Un mois s’était écoulé depuis son installation au sein de WINCAP. Des semaines, qu’elle n’avait pas vu passer tant elle se trouvait occupée par son nouveau travail. Il faut dire qu’elle était en période d’essai et quand bien même son employeur, Eduardo Colifata était d’un genre conciliant, elle faisait de son mieux pour être à la hauteur de ses attentes. Elle ne doutait nullement de ses connaissances et capacités. Elle était très douée et enrichissait sa connaissance aux côtés de cet homme, qui avait deux fois le tour du monde. Il était quelqu’un de très intéressant et elle pouvait passer des heures à l’écouter parler des propriétés de certains ingrédients rares qu’elle n’avait pas encore pu rencontrer. Cela lui changeait les idées et l’empêchait de penser à Noah. Cet être qu’elle n’avait pas revu depuis plus d’un mois et demi lorsqu’elle avait quitté Gisteol Hyeon pour cette nouvelle capitale. Elle le savait en ville, mais pour éviter toute nouvelle rumeur de remonter, ils s’étaient décidés d’un commun accord d’éviter de se voir. C’était plus sage, même si cela commençait à l’acculer. Elle n’était plus étudiante et pourtant, elle était toujours obligée de le voir dans l’ombre d’une ruelle, de prendre d’autres apparences juste pour l’approcher. Elle n’était pas elle et elle en souffrait.

Elle était confuse par ce qu’elle ressentait, ce besoin qu’elle avait au fond de son cœur. Elle n’avait de cesse d’y penser. C’était viscéral et dangereux, cela s’immisçait dans ses pensées sans qu’elle ne puisse le contenir. Elle avait envie d’être avec Noah. Elle avait tant attendu d’être diplômée, pour pouvoir enfin être avec lui, mais de nouvelles rumeurs avaient tout ruiné. Elle se sentait idiote d’être autant frustrée, comme si elle n’était qu’une pauvre femme amoureuse qui ne pouvait être avec l’élu de son cœur. Pourtant, c’est ce que Noah était pour elle. Il était en elle, constamment, ne quittant pas ses pensées secrètes et cela la hantait. Elle avait peur d’elle-même, de ce sentiment qui l’envahissait. Les dix derniers mois avaient été intenses dans leur relation. Elle n’avait pas changé, ils étaient juste amants, liés l’un à l’autre par un accord tacite, muet. Cela lui suffisait. Du moins, c’était ce qu’elle croyait. Il n’y avait rien d’étrange à ce qu’ils soient de nouveau séparé. C’était une situation qu’ils avaient déjà expérimentée. À de nombreuses reprises, elle avait dû s’éclipser de la vie de cet homme pour s’assurer de ne pas détruire sa réputation. Elle ne pourrait le supporter. Elle ne pouvait pas.

Aujourd’hui encore, cette raison était celle qui la tenait éloignée de lui. Cela l’obligeait à se contenir, à penser à autre chose que lui. Du moins se donnait l’illusion. Joaquin l’aidait dans cet exercice. Il était un réel oasis pour elle. Il la faisait rire, il la taquinait et c’était sécurisant d’être avec lui. Ils avaient franchi une étape dans leur relation. Ils avaient dépassé cette gêne et même si Joaquin était encore amoureux d’elle, ils parvenaient à retrouver leur complicité d’autan. C’était agréable et cela lui changeait les idées. Elle aimait sa compagnie et leur soirée à jouer à des jeux de société en se racontant leur journée, les péripéties qui y étaient rattachées. Pourtant, inconsciemment, son cœur et son esprit ne s’en contentaient pas. Cela la troublait, sans doute bien trop à fleur de peau.

« Jane ! J’ai une commande à faire livrer à l’Université. Tu pourrais t’en charger ? » Lui lança son directeur alors qu’elle travaillait sur la réalisation d’une potion. « Je m’occuperai de continuer ta préparation jusqu’à ton retour. » Ajoutait-il en indiquant son chaudron. Elle hocha la tête dans un signe d’assentiment alors qu’elle venait refermer un bocal d’ingrédients pour répondre. « Pas de soucis. Ça vous dérange si j’en profite pour m’arrêter à  la bibliothèque pour emprunter un des livres dont nous avions parlé ce matin ? J’ai très envie de me renseigner sur cette plante que vous m’avez détaillée. » Son patron vint sourire, ravi qu’elle s’intéresse plus sérieusement à certaines propriétés des plantes qu’elle avait très peu l’habitude d’utiliser. « Pas de soucis, prends le temps qu’il te faut. Je m’occupe de ta potion. » Elle lui sourit, ravie et reconnaissante. En cherchant ce livre, elle saurait résolument fuir ses pensées qui la tourmentaient. Elle vint donc prendre la commande avant de quitter la boutique et transplané jusqu’à l’université. Elle ne connaissait pas trop les lieux, ne s’y étant jamais rendue. De ce fait, elle avait dû se rendre à la réception pour déposer le colis ainsi que les indications pour se rendre à la bibliothèque. Dire que Noah allait enseigner ici dès l’année à venir. C’était un environnement bien différent de Salem ou de Sinseonghan Jolyu. D’ici quelques mois, les ruelles de cette université allaient être bondées d’étudiants. Elle en avait déjà croisé quelques-uns, qui s’étaient installés sans doute pour découvrir la capitale et leur nouveau campus.

