste en chuchotant : « - Et bien, je viens du bout du couloir, et avant ça j'étais dans un bar, mais les gens étaient ennuyant alors je n'avais pas vraiment envie de rester avec eux et je suis partie m'amuser toute seule.. Ca vous est déjà arrivé ? »
Mais visiblement le professeur ne l'écoutait pas vraiment. Il affirma vouloir l'amener à l'infirmerie. Les sourcils de Soyou se froncèrent et elle recula un peu, cherchant à se dégager de l'emprise des mains de son enseignant. Pourquoi faudra t-il aller à l'infirmerie, elle n'était pas malade !! Mettant la doigt sur sa bouche, Soyou observa autour d'elle. Le couloir était vide. Avançant vers son enseignant, semblant ne plus avoir aucun souvenir de la façon dont ils s'étaient séparés quelques heures auparavant, elle entreprit de chuchoter.
« Chuuut. Il faut pas que personne ne vous entendez, Professeur Seok. Soyez sage. » Soyou avait pas un instant conscient d'inverser les rôles. Le doigt sur ses lèvres, elle fixa le professeur de rune avant de prendre une décisions très importante.

La sorcière attrapa le poignet de son enseignant, jeta un coup d'oeil à droite puis à gauche -toujours faire attention avant de traverser, c'est une règle de base en matière de sécurité !- elle, l'entraina joyeusement, cherchant pourtant à être discrète, vers la première porte qui se présentait. Elle entrouvrit la porte et y glissa la tête. Droite, gauche, gauche, droite : personne dans cette salle de cours, c'était parfait ! Pivotant d'un coup, elle ouvrit la porte et poussa le professeur dedans, avant de refermer la porte derrière eux.

« - On est en sécurité ici ! » A nouveau joyeuse, la jeune femme fila vers le bureau et s'y assit, laissant balancer ses jambes dans le vide. « - C'est drôle que je tombe sur vous dans les couloirs. Je vous aime bien vous savez ? » La jeune fille leva la tête vers le plafond, l'observant avec intérêt avant que ses yeux redescendre pour suivre les lignes des contours du mur vers le sol. Elle mordilla sa langue, agitée par ce qui courrait dans son organisme. Parlant plus pour elle même que pour le professeur, Soyou continua son petit monologue. « - C'est bien, comme ça je ne suis pas toute seule, c'est mieux. Et faut surtout pas aller à l'infirmerie, je ne suis pas malade et je vais vraiment bien. En fait non, je vais même mieux. il suffit d'être sage et de faire attention, c'est tout ce qu'il y a a faire. Et c'est pas un crime. C'est juste pas légal. mais ils savent pas eux. C'est beaucoup plus simple comme ça. » L'expression de la jeune femme c'était doucement assombrie au fur et à mesure qu'elle se parlait à elle même. Oui, ils ne savaient pas ce que c'était d'avoir une crise d'angoisse et d'être seule, assise à tremblante et avoir chaque respiration douloureuse. C'est pas comme si il y avait un remède magique contre cela. Elle avait cherché. Le chocolat ne marchait pas, elle avait bien plus mal que ça.
Lentement, elle redressa son visage et chercha le professeur Seok du regard. « - Dites, vous restez avec moi ce soir ? Vous ne me laissez pas seule ? »
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:34

Hun Byeol n’était pas stupide, ni né de la dernière pluie, bien qu’il soit encore jeune. Un seul regard sur l’allure et le visage de la jeune fille lui avait fait comprendre qu’elle n’était pas dans un état normal. Il était évident qu’elle avait consommé une quelconque substance qui altérait l’esprit et la conscience de la réalité. Il ne fallait pas être devin pour le deviner à la voir tanguer avec moins d’équilibre qu’un funambule sur un fil tandis qu’elle était sur la terre ferme. Il s’était interposé sur son chemin, pour la confronté et surtout la ramener en lieu sur, l’infirmerie ou sa chambre paraissait les meilleurs options dans l’esprit du professeur, l’infirmerie en priorité, car faire irruption dans une chambre de fille après le couvre feu était toujours quelque chose qu’il preferait éviter sauf en cas d’urgence évidement. Mais ce n’en était pas une.

Lorsqu’il la questionna sur ce qu’elle avait fait, elle répondit bien gentiment à sa question, apparement heureuse de le voir et qu’il s’interesse à elle. Pourtant, il ne pouvait rien avoir de guère flatteur dans le regard sévère du professeur bien attristé de l’état dans lequel il retrouvait son elève quitté quelques heures auparavent. Elle expliqua qu’elle venait du bout du couloir et d’un bar dans lequel elle n’avait trouver que des gens ennuyeux qu’elle avait laisser pour s’amuser toute seule. Elle lui demanda si ca lui était déjà arrivé. Il ne prit pas la peine de répondre à sa question et l’informa de son intention de l’emmener à l’infirmerie.

La jeune fille avait reculé, apparement peu satisfaite de ses mots, elle mit un doit sur sa bouche pour s’approcher de lui en chuchotant dans un coréen désorganisé qu’il ne fallait pas qu’on les entende et qu’il devait être sage. Le professeur de rune l’observa décontenancé, se méfiant de l’attitude imprévisible que pourrait avoir So You. Il se trouvait un peu mal à l’aise et sur ses gardes, il n’avait pas oublié l’incident précédent leur séparation. Elle ne manqua effectivement pas de le surprendre comme elle lui prit le poignet  et l’entraina vers une salle de classe qu’elle ouvrit et y rentra, entrainant le professeur en son intérieur et fermant la porte derrière elle.

Pourquoi ne s’était il pas retirer de sa frèle étreinte, Hun Byeol se le demanda une fois retrouver seul dans une salle de classe avec So You. Sans doute qu’il ne désirait la laisser seule et sans surveillance dans l’état qu’était le sien. Il l’entendit s’exclamer avec joie qu’ils étaient en sécurité ici et elle fila s’asseoir sur le bureau. Le professeur resta debout auprès de la porte, ne songeant nulement à l’abandonner seule dans cette pièce.

La demoiselle s’étonna d’être tomber sur lui dans les couloirs, elle dit qu’elle l’aimait bien et lui demanda si il le savait. Oh oui il le savait, elle l’avait embrassé quelques heures auparavant en quittant son bureau, il n’en avait que trop conscience pour se trouver vraiment à l’aise à nouveau seule avec la demoiselle, quand bien même celle-ci était droguée. Il avait murmuré sans être sur qu’elle ne l’est écoutée.  


