-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
The Phoenix Song ::  :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014
 

 Rencontre nocturne au bord de l'eau.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

avatar
Invité
Invité
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeVen 5 Sep - 22:27

C'était compliqué, je devais m'adapter, je détestais m'adapter...
Pourquoi c'était si difficile ? Nouvelle ville, nouveaux codes... La galère en somme ! Je voulais seulement vivre ma vie bien peinarde à l'abri des regards mais c'était plus compliqué que ça. J'étais maintenant une employée ministérielle, une fonctionnaire de l'état, pire même, la responsable d'un service. Ce statut excluait toute liberté d'aller et venir à ma guise en petite culotte à 4h du matin. Il s'agissait plutôt de me rendre à des cocktails mondains en tenue de soirée pour expliquer ma spécialité à des demeurés qui me prenaient pour un demi-médecin.

Leur expliquer, sans leur planter ma baguette entre les deux yeux pour leur griller le cerveau. Hmmmm quelle souffrance ! Heureusement Julian était là, pour dédramatiser, pour me faire rire. Cet homme était un ami, fidèle et sincère. C'était mon assistant, mais tellement plus que ça en même temps.
Il était ce que j'avais de plus proche d'une famille, en exceptant mon petit frère bien sur. Ce môme, je l'aimais. J'avais essayé de le haïr comme je haïssais notre père, de l'ignorer comme je le faisais pour le commun des mortels, mais je n'avais pas pu.
Il m'avait touchée, avec ses grands yeux son air de petit animal fragile. Je l'avais aimé tout de suite et j'avais tout fait pour le préserver des mauvais traitement que je subissais. Lui & Julian, c'était ma famille, et cette mère inconnue aussi peut être ! J'espérais l'apprendre un jour en tout cas. Peut être que j'avais des frères ? Des sœurs ? Peut être que cette femme m'avait aimé ? Je ne pouvais m'empêcher de l'espérer... En effet, c'était nécessaire à ma survie psychique. Je ne pouvais pas être un vulgaire accident, un être que personne n'avait désiré ou aimé, je ne pouvais être simplement là, pas sans que quelqu'un un jour ai posé un regard attendri sur l'enfant que j'étais. Je me refusais à le croire, en tout cas je ne me l'avouerais jamais, pas si je voulais rester debout.

Ces pensées, qui se bousculaient dans mon esprit, je ne les aimais pas du tout. Je ne voulais pas me pencher sur mon enfance ; ce n'était pas bon pour moi.
Smoke vint poser sa tête sur ma jambe, il sentait ma tristesse.

« Hey mon beau, tu as raison, il n'y a pas de quoi se morfondre ! »

Ceci dit avant de lui caresser doucement la tête et de me lever. Je me rendis dans la cuisine et sortit un verre à pied juste avant de lancer « accio Syrah ». Un coup de baguette plus tard et je me servais un verre de vin. Un vin du sud de la france, rocailleux, odorant, un délice. Rien que sa senteur me faisait un bien fou.
C'était contraire aux bonnes mœurs, que de s'alcooliser seule, surtout pour une fille de bonne famille. Mais je m'en foutais, de toute manière je n'avais jamais été bien considérée par les sang-purs, je n'étais qu'un accident.

Smoke ramena sa fraise de nouveau, avec dans la bouche son collier, et j'éclatais de rire. Il avait de la suite dans les idées. Je lui mis son collier ensorcelé et me dirigeais vers la porte. Il voulait qu'on se ballade et c'était ma fois une bonne idée.
Je passais une veste sur ma nuisette et sortit dans le jardin avant de gagner le chemin qui me mènerait à la plage.

J'entendais le bruit du ressac et sentait mon mal être s'évaporer. La nature, c'était le baume le plus efficace pour les blessures de la vie. Smoke courrait comme un malade et je laissais exploser ma joie en un éclat de rire avant de faire tomber ma veste sur le sol pour me jeter dans l'eau avec lui. J'éclaboussais mon chien tout en riant comme une gamine quand je perçus une silhouette sur la plage. Le masque de froideur retomba sur mes traits et je pris conscience de ma tenue. Une nuisette en soie, trempée d'eau de mer, pas top !
Je sortis de l'eau et me précipitais sur ma veste pour l'enfiler précipitamment alors que l'homme approchait. Dans la nuit je ne distinguais pas ses traits. Je resserrais les pans de la veste autour de moi avant de me tourner vers lui. Smoke m'avait rejoint, il se tenait collé à mon flanc gauche et grognait sourdement, sensible à ma crainte de m'être ridiculisée.
Je connaissais cette silhouette, était ce Julian ? Non, évidemment, jamais Smoke n'aurait grogné contre mon ami... Alors qui ? Je soupirais avant de lancer d'une voix neutre.