Pour sa part, elle se sentait un peu perdue, s’efforçant seulement à suivre les indications qu’elle avait reçues. Elle vint monter les six étages, trouvant l’université immense et à la fois très intrigante. Elle aurait sans doute apprécié de faire ses classes ici, mais elle était diplômée désormais, alors à quoi bon. Elle vint sourire doucement, trouvant la bibliothèque au bout des escaliers qui la menaient au sixième étage. Un immense bâtiment qui semblait faire tout l’étage. Jane prenait conscience qu’elle allait mettre du temps pour trouver le livre qu’elle recherchait. Heureusement que son patron lui avait proposé de prendre son temps. Elle vint se renseigner auprès de la bibliothécaire, la remerciant pour ses renseignements avant de se glisser dans les rayons des ouvrages théoriques. L’édition qu’elle cherchait se trouvait être ancienne et se trouvait dans un des rayons les plus reculés. Concentrée sur sa tâche, elle arpentait les rayons, restant vigilante au fait de ne pas rater celui qu’elle recherchait. Ses talents frappaient délicatement le parquet lorsque son cœur manqua un battement, l’obligeant à s’arrêter en plein milieu des rayons déserts. Son regard s’était troublé tandis que son cœur s’était mis à battre fortement dans sa poitrine.

Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il soit à l’université. Après tout, on était en été, il pouvait être ailleurs qu’ici. Elle mit quelques secondes à réagir, le regard résolument brillant d’un bonheur profond. Elle avait tant eu envie de le voir. Il lui manquait cruellement. Il leva sa tête de son livre, remarquant sans doute que quelqu’un le fixait avant que son expression affiche à son tour un sourire. Il referma son livre alors qu’elle s’assurait qu’il n’y avait personne autour d’eux du coin de l’œil avant de s’élancer dans sa direction. Elle marchait lentement, mais plus elle approchait de lui, plus elle sentait son cœur gonflait dans sa poitrine. Sans un mot, elle était venue s’embarrer de ses lèvres avec passion, glissant sa main derrière sa nuque pour laisser ses commissures retrouver cette peau tant attendue. Elle souriait résolument ravie et heureuse. Ses lèvres dévoraient délicieusement celles de son amant, résolument attirées et obnubilées par ces dernières. Elle souffla dans un murmure son prénom, laissant son autre main caresser son visage avant de l’embrasser de nouveau. Elle n’avait pas envie de parler, elle avait juste envie de l’embrasser, sentir sa peau contre la sienne. Ce n’était pourtant pas le lieu pour, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’embarrer de sa bouche comme si elle était un aimant contre lequel elle ne pouvait résister. Elle avait tant eu envie de le revoir.

TENUE : 01.

Son cœur battait promptement dans sa poitrine. Il se trouvait fou, exalté de retrouver cet homme qui lui avait tant manqué. Son cœur s’abreuvait de ce bonheur profond qui l’étreignait à cet instant. Elle ne pouvait résister à son désir, aux battements euphoriques de son cœur qui réclamaient l’américain. Il hantait ses pensées depuis bien trop de semaines pour que le contraire soit imaginable. Elle fondait littéralement face aux sentiments qui l’étreignaient pour lui. Elle ne pouvait les contenir, ni même les repousser. Elle était folle de lui, accro à son être et à son âme. Elle laissait ses lèvres parcourir celles de son compagnon, celui qui lui manquait tant. Elle s’enivrait de ce contact, sentant son cœur s’en glorifier. Elle ne pensait plus à rien, si ce n’est à ce besoin insatiable qu’elle avait de frôler ces lèvres, cette peau que ses doigts parcouraient avec attention tout en l’embrassant. Elle en avait besoin, son cœur le réclamait tant. Cela était effrayant. Elle le savait, en avait conscience même si elle ne pouvait rien faire pour aller à l’encontre de cela. Elle lui était soumise, totalement, d’autant plus lorsqu’il se trouvait face à elle. Sans doute était-ce de sa faute si on les avait découverts si facilement en Corée ? Elle le pensait. Du moins inconsciemment.

Même aujourd’hui, elle était incapable de retenir son émotion. Il lui avait tant manqué. Son magnifique sourire avait hanté ses nuits, son âme se languissant de celle de son protecteur et amant. Elle s’enivrait de l’odeur de son parfum qui participait à cet engouement qui l’envoutait. Ils s’embrassaient, s’offrant des milliers de baisers papillon et fougueux dans des étreintes brèves et passionnées. Elle le regardait avec attention s’efforçant de marquer ses traits dans ses prunelles. Il était toujours aussi magnifique, ses traits n’étant que d’autant plus captivants tant son visage semblait ressentir le même bonheur qui l’étreignait. Elle adorait ce regard, ce sourire, ces caresses qu’il lui tendait. Elle se sentait si bien contre lui, savourant la texture de ses lèvres contre les siennes, de ses doigts contre son dos. Il lui demandait ce qu’elle faisait là tant il ne s’attendait pas à la voir ici. Elle non plus. C’était une merveilleuse surprise pour elle, bien qu'elle était dangereuse. Elle se laissa embrasser, le souffle court, ses pensées bien trop bouleversées par cette rencontre hasardeuse, mais si délicieuse. Elle n’arrivait pas à trouver ses mots, elle était obnubilée par les lèvres de Noah qui n’avait de cesse de venir frôler ses lèvres, ses doigts glissant sur son dos. Elle était envoutée par ce contact, le savourant avec effusion tandis qu’elle sentait l’une des mains de son protecteur glisser sur un de ses bras pour empoigner son poignet en lui murmurant au creux de l’oreille de le suivre.

