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 Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano

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Aika Wada
Aika Wada
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Oct - 18:18

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano



Je m’étais attendue à ce que mes retrouvailles avec Ki Suk soient aussi intenses que celles avec Yano. Après tout, je le connaissais depuis si longtemps, qu’il m’était difficile de me souvenir de ma vie, et surtout celle de mon frère, sans sa présence. Le coréen avait réussi à prendre une place si importante dans la vie des enfants Wada, qu’il n’était vraiment pas envisageable de s’en séparer. Comment venir à se séparer d’un tel ange d’ailleurs ? Car c’était résolument ce qu’il était, au vu de sa gentillesse principalement, mais aussi d’autres qualités que je pouvais prendre un temps incommensurable à citer. Le coréen mit un point d’honneur à répondre à ma taquinerie sur le fait que je lui avais également manqué avec un sourire, en disant que si cela n’avait pas été le cas, je n’aurais pas été la victime de son affection. Ces mots étirèrent mes lèvres en un sourire, puisqu’à mon avis, l’inverse était tout aussi vrai. Après tout, c’était bien moi qui était venue me blottir dans ses bras. En fait, nous nous valions tous les deux à cet instant.

Finalement installés, Ki Suk vint répondre à ma question sur les Hotteoks en ouvrant le paquet. Mes yeux devaient sans aucun doute briller de gourmandise. Je plaidais coupable pour ce pêché, si s’en était un. J’étais définitivement attirée par le sucré, de toute forme et nature, et il était bien étrange que je réussisse à garder la ligne avec toutes les tentations auxquelles je cédais. Mais il était impossible de résister, surtout lorsqu’il s’agissait de Hotteoks préparés par Ki Suk et Suk Hee, dont je connaissais très bien le talent culinaire. Je vins arracher un morceau du gâteau en haut de la pile, et le déposais dans ma bouche. Je laissais échapper un gémissement de plaisir, balançant la tête de gauche à droite de joie. « Délicieux ! » articulais-je après avoir fini ma bouchée. « Ça me donnerait presque envie de retourner en Corée pour y déguster de pleins bons plats traditionnels ! J’ai bien envie de manger des Tteokbokki. En fait, je crois que la nourriture épicée en général me manque. Les plats occidentaux me semblent un peu fades, niveau épice. » Je repris un nouveau morceau de Hotteok, gagnée par la nostalgie culinaire de mon pays d’origine. Si j’appréciais ce qui était doux et sucré, c’était également le cas pour tout ce qui était au contraire pimenté et corsé. Il était inutile que je m’aventure à acheter des épices dans l’une des nombreuses boutiques de Wincap : premièrement, je résidais dans le dortoir universitaire, et à ma connaissance, je n’y avais pas remarqué l’existence d’une cuisine ; deuxièmement, même si j’avais une cuisine à disposition, il était tout simplement hors de question que je tente de cuisiner quoique ce soit, de peur de m’empoisonner moi-même et de ne pas m’en sortir vivante. Néanmoins, ce qui aurait été grandement appréciable était de trouver un endroit, dans la capitale, qui pouvait servir des plats asiatiques authentiques (et épicés par la même occasion). Puisque la ville était calquée sur les cinq continents du monde, un tel lieu avait sans aucun doute dû être créé, n’est-ce pas ?

Ki Suk me félicita sincèrement pour mon entrée à l’université, m’informant par la même occasion qu’il y étudiait également, cependant en dernière année. Je le remerciais avec un large sourire, car maintenant qu’il le faisait remarqué, il ne devait sûrement pas être au courant pour mes études, voire pour la vocation que j’avais choisi. Je ne pus que rire à mon tour en l’entendant vanter ses mérites lui-même, concernant son brillant futur dans l’enseignement. « Je ne sais pas, je ne sais pas… » venais-je le contredire l’air dubitative, pour le taquiner, « on verra bien ce qu’en penseront tes élèves. » Il n’y avait pourtant aucune doute à ce sujet : les élèves de Ki Suk auraient de la chance de l’avoir comme enseignant. Avant que le jeune homme quitte l’université et se mette à travailler définitivement en tant qu’enseignant, j’espérais simplement avoir l’opportunité de le croiser dans les couloirs de l’université, en tant qu’étudiant. Je pourrais le voir lui, malgré l’absence de Yano, ce qui égayerait considérablement mes journées.

Sur le ton de la confidence, le jeune homme m’avoua que mon frère lui donnait bien du fil à retordre, ne cessant jamais de le couvrir d’amour, ainsi que le fait qu’il était la victime préférée de celui-ci. Je levais les yeux au ciel en entendant cette réponse, bien peu surprenante venant d’une guimauve telle que mon beau-frère. « Je ne veux pas en savoir davantage ! Comme je l’ai dit à Yano, il y a des choses sur votre relation que je préfère ignorer » m’exclamais-je promptement, en levant l’une de mes mains en l’air en signe de défaite. « Cela me suffit amplement de savoir que tout va pour le mieux entre vous » ajoutais-je avec un sourire, « mais si un jour Yano commence vraiment à te donner du fil à retordre, n’hésite pas à me le dire. »

La conversation s’orienta sur l’officialisation de l’union de mon frère et son amant, soit leur mariage, sujet que j’avais moi-même mis sur le tapis. À mes yeux, il était important que mon beau-frère soit au courant de mon ressenti à ce sujet, afin de dissiper tous les doutes qu’il pouvait avoir (s’il en avait). Je félicitais sincèrement l’heureux élu, comme je l’avais précédemment fait avec mon frère. Le visage du coréen s’illumina, et un sourire radieux apparut sur ses lèvres : il était heureux d’entendre mes paroles, et ne manqua pas de me faire savoir sa gratitude pour celles-ci. Son air béat me fit sourire à mon tour, d’autant plus que j’avais l’impression que Ki Suk semblait réellement sur un nuage à cet instant. « Je suis ravie d’entendre que vous êtes heureux tous les deux. Mais j’avoue qu’il est difficile d’en douter » continuais-je, « vous êtes faits l’un pour l’autre, et je vous souhaite tout ce qu’il y a de mieux. »

