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 L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo

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MessageSujet: L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo   L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo Icon_minitimeDim 3 Aoû - 20:21

L'attaque des nifleurs enragés
Hugo & Callysta
Fraichement arrivée sur l'île, j'avais consacré mes premiers jours à mon emménagement. Bon, je devais l'avouer l'emménagement en lui-même n'avait pris qu'une journée à peine. L'avantage d'être sorcier. Mais, j'aimais tellement la maison que j'avais eu beaucoup de mal à en décoller, il faut dire que vivre sur l'eau avec un accès à la mer sur sa terrasse, c'était relativement nouveau et surtout super cool. J'avais passé des heures à alterner baignade et bronzette sur les hamacs de la terrasse. J'avais encore dû mal à réaliser que tout cela était bien réel, qu'il ne s'agissait pas d'une farce ou simplement d'un lieu de vacance. Non, j'allais vivre ici.

Cette nouvelle vie me mettait dans un état d'excitation encore pire qu'à l'accoutumé. J'avais donc beaucoup d'énergie à revendre et il était grand temps que j'explore cette ville, ou plutôt cette île. En me levant, ce matin-là, j'avais donc décidé de décoller de la maison et surtout de la terrasse. Je consacrerai ma journée à visiter tout ce que je pouvais. D'excellente humeur, je m'étais habillée à la hâte d'un jean déchiré, d'un débardeur et d'une paire de basket montante. En passant devant le miroir, je rajoutai quelques bijoux pour féminiser un peu ma tenue, histoire de ne pas trop faire garçon manqué et aussi d'adoucir un peu l'ensemble. Il faut dire qu'avec mes tatouages et mon look parfois très masculin, je faisais parfois mauvaise impression sur certaines personnes. Franchement, je ne vois pas pourquoi, moi qui suis la douceur et la gentillesse incarnée. Aussi mignonne qu'un boursoufflet rose fluo. Ou presque...

J'avais commencé par une visite de mon quartier. Napel's area était franchement cool et je ne regrettais pas du tout le choix de m'y être installé. Ma grand-mère, elle, aurait préféré que je réside dans Lovage's Area, quartier bien plus huppé. Car oui, chez les Jönsson, nous revendiquons un mode de vie simple malgré notre fortune colossale, mais tout de même aux yeux de certains membres de la famille, principalement, ma grand-mère, nous avions un certain standing à tenir. Autant vous dire qu'elle a été déçue plus d'une fois avec moi. Vous auriez dû voir sa tête lors de mon premier tatouage. A bien y réfléchir, elle a fait la même pour tous les autres également. Enfin, bref.

Après mon quartier, j'étais passée au centre-ville. J'avais mangé un sandwich en visitant le parc. Je m'étais également longuement attardé du côté des terrains de quidditch, regrettant d'avoir laissé mon balai à la maison. Une bonne partie m'aurait plu. J'avais fini par partir en me promettant de revenir le lendemain avec mon balai cette fois. Puis, j'étais allée du côté de la fontaine pour repérer l'entrée du ministère, après tout c'était là que je viendrai travailler. Une fois mon petit tour du centre achevé, je décidai d'aller visiter l'île.

A la sortie de la ville, je trouvai un panneau décrivant les différentes parties inhabitées de l'île. Après l'avoir parcouru rapidement, je prenais la direction de la forêt de Jade. L'exotisme de ce lieu m'attirait particulièrement. J'avançai à travers la forêt aux aspects de jungle, découvrant une nature bien loin de la côte sauvage Irlandaise où je vivais. C'était vraiment à couper le souffler et dans tous les sens du terme. La chaleur humide qui y régnait été presque étouffante. Suivant une sorte de sentier, la végétation se fit moins dense, jusqu'à arriver sur le bord d'un cours d'eau au pied d'une cascade. L'air devint un peu plus respirable et je levai la tête complètement ébahi par cette vue. Merlin, ceux qui avaient créé cet endroit étaient doués. Après un court instant d'admiration, je m'agenouillai et plonger les mains dans l'eau relativement fraiche pour m'en mettre sur le visage.