« Bonsoir, désolée, je me croyais seule. »

Faux, je n'étais pas désolée, enfin si... Mais seulement qu'on vienne me déranger en ce moment de paix.
Revenir en haut Aller en bas

Jabari Suarez
Jabari Suarez
Department member
Golden Otter
Je ressemble à « : Enrique Iglessias ». J'ai égaré : 185 parchemins. Ma bourse est remplie de : 128 et j'ai : 46
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeSam 6 Sep - 18:58

La journée qui venait de se déroulait, s’était trouvée particulièrement longue bien qu’enrichissante. En tant que représentant membre fondateur, siégeant au conseil de Wincap, Jabari avait pour mission de s’occuper des lois de la ville. Nullement seul dans cette mission, son travail consistait à travailler des dossiers, des projets de loi qui pourraient être votés en assemblée avec les autres membres élus. En effet, tout comme ses camarades, il avait été élu comme un autre et c’était sans doute sa place de membre fondateur, qui lui avait valu cette place qu’était sienne à son jour. Ayant toujours cru au projet dès lors qu’il avait été mis au courant de son existence, Jabari s’était donné corps et âme à ce travail, dans l’ambition d’en faire une réussite en partenariat avec tous ses autres collègues, devenus pour la plupart ses amis. De ce fait, il ne pouvait qu’être particulièrement enthousiaste chaque matin de s’y rendre, malgré la quantité exorbitante de dossiers qu’il avait à lire et à traiter. Cela ne le dérangeait pas et l’homme ambitieux et impliqué qu’il était se donner corps et âme à son travail, au point de travailler tard sur des dossiers, au calme, chez lui.
Ce qu’il avait fait durant toute la soirée, sagement installé sur le canapé de cette demeure qu’il avait créé par magie lors de son arrivée à Wincap. Une maison élégante qui répondait parfaitement à ses besoins, ni trop grande, ni trop petite pour y accueillir une nouvelle femme et une petite famille. Il conservait encore cet espoir, même s’il n’y croyait pas vraiment. Beaucoup de faits avaient bouleversé le cours de son histoire depuis son arrivée en ville. Des évènements qu’il aurait préférés ne point vivre, être en mesure d’oublier, sans y parvenir vraiment.

Il apprenait donc à vivre avec et à surpasser ses derniers, gardant espoir en l’avenir. Il aspirait à retrouver une certaine liberté, la sachant particulièrement abstraite et lointaine. Il voulait regagner une sérénité d’âme et fuir ses pensées obscures qui venaient souvent le hanter la nuit. C’était plus facile à dire qu’à faire. Plongé depuis des heures dans son travail, Jabari lisait le projet de loi élaboré par l’un de ses camarades, absorbé par les lignes du parchemin qu’il détenait entre ses doigts. C’est les couinements plaintifs d’Osiris et d’Isis, ainsi que leur tentative d’obtenir son attention qui lui fit comprendre que la soirée était déjà bien entamé. Souriant à cette constatation, tout en venant caresser et embrasser les têtes de ses deux animaux de compagnie, il avait fini par abandonner son dossier sur la table basse du salon. « Vous avez raison, un peu d’air frais saura me faire du bien ! » Riant doucement, il s’était dirigé vers la porte pour l’ouvrir, laissant ses deux fauves ouvrir la course dans les ruelles endormies de la ville.

Les ayant bien éduqués depuis leur jeune âge, il n’avait pas besoin de se balader avec des laisses, laissant les deux chiens se dégourdir les jambes en toute liberté. La soirée se trouvait agréable, malgré la légère chaleur qu’il y avait. Simplement vêtu d’un T-shirt blanc et d’un jean, qu’il avait tronqué à son retour chez lui, il arpentait les ruelles de la ville en silence. Vivant dans le quartier africain de la ville, celui-ci se trouvait être un des plus calmes à cette heure tardive de la nuit. Suivant le trajet qu’ils avaient l’habitude de faire depuis huit ans, ses pas l’avaient mené jusqu’à la plage où comme à leurs habitudes, ses deux petites fripouilles ne se firent nullement prier pour s’offrir un bain de minuit, devant le regard consterné, mais amusé de leur propriétaire. « Alala… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de vous. » Paroles moralistes pour un sou, il s’était dessaisi de ses sandales pour laisser le sable fin recouvrir ses pieds. Il appréciait résolument la chaleur conservée qui venait frôler sa chair tandis qu’il s’avançait vers le rivage. Il observait l’océan à perte de vue, souriant à la pensée que d’innombrables terres se trouvaient à des lieux de la place où il se trouvait. Cela l’amusait toujours de se dire, qu’il faisait partie de ses rares personnes qui connaissaient la ville comme sa poche.