Le coréen m’interrogea sur l’existence d’un homme dans ma vie, ce à quoi je ne pus lui répondre que par un triste sourire. « Ne t’en fais pas, il n’y a absolument personne à l’horizon, Ki Suk. Je pourrais venir aussi souvent que je le voudrais » soufflais-je, un brin démoralisé. Je ne pus que soupirer à cette pensée, car malheureusement, je n’avais pour l’instant pas eu la chance de trouver l’homme de ma vie. « Si je ne vous aimais pas autant tous les deux, j’aurais pu être jalouse » ajoutais-je avec un petit rire. « Mais bien sûr, je ne le suis pas. Je ne peux être qu’enchantée de vous voir ainsi. » Je m’arrêtais un instant, adressant un sourire résolument heureux à mon beau-frère. Je repris un autre morceau du délicieux gâteau que j’avais entamé. « Mais je ne désespère pas ! Je suis certaine qu’un jour, je trouverais quelqu’un. Je suis jeune, après tout » terminais-je d’un air déterminé.
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Kisuk Yoon-Wada
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Oct - 20:26

Ki Suk et Suk Hee avaient préparé avec amour les différents hotteoks qu’ils avaient à présent sous les yeux. Le coréen connaissait suffisamment Aika pour savoir qu’elle apprécierait ces derniers, le gémissement qu’elle avait laissé échapper de ses lèvres avait été bien là pour le démontrer.  Un fait qui n’avait pu que le faire sourire gentiment alors qu’elle murmurait qu’elle avait presque envie de retourner en Corée pour y déguster de bons plats traditionnels. Elle avait envie d’en manger, supposant que la nourriture épicée lui manquait de manière générale. Les plats occidentaux lui paraissaient fades. Le jeune homme ne pouvait qu’être ravi avec elle à ce propos, bien qu’il ait la chance de pouvoir porter sa propre nourriture chaque jour pour pallier à ce défaut. Ki Suk ajouta alors simplement à Aika : «  Je te comprends aisément… il m’arrive bien souvent à l’Université d’apporter moi-même mes repas du midi. Si jamais, on cuisine des Tteokkbokki en compagnie de Suk Hee, je t’inviterai à la maison ! Tu seras la bienvenue, ou même n’importe quand ! »

Savoir qu’Aika était devenue à présent une future avocate lui faisait résolument plaisir tant il savait qu’elle pourrait réussir dans ce métier. Le jeune coréen était aussi ravi de pouvoir la croiser dans les couloirs de l’école. Ils pourraient manger ensemble, passer du temps ensemble et rattraper ces deux ans perdus l’un loin de l’autre. La situation familiale des Wada n’était nullement aisée et il imaginait clairement que cela avait dû être difficile pour Aika de rejoindre la ville et possiblement Yano. Son amant l’avait informé à de multiples reprises de la présence de leur grand-mère acariâtre qui avait causé la déchéance de Yano. Peut-être que Yano n’aurait pas eu à supporter tout cela si celle-ci n’avait pas été présente.  Une pensée qu’il chasse quelques instants alors qu’Aika venait le taquiner, lui murmurant qu’elle ne savait pas s’il ferait un bon enseignant, il faudrait voir ce qu’en penseront ses élèves. Des mots qui le fit rire doucement alors qu’il reprenait la parole : « Je ferai de mon mieux que pour mes futurs élèves viennent te dire des compliments alors, bien que je risque d’avoir quelques défauts… comme tous les professeurs !  »

Ki Suk n’avait pas pu s’empêcher de taquiner sa belle –sœur en insinuant qu’il était la victime préférée de Yano, celui-ci le couvrant d’amour. Il savait qu’Aika n’était pas vraiment intéressée à savoir ce qu’ils faisaient, ce qui était relativement normal tant lui-même ne voulait pas savoir ce que ces frères faisaient avec leurs petites amies ! Bien qu’il n’y en ait aucun qui lui a vraiment présenté de possibles petites amies. À croire qu’il était le seul à être tombé sur la personne qui avait fait chavirer son cœur.  Aika était venue alors lui intimer qu’elle ne voulût pas en savoir davantage, comme il avait dit à Yano, il y avait des choses sur leur relation qu’elle préférait ignorer. Des mots qui le firent rire doucement alors qu’elle indiquait que cela lui suffise amplement de savoir que tout allait bien entre eux. Seulement, si Yano venait vraiment à lui donner du fil à retordre, il ne fallait nullement hésiter à lui dire. Le coréen vint la regarder avec un sourire, comme pour lui indiquer qu’il serait le premier à aller vers elle.

Lorsque le sujet de l’union avec Yano vint arriver, le jeune homme sourit doucement, chacun des mots d’Aika ravivant son cœur tant son avis était important, pour elle qu’on pouvait considérer comme une amie proche, une presque sœur pour lui qui n’en avait jamais eu. Ki Suk était heureux, bien plus que n’importe qui en cet instant tant son rythme cardiaque s’était accéléré. Aika vint lui avouer à nouveau qu’elle était ravie d’entendre qu’ils étaient heureux tous les deux, bien qu’il était difficile de penser au contraire. Ils étaient faits l’uns l’un pour l’autre et elle leur souhaitait de ce qu’il y avait de mieux. Ki Suk ne put pas s’empêcher de répondre alors à son amie : « Merci beaucoup Aika ! Tes mots me font vraiment plaisir… ! Je ferais de mon mieux pour prendre soin de Yano, il le mérite après tous ses évènements...  »

La jeune femme était venue alors répondre à sa question à propos d’un potentiel homme dans sa vie. Elle lui informa qu’il ne devait nullement s’en faire, n’ayant personne à l’horizon, elle pourrait de ce fait venir aussi souvent qu’elle le voudrait. Ki Suk ne put s’empêcher de poser sa main sur l’épaule d’Aika en signe de soutien, sachant bien évidemment qu’elle trouverait l’amour un jour.  Elle murmura même que si elle ne les aimait pas autant tous les deux, elle aurait pu en être jalouse, mais elle ne pouvait qu’être enchantée de les voir ainsi.  

