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 kidnapping de prof !

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MessageSujet: kidnapping de prof !   kidnapping de prof ! Icon_minitimeSam 4 Oct - 16:56

Le ciel lumineux et parsemé de nuage a répandu sur nos terres magiques toute son eau d’une façon plutôt douce. Nous sommes loin de la tempête qui pourrait dévaster le pays, mais il faut toujours se méfier de ces quelques gouttes de pluie, car elles sont signe de mauvais présage. Pourtant je me réjouis de toute la beauté qu’une fine rosée du matin peut apporter. Les fleurs s’ouvrent et laissent quelques perles d’eau gorger leurs racines pour mieux les faire vivre. Pitoyable comme elles dépendent de la pluie et du beau temps et comme nous nous efforçons de gérer leur petit bonheur. Que ce doit-être pénible d’avoir le contrôle sur une chose si fragile et innocente qu’une fleur et pourtant on ne s’en lasse pas. Si ces êtres avaient une conscience et que leur naïveté venait à être dévoilée, accepteraient-elles leur sort ? Une question stupide puisque je n’obtiendrais sans doute jamais la réponse à moins de trouver un spécimen magique qui voudra bien m’en dire plus, mais généralement, ils sont carnivores.

Mon poing servant d’appui à ma joue tout en observant se parterre de fleurs que je torture du bout de ma baguette en contrôlant la pluie et le beau temps au-dessus de leurs têtes, je remarque au dehors que certains élèvent s’approchent et passent finalement derrière moi sans me prêter attention, de quoi me réjouir, en soit, puisque j’ai horreur du dialogue, même si j’aurais tout donné pour avoir cette attention à leur âge. J’ai toujours été distant avec les autres même si j’inspirais la crainte d’une part et la fascination de l’autre. Il n’est pas rare qu’encore aujourd’hui je fasse office de curiosité et que l’on exige de moi des tours auxquels je dois me prêter si je souhaite avoir une chance d’obtenir des informations. Mais aussi parce que j’ai beau me plaindre de ces têtes blondes pourtant majeures pour la plupart, je ne les déteste pas, je suis juste un rustre étonnamment frustré d’un tout autre point de vue que celui sexuel.

Je soupire et me rends à la bibliothèque pour flâner autre part que dans un lieu aussi fréquenté qu’un couloir, me saisissant d’un livre au préalable pour me donner contenance et rendre crédible mon petit numéro. Je m’ennuie profondément, mon prochain cours n’étant que ce soir, je bénéficie d’un temps libre qui me ferait presque regretter d’avoir un emploi du temps allégé. La raison étant que je suis nouveau et que je cherche encore mes repères. Je devrais peut-être prendre plus d’heures, mais pour l’instant, je me contenterais d’un minimum de temps à passer avec mes très chers décérébrés cependant motivés. Par chance, ils ont la volonté de s’instruire, une qualité que je leur concède volontiers puisqu’elle est l’une des plus rares chez les étudiants et pourtant la plus utile et pas seulement à cet âge.

Certains regards croisés m’indiquent que mes élèves ont parlés de moi et que ce soit en bons ou en mauvais termes je m’en moque, l’essentiel c’est que je fasse sensation. J’esquisse un sourire qui ne laisse pas présager ma position le dessus et n’hésite pas à transpercer de mon regard émeraude la moindre tête d’élève qui voudrait me défier. Ils n’y tiennent généralement pas longtemps, ma stature et mon expérience, sans doute, ce qui me met plus à mon avantage encore et égaye ma journée. Je me nourris de ces jolis minois grimaçants et honteux, comme le professeur que je suis, ce n’est pas de mon ressort de leur inculquer le respect, mais lorsque j’y parviens, je ne peux m’empêcher de ressentir ce sentiment de satisfaction imminent.

Je passe par la cafétéria pour m’offrir un café serré, appréciant particulièrement l’odeur qui s’en dégage. Accompagné d’un bon livre, je devrais pouvoir passer de l’ennui au bon moment et voir les minutes s’écouler comme des secondes, même s’il y a peu de chance que cela soit véritablement le cas tant je suis partagé entre l’idée de reprendre et celui de ne rien faire. Un écart considérable qui génère un conflit interne minime et de très courtes durées. Mon problème est rapidement remplacé par un sourire et la tasse chaude dans l’une de mes mains tandis que l’autre tient ce fameux livre déniché il y a peu par une sang pure qui avait cru bon de m’instruire sur le sujet. J’ai accepté avec plaisir pour parfaire ma couverture et avec le sourire qui plus est. Intérieurement je n’avais qu’une envie c’est lui dire qu’elle pouvait bien se les garder ses manières de petite lèche-bottes, ça ne changera rien à sa note dans les deux cas, je serais aussi impartial que possible, mêmes si je ne promets rien, ça n’a jamais de bon de vouloir se faire bien voir, j’en sais quelque chose.

En traversant un couloir, une ombre passe et je m’arrête, recule pour la chercher du regard, mais elle semble n’appartenir à personne, disparue, cette ombre. Je l’ai vraiment vu pourtant. Je ne m’en formalise pas, poursuivant mon chemin en me brûlant la langue, trop pressé de boire les quelques gouttes amères de mon breuvage alors que j’ai une patience à toute épreuve pourtant. Il faut croire que les petits plaisirs auxquels je cède font céder aussi quelques barrières que je m’étais efforcé vaillamment à construire.

J’ai cette nette impression d’être suivi, je n’aime pas ça, et je sors discrètement ma baguette pour ne pas alerter celui ou celle qui s’adonne à un petit jeu guère plaisant en vue de mon passé d’ancien recherché. Même si ces avis ne sont jamais mis au placard, je doute que l’on puisse me reconnaître plus de quinze ans après les faits, plus de barbe, une mâchoire plus prononcée et j’en passe, je suis à l’abri, c’est bien pour cela que je suis si peu méfiant. Je m’arrête un instant, cherchant un indice, au sol ou sur les vitres, mais il n’y en a pas là où je suis et me voilà donc coincé. Il y a quelques personnes aux alentours, ce qui me laisse présager que je n’ai rien à craindre, mais sait-on jamais. Dois-je me retourner ?
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