Sans résistance, elle était venue le suivre, ce dernier l’entrainant vers quelques rayons qu’il avait dû entrevoir comme isolés. Elle marchait doucement derrière lui alors qu’il venait la mener au milieu d’une d’entre elles. Ils seraient résolument tranquilles pour discuter. Du moins, c’est ce qu’elle pensait, même si elle était incapable de prononcer la moindre parole. Sa chair était fébrile, désireuse de retrouver la sienne. Son désir envahissait ses pensées, l’empêchait de songer convenablement. L’action de Noah ne vint nullement atténuer cela. Au contraire, elle se laissa plaquer contre l’étagère avec plaisir, laissant Noah se pencher au-dessus d’elle pour l’embrasser de nouveau. Des lèvres qu’elle accueillit de nouveau avec satisfaction, laissant ces dernières parcourir celles de son amant tant désiré avec passion et ambition. Elle adorait la chair de celles-ci, leurs textures, leurs chaleurs. Noah savait si bien l’exalter, la rendre folle de lui. Elle laissa sa main retrouver sa nuque avec sensualité, remontant son bras en douceur. Elle ne voulait pas s’éloigner de lui, de cet homme qui semblait tant manqué à son être. Elle se sentait revivre à son contact, laissant son autre main rejoindre également sa nuque pour glisser sur sa mâchoire et poursuivre ces embrassades qu’elle ne pouvait point refuser.

Elle ne s’en lassait pas de l’embrasser de la sorte, se sentant si complète qu’à ses côtés. Le lieu n’était nullement destiné à échanger de tels baisers. Elle le savait. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de l’embrasser de nouveau, laissant sa bouche dévorer la sienne, s’immisçant en elle pour venir mêler leurs langues dans un baiser résolument sensuel et passionné. Elle laissa ses phalanges glisser sur sa nuque pour retrouver sa clavicule, le haut de ses pectoraux, savourant avec ambition la texture si ferme de ses muscles qui savaient si bien l’envouter. Elle vint murmurer son prénom contre ses lèvres, d’une voix chaude et brûlante. Elle ne pouvait pas s’arrêter. Elle avait bien trop envie de le sentir contre elle, sentir sa propre chair s’enflammer sous ses doigts. Elle était en manque de lui, de son souffle, de son odeur, de son corps, de sa chair contre la sienne. Elle se sentait délicatement dévorer par son propre désir de le retrouver de la sorte. Elle ne pouvait lutter contre cette envie, elle lui taraudait tant l’esprit. Elle laissa ses doigts glisser sur son buste pour venir retrouver ses abdominaux, son dos, intimant à Noah de venir se serrer contre elle.

Elle soupira contre ses lèvres de nouveau, le regard brillant et brûlant. Elle sentait son cœur battre promptement dans sa poitrine, à la même cadence de celui de son ancien professeur. Elle le détaillait avec attention, fébrilité. Il était si beau. Elle le désirait tant. Elle se mordit la lèvre, laissant ses doigts soulever le tissu du haut de son amant pour retrouver sa chute de rein, la palper sous ses doigts. Elle susurra son prénom dans un murmure à peine audible, le souffle court. « Tu me manques tellement, Noah. J’en deviens folle. » Avoua-t-elle dans un faible murmure alors qu’elle venait de nouveau l’embrasser avec passion et appétit. Elle se laissait totalement enflammer contre lui, laissait ses doigts remonter sur son dos, palpant la moindre forme de son dos. Elle le sentait réceptif à ses actions tout en sachant que ce n’était ni le lieu, ni le moment. Elle devait trouver son livre et retourner travailler, mais Noah était trop tentant, trop désirable pour qu’elle lui résiste. Elle avait follement envie de lui, qu’il la possède et l’aime comme il savait si bien le faire. Elle était en manque.

Noah lui manquait tellement qu’elle devenait folle. Jane en avait conscience. Son cœur, son âme et son corps se trouvaient dépendants de l’échine de cet homme qui était tout contre elle. Un homme qui avait toujours occupé une place très importante dans son cœur et son esprit et dont le manque lui faisait perdre les sens de la réalité. Elle avait envie de le sentir contre elle. Son cœur battait promptement dans sa poitrine, tel un fou. Elle aimait cela, cette sensation qui l’assaillait à chaque fois qu’elle se trouvait contre lui. Elle se rendait bien compte que ce sentiment n’avait de cesse de s’affermir, devenir plus gourmand au fil des mois qui s’écoulait. Elle avait du mal à se passer de cet homme. Elle avait un besoin maladif de l’observer, le toucher, le sentir contre elle. Elle avait tant souffert de leur éloignement cinq ans plus tôt avant de le retrouver de nouveau pour le perdre. Elle lui était totalement soumisse et son cœur ne semblait nullement critiquer ce choix. Elle était sienne et avait besoin de lui, de son odeur, son regard, sa présence, sa voix. C’était si frustrant pour elle de devoir se tenir si loin de lui. Pourtant, sa raison lui imposait cela.

Même à cet instant, une partie de son âme lui intimait d’arrêter ses caresses, ses baisers pour trouver ce livre qu’elle recherchait pour retrouver travailler. Noah était trop tentant pour qu’elle puisse résister. Elle se trouvait tant en manque que sa chair était à la recherche du moindre contact avec lui. Ses doigts s’étaient immiscés sous le fin pull de son amant pour frôler sa chair. Ce simple contact satisfaisait son cœur, qui gourmand intimait son amant à venir se coller plus intimement à elle. Elle aimait tant ce corps, cette chaleur qui l’envahissait. Elle en devenait folle et cruellement désireuse. Elle l’embrassait avec passion, laissant ses lèvres dévoraient avec ambition et bonheur celles de son amant. Noah souriait contre ses lèvres, atteint par cette même félicité qui l’étreignait. Il lui murmura qu’elle lui manquait également. Elle se faisait terriblement désirée à son cœur qui la réclamait. Une sensation partagée qui la rendait folle alors qu’elle se perdait dans ce baiser passionné qu’il venait lui voler. Un baiser merveilleux qu’elle savourait avec effusion. Noah se collait plus fermement à elle, la bloquant d’autant plus contre le bois de l’étagère, captive de son emprise.