« - Je sais, vous ne devriez pas. »

Elle continua son propre monologue, ou plutôt repris ses propres réflexions comme elle n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle avait dit avant. Elle se réjouisait qu’ainsi elle n’était plus seule, il ne fallait pas aller à l’infirmerie, elle n’était pas malade, elle allait bien, mieux même. Il suffisait d’être sage et de faire attention, c’était tout. Ce n’était pas un crime, c’était juste illégal. La différence restait à établir dans la tête du sportif. Elle ajouta qu’eux ne savaient pas, que c’était beaucoup plus simple comme ça. L’homme pencha la tête sur le côté cherchant un sens à ses dernières paroles qui lui semblait quelque peu flou. Il se risqua à poser la question à la jeune femme qui était dans ses propres pensées, espérant que son inconscience la laisserait répondre. Il prit une voix douce, murmurant comme si il n’était qu’un psychologue ou la conscience de la jeune fille.

« - Qu’est ce qu’ils ne savent pas ? »

Son visage se redressa vers lui, comme extirpé de ses pensée, au lieu de répondre à sa question, elle lui demanda de restez avec elle ce soir, de ne pas la laisser seule. Le professeur regarda les yeux sombres de So You avant d’approuver  d’un signe de tête. Il lui dit d’une voix douce.

« - Ne vous inquietez pas, je vais rester à vos cotés. Je veillerais sur vous cette nuit. »

Le professeur s’approcha de son élève et tendit sa main vers elle pour l’aider à se relever, il lui souriait doucement même si il n’était pas content du tout de la trouver dans cet état, il ne pouvait nullement exprimer son mécontentement en cet instant, ca ne servirait à rien de toute façon. Les reproches patienteraient jusqu’à demain matin, et encore, il était surtout préoccuper par la jeune fille et ses paroles. Il n’avait pas le cœur à lui faire la morale sur ses actions, surtout qu’aussi sain avait il toujours été, il avait la sensation de ne pas être étranger à cette dérive de la jeune fille. Il ne regrettait pas de l’avoir rejeté, une relation professeur élève était inconcevable et immorale, hors Hun Byeol était un homme très attaché à la morale. Seulement, était il completement étranger au desespoir qui s’était emparé de la jeune fille pour qu’elle en arrive à se mettre en cet état, il l’ignorait. Peut être avait il sous estimé la profondeur de l’attachement de la jeune fille, même si cela ne changeait pas en soit sa réponse. Il s’adressa donc à elle avec douceur.

«- Nous ne devrions pas rester là. Venez avec moi ! Promis, on va pas à l’infirmerie ! Vous devriez vous reposer, et on a besoin d’un endroit plus confortable pour cela, je vais vous emmener dans un lieu calme et sur. Hein, So You, vous me faites confiance ? »
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:34

C'était déconcertant, cette sensation de liberté que lui procurait ses petites pilules qu'elle se procurait illégalement. Ce n'était pas que la douleur qui disparaissait quand elle se laissait tenter. Chaque barrière tombait, s'évaporait. Plus grand chose n'avait d'importance, elle mettait de côté ce qu'elle se devait de faire et ne pas faire, ce qui était elle et ce qui ne l'était pas. Ce qu'il lui venait à l'esprit pouvait être, exister, sans plus de justification que cela. Elle n'avait plus de devoir, de tâche ou responsabilité, elle était libre et puissante, sans personne pour la contrôle, ni rien pour l'enchainer. C'est devant cette sensation que Soyou souriait, d'un sourire innocent, lui des sourire qu'elle pouvait faire pour charmer quelqu'un ; ceux là n'avaient plus quitté ses lèvres depuis bien des années plus tôt... Jusqu'à ses rares instants où elle s'abandonnait dans les bras de quelque chose de plus grand elle, là où elle pouvait se perdre pour être en paix.

Mais la paix qui l'habitait un instant venait de la fuir. Elle n'était déjà plus bien sûre de pourquoi, mais c'est avec inquiétude qu'elle observait son enseignant. Parce qu'il pouvait casser tout ça si il le voulait. Il pouvait.. elle n'était pas sûre de quoi, mais elle savait qu'elle devait s'assurer qu'il ne casse pas tout. Elle voulait continuer de s'amuser, profiter tant que l'effet durait. Et... Son regard, un instant absent, se posa à nouveau sur l'homme en face d'elle, mais sans y voir l'enseignant, observant juste l'homme qui taquinait dernièrement ses pensées. Si il restait, elle ne serait plus seule, il serait là.  Est-ce qu'il pouvait être là sans voir ce qu'elle faisait ? Une toute petite partie d'elle lui soufflait que ce n'était pas bien et qu'il ne devait donc pas voir ça. Mais la tentation était plus forte. Elle n'avait envie d'écouter que cela, la tentation. Elle l'observa l'observer, et soudainement se rappela de pourquoi elle souriait. Le professeur Seok venait de dire qu'il restait. Plus gentil encore, qu'il veillerait. Sur elle. Son sourire lui revient et son coeur s'accéléra dans sa poitrine. Elle le laissa prendre la main et ne protesta pas, docilement se relevant quand il l'y aida.

« - Nous ne devrions pas rester là. Venez avec moi ! Promis, on va pas à l'infirmerie ! Vous devriez vous reposer, et on a besoin d’un endroit plus confortable pour cela, je vais vous emmener dans un lieu calme et sur. Hein, So You, vous me faites confiance ? » Le ton du professeur Seok été parvenu à capter son attention. Son sourire s'était transformé doucement, se rapprochant plus d'une moue septique. Elle essayait vaguement de rester attentive, de comprendre de quoi il en retourner. Au mot infirmerie, elle secoue la tête. Elle ne voulait pas aller là bas ! Soyou baissa les yeux, fixant le sol. Si elle lui faisait confiance ? Il avait montré qu'il était gentil l'été derniers, elle l'avait observé et c'était approchée de lui pour chercher à estimer s'il était vraiment digne de confiance. Et même son rejet plus tôt montré que oui, il était moral et digne de confiance. Mais elle n'avait pas vraiment envie de le dire. Ou peut-être que si. Elle n'arrivait pas à le savoir.
« - Je vous fais confiance mais... Je n'ai pas sommeil ni envie de me reposer.. Ni envie d'aller à l'infirmerie. Ni d'être avec des gens.... mais pas d'être seule non plus, vous restez, vous avez promis... ». Ses marmoneries ressemblaient plus à des caprices enfantins que des revendications et pourtant elle aurait été prête à les répéter cent fois pour se faire entendre.
Sagement, elle embarqua le pas à son enseignant, sans même lui demandant où ils allaient, après tout elle lui faisait confiance. Baguette à la main, Soyou laissa quelques bulles d'eau s'en échapper avant d'en faire sortir des jolis papillons colorés au milieu du couloir.
Tout en avançant, elle laissait sa langue se dénouer à nouveau, laissant ses pensées s'échapper sans filtrer le contenue ou leur importance.
« - Vous n'étiez pas censé me voir comme ça, je pensais pas tomber sur vous... Vous êtes grand. Et vous savez si le chocolat suffisait, ça règlerait tout. Ils ne savent juste pas. C'est juste illégal, pas mal. Mais moi je savais déjà, que vous n'accepteriez pas, je ne vous en veux pas ça vous ressemble assez, c'est logique ! » Si chaque portion de phrase avait pu être prise à part et discutée, sens doute ses propos auraient eut plus de sens. Mais Soyou enchainait sans se soucier de savoir ce qui était compréhensible ni de ce qui pouvait être compris. Elle faisait juste par au professeur Seok de ce qu'elle voulait lui dire.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:35

