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The Phoenix Song :: :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014 | | (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray | |
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Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Jeu 17 Juil - 19:15 | |
| And if you tell me what's wrong ? Cela faisait bien longtemps que la jeune femme ne s’était pas si ennuyée durant les vacances. En effet, quand bien même appréciait-elle d’avoir du temps devant elle, Camber s’était habituée à suivre un train de vie assez intensif. Il faut dire que l’alternance de sa formation ne lui laissait pas le temps de bailler aux corneilles et ces deux dernières années, elle les avait passés à travailler. Seulement, en demandant son transfert à Wincap, la jeune femme avait du mettre un terme à la convention qui la liait avec son lieu de stage et était donc contrainte à rester chez elle. Cela ne dérangeait nullement ses parents, qui étaient bien plus sécuriser de la savoir chez eux, que dans un camp d’entrainement à subir des chalenges d’autant plus complexe, chaque année. Elle s’était donc entrainée comme à ses habitudes, se levant à l’aurore pour courir et s’exercer. Même si en tant que sorcière, sa baguette était la meilleure de ses armes, elle restait persuadée qu’un corps entrainée et en bonne santé physique pouvait sortir d’affaires lorsque la situation était forte délicate. Le début d’après midi ayant bien commencé lorsque son ventre vint la rappeler à l’ordre, elle était rentrée chez elle pour prendre une douche. Elle apprécia à sa juste valeur le flux d’eau glisser sur sa peau brûlante après tant d’effort. L’eau fraiche la faisait frissonner de plaisir. C’était si agréable et vivifiant pour ses muscles. Il fut évident qu’elle resta bien plus de temps que d’habitude sous celle-ci avant de s’en extirper à regret. Bien sur, ces parents disposaient d’une piscine, comme tout digne riche de cette ville, mais elle avait envie de se poser un peu avant d’accueillir Cilian. Il lui avait promit de passer aujourd’hui. Une nouvelle qui n’avait pu que la ravir, d’autant plus que les occasions où elle pouvait le voir s’étaient faites si rares. Même s’ils travaillaient dans le même service, il était si vaste qu’ils n’arrivent à manger ensemble qu’une fois toutes les trois semaines. La vie de juge magique n’était pas aisée et dévorait singulièrement la vie personnelle. Elle se demandait même s’il parvenait à avoir une vie de couple convenable. Elle en serait même très étonnée. Elle vint donc se préparer à manger, dévorant son repas avec appétit devant une vieille série qu’elle n’avait pas vu depuis des lustres. Elle vint rire devant le ridicule de cette série avant d’éteindre le poste de télévision. Elle comprenait mieux les raisons qui la poussaient à la garder toujours éteinte. C’est en faisant la vaisselle qu’elle entendit la sonnette retentir. N’ayant aucun doute sur l’invité, elle vint s’essuyer ses mains pour ouvrir à Cilian. Elle l’invita a rentrer dans la villa, prenant la direction de l’entrée dans un pas précipitée. Elle avait vraiment hâte de le voir et son expression vint s’enthousiasmer lorsque son regard vint se porter sur celui de son ami. « Cilian ! » s’exclama-t-elle dans un grand sourire alors qu’elle courrait pour le prendre dans ses bras, ravie, enthousiaste à l’idée de passer du temps avec lui. « Tu m’as manqué ! » Elle vint s’éloigner de lui pour le regarder. Son regard était doux et amical. « Comment vas-tu ? Tu as l’air fatigué… Le boulot je suppose ? Rentre ! Il fait une chaleur infernale, aujourd’hui. J’espère que tu as pris ton maillot !? » S’exclama-t-elle en lui faisant un clin d’œil alors qu’elle l’invitait à la suivre. Elle ne changeait pas. Elle était une véritable pile électrique. TENUE : 01. |
| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Ven 18 Juil - 16:15 | |
| Demenager dans la capitale magique n'était pas de tout repos, bien sur la capitale magique toute flamblant neuve qu'elle était n'offrait pas encore beaucoup de cas pour les juges, leur offrant tout le temps de potasser le nouveau droit qu'il aurait à appliquer. Le travail venait plutôt du bureau qu'il abandonnait. Cloturer les dossiers ou les redistribuer aux collègues et remplaçants avec tous les élèments qu'il possédait n'était nullement de tout repos. Ceci dit, à part un ou deux cas particulièrement délicat qu'il rechignait à laisser tomber avant de tourner définitivement la page du ministère américain, c'était un tout autre sujet qui préoccupait l'esprit de Cilian sur ce déménagemment. En effet, Aemelia, sa petite amie lui avait proposer de vivre avec elle, bien sur il était très touché par cette idée mais hésitait quelque peu comme il s'agissait d'un engagement important à ses yeux. Ils étaient ensemble depuis un an et bien sur, il serait ravi de vivre avec la jeune femme, de la découvrir au quotidien, seulement c'était aussi une étape importante et qu'on ne pouvait prendre à la légère. Il avait besoin de réflechir, aussi, il ne lui avait pas encore rendu sa réponse, ni n'avait chercher d'appartement pour lui même. Ce jour là avait beau être sa journée de repos, il avait passé la matinée, une très longue matinée, à son bureau pour terminer son travail. Il y aurait passé la journée entière si il n'avait pas dit à Camber qu'il irait la voir, les jours de repos offrant une solution idéal pour avancer les dossiers sans être déranger sans arrêt. Il appréciait cela. Toutefois, fidèle à ses promesses et ravis de pouvoir passer du teps avec sa meilleure amie qu'il ne voyait que très rarement tant il leur était difficile d'accorder leur emploi du temps. Avec son travail de juge, c'était déjà complexe de rencontrer sa petite amie ou son frère, même Camber qui travaillait dans le même département, comme apprenti auror, se faisait aux abonné absente. Il ne prit pas la peine de rentrer chez lui, juste d'oter sa chemise pour rester en simple debardeur avant de transplanner devant chez son amie et de frapper à sa porte. La jeune fille lui ouvrit en lui offrant un grand sourire et une vive accolade. Résolument heureux de la voir, il repondit en la serrant dans ses bras et en lui offrant un sourire doux. Elle vint lui dire qu'il lui avait manqué et lui demanda comment il allait. Il semblait fatigué, le boulot elle supposait. Elle l'invita à rentrer comme il faisait si chaud en cette journée. Elle esperait qu'il est prit son maillot de bain. Il rit de la voir toujours aussi joyeuse et enthousiaste, une vraie pile electrique, il seblait l'oublier à chaque fois qu'il ne la oyait pendant deux semaine, mais appréciait toujours cette fraicheur. « - Camber, tu m'as manquée aussi. » dit il en passant une main tendre dans ses cheveux. « - Ca va bien, et toi ? Mais tu n'as pas tord, je suis mort... Je dois cloturer tous mes dossiers avant de rejoindre ma place à WINCAP, je sors tout juste du bureau. J'avoue qu'un tour dans ta piscine ne sera pas de refus... ca me fera du bien un peu de frais. J'ai pas prit mon maillot, mais ca peut s'arranger facilement. » Il lui fit un clin d'oeil, en tant que sorcier, c'était un simple détail, il lui suffirait d'un petit coups de baguette magique pour s'en procurer un. Un grognement s'éleva de son ventre, lui rappelant qu'il n'avait pas prit le temps de manger, rappelant ainsi à l'ordre de priorité Cilian. Il rit doucement à se son en se tournant vers son amie. « - Tu n'aurais pas un petit truc à manger pour moi, avant d'aller dans l'eau ? »tenue ici |
| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Sam 19 Juil - 12:07 | |
| And if you tell me what's wrong ? Il était évident qu’elle ne pouvait qu’être enthousiaste. Cela faisait tant de semaines qu’elle n’avait pu voir son ami. Même si elle s’était habituée à ce que leurs rencontres s’espacent dans le temps, il n’en restait pas moins qu’il lui manquait. Elle appréciait énormément Cilian. Il était comme un frère, un père parfois. Il était cette figure droite et douce qui l’avait sauvé d’un enfer. Il avait sauvé sa vertu et son âme. Sans lui, elle ne savait pas si elle aurait survécu à cet accident. Elle n’avait pas besoin de se poser cette question. Il l’avait empêché et elle n’avait pu que lui offrir toute sa reconnaissance et son amitié. Avec lui, grâce à lui, elle avait repris confiance en elle, en ses capacités magiques. Ils avaient monté ce club ensemble. Ils s’étaient donnés corps et âmes pour permettre aux sorciers de leur condition ou de sang-mêlé d’avoir des capacités pour se défendre, riposter aux attaques de leurs assaillants, bourreaux. Ils en avaient beaucoup aidé. Certains avaient pris confiance en leurs capacités, en eux. C’était le cas d’Aemélia, la petite amie de son meilleur ami. Elle avait pu voir son évolution même si sa relation avec son petit ami de l’époque avait du bien l’aider. Camber était alors fort jeune à l’époque même si elle comprenait que l’amour pouvait donner des ailes et rendre heureux toute personne en étant touché. Pour sa part, ce n’était pas aussi simple. Elle avait encore du mal à accepter ce sentiment, l’apprivoiser. Il était encore bien trop mystérieux, inquiétant également. Elle le vivait avec prudence, craignant de se brûler, même si Elis commençait à avoir un fort pouvoir sur son esprit, son cœur. Enfin, elle était donc satisfaite de retrouver son meilleur ami, l’accueillant comme il le méritait avec ce sourire qu’elle réservait qu’à ses proches. Il vint lui rendre son accueil de son sourire et de sa voix enjouée. Il était venu glisser une main tendre dans ses cheveux en lui demandant comment elle allait à son tour. Elle ne se trompait pas, il était fatigué. Il devait clôturer des dossiers avant de rejoindre son poste à Wincap. Il venait tout juste de quitter le Ministère d’ailleurs. Il ne disait pas non à un tour dans sa piscine, cela lui ferait du bien. Elle n’en doutait pas. Elle lui souriait avec douceur. Il n’avait pas pris son maillot, mais lui tout comme elle, savait que ce n’était qu’un détail. Avec la magie, il était facile de s’en procurer un. Sa bonne humeur n’était qu’accentuée en compagnie de son ami. Ils avaient l’air si heureux de se revoir, l’un l’autre. Elle ne put que rire lorsque le ventre de son ami vint émettre un grognement. Il semblait mourir de faim, ce qu’il vint lui avouer alors qu’elle l’invitait déjà à le suivre. « Bien sûr, je ne vais pas te laisser affamer. On pourra même en profiter pour s’hydrater avec une bonne bière. Il fait tellement chaud et puis tu l’as mérité ! » Elle vint lui sourire dans un doux clin d’œil, le conduisant jusqu’à la cuisine américaine. Elle vint offrir son frigidaire pour sortir un plat de lasagne que sa grand-mère avait fait pour eux. « C’est fait maison, de ma grand-mère, ils sont succulents, aussi bons que ceux que pourrait te faire Alessandro. » Elle vint rire, venant couper une part assez conséquente dans une assiette afin de le faire réchauffer le repas. C’est donc tout naturellement qu’elle vint ouvrir de nouveau son frigidaire pour en sortir deux bouteilles de bière, qu’elle vint ouvrir, lui en tendant une alors qu’ils prenaient place autour du plan de travail. « Alors, comme ça tu pars aussi pour Wincap, on pourra toujours essayer de se trouver dans les couloirs du département aussi. Tu as déjà trouvé un appartement ou pas ? Tu as des pistes ? » Elle lui sourit doucement, ajoutant simplement. « Pour moi, c’est plus simple, j’ai pris un appartement au sein du campus, c’était plus simple. Par contre, j’aurai un colocataire, mais bon ça ne me dérangera pas, tant que ce n’est pas un sang pur qui se croit supérieur aux autres. » Elle vint rire naturellement, espérant que ça ne serait pas le cas. Elle serait vraiment dans un sal pétrin. Elle aurait peut-être dû mettre ça comme commentaire sur sa fiche d’affectation. Enfin, c’était trop tard. |
| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mar 22 Juil - 22:21 | |
| Cilian avait une faim de loup, rien d'étonnant quand plongé dans son travail, il n'avait rien avalé depuis le petit déjeuner. Pourtant l'heure se trouvait à présent bien avancé dans l'après midi. Si bien que, malgré la proposition attrayante d'aller faire un petit plongeon dans l'eau fraiche de sa piscine, il préféra la reporter à plus tard et lui réclama à manger, sachant son amie compréhensive et incapable de le laisser mourir de faim. Camber confirma. Elle n'allait pas le laisser affamer, puis il pourrait même en profiter pour s'hydrater avec une bonne bière. Il faisait tellement chaud et puis Cilian l'avait mérité. Il pensait de même, il avait bien travaillé. Elle le mena vers sa cuisine américaine où il s'installa, devant le bar, aimant les chaises hautes qui s'y trouvaient. Son amie ouvrir son frigidaire pour sortir un plat de lasagne que le jeune homme lorgna avec grand intérêt. Elle lui indiqua que c'était fait maison, par sa grand mère. C'était succulent, aussi bon que ce que pourrait lui faire Alessandro.Il n'en doutait pas même, reconnaissant les qualité culinaire de son ainé, il avait hâte de gouter au plat de la vieille dame. « - De doit être délicieux alors, mon frère est le meilleur, même sans magie. » dit il comme elle lui mettait une part à chauffer avant de revenir prèt de lui en lui tendant une bière qu'elle avait ouverte.
Elle dit que comme ca lui aussi partait pour Wincap, ainsi, il pourrait toujours essayer de se trouver dans les couloirs du ministère. Elle lui demanda si il avait trouvé un appartement ou non déjà, si il avait des pistes. Pour elle c'était plus simple, elle avait pris un appartement au sein du campus. Bien plus simple. Cependant, elle aurait un colocataire, rien de dérangeant ien sur, tant qu'il ne s'agissait pas d'un sang pur qui se croyait supérieur aux autres. La réflexion fit rire le jeune homme, imaginant très bien la situation et le calvaire que vivrait ce sang pur. Il n'aurait qu'à bien se tenir avec Camber comme colocataire car elle n'était pas du genre à se laisser marcher dessus.
« - Eh oui, la capitale m'a aséduit moi aussi. Puis je te poursuis partout, tu sais bien. Enfin, je pense qu'il nous faudra encore plus de courage pour se croiser dans les couloirs du ministère de Wincap, il est encore plus grand que l'américain. » Il eut un léger rire, espérant qu'ils auraient tout de même cette possibilité.
