Les sensations qu’il éprouvait en cet instant de bien-être, de communion avec ce corps qu’il avait tant rêvé de posséder étaient résolument magiques pour Noah. Son cœur et son corps brulaient de ce contact au plus près de la jeune femme, il la sentait s’embrasser de la rencontre de leurs deux âmes, de cette même ombre qu’il venait former, unies l’un à l’autre de la façon la plus complète. La fidélité, la confiance, le lien si particulier qui existait entre eux enchainaient leurs âmes l’une à l’autre. Un serment inviolable, voilà le sens de cet acte amoureux qui venait sceller cette merveilleuse relation qu’il existait entre eux depuis six ans, la seule que Noah chérissait plus que tout au monde. Ces instants à lui faire l’amour étaient si merveilleux, il se sentait excité, ne résistant nullement à ce corps sublime et féminin que le plaisir marquait entièrement, dans son souffle, dans les mouvements de son corps qui accompagnaient ceux de son amant. Noah en profitait passionnément, se laissant porter par ses sensations si agréables qui baignaient ses entrailles, qui attisaient un feu terrible au niveau de son bas rein. La douceur laissait place à la puissance, à l’impatience et la gourmandise. Le jeune homme accélérant sans cesse la cadence. Il la voyait y prendre plus en plus de plaisir, surpassant la douleur qu’il lui avait causée pour sa première expérience. Lui aussi trouvait la saveur toute particulière, un chemin vers l’extase qu’il arpentait pour la première fois, désirant tant atteindre le paradis avec elle, en elle et le lui faire atteindre, qu’elle vienne jouir de plaisir à son oreille, voir son sourire et ses yeux briller de bonheur de cette lueur si particulière qui illuminait les visages emportés par la joie. Il l’embrassait, la caressait et surtout, surtout s’immisçait inlassablement entre ses cuisses, ébranlant son propre cœur, son propre corps ébouillantait. Il le sentit cet instant où elle s’abandonna à lui. Un instant sublime où elle explosait sous ses actions, elle avait murmuré son nom d’une voix si sensuelle, sombre, mais merveilleuse, une voix qui le rendait fou comme elle semblait folle de plaisir. Il sentit son souffle brulant accompagner un râle contre ses lèvres. Noah ne pouvait défaire ses yeux de son visage qui semblait si comblé, ivre d’un bonheur qu’il lui donnait par ses mouvements de rein. Même si elle était venue le mordre par son bien-être, même si lui n’était pas prêt.

Lui n’avait pas encore atteint cette félicité, cette libération qui tardait, qu’il recherchait ardemment en ayant tant envie de la rejoindre là où elle se trouvait déjà, dans cette satisfaction, cette fin qui emportait l’esprit. L’intensité de cet instant lui manquait en cet instant et il ne s’arrêtait nullement comme elle avait fini. Elle-même était revenue l’embrasser, assurant de cette manière qu’elle voulait le voir continuer en elle, qu’il atteigne son bonheur en elle, qu’il se laisse aller en elle. Il profita de ses lèvres, les dévorant pour s’attacher à cette sensation si douce, tandis que son bas ventre poursuivait sa tâche, de plus en plus dure, de plus en plus brulante. Il avait tant besoin de finir en elle. Il se sentait sur le point de venir aussi exploser en elle, l’attendait avec impatience.

Puis finalement, Noah succomba. À son tour, il atteignait ce bonheur intense, le comble, l’apogée de leur amour qui vinrent le faire gémir d’un râle de plaisir puissant, son corps se cambrant, complètement détendu comme il relâchait la pression de son corps, se libérant entièrement entre les jambes de sa belle Jane. Il se laissa retomber contre elle avec douceur, l’esprit encore envouté et enchanté. Ils échangèrent de doux baisers alors qu’il ne pensait pas à désolidariser de sa protégée, profitant juste du bonheur que lui procurait l’acte qu’ils avaient découvert ensemble, réussi et savourer ensemble. Elle le remercia doucement, murmurant, relevant ses cheveux. Elle était belle, le plaisir l’embellissait, la rendait plus femme que jamais aux yeux de Noah qui dévorait celle qui avait tant grandi. Il l’embrasse doucement, comme elle lui offrait de doux baisers papillon. Elle lui dit que c’était parfait, qu’il était parfait. Noah sourit tendrement en passant une main sur sa joue, ses yeux la fixant. Noah restait muet, son regard la perçait avec émoi et satisfaction d’avoir pu trouver ce bonheur à ses côtés, de l’avoir rendue si heureuse et d’avoir été son premier amant aussi. L’homme en tirait une fierté et un bonheur incroyable qui le rendait incapable de parler. Il se contentait de l’observer et de venir l’embrasser doucement. Il ne sut combien de temps ils restèrent ainsi, s’embrassant simplement, se câlinant même après avoir séparé leur corps, il semblait encore accro à son corps. Son cœur descellerait, il se calmait et la brulure s’estompait. S’éloigner d’elle n’était nullement dans ses intentions ce soir et c’est collé l’un à l’autre qu’ils passèrent la nuit, l’homme ayant glissé à ses côtés sur le canapé, qu’un coup de baguette magique transforma en en lit. C’est là que le sommeil le prit, serrant la jeune file contre lui avec douceur et tendresse.

-FIN-