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 Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee

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MessageSujet: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeVen 26 Sep - 1:46

Après une longue journée de travail, il n'y avait sans aucun doute rien de meilleur que de quitter ce dernier pour rejoindre la vie des citadins de cette belle qu'était Wincap. Telles étaient les pensées de la jeune femme alors qu'elle fermait les yeux pour apprécier le vent qui la rafraîchissait. Elle avait pensé plusieurs heures en rendez-vous avec des jeunes sorciers issus du monde moldu, des heures intensives où elle avait dû être très attentive. Alors, autant dire que cette journée terminée la ravissait. Néanmoins, cette journée ne lui paraissait pas si belle qu'elle l'aurait voulu. Son petit ami était en mission avec son coéquipier en tant qu'auror depuis plusieurs jours et devait rentrer à la fin de la semaine, si tout allait bien, autant dire que ses soirées lui paraissaient longues dans leur maison, souhaitant retrouver les bras de son chéri le plus rapidement possible. Heureusement pour elle, elle avait pu aller voir son meilleur ami et passer du temps avec lui pour se retrouver, bien qu'elle ne pouvait pas s'empêcher d'être légèrement fâché contre lui, celui-ci lui ayant caché pendant tant de mois qu'il était un cracmol. A l'époque où elle avait essayé de se défendre comme elle pouvait quand elle avait omis de cacher sa baguette. Alessandro avait sans aucun doute bien dû s'amuser d'elle, c'était sans aucun doute la raison pour laquelle elle lui en voulait un peu, bien qu'elle ne pouvait certainement pas cacher qu'elle appréciait sa compagnie. Alessandro n'avait jamais voulu la blesser d'une quelconque manière, elle en était persuadée, c'était sans aucun doute l'une des raisons qui l'emmenaient à apprécier cet homme qui faisait toujours en sorte de soulager les peines des gens.

Seulement, en ce jour, elle n'avait nullement envie de rentrer directement chez elle, se retrouvant seule puisque ce dernier était en service. Autant dire qu'elle risquait de s'ennuyait un peu à tourner à rond, s'étant habitué depuis un an à vivre au côté de son tendre petit ami. Il n'y avait sans aucun doute rien de plus plaisant que de retrouver les bras de Yasushi le soir, se cacher entre ses bras et profiter de la douce chaleur de ce corps. Yuuki était véritablement amoureuse de Yasushi et attendait son retour impatiemment, ayant l'impression que sa vie était bien moins captivante lorsqu'il se retrouvait loin d'elle. Autant dire que rentrer toute seule à la maison ne l'enchantait guère.  Divaguer dans les rues lui semblait être une très bonne idée à cette heure-ci de la journée, le soleil étant toujours présent malgré que l'été soit presque fini. Elle n'avait pas trop eu le temps de visiter tous les quartiers de la ville, de ce fait elle avait décidé d'arpenter les rues d'Alihosty aujourd'hui.  Un quartier résolument atypique lorsqu'on le comparait au quartier dans lequel elle vivait. Il n'y avait plus du tout cette apparence asiatique et ses grands espaces verts, à présent il s'agissait d'un quartier tourné vers l'orient et les pays arabes. Une culture qu'elle ne connaissait pas du tout, n'ayant jamais eu la curiosité de s'informer à ce propos, hormis les quelques cours qu'elle avait reçus en étude des moldus. Ainsi, Yuuki ne pouvait regarder qu'avec curiosité chacune des boutiques qu'elle avait le plaisir de pouvoir découvrir.

Néanmoins, en tant que passionné par le thé, son regard n'avait pu que s'arrêter devant une tente berbère. Elle n'avait jamais eu le temps de s'y rendre, mais certains de ces collègues l'avaient informé qu'il s'agissait d'une boutique où elle pourrait trouver son bonheur : en effet, dans cette dernière en plus de pouvoir y acheter du thé, on pouvait en déguster et profiter d'un voyage dans les rues  de Wincap sur un tapis magique en buvant son thé.  Un fait résolument amusant, bien qu'il faille avouer que toute seule elle ne voyait pas l'intérêt d'en profiter. C'est pourquoi elle avait décidé d'arpenter les rayons de la boutique à la recherche d'un thé nouveau qui pourrait raviver ses papilles et celles de son amant. Le dernier thé qu'elle avait acheté venait directement du Japon et peut-être qu'un peu d'exotisme ne serait pas de refus pour sa collection. Si certaines femmes réalisaient des achats compulsifs dans des vêtements, pour Yuuki il s'agissait plutôt de thés.  Un fait qui avait toujours amusé Yasushi, bien qu'il n'avait jamais nié apprécier chacun des thés que rapporter Yuuki.

Alors, telle une enfant, elle arpentait les rayons, les yeux presque émerveillés alors qu'elle découvrait de nombreux thés qu'elle ne connaissait même pas de nom. Ces collègues ne lui avaient nullement menti, elle se retrouvait dans un petit paradis terrestre pour la passionnée de thés qu'elle était. Ainsi, c'est au milieu de sa contemplation qu'elle vint bousculer malencontreusement une des autres clientes. Yuuki vint aussitôt abaisser pour s'excuser alors qu'elle vint lui demander si tout allait bien. Mais, que ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnut le visage de son amie Suk Hee, la sœur de l'un des amis coréens qu'elle avait connus au Japon. Elle ne put que lui offrir un merveilleux sourire alors qu'elle vint prendre la parole, ravie de la voir alors qu’elle n’avait pas eu l’occasion de la voir depuis très longtemps : « Suk Hee ! Je suis ravie de te retrouver ici ! Je ne m’attendais pas à te croiser dans cette boutique. Ki Suk et Yano nous ont informés il y a quelques semaines que tu avais décidé de venir vivre à Wincap ! Tu vas bien depuis tout ce temps ? Tu t’es bien installée ? ». Yuuki vint rougir doucement alors qu’elle se rendait compte qu’elle était particulièrement bavarde, un fait qui changeait résolument pour elle qui n’avait pas l’habitude de l’être trop. Néanmoins, le fait de voir Suk Hee la rendait heureuse et elle avait bien envie de profiter un peu de sa présence, n’ayant strictement rien à faire toute seule à la maison.  Discuter avec elle lui ferait résolument plaisir. Yuuki vint lui offrir un doux sourire alors qu’elle lui demandait d’une voix un peu timide : « Tu… es disponible pour boire un thé ? Enfin… peut-être que tu es occupée, ce que je comprendrais. ». Yuuki ne voulait pas s’imposer, Suk Hee ayant peut-être d’autres projets pour la journée avec quelqu’un d’autre.