Suivant le parcours usuel de sa promenade avec ses petites bêtes, il longea le long du rival, le regard un peu absent, avant qu’une silhouette dans l’eau n’attire son attention. Intrigué, il tenta de plisser son regard pour cerner ce qu’il se passait. Cette silhouette qui lui semblait fine, donc féminine, semblait profiter d’un bain de minuit avec son animal de compagnie. Sans doute le voyait-elle arrivé puisqu’elle sembla s’arrêter alors qu’il continuait d’avancer sur le sable humide en venant à sa hauteur. Il la vit se précipiter vers sa veste, se rendant compte qu’elle se trouvait simplement vêtue d’une nuisette qui mettait en évidence la moindre de ses formes, qu’elle vint cacher sous les traits de sa veste. Il imaginait sans trop de mal qu’elle ne s’attendait pas à rencontrer quelqu’un à une heure si tardive. Lui-même se trouvait surpris et intrigué. Quoi qu’il en soit, le dogue allemand qui l’accompagnait se trouvait sur la défensive, prêt à en découdre. Alertés par ce grognement, Osiris et Isis étaient venus à sa hauteur pour se mettre en position de défense. « Assis vous deux. » Un simple ordre soufflé en douceur qui vint mettre un terme à cette légère tension.

La jeune femme s’exprima, le saluant tout en s’excusant, car elle se pensait seule. Elle n’avait rien à s’excuser à son sens, d’autant plus qu’il avait eu droit à une jolie vue, le temps qu’elle vienne se cacher derrière sa veste. Il se garda bien évidemment de lui en faire part, souriant d’un air amusé, mais doux en venant rencontrer le visage de la belle demoiselle. C’est ainsi qu’il reconnut une de ses anciennes amantes, qui travaillait au ministère. « Eh bien ! Pour une surprise, s’en est une ! » Vint-il lui lancer dans un ton amical et espiègle alors qu’il venait ajouter. « Tu pouvais continuer, ce n’est pas moi qui m’en serais plaint. Je ne te pensais pas du genre spontané. Tu es pleine de ressources, à ce que je vois. » Il plaisantait bien entendu. Du moins à moitié. Il vint rire doucement, dans un ton doux, nullement méchant alors qu’il venait ajouter simplement. « Bonsoir Meylin ! Si tu veux je peux me tourner quelques instants, le temps que tu te lances un sort pour sécher tes vêtements. Je ne voudrai pas qu’une aussi belle femme attrape froid en parlant avec moi. » Ironiquement, il se dit, qu’il y avait assez de mauvaises ondes autour de lui comme cela.

TENUE : 01.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t346-jabari-suarez-la-liberte-c-est-etre-seul-jeune-et-inconnu

avatar
Invité
Invité
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeLun 8 Sep - 9:41

Sentir la fraîcheur de l'eau sur ma peau, c'était délectable. Je pouvais laisser tomber le masque, simplement profiter du moment, ne pas me prendre au sérieux, m'amuser, comme une gamine... La gamine qu'on ne m'avait jamais laissé être en somme.
C'était sans doute pour ça que j'adorais passer du temps avec Smoke. Mon chien m'aimait de façon inconditionnelle et je pouvais être moi même.

La preuve de cette amour s'exprima encore quand il vint se plaquer à moi pour grogner devant l'intrus. Je me sentais totalement idiote avec ma nuisette trempée et ma veste trop grande qui ne cachait même pas mes cuisses. Pourtant je posais une main apaisante sur Smoke et l'homme qui me faisait face ordonna également à ses chiens de se calmer.
Parfait ! Il valait mieux pour lui, je n'existerais en effet pas à les stupefixer s'ils avaient le malheur de s'attaquer à Smoke.

En effet j'étais à demi nue mais ma baguette se trouvait tout de même fixée à mon avant bras droit dans son étui. J'avais eu le réflexe de la saisir mais avait stoppé mon mouvement. Les criminels à Wincap, étaient rares, et puis cette silhouette ne m'était pas inconnue. Je préférais donc présenter des excuses. C'était fait à contre cœur mais je me montrais convenable, c'était le principal.