« - Hum, je n'ai pas cherché encore non. Aemelia a trouvé une maison à Lovage, elle m'a proposé de vivre avec elle. Tu vois, moi aussi je pourrais être en colocation. Mais je suis sur de bien m'entendre avec elle. » Il rit doucement avant de reprendre un air plus sérieux et de gouter sa bière. Il venait de rire pourtant, l'idée de s'installer avec elle l'effrayait un peu et il ne réussissait pas à prendre une décision. Quelque chose le retenait, l’empêchais de s'enthousiasmer à cette idée comme il aurait été censé le faire. Il était touché de sa démarche, l'idée avait quelque chose de charmant, mais il doutait. Il savait que Camber aimait bien la jeune femme, c'était son amie, et l'annonce devait la réjouir pour eux. C'est pourquoi il ajouta pour qu'elle comprenne comment il se sentait à ce sujet.
« - Honnêtement, ça me fait un peu peur. Je ne suis pas sur de comment ça va se passer ; enfin je veux dire, je l'aime beaucoup mais, j'ai peur que ca se passe mal, que l'un de nous se trompe ou... enfin, c'est peut être idiot seulement s'installer ensemble. Ce n'est pas rien. » |
| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mer 23 Juil - 18:40 | |
| And if you tell me what's wrong ? C’est vrai qu’en y repensant, elle aurait peut-être dû faire une remarque que sa fiche d’affection. Après tout, il était possible de faire des remarques sur les éventuelles informations qu’il serait intéressant de traiter afin de s’assurer de la compatibilité des deux colocataires. Tout le monde n’était pas fait pour vivre ensemble et certaines caractéristiques étaient essentielles pour s’assurer une colocation paisible. Elle se rendait compte qu’elle aurait dû rester plus de temps sur son dossier, mais elle en avait été tellement fatiguée à cause des différents formulaires qu’ils demandaient - vive l’administration - qu’elle avait fini par bâcler certains détails et elle se rendait compte de son erreur maintenant. Enfin, elle verrait bien en temps et en heure, si elle avait commis une grossière erreur. Ce qu’elle n’espérait pas dans tous les cas. Elle vint rire pour accompagner celui de son meilleur ami tandis que ce dernier répondait enfin à ses questions. En effet, la capitale l’avait séduit également. De plus, il la suivrait partout comme elle le savait bien. Une remarque qui la fit délicatement rire tandis qu’il lui annonçait que ça risquait d’être d’autant plus complexe qu’ils se croisent, les couloirs du ministère de Wincap étant encore plus grand que l’Américain. « On jouera à “où est Charlie ?”, on mettra des pulls à rayures rouges et blanches pour se retrouver dans la foule ! » Elle ponctua sa remarque par un clin d’œil, accompagnant le rire de son ami. Cependant, il vint lui avouer qu’il n’avait pas encore cherché d’appartements. Aemelia avait trouvé une maison à Lovage et lui avait proposé d’emménager avec elle. De ce fait, lui aussi pouvait être en colocation. L’utilisation du conditionnel lui fit comprendre qu’il n’avait pas encore donné sa décision, même s’il était sûr de bien s’entendre avec elle. C’était une évidence pour elle. Après tout, les deux jeunes gens se connaissaient depuis des années même s’ils s’étaient vraiment rapprochés que lors de la rupture de leur amie. Elle avait assisté de loin à la naissance de ce couple et elle était assez contente pour eux. Ils s’entendaient bien et leurs douceurs de caractère, sauraient sans doute empêcher les disputes dans leur couple. Ils pourraient parler à cœur ouvert sans être jugés. Du moins, c’était l’image qu’elle en avait, même si elle doutait qu’ils soient un couple passionné. Ils n’en avaient pas l’air. Cette pensée la fit sourire songeant que ce n’était pas un mal. Cependant, il lui avouer que ça lui faisait un peu peur. Il n’était pas sûr de comment ça allait se passer. Enfin, il l’aimait beaucoup, mais il avait peur que ça se passe mal, que l’un d’eux se trompe ou… Il ne vint nullement finir sa phrase, ce qui vint alerter Camber qui le regardé, intriguée. Que l’un d’eux deux se trompe ? Que voulait-il entendre par là ? Songea-t-elle en le laissant poursuivre. C’était peut-être seulement idiot de s’installer ensemble, car ce n’était pas rien. Camber vint le fixait durant un instant, le temps de penser calmement à ce qu’il venait soulever. Il hésitait. C’était assez évident. C’est pour cette raison qu’elle vint croiser les coudes sur le plan, prenant appui sur ses derniers en venant répondre simplement. « Si tu penses que c’est une grosse erreur, qu’il est trop tôt… Tu as parfaitement le droit de décliner sa proposition. Si tu veux mon avis, il faut mieux que vous emménagiez ensemble que lorsque vous serez prêts tous les deux et Aemelia comprendra parfaitement que tu ne le sois pas. De plus, vous n’êtes ensemble que depuis un an… Cela peut y jouer également. Et tu n’es pas habitué à la vie de couple, contrairement à elle, qui est restée durant tant d’années avec le même homme. Vous n’avez pas les mêmes approches et il est normal qu’il te faille un peu plus de temps pour t’habituer à certaines notions d’un couple. Tout ce qu’il faut faire… du moins à mon avis, c’est de ne pas te précipiter. Si tu es prêt ? Lance-toi ! Si tu hésites, prend le temps de réfléchir et refuses, du moins jusqu’à que tu ressentes l’envie. »Elle avait lancé cela avec sérieux, ponctuant sa tirade par un sourire doux et bienveillant, venant rire doucement alors que le four la rappelait à l’ordre. « Je crois que c’est prêt ! » Vint-elle ajouter en venant prendre des gants pour sortir le plat du four et le placer devant son ami en lui donnant une fourchette et un couteau. De son côté, elle vint juste prendre sa bière entre ses doigts, lançant simplement dans un doux clin d’œil « Bon appétit. Tu l’as bien mérité ! » |
| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mar 29 Juil - 15:58 | |
| Cilian ne se trouvait pas très à l’aise d’avouer son hésitation à sa meilleure amie qui les adorait tous les deux. Toutefois s’il ne pouvait le faire à elle, à qui d’autre pouvait-il mettre à plat ce qu’il avait sur le cœur, ce blocage qui l’empêchait de s’enthousiasmer à l’idée de vivre avec cette jeune femme qu’il aimait énormément ? Il sortait ensemble depuis un an, c’était à la fois peu, mais plus qu’avec aucune autre de ses petites amies. Jamais il ne s’était jamais autant attaché et accroché à l’une d’entre elles et il pensait que c’était peut être enfin sérieux entre eux. L’était-ce assez pour s’installer ensemble, il n’en était pas vraiment sur, se sentait incertain, avait peur de se tromper sur leur relation. La jeune fille croisa les bras en disant que s’il pensait que c’était une grosse erreur, qu’il était trop tôt, il avait parfaitement le droit de décliner sa proposition. S’il voulait son avis, il valait mieux qu’ils emménagent ensemble seulement lorsqu’ils seraient prêts tous deux. Aemelia comprendrait qu’il ne le soit pas. Après tout, il n’était ensemble que depuis un an, cela pouvait également jouer. Il n’était pas habitué à la vie de couple tandis qu’elle était restée tant d’années avec le même homme. Il n’avait pas les mêmes approches et il était normal qu’il lui faille un peu plus de temps à lui pour s’habituer à certaines notions du couple. Tout ce qu’il devait faire à son avis, c’était de ne pas se précipiter. S’il était prêt, il n’avait qu’à se lancer. S’il hésitait, il pouvait prendre le temps de réfléchir et de refuser jusqu’à ce qu’il en ressente l’envie lui aussi.
