Vasily est né et à fait ses études en Russie, dans le pendant Russe de Poudlard, en somme. Pour faciliter la compréhension, on dira qu’il a été dans une maison qui équivalait aux valeurs des Gryffondors. C’était un étudiant qui s’intéressait davantage au sport qu’aux études et ses notes, toutes matières confondues, ont été plutôt moyennes voir très moyennes tout au long de sa scolarité si ce n’est en cours de balais qui avait définitivement sa préférence.

Il obtient néanmoins son diplôme de fin d’année au terme d’une scolarité normale et quitte les bancs de l’école pour rejoindre la ligue junior des joueurs de Quidditch Russe. Un an plus tard, à l’âge de 19 ans il incorpore l’équipe nationale au titre d’attaquant et est considéré comme un joueur rapide et qui ne craint pas d’aller au contact... !

Il y a un an il perd sa mère et son père se referme un peu sur lui-même. Vasily se plonge davantage encore dans le sport, snobant un peu le reste du monde jusqu’à ce que son équipe parle d’un échange de joueur avec la ligue anglaise. Vasily ne s’installe pas vraiment au WICAP en tant que tel, en tout cas pour le moment. Il décide plutôt de résider chez un membre de sa famille tant qu’il ne sait pas dans quelle ligue il ira à la saison prochaine. Un sang-pur anglais qui avait épousé sa cousine malencontreusement décédée depuis peu. Une bonne occasion d’apprendre un peu l’anglais si jamais il doit vivre dans le coin par la suite...

Du côté paternel, la famille de Vasily est « de sang-pur » comme on dit. Il vient d’une famille plutôt très conservatrice... Sûrement trop pour son père qui est un peu plus éprit de liberté et de fantaisie et que ses aïeuls. Est-ce par bravade du coup qu’il s’éprend d’une simple moldue ? En tout cas c’est ce qu’il fait ! La famille Dmitriev vit assez mal la situation, tente de le raisonner mais rien à faire : Andreï Dmitriev est fou amoureux de Sofie Markova... Pour elle il quitte le domaine familiale dans la cité magique pour rejoindre le Saint-Pétersbourg moldu, s’établissant de manière modeste avec Sofie, alors jeune étudiante en musicothérapie.

Sofie n’apprend pas immédiatement pour Andreï. C’est seulement au moment de la demander en mariage que l’homme décide de lever le voile et d’abord craintive, la jeune femme accepte finalement cette situation hors du commun, faisant la rencontre de la famille Dmitriev ou du moins de la partie qui ne considère pas qu’elle souille leur lignée et qu’un enfant d’elle ne ferait que diluer le précieux patrimoine génétique des Dmitriev...

Et parlant d’enfants... ! C’est en 1991, au milieu de l’hiver, que naît Vasily. C’est déjà un bébé plutôt grand, d’un bon poids et vif qui possède les yeux bien bleus de ses deux parents et leurs cheveux noirs ébènes. Il importe peu à Sofie que Vasily ait une ascendance magique mais Andreï ne peut pas nier son désire de voir un jour son fils partager cette particularité avec lui.

Par chance sans doute, le petit Vasily développe quelques signes annonciateurs. Des jouets d’enfants qui changent de couleurs ou de formes, des puzzles qui se résolvent maladroitement d’eux-mêmes... Andreï est fier et Sofie tente de faire de son mieux pour suivre le mouvement, craignant soudainement n’être pas capable d’être la mère d’un petit sorcier. Ce soucis, avec le recule, est peut être le premier signe de la maladie qui la rongera quelques années plus tard...

Vasily fait son entrée à l’école de sorcellerie russe comme tous les autres enfants dans son cas. Il n’est pas spécialement populaire mais n’est pas non plus un élève oublié. Passionné par le hockey et pratiquant déjà ce sport depuis quelques années, il découvre le quidditch avec une fascination difficilement descriptible ! D’ailleurs il fera des pieds et des mains pour intégrer l’équipe et commencera assez tôt à s’entraîner de manière sérieuse tout en suivant un régime sain. Aussi les notes de Vasily sont elles assez moyennes, voir pas très bonnes dans certaines manières qu’il travail plus dure pour ne pas les couler... Sauf en vol où il est un élève doué et assidu, capable de belles pointes de vitesse et d’acrobatie.

Les années qui suivent alterne l’école de sorciers et sa vie à Saint-Pétersbourg. Malheureusement, lorsqu’il à 15 ans, en plein match junior de hockey, Vasily est prit dans une bagarre très inégale sur la glace. Battu par son adversaire, séparés difficilement, il garde un traumatisme très fort de cette altercation et refuse dès lors de retourner sur la patinoire, se concentrant davantage sur les avantages d’une vie sorcière et sur le quidditch, au grand désarroi de sa mère qui se sent de moins en moins intégrée à la vie de son petit garçon.

En quelques années, la santé de Sofie Dmitrieva se dégrade. La dépression s’installe mais Andreï comme Vasily sont peu présents et attentifs à ce changement. Vasily vit sa dernière année à l’école, commençant à étudier les offres de ligue juniors de quidditch lorsque sa mère tombe définitivement malade et tente de se suicider. C’est un grand coup dur pour son père et lui qui réalisent qu’ils n’avaient rien vu venir...