Quand je croisais enfin le regard de mon interlocuteur je restais interdite. Pourquoi fallait il que ce soit lui ? Un collègue du ministère... mais surtout un homme avec qui j'avais passé une bien jolie nuit...
L'une de mes premières à Wincap, après le bal... Il était drôle, piquant, provocant même, au moins autant que moi... J'avais aimé son humour, ses traits d'esprit et mon corps avait pensé pour moi. Traître de corps qui frissonnait maintenant à ce souvenir alors qu'il me taquinait.
Je lui fis un sourire mutin tout en fronçant le nez.

« Il me semblait pourtant que tu avais eu un très net aperçu de ce qui arrive quand je me montre spontanée. »

Ma voix était rauque et ma posture plus lascive. Je l'aurais rencontré au boulot, ou dans une autre situation ça aurait été différent. J'aurais su me montrer froide et distante mais là ? De toute manière je ne serais pas crédible en reine des glaces.

« Merci. Mais ça ira. Après tout, on ne va pas faire comme si c'était une première. »

Un nouveau sourire et j’attrapais ma baguette avant de me sécher d'un sort qui fit voleter à la fois ma veste et mes cheveux. J’attrapais ensuite ces derniers pour les attacher à la diable au dessus de ma nuque. Je me laissais ensuite tomber sur le sable, tout en refermant ma veste autour de moi.

« J'ignorais que tu avais des chiens. »

Véridique. En même temps j'ignorais quasiment tout de lui, mis à part le goût de ses baisers, l'odeur de sa peau... ça je m'en souvenais sans problème. Nouveau frisson avant de toussoter. Il fallait que je calme mes ardeurs, il était mon collègue de travail, je n'avais rien à faire dans un lit en sa compagnie. C'était un mauvais plan, même si sur le moment je n'étais pas convaincue.

« Le monstre qui vient de s'affaler sur mes jambes, s'appelle Smoke ! »

Je tapotais le crâne du dogue allemand tout en souriant. Il avait décidé de marquer son territoire, comme si Jabari était une menace.

« Tu viens souvent ici ?»

Autant savoir tout de suite si j'étais susceptible de le croiser souvent ici. Je ne savais pas vraiment si j'en avais envie ou pas. C'était toujours comme ça avec moi. Je n'étais pas à l'aise dans les relations humaines. Parce que je m'interdisais la proximité, surtout avec des hommes susceptibles de me plaire. Je ne le reconnaissais jamais ceci dit, c'était trop idiot.
J'avais trop manqué de reconnaissance et de tendresse enfant, je m'étais construite ainsi, en porte à faux et j'étais maintenant incapable de mieux.

Prendre le risque d'aimer, c'était prendre le risque d'être heureuse, avant que tout s'écroule. J'avais réglé ce soucis en interdisant à quiconque de m'approcher.
Il y avait quelques exceptions, quelques amis, pour qui j'étais prête à bouleverser mon quotidien, mes projets. Ils étaient entrés dans ma vie, presque par accident... Je n'ouvrais pas la porte, il fallait la forcer, mais en douceur, parce que sinon je me braquais.

Jabari en avait il envie ? Je l'ignorais. Après tout il n'avait pas cherché à me retenir. Généralement c'était ce que les hommes faisaient. Je leur annonçais au petit matin que je ne souhaitais pas donner de suite à cette relation nocturne, et ils s'accrochaient et j'avais envie de fuir au plus vite.

Lui ça avait été différent, il avait semblé comprendre mon besoin de liberté. Pourtant il avait aussi montré que l'idée d'une autre nuit ne lui déplairait pas. C'était étrange... Avait il la même façon de vivre ses relations ? Je n'en savais rien. C'était d'ailleurs assez désagréable de pouvoir connaître aussi bien son corps et rien de ce qu'il faisait qu'il était lui. Je devais peut être apprendre à vivre différemment ? Pas à me poser avec quelqu'un, non ! Mais à me laisser du temps ? Vaste question, ce n'était pas le moment d'y penser, je me concentrais donc sur l'instant présent, sur la réponse que me faisait Jabari.
Revenir en haut Aller en bas

Jabari Suarez
Jabari Suarez
Department member
Golden Otter
Je ressemble à « : Enrique Iglessias ». J'ai égaré : 185 parchemins. Ma bourse est remplie de : 128 et j'ai : 46
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeSam 13 Sep - 20:03