Cilian lui adressa un faible sourire, répondant à celui de sa meilleure amie qui riait doucement concluant l’air sérieux de la conversation, s’exclamant avec joie comme le four sonnait qu’elle pensait que c’était prêt avant d’aller sortir le plat de lasagne du four pour le servir. Elle se réinstalla en souhaitant un bon appétit au juge en lui disant qu’il l’avait bien mérité. Il sourit et commença à manger sans hésiter, véritablement affamé, il gouta à la fameuse cuisine de la grand-mère de Camber. C’était délicieux. Aussi ce ne fut qu’après plusieurs bouchées qu’il se releva avec un sourire vers sa meilleure amie pour lui dire:
« — En effet, ta grand-mère n’a rien à envier à Alessandro, c’est très bon. » Il continua de manger, silencieux, profitant du repas qui lui donnait une excellente excuse pour se taire, il avait si faim. Il but un peu de bière et ce ne fut qu’une fois qu’il eut fini son assiette qu’il releva les yeux vers sa meilleure amie en reprenant un air sérieux.
« — Tu as sans doute raison, tu sais. Aemelia , je pense que c’est important pour elle, mais elle saura surement comprendre. Ce n’est pas que je fuis l’engagement avec elle, c’est juste un peu de temps. Seulement… Il y a un truc dont j’aimerais te parler et ce n’est pas évident, mais il n’y a qu’à toi que c’est possible. » Cilian se mordit les lèvres, terriblement mal à l’aise. Il avait vraiment peur de sa réaction, savait qu’elle croyait dans leur couple, encore plus que lui-même, il savait qu’il la surprendrait. Il passa une main derrière sa nuque et prononça difficilement, à mi-voix les mots suivants, tentant de libérer ce qu’il avait sur le cœur.
« — Plus j’y réfléchis et plus je me pose de questions, pas que sur si l'on doit vivre ensemble, mais…sur notre couple même. Je me sens un peu perdu, je ne sais pas comment expliquer ça. Je… je voudrais être plus sûr de moi. J’ai la sensation de lui devoir quelque chose, sans cesse… je suis de nature attentionnée, mais elle, je… je l’étouffe de gentillesse et d’attention. Les gens disent que je suis fou d’elle pour agir ainsi. Seulement, ce n’est pas ce que je ressens, au contraire… j’ai plutôt l’impression de ne pas l’aimer assez, pas autant que les autres couples ont l’air. Et c’est terrible parce que je veux être avec elle, je me sens heureux auprès d’elle.... » Comme il pouvait l’être avec Camber finit il dans sa tête sans oser le dire à haute voix tant Aemelia devrait être plus encore que sa meilleure amie. Elle méritait plus encore.
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| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mar 29 Juil - 18:07 | |
| And if you tell me what's wrong ? Il hésitait, elle l’avait très bien perçu. Il n’y avait rien d’étrange à cela. Elle était d’ailleurs mal placée pour dire ce qui était normal ou non dans une liaison amoureuse. Elle vivait une relation complexe avec Elis et il était évident qu’ils n’avaient rien du couple « normal » qu’on pouvait voir en ville. Chaque couple devait avoir ses spécificités, sa façon d’être et de paraitre, en fonction des caractères. Elle ne cherchait pas à juger les hésitations de son ami. S’il n’était pas prêt à une vie de couple avec sa petite amie, il était tout en fait en droit de refuser sa proposition. Il ne devait pas se forcer et surtout Aemélia devait pouvoir le comprendre. Camber était toujours reconnaissante de la patience d’Elis à son égard. Il attendait sagement qu’elle soit prête, s’imposant sans trop le faire pour autant à son esprit, à son cœur et son corps. Elle se rendait compte qu’elle s’attachait profondément à lui, qu’elle en était amoureuse. Elle le percevait ainsi, même si elle ne pourrait jamais s’assurer qu’il s’agissait bien de ce sentiment-là. Il parvenait à la toucher, la rendre sensible et rien que cela signifiait qu’elle ne lui était pas indifférente et qu’il lui plaisait profondément. Assez pour occuper ses pensées jour et nuit, la hantant bien malgré elle. Quoi qu’il en soit, elle espérait que ses paroles avaient un certain réconfort pour son ami, bien qu’elle ne fût pas douée pour ce genre de choses. Elle essayait juste de lui donner un avis posé en confrontant les deux situations différentes de Aemelia et la sienne. Elle n’avait connu qu’un homme avec qui elle était restée durant des années, se fiançant même avec cet homme. Elle avait vécu avec lui et était déjà dans des problématiques bien plus adultes que Cilian. Au contraire Cilian, sans papillonnait, avait eu de nombreuses petites amies, qu’il avait cru aimer, auquel il s’était attaché, mais jamais assez pour désirer plus. Il n’y avait rien d’anormal à ce qu’il hésite, ainsi. Il était venu lui sourire tandis qu’elle était venue sortir l’assiette du four pour la lui remettre comme digne récompense. Cilian ne se fit pas prier pour commencer à manger, dévorant quelques bouchées avant de lui information que sa grand-mère n’avait rien à envier à Alessandro, c’était très bon. Camber vint rire, amusée tandis qu’elle murmurait. « Je lui passerai le compliment. Je suis sure qu’elle l’appréciera ! » Elle ponctua ses mots par un clin d’œil, venant boire une gorgée de sa bière tandis qu’elle laissait Cilian profiter de son repas. Elle savait qu’il allait revenir sur ses mots, mais il avait le droit de manger en paix. Elle attendit donc patiemment que ça soit le moment. Ce qui ne demanda que quelques minutes de plus avant qu’il ne vienne l’observer avec un regard sérieux. Il lui murmurait qu’elle avait sans doute raison. Pour Aemelia, il pensait que c’était important pour elle, mais qu’elle saurait surement comprendre sa situation. Camber n’en doutait nullement alors qu’elle lui hochait la tête de façon positive, un doux sourire sur les lèvres. Après tout, comme lui-même le souligner, il ne fuyait pas l’engagement, il avait juste besoin d’un peu de temps. Cependant, il y avait un truc dont il voulait lui parler. Par son expression sérieuse, Camber comprit qu’il s’agissait d’un sujet délicat qu’il allait aborder. Ce qu’il lui murmurait également, même s’il n’avait qu’avec elle qu’il pouvait en parler. Camber fronça les sourcils, légèrement anxieuse. Cilian se mordit les lèvres, mal à l’aise. Il vint même passer sa main derrière sa nuque, signe évident qu’il était troublé par ce qu’il voulait dire. Dans une mi-voix, il lui avouait que plus il réfléchissait à tout cela, il se posait plus de questions, pas que sur le fait s’ils devaient vivre ensemble, mais sur son couple en soi. Il se sentait un peu perdu, ne savait pas comment expliquer ça. Il voudrait être plus sûr de lui. Il avait la sensation de lui devoir quelque chose, sans cesse. Il était de nature attentionnée, mais avec elle, il l’étouffait de gentillesse et d’attention. Était-il en train de lui avouer qu’il avait la sensation de se forcer, de ne pas être spontané dans ses gestes et attentions ? Cela en avait l’air. C’était troublant pour la jeune femme. Pas qu’elle était contre cela, mais cela soulevait des choses dont elle n’aurait jamais imaginé l’existence. Les gens avaient beau dire qu’il était fou d’Aemelia pour agir de la sorte, il n’avait pas ce sentiment, au contraire, il avait l’impression de ne pas l’aimer assez, pas autant que les autres couples ont l’air. Et c’était terrible pour lui parce qu’il voulait être avec elle, il voulait être heureux auprès d’elle. Camber fronça les sourcils de nouveau. Elle avait une sensation