Une emprise dont elle ne désirait nullement se défaire, en réclamant d’autant plus alors qu’elle sentait ses phalanges glisser sous le tissu du pull fin de son amant pour caresser les muscles de son dos avec douceur et ambition. Elle sentait les lèvres de Noah glisser contre son menton, sa mâchoire dans de merveilleuses étreintes. Il venait frôler ses joues, ses pommettes avec douceur et envie. Jane se laissait faire, cruellement sensible et désireuse de ce contact qui savait si bien chatouiller sa chair et éveiller les battements de son cœur. Elle savourait ses lèvres avec bonheur contre son cou, sentant son cœur battre si fortement dans sa poitrine. Il l’embrassait avec tendresse, sa chair s’éveillant, profitant de ses bienfaits. Elle se mordait doucement la lèvre, sa peau frissonnante au contact de ces doigts frais et envoutants de Noah contre sa cuisse. Un contact cocasse qu’elle appréciait, soupirant doucement ce bien-être qu’elle vivait grâce à ses baisers. Ses propres phalanges continuaient de caresser son dos avec sensualité, remontant le tissu pour frôler ses omoplates, le tenant fermement contre elle. Elle appréciait les caresses de cette main avec plaisir, sentant sa chair s’échauffer à ce contact qui la rendait désireuse.

Elle souffla son prénom près de son oreille dans un murmure à peine audible et chaud. Ses phalanges quant à elles vinrent glisser sur ses côtes, ses abdominaux, savourant la forme de ceux-ci. Elle le trouvait si désirable sous ses doigts, sentant son corps réclamer la présence de cet homme contre sa chair. Elle sentait les lèvres de Noah glisser sur sa clavicule, rejoindre la cambrure de sa poitrine joliment mise en valeur par sa robe bustier. Il laissa ses lèvres caresser la chair possible de ses seins avant de remonter vers sa nuque avec sensualité. Cela avait le don de la rendre dingue. Elle l’était de cet homme qui éveillait si bien ses sens. Elle susurra de nouveau son prénom dans une voix chaude, laissa ses lèvres mordiller délicatement l’oreille de Noah pour lui partager son désir et plaisir. Ses fines phalanges vinrent remonter le tissu de son haut pour pouvoir frôler ses pectoraux, laissant celles-ci frôler sa chair si douce et chaude. Elle ne lui retirait pas ce haut, malgré son désir, elle avait conscience du danger de la situation. Une situation qui l’excitait alors qu’elle continuait de murmurer le prénom de son amant pour l’enflammer, sentant la bouche de cet homme contre sa nuque la dévorer avec sensualité et ambition.

Elle sentait son cœur glorifié au sein de sa poitrine, battant tel un fou à cause de cet homme. Elle laissait ses doigts glisser avec sensualité sur ses pectoraux, laissant ceux-ci caresser ses boutons de chair avec envie. Elle frissonna de nouveau aux caresses de Noah contre sa cuisse. Elle vint soupirer de nouveau, sentant cette main remonter contre le haut de cuisse, frôler sa hanche. Elle se mordillait la lèvre, venant souffler son prénom alors qu’elle laissait glisser ses doigts sur le bas de son torse pour savourait le contact de ses muscles. Noah l’attirait tant, elle n’arrivait pas à calmer son ambition. Elle avait tant envie de lui. Ses doigts vinrent glisser sur sa chute de rein, ses reins avec sensualité pour obliger Noah à coller son bassin au sien. Elle vint frémir délicatement à ce contact, susurrant le prénom de son amant dont elle vint revoler les lèvres avec passion. Elle le voulait pour elle totalement, son corps réclamant d’autant plus ses caresses et actions. Elle se montrait néanmoins sensuelle et ambitieuse, laissant ses fines phalanges glisser sous le tissu du jean de son amant pour frôler ses fesses, venant délicatement mouvoir son bassin contre le sien. Elle se trouvait coquine et désireuse. Sans doute devrait-elle en avoir honte, mais son corps répondait simplement aux actions de son amant. Elle avait envie qu’il la touche, la caresse, lui fasse l’amour et son corps exprimait son ambition.

Son corps et son âme en manque de cet homme, elle se laissait délicieusement succomber à ses charmes. Elle devenait coquine et désireuse, ne pouvant camoufler cette ambition qu’elle avait de lui appartenir de nouveau. Elle avait beau avoir conscience que ce n’était ni le lieu, ni le moment de fléchir à ce besoin cuisant qui l’étreignait de lui appartenir, elle ne parvenait pas à amoindrir son appétit. C’était si agréable pour son corps, son cœur et son âme de se trouver coller à l’échine de son amant. Sa présence, son odeur, tout en lui, lui manquait cruellement. Elle en devenait folle et résolument sensible à cet homme qui savait si bien la posséder entièrement. Elle se sentait vivre contre lui et terriblement à sa place. Cela la frustrait tant de ne pas pouvoir se tenir à ses côtés, venir voler ses lèvres sans craindre d’être pris sur le fait et de mettre en péril la réputation de l’homme qui se trouvait face à elle. Elle voulait être à lui, son cœur lui imposant cette tourmente qu’elle savait dangereuse. Elle était faible à cet homme et son cœur se sentait complet qu’à ses côtés. Elle avait besoin qu’il la touche, la caresse et lui fasse l’amour pour amoindrir son manque, cet appel incontrôlable qu’elle avait pour l’être de Noah.