On peut dire qu'il s'agissait de son petit rituel. La plage était résolument un lieu calme et ressourçant pour toutes les personnes, qui souhaitaient aérer leurs esprits. Il était évident que Jabari faisait partie de ses personnes. Son passé expliquait en partie ce besoin inconditionnel qu'il avait de fuir certaines réalités. Un aspect de sa personnalité qui ne lui convenait pas et qui lui laissait un gout amer dans la gorge. Par le passé, il était un homme qui savait où ses pas le conduisaient. Il avait toujours eu de grands objectifs à atteindre, travaillant d'arrache-pied pour les atteindre. Jamais ces derniers ne lui avaient fait défaut et son parcours exceptionnel en était la preuve parfaite. Il était un homme respecté et doué dans les divers domaines où il s'était investi. Il avait été un très bon joueur de Quidditch, capable d'amener son équipe jusqu'à la coupe de son pays. Il avait même brillé avec ses camarades de l'équipe d'Égypte lors des championnats mondiaux, devenant l'une des meilleures équipes du monde. Il avait été un homme et époux comblé, étant avec la plus belle femme au monde à ses yeux. Il avait tant réussi professionnellement et dans sa vie personnelle qu'aujourd'hui, l'image qu'il avait de lui était terriblement ternie. C'était à peine s'il parvenait à se reconnaitre, être en mesure de se regarder dans le miroir sans avoir l'impression de suffoquer face au poids des regrets. Aujourd'hui, il était incapable de savoir où ses pas le menaient réellement. Il suivait la route qu'il avait prise, voulant s'impliquer corps et âme dans un projet qui lui avait permis de garder la tête hors de l'eau, durant près de huit ans. Pourtant, ses tourments ne quittaient jamais son esprit et même plongée dans le travail, il ne savait pas vraiment si c'était ce qu'il voulait. Il était perdu.

De ce fait, venir sur la plage était comme une coupure dans cette vie, qui ne lui convenait pas vraiment, même s'il ne désirait nullement le reconnaitre. C'est pour cela, qu'il avait mis tant de temps à prendre conscience qu'il n'était pas seul dans ce lieu, pourtant désertique en cette heure si tardive. Une personne, qui n'était nullement une inconnue, mais dont la présence l'étonna grandement. Il ne s'était nullement attendu à la rencontrer ainsi, dans ses circonstances, d'autant plus en vue de leur passé commun. Il l'avait d'ailleurs naturellement taquiné, son naturel reprenant toujours le dessus. Quand bien même ne savait-il pas où il allait, il ne perdait pas de vue quel homme il avait été et même s'il s'efforçait de prendre les choses, de façon moins à coeur, il n'en restait pas un homme, un vrai, capable du pire comme du meilleur. Un humour qui semblait plaire à la jeune femme, qui interdite dans un premier temps, vint lui offrir un sourire mutin en fronçant le nez. Elle lui lança qu'il lui semblait qu'il avait eu un très net aperçu de ce qu'il pouvait arriver lorsqu'elle se montrait spontanée. Une remarque qui vint accroitre son sourire alors qu'il voyait parfaitement où elle souhaitait en venir. Il était difficile d'oublier une nuit de luxure contre le corps d'une femme belle et maitresse de ses charmes. « En effet, ce n'est pas moi qui m'en plaindrais. Les femmes spontanées sont toujours incroyablement magnifiques à mes yeux et surtout très captivantes. » Il ponctua ses mots par un clin d’œil espiègle, lui proposant de se retourner pour qu’elle puisse se sécher si elle le souhaitait. Une petite pointe de sarcasme qu’ils semblaient tous les deux être possesseurs.