A cet instant un mouvement à la périphérie de mon champ de vision attira mon regard. Un peu plus loin, à quelques dizaines de mètres, se trouvaient un petit groupe de Nifleur. Oui, ça vous étonnera sans doute, mais j'ai retenue deux trois choses de mes cours de soins aux créatures magiques. D'ailleurs, si mes souvenirs étaient bons, ces adorables petites boules de poils noirs étaient inoffensives. Cependant, quelque chose m'échapper sur eux, un détail sans doute sans importance. De toute façon, ils étaient bien trop mignons pour être dangereux. Doucement, je m'approchai d'eux en faisant des petits bruits ridicules pour les attirer, mes mains et mes bagues tendues vers eux. Penchée en avant, mon collier était également suspendu dans le vide, se balançant au rythme de mes mouvements.

Alors que je n'étais plus très loin d'eux, leur tête changea du tout au tout. Soudain, ils n'avaient plus rien d'amicale et ils se jetèrent littéralement sur moi. Surprise, je poussai un cri en basculant en arrière. Dans ma chute, j'entendis un léger craquement et me maudis, soudain d'avoir laissé ma baguette dans ma poche arrière. Me débattant du mieux que je pouvais pour repousser les rongeurs dont les griffes tentaient d'attraper mes bijoux. Ça y est. Je me souvenais, maintenant. Les nifleurs sont attirés par tous ce qui brillent et n'hésite pas à se jeter sur vous pour vous arracher vos bijoux. Tant bien que mal, je parvins à me relever et à repousser ces satanés bestioles, mais ils ne semblaient pas vouloir lâcher l'affaire. Quant à moi, j'avais sans aucun doute cassé ma baguette au vu du bruit lors de ma chute et je ne voulais pas non plus blesser ces créatures, ce n'était pas mon genre. Même si, la tentation était forte au vu des griffures sur mes mains, mes poignets et mon buste. Me relevant rapidement, je m'élançais à toute à allure en direction de la forêt, poursuivi par une demi-douzaine de créatures ridiculement petite. Quand on sait que j'ai grandi au milieu de dragons, ça porte à sourire.

Plus préoccupée par ce qui se passait derrière-moi que devant, je percutais soudainement quelque chose de plein fouet. Tombant à la renverse dans un grognement étouffé de surprise et de douleurs, je levais les yeux pour voir dans quoi j'avais bien pu rentrer. Oups, j'avais littéralement dégommé quelqu'un. Un homme brun me faisait face. Il ne comprenait probablement pas ce qui venait de lui arriver et je n'eus pas le temps de lui expliquer, derrière-moi les nifleurs arriver. Dans un hurlement, je lui intimais de se protéger. « Protégez-vous ! » Tout en plaquant mon visage sur le sol, les mains plaquées sur la tête, ce qui en y réfléchissant bien n'était pas très judicieux, puisque c'était mes bagues et mes bracelets qui les attiraient.
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MessageSujet: Re: L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo   L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo Icon_minitimeDim 3 Aoû - 22:46



