Best friend : À Poudlard déjà, j'avais remarqué ce gamin chétif qui avait un an de moins que moi et passait beaucoup de temps à la bibliothèque. Nous ne nous sommes jamais parlé, et pourtant il y avait comme un lien qui s'était créé entre nous : nous avions l'habitude de nous croiser et savions exactement à quelle heure l'autre venait étudier et faire ses devoirs. Parfois, nous échangions même un sourire complice. À cette époque, la peur des "qu'en dira-t-on" m'avait empêchée d'aller engager la conversation avec un Gryffondor. Mais lorsque je l'ai croisé par hasard à Wincap, je l'ai tout de suite reconnu, malgré ma mémoire défaillante. Je n'ai pas eu la force de fuir quand il est venu me parler, et mon instinct me souffle encore que Callum n'a jamais eu aucun lien avec ce qu'il m'était arrivé, bien que le voir suffisait à me rappeler ces années noires. Je ne sais plus trop comment cela s'est goupillé, mais il est devenu mon meilleur ami, et j'ai réussi à lui faire suffisamment confiance pour qu'il découvre mon addiction aux anxiolytiques. Il m'aide beaucoup, du moins il essaye. Parfois, je me dis que je ne le mérite pas.