Hun Byeol était mécontent et inquiet pour son élève. Sans doute que ce n’était pas la première élève à revenir, ou même à parcourir les couloirs de cette école en état d’ivresse, ou sous l’emprise de stupéfiant. C’était après tout des problèmes récurrents d’une école et des universités aussi bien dans le monde magique que moldu. En temps normal, sans doute qu’il aurait juste raccompagner le dit étudiant dans son dortoir ou à l’infirmerie comme il l’avait d’abord proposer. L’homme ne pouvait vraiment se résoudre à laisser seule So You, parce qu’elle le lui avait demander et sans doute aussi car il se sentait en partie responsable de cette attitude, bien qu’il ne l’ai nullement pousser à se droguer, pas consciemment en tout cas.  Le professeur avait un sens des responsabilité trop important sans doute. Il lui avait donc proposé de l’emmener ailleurs, car ils ne pouvaient rester dans une classe au beau milieu de la nuit. Il avait idée de la ramener à son bureau ou elle pourrait se reposer et lui ordonna de le suivre, il savait qu’il n’avait pas besoin de lui décrire ses plans, craignant qu’elle ne les interprête de la mauvaise manière dans sa situation. Il lui avait décrit simplement ses attention comme on parle à un enfant ou quelqu’un qui ne comprend pas ce qu’on dit. Il lui fit quelque promesse qu’il tiendrait, bien qu’il ne sut dire si elle les avait saisi entre ses paroles. Elle secoua la tête quand il parla de l’infirmerie, il avait bien comprit, qu’elle ne souhaitait pas y aller. Alors il l’emmenerait ailleurs, il lui demanda si elle lui faisait confiance.

La bidulgi affirma qu’elle lui faisait confiance mais expliqua qu’elle n’avait pas sommeil, ni l’envie de se reposer, ni même d’aller à l’infirmerie, ou d’être avec des gens, mais pas d’être seule non plus. Elle affirma qu’il devait rester, il avait promis. Il l’avait vraiment fait et approuva d’un distinct signe de tête en disant « oui » lorsqu’elle prononça ces paroles. Il n’était pas du genre à revenir sur ses paroles même lorsqu’elles étaient données à quelqu’un dont il ignorait si il s’en souviendrait le lendemain. Il l’aida à glisser du bureau pour retourner sur ses jambes et il sorti de la salle de classe accompagné de la jeune fille et de bulle de savon et de papillon coloré qui voletait autour d’eux dur le chemin que la jeune fille laissait sortir de sa baguette magique. Hun Byeol s’était toujours de la capacité de la plupart des sorcier à faire de la magie sans même en avoir conscience ou y songer quand il se trouvait détendu, sans doute parce que lui était toujours hyper concentré et un peu stressé quand il devait effectué le moindre sortilège. Il regardait donc avec une certaine admiration et joie ces petit papillons voler dans le couloir en leur compagnie.

La voix de So You s’éleva à nouveau, ou fois encore, un discours déstructuré s’en extirpa mais non complètement insensé si on les prenait pas bout à bout. Elle dit qu’il n’était pas censé la voir ainsi, elle ne pensait pas tomber sur lui, il était grand. Si le chocolat suffisait, ca règlerait tout, ils ne savaient juste pas. C’était illégal, pas mal.  Elle savait déjà qu’il n’accepterait pas, elle ne lui en voulait pas, ca lui ressemblait, c’était logique. Il se douta qu’elle lui parlait de l’incident qui s’était dérouler plus tôt par ses paroles, les mots d’avant une explication de son état ans nul doute, ce qu’elle pouvait en dire. Oui chaque mot avait du sens, ils fallait les prendre un par un comme un autiste et non dans l’ensemble, sinon on ne pouvait saisir les millions d’idées qui se dégageait de ses mots simples.

Il sourit un peu amusé par la jeune fille. Il se le permit car il ne pouvait la gronder ni la faire revenir dans un état normal. Il  pensa qu’un sort ou des potions devait exister à cette fin mais il ne les connaissait pas. Ca reviendrait tout seul après un peu de temps et de repos, c’était comme être complètement saoûl.

« - Oui, en effet, ce n’était pas possible ! Mais ce n’est nullement une raison pour se mettre dans un tel état, tu sais So You. »

Ils arrivèrent devant sa chambre qu’il ouvrit avec sa clé et il laissa entrer la jeune fille. Un professeur qui emmenait une fille drogué dans sa chambre pouvait sembler étrange, mais Hun Byeol n’avait aucune mauvaise intention, il avait déjà repousser la jeune fille une fois et ne faillirait nullement à cette morale qui laissait ses élèves hors de sa portée. Tant que personne ne la voyait sortir d’ici le lendemain, il avait confiance qu’elle n’irait pas crier sur les toits qu’elle était resté là.