On a tous une raison d'exister, on a tous besoin de se sentir important. Un millième de souffle suffirait à faire battre mon  coeur et même quand mes poumons sont gonfflés au maximum, j'ai l'impression d'étouffer. Un manque. un vide, je suis détruit, défectueux, non réparable. C'est peut-être pour ça que j'me réfugie dans ce métier, histoire de toujours pouvoir réparer ce qu'on me donne, vu que je suis pas foutu de le faire pour moi-même. La douche froide chaque matin que je me réveille seul, et la même quand je me couche épuisé, quand j'y pense. Notre commerce ne ferme jamais, on tourne avec le vieux. Il ne me réveille pas à coup de pompes comme mon père faisait, mais j'ai toujours autant de mal à ne pas voir le jour comme une nuit de plus. Pourtant je vais bien. Je m'en convaincs. Je vis juste à l'envers. Les nuits sont mes jours, les douleurs mes plaisirs, la solitude ma foule, et les rêves ma réalité. Mon refuge n'est que cérébral parce que quoi que je fasse, quelque terre que je foule de mes crampons solides, c'est une terre de plus de découverte mais qui ne m'appartient pas. Jusqu'à ma vie, tout semble se dérober. Le monde moldu est loin pourtant mais je n'ai cessé de chuter sans rien partager avec autrui. La magie de cacher ce qu'on est, cacher ce souffle pourri qui nous incendie les poumons à chaque bouffée comme une claque de plus. Mourir je m'en contrefous, mais vivre c'est bien plus jouissif. Je ne teste pas la mort, je nargue la vie, l'absorbe avec arrogance , d'un silence audacieux, marchant sur elle, comme sur cet humus humide qui tapisse toute cette forêt. Pourquoi suis-je ici? Mon jour de repos? Comme si ça existait. Je me suis juste accorder une pause. Mes commandes sont au plus tôt pour dans une semaine. Je devrais m'y mettre, mais tant pis, je bosserai deux fois plus demain et après demain. Aujourd'hui, je suis juste là, écouter les arbres murmurés leurs secrets sur les autres sur des hectares entiers, et jouant avec frivolité entre les bourrasques de vent. Un vent chaud, entrecoupé, qui passe difficilement dans les cimes et descend que peu à mon visage. Il n'y a que quand je longe ce cours d'eau que la fraicheur me semble autre qu'illusoire. J'ai besoin de ça. De ces moments où je ne pense à rien, tout du moins j'm'y emploie. Pour le peu que ça marche... Mais j'aime ces sons, j'aime l'appaisement de la forêt et des endroits sans bipèdes. J'aime entendre le ressac qui ricochent jusqu'à nous, moi et moi, sur des kilomètres , mais la mer est là bas. Je l'atteindrai peut-être avant ce soir. Qui sait. Je m'en fous. Je marche et mon cerveau s'exalte devant tant de simplicité d'esprit de ma part quant au fait que je puisse m’apaiser avec une ballade. Et pourtant c'est le cas. Il me tirera la gueule ce soir en me provoquant une insomnie, peu importe. Les effluves de sève m'arrivent au nez et j'en inspire les nectars, comme si je m'en droguais pour un peu plus me motiver à monter cette côte sans chemin. Pourquoi prendre les sentiers quand marcher au travers est possible. L'unique, que personne ne soit passé avant vous, au fond, c'est ça l'exaltant. Faire une chose sans que personne ne soit passer avant tout. L'exclusivité. L'appartenance. Le monde m'échappe alors je me comble avec les apparences. Survivre avec des illusions. C'est la seule chose qui me tient depuis mes 6 ans. Depuis qu'on m'a fait comprendre qu'être unique c'était mal, qu'avoir le don de l'autre c'était destructeur, qu'on ne devrait jamais être comme on n'est. Alors je me mens, et j'essaie avec le temps de me persuader que ce que je suis n'est pas une tare, mais même ce don s'enquiert de ma perdition et s'y complait. Je me mens et je le sais. Faute de pouvoir contrôler mon atypie, j'essaie de considère l'unique d'ailleurs comme important. Il est essentiel, alors je coupe à travers sous bois, pour avoir l'impression de contrôler cette foutue route qui m'échappe... Je divague, je m'égare, et le crépuscule s'annonce sans que je n'aie fait autre chose que marcher. Ca arrive souvent. A l'époque où nous étions en Russie, la steppe m'était commode... Le Sud de la Sibérie, pure et immense... Tout ce que je ne suis pas.

Le jour passe et je ne le comprends que quand je vois mon ombre longue et difforme sur les arbres. Se déformant, ils prennent des airs de géants anorexiques aux doigts crochus, bouffés par une arthrite végétale, qui semblent vouloir s'approcher de mon âme. Les pauvres s'ils en savaient l'état. C'est un coup à s'intoxiquer. La partie de la forêt où je m'engage se fait plus sombre à l'opposé du versant qui est éclairé par le soleil en déclin. L'ombre est omniprésente. Crains-je la nuit? Non, elle est mon monde. Le soleil m'a toujours brûlé les yeux. Je contourne un bosquet de lourdes et hautes fougères étranges quand des sons m'arrivent aux tympans. Quelqu'un vient. Pas le temps de comprendre d'où que je me prends l'intrus en plein torse. A l'instinct, mes mains touche ses bras mais pas suffisamment longtemps pour en être affecté. Il finit les fesses par terre. En fait elle. J'ai un moment de recul, sous le choc, mais je vais bien. En même temps, elle n'est pas épaisse. J'hausse les sourcils. Qu'est-ce qu'elle fait ici toute seule? Elle n'a pas l'air assez agé pour jouer à défier les ténèbres. Je l'observe sourcils haussés.
" Ça va ?"
J'allais l'aider à se relever quand brusquement elle me crie de me protéger. Q...quoi? De? Pourquoi ? Je fronce les sourcils. Elle est droguée? Pourquoi elle fait l'écureuil en boule sur le sol. Comment lui dire qu'elle a du prendre une boisson hallucinogène, et que ce ne doit être qu'une mauvaise blague de ses potes étudiants, mais mon oreille est saisie par autre chose. Qu'est-ce que... Des Nifleurs? Qui l'a course? Quoi, pour de vrai ? Elle leur a fait quoi, c'est mignon ces bestioles d'hab.... Je plisse les yeux et m’accroupis pour lui toucher le dos, prêt à lui sortir qu'elle n'a rien à craindre.