que le jeune homme comparé ce qu’il ressentait avec une relation qu’il avait avec quelqu’un. Elle l’observa en penchant la tête et resta silencieuse, le temps de bien cerner tout ce qu’il venait de dire. « Je comprends… » Lâcha-t-elle doucement dans un faible sourire. « En vue de ce que tu viens de me dire… Il est normal que tu te sentes un peu perdu. » Elle fit une pause en cherchant à trouver ses mots. « Cependant, lorsque tu dis que tu as l’impression de ne pas l’aimer assez, pas autant que les autres couples aient l’air. J’ai l’impression que tu compares ce que tu ressens pour Aemelia avec ce que tu ressens pour quelqu’un d’autre. Je me trompe ? » Vint-elle demander dans un fin sourire soucieux alors qu’elle venait murmurer. « Je dis ça, car c’est tellement rare de ta part de te voir ainsi. Généralement, tu sais toujours où tu mets les pieds, tu es toujours plus ou moins sûr de ce que tu ressens et jamais tu n’as ressenti “cette sensation que tu lui dois quelque chose”, qui fait que tu n’agis pas toujours naturellement avec elle. Cela m’inquiète. Pas pour Aemelia, ni pour votre couple, mais plus pour toi… » Elle vint lui sourire doucement alors qu’elle venait boire une gorgée de sa bière, espérant ne pas avoir trop mis les pieds dans le plat et ne pas avoir pointé le vrai problème. |
| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Ven 8 Aoû - 20:53 | |
| Cilian lui avouait qu’il n’était pas sur de son couple, des sentiments qu’ils éprouvaient à l’égard de sa petite amie. Il avait toujours cette même bête noire, toujours ce doute qui s’emparait de lui dans ses relations avec les filles. Elle lui avait demandé d’habiter ensemble, et le jeune homme commençait à paniquer sur le sens que prenait leur relation, pour lui, pour la jeune fille. Il e savait pas vraiment ou il en était, il semblait juste qu’il faisait bien trop d’effort avant même d’être installer avec elle. Ne devrait-il pas être plus simple et passionné ? Cilian se rendait bien compte que c’était quelque chose d’important, éclaircir ce genre de question était sans doute primordiale dans un couple, le faire avant qu’il ne soit trop tard, avant de blesser l’autre partie. Le jeune homme se sentait si perdu, tenant vraiment à la jeune fille. Il avait un peu honte d’avouer cela à sa meilleure amie, de ce qu’il ressentait, seulement, il ne pouvait en parler qu’à elle. Aussi il soupira de soulagement lorsque la jeune fille affirma qu’elle comprenait dans un léger sourire. De ce qu’il lui disait, il lui semblait normal qu’il se sente un peu perdu.
Elle fit une pause, semblant réfléchir, cherchant ses mots avant de reprendre la parole. Cilian disait qu’il avait la sensation de ne pas l’aimer assez, pas autant que les autres couples en avaient l’air. Camber avait alors l’impression qu’il comparait ce qu’il ressentait pour Aemelia avec ce qu’il ressentait pour quelqu’un d’autre. Se trompait-elle ? Elle semblait soucieuse et Cilian observa le fond de son assiette sans même s’arrêter sur son sourire fin, son air inquiet. Elle disait cela, car c’était si rare de voir le juge ainsi. Généralement, il savait toujours où il mettait les pieds. Il était toujours plus ou moins sûr de ce qu’il ressentait. Jamais il n’avait eu cette sensation qu’il lui devait quelque chose, cette sensation qui faisait qu’il n’agissait pas toujours naturellement avec elle. Ça ne l’inquiétait, ni pour Aemelia, ni pour son couple, mais pour lui.
Le jeune homme n’osait pas vraiment la regarder tant les paroles de la jeune fille étaient sensées. Elle visait juste, terriblement juste comme si elle pouvait lire ses pensées, comprendre le moindre de ses sous entendus sans doute pouvait elle le faire, c’était sa meilleure amie et elle le connaissait par cœur, vraiment par cœur. Il y avait bien une personne, quelqu’un auprès de qui il se sentait si bien, si serein, qu’il aimait sincèrement. Une personne auquel il était sans doute étrange de comparer une petite amie, Cilian en avait conscience. C’était si étrange, dépaysant, une pensée qui n’aurait même pas dû effleurer son esprit. Toutefois elle était là. Sa relation avec cette personne se trouvait tant épanouissante, même s’ils ne se voyaient que rarement, Cilian trouvait tant de bonheur à ses côtés.
C’était résolument incomparable, pourtant son cœur et son esprit s’y autorisaient. Peut-être était-ce une conséquence de cette nuit qu’il avait passée dans ses draps, où il avait ressenti ce si grand bien-être, cette passion qui ne se manifestait jamais auprès d’Aemelia même dans leur rapport le plus intime. Ça le rendait tellement coupable. Alessandro n’était rien d’autre que son frère, une relation forte, fusionnelle, fraternelle, aux yeux de tout ça devait expliquer la facilité et la joie du jeune homme quand il retrouvait le médecin qu’il voyait si rarement, seulement, ça lui semblait bien plus important que ça. Pour Cilian, ça avait plus de sens, ça le déboussolait complètement. C’était si différent avec Aemelia. C’était si frustrant pour le jeune homme. Il se massa la nuque, terriblement mal à l’aise. Ca ne lui ressemblait pas pourtant il en était bien là. Il ne savait plus ou il en était dans ses sentiments, ce qu’il voulait, pour la jeune fille, pour lui. C’était dur, il se sentait déboussolé. « — Il y a quelqu’un oui… » Il se mordit les lèvres, comme s’il venait confesser qu’il était amoureux d’une autre, pourtant, ça n’avait rien à voir avec ça. C’était des relations bien différentes, quoique, peut être.
« — C’est, enfin… c’est un peu compliqué. Ça peut paraitre assez étrange, ce n’est pas vraiment le même genre de relation. Je ne devrais surement pas les mettre sur le même plan… ça n’a rien à voir, absolument rien. Seulement, je… je ne cesse de voir comment je suis avec Alessandro, si bien auprès de lui, si naturel, je me dis que, ça devrait être ainsi avec Aemelia, ça devrait même le surpasser, je suppose. » |
| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Dim 10 Aoû - 0:54 | |
| Elle avait cherché à trouver les bons mots pour exprimer le message qu’elle entendait. C’était étrange et curieux pour elle. Elle n’avait pas l’habitude de le voir si hésitant, si perdu. Pourtant, elle comprenait où il voulait en venir et pouvait entrevoir son mal-être. Cela l’inquiétait pour lui. Elle n’aimait pas l’idée que Cilian se force, se sente obligé de devoir quelque chose à Aemelia. Ce n’est pas ainsi qu’une relation devait fonctionner. Il semblait acculé et perdait toute spontanéité, toute liberté et se sentait complètement désemparé, perdu. Elle le percevait de façon inconsciente. Pourtant, elle sentait que cette sensation était due à quelque chose de complexe, d’un sentiment qu’il éprouvait pour quelqu’un d’autre, qui le troublait. Elle pouvait le voir, son meilleur ami glissant sa main derrière sa nuque avec nervosité. Il lui avoua qu’il y avait quelqu’un en effet. Il se mordit les lèvres, c’était un peu compliqué. Cela pouvait paraitre assez étrange puisque ce n’était pas vraiment le même genre de relation. Il ne devrait surement pas les même sur le même plan, car n’avait absolument rien à voir. Seulement, il n’avait de cesse de voir comment il était avec Alessandro. Auprès de son frère, il se sentait si bien, si naturel. Il pensait que ça devrait être ainsi avec Aemelia, que ça devrait même surpasser ce bien-être qu’il avait auprès de son frère. Du moins, c’est ce qu’il supposait.