En effet, elle lui lança dans un sourire qu’ils n’allaient pas faire comme si c’était une première. Il vint rire doucement dans sa barbe alors qu’elle venait lancer un sortilège pour se sécher, attrapant ensuite ses derniers pour les faire passer au-dessus de sa nuque. Cela lui offrait une belle vue sur sa nuque qu’il avait prise plaisir à embrasser quelques semaines auparavant. Difficile de résister à un si beau cou qui appelait si humblement à être taquiné par des lèvres. Une vision qui vint quitter son champ de vision alors qu’elle se laissait tomber sur le sable pour s’y asseoir. Elle ignorait qu’il avait des chiens. Une remarque qui le fit rire doucement. « Je crois qu’on ignore beaucoup de choses de l’autre. Il faut dire qu’on n’avait pas de raison particulière de discuter de nos petites bêtes à quatre pattes. C’était un peu le deal de notre rencontre, non ? » Il lui fit un clin d’œil alors qu’il venait s’asseoir auprès d’elle, ni trop près, ni trop loin, juste à une distance respectable pour son compagnon à quatre pattes qui s’était affalé sur ses jambes et qui répondait au prénom de Smoke. Ses deux animaux de compagnies quant à eux étaient retournés sur le rivage en se courant comme deux petits fous en manque d’exercice. « Et ces deux petits monstres ou petits anges si tu préfères… Osiris, le labrador et Isis pour l’autre. Simple déduction. » Vint-il lancer dans un fin sourire. « Mes fidèles compagnons depuis 8 ans, qui aiment bien venir se jeter dans les vagues et ramener plein de sable à la maison… » Vint-il lancer dans un ton faussement débité alors que son regard pétillait de malice. « Je ne sais vraiment pas quoi faire d’eux. On échange ? » Lâcha-t-il en venant indiquer la bonne patte qui semblait bien installée contre sa maitresse. « Par contre, je crois qu’il va falloir négocier directement avec lui et elles s’annoncent particulièrement difficiles. Un petit pot de colle à première vue. » Parler des animaux, rendait l’ambiance bonne enfant et facilitait la prise de contact avec les personnes, même s’il n’avait nullement de cela pour y parvenir en général. Il vint rire dans un ton clair et confiant alors qu’il venait porter son regard sur ces deux petits monstres, murmurant avec douceur. « Quoiqu’ils me manqueraient. » Il marqua un temps de silence, le sourire aux lèvres. « L’idéal c’est qu’on en reste là. » Il tira la langue, espiègle alors qu’il venait poster ses bras derrière lui pour prendre une position plus décontractée, ajoutant. « Pour répondre ta question : je viens ici tous les soirs depuis des années pour répondre à ta question. Et toi ? » Simple curiosité de sa part, faisant écho à sa précédente question. Il vint tourner son regard vers elle, attendant simplement sa réponse.

Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t346-jabari-suarez-la-liberte-c-est-etre-seul-jeune-et-inconnu

avatar
Invité
Invité
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeMer 24 Sep - 10:17

En général je n’aimais pas les surprises, voir même pas du tout. Mais là, bizarrement je trouvais ce moment sympa.  Il était détendu, et caustique, plutôt amusant en fait et surtout il me donnait le sentiment de ne pas se laisser facilement déstabiliser. J’avais beau aimer décider toute seule pour tout, j’aimais paradoxalement qu’on ai du répondant.

C’était le cas avec lui et ça me plaisait assez. Ca plus le physique que je lui connaissais et ça faisait deux bonnes raisons de regretter d’avoir limiter nos échanges à une simple nuit. En même temps je n’étais pas une femme à regretter bien longtemps.
Je m’installais sur le sable Smoke affalé sur moi et la conversation se poursuivit, à bâtons rompus, comme s’il en avait toujours été ainsi.

Je devais m’avouer que l’entendre dire que les femmes spontanées étaient captivantes, m’avait bien plus. Ca me donnait envie de continuer dans cette voie en tout cas et je sortis ce qui me passait par la tête. Le fait que j’ignorais qu’il eut des chiens.
Sa réponse était parfaitement logique mais me fit tout de même froncer le nez. En effet il me rappelait que c’était lié au deal de notre rencontre. Deal que j’avais au final mis en place moi même. Et j’y dérogeais maintenant ? Oui et non, je n’étais pas en train de le draguer ou de lui sauter dessus, je ne faisais qu’apprendre à le connaître.

N’ayant pas de réponse satisfaisante à l’esprit je laissais là le sujet pour le moment, préférant l’écouter me parler de ses chiens. On entendait souvent des principes du genre « tel maître, tel chien » auxquels je ne croyais pas une seconde. Par contre une chose était très claire à mes yeux, une personne intelligente et avec un bon fond ne pouvait pas maltraiter ses animaux. L’animal domestique était un compagnon de vie, un soutien. Smoke était même plus que ça pour moi et j’étais capable du pire pour le protéger.

Je souris à cette pensée en me disant que vu la taille de l’animal et sa force il fallait être bien suicidaire pour s’y attaquer. Jabari me proposa d’échanger Smoke contre ses deux chiens et je fronçais le nez. Il parla de négocier directement avec mon monstre et je levais la main avant de l’ouvrir et de la fermer à deux reprises. Aussitôt Smoke se redressa pour aboyer deux coups de façon tonitruante.