Flash. Mes pupilles se dilatent d'un coup, ma main servant de pont. Mon bras s'engourdit, mon souffle se coupe, et je vois à la place des nifleurs. Des bijoux. ça brille. Ça se stoppe et mon souffle repart d'un coup. Bouche légèremment ouverte , je regarde la petite blonde et remarque les bagues. Ok. J'ote ma chemise noire, finissant en tee shirt de même teint, et la recouvre avec , cachant la vue du "qui brille". En quelques secondes, je choppe ma baguette dans la glissière de ma ranger usée. Elle roule dans mes doigts, je l'inverse. " Inpedimentum !" Ma voix grave s'écrase sur les troncs et vole dans les poils des poursuivants pour les choquer de plein fouet. Ralentis et déroutés, ils finissent par s'enfuir dans des couinements, en zig zag... Je baisse le bras, en expirant . Mes yeux remontent sur la silhouette, mon genou à terre depuis le début à coté d'elle. D'une main calme, je soulève un part de la chemise.

- Ils sont partis... Tu vas bien?




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MessageSujet: Re: L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo   L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo Icon_minitimeMer 6 Aoû - 18:41

L'attaque des nifleurs enragés
Hugo & Callysta

Après qu'il m'ait demandé si ça allait, avec un ton qui ne laissait aucun doute quant à sa remise en question de ma santé mentale, tout c'était déroulé si vite. Sa main dans mon dos, que je crus être les nifleurs l'espace d'un instant. Une chemise déposée sur moi pour me couvrir. Le son d'une voix grave. Un maléfice d'entrave. Des couinements, suivis de prés par le bruit des créatures détalant. Et, un visage au trait fin, des fossettes au creux des joues et deux yeux aussi bleus que les miens posés sur moi, apparaissant derrière un pan de chemise soulevé. Et moi, pendant tout ce temps, j'étais face contre terre. Mon visage collé au sol humide recouvert de feuilles et de fleurs tombées de leur arbre.

« Ils sont partis... Tu vas bien? » Je relevais légèrement la tête vers lui, avant d'acquiescer un sourire gêné aux lèvres. Si n'importe quelle personne me connaissant me voyait, nul doute que je croulerai déjà sous les moqueries et autres sarcasmes. Moi, la casse-cou accroc au danger, élevé au milieu de dragons, fuyant devant quelques nifleurs pour finir étalé de tout son long, la tête dans la terre humide, recroquevillée pour se protéger. Oui, mieux valait que je garder cet épisode, pour le moins gênant, pour moi.

Otant la chemise de mon mystérieux sauveur de sur moi, je me redressai pour venir m'asseoir, des traces de terre sur la joue et des feuilles prises dans les cheveux. Je secouai la tête de gauche à droite frénétiquement, comme un chien mouillé, pour tenter de me débarrasser de la flore ayant domicile dans ma tignasse. Puis, j'adressai un large sourire de gratitude à l'homme en face de moi en lui tendant sa chemise, après l'avoir épousseté pour enlever toutes traces visible de son passage sur le sol. « Merci beaucoup d'être venu à mon secours. »