Une dépendance contre laquelle elle ne pouvait lutter, tant Noah semblait tout aussi impatient de la retrouver de la sorte. Elle recherchait donc son contact par toutes les manières, se mouvant contre lui pour lui exprimer muettement son besoin qu’elle avait de le sentir contre lui. Les lèvres de Noah savaient contribuer à son appétit, glissant sur son décolleté pour y mouvoir son visage pour venir la tourmenter. Elle pouvait sentir Noah s’enivrer de l’odeur de sa poitrine, laissant ses lèvres parsemer sa peau de baisers fripons et papillon. Elle sentait les phalanges de cet homme se mouvoir sur le tissu cotonneux de sa jolie culotte, suivant les traits de celle-ci sans pour autant glisser sur la partie de son corps qui s’impatientait de ses doigts. Son corps se rappelait par cœur du contact de ses phalanges expertes, qui savaient tant l’étourdir, la rendre folle de désir. Elle savourait les caresses de cette main sur son sous-vêtement, sentant ses entrailles se languir de ses attentions. Sa peau frissonna sous le contact de la peau de ses cuisses, venant inspirer profondément lorsque les doigts de cet homme vinrent frôler son intimité contre le tissu. Elle soupira son bien-être en tentant de le contenir, en vain. Elle avait chaud, se trouvant cruellement brûlante sous les actions taquines et coquines de son amant. Comme toujours, il avait l’art et la manière de la rendre folle par ses simples baisers et caresses.

Elle se laissait dominer, son cœur battant promptement dans sa poitrine tandis que Noah venait frôler ses formes au-dessus de sa robe pour venir dégager un de ses seins. Elle le sentait gourmand et attiré, ce sourire qu’il lui tendait lui montrant ô combien il avait envie d’elle, tout autant qu’elle pouvait avoir envie de lui. Elle se mordit la lèvre pour contenir un léger gémissement lorsqu’elle sentit la bouche de son amant frôler la peau de son sein. Les doigts contre son intimité se firent plus insistants alors qu’elle glissait une de ses mains dans les cheveux de Noah. Elle l’invitait muettement à poursuivre, ayant envie qu’il poursuive ses actions, se sentant dépendant de celles-ci. Elle sentait le désir grandir en elle, s’intensifier. Noah avait toujours un tel pouvoir sur son corps, son cœur et son âme. Elle venait susurrer son prénom tandis qu’il venait la porter pour la poser sur un rebord d’une étagère pour la mettre à sa hauteur. Cette action, les firent pousser quelques livres qui par un heureux hasard ne vinrent pas tomber de l’autre côté de l’étagère. Ses jambes nichées de chaque côté des hanches de Noah, elle vint nouer ses bras autour de son cou alors qu’il venait délicatement dévorer son sein de sa bouche. Elle gémit faiblement, sensible et terriblement envoutée par cette action. Elle sentait sa poitrine ferme, attisée par les actions coquines de ces lèvres qui venaient la suçoter avec ambition. Sa respiration se fit fort alors qu’elle était plus enivrée que jamais par cet homme.

Cette situation cocasse contribuait à la rendre folle et impatience. Ses doigts glissaient dans la chevelure de Noah avec ambition et fébrilité. Elle l’invitait à poursuivre du bout de ses doigts, susurrant son prénom. Elle avait envie de lui, son corps le réclamant avec ambition, montrant à cet homme l’effet qu’il pouvait avoir. Elle soupira de nouveau, lorsqu’elle sentit les phalanges de Noah s’immiscer sous le tissu de son sous-vêtement pour la taquiner plus en profondeur. Elle se mordilla la lèvre pour contenir un bruit sourd de s’extirper de ses lèvres. Elle pouvait sentir les mains expertes de son amant frôler le point sensible de son fruit défendu, déjà bien humidifié et exalté par ces caresses précédentes. Elle respirait fortement, face à l’afflux du plaisir qui grondait dans ses entrailles. Elle vint murmurer le prénom de son amant en venant délicatement griffer sa nuque. Elle avait cruellement chaud, envie de lui. Elle le sentait tout aussi gourmand qu’elle, venant abandonner son sein de ses lèvres, si tendu et exalté. Elle pouvait sentir le souffle brûlant de Noah frôler son sein, lui permettant d’observer le regard pénétrant de cet homme la détailler avec attention. Elle se mordait la lèvre, résolument sous le charme de cet homme qui savait si bien enflammer ses sens. Elle laissa une de ses mains glisser sur sa clavicule, au-dessus du tissu pour rejoindre son cœur, sentant sa respiration toute aussi vive que la sienne. Elle pencha délicatement la tête en arrière lorsqu’elle vint être de nouveau être victime des lèvres de Noah sur sa nuque. Ces baisers se trouvaient incroyablement luxuriants, désirables et elle n’omettait aucune résistance à en être la victime. Elle se mordait les lèvres, le souffle chaud alors qu’il venait accroitre la cadence de ses caresses sur son bouton de chair intime.