Tenue de Yuuki
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeVen 26 Sep - 2:35

Cette journée de cours a été longue et pénible, mais je me suis bien amusée, c’est étrange de s’amuser quand on a des cours ? Même les plus barbants, du moins selon certains élèves, moi j’aime ça et je ne l’ai jamais caché, certaines matières m’effraient un peu et me rebutent, mais elles ne sont pas nombreuses et j’aime ce monde au point de me fasciner même quand les sangs purs disent qu’ils y sont habitués et que ce n’est pas utile. Je trouve tout utile, du moins j’essaye de le prouver par n’importe quel moyen et je le revendique à qui veut l’entendre, tous les cours sont utiles ! Je passe toujours pour l’élève modèle et je sais que j’en suis une, clairement, mais je ne suis pas seulement ça, les étiquettes sont bien moins présentent dans le monde magique. Quand je passe mes étés à regarder les films que j’ai ratés avec mes frères aînés, je ne peux que rire de ces clichés pourtant vrais, je ne suis pas concernée et c’est tant mieux !

Je souris et je sors enfin des cours, j’ai eu le temps de me débarbouiller avant d’envoyer Farine dans la chambre pour qu’elle se repose et surveille de son ouïe avisée la maison en mon absence, pas que j’ai peur, mais les mauvaises habitudes ont la dent dure. Sinseonghan Jolyu était une bonne école, mais si peu sûre que j’en garde des séquelles sans être parano non plus. Je me mords la lèvre et décide de me promener dans le quartier à la recherche de boutiques spécialisées pour savoir un peu ce que l’on vend par ici. J’ai droit à toute sorte de produits, je le sais bien, ce n’est clairement pas mon coin de paradis à moi, mais ça y ressemble fortement. Après tout, j’aimerais voyager sans devoir transplaner et c’est une chance que j’ai de pouvoir voyager sans bouger de chez moi ! Je suis dépaysée chaque jour qui passe ! Je tombe finalement sur une boutique, je n’ai jamais osé entrer, mais cette fois je vais sauter le pas, je commence à manquer de thé à force des visites de Ki Suk et Yano et de bien d’autres coquins à qui j’offre des tasses. Farine aussi, s’amuse à me voler les herbes pour les mettre dans son nid qui bien sûr est inatteignable et même si je cherche à la punir sans qu’elle ne me résiste en faisant la tête trop longtemps, elle conserve toujours un peu de thé. Je n’ai pas trop à me plaindre quand on entre dans ma chambre, on ne pourra jamais dire que l’odeur qui s’en dégage est nauséabonde !

Je me retrouve sans trop comprendre devant les rayons et l’odeur est si présente que j’aurais cru être chez moi. Je ris doucement pour moi-même en étouffant bien sûr le son, puis je me saisis d’un des paquets qui m’avait déjà séduite et qui était très rares en Corée, Ki Suk me l’avait offert. Je vois qu’il va être ravi d’apprendre qu’ils ont cette gamme ici aussi ! Je me fais bousculer alors que je lisais et en me tournant, je rattrape le sachet et tombe nez à nez avec Yuuki ! Je suis tellement surprise ! Je savais qu’elle était ici, mais je n’osais vraiment pas la déranger ! Mon frère m’en avait parlé ainsi que Yano et Ki Suk, je suppose que Yasushi aussi est là, mais je ne le cherche pas des yeux, je ne pense pas que tout ce monde soit vraiment sa tasse de… de thé. Je n’ai pas le temps de lui signaler mon enthousiasme qu’elle le fait à ma place et je me mets à rire de bon cœur en me retenant de la prendre dans mes bras je sautille d’avant en arrière, résolument heureuse de la croiser par ici, et je penche ma tête en croisant mes bras sur le sachet.

« Je suis heureuse de te croiser ici moi aussi ! Je me suis installée dans le quartier même, vous aussi avec Yasushi ? Je revis depuis que je suis installée, c’est vraiment très beau et ce projet me plaît de plus en plus chaque jour ! »

Je suis sûrement aussi enthousiaste qu’elle et ça me fait tellement plaisir ! Elle a l’air mal à l’aise, alors j’attends et me concentre pour écouter cette toute petite voix. Je me mets à rougir aussi, mais souris pour la rassurer en posant ma main sur la sienne.

« Je n’ai rien d’autre à faire que de me balader, j’ai terminé ma journée de cours, il me tarde de commencer mes stages ! En attendant, je suis partante pour boire un thé, seulement si c’est moi qui t’invite Yuuki, tu m’y autorises ? Dis-moi ! »

De toute façon, je n’attendrais pas son approbation, qu’elle le veuille ou non, je lui offrirais ce thé ! Est-ce qu’elle a choisi ? Je ne savais pas qu’elle était amatrice elle aussi, c’est une bonne chose ! En plus de nos recettes, nous pourrons échanger les meilleurs thés selon nous !

« Tu as choisi quelle saveur ? Il y en a tellement, je viens à peine d’entrer dans la boutique, mais je dois dire que je ne sais plus où donner de la tête, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de choix. Vous vous êtes installés dans ce quartier ? »

Je parle beaucoup quand je suis contente, je crois qu’elle le sait déjà, mais là c’est avéré. Je me mords la lèvre et sourit, je frappe doucement dans mes mains en l’entraîne avec moi pour que l’on se dégage des rayons un peu trop encombrer, tout en prenant le temps de chercher les thés que je connais ! Je pourrais faire beaucoup de cadeaux en venant ici, je pense que je reviendrais sûrement, surtout si j’y croise des amis ! J’ai presque envie d’ouvrir une petite boutique comme celle-là, si je pouvais, je crois que j’ouvrirais un coin potion, ainsi qu’un coin baguette, animalerie, thé, mais je ne saurais jamais où donner de la tête ! Un coin bibliothèque, oh ! Si je pouvais tout réunir en un seul ! Non, ne rêve pas Suk Hee, tu as tout à proximité dorénavant, profites simplement de cela !
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeVen 26 Sep - 13:09