« - Tu peux t’asseoir sur le canapé si tu le souhaite, je reste avec toi ce soir, ne t’en fait pas. Je reste. As tu besoin de quoique ce soit ? tu as faim, soif ? »
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:36

Malgré le fait qu'elle était sans aucun doute dissipée, Soyou suivit plutôt sagement son enseignant. Certes, elle débitait beaucoup de paroles mais elle ne causa aucun incident particulier. Elle savait se tenir l'air de rien et la partie d'elle sous l'influence de la drogue la rendait particulièrement fière de ce fait. Elle ne devait pas faire trop de bruit, se cacher en cas de présence d'une autre personne, suivre le professeur Seok. C'était plus compliqué qu'il n'y paraissait mais elle s'y appliquait.
Elle fut un petit peu surprise de constatait que malgré tout ce qu'elle avait dit, le professeur de Rune l'avait écouté et avait essayé de déchiffrer ce qu'elle racontait. Chapeau bas, même elle n'était plus vraiment sûre de ce qu'elle venait de raconter. C'était mignon qu'il écoute tout de même, cela la fit sourire.

Il lui affirma que ce n'était pas possible. Ah oui, de ça. Oui mais non, elle n'était pas vraiment d'accord. Et son état.... n'avait rien à voir avec ça. Soyou rit. « C'est moi qui suis dans "un tel état" mais c'est vous qui mélangez tout. C'est pas possible, selon vous, au présent et uniquement en fonction d'une morale fixée, ça ne veux rien dire. » Il lui aurait été compliqué pour l'instant de s'expliquer correctement. C'était compliqué, un vrai brouillon à l'heure actuelle. Mais elle pouvait éclaircir les choses, un peu. « Par exemple.. vous ne me connaissez pas. Donc un non ne veux pas dire grand chose. » Un second point nécessitait d'être repris. Lequel déjà ? A oui, son état. « Et si je suis dans cet état, ce n'est pas par rapport à vous et au fait que vous ayez dit non, pas vraiment. Je vous aime bien, vous me plaisez et j'aimerais bien vous connaitre mieux, mais vous ne restez qu'une toute petite variable de cette journée, ne prenez pas les choses trop à coeur et encore moins trop de responsabilités. » Oui, elle lui faisait la leçon sans gêne, à lui, homme plus âgé et en position d'enseignant qui plus est.
Elle lui adressa un adorable sourire pour l'en persuader avant de rentrer joyeusement dans la pièce que le professeur Seok venait d'ouvrir.  Soyou s'avança au milieu de cette pièce avant de faire deux tour sur elle-même, regardant partout autour. Si elle écouta à peine l'autorisation du professeur de s'assoir sur le canapé, elle porta plus d'attention à sa proposition concernant la nourriture. Élan de gourmandise, elle lui répondit sans même le regarder, toujours occupée avec la pièce autour d'elle. « Vous avez du gâteau au chocolat ? Une île flottante ? De la crème chantilly ? » Le luxe dans lequel elle avait été élevée transcendait peut-être un peu, les plats occidentaux lui venant en premier. « C'est votre chambre là ? C'est ici que vous vivez n'est-ce pas ? » Elle qui avait envie d'en savoir plus sur lui, elle se retrouvait au parfait endroit pour cela et elle n'était même plus sûre de comment cela était arrivé. Son regard s'arrêta sur une armoire, armoire qu'elle désirait ardemment ouvrir, un peu comme tout ce qui pouvait s'ouvrir dans cette pièce à vrai dire. Chaque tiroir, chaque porte, c'était comme une caverne secrète remplie de trésor, elle voulait tout découvrir. S'en empêchait lui demandait beaucoup d'efforts alors elle resta à fixer l'armoire plusieurs longues secondes, perdue dans son dilemme. Elle voulait avancer vers l'armoire mais un vague souvenir de moral.. ou d'éducation, l'en empêchait. Elle finit par opter pour le choix intermédiaire, quoi que bien discret. Elle soupira de frustration, revient sur ses pas et se força à s'assoir dans le canapé. « Rah, j'ai envie de fouiller. » Au moins, cela était confessé. Elle se mit à se balancer doucement d'avant en arrière, coinçant ses deux mains entre ses jambes. C'était pour elle le moyen le plus sûr pour ne pas trop s'agiter. C'était dur. Ce qui coulait dans ses veines la rendez hyperactive, même ses pensées allaient parfois trop vite pour elle.

Et tandis qu'elle se balançait, Soyou réalisa lentement. Elle était sous l’influence d'une drogue dans le logement de l'enseignant qu'elle avait cherché à embrassé durant la journée, en pleine nuit. Bien, bravo. Impeccablement foireux. Ce n'était pas du tout comme ça qu'elle voulait qu'il la voit, elle ne maitrisait rien du tout à l'heure précise. Diversion. Soyou posa un cousin sur ses genoux, se balançant toujours doucement d'avant en arrière. Elle se donna le temps de réfléchir, discrètement, mordant sa lèvre. Enfin c'était ce qu'elle voulait faire, il ne se passa en réalité pas cinq secondes entre l'instant où elle prit le coussin et l'instant où elle se releva. « Vous n'êtes pas supposez me voir comme ça. Même si je vais très bien, cet état est beaucoup plus agréable et vraiment plus efficace que le chocolat. Mais... aah, vous savez... » Elle mordilla sa lèvre un peu plus fort, repoussant une de ses mèches de cheveux. Qu'avait-elle fait de sa baguette ? « C'est un peu confus, il vaut mieux que vous me voyez que j'ai l'esprit clair, n'est-ce pas. » Direction la porte. Soyou regarda à droite et à gauche. Où était sa baguette ? Le tout sans lâcher le coussin qu'elle avait agrippé, elle prévoyait de sortir et retrouver sa baguette.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:37

Hun Byeol avait accompagné So You dans sa chambre, il avait besoin de l’emmener dans un endroit calme ou elle pourrait être en sécurité et en quelque sorte moins exposée que dans les ruelles de l’école ou de toute façon elles n’avaient normalement plus le droit de circuler à cette heure ci. Arrivé dans ses appartements, il avait réaffirmer le refus qu’il avait annoncé un peu plus tôt comme la jeune fille était revenu sur le sujet de leur baiser échanger. Elle dit que c’était elle qui était dans un tel état mais qu’il était celui qui mélangeais tout. Ce n’est pas possible selon lui uniquement à présent et en fonction d’une morale fixée, ca ne voulait rien dire. Elle tenta d’éclaircir ses propos qui semblaient bien flou au jeune homme.  Elle donna en exemple qu’il ne la connaissait pas donc ca ne voulait pas dire grand-chose, sans doute l’inverse était aussi vrai, il n’y avait pas que des raisons morales à son refus, non qu’il la trouvait déplaisante mais le professeur s’était toujours plus tourné sur les hommes, sans ignorer les femmes il devait se trouver plus compliquée pour celle-ci sans doute, plus exigeant, il ne pouvait toutefois pas confier ceci à son élève, ses aventures ne la regardant nullement. De toute façon So You ne se trouvait surement pas en état de réclamer plu d’explication de sa part.