« Je suppose que tu peux prendre ça pour un non. Même si tes toutous sont charmants je n’échangerais ce patapouf contre rien au monde. »

Je ris un instant tout en faisant un signe d’assentiment alors qu’il proposait d’en rester là, et je lui demandais s’il venait souvent se promener par ici. Sa réponse me fit sourire, ainsi c’était une fatalité que nous nous croisions là, et pas un simple hasard.
Il avait pris une position plus décontractée et je me fis la remarque que c’était un moment hors du temps. Nous n’avions pas besoin d’en parler ensuite si nous nous croisions professionnellement.
J’espérais d’ailleurs qu’il n’aurait pas l’indélicatesse de parler de ma tenue au bureau. Enfin a priori il n’avait aucune raison de le faire, il ne c’était pas vanté d’avoir profité de mes charmes après tout… Ou alors je l’ignorais ? Mmm je misais sur son honnêteté même si ça ne me ressemblait pas vraiment. De toute manière s’il osait se vanter de quoi que ce fut je saurais bien le lui faire payer. Cracher des limaces pendant plusieurs jours n’étant pas considéré comme quelque chose de très agréable…

« Si j’étais superstitieuse, je verrais ça comme le signe que nous devions faire plus ample connaissance. »

Ceci dit en le regardant au fond des yeux. C’était une petite provocation mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais beau avoir une apparence froide et distante la plupart du temps, j’aimais le jeu de séduction et quand un homme me plaisait c’était difficile de résister.

« Je te dis ça parce que j’habite tout près de la plage, je viens ici pratiquement tous les jours moi aussi. J’adore cet endroit et comme tu as pu le remarquer j’adore aussi me baigner. »

Un clin d’œil avant de virer Smoke de mes jambes et de l’inciter du doigt à aller rejoindre les autres canidés. Il hésita un moment, tournant sa grosse tête dans tous les sens, comme soumis à un dilemme insoluble.
Il hésitait entre son besoin de jouer et son envie de me protéger. Je fus obligée de prendre une voix autoritaire pour qu’il s’éloigne. Je guettais tout de même du coin de l’œil la réaction des deux autres chiens.

« C’est impressionnant, cet endroit, vous devez tous être fiers. »

Je parlais évidemment des autres membres fondateurs. J’étais presque jalouse de ne pas avoir participé à un projet magique aussi titanesque. C’était une façon comme une autre de poursuivre la conversation, je m’en rendais compte… Je n’avais pas envie qu’il parte, j’avais pour une fois envie de profiter un moment de la compagnie d’un autre être humain. Restait à savoir si cette envie serait partagée ou non.
Revenir en haut Aller en bas

Jabari Suarez
Jabari Suarez
Department member
Golden Otter
Je ressemble à « : Enrique Iglessias ». J'ai égaré : 185 parchemins. Ma bourse est remplie de : 128 et j'ai : 46
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitimeVen 26 Sep - 18:50


De nature espiègle, il aimait bien plaisanter et adopter une posture détachée. Cela était essentiellement dû à son passé de joueur de Quidditch. Il avait toujours mordu la vie à pleine dent, fonçant tête baissée pour atteindre les objectifs qu’il se fixait. Il y était toujours parvenu et c’était résolument ses réussites qui lui avaient permis d’avancer dans la vie et d’avoir si confiance en ses capacités. Il n’en était pas devenu un homme arrogant, mais il savait ce qu’il valait et c’est résolument pour cela qu’on l’appréciait tellement. Même au sein du ministère, il était parvenu à y faire sa place. Même si son statut de fondateur lui avait permis d’accéder au conseil de Wincap, il méritait sa place et faisait de son mieux pour remplir ses fonctions avec assiduité et sérieux. Il aimait son travail, même si son entêtement, son ambition lui avaient fait perdre de nombreuses choses sur le plan personnel : notamment sa femme. Enfin, ce n’était pas totalement exact, mais il préférait se dire cela, plutôt que d’affronter sa lâcheté, sa faiblesse. Quoi qu’il en soit ces deux petits monstres qu’il avait adoptés quelques mois après son divorce, lui permettait d’avoir un équilibre dans cette nouvelle vie qui était la sienne.