Rencontrer Suk Hee dans cette petite boutique était une réelle surprise, ne s'attendant résolument pas à la croiser en ce jour. Elle qui croyait devoir passer le reste de la journée en solitaire dans sa maison, elle ne pouvait qu'en être ravie.  Bien entendu, elle ignorait si Suk Hee se trouvait disponible, ayant peut-être tant de choses à faire. Au contraire d'elle, elle se trouvait encore étudiante et devait avoir des semaines de cours et de travail particulièrement chargée. Yuuki était pour sa part bien heureuse d'avoir terminé ses journées chargées pour se consacrer à son métier qui la passionnait. Elle défendait la cause des moldus et pour rien au monde elle ne changerait de métier tant chaque jour se trouvait intéressant. Yuuki n'avait nullement envie de reprendre le chemin de l'école, elle n'avait pas suivi un cursus court pour rien, n'ayant alors aucun diplôme magique supérieur. Mais, à présent qu'elle avait réussi à obtenir ce dernier, elle ne pouvait qu'en être ravi, commençant alors une vraie vie aux côtés de son amant, ce dernier travaillant pour sa part déjà en tant qu'auror. Ils commençaient à établir une petite vie dans cette ville et la Japonaise ne pouvait qu'en être heureuse. Yuuki au fur et à mesure des jours se sentait de ce fait plus enjouée, tant qu'elle arrivait même à supporter de plus en plus les taquineries de son chéri sans se renfrogner. Elle savait qu'elle n'était pas toujours la femme la plus agréable à vivre, mais ce côté de sa personnalité ne semblait pas trop déranger Yasushi, à son plus grand bonheur.

Yuuki n'avait jamais été très proche des jeunes de son âge lorsqu'elle avait été encore étudiante, étant alors bien trop refermée pour s'ouvrir aux autres. Néanmoins, en Corée, elle avait réussi à se lier à quelques personnes malgré la différence d'âge présente. Yuuki était leur noona en quelque sorte.  C'est pourquoi, elle avait toujours l'impression lorsqu'elle se trouvait en compagnie de Suk Hee ou de quelqu'un de plus jeune qu'elle d'être parfois trop mature et de déranger. Elle luttait contre ce principal défaut, mais cela n'était nullement aisé pour elle.  C'est pourquoi son engouement l'avait quelque peu surprise et l'avait fait légèrement rougir tant Suk Hee ne devait pas être habitué à la voir ainsi. Seulement, les mots de Suk Hee ne purent que la ravir alors qu'elle lui indiquait qu'elle était heureuse de la croiser ici, elle s'était installée dans ce quartier, lui demandant si elle était venue installer elle aussi dans ce quartier. Suk Hee revivait depuis qu'elle habitait cette ville, tout était beau et ce projet lui plaisait de plus en plus. Un sentiment que Yuuki ne pouvait que confirmer alors qu'elle lui souriait. Suk Hee vint répondre alors à sa proposition positivement posant sa main contre la sienne. Elle n'avait rien d'autre à faire à part se balader, ayant terminé sa journée de cours. Il lui tardait même de commencer ses stages. Suk Hee se trouvait partante pour boire un thé, mais seulement si c'était elle qui l'invitait, lui demandant son autorisation. Au vu de l'engouement de Suk Hee, yuuki ne put qu'acquiescer alors qu'elle lui répondait : « J'accepte volontiers ta proposition Suk Hee ! Mais, en échange, si tu veux ce soir je t'invite à la maison... Yasushi n'est pas là il est en mission. » Yuuki lui offrir un doux sourire, ne sachant nullement si elle allait accepter l'offre. Peut-être s'était-elle un peu trop avancé, mais au moins elle avait essayé.

Suk Hee vint alors lui demander si elle avait choisi une saveur particulière. Elle venait d'entrer dans la boutique, mais elle ne savait plus où donner de la tête tant il y avait de choix. Yuuki sourit doucement alors qu'elle l'entendait lui demandait s'ils étaient venus s'installer dans ce quartier. La Japonaise ne pouvait qu'acquiescer ses propos à du choix des thés, elle ne savait plus non plus où regarder, mais, elle avait vu un nom de thé étrange qui avait su attirer son attention. C'est pourquoi elle vint prendre la parole alors que Suk Hee l'emmenait dans un des coins moins encombrants. Yuuki vint alors ce fameux thé et attrapa le paquet alors qu'elle indiquait à la coréenne : « Mmm... je suis bien tentée par celui-là, c'est du thé au Gu..arana. Je ne connais pas trop le goût, mais j'imagine qu'il doit être bon. Il serait dommage de ne pas profiter du choix proposé par la boutique, non ?   »

Elle observa un instant les autres thés disponibles alors qu'elle regardait s'il restait bien des tables vides pour qu'elle puisse s'y asseoir et discuter tranquillement.  Elle fut ravie d'en trouver une alors qu'elle observait Suk Hee qui était plongée à la recherche d'un des nombreux thés. Yuuki reprit la parole pour répondre à sa question :  « On est parti vivre dans le quartier asiatique de la ville avec Yasushi, sans doute que nous sommes un peu trop asiatiques de ce côté-là. On a loué une petite maison à Dictame, cela change de notre petit appartement qu'on devait partager à Jinju. On peut ainsi plus profiter de la nature et du paysage...  » elle avait omis un détail qui avait intéressé la demoiselle lorsqu'ils avaient emménagé. Il y avait une deuxième chambre dans leur maison et Yuuki espérait secrètement qu'un jour cette dernière pourrait acceuillr un petit enfant. Yuuki serait heureuse de pouvoir avoir une petite famille aux côtés de Yasushi. Mais, cela n'était pas encore au goût du jour et elle voyait bien que Yasushi devait régler d'autres problèmes avant de songer à fonder une famille. Il lui avait déjà dit qu'il souhaitait d'abord régler le problème de ces parents avant quoi que ce soit, il voulait pouvoir un jour être capable de lui capable de la présenter à ses parents. Un fait qu'elle attendait patiemment sachant ô combien la situation de ces parents étaient complexes et qu'ils ne méritaient pas le jugement qui leur avait été imposé.  Ainsi, avant d'entamer une nouvelle étape avec Yasushi, elle se devait au moins de passer cette étape. Ils se trouvaient encore jeunes et avaient sans doute tout leur temps encore avant d'envisager cela.  Sortant de ces pensées elle vint reprendre la parole : « Alors, tu t'es décidé pour un thé ? Cela n'est pas facile... on peut demander conseil au vendeur, si tu veux ? »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeVen 26 Sep - 14:53