Camber ne savait quoi répondre à cela. Elle se trouvait surprise par cette révolution et en même temps, pas vraiment. Elle savait Cilian très attaché à son frère. Il le considérait comme une personne importante à son bonheur. Indirectement, il avouait qu’il était celui qui le rendait heureux, auprès de qui il se sentait lui-même, libre de l’être. Une liberté qu’il n’arrivait pas à avoir auprès d’Aemelia. Il en venait à douter de ce qu’il ressentait pour Alessandro. Elle pouvait le comprendre. Il n’y avait rien d’anormal à cela. Cela l’étonnait cependant. Elle semblait entrevoir qu’il y avait anguille sous roche, que Cilian comparait sa relation fraternelle avec sa relation amoureuse. Il lui avouait qu’il était peut-être amoureux de son frère. Cela n’était pas si évident, il prenait des pincettes, mais c’était l’impression qui en ressortait. Elle le percevait ainsi. Résolument troublée, elle restait muette, laissant ses prunelles détailler son meilleur ami. Il était résolument gêné, ne sachant pas où se mettre, fébrile par ce qu’il venait de confesser.
« Je comprends… » Souffla-t-elle en venant se mordiller la lèvre. Elle tentait de mettre ses idées au clair, même si c’était résolument difficile. Elle voyait bien que les deux frères adoptifs étaient très liés l’un à l’autre, un peu trop sans doute. Cilian avait particulièrement souffert du fait de grandir loin du cracmol, lui envoyant chaque jour un hibou, comme un être résolument dépendant de son frère. Un comportement qui pouvait paraitre étrange, sans doute, mais dont elle percevait étrangement le sens à cet instant. Peut-être que Cilian en avait également conscience. « Tu penses être amoureux d’Alessandro, Cilian ? » Demanda-t-elle dans une douce voix alors qu’elle ajoutait. « Je veux dire… que ça peut avoir un sens. Vous avez une relation très fusionnelle avec Alessandro. Vous tenez très fortement l’un à l’autre et quand vous êtes ensemble, on dirait que rien ne peut atténuer votre joie de vous retrouver. De plus… vous n’êtes pas vraiment frère. Il ne serait pas improbable que votre affection fraternelle ait dévié. » Elle s’interrompit pour se mordre la lèvre, le temps de retrouver le fil de ses pensées.
« Ce que je veux dire, c’est que vous avez dû vous apprivoiser l’un et l’autre. C’est votre relation qui vous a permis à l’un et l’autre d’évoluer vers les hommes que vous êtes aujourd’hui. Peut-être que celle-ci évolue sans que vous en ayez conscience ? Est-ce que tu crois que c’est le cas ? Est-ce que par tout hasard, tu le vois comme un homme que tu désires… sexuellement parlant ? » Elle se risqua à poser cette question sans attendre de réelle question. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise, juste l’aider à comprendre une situation qui semblait lui échapper. Seul Cilian pouvait comprendre ce qu’il ressentait, mais s’il venait à se poser de telles questions, c’est qu’il devait avoir des inquiétudes à ce sujet et elle voulait l’aider à mieux appréhender la situation.
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| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mar 12 Aoû - 15:48 | |
| S’il avait pu creuser un trou pour se mettre dedans, sans doute l’aurait-il fait. Il se trouvait terriblement mal à l’aise d’avouer ce genre de question, d’impression à sa meilleure amie. Pourtant elle pouvait l’entendre, elle restait la mieux placée pour recevoir ce genre de confession de la part de Cilian. La jeune femme le lui dit même, qu’elle comprenait. Elle sembla réfléchir, mais Cilian ne fit pas vraiment cas de ce silence qui s’installait entre les deux amis. Cilian s’en contentait et remarquait à peine les expressions de son amie, observant obstinément le fond de sa bière, jouant avec la bouteille en la faisant tourner sur la table dans un geste embarrassé. Elle vint lui parler d’une voix douce, mais ce ne fut pas ce que retint Cilian, ni ce qui le fit rougir. Elle lui demanda s’il pensait être amoureux d’Alessandro. Il avala sa salive, son regard s’ancrant plus résolument que jamais à l’étiquette de la bière. Il sentit le pourpre monter à ses joues comme Camber venait de toucher un point sensible. Sur sa peau blanche et pâle, la gêne était facilement visible. Camber poursuivit d’un voit douce et cherchant manifestement à expliquer sa pensée et la logique de leur relation. Ça pouvait avoir du sens, lui et Alessandro avaient une relation très fusionnelle. Ils tenaient grandement l’un à l’autre et quand ils se trouvaient ensemble, il semblait que rien ne pouvait atténuer cette joie de se retrouver. Elle n’avait pas tort bien sûr, Cilian adorait son frère, adorait le temps qu’il passait à ses côtés, profitant de chacun des instants qu’il pouvait passer ensemble. Ils s’étaient toujours parfaitement entendus et même leur dispute se trouvait bien rare, ou du moins courte et jamais sévère tant il ne pouvait supporter de rester fâché l’un contre l’autre. Il pouvait reconnaitre cela bien sûr. N’était-ce pas normal pour deux frangins ?
Et puis, ils n’étaient pas vraiment frères. Aussi il ne serait pas improbable que leur affection fraternelle ait dévié. Elle avait raison aussi, mais il releva tout de même son visage vers elle cette fois, ses yeux s’écarquillant, comme il n’avait plus entendu cette phrase depuis bien longtemps comme il était évident qu’ils étaient frère. Il l’était, légalement, dans le cœur de leur parent, aux yeux de tous, même aux yeux de Cilian, le lien familial lui était ancré, l’empêchant de considérer la première question de Camber. Comment pouvait-elle dire une chose pareille ? Elle poursuivit en expliquant qu’ils avaient dû s’apprivoiser l’un et l’autre. C’était cette relation qui leur avait permis de devenir les hommes qu’ils étaient aujourd’hui. Peut-être que leur relation évoluait sans qu’ils n’en prennent pas conscience. Elle lui demanda s’il pensait que c’était le cas. Est-ce qu’à tout hasard, il le voyait comme un homme qu’il désirait sexuellement parlant ?
« — Bien sûr que non ! » affirma til d’une voix forte et emportée, plus violente qu’il ne l’aurait voulu. Il ne s’était laissé aucun temps de réfléchir à la réponse, se laissant porté par la convention, ce que sa raison voulait qu’il réponde face à une question aussi clairvoyante que troublante. Son regard se posait sur elle comme si elle était folle, niant fermement à sa meilleure amie cette supposition un peu trop intime. Pourtant, il mentait. N’avait il pas déjà couché avec cet homme, ne s’était il jamais pris à le détailler avec intérêt, ne s’était il jamais réveillé en sueur d’un rêve érotique, sensuel dans les draps de son frère ? Il finit sa bouteille, sentant son cœur battre comme un fou. Elle se trompait, elle se trompait forcément, il ne pouvait pas être amoureux de lui. Il ne l’était peut-être pas d’Aemelia, mais avec Alessandro, ce devait être autre chose, un lien extrêmement fusionnelle. Camber visait pourtant si juste, même son argumentation tenait, s’il n’avait pas été partial, il lui aurait donné raison. Mais il ne le pouvait.