Elle continua en expliquant que si elle se trouvait dans cet état, ce n’était pas par rapport à lui et à son refus, ce qui le rassurait quelque peu sans doute. Elle l’aimait bien et il lui plaisait et elle souhaitait plus le connaitre mais il restait une toute petite variable de cette journée. Il ne devait pas prendre les choses trop à cœur et trop de responsabilité surtout. Sans doute devait-il ne pas trop tenir compte de son insolence et de son ton en raison de la drogue qui parcourait son corps. Il sourit doucement à la demoisselle en riant un peu jaune.

« -Me voilà donc rassuré sur ce point. » il lui proposa de mangé quelque chose et elle paru fort enthousiasmé à cette idée. Elle lui demanda d’une manière enfantine si elle avait un gâteau au chocolat, une ils flottante ou de la crème chantilly. Le sportif eut un second léger rire , il ne connaissait pas l’ile flottante et n’avais pas les deux autres, oh bien sur il aurait du être capable de transformé les biscuit de son placard en délicieux gâteau au chocolat, seulement ce n’était pas le cas. Il ne pouvait lui offrir que quelque biscuit et barre chocolaté.

« - Euh, je ne pense pas pouvoir te donner tout ça, mais j’ai des biscuits au chocolat qui sont très bon. Je ne suis pas très bon cuisinier sinon j’aurais pu te faire un gâteau au chocolat.» En vérité, il était un mauvais cuisinier magique, en mode moldu il se débrouillait pas trop mal. Elle observait sa chambre avec somme toute beaucoup d’intérêt en demandant confirmez que c’était bien là qu’il vivait. Il approuva ses dires d’un léger signe de tête, oui il s’agissait de la chambre qu’il partageait avec un autre professeur, un lieu de calme, son jardin secret dans cette école, plus intime que son bureau. Elle s’en fut s’assoeir sur le canapé avant de soupirer en exprimant son envie de fouiller. Son visage se tourna vers elle pour la trouver se balançant d’avant en arrière, visiblement agitée. Il eut un rictus avant de venr parler de manière certainement un peu rabat joie.

« - je trouverais cela relativement déplacé de ta part de fouiller dans mes affaires, tu ne voudrais pas que je pense que tu es malpolie. » Il alla chercher les biscuit fouillant dans un de ses placard de sa grande armoire et l’entendit dire qu’il n’était pas supposé la voir ainsi, elle allait très bien toutefois son état était plus agréable et  efficace que le chocolat. Mais, il savait Il se retourna vers elle en la voyant se mordiller les lèvre et visiblement cherchant quelquechose du regard. Elle dit que c’était un peu confus, il valait mieux qu’il ne la voit l’esprit clair. Elle observa un peu partout laissant Hun Byeol assez perplexe devant ses parole dont i comprenait plus ou moins le sens.

« -Je suppose pourtant il te faudra rester la cette nuit, et c’est fermé à clé, tu ne peux pas sortir. » Bon  la plupart des sorcier un petit alohomora et on en parlait plus mais il n’était pas sur qu’elle soit en état de jeter un sort.

« - Il te vaut mieux rester ici. Pour cette nuit au moins ? Est-ce que tu as perdu quelque chose ? » questionna t il avant de regarder à son tour le sol pour voir si elle avait fait tomber quelque chose. Il ouvrit le paquet de biscuit et les posa sur la petite table avant de la rasseoir à ses côtés sur le canape, lui aussi s’installa dans le mouelleux sofa en designant les  petits gateau d’un signe de la main.

« - sert toi, vas y…ca te fera du bien je pense…enfin je suppose, c’est du chocolat.  Ca doit apaiser un peu quand meme, j’ignore l’efficacité de ce que tu prends, et contre quoi tu l’utilise mais, au moins c’est bon le chocolat, non…moi c’est mon unique remede mais je suppose que ce n’est pas comparable. »
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:38

L’enthousiasme de Soyou redescendit en flèche en entendant les mots du professeur. Oui les mots car la phrase en elle même sembla se diffuser dans son cerveau, s'évaporer pour ne laisser que le minimum. Déplacé et mal polie. Sans voir l'expression du visage de son professeur, ses deux mots firent leur chemin en Soyou se répercutant, rapidement, efficacement. Incapable de faire la part des choses dans son état, elle trouvait ce choix de mot blessant et, et.... Elle n'avait rien fait, pourquoi disait-il cela ? Il ne l'aimait pas. Ca devait être cela. Évidement qu'il ne l'aimait pas, il n'avait pas de raison de le faire. Elle y était habituée de toute façon, c'était comme ça depuis toute petite, les autres enfants la laissait à l’écart... quand ils étaient gentils. Et elle s'était aussi appliquée depuis quelques mois à être comme elle voulait sembler être, distante et sûre d'elle. Jusqu'à renvoyer la parfaite image qui l'agaçait tant auprès de son père, imitant avec minutie son comportement la nuit dans sa recherche de compagnie. Si les premières fois n'étaient que provocations, c'était devenu un moyen d'être moins seule. Ça ne marchait qu'à demi, le temps d'une soirée. Mais oui, sans doute que c'était déplacé et mal polie. Comme son comportement en faisant des avances au professeur Seok. Déplacé et mal polie. C'était ce qu'il pensait d'elle, c'était normal. Elle aurait voulu qu'il en soit autrement, qu'il l'aime bien mais ce n'était pas le cas. Il devait toujours être fâché de ce qu'elle avait fait. Mais elle voulait vraiment apprendre à le connaitre, l'intéresser autant qu'il l'attirait. Déplacée et mal polie, ça la résumait parfaitement. Alors pourquoi ça nouait sa gorge et compressait sa poitrine ? Soyou serra le coussin contre sa poitrine, regardant autour d'elle, à demi perdue.