Yuuki avait l’air tout aussi ravi que moi ! Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire, la dernière fois que nous nous sommes croisées c’était à l’école coréenne ! En y repensant, nous avions partagé de très bons échanges en cuisine et j’ai pu perfectionner des recettes avec son savoir-faire ! Peu d’années nous séparent et pourtant, j’ai cette impression que Yuuki est plus sage que moi, ou alors c’est parce que je suis une pile électrique et qu’elle est plus réserver, mais cela ne change rien à notre situation, nous nous entendons bien, il n’y a aucune raison de penser le contraire ! Je lui dis que je suis d’accord pour un thé si c’est moi qui l’offre, parce que je suis heureuse de la voir et que c’est la moindre des choses ! Je n’osais pas envoyer de hibou de peur de les déranger, je suis toujours plus timide avec Yasushi et Yuuki, parce qu’ils sont un peu dans un monde à part. Je suppose que c’est parce que je les ai connus en couple et que je les idéalise un peu ! Mon meilleur ami aussi, mais c’est encore différent, il n’est pas hétérosexuel, contrairement à moi. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, mais il m’est plus facile de m’identifier du fait que je sois du même sexe, je ne pense pas que ma préférence soit concrètement la cause de ce décalage non. Et puis crotte, ça ne me ressemble pas de m’auto psychanalyser !

Je mordille ma lèvre à la proposition qui m’est faite et je fais semblant d’y réfléchir en regardant en l’air, mais la réponse ne tarde pas trop à se faire entendre. « Oui, d’accord, mais j’ai encore une condition, c’est que je fasse le dessert » pour la remercier de son hospitalité ! Je sais que ça doit sans doute lui faire plaisir sinon elle ne m’aurait pas proposé, mais je me sens toujours redevable d’avoir été invité, c’est une façon comme une autre de remercier mes aînés de prendre autant soin de moi, qui m’en voudra ? Nous parlons du thé et du choix qu’elle fait et j’acquiesce en hochant de la tête, je suis d’accord, il y a tellement de choix que nous n’aurons qu’à revenir plusieurs fois s’il le faut, et puis rien ne nous empêche de boire deux tasses de thés différents si nous en ressentons l’envie. Je ne promets rien quant à ma vessie de la taille de celle d’une petite souris. Je ris et prends un thé dont le nom exotique m’avait bien plu et le parfum sucré dégageait une odeur de fleur et de miel, un mélange qui m’a séduite et que je n’avais jamais sentit, pourtant je suis amatrice de parfum aussi, les seuls que je possède sont ceux que l’on m’offre pour mes anniversaires, mes frères principalement.

L’air de rien, je profite pour demander où habitent mes deux amis et Yuuki me répond qu’ils sont au quartier asiatique, ce qui me déçoit un peu, suis-je la seule qui ait pris l’initiative d’être dépaysée ? Je me mords la lèvre, je peux comprendre aussi que cette ville peut montrer divers côtés effrayants et que les préjugés sur les anciennes rumeurs et autres sottises soient pris en comptes. J’ai moi-même eu très peur certains soirs en sortant seul, et pourtant je suis toujours en vie, je m’y sens en sécurité et ne prend pas de gros risques pourtant, je ne peux pas m’empêcher d’avoir ce réflexe idiot de verrouiller ma porte, d’avoir constamment quelqu’un à l’intérieur même s’il s’agit de ma petite hermine, et de vérifier que personne ne me suit. Un comportement suspicieux et qui peut rapidement devenir suspect alors que je n’ai rien à cacher !

« Oh oui, il y a de quoi faire dans les parages, je me sens totalement en confiance par ici alors que ce n’était pas le cas dans l’ancienne école. Même si je la regrette beaucoup »

Ça me tiraille le cœur d’en parler, c’est l’école de mes premiers souvenirs et puis, elle était coréenne, tout le monde ou presque parlait coréen, à l’exception de quelques échanges que j’ai particulièrement adorés avec Shana et son accent que je n’ai plus le plaisir d’entendre en raison du sort lancé pour parer les différents langages. Je soupire et l’entraîne volontiers vers un coin moins fréquenté avant que l’on ne reprenne notre discussion.

« J’hésite, mais je pense que j’ai trouvé mon bonheur et si ce n’est pas le cas, je n’aurais qu’à en prendre un autre, je crois que la dégustation est gratuite pour les deux premiers essais »

Jamais deux sans trois comme on dit. Je fais un grand sourire et observe celui qu’elle a choisi, il sent bon aussi ! J’ai beaucoup à lui demander, nous devons absolument trouver une table et je demande à un des conseillers s’il peut nous guider, car je ne vois pas la partie de cette boutique dans laquelle se déroule la dégustation, ce doit être à l’écart des rayons d’achat pour éviter à la clientèle d’être pressée et d’acheter ou d’angoisser à l’idée d’être simplement venue déguster alors que d’autres achètent. Il ne faut pas stresser le client, n’est-ce pas ? Je me mordille la lèvre et m’installe en face de la Japonaise. Elle est très jolie dans sa robe, alors que moi, je ressemble à un hippogriffe ou… à un pigeon, selon le point de vue de chacun. Je me mets à pouffer de rire de ma propre sottise et soupire de bonheur. Marcher est un plaisir que j’aime faire durer, mais je deviens faignante à force de fréquenter les sorciers qui transplanent et qui ont recours à la magie trop souvent par rapport aux taches qu’ils ont à accomplir.

