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 what we are don't look clear. (aemelia&ciarán)

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MessageSujet: what we are don't look clear. (aemelia&ciarán)   what we are don't look clear. (aemelia&ciarán) Icon_minitimeMer 16 Juil - 15:08


what we are don't look clear
up in the morning, up in the evening, picking down clocks when the birds come out to eat, oh, to eat. up on the mountain, down in the king's den, pushing these blocks in the heat of the afternoon, oh, afternoon. we were never welcome here, we were never welcome here at all.



Bip. Bip. Bip. Les méandres de mes rêves se métamorphosent peu à peu aux sonorités de cet étrange son sorti de nulle part, déformant les murs m’entourant en de secousses frénétiques. Bip. Bip. Bip. Cette fois, les choses face à moi semblent se dissiper et je me retrouve bien vite à marcher dans le vide, le noir complet, alors que toute trace de civilisation s’évapore au loin. Bip. Bip. Bip. Ma main vient brutalement s’écraser sur le réveil disposé à côté de moi, afin de mettre un terme à ces bruits incessants venus perturber mon sommeil, avant de retomber mollement dans le vide, le bout de mes phalanges charriant alors le sol. Je reste ainsi de longs instants à fixer le plafond, les yeux entrouverts alors que je tente de m’accommoder à la lumière du jour, filtrant au travers des persiennes mal fermées. Ce n’est qu’après de longues minutes que je me décide enfin à tourner la tête en direction de mon réveil, afin de contempler les lettres s’affichant en lettres digitales rouges sur l’écran – oui, à croire que le fait de me détacher de ma famille et de mon Irlande natale, m’a incité à m’équiper avec tout un tas d’accessoires moldus ; qui s’avèrent être, somme toute, bien utiles. Aussi je ne tarde pas à me redresser d’un seul coup, alors que je remarque à quel point je suis en retard. En effet, je dois me trouver d’ici un quart d’heure de l’autre côté du quartier pour mon cours particulier de potions et je ne suis toujours pas levé. M’empressant de sortir de mon lit, je cours à la douche, remplissant la gamelle de Ragnar – mon chiot – de quelques croquettes au passage, ne restant que quelques courtes minutes sous l’eau glacée avant de me précipiter vers mon placard. Je sors alors le strict minimum de vêtements nécessaires, sans prendre garde au fait d’en assortir les couleurs – de toute façon, je ne me suis jamais montré très doué pour cela, alors autant ne pas m’entretenir d’illusions en passant un temps infini à tenter de coordonner mes vêtements –, les enfilant rapidement. A plusieurs endroits, le tissu s’empreigne de l’eau parsemant encore ma peau mal séchée ; mais je n’y fais pas attention, préférant me précipiter vers la porte d’entrée que je claque derrière moi sans même prendre la peine de vérifier que j’ai bien pris mes clés avec moi.

Parcourant les rues à l’aveuglette, tentant de couper le quartier par quelques ruelles m’étant encore inconnues et que je décide de considérer comme des raccourcis, je ne manque pas de m’arrêter rapidement en chemin pour acheter au passage, à la faveur de quelques mornilles, de quoi grignoter quelque peu – de quoi tenter de me rattraper pour un éventuel retard mais aussi et surtout, de quoi calmer les grondements provenant de mon estomac. Sortant de ma poche le morceau de parchemin sur lequel se trouve inscrit à l’encre émeraude l’adresse de mon professeur particulier, je l’inspecte une nouvelle fois à défaut de m’en souvenir autrement, avant de le ranger de nouveau. Et c’est finalement en courant que je finis de parcourir les derniers mètres me séparant de la porte d’entrée sur laquelle mon poing droit finit par s’abattre alors que de ma main gauche, je tiens fièrement la boite contenant les quelques croissants et petits pains que j’ai pris en route – choses que je n’ai jamais eu pour habitude de manger, à défaut d’en avoir en Irlande, et que j’avoue ne pas savoir aux goûts de mon professeur, même si j’espère que cela lui conviendra tout de même. Faisant quelques pas en arrière, j’observe un instant les fenêtres des étages supérieures avant que mes prunelles n’effleurent de nouveau le battant de bois, pour finir leur trajet sur mon poignet où se trouve être accrochée ma montre. En retard. Je pince les lèvres, me sentant stupide d’ainsi être en retard à des cours particuliers, que je me suis moi-même débrouillé pour avoir. Il va vraiment falloir que j’apprenne à être un peu plus ponctuel à l’avenir, mais c’est sans doute une chose à laquelle il me faudra penser un peu plus tard. Pour l’instant, je vais seulement devoir me consacrer à mon heure de potions, puisque la porte vient de s’ouvrir face à moi, laissant apparaître mon professeur. « Bonjour ! » je lance aussitôt d’une voix enjouée, avant de me reprendre. Ce n’est pas une façon séante de se présenter, surtout lorsque l’on est en retard. M’éclaircissant doucement la gorge, je me reprends alors : « Excusez-moi de mon retard. J’ai amené de quoi me rattraper quelque peu. » Je tends alors un peu plus le paquet contenant les quelques mets attrapés en chemin, dans sa direction, comme pour joindre le geste à la parole. Et c’est sans détacher mon regard de son visage que je lui adresse alors un sourire poli en guise d’excuses.
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MessageSujet: Re: what we are don't look clear. (aemelia&ciarán)   what we are don't look clear. (aemelia&ciarán) Icon_minitimeMer 16 Juil - 19:11