Ki Suk ne put pas s’empêcher de venir prendre à son tour un Hotteok, ayant quelque peu.  Il le mangea avec plaisir alors qu’Aika venait lui avouer qu’elle ne devait nullement désespérer. Elle était certaine qu’un jour elle trouvait quelqu’un, étant jeune. Son air déterminé ne put que le faire sourire alors qu’il lui indiquait : « Exactement Aika… Il ne faut pas perdre espoir. Tu trouveras celui qui te conviendra lorsqu’il sera le temps de le rencontrer. Tu peux profiter de ta jeunesse en attendant, passer du temps avec tes amis et faire le tour du monde à pied ou à balai toute seule si tu veux ! Bon… j’avoue que te voir partir toute seule m’inquiéterait un peu.  »

Quelque peu inquiet à propos d’un possible fiancé, Ki Suk ne put pas s’empêcher de venir lui demander dans une voix un peu hésitante ces mots : «  Et… votre famille, ils t’ont laissé venir sans soucis ? Je veux dire, ils doivent savoir que Yano est ici.  J’espère qu’aucun potentiel fiancé ne t’est proposé, n’est-ce pas ? Je refuse que tu vives les mêmes choses que Yano…  vous méritez d’être libre et de vivre de vos propres ailes, même si vous êtes issu d’une famille aristocratique et sang pur. Ils n’ont aucun choix à imposer dans votre vie…  Eichi n’a pas non plus de fiancée imposée, j’espère. »
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Oct - 18:12

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano



Je devais avouer que je n’étais pas très friande des discussions ayant pour sujet ma vie amoureuse. Cette dernière n’était vraiment pas intéressante, et bien évidemment, j’étais la première à déplorer ce vide sentimental. En voyant le dénouement heureux de mon frère avec la personne qu’il aimait, ainsi que celui de mon cousin, je ne pouvais qu’espérer que la même chose puisse m’arriver. Il m’était arrivé de me poser de nombreuses questions à ce sujet : étais-je trop compliquée ? n’étais-je pas assez abordable ? n’y avait-il vraiment personne à ma convenance dans ce vaste monde ? Mais je me souvenais alors que j’étais encore jeune. Après tout, âgée d’à peine la vingtaine, j’avais encore tellement de temps devant moi pour trouver l’être qui me serait cher jusqu’à la fin de mes jours. Parfois, je me mettais à rouspéter contre mes deux frères. Les deux s’étaient valus tout autant lorsque nous étudiions tous à l’école de sorcellerie coréenne. Se sentant probablement obligés de protéger leur sœur, ils s’étaient mis en tête de faire fuir tous mes prétendants, ainsi que tous ceux qui étaient allés jusqu’à me demander de sortir avec eux. À l’époque, cette situation était si frustrante ! Aujourd’hui, je ne leur en voulais plus : je ne leur en avais jamais voulu à vrai dire. Je savais qu’ils ne se permettraient plus d’agir de la sorte si un prétendant venait à apparaître dans ma vie à présent. Du moins, j’en étais certaine pour ce qui était de Yano, dont le bonheur personnel en amour avait permis qu’il soit bien plus tranquille sur ce point. Pour ce qui était de mon frère jumeau… et bien c’était un autre problème. Je ne pouvais pas me porter garante de sa réaction, mais je me doutais qu’il ne serait pas le plus enthousiaste à ce propos. Alors, au final, je n’avais aucunement menti à mon beau-frère : certes, il m’arrivait de désespérer de ne pas trouver l’homme qu’il me fallait, mais je gardais espoir. Un jour prochain.

Ki Suk vint me conforter dans mon idée, m’assurant que je trouverais l’homme fait pour moi, en temps et en heure. Pour l’instant, je devais profiter de ma jeunesse en passant du temps avec mes amis, voyageant autour du monde à pieds ou à balai même seule. Le jeune homme ne manqua toutefois pas d’ajouter qu’un départ solitaire ne manquerait pas de l’inquiéter, ce qui m’arracha un petit rire. « Tu as raison, je vais profiter de ma jeunesse ! Et d’ailleurs, je peux t’assurer que j’en profite déjà » répondis-je avec un petit sourire mystérieux, qui voulait tout et ne rien dire. Un nouveau rire s’échappa de mes lèvres. « Ne t’en fais pas, aucun risque que tu me retrouves sur un balai tout court. S’il me prend l’envie de faire le tour du monde, ce sera en transplanant. La poudre de cheminette est bien trop salissante, et je ne me vois pas utiliser les moyens de locomotion moldus, ils sont bien trop lents ! » Je ne lui avouais pas que j’avais déjà eu l’occasion de partir à l’étranger en compagnie de quelques amies après l’obtention de permis de transplanage. D’une part, je ne souhaitais pas m’attarder sur les détails de mon trajet, parce que je ne m’étais pas vraiment intéressée au tourisme local à cette époque. D’autre part, ce voyage restait flou par endroit, car nous avions alors vraiment profité de notre jeunesse, sans avoir à nous soucier de nos familles ou nos réputations.

Profitant d’un moment de répit, j’arrachais un dernier morceau de hotteok. Ils étaient vraiment succulents ! J’aurais pu passer mes journées à en manger. Mais après avoir englouti quelques mochis de la jolie Yuuki, et une tasse de café, il fallait avouer que mon estomac était rempli. Il me serait difficile d’avaler plus de sucrerie - et plus de nourriture d’ailleurs -, à moins de me rendre malade. Et en l’occurrence, je n’avais pas envie de me rendre malade, sachant que j’allais à présent pouvoir profiter des talents culinaires de mon beau-frère et de notre amie.