De ce fait, il était évident qu’il ne comptait les échanger pour rien au monde et comme il s’y était attendu, ni la maitresse, ni le monstre nommé Smoke ne semblaient déterminés à accéder à sa proposition. Il vint rire, tirant la langue joyeusement avant de contempler le rivage avec une expression plus sérieuse. Il profitait de la vue, de ses vagues qui venaient s’échouer sur la plage, venant éclabousser le pelage de ses compagnons. Il avait fini par répondre à sa question dans un ton calme avant de lui retourner celle-ci, par simple curiosité pour faire écho. Après tout, Maylin semblait encline à discuter et il avait du temps devant lui. Cela lui changeait les idées et sa compagnie était fort agréable. D’autant plus qu’il savait ô combien elle pouvait se trouver sexy dans les draps d’un lit. Cette pensée le fit sourire de façon espiègle même si celui-ci se prêtait bien à la remarque de la jeune femme. Il tourna son regard amusé vers elle, doux, mais taquin. Il était curieux de voir où elle souhaitait en venir et celle-ci vint rapidement expliquer le fond de sa pensée. Elle lui disait cela parce qu’elle habitait près de la plage et venait pratiquement tous les jours également. Elle adorait cet endroit et comme il avait pu le remarquer, elle adorait se baigner. Souriant à cette remarque, c’est dans un rire totalement taquin et résolument mesquin qu’il vint répondre. « Eh bien, je sens que je vais pouvoir admirer une magnifique sirène tous les soirs. Ce qui n’est pas pour me déplaire. » Il vint rire en lui lançant un sourire charmeur et un clin d’œil taquin.

Après tout, il n’avait aucune raison d’avoir honte de ses paroles. Elle faisait une très belle sirène et il n’y avait rien de mal à ce qu’un homme se rince l’œil sur un corps particulièrement attrayant et sexy. Un sourire qu’il conserva tandis que la jeune femme intimait son garde du corps à se rendre auprès de ses homologues pour jouer avec eux. Seulement, celui-ci hésitait, partageait entre son devoir et son désir. Elle dut élever la voix pour qu’il se décide à se rendre auprès de ses deux compagnons. Jabari sourit, résolument amusé par le regard tourmenté du pauvre toutou qui même dirigé par sa maitresse voulait ne pas s’éloigner d’elle. Il comprit qu’elle devait avoir une relation particulièrement profonde avec son animal de compagnie. Ce qu’il ne pouvait que comprendre, considérant ses deux boules de poils comme ses enfants. Des enfants qu’il n’avait pas pu avoir et qui manquaient à sa vie, même s’il n’osait pas vraiment se l’avouer. Son regard vint suivre cette boule de poil qui venait se rapprocher des siens, hésitant encore quelques secondes avant de se lancer et jouer avec eux. Cette vision le fit sourire. De véritables gosses. Si ça ne tenait qu’à lui, il n’hésiterait pas à aller les rejoindre. L’idée d’être au contact de l’eau ne lui déplaisait nullement. La remarque de Meylin vint le sortir de ses pensées alors qu’il venait lui offrir un sourire franc et doux.

« En effet, nous avons été des centaines de personnes à imaginer, configurer l’île et elle offre d’innombrables merveilleux au plus curieux d’entre nous. Crois-moi, Wincap n’a de cesse de te surprendre, mais sois patiente, tout vient à point à qui sait attendre. » Il lui fit un clin d’œil alors qu’il venait se lever en la regardant. « Je meurs d’envie d’aller jouer avec eux. T’es de la partie ? À moins que tu aies peur que j’en profite pour te jeter à l’eau et reluquer ton corps ? » Il ponctua ses mots dans un clin d’œil taquin et joueur alors qu’il venait rire doucement, ajoutant. « Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais. » Sans lui laisser le temps de réagir, ni même de répliquer, il s’élança vers ses toutous en attrapant une branche qui s’était échouée sur la plage. Ces compagnons ayant remarqué son action s’étaient précipités sur lui pour attraper ce morceau de bois qu’il lança dans l’eau. Les trois boules de poils ne se firent pas prier pour récupérer le morceau de bois alors qu’il laissait ses pieds retrouver la froideur de l’eau, venant rebrousser les pans de son jean pour être le moins tremblé, quand bien même n’avait-il aucun doute de finir mouillé lorsque les trois monstres reviendraient vers lui pour lui rapporter le morceau de bois. Il souriait, ravi, déstressé et serein. Parfois agir comme un enfant pouvait ressourcer et c’était résolument une technique qu’il employait souvent, afin de ne pas devenir trop sérieux ou borné. Il se sentait bien, ses muscles se détendant naturellement. Il se sentait léger et c’est dans un sourire brillant qu’il vint lancer à la jeune femme. « Tu viens ou tu comptes nous regarder ? » Il vint rire alors qu’il l’incitait à venir, le regard malicieux.
Revenir en haut Aller en bas
https://thephoenixsong.forumactif.org/t346-jabari-suarez-la-liberte-c-est-etre-seul-jeune-et-inconnu


Contenu sponsorisé
profil +
Rencontre nocturne au bord de l'eau. Empty
MessageSujet: Re: Rencontre nocturne au bord de l'eau.   Rencontre nocturne au bord de l'eau. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Rencontre nocturne au bord de l'eau.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Phoenix Song ::  :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014-