« Alors Yuuki, tout se passe bien au travail ? Et la cuisine ? Tu sais, en parlant de thé, j’ai appris que l’on pouvait l’utiliser comme un ingrédient dans des repas ou des desserts, que ce soit en infusion ou en herbe ! Tu le savais ? Ça m’épate ! »

Il en faut si peu pour m’étonner, mais tellement pour que je sois convaincu, est-ce qu’on peut dire que je suis naïve ? Je ne pense pas. Je me contente de sourire en attendant que nos thés soient préparés et je pose mon menton sur mes mains jointes au-dessus de la table sur laquelle je m’appuie. J’espère qu’elle ne se sentira pas trop observée, elle est le centre d’attention de ma petite personne, mais elle n’a rien à craindre, je ne mords pas ! Je n’ai jamais mordu ? Si, mais ça, c’est une autre histoire !
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeSam 27 Sep - 1:41

Inviter Suk Hee à la maison lui paraissait être résolument  une bonne idée si cette dernière était disponible. Cela faisait tant de semaines qu'elles ne s'étaient pas vues, lorsqu'elle devait être encore étudiante à Sinseonghan Jolyu. Autant dire qu'elle ne pouvait que vouloir profiter de la présence de cette dernière. Ainsi, elle put qu'être heureuse alors qu'elle faisait mine de réfléchir, lui indiquant qu'elle était d'accord, mais à qu'une condition, qu'elle lui fasse le dessert. Une offre qu'elle ne vint nullement refuser alors qu'elle savait ô combien cette dernière réalisait de merveilleux desserts.  Suk Hee était résolument une très bonne cuisinière, on ne pouvait nullement lui enlever cela tant elle avait toujours aimé manger les desserts de la jeune femme.  La jeune femme tenant son paquet de thé à la main ne put que sourire alors qu'elle observait le visage si expressif de Suk Hee qui s'émerveillant à l'odeur du parfum qui s'échappait des thés, évitant alors d'ouvrir des paquets pour rien. Une merveilleuse idée du vendeur de thé pensait la jolie japonaise.

Lors qu'elle lui annonça qu'elle avait emménagé avec Yasushi, il lui sembla lire un peu déception. Yuuki savait qu'elle n'avait pas osé s'aventurer dans un autre quartier qui détonait de leur monde d'origine, mais elle s'en trouvait à la fois heureuse. Pour elle qui avait pris l'habitude de vivre dans un appartement depuis de nombreuses années, retrouver la joie d'avoir un petit jardin au milieu des bois était résolument plaisant. Pour rien au monde elle ne changerait de maison, surtout pas alors qu'elle avait la chance de pouvoir en voisin son meilleur ami. Vraiment, il n'y avait aucune raison qu'ils changent de maison tant il s'y plaisait, retrouvant ce doux cocon qu'ils avaient réussi à former en Corée. Peut-être vivaient-ils dans leur monde, mais cela plaisait à Yuuki tant elle aimait être le centre d'attention de son amant.  

Suk Hee vint lui avouer alors qu'il y avait aussi de quoi découvrir dans cette ville, se sentant particulièrement en confiance alors que cela n'était nullement le cas dans l'ancienne école, même si elle la regrettait. Un fait qu'elle comprenait aisément tant les changements pouvaient être difficile à vivre. Yuuki avait eu le temps de vivre toutes ses sensations auparavant et au contraire, elle vivait résolument bien son nouveau départ. C'est pourquoi elle n'avait pu que lui répondre simplement : « Lorsque c'est la première fois qu'on quitte un endroit où ne se sent pas en sécurité, bien qu'on en garde de bons souvenirs, le temps d'adaptation n'est nullement aisé. J'ai eu l'occasion de vivre cette situation à plusieurs reprises jusqu'à aujourd'hui et recommencer une nouvelle vie n'est parfois si mauvais. Il ne faut pas regretter et seulement profiter de ces nouveaux instants... »

Elle continuait alors de suivre Suk Hee, cette dernière lui indiquant qu'elle hésitait, bien qu'elle ait trouvé son bonheur. Et si ce n'était pas le cas, elle n'aurait qu'à prendre un autre thé, croyant que la dégustation était gratuite pour les deux premiers essais. Cela était effectivement possible, la demoiselle ignorant ce qu'il en était, mais elle ne dirait nullement non à une deuxième tasse de thé en tant qu'amatrice de thés. A présent prêt à déguster ce fameux thé, Yuuki suivit Suk Hee jusqu'à atteindre l'une des nombreuses tables pour déguster sagement ces thés en sa compagnie. Ainsi, elle vint s'asseoir à même le sol, comme ils en avaient l'habitude dans leurs pays d'origines. A présent, elles pouvaient discuter librement autour d'une tasse de thé et elles comptaient bien évidement en profiter.  Patientant sagement alors jusqu'à l’arrivée de leur boisson, elle écouta attentivement Suk Hee qui vint lui demander si tout se passait bien dans sont travail, tout comme sa cuisine. Des mots qui ne put que la faire sourire alors qu’elle lui indiquait qu’elle avait appris qu’on pouvait utiliser les feuilles de thé dans des repas ou des desserts, que ce soit en infusion ou directement avec les feuilles.

La japonaise ayant déjà eu le plaisir de réaliser des plats avec des feuilles de thé ne put qu’acquiescer alors qu’elle indiquait : « Mmm… j’ai déjà eu l’occasion de réaliser des plats avec des feuilles de thé vert principalement. Par exemple cuisiner des crevettes au tempura, avec quelques feuilles de thés émiettées. Ca relève un peu le goût et c’est délicieux, je pourrais essayer d’en faire un jour si tu le souhaites. Je pourrais même t’inviter à la maison un jour que Yasushi soit là, je sais que tu l’aimes bien.  » dit-elle dans un sourire. Yasushi lui avait déjà conté comment il s’était rencontré pendant un duel magique, un duel qu’ils avaient mené chacun dignement et qui les avait en quelque sorte lié.