Le coréen en vint à me faire part de ses inquiétudes, d’une voix hésitante. Il me demanda si notre famille m’avait laissée venir sans soucis, surtout en sachant que Yano était également à Wincap. Le jeune homme s’interrogeait également sur d’éventuels fiançailles arrangées, monnaie courante dans notre famille et auxquelles mon grand frère avait réussi à échapper, se faisant ainsi renié de celle-ci. Je soupirais de dépit à en entendant cela, le remerciant intérieurement de s’inquiéter à mon sujet, et celui de mon frère jumeau également. « Tu t’en doutes, cela n’a pas été évident de les convaincre de me laisser venir dans la capitale » commençais-je, un mince sourire aux lèvres. « J’ai dû me montrer très ferme et déterminée pour que la famille me laisse venir. Le fait qu’Eichii soit à présent l’héritier des Wada m’a beaucoup aidé, puisqu’il n’a pas hésité à prendre mon parti pour convaincre la vieille peau qui nous sert de grand-mère. En plus de son aide, j’ai été très étonnée que mes parents interviennent. À mon avis, c’est surtout en raison de leur soutien que l’on m’a laissé partir. Ils savaient sans aucun doute que mon envie de venir habiter à Wincap n’était pas seulement motivée par un besoin de liberté, mais aussi et beaucoup par le fait que j’avais appris que Yano s’y trouvait. Même s’ils sont pour l’instant trop effrayés par la matriarche de la famille et bornés, ils… Yano leur manque. C’est tout de même leur fils, tu sais. » Je m’accordais une petite pause, avant de continuer à répondre aux interrogations de Ki Suk. « Pas de fiançailles à l’horizon, du moins, pour l’instant » le rassurais-je avec un sourire plus grand. « Bien sûr, Grand-mère n’hésite pas à aborder le sujet dès qu’elle en a l’opportunité, avec d’autres familles de sang-pur principalement, qui cherchent également à préserver la pureté du sang. Mais il lui est difficile d’entreprendre quoique ce soit sans consulter l’héritier, surtout quand ledit héritier et sa sœur ne lui laissent aucun répit et se rebellent sans cesse contre son autorité » ajoutais-je avec un sourire en coin. Oh que oui, nous nous rebellions contre elle. C’était amusant et rafraichissant, et surtout cela nous permettait de nous venger de son  comportement abject avec mon frère aîné et notre cousin. « Je ne pense pas que tu aies à t’en faire à ce sujet en tout cas. Eichii ne la laissera jamais m’imposer un fiancé, comme il ne la laissera pas arranger son propre mariage. Il a bien changé depuis la dernière fois que tu l’as vu, et il n’hésitera pas à élever sa voix contre elle au moindre problème » terminais-je enfin ma tirade, un sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:44

Ki Suk ne voyait résolument pas Aika se promener avec un sac à dos à pied à traverser le monde moldu à la recherche de l’inconnu. Il savait qu’elle n’était pas trop du genre à partir à l’inconnu, ou du moins toute seule. Elle avait d’ailleurs raison à ce propos tant pour une femme cela pouvait être dangereux ! Tout particulièrement pour une jeune femme aussi jolie qu’Aika qui risquait de se faire draguer aisément par les hommes. Cela ne l'empêchait nullement de pouvoir profiter de sa jeunesse, ce qu’elle faisait d’ailleurs d’après ses propos. Elle vint lui offrir un sourire mystérieux qui vint faire naître quelques interrogations dans son esprit. Aika vint le rassurer en quelque sorte lorsqu’elle lui avoua qu’il ne risquait nullement de la voir faire le tour du monde en balai. S’il lui prenait l’envie de le réaliser, elle le réaliserait en transplannant, jugeant que la poudre de cheminette était bien trop salissante et elle ne se voyait nullement utiliser les moyens de locomotion moldus, étant bien trop lent. Des mots qui le firent sourire doucement alors qu’il lui indiquait : « Je comprends parfaitement ton point de vue Aika sur les transports de locomotion moldu. Mais même en étant un sorcier, je dois bien avouer que me poser dans un wagon pendant plusieurs heures, pouvoir discuter avec les autres voyageurs et profiter de la vue, du paysage qui se déroule sous nos yeux est aussi tout à fait agréable. Mais, je dois bien avouer que je suis particulièrement heureux lorsque Yano transplanne quand il a fini ces semaines… ! On gagne un peu de temps à chaque fois. Mais, par contre, si un jour tu veux visiter Busan côté moldu, n’hésite pas à me le dire… je te ferai visiter avec plaisir ! Je suis sûre que ma famille serait ravie de te rencontrer toi aussi. Ils sont sous le charme de Yano, j’imagine qu’ils ne peuvent que l’être de toi. Peut-être qu’un de mes frères sera même sous le charme… » dit-il en riant doucement. Il supposait qu’Aika ne risquait pas de tomber sous le charme de l’un ces frères, mais on ne savait jamais, bien qu’il pense qu’il ne pourrait qu’être le seul sorcier de sa famille moldue, ne pouvant pas non plus avoir des enfants biologiquement.

Admirer Aika dévorer les hotteok était assez agréable à voir, lui communiquant le fait qu’elle se trouvait particulièrement en forme ce jour et de bonnes humeurs, ce qu’il était lui-même d’ailleurs, venant prendre entre ces doigts un des hotteok. Il avait espéré que la jeune femme n’est pas à subir les fiançailles arranges dont Yano avait été victime pendant tant de mois, jusqu’à ce fameux jour où il avait été renié par la plupart des membres de sa famille. Des moments qui n’étaient nullement agréables, c’était pourquoi il n’avait nullement hésité à aborder ce sujet, tout particulièrement alors qu’elle était venue à Wincap, la ville où se trouvait son frère.