Elle gémit contre ses lèvres qui étaient venues s’embarrer des siennes, conscientes sans aucun doute de sa réaction lorsqu’il viendrait le taquiner de la sorte. Elle se perdit dans ce baiser, son bras autour de la nuque de son amant le serrant plus fermement contre lui, alors qu’elle accentuait le contact de ses cuisses autour de ses hanches. Elle le voulait en elle, le désirant si cruellement. Elle avait besoin de le retrouver ainsi. C’est pour cela qu’elle profita d’un court instant entre deux baisers pour susurrer dans une voix cruellement envoutée. « Noah… Je t’en prie… » Elle soupira contre ses lèvres, sentant son amant frôler de nouveau le point sensible, la pénétrant du bout de ses doigts. « J’ai envie de toi. Je te veux... » Elle vint gémir contre ses lèvres, sentant Noah sourire contre ses lèvres, satisfait. Sans doute avait-il attendu qu’elle s’abandonne ainsi à haute voix à lui. Elle vint l’embrasser langoureusement en venant frôler sa clavicule, ses pectoraux de ses doigts, les seuls qui pouvaient se le permettre. En vue de leur position, c’était les seules parties qu’elle pouvait atteindre, Noah étant une fois de plus, celui qui décidait de la suite de cet instant volé, même si elle savait tout aussi ambitieux.

Cet instant était résolument envoutant. L’adrénaline qui circulait dans ses veines accélérait son rythme cardiaque, endiablé par cet échange luxuriant et merveilleux qu’elle partageait avec cet homme. Le risque d’être surpris à tout instant intensifiait son excitation, la rendait plus sensible et cupide encore. Elle désirait retrouver cet homme, lui appartenir de nouveau. Ce désir s’immisçait de façon mesquine dans ses veines, éveillant ses sens avec une ambition plus profonde qu’en accoutumé. Elle avait envie de lui appartenir de nouveau, de sentir son être s’unir au sien pour lier leurs âmes qu’ils s’abreuvaient toujours de ce contact luxuriant. Toute sa chair le réclamait. Il lui avait tant manqué et les quelques plaisirs personnels qu’elle s’était ouverts en rêvant à lui, n’étaient rien face au bien-être que seul son corps savait apporter à son être. Elle ne se lasserait jamais de cet homme, son cœur battait tel un fou dans sa poitrine, si gonflé de ce bonheur de le savoir contre elle, tout aussi passionné. Elle se soumettait à cet homme, son cœur bien trop attaché pour pouvoir se déroger de cet homme. Pourtant, elle refusait de lui offrir ses mots qui se trouvaient toujours au bord de ses lèvres lorsqu’il venait lui faire passer les portes de ce paradis terrestre, qui se trouvait cruellement envoutant avec lui. Ils se trouvaient là, muets, mais si évidents.

Noah n’avait pas besoin de les entendre pour identifier leur présence, tout comme elle. Elle savait ce sentiment réciproque, bien qu’elle ne puisse pas le certifier, ayant toujours cette crainte perpétuelle qu’il ne l’abandonne un jour ou ne se lasse d’elle. C’était sans doute une crainte contre laquelle elle ne pouvait lutter, ayant été abandonnée tant de fois par le passé. Il semblait envouté par elle et c’était déjà énorme pour elle. Elle le sentait sourire contre ses lèvres, tendrement, et amusé à la suite de son aveu. Il vint prendre appui sur le meuble de la bibliothèque, l’obligeant à resserrer son étreinte autour de sa nuque alors qu’elle venait se mordre la lèvre fortement pour contenir sa frustration. Son corps enflammé se plaignait de ne plus être l’objet de ses attentions, ses cupides tortionnaires s’étant enfuies de son fruit défendu pour venir rejoindre le pantalon de son amant, venant desserrer sa ceinture. Il avait compris le message et toute sa chair s’impatienter de la suite, son regard fixant de façon pénétrante le visage de son amant, qui se trouvait concentré par son action, ambitieux tout autant de la retrouver. Noah vint l’embrasser, laissant ses lèvres de nouveau capturer ses lèvres dans un baiser langoureux.

Elle le sentit gémir contre ses lèvres, sentant sous les pans de sa robe la chair brulante de son intimité qu’il venait caresser pour l’activer, la rendre plus ferme pour cet échange. Ce léger contant la rendait impatiente et fébrile. Elle sentait sa peau plus désireuse encore tandis qu’elle le savait se préparer à venir répondre à son ambition. Elle se laissait embrasser, répondait à ces baisers. Elle sentit sa peau frémir au contact de sa paume contre sa cuisse, remontant celle-ci pour rejoindre la chair de son aine contre lequel était reposé le tissu de son sous-vêtement. Elle se mordit la lèvre, contenant un gémissement lorsqu’à son tour Noah vint lui avouer son ambition. Il en avait tout aussi envie. Il voulait la prendre. Cet aveu fit monter la chaleur dans son corps d’autant plus face au regard pénétrant et animé qu’il lui tendait. Savoir qu’il voulait la prendre, la posséder était toujours envoutant pour la jeune femme qui s’offrait corps et âme à cet homme. Elle se mordit la lèvre plus fermement, camouflant un gémissement de bien-être franchir sa gorge. Elle sentait les doigts de son amant s’ouvrir une voie vers son intimité, écartant le tissu de sa culotte sur le côté pour la serrer à lui. Elle sentit son corps s’enflammer au contact de son intimité contre la sienne, résolument endiablé et sensible à cet homme.