Ou plutôt sur le point d'être submergée. Elle ne savait pas où était sa baguette, la drogue perturbait ses émotions et surtout, elle se sentait le besoin de fuir. Le professeur Seok ne voulait sûrement pas d'elle ici, pourquoi voudrait-il d'une simple élève, assez stupide pour s'enticher de lui et chercher à l'approcher. « Je devrais sortir. » C'était un murmure, pour elle même, elle ne voulait pas ne pas être à sa place. Mais le professeur sembla en décider autrement, pour une raison qui lui échappait, la reconduisant vers le canapé. Docilement, Soyou le suivit, pour la seconde fois de la soirée. Elle qui était normalement indépendante obéissait assez sagement sous l'effet du produit chimique. Malgré tout, son angoisse refaisait surface, accompagné d'une envie de pleurer.
Pourtant elle parvient à se concentrer légèrement, assez pour lui répondre, reprenant conscience d'un autre de ses problèmes. « Ma baguette, j'ai perdu ma baguette.... c'est la mienne, je ne peux pas la perdre, surtout pas... » La panique, bien qu'elle essayait de la maitriser autant qu'elle le pouvait et de parler à voix basse, montait dans le ton de sa voix. A nouveau, Soyou regarda autour d'elle. Où pouvait-elle bien être ? Ah. Mais bien sûr. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Tendant soudainement la main devant elle, la jeune sorcière murmura « Accio baguette. » Sans même réfléchir à combien le taux de probabilité pour que cela fonctionne dans son état, un sort sans baguette était bien plus dur à réaliser, étant donné que c'était l’élément le plus pratique pour canaliser sa magie. Et pourtant, libérer de tout complexe, le sort fonctionna et la baguette magique atterrit entre ses doigts fins. Un sourire éclaira le visage de Soyou, réalisant un instant ce qu'elle venait de faire. « Oh ! Ça à marché ! » C'était une gentille baguette. Elle au moins voulait bien passer du temps avec elle. Elle l'avait choisit, elle l'aimait bien, la reconnaissait et appréciait sa valeur. Sous ce nouveau jour, Soyou abandonna le coussin qu'elle tenait pour tenir sa baguette contre elle. Elle y tenait.

Mais il fallait revenir aux choses importantes. Elle devait partir. La jolie coréenne fixa les gâteaux que le professeur Seok avait mit sur la table et cherchait à l'inciter à manger. Un instant elle observa, l'expression neutre. Il n'était même pas assit sur le même canapé qu'elle. Elle ne voulait pas être dans une pièce où on ne voulait pas d'elle, elle l'avait déjà que trop souvent été. « Le chocolat ne change rien à rien. Je ne veux pas de gâteau. » Peu important ce qu'elle avait dit avant, elle se souvenait que ce que lui avait dit, déplacé, mal polie. « Il est sûrement tard et de toute façon, vous ne m'appréciez pas, je ne vous blâme pas, c'est normal. Mais je ne peux pas rester là où on a pas envie de me voir, vous comprenez ? » Soyou se releva, avançant vers la porte. Encore. Elle voulait fuir, fuir loin pour ne pas voir qu'encore une fois elle n'était pas du tout à sa place. Non en fait elle voulait fuir la déception, l'espèce d'échec que ça représentait le rejet direct et sincère du professeur à son égard, alors qu'elle même avec prit tant de temps pour l'observer, le connaitre de loin.... Faisant volte face, Soyou lâcha ce qu'elle avait sur le coeur, sans crier mais se confessant d'un ton un peu accusateur. « Je ne vous blâme pas, mais quand même ! Vous ne vous rappelez même pas m'avoir vu la première fois, pourtant vous avez sonné un soir chez moi ! Et je peux dire que je vous apprécie et que j'ai envie de vous connaitre parce que je vois combien vous veillez sur les élèves, combien vous êtes moral, et comment vos sourcils se fronce quand vous vous concentrez sur quelque chose. J'aime aussi vos capacités en sport, avoir une médaille d'argent aux championnat du monde en France et une médaille de bronze à des jeux olympiques pour la catégorie du saut à la perche, ça démontre de l'ambition et une forte capacité à se concentrer pour un résultat et.. et j'aime surtout votre expression quand vous réussissez à donner le meilleur de vous même. » Elle fit une pause. Elle avait parlé vite, avec cohérence mais rythmé par la drogue toujours. Elle reprit son souffle. « Mais vous, vous avez pas besoin de me connaitre, vous pouvez juste dire déjà que je suis déplacée et mal polie. » Elle hocha sa tête, pour elle même, pour se faire rentrer dans le crâne qu'elle devait partir. Dans un dernier murmure, elle précisa à nouveau « Mais je ne vous en veux pas. » C'était le cas. Ça ne la fâchait pas. Ça faisait juste mal, un mal de chien dans sa poitrine qui revenait au galop, maintenant que la drogue se diluait légèrement, ce qui lui avait permit de parler plus clairement, mais laissait ressurgir ce qu'elle avait cherché à faire disparaitre en premier lieu.
Soyou tourna ses talons vers la porte, appuyant sur la poignée dans effet. Elle chercha à tapoter avec sa baguette la serrure, mais aucun étincelle ne jailli de sa baguette. La gorge de plus en plus serrée, Soyou posa son front contre la porte, espérant qu'elle s'ouvre pour éviter les conséquences de ce qu'elle venait de dire, pour faire face seule à ses douleurs qui allaient bientôt la rendre particulièrement affectée. Mais la fichue porte restait fermée.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607

Hun Byeol Seok
Hun Byeol Seok
Teacher
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : lee dong wook ». J'ai égaré : 130 parchemins. Ma bourse est remplie de : 448 et j'ai : 42
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:39

Hun Byeol observa Soyou tenter de récupérer sa baguette de cette manière désespérée en tendant sa main et murmurant la formule d’attraction d’objet. Intrigué par cette technique qui était si compliquée à maitriser. Il imaginait que ce ne devait pas être la chose la plus aisée du monde lorsque notre capacité de concentration se réduisait à celle d’une huitre, pourtant aussi insensé que ce puisse sembler, la baguette revint immédiatement dans sa main ouverte sur le vide. Il s’émerveillait toujours de voir à quel point certain de ses élèves pouvait être doué en magie. Sans doute plus que tout sang pur auquel il appartenait, il se sentait encore et toujours particulièrement enchanté par le monde magique et les choses si merveilleuses qu’elle permettait d’accomplir. Ce que les moldus imaginaient le plus proche de cette démonstration se nommerait sans doute « Télékinésie », pour Hunbyeol c’était presque aussi paranormal comme pratique et sans doute eut il envie d’applaudir la jeune fille de cette prouesse. Elle-même semblait étonné de sa propre réussite comme elle s’exclamait que ca avait marché d’un ton résolument enchanté en regardant sa baguette avec fierté et joie. Il sourit à la jeune femme, répondant à son propre sourire ravi. Elle serra sa baguette comme si il s’agissait d’une précieuse peluche.