Aika lui avoua qu’il n’avait nullement été évident de les convaincre de la laisser venir dans la capitale. Elle avait dû se montrer très ferme et déterminée pour que leur famille la laisse venir. Le fait qu’Eichii soit à présent l’héritier des Wada l’avait beaucoup aidé, puisqu’il n’avait pas hésité à prendre son parti pour convaincre leur grand-mère. Le surnom qu’elle lui donna le fit sourire doucement tant il savait qu’aucun des petits enfants de cette dernière ne l’appréciait en raison de ses agissements. Leurs parents étaient aussi intervenus, songeant que leur soutien avait dû l’aider à les convaincre. Ils savaient que l’envie d’Aika n’était pas seulement liée à un besoin de liberté, mais aussi particulièrement par le fait qu’elle avait appris que Yano s’y trouvait. Même s’ils étaient pour l’instant trop effrayés et bornés par la matriarche de la famille. Elle lui avoua que Yano leur manquait, il s’agissait tout de même de leur fils. Des propos auxquels Ki Suk vint répondre en hochant la tête simplement, sachant ô combien les enfants étaient importants pour chaque parent, même s’ils nous avaient parfois déçus. Ki Suk vint lui répondre simplement : « Je comprends que cela a dû être difficile. J’espère qu’un jour Yano pourra être réintégré à la famille et qu’il puisse franchir à nouveau les portes de votre demeure. Sa famille lui manque aussi… j’espère qu’un jour ça s’améliorera et que vous pourrez à nouveau former la famille que vous étiez avant. »

La famille était un élément important dans la vie de tout être, Ki Suk en était convaincu tant lui-même avait nécessairement besoin de retrouver sa famille, bien qu’il n’y allait pas non plus toutes les semaines. Mais, se retrouver auprès des siens était toujours ressourçant. Aika vint lui informer qu’il n’y avait pas de fiançailles à l’horizon, du moins pour l’instant. Bien entendu, leur grand-mère n’hésitait pas à aborder le sujet dès qu’elle en avait l’opportunité, avec d’autres familles de sang pur, qui cherchaient également à préserver la pureté du sang. Mais, il lui était difficile d’entreprendre quoi que ce soit sans consulter l’héritier, surtout quand cedit héritier et sa sœur ne lui laissaient aucun répit et se rebellaient sans cesse contre son autorité. Un fait que le jeune homme ne doutait nullement tant Aika ne se laissait ô grand jamais marché sur les pieds, tel était son caractère depuis qu’il l’avait connu. Elle ajouta alors qu’elle ne pensait pas qu’il en ait à s’en faire à ce sujet. Son frère jumeau ne la laisserait ô grand jamais lui imposer un fiancé, comme il ne la laisserait jamais arranger son propre mariage. Il avait bien changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu et il n’hésiterait pas à élever sa voix contre elle au moindre problème.

Chacun de ses mots ne put que le rassurer, offrant un doux sourire à Aika alors qu’il lui répondait : « Je sus ravi d’apprendre tout cela alors Aika ! Je n’aurais pas voulu qu’on vous impose à vous aussi ces fiançailles arrangées ou un quelconque mariage. Je serai ravi de revoir Eichii alors, si un jour il veut bien me revoir. La dernière fois que je l’ai vu, on s’était contenté d’une relation assez cordiale avec de simples salutations ou des formules de politesse. Peut-être qu’un jour j’apprendrais à mieux le connaître, bien que j’imagine qu’il est quelqu’un de bien et qu’il a très bien évolué vu tes propos. Tu aimes beaucoup ton frère jumeau, comme toujours. » Eichii ressemblait à Yano, il ne pouvait nullement en douter, ayant reçu le même type d’éducation et sans aucun doute que s’il ne l’avait pas rencontré, ils se ressembleraient véritablement. Il n’y avait pas de doute à ce propos, Eichii ferait un parfait héritier. Ki Suk ne put que sourire à ce propos : « Eichii ne cessera jamais de ressembler à Yano, bien que j’espère qu’il trouvera aussi la perle rare. »

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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Nov - 21:57

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano

Ki Suk tentait de prêcher une convertie. Plus encore qu’une convertie d’ailleurs ! J’étais née dans le monde magique, et j’y avais toujours vécu. J’avais été élevée dans ce monde, et je m’y plaisais beaucoup. Il y avait certes, des hauts et des bas, comme partout. Cependant, je ne pouvais imaginer ma vie loin de la magie, loin de tout ce avec quoi j’avais vécu depuis toujours. J’appartenais entièrement au monde des sorciers. Bien que je n’aie aucun ressentiment à l’égard de ceux qui vivaient dans le monde moldu, je ne pourrais jamais aller jusqu’à apprécier leur mode de vie. C’était ainsi que j’étais, et rien ne pourrait me faire changer d’avis. J’appréciais grandement le fait d’être une sorcière. Je ne m’imaginais pas passer une journée sans utiliser ma baguette magique. Alors, je ne pouvais que sourire en entendant mon beau-frère tenter de me convaincre des avantages qu’offraient les modes de transport moldu. « Non, non et non ! » protestais-je gentiment, en m’adossant au canapé, « au lieu de perdre mon temps à rester assise et ne rien faire dans un wagon, je préfère l’utiliser à faire quelque chose d’utile ! Déjà que j’arrive à perdre mon temps sans utiliser les moyens de transport très lents des moldus, alors je n’imagine même pas si j’étais obligée de les utiliser tous les jours ! Je n’arriverais jamais à rien faire à mon avis. Il n’y a que le transplanage qui me convienne. » À vrai dire, plus que mon attachement au monde magique, il en allait bien plus de mon caractère. Tel un oiseau volant au gré de ses envies, je ne pouvais aucunement m’imaginer assise à un endroit pendant des heures sans rien faire d’intéressant. J’étais bien trop énergétique pour ce genre de chose ! Le seul endroit qui pouvait me retenir de longues heures durant était la bibliothèque, et encore, pas sans quelques pauses cafés sur le toit de l’établissement. « Et puis j’ai entendu parler de quelques catastrophes de masse pendant mes cours de droit et justice moldus, avec leurs engins volants par exemple… les avions je crois ! Je préfère me disloquer l’épaule que de mourir dans un tas de ferraille » ajoutais-je finalement à ce sujet. Alors effectivement, je préférais m’en tenir à ce que je connaissais et maitrisais le mieux.