Ce fut à ce moment-là qu’un serveur vint leur porter le thé qu’elles avaient commandé, elle le remercia alors qu’elle venait simplement sentir la bonne odeur qui se dégageait de sa feuille de thé. Néanmoins, ce dernier se trouvait encore trop chaude pour lui laisser le temps de le déguster. Elles n’étaient pas pressées et passeraient une partie de leur journée ensemble, que pouvait-elle demander de plus ? Sans doute rien mise à part continuer de passer une belle journée ensemble après avoir travaillé chacune de leur côté.  Relevant son regard vers Suk Hee, cette dernière vint alors reprendre la parole : « Tout se passe bien. J’aime beaucoup mon travail et je ne regrette nullement d’avoir repris mes études pour décrocher ce diplôme dans les relations publiques avec les moldus ! Tout le monde est très agréable et nous travaillons chaque jour dans l’espoir que les moldus arrivent à être respecté. Dans cette ville, cela parait possible tant l’objectif premier de cette dernière est la tolérance. Pour rien au monde je ne changerais de travail.  Je crois que dans cette ville, nous ne pourrons que vivre de moments fantastiques. Pour l’instant c’est le cas...  et toi, tes cours te plaisent toujours autant ? Ki Suk nous a dit que tu avais voulu changer de voie. Je te trouve très courageuse, cela ne doit pas être facile… ! Bien que cela doit être tout autant passionnant. Lorsque nous… aurons des enfants avec Yasushi, on ira à ta boutique !  ». Yuuki rougit à ses mots, sachant qu’elle venait parler d’avoir des enfants avec Yasushi. Cela n’était nullement d’actualité encore, mais elle espérait qu’un jour ils en auraient. Il n’y aurait sans doute rien de plus merveilleux que de voir un petit enfant qui ressemble à Yasushi qui l’appellerait maman.
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeSam 27 Sep - 2:52

Je le vois dans ses yeux, ça lui fait plaisir et elle a l’air aussi rassurée que moi que l’on soit contente toutes les deux ! Surtout pour le thé, j’imagine ! Je lui parle du quartier et je suis un peu déçue d’être la seule asiatique pratiquement à l’avoir choisi, mais je ne m’en plaindrais pas, au moins je peux faire des visites groupées si jamais je dois voir l’un de mes amis, et je peux toujours rester chez Ki Suk quand il se sent seul quand Yano n’est pas là, ce qui m’évitera quelques déplacements, encore que je suis l’une des sorcières qui aime le plus marcher il faut croire ! Je n’aime pas particulièrement faire la faignante, je crois que c’est dans mon caractère, une vraie pile électrique ! Je parle de la sécurité qu’apporte Wincap et tout de suite, Yuuki me fait remarquer que ce n’est jamais très facile de se sentir bien quand on a connu l’insécurité. La confiance ne règne pas automatiquement et j’acquiesce, c’est exactement ça ! Je me sens mieux, si ce sentiment s’estompe avec le temps alors je n’ai plus qu’à attendre patiemment que mon propre système d’autodéfense relâche un peu la pression.

On en vient à s’installer et à parler de cuisine, je suis tellement contente d’en parler ! Mais elle a omis tout de même certains points sur ce qu’il se passe, je suppose qu’elle y répondra plus tard, le meilleur pour la fin comme on dit ! Je souris et je m’extasie quand elle me parle de crevettes au thé vert, j’aime tellement le thé que je peux imaginer aisément le goût de ce plat et je m’en lécherais presque les lèvres ! Je me mords la lèvre et l’invitation, la deuxième que je viens de recevoir me fait plaisir, je ne peux que laisser échapper un rire.

« Tu étais pressée de me voir dis donc ! Et bien ce sera avec plaisir, mais il faudra que tu viennes à la maison entre temps, je te ferais rencontrer Farine, l’hermine blanche que mon frère m’a ramenée, elle est adorable et très intelligente ! Et Yasushi se porte bien ? Ce n’est pas difficile avec ses missions ? Je veux parler pour toi »

Parce que, lorsque je vois Ki Suk avec Yano, lors de ses absences, je me sens toute triste pour lui, vraiment, je n’aime pas le savoir mal. Bien sûr je peux comprendre, mais comment le rendre heureux alors qu’il ne souhaite que la présence de son aimé ? Il doit en être de même pour Yuuki, je ne vais pas m’étaler sur le sujet au risque de la déprimer, elle doit être assez mal comme ça ! Elle change de sujet d’ailleurs pour répondre à la seconde moitié de mes questions, j’ai tendance à en poser beaucoup à la fois il faut dire ! Elle me renvoie mes questions et je n’ai pas le temps d’y répliquer qu’elle évoque des enfants, je crois que je mettrais dans le plat si je parlais de grossesse, mais ça ne m’empêche pas d’être surprise et d’ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes ! Elle rougit en plus de ça, alors elle sait de quoi je vais lui parler, mais je ne peux résolument pas faire l’impasse là-dessus !

« Oh je suis ravie ! ça n’a pas été facile au début, mais je dois dire que les cours sont similaires, ça m’a beaucoup aidé pour rattraper les lacunes que j’avais et comme je suis passionnée depuis le tout début de ma scolarité, elles étaient minimes ! Et pour les baguettes, je serais ravie d’offrir à tes futurs enfants avec Yasushi leurs premières baguettes, attendez une année ou deux encore le temps que je m’installe, d’accord ? Une mini Yuuki ou un mini Yasushi ce serait si mignon ! »

Je ne peux pas m’empêcher d’y penser, le thé est arrivé entre temps, mais je n’ai pas pu y goûter tellement j’étais charmée par l’idée, je vais finir par voler un enfant si ça continue, tout le monde me nargue avec ça, et je suis une fille moi ! J’aime les tout petits bouts de chou, magiques ou non, j’aimerais en avoir plein ! Ou alors un ou deux, ou trois, ou je ne sais pas, mais j’en voudrais plus tard, quand je serais sûre de ma vie, quand mes sentiments seront surs aussi, car en ce moment ce n’est pas simple. Elle ne m’a pas demandé et je profite pour me plonger volontairement dans mon thé pour éviter de lui transmettre d’un regard cette question à laquelle j’ai pensé.

Le thé est délicieux, je n’en avais pas goûté comme celui-là, il est parfait, ni trop sucré, ni trop amer et surtout, les ingrédients laissent un goût chaud qui me rappelle quand j’étais enfant avec mes frères. Lorsqu’on était malade, ma mère nous préparait toujours un chocolat, du miel et de quoi nous régaler les papilles. Je ne bois pas du chocolat, mais le goût léger de la mousse et du miel m’y fait penser, un peu comme de la chantilly ? Je ne saurais pas dire, mais ce n’est pas magique, c’est le goût qui l’est. Je soupire de bonheur, c’est si bon !