« — Alessandro est mon frère, même si on n’est pas lié par le sang, qu’on s’est rencontré qu’à nos 7 ans, il fait partie de la famille, il ne peut rien y avoir de tout ça entre nous. Ce ne serait pas correct ! » Il s’était un peu laissé emporté, sa voix finissant s’élevant avec ses paroles, brusques. Quelque part, sans doute essayait-il plus de se convaincre lui-même que de convaincre son amie. Il regarda Camber. Bien sûr, elle était bien placée pour savoir que l’amour ne répondait pas toujours aux logiques, encore moins aux barrières qu’y mettaient les humains. Ils étaient frère qu’à cause d’un bout de papier et de l’amour de leur parent en commun. Ce n’était presque rien et pourtant ça le bloquait entièrement. Cilian avait les joues rouges, mais regardait sa meilleure amie avec assurance. Il se mordit les lèvres et se leva pour placer son assiette dans l’évier et sa bouteille vide à recycler. Il se sentait frustré, terriblement, et stupide de s’emporter ainsi sur son amie qui n’avait pas mérité ces réflexions si froides. Il savait qu’elle voulait l’aider et il ne la remerciait pas vraiment de sa compréhension.
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| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mer 13 Aoû - 17:08 | |
| Elle s’était efforcée de se montrer conciliante. Même si elle n’était nullement en mesure de comprendre l’étroite relation de son meilleur ami avec son frère, elle avait pu entrevoir certaines brides de celle-ci et avait cherché à trouver une certaine logique dans les interrogations de son ami, qui venait de lui confesser ses angoisses. Il n’y avait rien de définitif dans ses paroles, Camber soulignait que certains faits qui pouvaient expliquer et mettre en lumière ses interrogations. Elles soulevaient également des questions plus personnelles. Elle les avait posées sans gêne, ne cherchant juste qu’à aider son ami dans ses questionnements. Peut-être que si elle posait des mots sur des pensées qu’il avait inconsciemment, elle pourrait l’aider ? Elle le pensait néanmoins. Elle ne cherchait nullement à le juger ou le mettre mal à l’aise. Qu’importe ce qu’il en était réellement, elle était la mieux placée pour savoir que les sentiments échappaient à toute logique et s’imposaient bien malgré soi. Sinon, elle ne serait jamais tombée amoureuse d’Elis et jamais elle n’aurait accepté de se mettre en couple avec son rival de toujours, qui avait tant cherché par le passé à blesser ses amis proches.
Elle ne s’était cependant pas attendue à ce que Cilian réagisse de façon si véhémente. Il s’exprima dans une voix forte et emportée, qu’il n’avait jamais désiré son frère. Cela semblait être une telle évidence qu’il semblait le prendre pour une folle de sous-entendre le contraire. Il avait relevé son regard vers elle, la dévisageant comme si tout ce qu’elle disait pouvait être une aberration. Camber se sentit gênée sans en comprendre elle-même la raison. C’était la première fois qu’elle voyait son meilleur ami perdre son sang-froid et elle vint baiser le regard sur sa bouteille, un peu triste. Elle était sensible, du moins en ce qui concerne les colères de ses proches. Elle se mordit la lèvre, ne dit mot. Elle voyait du coin de l’œil que Cilian venait finir sa bouteille de bière d’une seule traite. Pour Cilian, Alessandro était son frère. Même s’ils n’étaient pas liés par le sang, il faisait partie de sa famille, il ne pouvait rien y avoir de tout ça entre eux. Cela ne serait pas correct. Sans aucun doute, songea Camber. Seulement, il y avait certaines choses contre lesquelles la raison n’avait pas de poids. Elle le savait. Cilian devait en avoir conscience, sans aucun doute. La voix de Cilian était fébrile, emportée, élevée. Il s’était levé pour poser son assiette dans l’évier et sa bouteille dans le bac de recyclage. Camber quant à elle, vint boire doucement à sa bouteille pour la finir également. Elle ne savait quoi répondre à tout cela. Cilian semblait fébrile et frustré. Elle le percevait, le ressentait.
Cette discussion le troublait tout autant qu’elle pouvait le faire pour elle. Elle resta silencieuse un instant, le temps de calmer son propre malaise vis-à-vis de la colère de son ami. Elle se sentait dépaysée par un tel élan de véhémence de sa part. Elle avait la sensation qu’il cherchait à se convaincre lui-même. « Désolée. » Finit-elle par murmurer alors qu’elle venait à son tour se lever pour mettre sa bière à recycler. Elle s’approcha de lui, le regard quelque peu triste, mais doux. « Je ne voulais pas te blesser. Je voulais seulement te permettre d’y voir mieux dans tes sentiments. J’ai sans doute mal visée et sans le vouloir, je t’ai froissée. » Elle se mordit la lèvre doucement alors qu’elle venait se placer devant l’évier pour nettoyer l’assiette de son ami. Elle resta silencieuse quelques secondes, le temps de retrouver le fil de sa pensée et de leur conversation. « Quoi qu’il en soit, tu ne sembles pas être totalement à l’aise avec Amelia. Tu as la sensation de lui devoir quelque chose et tu as la sensation que ton attachement pour elle, est bien faible que celui que tu as pour ton frère. Cela n’est pas anodin. Tu n’es peut-être pas amoureux d’elle autant que tu le voudrais. Enfin… » Elle vint se tourner vers lui dans un faible sourire, pour ajouter. « Peut-être qu’avec le temps ça ira mieux. L’idéal est que tu t’accordes un peu de temps pour songer à tout cela. C’est ce que je te conseille et tu verras en conséquence. Amelia est patiente et elle saura attendre que tu te sentes prêt ou non, quoi qu’il advienne. » Elle inspira doucement, venant lui tapoter gentiment l’épaule alors qu’elle ajoutait. « Ne te tracasse pas trop avec tout cela. Tout ira bien. On va se baigner ? » Que pouvait-elle dire de plus que cela. Seul Cilian détenait la véritable réponse à ses questionnements. Quoi qu’il en soit, il savait qu’il pouvait toujours compter sur elle.
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| | | Cilian MurrayDepartment member Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Lun 25 Aoû - 21:50 | |
| Il avait élevé la voix contre sa meilleure amie pourtant ce qui l’animait n’était pas tant une colère envers elle, qu’une terrible frustration envers lui-même et ce qu’il ne pouvait avouer, pas même à cette jeune femme. Cette idée se devait d’être absurde, invraisemblable. Sa voix s’était élevée contre sa meilleure amie, pourtant c‘était des messages qu’il s’adressait à lui-même, il tentait de se convaincre lui-même, d’imprimer ses mots sur sa conscience et son esprit. Seulement, il était rare qu’il se montre aussi violent avec Camber, face à elle, il avait toujours été adorable sauf lorsqu’elle s’était trouvée en danger. Ils ne se disputaient jamais réellement , pourtant il avait bien voulu la faire taire, ne pas affronter ses théories douteuses et pourtant si proches de ce qu’il ressentait. Il n’y avait eu ni méchanceté, ni jugement dans sa voix, mais il ne pouvait affronter cela. Il s’était emporté et tentait de se calmer. Elle dit qu’elle était désolée en venant s’approcher de lui. Elle n’avait pas voulu le blesser, seulement de lui permettre de voir un peu plus clair dans ses sentiments. Elle devait avoir mal visé et l’avait froissé sans le vouloir. Elle l’avait froissé oui, mais parce qu’elle avait visé trop juste, effrayant l’âme dénigrante de Cilian. Il avait honte de s’être emporté ainsi. Elle se mit à faire la vaisselle avant de reprendre la parole, le court de la conversation. Elle expliqua que quoiqu’il en était, il ne semblait pas totalement à l’aise avec Aemelia. Il avait la sensation de lui devoir quelque chose et que son attachement à elle se trouvait plus faible que celle qu’il portait à son frère. Ce n’était pas anodin et il n’était peut-être pas si amoureux d’elle qu’il ne le voudrait. Elle se tourna vers lui, souriant faiblement avant d’ajouter que ça irait peut-être mieux avec le temps. L’idéal serait qu’il s’accorde du temps pour songer à cela. C’était ce qu’elle lui conseillait et il verrait en conséquence. Aemelia était patiente et elle saurait attendre qu’il se sente prêt ou non, quoi qu’il advienne. Son Ami lui tapota l’épaule en lui disant de ne pas trop se tracasser avec tout cela et que tout irait bien. Elle lui proposa d’aller se baigner comme ils l’avaient prévu en arrivant.