Qu'il y a-t-il de plus beau que les rêves? Quand je dis cela je ne pensais pas lorsqu'il devenait réalité mais plutôt qu'on pouvait imaginer énormément de choses sans que personne ne le sache. Je pouvais penser à ce que ma vie aurait pu être si mes parents m'avaient aimé pour ce que je suis. Mais ce qui hantais mes nuits en ce moment c'était Will. J'imaginais ma vie s'il m'avait laissé le temps de dire oui. Je serais sûrement mariée avec un ou deux enfants sans pour autant gâcher ma carrière de professeure de potions et lui ses rêves. C'est toujours la même chose ma chouette me réveilla au meilleur moment. J'ouvris alors légèrement les yeux pour la regarder se poser à côté de moi. J'eus un léger sourire, Snowbell était vraiment meilleur qu'un réveil matin. Je la regardais un instant et à chaque fois je pouvais voir son visage. En quatre ans il avait sûrement changé mais peu importe puisque je ne le reverrais plus. Je me levais alors et me dirigeais vers la salle de bain où je pris un bon bain chaud. C'était l'avantage quand on avait une grande maison. Il y avait ça et aussi le grand dressing à côté de ma chambre. Je profitais du calme jusqu'à ce que je me souvienne que je donnais un cours particulier aujourd'hui. Je sortis de ma baignoire peu de temps après et je me dirigeais vers mon dressing, regardant plusieurs de mes tenues avant de me diriger vers une vieille robe. Un choix simple et efficace. Au moins, je ne risquais pas d'avoir peur de la tâcher. Je me dirigeais alors vers l'endroit où j'avais laissé ma baguette. Je n'aimais pas trop être loin d'elle au cas où le danger se présenterait.
Il avait simplement fallut le temps d'enfiler mes vêtements et attacher mes cheveux avant de me diriger vers la salle où j'entreposais mes ingrédients. C'était la pièce dont j'étais la plus fière. Je la gardais secrète par un sort de protection parce que je ne voulais pas que des personnes ayant de mauvaises intentions ne se présentent. Je regardais l'heure et je remarquais qu'il était en retard. J'espérais que Ciaran n'avait pas oublié. Il était plutôt sympathique bien qu'il faisait souvent des dérapages pouvant être blessant. Pourtant je ne lui en voulais pas, il essayait de faire des efforts maintenant qu'il n'est plus sous la coupe de ses parents. Je sais je ne devrais pas juger le jeune homme à cause de son sang et je ne le faisais pas. Je préférais lui montrer la bonne voie sans le braquer. Peut-être que je me faisais une mauvaise idée de lui, ne l'ayant vu qu'une seule fois.
Après avoir trouvé ce que je cherchais, je descendis alors vers ma cuisine avant de préparer du café avec ma bonne vieille cafetière de moldus. Je pris alors mon journal pour lire les dernières nouvelles lorsque j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Baguette à la main, je me dirigeais vers la porte pour voir mon élèves tout sourire. Me tendant des viennoiseries pour se faire pardonner je ne pouvais m'empêcher de lui sourire.

"Bonjour, merci tu es gentil mais tu es quand même en retard. "

Je le laissais entrer en m'écartant de la porte avant de la laisser fermer. Le jeune homme était de bonne humeur ce qui était bon signe. Je lui fis signe de me suivre vers ma cuisine où Snowbell s'était installée.

" Ne t'inquiète pas ma chouette n'est pas méchante. J'ai fait du café tu en veux puis ça me permetterait de te connaître un peu mieux... Enfin de savoir ce que tu veux améliorer."

Je disais cela en faisant apparaître deux tasses que je remplis avec le café qui était déjà prêt.
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MessageSujet: Re: what we are don't look clear. (aemelia&ciarán)   what we are don't look clear. (aemelia&ciarán) Icon_minitimeVen 18 Juil - 12:52


what we are don't look clear
up in the morning, up in the evening, picking down clocks when the birds come out to eat, oh, to eat. up on the mountain, down in the king's den, pushing these blocks in the heat of the afternoon, oh, afternoon. we were never welcome here, we were never welcome here at all.