Aujourd’hui cette sensation était d’autant plus amplifiée par l’adrénaline qui circulait dans ses veines. Elle souffla son prénom, sentant cette intimité caresser la sienne sans la pénétrer dans un premier temps. C’était grandiose et merveilleux. Ses mains glissaient contre sa nuque et sa clavicule alors qu’elle penchait délicatement la tête en arrière lorsqu’il vint enfin la pénétrer. Elle inspira profondément, ses cuisses se refermant sensuellement autour de ses hanches pour le sentir entièrement en elle. Un contact paradisiaque qui lui avait tant manqué, rendant sa poigne autour de sa clavicule et sa nuque, plus forte alors qu’elle contrôlait son souffle, ce gémissement qui voulait se dégager de sa gorge. Elle profita de cette sensation merveilleuse, sentant son amant embraser sa nuque de sa bouche, tout aussi passionné qu’elle ne pouvait l’être. Elle laissa ses doigts glisser dans ses cheveux, soufflant délicieusement son prénom dans une voix chaude et essoufflée.

Il était si fabuleux de le sentir entièrement en elle, elle laissait sa chair s’envahir de ce bouleversement, profitant de cet instant volé. Elle sentait Noah en faire de même, venant délicatement mouvoir son bassin qu’après quelques dizaines de secondes pour débuter une série de mouvements de bassins qui savaient chambouler sa chair. Elle se mordait la lèvre, le regard brillant, montrant parfaitement l’excitation qui prenait sain en son être. Elle inspirait profondément, venant embrasser ses lèvres pour tenter d’y trouver un salut à cette folie qui l’envahissait. Elle gémissait faiblement, la bouche de son amant venait camoufler son bien-être alors qu’elle le sentait se mouvoir en lui en de lents et sensuels mouvements de bassins. C’était magique, merveilleux et d’autant plus envoutant tant elle le sentait tout aussi ambitieux qu’elle. Elle sentait sa chair d’autant plus sensible qu’en accoutumé. Un effet accentué par le danger de la situation et le manque qu’il initiait en sa chair. Désireuse de ce contact qui la rendait folle, elle vint glisser ses mains sur son torse, venant rejoindre son dos pour y mouvoir ses doigts sous le tissu de son haut. Elle frôla les muscles du bas de son dos avec sensualité, sentant son corps s’évader dans un monde de plaisir en embrassant cet homme avec effusion. Elle savourait les coups de reins qu’il lui donnait, venant délicatement griffer sans force cette peau douce et sensuelle qui glissait sous ses doigts. Elle devenait folle et ses cuisses venaient délicatement s’ouvrir pour l’inviter à se rapprocher entièrement d’elle, sentant son buste rencontrer celui de son amant. Elle adorait cet instant, son corps bien lotit et traiter par le corps de cet homme, qui savait mieux que personne la rendre folle.

Noah était une véritable addiction contre laquelle elle ne pouvait résister. Il faisait partie entière d’elle, était l’homme qui avait forgé la femme qu’elle était aujourd’hui. Sans doute l’avait-il rendu faible par la même occasion, lui faisant connaitre ce bonheur d’être important pour une personne. Il l’avait rendue humaine et c’était un cadeau qu’elle chérissait plus que tout l’or du monde. Elle n’en perdait pas en ambition, demeurant cette femme forte de caractère qui ne laissait personne lui marchait sur les pieds, la contrôler. Seul Noah avait ce droit, une faveur qu’elle lui offrait toujours avec bonheur : elle se donnait corps et âme à lui. Même si ces mots fatidiques n’avaient jamais franchi la barrière de ses lèvres, elle savait qu’elle aimait, qu’il était l’homme de sa vie. Elle n’avait pas besoin de les dire, Noah en avait conscience, le lui rendaient même si inconsciemment, ils restaient aveugles face à ces derniers. Ils conservaient tous deux cette réserve vis-à-vis de ces sentiments profonds, qui les rendaient pourtant si passionnés, si téméraires à cet instant. Un manque si intense qu’elle ne pouvait lutter contre ce besoin maladif de l’embrasser, de sentir son corps contre le sien, de lui appartenir. Être sienne l’enchantait tant, la rendait ivre d’un plaisir qu’aucun homme n’était en mesure de lui ouvrir. Quand bien même Joaquin s’était trouvé un amant particulièrement érotique et sensuel, il ne l’avait jamais fait vibrer et enflammer comme l’échine de son compagnon et amant était en mesure de le faire.

Elle se laissait donc aller à ces sensations qui l’étreignaient, cette passion qui enflammait un feu ardent au sein de ses entrailles. Une chaleur envoutante, sublime, qui se trouvait d’autant plus renforcée par la situation dans laquelle ils se trouvaient. Elle sentait son corps s’exalter tant l’adrénaline qui circulaient dans ses entrailles renforcées l’émoi dans laquelle cet homme mettait sa chair. Il était si beau, son expression sublimée par le plaisir que lui procurait cet échange luxuriant. Jane y était sensible, l’admirant avec fébrilité, joie et tendresse. Elle sentait ses coups de reins la combler, lui montrait naturellement et avec force ô combien elle le tentait, le rendait fou. Elle le sentait si ferme au sein de ses reins, si cupides et pourtant si passionnés. Il la maintenait contre l’étagère, se serrant fermement contre elle alors que ses mouvements de bassins se faisaient de plus en plus violents. Jane l’embrassait fougueusement pour ne pas gémir, laissant ses doigts glisser sur la peau nue de son dos qu’elle sentait sous ses doigts. Elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine. Le bonheur qui l’étreignait se trouvait fort, sublimé par ce manque qu’elle avait ressenti durant ce dernier mois. C’était de plus en plus difficile à supporter. Elle voulait être avec lui, lui appartenir aux yeux de tous. Cela n’avait de cesse de tarauder son esprit, la rendant littéralement dingue. Elle savait pourtant qu’il était trop tôt, que leur lien se trouvait si complexe pour qu’on puisse comprendre leur relation.