Cilian se mordit les lèvres avant de sourire tendrement. Elle avait raison, rien ne servait de se précipiter dans cette voie, leur couple avait déjà plus d’un an et la jeune femme saurait attendre un peu plus. Elle pourrait surement comprendre même qu’il hésitait à s’engager complètement, même si c’était cette même difficulté qui avait détruit son ancien couple. Elle saurait sans doute se montrer compréhensive et lui donner le temps de murir sa décision. Il s’inquiétait peut-être trop, lui qui se trouvait d’habitude assuré en venait à se poser beaucoup de questions. Même si Camber n’en disait rien, il savait que c’était inquiétant pour le couple qu’il formait avec la demoiselle.
« — Désolé Camber, je ne voulais pas te crier dessus. » C’est juste que tu sais tellement viser ce qui me fait mal, finit-il dans sa tête. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, comme si elle était legilimens pourtant jamais elle n’avait vu ses fantasmes qui s’imposait dans ses rêves honteux, ni même n’avait elle jamais su pour cette nuit qu’il avait passée dans les bras l’un de l’autre. Elle avait tout compris en meilleure amie qu’elle était, sans le juger le moins du monde, avait juste tenté de trouver une explication logique, logique, mais interdite. Cilian ne voulait nullement ouvrir ses yeux, il n’y était pas prêt. Aussi le ton était monté involontairement, contre lui-même. « — Tu as sans doute raison, je me tracasse trop tandis qu’Aemelia est une jeune femme patiente et compréhensive. Je pense qu’elle saura attendre un peu plus longtemps. Tu la connais bien aussi.»
Il passa une main douce dans les cheveux de Camber, un doux sourire aux lèvres. Il craignait de l’avoir trop surprise, décontenancer et attriste par sa réaction, il la savait un peu susceptible. « — Tu ne m’en veux pas n’est-ce pas ? Bien, allons nous baigner, l’eau claire et fraiche nous fera du bien par ce temps chaud. Le dernier à l’eau a perdu ? » dit-il en riant doucement pour détendre l’atmosphère tendue qui s’était installé depuis qu’il avait élevé la voix avant de se précipiter avec elle à l’eau dans la piscine.
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| | | Je ressemble à « : phoebe tonkin ». J'ai égaré : 239 parchemins. Ma bourse est remplie de : 98 et j'ai : 38 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray Mer 3 Sep - 16:56 | |
| Camber se trouvait troublée. Il faut dire que c’était la première fois qu’elle voyait réagir Cilian de cette façon. De nature calme, il haussait rarement la voix et savait traiter toute conversation sans hausser la voix. Bien sûr, il était capable de s’énerver et s’emportait généralement lorsqu’il le fallait vraiment, devenant même hargneux avec ses adversaires s’il le fallait. De ce fait, elle ne pouvait qu’être perturbée par son comportement, sa véhémence dans ses paroles. Elle se trouvait un peu vexée également, ne pensant pas méritait de telles paroles, venant d’autant plus de son meilleur ami. En amie loyale, elle mettait cela de côté, songeant que son ami vivait une situation fort délicate. Elle voyait bien qu’il était perdu, incapable de savoir ce qu’il devait et voulait faire. Elle voulait juste qu’il se sente un peu mieux, c’est pour cette raison qu’elle s’était excusée et avait tenté de le rassurer sur la situation. Il devait se donner du temps. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Aemelia saurait le comprendre, elle lui avait informé que la patience était une de ses vertus, tant qu’elle sentait Cilian sincère. Camber n’en doutait pas. Elle connaissait son meilleur amie et s’il ne l’aimait pas profondément, il tenait sincèrement à elle, assez pour l’avoir à ses côtés, de cette façon. Cilian finit par comprendre le message, se mordant les lèvres avant de lui sourire tendrement. Il s’excusait de son comportement envers elle et Camber se contenta de sourire en hochant la tête. Elle savait qu’il l’était. Elle le connaissait, mais il lui faudrait un peu de temps pour digérer cela. Son orgueil s’étant un petit peu froissé face à la colère de son ami. Il lui donnait raison, se tracassant trop alors qu’Aemelia était une jeune femme patiente et compréhensive. Il pensait qu’elle saurait attendre un peu plus longtemps puisqu’elle la connaissait bien aussi. Elle sentit la main de Cilian se glisser dans ses cheveux en souriant. Un sourire qu’elle lui rendit en venant hocher la tête doucement. Sans doute se rendait-il compte qu’il l’avait froissé et il s’en inquiéter. Il lui demanda si elle ne lui en voulait pas. « Non, ne t’inquiète pas. J’ai juste été un peu surprise. » S’était-elle exprimée dans un faible sourire alors qu’elle venait rire amusée à la suite de la remarque de son ami. « OK ! À trois, le dernier à l’eau devra réaliser un gage, mais j’ai un avantage certain sur toi ! J’ai déjà mon maillot de bain. » Elle vint tirer la langue alors qu’elle venait retirer son haut. « Mais je suis gentille, je te laisse te mettre en maillot. » Elle lui fit un clin d’œil, lui indiquant la salle de bain alors qu’elle lui donnait une petite tape dans le dos. « Allez, on y va ! Je ne vais pas t’attendre un an. » Elle vint rire délicatement alors qu’elle le voyait se diriger vers la salle de bain pour retirer ses vêtements de ville et revenir en simple boxer transformé en boxer de bain. Elle vint lui sourire, ayant elle-même retiré son short pour se retrouver en maillot de bain. Elle lui fit un clin d’œil avant qu’ils ne viennent rejoindre sa hauteur. « Prêt ? » Il vint hocher la tête et elle répondit simplement en ajoutant. « Super ! Alors à trois ! Un ! Deux… Trois ! » Donnant le top départ pour cette petite course qu’ils s’étaient créée pour mettre un peu d’enfantillage après tant de propos. Elle s’élança, suivit de près par Cilian et tous deux dévalèrent avec prudence, mais aisance les différentes pièces qui se trouvaient entre leur ligne de départ et leur objectif : la piscine. Tels deux gamins qui jouent, ils se bousculèrent et rirent, enthousiastes et complices. Ce qu’ils avaient toujours été et demeuraient depuis des années. -- FIN -- |
| | | | Sujet: Re: (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray | |
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| | | | (fini) And if you tell me what's wrong ? | PV Cilian Murray | |
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