(nc-18)Mon père disait: Ta vie sera courte petit con.... Il avait raison.
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Sujet: (nc-18)Mon père disait: Ta vie sera courte petit con.... Il avait raison. Ven 15 Aoû - 23:56
MON PERE DISAIT : TA VIE SERA COURTE PETIT CON. IL AVAIT RAISON.
- pv Alessandro - NC 18 -
Alessandro Murray
Squib
Je ressemble à « : Lucas Bernardini ». J'ai égaré : 339 parchemins. Ma bourse est remplie de : 765 et j'ai : 38
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Sujet: Re: (nc-18)Mon père disait: Ta vie sera courte petit con.... Il avait raison. Dim 24 Aoû - 12:57
La journée avait été particulièrement longue. Comme à ses habitudes, il avait passé celle-ci à arpenter les allées de l’hôpital pour se rendre auprès des patients de la clinique. Son métier consistait à aider au diagnostic des patients. Considéré comme l’un des spécialistes des maladies moldus et sorcières, il était souvent demandé par ses confrères pour confirmer leur diagnostic et obtenir les meilleurs remèdes que le patient pouvait recevoir. Même si beaucoup de ses confrères avaient la sensation qu’on dévalorisait leurs compétences, Alessandro avait su montrer son utilité dans la clinique et il était désormais sollicité par eux. Son naturel charmeur et aimable avait sans doute eut raison de leur méfiance et ses journées étaient désormais bien occupées. Tant et si bien qu’il rendrait tard du travail, ce qui lui permettait accessoirement d’éviter son frère. Pas qu’il le désirait vraiment, mais vivre avec lui, le voir tous les jours n’avait de cesse de jouer avec ses limites. Il ne pouvait décidément pas avouer à son frère que le voir torse nu ou en boxer dans la maison, lui donnait cruellement envie de l’embrasser et le caresser comme lors de ces deux nuits où ils avaient franchi cette frontière qu’ils n’auraient jamais dû dépasser.
Fort heureusement pour lui, Cilian partait de plus en plus souvent retrouver Aemelia, ce qui lui donnait du temps libre pour penser aux derniers évènements. Il en profitait donc pour courir, s’aérer la tête pour rejoindre la salle de sport qu’il fréquentait pour s’entrainer et évacuer toute cette frustration qui s’acculait dans son être. Cela marchait plutôt bien, comme toujours, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Il avait toujours eu besoin d’exprimer sa colère, sa frustration, son impuissance. L’exercice de la boxe lui avait permis de canaliser toutes ses émotions. Cela lui avait donné la possibilité de s’assagir, devenir calme et serein. Il aimait profondément ce sport, l’ayant exercé durant des années en participant à des compétitions. Il avait pris de méchants coups durant cette période, mais il s’en était toujours relevé, plus fort qu’avant. Continuer d’avancer, foncer vers son objectif, c’était le maitre mot de sa vie. Pour cela, il était prêt à de nombreux sacrifices. Il avait sacrifié une partie de son lien fusionnel avec Cilian pour préserver l’équilibre de leur vie, de leur famille. Il avait été sage durant des années, mais ces deux nuits, incidents de leur folie, lui faisaient cruellement peur. Il savait tout au fond de lui qu’il le voulait : lui et personne d’autre. Son inconscient avait cherché à le rendre fou du contact avec sa chair afin de s’accaparer son cœur et son âme.
Cette pensée l’effrayait, d’autant plus lorsqu’il songeait à toutes les conséquences qu’elle pouvait avoir. Il la refusait, la repoussait dans ses retranchements, même si cela ne le satisfaisait nullement. C’était ce qu’il essayait de fuir. Il fuyait constamment ses sentiments, les enfermant dans une boite de Pandore qu’il ne devait à aucun cas ouvrir de nouveau. Il courrait donc dans les ruelles de Wincap, profitant de cette agréable soirée pour remettre ses esprits au clair tout en se dépensant pour trouver plus facilement le sommeil. Une habitude qu’il avait depuis des années. Il s’engageait dans une ruelle déserte, peu fréquentée à cette heure de la nuit, car la pénombre la rendait inhospitalière. Elle restait néanmoins son raccourci pour rejoindre plus rapidement son domicile. De ce fait, ses pas vinrent fouler les pavés de celles-ci, ses chaussures marquant leur présence sur celles-ci jusqu’à que son regard rencontre l’échine d’un homme à terre. La vision qui se fit à ses prunelles l’interloqua un instant avant que son instinct de médecin ne vienne guider ses pas.
Dans des gestes minutieux et professionnels, il s’approcha de lui, le retournant de façon bienveillante et douce pour pouvoir apercevoir son visage, s’assurer qu’il était en vie. « Monsieur ! Réveillez-vous ! Ne vous endormez pas ! » Il agonissait et semblait avoir perdu énormément de sang même si les plaies qu’il pouvait apercevoir étaient connues pour donner l’impression qu’il se vidait de son sang. Fort heureusement pour cet homme, Alessandro portait toujours une fiole de potion cicatrisante dans une bourse magique que son frère lui avait offerte durant leur enfance. Un cadeau qu’il gardait toujours autour de son cou et dans laquelle il y plaçait tous ses objets importants. Il vint donc retirer une fiole de sa bourse, venant la salir avec le sang de l’homme à terre avant de venir se concentrer de nouveau sur ce sorcier. « Tenez ! Buvez cela ! N’ayez crainte, je suis médecin. Je m’appelle Alessandro Murray, je suis spécialiste en médecine moldue et sorcière. » Il était entré dans les détails pour s’assurer que le sorcier puisse se rassurer. Même s’il n’était pas impossible qu’il lui manque, le ton de sa voix se faisait franc et assuré, nullement marqué par la moindre hésitation. « Cette potion va permettre à vos plaies de cicatriser, mais à vue d’œil, vous semblez avoir pas mal de fractures. Ils ne vous ont pas épargnés, les salops. » Il vint l’aider à boire la potion, s’assurant qu’il puisse l’ingurgiter dans de bonnes conditions. Il le fit de façon bienveillante, ajoutant doucement : « Êtes-vous capable de parler ? Je n’habite pas trop loin, je peux vous conduire chez moi pour m’assurer de votre état avant de vous faire transférer à la clinique. Avec votre accord, bien entendu ! »
Bien qu’il parle beaucoup, il s’exprimait très doucement, laissant le temps à l’homme de comprendre la portée de ses paroles. Il était à demi conscient et Alessandro s’efforçait de le garder éveiller. S’il tombait dans les pompes, maintenant, il serait difficile de le ramener à la vie. Il fallait bien reconnaitre que cet homme était pas mal amoché. Qu’est-ce qu’il s’était passé pour qu’il soit dans un tel état. Il chercha dans sa bourse, une autre fiole, espérant en avoir une sur lui. Il fallait absolument que son sang se régénère. Dans tous les cas, il soupira rassuré de voir les plaies de cet homme se résorber, s’effacer de sa chair, tandis qu’il ne trouvait pas ladite potion. Il en avait à la maison. Il fallait vraiment qu’il tienne le coup jusqu’alors.