J’éclatais d’un rire cristallin en entendant la seconde partie des paroles de Ki Suk. « Ki Suk ! » m’exclamais-je d’un air faussement choqué, en lui donnant une légère tape dans l’épaule. « Je n’ai pas de copain, ni de fiancé, mais ce n’est pas une raison pour me proposer tes frères ! » Je tentais de me calmer un peu, encore amusée par les propos dont il venait de me faire part. « Si je veux un jour visiter Busan côté moldu, je te le ferais savoir. Ce serait vraiment un honneur pour moi de rencontrer ta famille, qui doit être sans aucun doute composée de personnes toutes aussi adorables les unes que les autres ! » Le coréen était un véritable ange à mes yeux, et je n’imaginais pas du tout qu’il soit entouré de personnes qui soient moins gentilles et attentionnées que lui. « Dans le scénario improbable où il se passerait quelque chose entre l’un de tes frères et moi, Yano et toi serez les derniers à le savoir, je te le promets » lui fis-je savoir, un sourire en coin. Il fallait avouer que j’émettais encore quelques réserves quant à l’intervention éventuelle de mon grand frère dans mes relations amoureuses. La méfiance était encore de mise, même si je savais au fond de moi-même qu’il avait changé. Et puis, il me restait aussi un second frère à qui je devais faire attention, puisque lui n’avait pas abandonné sa mission de me protéger de toute personne du sexe opposé qui aurait l’idée saugrenue de s’approcher trop près de sa sœur jumelle.

En parlant de famille, je partageais résolument l’avis de Ki Suk. Je ne pus que lâcher un soupir lorsqu’il partagea son souhait de voir notre famille comme avant. « On y travaille avec Eichi » l’assurais-je avec un mince sourire. « Tant que la vieille… je veux dire Grand-mère est dans les parages, ça risque d’être compliqué, à moins d’une intervention de Merlin pour qu’elle cesse d’être aussi ‘sang-pure’, si tu vois ce que je veux dire. Pour les parents, ça va prendre un peu de temps avant qu’ils osent s’opposer à elle… » Je soupirais à nouveau, baissant les yeux pour observer d’un air absent la table basse. « C’est mon souhait le plus cher Ki Suk, de voir ma famille à nouveau aussi unie qu’avant » avouais-je, les yeux légèrement embués par l’émotion. « Yano m’a tellement manqué pendant ces deux dernières années ! Il a toujours été à mes côtés, et d’un seul coup, on me l’a enlevé. Elle me l’a enlevé. La seule pensée qui arrivait à me calmer alors, c’était de savoir qu’il était avec toi. » Perdue pendant un moment dans mes pensées sur ces deux années, j’en oubliais où je me trouvais, avant de tomber sur les yeux de Ki Suk, qui me ramenèrent à la réalité. « Il est hors de question qu’on me tienne éloignée de mon grand-frère une nouvelle fois » dis-je d’une voix plus assurée et déterminée, « je l’ai retrouvé et je ne compte plus le perdre. » Tout comme je m’étais promis de protéger mon cousin Yasushi, tout comme je ne laissais pas faire ma Grand-mère, tout comme toutes les décisions que j’avais pu prendre durant les vingt dernières années, rien ne pouvait me faire dévier de ce que j’avais décidé. C’était également un moyen de me rassurer sur le fait que plus jamais je n’allais être séparée de mon frère, une sorte de garantie qui me permettait de faire taire cette peur de ne plus le revoir à nouveau.

Le coréen m’offrit un sourire, visiblement satisfait des réponses que je lui avais apportées. Si je pouvais le rassurer avec mes paroles et effacer des inquiétudes de son sœur, je ne pouvais être qu’heureuse d’y contribuer. Il manifesta son ravissement quant au fait qu’aucun mariage n’était imposé aux jumeaux Wada pour le moment, ainsi que son souhait de revoir mon frère un jour. Je levais les yeux au ciel en entendant que les deux s’étaient quittés sur une relation cordiale. C’était bien typique de cette tête de mule ! Je savais bien qu’il n’avait pas très bien pris le fait que Ki Suk soit un né-moldu, puisque lui partageait l’avis de la majorité de notre famille à ce sujet. « Ce frère-là est un idiot s’il continue à se comporter de cette manière avec toi si vous vous revoyez un jour prochain » répliquais-je, un peu exaspérée du comportement de mon jumeau, bien que ce soit inévitable au vu de ses idées arrêtées. Il était aussi têtu que moi, ce qui signifiait que  s’attaquer à ses convictions ne serait pas une mince affaire. Cependant, je ne désespérais pas de régler également ce petit problème familial.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Nov - 14:05

Ki Suk avait essayé comme il pouvait de convaincre des avantages moldus lorsqu’on prenait les transports. En tant que sorcier, il lui arrivait régulièrement de les fréquenter lorsqu’il se trouvait en compagnie de sa famille à Busan, ne pouvant résolument pas s’amuser à transplanner aussi aisément que dans la ville de Wincap. Puis, bien que le plus jeune de ses frères se laisse sans soucis emmener lorsqu’il souhaitait transplanner, ces deux frères se trouvaient réticents, préférant aisément attendre plusieurs heures pour atteindre un lieu. Les habitudes sorcières et les habitudes moldus n’étaient nullement aisées. Il pouvait résolument s’en rendre compte alors qu’il entendait les propos de la jeune femme, ayant l’impression d’entendre ces jeunes frères. C’était résolument un fait qui ne pouvait que l’amuser alors qu’il souriait à l’entente de ses paroles, cette dernière lui affirmant qu’elle préférait utiliser son temps à quelque chose d’utile plutôt que le passer dans un wagon. Déjà arrivait-il à perdre son temps sans utiliser les moyens de transport très lents des moldus, alors elle ne s’imaginait pas être obligée de les utiliser chaque jour. Il n’y avait que le transplannage qui lui convenait.   Elle avait entendu parler de quelques catastrophes de masse pendant ces cours de droit et justice moldus avec leurs engins volants, les avions supposait-elle et elle préférait se disloquer que de mourir dans un tas de ferraille. Ki Suk ne put qu’en sourire alors venant lui indiquer : « Oh tu sais… cela n’arrive que rarement. On a déjà pris l’avion plusieurs fois en famille lorsque nous sommes partis en vacances lorsque j’étais enfant et jamais nous ne sommes morts ! Heureusement d’ailleurs… sinon tu ne m’aurais  »

