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 Quand t'es en cours, une minute semble une éternité

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MessageSujet: Quand t'es en cours, une minute semble une éternité   Quand t'es en cours, une minute semble une éternité Icon_minitimeMar 22 Juil - 2:51

Quand t'es en cours, une minute semble une éternité



    Cette nuit avait été difficile, la chaleur semblait ne plus vouloir s'en aller, vingt-six degrés dès le matin, jusqu'à trente-cinq degrés minimum l'après-midi, un véritable enfer. Athénaïs n'avait rien contre du soleil mais là, c'était presque un supplice de sortir par ce temps. Alors qu'elle était encore au lit, une jambe sous la couverture, l'autre à l'air libre, elle pria de tout son cœur pour que les amphithéâtres de l’université soient frais.
    Sans attendre, elle sauta de son lit, balança le peu d'habits qu'elle avait sur elle sur le chemin de la salle de bain avant de pousser un soupir d'aise sous une douche froide. Sa peau fut parcouru d'un léger frisson, il n'y avait pas à dire, c'était une bonne technique pour se lever du bon pied mais le plus dur était d'en sortir. Elle aimait trop rester sous l'eau, à se détendre, les yeux fermés. C'est avec regret qu'elle quitta la douche et se prépara. Elle mit son habituel eye-liner qui lui faisait des yeux de biches, un gloss légèrement rosé sur ses lèvres pulpeuses et une robe moulante blanche et bleue ciel. Il est fortement déconseillé de se cacher sous une tonne de maquillage avec ce soleil mais connaissant les filles qui avaient les même cours qu'elle, elle allait pouvoir assister à de véritables désastres tout le long de la journée. Et il fallait l'avouer, Athénaïs était belle, l'utilité de forcer sur les cosmétiques était des plus nuls.
    A peine sortie de l'hôtel - car oui elle habite dans un hôtel offert par ses parents, c'est avec effroi qu'elle senti la chaleur l'assaillir sur toutes les parcelles de son corps. Il faisait tellement lourd ! Au programme de la journée, en premier cours, les Arts du Combat Magique, deux heures. Une option que la demoiselle avait absolument tenu à prendre pour perfectionner ses techniques. Malgré qu'un porte-parole de WINCAP n'ai pas dans ses fonctions de se battre, elle a trouvé essentiel de pouvoir se défendre ou attaquer car à ses yeux, un représentant se doit de savoir protéger la communauté en cas de besoin – même si elle en laisserait bien crever quelques-uns.En tout cas, ce cours ne pouvait qu'être intéressant. Rien que d'y penser, elle sentait sa baguette d'if palpiter. D'ailleurs, à chaque fois qu'elle était sur le point d'apprendre de nouveaux sorts, elle ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer du fabriquant de baguettes qui lui avait donné une description plutôt intrigante : « Les baguettes en bois d’if sont parmi les plus rares et leurs partenaires idéaux sortent eux-mêmes de l’ordinaire, parfois pour de mauvaises raisons. La baguette d’if est réputée pour doter son possesseur d’un pouvoir de vie et de mort, ce qui, bien sûr, pourrait être dit de toutes les baguettes. Pourtant, l’if a une réputation particulièrement sombre et même terrifiante dans le milieu des amateurs de duels et de malédictions diverses. Il est cependant inexact d’affirmer — comme le font ceux qui ne connaissent rien aux baguettes magiques — que ceux qui utilisent le bois d’if sont plus susceptibles que d’autres d’être attirés par les Forces du Mal. La sorcière ou le sorcier le mieux adaptés à la baguette d’if peuvent également se révéler des protecteurs acharnés d’autrui. Les baguettes taillées dans le bois de ces arbres d’une grande longévité ont été vues en la possession de héros autant que de canailles. Là où sont enterrés des sorciers avec leur baguette d’if, un arbre pousse généralement pour garder la tombe. Ce qui est certain, d’après ma propre expérience, c’est que la baguette en bois d’if ne choisit jamais un maître médiocre ou timide. » Plutôt néfaste, non ? D'accord, Athénaïs est capable du pire et souvent, elle n'y met aucune limite mais pour l'instant, elle a toujours été bien entourée.
    Bien vite, elle repéra une silhouette devant les portes du hall. Celle-ci guettait son arrivée. « Johanne ! Je suis là. » Elle posa un bisou sur la joue de son amie qui rougit légèrement. Johanne était à ses yeux, comme une enfant. Toujours à faire n'importe quoi, se cogner à tous les meubles, bref juste adorable. Athénaïs l'adorait. Ce côté enfantin de sa camarade ne lui avait pas plu aux premiers abords mais à présent, c'est l'une des raisons pour laquelle elle y est tant attachée. Elle lui rappelle sa petite sœur décédée. Elle constate souvent que son amie semble perdue à ses côtés, ou plutôt réservée. Le fait qu'elle n'ai pas l'habitude de traîner avec des sangs-purs lui fait perdre des fois son grain de folie même si la jeune blonde lui dit de faire comme si elle ne l'était pas pour qu'elle soit plus à l'aise. Sauf qu'il est dur d'oublier qu'elle n'est pas une sang pur, elle a cette aura spéciale qui la rend presque inaccessible.
    Par contre, quand il s'agit d'exécuter des plans machiavéliques, la véritable Johanne se réveille. Enfin bon, cette fille qui est pourtant différente de l’héritière, a su lui plaire. Elles sont souvent ensembles, et s'entendent étonnement bien.Athénaïs lui avait donné rendez-vous devant l'université de peur que son amie se perde avec tous ces étages et escaliers. Elles montèrent jusqu'au troisième étage. Pendant ce temps, elle eu le temps de s'échanger les dernières nouvelles, comment elles allaient, que ce temps était insoutenable et qu'elles espéraient avoir un bon professeur. C'est tout naturellement que la jeune blonde entra la première dans la salle avant de reculer précipitamment et de percuter Johanne de plein fouet. Celle-ci poussa un cri de mécontentement. Sans se préoccuper de ses reproches, elle se cacha derrière le mur, le cœur battant. « Chut.. Chut Johanne ! » Mais elle n'avait l'air de comprendre et resta dans l'encadrement de la porte tout en parlant si fort que tout l'étage pouvait l'entendre. « Mon Dieu, je vais la tuer ! » pensa Athénaïs avant d'utiliser un sortilège informulé pour la faire taire. Elle lui tira le bras pour qu'elle n'apparaisse plus pour les personnes dans l’amphithéâtre. Elle pouvait entendre les battements de son coeur tellement ils cognaient fort dans sa poitrine. Pour tout dire, c'était une réaction plutôt inhabituelle, elle qui était si maitre d'elle-même était là, en train de se cacher et de paniquer comme une gosse. « Ecoute-moi, je ne peux pas aller à ce cours. » et expliqua suite au regard inquisiteur de son amie, « je ne veux pas qu'il me voit ». Elle la libéra du sortilège.
    Sans poser aucune question, Johanne lui empoigna fermement le bras et l'emmena avec elle dans la salle. « Qu'est-ce qu'elle fait ?! Oh non, je vais mourir... » Fixant uniquement son dos, elle la suivit, elle n'avait plus le choix. Sans un coup d’œil vers lui, elle traversa les lieux et fut horrifiée de constater que sa soi disant complice maintenant s'était assise au premier rang. Celle-ci semblait fière, peu importe le garçon, elle ne pourrait pas le voir si elle se mettait tout devant, non ? « Oh Johanne, crois-moi, d'ici je peux le voir mieux que jamais... »
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