Hun Byeol se contenta toutefois.de lui proposer une part de gâteau au chocolat comme elle semblait ne pas vouloir se rasseoir, insistant sans doute un peu trop sur cette volonté. Une volonté qu’elle vint refuser simplement. Elle l’observa de manière neutre avant d’expliquer que le chocolat ne changeait rien et qu’elle ne voulait pas de gâteau.  Elle semblait particulièrement sèche en disant cela, autant que pouvait l’être une jeune femme déroutée par une drogue. Elle expliqua qu’il devait être tard et de toute façon Hun Byeol ne l’appréciait pas, elle ne le blâmait pas, c’était normal. Elle ne pouvait pas rester la où on n’avait pas envie de la voir, comprenait il. Hun Byeol l’observa interrogateur, ne comprenant pas ce qui avait pu la faire arriver à de telle conclusion. Même l’incident de l’après L’élève se leva pour se diriger vers la porte.  Elle le laissait pantois, ce qui passait dans l’esprit des étudiante était toujours un mystère, d’autant plus lorsque celle-ci se trouvait un peu défoncée sans doute. Elle se retourna finalement, avant la porte comme lui se relevait pour la ramener au fauteuil. Elle s’adressa à lui avec un air accusateur sans que lui-même ne puisse savoir ce qu’il avait fait de mal, à part avoir refusé son baiser quelques instant plus tôt. C’était déjà beaucoup bien sur, mais ca ne signifiait nullement q’l ne souhaitai ni la voir, ni ne lui tenait le oindre sentiment défavorable. Il ne pouvait juste pas répondre positivement à ses attentes, à ses sentiments qu’elle avait exprimée plus tôt.

Elle ne le blamait pas, mais quand même, il ne se souvenait même pas l’avoir vu pour la première fois, pourtant, il avait sonné chez elle un jour. Elle l’appréciait et avait envie de le connaitre car elle voyait combien il veillait aux élèves, combien il était moral et comment il fronçait les sourcils pour se concentrer sur quelque chose.  Elle appréciait aussi ses capacités en sport, d’avoir une médaille d’argent et une de bronze dans des championnats internationaux de saut à la perche démontrait son ambition et une forte capacité de concentration pour un résultat. Elle aimait surtout son expression quand il arrivait à donner le meilleur de lui-même. Elle fit une pause avant d’ajouter que lui n’avait pas besoin de la connaitre, il pouvait juste dire déjà qu’elle était déplacée et malpolie. Elle hocha sa tête avant d’assurer qu’elle ne lui en voulait pas.

Hun Byeol n’avait bien sur jamais pensé une telle chose d’elle, le baiser qu’elle lui avait donné plus tôt était lui sans doute déplacer mais ce n’était nullement ce qu’il pensait d’elle. C’était un malentendu vraiment stupide mais qui avait éveillé tant de rancœur de la jeune femme qui était venu lui avouer des choses troublantes quand à une première rencontre dont il ne se souvenait pas et un interêt pour sa personne bien plus profond et peut être ancien qu’il ne l’imaginait puisqu’elle savait qu’il avait été quelque années auparavant medaillé d’un sport moldu et que cette expression dont elle parlait s’affichait particulièrement après ces saut. Elle se trouvait à sa porte, cherchant à sortir, à fuir sa chambre, ce qui aurait pu être relativement aisé pour une personne qui avait réussit un instant auparavant a effectué une magie sans baguette. Son regard se posa sur sa nuque tandis que son visage s’agita dans un hochement lent de gauche à droite.

« - Mais ou vas-tu chercher des idées pareilles ? Ce n’est nullement ce que j’ai dit, tu as mal interpréter. Il est cependant vrai que je ne me souviens pas t’avoir rencontré avant que tu ne deviennes mon élève. Toutefois, je ne peux qu’être heureux que tu m’ai connu dans mon ancienne vie, ca me fait toujours plaisir d’entendre des gens qui ont un intérêt pour le saut à la perche et mes performances dans celui-ci.  C’est toujours plaisant ! Je suis vraiment heureux, et merci pour tes observation.»

Il ne pouvait que s’exprimé avec sens et raison en espérant qu’elle ne saurait détournée ses mots d’une manière outrancière comme elle avait pu le faire avec cette phrase qu’il avait prononcée plus tôt en plaisantant. Cette phrase qu’il n’avait vraiment pas dite sérieusement et qui pourtant avait découlé à cet instant ou elle avait avouer son désarroi à son égard quand à l’avoir lui jugé trop vite. Il ne l’avait nullement fait, mais ignorait si c’était vraiment utile de faire entendre raison à une personne dont la capacité de réflexion se trouvait limité par la drogue. Il essayait tout de même, d’autant plus que dans son énervement, sa frustration, ou il ne savait comment l’appeler, So You s’était montré beaucoup plus sensée et consciencieuse.

Il s’approcha d’elle avec douceur désirant qu’elle se retourne.
« Il est tard oui, trop tard pour se promener dans les ruelles de l’école. Je ne désire nullement ne pas te voir, So You. Ce n’est pas la peine de me fuir, je ne te reproche rien. »
Revenir en haut Aller en bas

Soyou Park
Soyou Park
Student
Jade's Woopecker
Je ressemble à « : Bong Yee ». J'ai égaré : 421 parchemins. Ma bourse est remplie de : 809 et j'ai : 31
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitimeLun 14 Juil - 21:40

