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The Phoenix Song :: :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014 | | ... Portoloin foireux! Happy christmas! | |
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| Sujet: ... Portoloin foireux! Happy christmas! Mer 13 Aoû - 21:40 | |
| ...PORTOLOIN FOIREUX HAPPY CHRISTMAS! - pv Athénaïs -
Noël.... Sa hantise... Une de ses angoisses, puis avec le temps, juste une amère période où si le père Noel se pointait, il lui foutrait juste le feu au cul à travers la cheminée. Combien de Noel son père avait-il détruit devant lui? Comben de réveillons avaient été annulés? Combien de cadeaux il n'avait pas eu. Pour ainsi dire, pratiquement tous. La jalousie avait été jusqu'à lui défoncer toutes ses fêtes, jusqu'à son être entier. Il était facile pour cet être d'asservir un enfant. Salopard de service qui encore aujourd'hui le traque. Après avoir perdu la garde de son fils, Mr De l'Erault a vu sa noblesse réduite à néant et son fils, ainsi que son propre père tout récupérer au grand plaisir du reste de la famille de l'erault qui considéra le père de Hugo comme radié de cette lignée. Quinze qu'il le cherche, quinze années et Hugo le sent. La fin n'est pas si loin. Tôt ou tard , la guerre se fera voir entre les deux hommes. Un jour, il devra affronter ce salopard qui l'a détruit. Cet homme qui l'a brisé pensant le maitriser, mais il n'a créé qu'un monstre. Un monstre qui dort à moitié, car Hugo n'est pas mauvais... Il est doux et aimable la moitié du temps mais quand les soirs comme celui-ci réveille son instinct le plus pénible pour lui permettre de supporter ces souvenirs âcres, alors il devient un homme fuyant , sec et à la vision sombre et trop franche de la vie. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est aussi ce coté là qui maitrise parfaitement son don... mais pour ça , il faut provoquer ce coté... La bipolarité par stimulation émotionnelle, une tare , une gangrène le transcendant jusqu'à l'âme, que personne n'avait su affronter en entier jusque là. Il avait fait fuir tout le monde à long terme. C'était ainsi, il vivait avec.
24 décembre.... Russie... 2012... C'était pas la fin du monde cette année pour les moldus ? Quelle connerie ça aussi... Tellement crédules ces êtres... tellement cruels, comme pour combler leurs faiblesses. Du menu fretin, obligés d'être violents pour le dominer, voila ce qu'ils étaient pour Hugo... Ce soir le mauvais était de sortie... Sous la douche, il pensait à ces humains non sorciers... ces êtres fragiles qui pensaient tous mourir à cause d'une cercle de pierre d'un peuple qui n'avait même pas su empêcher sa propre extinction... quelle ironie du sort n'est-ce pas? Moldus rimait avec glandus. Ses iris bleus fixent le bois étanche de la douche. La solitude, fière amie dans tous les aspects, quoi qu'on soit. Une partenaire qui ne nous quitte jamais. Une traitresse qui vous enfonce sans jamais vous dire attention, un jour je ne te suffirai plus et tu deviendras malade. Regarde tous ces humains avec leur mode de dépression. Mais il l'emmerde cette solitude. Ses mains passent dans ses cheveux qui commencent à bien pousser et il se redresse pensif. Encore un noel seul, mais il l'a demandé cette fois-ci. Le vieux aurait pu rester, oui le vieux Olpheus, son grand père, mais vu le tempérament de Hugo ce soir, il a préféré qu'il parte à Pré Au Lard, voir la famille. Au moins, seul , il n'emmerde personne à leur reprocher la connerie de son père et le pourquoi de "pourquoi sa famille n'est pas intervenue avant qu'il prenne sur la gueule à être hospitalisé" quand il avait treize ans.