Peut être y a t-il d’autres éléments à imputer à cette décision de la part de Sofie mais il est peu probable qu’ils l’apprennent un jour. Toujours est-il que si Sofie est sauvée, elle n’est plus qu’une ombre muette, à peine capable de se nourrir seule. Andreï envisage un internement dans un hôpital sorcier malgré qu’elle soit moldue mais à la simple évocation de la magie, sa mère devient folle, capable de s’arracher les cheveux par poignée entière, faisant des crises d’hystérie que seule une lourde médication apaise. Ainsi ils n’ont d’autres choix que de la mettre dans un établissement moldu où elle se contente de regarder par la fenêtre en caressant un chat de l’endroit...

C’est sans aucun doute ça qui donne envie à Vasily... Lui qui s’était éloigné de sa mère craint de n’avoir plus aucun moyen de communiquer avec elle et s’il réussit professionnellement en intégrant une ligue junior comme souhaité à la fin de son année, il a également le profond désire de réparer un peu de sa relation avec sa mère. Comme celle-ci semble ne rien regarder en particulier ni réellement écouter, il cherche un autre moyen de partager quelque chose avec elle... Et c’est via cet animal qu’il trouve ! Sa mère semble pouvoir passer des heures à le caresser et Vasily se renseigne sur le don d’animagus. Apprendre à son âge ce n’est pas forcément évident, surtout qu’il était un étudiant moyen... Mais la volonté fait beaucoup dans une vie !

Alors en même temps que Vasily entraîne son corps pour le quidditch il entraîne sa magie et son esprit à ce talent si particulier, prenant conseil auprès de membres de sa famille, d’anciens professeurs... Il étudie d’abord la théorie pendant un long moment et s’entraîne plus fort à la métamorphose pour se mettre correctement à niveau. Ca lui prend du temps pour se sentir prêt et pour évacuer la crainte de se transformer en boîte d’allumettes par méprise... ! Mais le moment venu, le premier essai à lieu. Ce n’est peut être pas son essai le plus probant évidemment... Mais son nez s’écrase et remonte sur son visage pour former un petit museau, sa haute silhouette d’un mètre quatre-vingt-cinq se ratatine pour développer la souplesse fine d’un chat pas très épais au pelage tigré et ses oreilles s’allongent pour former sur sa petite tête en triangle deux petites formes touffues. Pas encore très très proportionnel ni capable de garder cette forme trop longtemps au départ, Vasily s’améliore néanmoins, venant souvent faire à sa mère le récit de son apprentissage.

Il a 21 ans déjà lorsqu’il est parfaitement capable de se transformer et de maintenir cet état, capable à présent de se déplacer et de bondir comme le félin qu’il devient sans avoir le moindre instinct le poussant à pourchasser une malheureuse souris ou un oiseau ! Vasily rejoint ainsi sa mère et si le premier jour, la femme ne fait rien à son plus grand désarroi, elle finit néanmoins par reprendre ses caresses, d’une façon toute différente d’avant et Vasily se plaît à penser que sa mère sait, qu’elle a comprit que c’était lui et que le lien entre eux s’est réparé...

Deux ans plus tard ça n’empêche cependant malheureusement pas sa mère de décéder... Une mort naturelle si l’on veut... Mais qui affecte profondément Andreï Dmitriev.

De son côté, Vasily a quitté la ligue junior depuis un moment déjà pour intégrer la ligue nationale de quidditch russe au post d’attaquant. Joueur massif il est connu pour être un joueur de contact et sa peur de ce dernier sur la glace ne semble pas exister dans les airs. Lorsque son père retourne vivre dans le monde magique après le décès de sa mère, il perd un peu contact avec lui, ce dernier ayant visiblement besoin de temps et de patience pour se remettre du décès de sa femme. Du coup, c’est peut être une bonne chose que son équipe envisage de l’échanger prochainement, probablement pour une ligue anglaise...

Vasily ne désirant pas vivre dans la maison familiale à Saint-Pétersbourg ni dans le monde magique avec une famille qui le contrarie souvent, il profite de son changement probable et imminent d’équipe pour s’installer au WICAP qui vient d’ouvrir ses portes et qui lui semble être une occasion de se tracer une nouvelle route. Un de ses cousins par alliance vit là. Lui aussi a perdu quelqu’un il n’y a pas longtemps et avec un peu de chance, ils pourront s’entendre suffisamment pour cohabiter correctement...

   Cher citoyen, WINCAP est résolument ravi de t’accueillir au sein de sa communauté. Comme tu l’as sans doute remarqué, ta baguette t’a désigné une communauté, celle auprès de laquelle tu feras tes premiers pas dans la ville. Sache qu’il s’agit d’un élément indispensable à ta bonne intégration ici. Tout comme toi, de nombreux sorciers vont faire leurs premiers pas à tes côtés, au sein de cette ville hors du commun. Qu’importe les raisons qui t’ont amené jusqu’à WINCAP, personne ne te jugera, car ici, on a une devise : l’unité des peuples fait celle des cœurs. Alors, prépare-toi à vivre une aventure exceptionnelle, inoubliable où peut-être apprendras-tu à en savoir plus sur toi-même, sur ceux qui t’entourent. Quoi qu’il en soit, le monde de WINCAP s’offre à toi et nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !

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