Épuisée, Soyou avait l'esprit embrouillé. Ce qui lui paraissait limpide et claire quelques secondes auparavant pouvait tout aussi bien s'écrouler en un instant. Son obsession pour ouvrir la porte, sans y parvenir, fut distraite par la voix de son enseignant, douce et sensée, à des kilomètres de l'affolement qui battait dans ses veines. Elle fixait la porte, tête basse, cherchant à contrôler l'angoisse qui montait en elle. Elle n'avait pas de remède à ça, bien sûre qu'elle était incapable de contrôle la montée d'une crise d'angoisse. Cela n'en aurait pas été une sinon. Cette douleur dans sa poitrine venait, capable de tout emporter derrière elle, de tout effaçait. Son cerveau serait bientôt paralysé par la peur et cette idée même contribuait à accélérer le processus, l'angoissant profondément. Elle détestait cette partie d'elle, cette chose qui restait, qui l'avait rendue faible étant enfant et qui était revenue sans lui demander son avis.
Mais dans tout ça, la voix d'Hunbyeol se démarquait. Il affirma qu'elle avait mal interprétée. Elle ignorait de quoi il parlait, c'était trop lui demander de chercher à quoi il faisait référence. Elle se concentra sur le reste. Il lui avoua être heureux qu'elle connaisse le sport qu'il avait pratiqué et qu'elle s'y soit intéressée. Sans doute ne comprenait-il pas qu'elle s'y était intéressée à cause de lui. Avant cela, ce n'était qu'un sport parmi les autres, mais le fait que lui même le pratique et y excelle, qu'il y porte tant d'intérêt, l'avait fait aimer ce sport. Simplement car elle aimait comment il était dans ces instants là, immortalisés sur des enregistrements moldus. Il en était vraiment heureux, il le répéta une nouvelle fois. C'était comme appliquer un petit baume sur le cœur de Soyou. Elle n'aurait pas du se réjouir de cela, mais elle n'en était pas capable.

La jeune femme essayait de garder un rythme de respiration normal, aussi longtemps que possible, quitte à faire exploser ses poumons. Elle essayait de ce concentrer sur le baume que le professeur Seok venait inconsciemment d'appliquer, même si ce petit pansement ne tiendrait sans doute pas longtemps face à la puissance dévastatrice de ses crises.
L'homme s'approcha dans son dos. Elle le sentait précautionneux, comme s'il approchait un chaton sauvage. Sans doute n'était-ce pas si éloigné comme situation. Même si à y réfléchir, le choix d'une bombe aurait était plus correcte. Oui, Soyou valida intérieurement cette idée. Une bombe qui allait exploser sous peu et faire des dégâts. Elle devait s'éloigner de lui.

Comme si il entendait ses pensées, du moins c'est l'impression qu'elle eut, il lui affirma toujours en douceur qu'il était bel et bien tard, qu'elle ne pouvait retourner dans les ruelles de l'école. Elle hoche très légèrement sa tête, prenant en note ce point, essayant de ne pas l'oublier. Elle ne pouvait pas sortir, sa crise ne lui laisserait jamais le temps de regagner sa chambre et elle n'était pas assez concentrée pour trouver une autre cachette. Il n'avait pas terminer. Le professeur Seok confirma qu'elle pouvait rester, qu'il ne désirait pas la voir partir, qu'il ne lui reprochait rien. Ses mots la troublait. Infiniment. Sans le vouloir, il prononcer des mots qu'elle avait envie d'entendre, au plus profond d'elle-même, presque libérateurs. Mais ce soulagement entrait en conflit direct avec le fait qu'elle ne devait pas être attirée par lui, que c'était interdit. Cette interdiction formelle apposée par le professeur Seok l’étouffait pendant que ses derniers mots lui donnaient de l'air. Elle suffoquait intérieurement, comme incapable de ressortir l'air de ses poumons.

Soyou se retourna doucement, faisant de son mieux pour ne rien laisser paraitre de la douleur qui poignardait sa poitrine. Elle prit un peu de temps avant de lever la tête vers l'homme qui l'attirait, cherchant à rassembler ses idées malgré la difficulté que ça représentait. Elle voulait le remercier pour ce qu'il avait dit, mais pourtant ça lui faisait si mal de ne pas avoir le droit de l'approcher. C'était un dilemme, trop complexe pour l'heure, trop complexe pour son état. Quand enfin elle releva les yeux vers lui, ceux ci étaient brouillé par des larmes qu'elle empêchait de couler. Se hissant sur la pointe des pieds, Soyou déposa un court baiser sur la joue de son professeur. Sa façon de le remercier, même si il ignorait tout de l'effet que ses mots avaient sur elle. Puis reposant ses talons au sol, elle contourna l'homme, traversant la pièce sans l'ombre d'une hésitation. « Je vous emprunte votre salle de bain. » C'était un murmure, un chuchotement, l'air lui manquait pour parler plus. Elle franchit la porte de la pièce voulu, la disposition étant assez semblable à celle des chambres étudiantes et elle ferma le verrou manuellement. Abandonnant dans un dernier geste ses chaussures, elle traversa pieds nus la pièce, allumant de la douche sans pour autant s'installer en dessous.
Épuisée, plutôt satisfaite de l'unique cachette qu'elle avait trouvée, la jeune femme s'appuya contre le mur, juste à côté de la douche et attira ses genoux contre sa poitrine. Sa poitrine si douloureuse. Incapable de lutter plus longtemps, sa poitrine se mit à se soulever de plus en plus vite pendant que sa respiration s’accélérait. Chaque gorgée d'air était douloureuse, comme des lames dans ses poumons. Sa gorge, entièrement nouée, la rendait complètement muette à l’exception du bruit de sa respiration qui s'échappait de ses lèvres, masquée par le bruit de l'eau. Les doigts fermée sur le bas de sa gorge, les larmes aux yeux, elle ne pouvait plus retenir cette crise. Recroquevillée, elle se laissait dévorée par cette angoisse sans nom. Durant plus d'un quart d'heure elle resta là, tremblante de tout ses muscles, jusqu'à ce que son corps ne puisse plus supporter ce que son esprit lui faisait subir. Petit à petit, sa respiration fini par reprendre un rythme normal. La tête posée sur ses genoux, les larmes aux yeux, la jeune sorcière restait là, vidée et pratiquement incapable de marcher.

Elle aurait pu passer la nuit là, à récupérer de sa crise sans bouger, terrifiée du silence après une telle tempête. Le loquet de la porte finit par s'ouvrir dans une petite étincelle. Trop honteuse face à ce qui venait d'arriver, elle ne leva même pas les yeux vers son enseignant, restant impassible comme si rien n'était jamais arrivé.
Le professeur Seok la prit dans ses bras sans mot dire et la porta jusqu'à un lit. Calmée par l'épuisement, elle le laissa faire en évitant son regard, se recroquevillant sous les draps et ferma ses yeux pour s'endormir dans un sommeil sans rêve.

- end
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t26-soyou-if-it-s-wrong-to-love-you-then-my-heart-just-won-t-let-me-be-right https://thephoenixsong.forumactif.org/t216-soyou-my-all#1607


Contenu sponsorisé
profil +
candid pupils Empty
MessageSujet: Re: candid pupils   candid pupils Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

candid pupils

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Phoenix Song ::  :: Oubliettes :: Rps :: Sinseonghan Jolyu's Area-