Pourtant, elle s’offrait totalement à lui, ses cuisses s’ouvrant pour l’inviter plus profondément à la combler de sa présence, de son plaisir. Ses sens se trouvaient décuplés par ce contact luxuriant et bouleversant. Ses lèvres ne tarissaient pas d’appétit pour ses comparses, les embrassant avec fougue tant sa soif de lui ne semble jamais satisfaite. Elle sentait sa respiration forte, bien que camouflée par les baisers ardents qu’il venait lui voler pour contenir son émoi. Sa poitrine à moitié dénudée venait frôler le tissu de son polo, sentant son sein ferme accentuer son bien-être. Elle était folle de lui. Elle laissa une faible plainte s’exprimer lorsqu’il vint la soulever un peu pour modifier l’angle de la bénédiction qu’il lui apportait avec tant d’effusion et d’ardeur. Ce frôlement entre leurs deux intimités la rendait dingue, cruellement sensible à ce dernier. C’était un enfer de contenir son plaisir, ces gémissements qui se bloquaient dans sa gorge alors qu’elle sentait sa chair s’en enthousiasmer, se trouvant si fébrile face à cet homme. Elle inspirait profondément entre deux baisers pour revenir sauvagement l’embrasser, ses doigts griffant légèrement la peau de son dos.

Elle le sentait ravi, glorifié de la savoir si sensible, si avide de la posséder. C’était juste merveilleux. Ses caresses intimes personnelles n’avaient pas la même intensité que ce membre au creux de ses reins. Seul Noah pouvait l’exciter de la sorte, la rendre folle par ces actions coquines au creux de ses reins. Elle voulait le sentir rendre les armes en son sein, qu’il s’épandre en elle pour lui offrir cette satisfaction d’être la seule femme qu’il honorait de la sorte. Une fierté qu’elle conservait pour elle, depuis des années. Elle avait été comblée d’apprendre qu’elle était la seule avec qui il ne se protégeait pas, l’unique qu’il pénétrait pour l’honorer de son odeur dans l’acte si charnel qu’il pouvait y avoir entre un homme et une femme. C’était juste si parfait avec lui. Elle se laissait totalement dominer, gâter par les mouvements de bassins de son amant, sentant cet instant de paradis terrestre l’envahir peu à peu. Elle avait de plus en plus de mal à contenir ses gémissements de plaisir de se faire connaitre tant il la possédait vivement, avec fougue. Elle pouvait sentir leurs bassins émettre des bruits érotiques, humides tant il était évident qu’elle fondait sous ses actions. Elle dut se mordre fortement les lèvres pour ne pas gémir lorsqu’elle sentit la bouche de Noah glisser contre son oreille pour la mordiller. Il lui susurra qu’il allait la combler. Elle en était convaincue. Elle lui appartenait totalement et tout comme lui, elle sentait ce moment merveilleux et intense s’immiscer dans ses veines. Il ne fallut que quelques secondes de plus pour qu’elle sente son corps se raidir de plaisir. Elle pencha la tête légèrement en arrière en se mordant fortement la lèvre. C’était si délicieux, si additif et merveilleux.  

Elle savoura cet instant avec bonheur, sentant ses doigts glisser sur la peau légèrement moite de son amant alors qu’il venait doucement décélérer la cadence de ses mouvements de reins. Tout comme elle, il se laissait gagner par cette plénitude intense. Elle pouvait sentir son regard brillant sur elle, l’observer avec attention et fébrilité. Elle en faisait de même, lui souriant de cette expression que seule une femme comblée pouvait afficher. Elle vint rire faiblement, légèrement, de façon imperceptible tant sa respiration se faisait forte et saccadée. Elle vint l’embrasser délicatement, le regard pétillant, le trouvant si érotique et sexy. « Comme toujours… » Elle lui mordilla la lèvre, laissant une de ses mains glisser sur sa mâchoire, parcourir les traits de son visage. Elle était incapable de dire quoi que ce soit de plus, laissa ses lèvres déposer des milliers de baisers sur ses comparses. Elle essayait d’apaiser sa respiration et Noah ne bougeait pas, captivé et résolument tout aussi brûlant qu’elle. Ils passèrent encore de longues secondes, minutes ainsi avant qu’elle ne le sente se retirer d’elle. Une action qui la fit légèrement soupirer de frustration. Elle vint rougir, amusée également. Son corps était résolument dépendant de cet homme. Elle laissa ses doigts caresser cette intimité pour la revêtir de son vêtement, venant délicatement la caresser tout de même. Elle l’aimait tant et devait pourtant s’en passer. Elle venait offrir un sourire taquin à son amant, venant lui voler un énième baiser doux en venant refermer son pantalon. Noah quant à lui était venu la revêtir de sa robe, recouvrir son sein du tissu dont il l’avait dérobé. Ils riaient doucement, à l’abri de tout le monde et elle se sentait heureuse.

Elle le regardait avec douceur et fébrilité, s’efforçant de marquer les traits de son visage, sachant qu’elle devrait partir sous peu, reprendre son chemin à part, loin de lui. Pourtant elle n’en avait nulle envie. Elle laissa ses doigts glisser sur sa nuque et vint murmurer rien que pour lui. « Cette situation va me rendre dingue. C’est tellement dur de te savoir si près et à la fois si loin de moi. » Elle se mordit la lèvre doucement en laissant son regard glisser dans les siens. Son cœur s’exprimait, même si elle savait que cela ne changerait rien à la situation qu’ils vivaient.