Oula, ça faisait très princesse en détresse. Bien trop à mon goût. Et cette image n'était pas faite pour me plaire, à moi et ma fierté. Je refusais catégoriquement de paraitre comme une petite fille fragile effrayé devant une poignée de bestioles. Ainsi, je ne pus m'empêcher de commencer à me justifier tout en me relevant. « Enfin à mon secours. C'est un bien grand mot, hein. Après tout, ces choses ridicules, n'allait pas me faire grand mal. Je n'avais pas peur. Non, comment avoir peur de créatures aussi ridiculement petites et mignonnes. Non, je ne voulais simplement pas les blessés. Et puis,.... » Mes explications minables ne faisant que m'empêtrer un peu plus dans le ridicule. Les sourcils fronçaient, en une sorte de grimace censée me donner plus de crédits. Mes explications étaient plus que foireuse et peu assuré. Finissant par m'en rendre compte, je coupais court au beau milieu d'une phrase. Ma voix s'éteignant d'elle-même. Pour faire bonne figure et surtout montrer au jeune homme que je lui étais sincèrement reconnaissante, je le remerciais à nouveau. « En tout cas, merci. J'espère que je ne vous ai pas fait mal en vous rentrant dedans. Je suis désolée. »

Toujours aussi peu fière, je me trouvais soudain une grande passion pour mes chaussures. Leurs extrémités étaient d'ailleurs, pleine de terre, je me penchais donc pour les nettoyer d'un coup de main. Je réalisai alors que l'avant de mon jean et de mon débardeur avait eux aussi payé les frais de ce court séjour au sol. Je m'époussetai donc énergique, avant de perdre quelques secondes à contempler les griffures sur mes mains et mes poignets. Et dire que j'avais passé plusieurs jours à bronzer, pour finir zébrés de traces de griffures rouges, parfois sanguinolente. Remarquez avec moi c'était à prévoir. J'haussais simplement les épaules.

Réalisant que je ne savais toujours pas qui était mon sauveur, je relevai la tête vers lui. Un sourire chaleureux aux lèvres, je lançais. « Au fait, je suis Callysta Jönsson. » Voulant le saluer correctement, je lui tendais la main. « Oups, désolée ! » Je venais de réaliser, quelles étaient toute aussi sales que mes vêtements un instant auparavant. Je l'essuyai donc sur l'arrière de mon jean. Plus précisément, sur la poche où se trouvait ma baguette. Soudain, je me figeais sur place. Mes yeux regardant toujours en direction de l'homme, s'écarquillèrent et mon visage se décomposa. Ma baguette ! Avec tout ça, j'avais oublié le craquement durant ma première chute au bord du cours d'eau. Il n'y avait plus de doute quant à son état, je pouvais le sentir au travers de mon jean. Pourtant, je ne voulais pas voir. Je ne pouvais pas avoir cassé ma baguette. C'était ma baguette, ma première baguette. Celle que j'avais achetée chez Ollivander pour ma première année à Poudlard. Celle avec qui j'avais mis au tapis nombre de Serpentard et autres adversaires. Celle qui m'avait permis de réaliser la plupart de mes mauvais coups. Non. Décidément, je ne voulais pas voir ça.
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MessageSujet: Re: L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo   L'attaque des niffleurs enragés -Ft Hugo Icon_minitimeMer 13 Aoû - 17:52



Charmant visage que voila. J'évite de regarder ses yeux, ce n'est pas prudent. Malheureusement c'est dans le comportement humain d'une franche personne de le faire, et je me fais souvent prendre à me propre piège. Perplexe, je m'assure qu'ils ne reviennent pas ni ne guette au loin, mais il semblerait qu'ils soient partis pour de bon. Quelle idée aussi d'être si alourdie par des bijoux quand on va en forêt. Pourquoi les femmes font toujours ce genre de choses insensées? Elles comptent séduire en forêt? J'avoue que certains comportements féminins m'échappaient mais comme on dit , la vie fait que nous les hommes soyons attirés par ces choses étranges, et j'avoue que celle-ci était jolie. Un peu folle mais jolie. Que va-t-elle me faire à présent? J'étais bien placé pour savoir que ces dames sont parfois imprévisibles au point de me laisser sur le cul quant à la réaction à avoir. Je ne suis déjà pas doué avec les humains en général mais avec elles, c'était souvent une épreuve. Je hausse un sourcil quand elle secoue la tête et cherche à s'ôter les feuilles. Forcément quand on se roule par terre, y'a des conséquences, t'es belle maintenant. J'avance une main machinalement, observant le reste de son apparence. mes doigts attrapent une feuille en coin et je la jette , avec un sourire en coin, puis je redeviens sérieux. Je ne récupère pas ma chemise pour le moment, restant en tee shirt alors que le soleil décline et qu'on sera bientôt dans l'obscurité, ce qui, si j'étais été seul, ne m'aurait pas posé de problème. Mais elle est là , et c'est un problème.
- A ton service. Garde-la sur toi, on est pas l'abri qu'ils reviennent. Tu as de la chance que je ne leur ai pas tout jeté...  