Ki Suk n’avait pas pu s’empêcher de taquiner Aika à propos de ces frères qui ne pourraient tomber sous le charme de la jeune femme. La jeune femme sembla d’ailleurs s’en amuser, venant taper son épaule alors qu’elle lui intimait que ce ne fût pas parce qu’elle n’avait pas de petit copain, ni de fiancée que c’était une raison de proposer ses frères. Si un jour elle souhaitait visiter Busan côté moldu, elle lui ferait savoir. Cela serait vraiment un honneur pour elle de rencontrer sa famille qui devait sans aucun doute être composée de personnes toutes aussi adorables les unes que les autres. Mais, dans le scénario improbable où il se passerait quelque chose entre l’un de ses frères et elle, Yano et lui seraient les derniers à le savoir. Une information fit naître sur son visage une petite moue triste alors qu’il regardait Aika : « C’est dommage alors ! Il n’y a que mon frère de quatorze ans qui me ressemble vraiment… donc je suppose qu’il ne t’intéressera pas. Celui de vingt ans ressemble un peu à Kyu Jin, le frère de Suk Hee, lui aussi a un handicap au niveau de son oreille, il est sourd d’une oreille. Je ne sais pas si tu le sais, mais depuis ce jour... Yano vient passer ces Noëls à la maison et vient régulièrement à la maison, lorsque j’y vais. Ils ont adopté Yano, je crois, bien que mon petit frère de quatorze ans, le plus petit, est terriblement jaloux de lui, il voudrait que je sois toujours à ses côtés… Ils seront heureux de te rencontrer j’en suis persuadée, la maison manque de présence féminine. Suk Hee est déjà venue à la maison et ils l’ont aussi adopté. » termina-t-il dans un doux rire alors qu’il venait se resservir d’un hotteok.

En ce qui concerne le fait de réintégrer Yano dans la famille, il fut ravi de savoir qu’Aika et Eichi étaient en train d’y travailler. Tant que la grand-mère était dans les parages, cela risquait d’être compliqué, à moins d’une intervention de Merlin pour qu’elle cesse d’être si orientée vers les sangs purs. Pour le cas de ces parents, cela risquait de prendre un peu de temps avant qu’ils ne viennent s’opposer à elle. Dans une voix résolument triste, elle lui avouait que son plus grand souhait était que sa famille soit à nouveau unie comme avant. Yano lui avait tellement manqué pendant ces deux dernières années. Il avait été toujours à ses côtés et d’un seul coup, on le lui avait enlevé son frère. La seule pensée qui arrivait à la calmer était de savoir qu’il se trouvait avec lui. À ses mots remplis d’émotions, le jeune homme vint poser sa main sur celle d’Aika pour lui communiquer toute l’affection qu’il pouvait porter, supposant ô combien cette période avait dû être difficile pour elle, s’imaginant très bien ô combien être forcé de ne plus voir sa famille pendant tant de temps serait difficile. Il était désormais hors de question qu’on la tienne éloigné de son grand frère, une nouvelle fois. Elle ne comptait plus le perdre. Des mots qui ne purent que rendre fébrile quelque peu le coréen, trouvant la jeune femme si adorable et déterminée.

Une chose était sûre, Aika ne laisserait nullement faire une nouvelle fois sa famille ! Ki Suk ne pouvait qu’être particulièrement touché par chacun de ces mots, sachant alors à présent que la situation de son amant ne pourrait que s’arranger. Si Aika et Eichi le soutenaient, même si cela prenait du temps, Yano retrouverait la place qu’il lui était réservé, celle du frère aîné et aimé qu’il était. Ki Suk ne pouvait qu’en être ravi, réellement tant Yano le méritait. Il était un homme bon qui méritait de pouvoir être auprès des siens. Ki Suk ne pouvait alors que lui offrir un merveilleux sourire. S’amusant tout autant de la réponse d’Aika lorsque cette dernière lui avait intimé que son frère soit un idiot s’il continuait à se comporter de cette manière avec lui s’il se revoyait un jour prochain. Des mots qui ne purent que le faire sourire alors qu’il venait murmurer à Aika : : « En vue de tout ce que tu viens de me dire, j’espère que cette relation s’améliorera lorsque nous nous verrons, même si je suppose qu’il faudra que je réussisse à percer la coquille d’Eichi. Si j’ai réussi à percer de Yano, j’imagine que cela est possible. Bien que je n’espère pas avant très longtemps ou ne jamais pouvoir se considérer comme je suis avec toi. Mais si, nous rapprochons, cela sera un bon début ! » Sur ces mots, il vint terminer sa tasse de thé, se sentant résolument mieux à présent.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Nov - 23:00