Aujourd'hui, Hugo est une créature à la fois pertinente et illogique, folle et raisonné, douce et violente, simple et compliqué, captivante et fugace.... Il éteint l'eau qui finit sa course sur ses chevilles réchauffées, puis sort pour se sêcher. Dehors, il neige à mort, le Nord dans la région de Moscou ne pardonne pas. Il y fait -37 la nuit et le matin on déblaie sous peine de rester cloitrer. Si on n'est pas de la région, on y meurt sans repères. Tout en bois et en pierres, cette baraque d'un seul étage, ancienne, au mobilier presque montagnard, n'est éclairé de l'intérieur que par des chandelles et d'épaisses lanternes à huile, qui ne donne jamais un éclairage satisfaisant mais Hugo, qui n'est pas un oiseau de jour, aime cette ambiance. C'est Noel. Be happy, maybe one stupid killer will knock at door to say : Hi your last friend. Et Hugo de répondre avec un coup de pelle à déblayer en pleine poire, clope au bec: c'est ça connard, repasse demain, là c'est Noel et j'suis pas d'humeur. Les choses étaient ainsi et il ne s'en cachait que peu, du moins, il tentait mais pas évidemment. Surtout dans ces soirs. Il enfile un boxer et un jean, et sort serviette sur les épaules, allant de la salle de bain, à la cuisine ouverte sur un salon moyen style chalet européen... le coté français les suivait partout. Il attrape son paquet de clopes, tradition moldue qu'il ne peut se résoudre à quitter malheureusement, et s'en cale une dans les lèvres puis se l'allume, calmement. Puis il se dirige, le regard ailleurs, vers le feu de cheminée qui réchauffe la pièce. Rien à voir avec dehors... Combien de temps avant que cette stupide fête n'existe plus...? Combien de temps avant que toutes les cicatrices de son dos et de ses jambes ne s'effacent et corrigent cette pensée... Combien de temps avant que ce connard quitte son cerveau et qu'il redevienne comme tout le monde. Est-ce au moins possible...
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| | | | Sujet: Re: ... Portoloin foireux! Happy christmas! Jeu 14 Aoû - 17:52 | |
| Le soleil était sur le point de se coucher, il était l'heure de partir, 16h45. C'en était presque déprimant de voir la journée passer aussi vite, surtout qu'à cette période de l'année, il faisait un froid glacial. Ou du moins aux yeux d'Athénaïs. L'héritière a – en général – la peau toujours glacée. Les médicomages mettent en cause la circulation de son sang, enfin peu importe, l'hiver ce n'est pas son truc. Sauf qu'aujourd'hui, rien ne pouvait venir à bout de sa bonne humeur puisqu'on fêtait Noël ! Un événement que la belle chérissait particulièrement en souvenirs de chaque bon moment qu'elle a passé en compagnie de sa famille. C'est avec mélancolie qu'elle s'approcha de la fenêtre, méticuleusement décorée d'autocollants animés. Les flocons de neiges, indifférents à la chaleur qui régnait à l'intérieur de la maison, tombaient sans bruit, sur les collines environnantes, déjà recouvertes de blanc. Seul le souffle du vent était perceptible. Son image se reflétait sur les carreaux de la vitre, comment aurait été sa jeune sœur si elle avait eu l'occasion de vivre ? Cette question lui revenait tous les ans, le même jour. Elle l'imaginait souriante, ayant cette même cascade de cheveux dorés, les yeux verts pétillants, lui ressemblant presque trait pour trait. Elle aurait été superbe. Ces souvenirs auraient pu déteindre sur son enthousiasme mais elle s'était promis, de ne pas être triste surtout ce jour-là. Elle lui en aurait voulu, elle qui aimait tant cette période de l'année. Contrairement à Athénaïs, sa sœur n'avait aucun problème avec le froid et s'amusait à jouer avec la neige, à l'époque. « Attention, ton portoloin ne va pas tarder à s'activer, tu ne veux quand même pas rester ici ce soir ? » Athénaïs ne pu s'empêcher de rire et se détourna de la fenêtre. « Si je reste, tu vas me faire prendre quatre kilos en un soir ! » Son amie était une pro d'un plat typiquement géorgien, un plat dont elle était incapable de prononcer le nom d'ailleurs, elle le qualifiait de