Elle était blessée, je n'avais pas percuté avant. Il faut dire que tout s'était passé si vite qu'elle avait eu du bol que j'ai eu ma baguette sur moi, sinon on se serait fait sauté dessus tous les deux, et j'aurais été bien malin avec toutes ces bestioles sur la peau. Et vu les griffures dont elle avait souffert, je doute qu'elles soient si inoffensives que ça. Elle cherche une excuse à sa fuite , et au fait de ne pas avoir su se défendre face à ces créatures, qui d'ordinaire oui, n'était pas agressives. Sauf que ces bestioles étaient de vraies pies à plumes. Tout ce qui brillaient les attiraient. Qui aurait pu leur en vouloir. Après tout, même nous, sommes attirés par ce qui brille dans le cœur des autres, juste que physiquement, cela ne se distingue pas. Moi je le vois. J'ai cette tare, ce don, ... ce malheur. Elle me tend sa main. A-t-elle conscience de ce qu'elle fait. Pourquoi les gens sont-ils polis ? Ca m'arrangerait qu'ils soient cons et ne me serrent pas la main, mais c'est souvent impossible et ce n'est pas correct. J'avale ma salive en regardant sa main, et... elle est blessé ? Pensif, je plisse les yeux et m'approche pour lui prendre doucement dans la mienne. La violence n'est pas dans mes habitudes... du moins pas les trois quart du temps. Je cloisonne une part de moi du mieux que je peux. Mais le jour où ça sortira vraiment , dieu seul sait ce dont je serai capable... Je m'effraie autant que je me fascine. Le dangereux m'a toujours absorbé de curiosité et je suis un cobaye pour moi-même. Mais je ne peux le montrer. Ma main se referme sur son poignet en douceur et je lui retourne la main pour écarter ses doigts de l'autre main.

- Enchanté , Hugo. Tu...  

Flash. Le blason de Poudlard qui me passe en tête et elle plus jeune sur les bancs de l'école. Le flash se stoppe. Un autre s'enchaine net de l'autre main, rare mais ça arrive et je vois une baguette qui se brise sous une silhouette fine dans un sous-bois avec des yeux par dizaines dans le sous bois. Soft les flash avec elle, c'était plus bien quelque part , ça m'évite de tomber de cul par terre. L'habitude de les analyser. Je fronce les sourcils, elle n'a pas vu mon changement de rétines visiblement. A sa tête, sa main vers l'arrière de son pantalon qui correspond en plus à ma vision très brève, je penche la tête, pour distinguer un morceau de bois sculpté et lisse, de biais. Ouh... Baguette pétée en deux à cause de la chute... Je n'ai pas besoin de lui demander l'explication, je la connais déjà. Je m'approche un peu plus, la frôlant, et tire sur les deux bouts cassés, pour les ôter de sa poche. Je me relève , debout de toute ma hauteur et observe la cassure, en inspirant.

- On peut essayer de réparer, c'est mon boulot mais elle est fendue dans la longueur, il aura toujours de la perte d'énergie et une possibilité de déformation de sort. Surtout avec de l'ébène... c'est déjà un bois caractériel...

Je lui tends la main pour l'aider à se relever.

- Et on soigneras ça aussi... Allez viens, il va faire nuit...

J'évite son regard au maximum, feintant d'observer la baguette alors que j'ai compris depuis le premier regard ce dont elle était faite et comment. Certains boulots pour moi étaient franchement baclés et malgré tous les compliments qu'on faisait du magasin d'Ollivander, j'ai souvent vu des baguettes brisées venir de là bas... avec l'âge, peut-être que son savoir est là mais les mains ne suivent pas. Je n'en savais rien, j'n'ai jamais eu de baguettes qui venait de là bas. Pour moi ces grands magasins ne sont que des usines à baguettes...





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