Après ma rencontre avec Briseis, j’avoue me sentir quelque peu nerveux – même si je ne lui sans doute pas autant que lors de nos premières paroles échangées, je dois l’avouer, et heureusement d’ailleurs – et enchaîner les nombreux actes stupides et bien trop souvent irréfléchies. Comme le fait de régler mon réveil trop tard et de ne pas m’éveiller à l’entente de la première sonnerie, par exemple, ce qui est quelque chose de bien fâcheux si l’on veut pouvoir arriver à l’heure. Pourtant, je ne m’en sens pas coupable le moins du monde. Enfin, peut-être que si, tout de même un peu. Mais je me suis tout de même arrêter en route pour acheter quelques viennoiseries dans le but de me faire pardonner, ce qui est tout de même un bel effort. N’est-ce pas ? C’est du moins ainsi que je tente de me rassurer alors que j’attends patiemment devant la porte, le paquet contenant les dites viennoiseries, fermement tenu entre mes phalanges qui n’ont de cesse de se refermer un peu plus autour de l’emballage alors que soudainement le doute m’envahit. Et si elle me disait d’aller voir ailleurs, ne méritant pas ses cours en raison de ma non-ponctualité ? Ce serait sans doute très fâcheux et j’aurais quelque peu de mal à trouver un autre professeur particulier durant l’été. Sans compter la culpabilité qui s’emparerait de moi par la suite. Et seul Merlin sait à quel point ma culpabilité peut se montrer dévastatrice dans ces cas-là. J’ai encore pour souvenir, les quelques fois où il m’est arrivé de décevoir mon paternel – après qu’il m’ait venu à l’esprit que mon unique but dans la vie était de le satisfaire, ce que je ne sais toujours pas s’il me faut compter comme étant une bonne ou une mauvaise idée, il me faut bien l’avouer – et les maux de ventre infernaux qui ont suivi ces constatations malheureuses.

Mais ici, la porte finie par s’ouvrir malgré tout sur le visage fragile de mon professeur. Et un lieu et place d’où aurait dû se trouver une expression sévère sur ses traits, c’est un sourire qui ne tarde pas à venir apparaître, étendant les coins de ses lèvres. Aucune trace d’énervement ne semble être présente, ce qui ne m’étonne pas réellement. Je m’empresse tout de même de lui tendre ce que je lui ai apporté en guise d’excuses. « Bonjour, merci tu es gentil mais tu es quand même en retard. » Il s’agit là de la seule phrase qu’elle prononce pouvant montrer un temps soit peu qu’elle ait remarqué mon retard. Mais cela semble être aussitôt oublié alors qu’elle s’écarte pour me laisser entrer, ce que je ne tarde pas à faire. Après avoir refermé la porte derrière moi, elle m’intime alors de se diriger vers la cuisine, en ouvrant la marche. C’est là que je découvre une magnifique chouette blanche dont le regard se plaque aussitôt sur nous. « Ne t'inquiète pas ma chouette n'est pas méchante. J'ai fait du café, tu en veux ? Puis ça me permettrait de te connaître un peu mieux... Enfin de savoir ce que tu veux améliorer. » Si elle n’était pas professeur, je pourrais croire qu’elle se trouve être nerveuse comme je l’ai été dans les premiers instants partagés avec Briseis. Je ne relève cependant pas sa pseudo-agitation, me contentant d’hocher vigoureusement la tête en souriant, afin de marquer mon approbation. « Du café ? Parfait ! Quant à moi, j’ai amené les croissants et les petits pains. » j’ajoute alors en ouvrant le sachet pour bien lui montrer les dites viennoiseries. Après quoi, je pose le paquet sur la table, m’asseyant aussitôt à la place semblant m’être désignée. Il est vrai qu’un cours particulier commençant de cette façon ne semble pas être des plus sérieux, mais il est certain que le programme deviendra plus consistant au cours de la matinée. Pour l’instant, nous devons certainement être tous deux en phase de réveil, voilà tout. « Pour ce qui est des potions auxquelles je veux toucher, hm, je ne sais pas réellement. Je veux être Langue-de-Plomb et je vais entrer en troisième année. Peut-être pourrions-nous consolider les bases de deuxième année ou bien même commencer à voir celles étudiées en troisième année ? » je finis par proposer avec un air de ne pas y toucher. Après tout, je n’ai pas encore débuté ma troisième année encore et il peut sans doute s’avérer être quelque peu dangereux pour elle de céder à la tentation de commencer le programme avec moi, dès à présent.
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MessageSujet: Re: what we are don't look clear. (aemelia&ciarán)   what we are don't look clear. (aemelia&ciarán) Icon_minitime

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