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J’esquissais un mince sourire, en écoutant Ki Suk décrire sa famille. Celle-ci ne manquait pas d’apparaître comme étant tout à fait parfaite à mes yeux. J’imaginais sans aucune peine qu’au vu du jeune homme qui se tenait devant moi, chacun des membres des Yoon se trouvait être très heureux. Le seul problème éventuel que ces derniers pouvaient avoir était sûrement de répartir les corvées, ou bien des chamailleries enfantines. Ils partageaient tous un bonheur si simple, si basique, sans que rien de superflu ne vienne compliquer leur relation. Bien sûr, c’était tout le contraire de ma famille. En pensant à cette dernière, j’avais tout d’un coup l’impression de me retrouver devant un gros nœud inextricable. Plus je m’acharnais sur celui-ci, plus il se trouvait impossible à démêler, ce qui équivalait dans la réalité, que je me retrouvais bien souvent devant des situations compliquées et inattendues. Cela en devenait affligeant. Si je n’avais pas été aussi motivée et bornée, et accompagnée d’un frère jumeau qui partageait une volonté semblable, il m’aurait été impossible de ne pas désespérer. Fort heureusement, je croyais au futur de la famille Wada, et je concevais sans peine un jour prochain, où nous deviendrions une maisonnée classique où régnerait le bonheur, similaire à celle que me décrivait mon beau-frère.

« Et en plus tu continues ! » m’exclamais-je finalement d’un air faussement outré, alors qu’il venait d’achever ses explications. « Je t’assure que je ne désespère pas au point que tu essaies de jouer les entremetteurs avec tes frères. » Un rire amusé s’échappa de mes lèvres, tandis que je m’affalais un peu plus dans le canapé. « Tu sais, tu es vraiment fourbe, Ki Suk ! À me parler de ta famille. Si tu continues, je pourrais bien transplaner à Busan dès que je quitterais votre appartement ! En plus, tu sais très bien à quel point la Corée me manque - surtout la nourriture, je l’avoue -. Plus important, la perspective de rencontrer ta famille ne peut que m’enchanter. Je pourrais peut-être vous accompagner pour Noël, qui sait ? » Ce n’était pas que j’avais déjà prévu quelque chose pour cette date, qui se trouvait encore si loin. Cependant, j’avais pris pour habitude de ne pas trop m’étaler sur le long-terme. Tout pouvait arriver, après tout. Par exemple, il était possible que ma famille organise une réception rassemblant de nombreuses autres familles de sang-pur. Dans ce cas de figure, il était plus que probable que ma chère grand-mère ne m’obligea à retourner au domaine pour assister à cette fichue fête, une occasion comme une autre pour elle de me trouver un fiancé qu’elle aurait approuvé au préalable. Je me retins avec difficulté de soupirer. Je ne souhaitais pas attiser la curiosité du coréen sur ce que je cogitais dans ma tête, afin d’éviter de rentrer dans les détails. Il en avait déjà assez entendu sur les Wada pour une journée, il était inutile d’en rajouter. Surtout que le jeune homme apparaissait comme tout à fait ravi d’entendre les informations que je lui avais conté dans le court laps de temps où nous nous étions retrouvés. Il me fit part de son envie de se rapprocher de mon frère jumeau, ce à quoi je ne pus que sourire, espérant que ce soit une envie qui devienne réalité. Mais je n’étais pas dans sa tête, alors il m’était difficile de prévoir sa réaction. « J’espère, j’espère » murmurais-je à mon tour, en hochant la tête.

Les muscles légèrement engourdis de m’être trouvée assise durant un temps considérable, je m’étirais à la manière d’un chat, en étendant mes bras aussi loin que je le pouvais. « Je suis vraiment contente d’avoir pu vous trouver tous les deux à la maison ! » déclarais-je joyeusement en secouant mes cheveux dans tous les sens, afin de me sortir de la torpeur dans laquelle je m’étais plongée. « Et c’est une chance pour vous, j’étais prête à vous démolir la porte. » En y repensant, j’y étais peut-être allée un peu fort ? Ou peut-être pas. « Je pense que je vais vous laisser ! J’ai encore quelques affaires à régler en ville puisque je viens tout juste d’arriver. J’ai encore des cartons qui m’attendent dans ma chambre d’ailleurs. Je vous ai assez accaparé pour aujourd’hui. De toute façon, maintenant que j’habite à Wincap, on pourra se voir bien plus souvent ! Autant qu’on le voudra. Je compte bien profiter de tes talents culinaires ! » Même si le couple m’avait manqué, je ne comptais quand même pas venir camper chez eux tous les jours et rompre la petite routine qui s’était sans aucun doute installée entre eux durant ces deux dernières années. Nous habitions dans la même ville à présent, sans avoir à supporter la présence du clan Wada en ces lieux. Il était évident que nos rencontres allaient se fair plus fréquentes, et peut-être bien que j’en aurais marre au bout d’un certain temps (improbable à mon avis, mais c’était la fille qui n’avait pas vue son grand frère pendant deux ans qui pensait à cet instant, alors rien n’était sûr). « Et puis, je suppose que tu souhaites profiter de ton mari au maximum avant qu’il ne parte s’isoler pendant trois mois dans une forêt ! » ajoutais-je avec un petit clin d’œil. « Allez, je te fais un gros câlin, je vais étrangler mon frère une dernière fois, et je file ! » Sur ces mots, je tins ma promesse et étreignais mon beau-frère une dernière fois avant de le quitter. Je réservais le même châtiment à mon grand frère, que je retrouvais dans la chambre encore en train de s’occuper de sa valise.

Yano ne semblait pas avoir remarqué mon arrivée, bien trop absorbé dans ses préparatifs, ce que je comprenais tout à fait, ayant dû m’occuper de mes affaires pour mon départ à Wincap. Je me faufilais discrètement dans son dos, et l’enlaçais de dos. Dans un soupir, je posais ma tête contre son dos, me rendant à nouveau compte de la chance que j’avais de le revoir à nouveau, en chair et en os. « Fais bien attention en Chine, et reviens à Wincap en un seul morceau, d’accord ? » Un dernier baiser sur la joue, je quittais l’appartement des jeunes mariés d’un pas léger. J’avais pu revoir mon grand frère et Ki Suk. N’était-ce pas une magnifique journée ? Oh que oui, ça l’était !

Fin.
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