feuilleté aux fromages. Juste délicieux. Tellement bon que la belle était venue de France pour en manger. Ce n'était pas comme si elle n'avait eu cas toucher un vieux pot de fleur pour débarquer en Géorgie. « Merci pour tout, c'était excellent comme d'habitude ! Passe un bon Noël, à bientôt » dit-elle en prenant son amie dans les bras. Sur la table basse de verre du salon, reposait une spatule en bois, son portoloin. Vraiment, on pouvait en voir de toutes les couleurs. Elle attrapa son manteau et l'enfila par-dessus sa robe de dentelle rouge avant de frôler l'objet. C'était toujours une sensation étrange qui la parcourait, son corps semblait se contorsionner à chaque voyage. Sauf que cette fois-ci, ce fut plus court, beaucoup trop court et avant qu'elle ne puisse échafauder des théories, un décor se matérialisa et elle tomba avec fracas sur quelque chose de glissant. Par réflexe, elle poussa un cri de surprise. La douleur était aiguë au bas du dos, tellement que la belle en était un peu sonnée. Son champ de vision était parsemé de tâches bleues. Fermant les yeux, elle se tint la tête espérant que les coups arrêteraient de raisonner dans son crâne. « Ah j'ai mal » grogna-t-elle. « Il s'est passé quoi là ? » Elle devait l'avouer, sa bonne humeur était mise à très rude épreuve, très très rude épreuve. Elle allait crier c'est sûr, qui avait enchanté ce maudit portoloin ? La personne n'avait cas bien se tenir. Des bleus allaient sûrement apparaître et elle ne pourrait plus s'asseoir sur une chaise en bois pendant quelques temps. Petit à petit, elle constata qu'en plus d'être tombée sur un sol dur, elle était tombée sur un sol dur ET mouillé. Aussi distinguée qu'elle l'était, elle ne pu s'empêcher de rager intérieurement. En fait, elle venait de débarquer dans une douche. « Ah d'accord, il n'y avait pas un endroit plus merdique que celui-là ? » Et tiens, ce n'était pas une douche qu'elle connaissait. Non, aucune n'était comme ça chez elle. Il faisait tellement sombre qu'il lui fallu plisser des yeux pour essayer d'apercevoir quelque chose lorsque l'ouverture d'une porte se fit clairement entendre et une légère lumière apparue. Athénaïs mis quelques secondes à s'adapter à l'ambiance troublée des lieux. C'est là qu'une voix s'éleva, une voix d'homme. Sans réfléchir, elle sorti sa baguette et se tint prête à lancer un sort. Tous ses sens étaient en éveil, la douleur se plaça en dernière position dans ses priorités. Elle ne le tuerait pas, pas tout de suite du moins. « Fallait que je tombe ici » pensa-t-elle. Si c'était un mangemort, elle pourrait toujours jouer des relations puisque son fiancé était des leurs. La scène en était presque drôle, l'héritière n'aurait jamais pensé que les activités illicites de son compagnon lui serait utile un jour. Mais les mangemorts ne sont pas toujours commodes. Il sera peut-être furieux au début mais il lui pardonnera. Un mangemort de plus ou de moins, qu'est-ce que ça changeait, hein ? Athénaïs ne ressentait aucune pitié pour eux. La plupart possédait une intelligence tellement limitée que leur parler s'avérait être inutile. Son père l'avait entraînée encore et encore jusqu'à ce qu'elle puisse lancer des sortilèges informulés. Encore aujourd'hui, il la teste régulièrement pour s'assurer de son niveau. La porte de la douche s'ouvrit, instantanément, elle lança un sort de désarmement. Une baguette vola au loin. « Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle d'un ton autoritaire. Même si c'était plutôt à lui de lui demander ça puisqu'elle sortait de nul part. En effet, sur son visage, s'exprimait un soupçon d'étonnement. Il ne devait pas s'attendre à retrouver une femme dans sa douche, qui en plus le menaçait. D'ailleurs, Athénaïs se trouvait toujours au sol, dans la position où elle était tombée. Pour l'instant, elle était incapable de se relever. « Qui êtes-vous ? » répéta-t-elle. « Et où je suis ? » Il n'avait pas l'air dangereux mais son instinct lui disait de ne pas baisser sa garde.
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