« Ton thé est bon alors Yuuki ? Et je suis contente pour ton travail, si tu t’y sens bien alors c’est que c’était la chose à faire de venir ici et de poursuivre les études. Enfin, maintenant elles sont terminées, je le sais bien. »

J’aimerais tellement lui ressembler ! Peu d’années nous séparent, mais elle possède la vie rêvée de toutes les filles, un métier stable et motivant, un petit mari adorable et aimant, attentionné, ne manque plus qu’une famille à fonder à deux pour l’agrandir et le tour serait jouer ! Je ne peux même pas me projeter au-delà d’une simple relation, puisque je possède des amis précieux, mais aucun petit ami capable de me faire ressentir ce grand frisson. Je me sens idiote de parler comme ça, mais c’est vrai… j’ai bien un coup de cœur, de là à m’imaginer faire ma vie avec, c’est un peu gros, je ne suis pas aussi torturée que j’en ai l’air pour penser à cela avec un inconnu ! Je l’apprécie oui, mais… je ne veux pas me projeter, c’est tout ! C’est compliqué ! Ah ! Pourvu qu’elle n’ait pas vu, pourvu qu’elle n’ait pas vu ! Bois ton thé Suk Hee… sans t’étouffer, c’est bien aussi ! Boulet…
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeDim 28 Sep - 22:52

Suk Hee acceptait volontiers son offre, cela était résolument ce qui intéressait le plus la Japonaise qui appréciait la compagnie la jeune coréenne. Cette dernière avait un caractère qui détonait de sa personnalité, un fait qui rendait sans doute leur relation complémentaire, Yuuki représentant peut-être l’exemple d’une aînée. Yuuki n’avait jamais eu de petite sœur et très peu d’amies filles, autant dire alors qu’elle appréciait sa compagnie, l’amenant à sortir de ses petites habitudes.  Son comportement amusa quelque peu la demoiselle qui vint lui indiquer qu’elle semblait pressée de la voir. Venir lui ferait à nouveau plaisir, mais il faudrait entre temps qu’elle vienne à la maison pour rencontrer Farine, son hermine blanche que son frère lui avait ramenée. Cette dernière se trouvait adorable et très intelligente. Yuuki n’en doutait nullement tant Suk Hee semblait enthousiaste de la lui présenter.  Cette dernière vint lui poser des questions sur Yasushi, lui demandant si ces missions n’étaient pas difficiles pour elle.  Yuuki comprit aisément là où voulait en venir Suk Hee, c’est pourquoi elle vint répondre dans un sourire doux et à la fois triste : « Yasushi se porte bien, son travail d’auror lui plaît, il a l’air plus heureux chaque jour. Pour ma part, je ne peux nullement mentir sur le fait qu’il me manque lorsqu’il s’en va en mission. J’aimerais qu’il soit tous les jours à la maison, mais son métier ne lui permet pas que ce soit toujours le cas.  Je m’y suis habituée avec le temps, cela fait désormais plusieurs mois qu’il est auror. Il me manque chaque fois qu’il n’est pas là, mais je ne peux rien dire et je suis heureuse de le voir ravi de partir en mission lui aussi. Il n’a pas encore beaucoup de missions qui l’emmènent à être absent plus de trois ou quatre jours, je peux profiter de lui souvent alors… je ne me plains pas. A chaque fois, nous sommes particulièrement heureux de nous revoir. J’ai confiance en lui. »

La phrase de Yuuki à propos d’emmener leurs enfants dans la boutique de Suk Hee et ses rougissements semblèrent la surprendre. Un fait avéré alors qu’elle la voyait ouvrir en grand ses yeux.   Suk Hee n’alla nullement directement au cœur du sujet alors qu’elle lui indiquait qu’elle était ravie, son changement de formation n’avait nullement été aisé au début, mais il fallait avouer que les cours étant similaires, cela l’aidait beaucoup pour rattraper ces lacunes. Dans la mesure où elle était passionnée depuis le début de sa scolarité, ces lacunes étaient minimes. Elle vint cependant lui avouer qu’elle serait ravie d’offrir à leurs futurs enfants leurs premières baguettes, mais il se devait d’attendre une année ou deux encore avant qu’elle ne s’installe. Une mini Yuuki ou mini Yasushi serait mignon. Des mots qui ne purent que la faire rougir encore plus tandis qu’elle venait reprendre la parole dans une voix intimidée : « Je… je… cela n’est pas encore prévu ! Tu… as  le temps encore… avant de voir nos enfants. Enfin… même si… il faudrait qu’ils aient l’âge… mais… ». Résolument rouge, Yuuki vint arrêter de parler sachant ô combien elle risquait encore plus de s’emmêler les baguettes magiques. Il valait mieux qu’elle s’arrête avant d’être encore plus gênée et ridicule. Du haut de ces vingt-cinq ans, elle avait l’impression parfois d’être une simple adolescence dès lorsqu’il s’agissait d’amour, se sentant si légère et insouciante aux côtés de son amant.

Ainsi, tout comme Suk Hee, Yuuki préfère se concentra sur la tasse de thé qu’elle tenait dans ses mains. Buvant plusieurs gorgées alors qu’elle essayait de faire disparaître les rougeurs sur son visage, bien que cela risque d’être inutile dans la mesure où elle se trouvait timide lorsqu’elle parlait de ces sujets. Elle essaya alors de songer à autre chose, de se concentrer sur le goût de ce thé qui était résolument délicieux, lui redonnant un peu plus de vitalité due aux origines de la plante qu’elle avait choisi.  La voix de Suk Hee la fit lever la tête, sortir de ses pensées alors qu’elle lui demandait si son thé était bon. Suk Hee se trouvait contente pour son travail, elle s’y trouvait bien alors c’était la meilleure chose à faire de venir ici et de poursuivre ces études.  Enfin, elle se rappelait bien que ces études étaient à présent terminées. Yuuki vint sourire tendrement à Suk Hee alors qu’elle venait la remercier : « Merci beaucoup Suk Hee pour ces encouragements ! Tu as très bien fait toi aussi. Pour ce qui concerne le thé, je peux aisément te dire qu’il est vraiment délicieux, j’ai bien fait de changer un peu de mes habitudes et de mes nombreux thés verts japonais. Je crois que j’en ai bien une dizaine de thés différents à la maison… Yasushi me dit souvent que je dois être une droguée. Peut-être n’a-t-il pas tord. » termina-t-elle dans un doux sourire alors qu’elle buvait à nouveau une gorgée de ce fabuleux thé.
Yuuki vint porter son regard sur Suk Hee à la fin de ses mots, buvant à nouveau une gorgée du thé qui restait magiquement à la même température. Elle vint reprendre la parole, venant s’intéresser à la famille de Suk Hee : « Toute ta famille va bien ? Tes deux frères aussi ? Cela fait un moment que je n’ai pas eu de nouvelles de ton frère aîné. Je suppose qu’il doit avoir beaucoup de travail… lorsque je vois Yasushi, je me dis qu’il doit avoir autant du côté moldu.».

Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de nouvelles du frère de Suk Hee, un frère qu’elle avait connu dans le monde moldu. Il était venu l’aider un soir quand elle vivait encore au Japon dans le monde moldu, à croire qu’elle rencontrait tous ses amis proches en restant une jeune femme en détresse. Un fait résolument amusant lorsqu’elle y songeait. Néanmoins, elle ne pouvait pas s’empêcher d’envier quelque peu cette dernière, ayant voulu avoir un vrai grand frère pour l’épauler lorsqu’elle avait eu besoin d’aide lors de sa déchéance et encore maintenant. Seulement, le destin avait voulu qu’elle atterrisse dans une famille mangemort qui ne connaissait résolument pas les liens fraternels et le soutien d’une vraie famille. Suk Hee le savait déjà, bien que Yuuki ne l’avoue guère souvent, n’aimant résolument pas parler de cette partie de sa vie.  Elle reprit la parole un instant : « Il faudrait qu’un jour que j’aille le voir directement. Il suffirait juste qu’on se donne rendez-vous quelque part !».
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeLun 29 Sep - 3:46

J’avais tendance à mettre les pieds dans le plat involontairement, mais cette fois-ci je n’avais pas le choix, si je voulais prendre des nouvelles et montrer que je m’intéresse à cette famille en devenir, je devais poser ma question. Je le lui ai demandé, si c’était difficile. J’avais très mal supporté l’absence de Jae Hwan, quand il ne m’avait plus donné de nouvelles pour ensuite, s’enfuir comme un voleur. Je converse de temps en temps avec lui, mais c’est de moins en moins fréquent. Je ne le remercierais jamais assez pour être aussi patient avec moi, qui m’étais amouraché autant de lui. Ça a dû être difficile. Je ne dis pas qu’il ne m’aimait pas, mais il aurait très bien pu rompre et ne plus donner de nouvelles comme il l’avait déjà fait. J’ai eu une transition plutôt douce et dont le souvenir me hante toujours, mais ce n’est pas de moi dont il s’agit. Je souris à Yuuki, l’encourage et elle me raconte ô combien il est insoutenable de le voir partir à chaque fois. Les retrouvailles sont toujours très attendues de la part de l’un comme de l’autre et je n’en doute pas une seule seconde, riant doucement en penchant ma tête.

« Je ne peux que comprendre et espérer que ses missions soient toujours aussi courtes en durée, de cette façon vous aurez moins de temps à supporter l’absence de l’autre. J’ai eu cette sensation moi aussi et sans Ki Suk et Yano, je dois dire que je n’aurais peut-être pas tenu. Mes frères également, mais je les tenais éloignés de cela »

Je ne dis pas pourquoi, la raison est assez complexe à expliquer. Mes frères sont des amours, mais l’un est impuissant l’autre un peu trop jaloux, j’aurais peur que l’un déprime et l’autre dans un excès de colère ne décide de commettre l’irréparable. Je ne dirais pas que mes frères sont capables de tuer pour un chagrin d’amour, bien sûr que non, ce n’est pas dans leurs caractères ils sont profondément bons pour un acte aussi vil, mais une dispute peu éclater et le sang fuser, ça, je ne le sais que trop bien.

Nous en venons à parler de nos études et de nos métiers respectifs, futurs pour moi qui pourrais voir la nouvelle génération se lever, notamment les enfants de la Japonaise qui ne me le dit pas sans rougir. J’ai cru qu’elle était enceinte, mais je me suis fait une fausse joie en apprenant que non, que ce n’était pas pour tout de suite. Je souris quant à sa gêne et pose ma main sur ma sienne en riant doucement. Je crois que j’aurais été mal à l’aise de l’entendre dans sa bouche si elle en avait parlé à mon propos. Quoiqu’il n’y ait rien qui puisse présager une grossesse dans mon cas puisque je suis célibataire depuis un bout de temps déjà. Je ne regrette pas, mais l’étreinte chaleureuse de l’être aimé me manque beaucoup. Je soupire et lui assure qu’elle a très bien sûr reprendre sa vie en main. Elle n’a pas abandonné et c’est l’essentiel. Je me mords la lèvre à l’évocation de mes études et finalement de thé. Une droguée du thé ? Je n’avais jamais entendu cela ! C’était mignon dit de cette façon !

« Oh, il paraîtrait que certains thés sont bons pour la santé et qu’en abuser pourrait provoquer quelques problèmes, mais il ne s’agit que de certains thé et bien sûr, ceux dont je raffole ! Par chance, la médecine magique est bien plus douce que la médecine moldu et peut prévenir de ces problèmes si facilement que je ne m’en inquiète pas ! »

Je ris encore avant que nous plongions nos lèvres dans nos tasses respectives. Je bois pour oublier que j’ai un certain coup de cœur pour quelqu’un et que la conversation a si vite dérivé sur le sujet amoureux qu’elle n’a pas eu le temps de me poser la question, par chance ! Je tiens à l’en éloigner le plus possible. Fier de moi, et fier de ne pas entendre cette question dans la bouche de Yuuki, je m’empresse presque de répondre quand elle s’adresse au sujet de mon aîné.

« Oh oui, il va très bien, sa femme nous a fait une fausse joie cette semaine avec un deuxième bébé en route, mais le test s’est avéré être un faux positif. Ma nièce grandit assez vite et je suis si contente ! J’ai hâte d’apprendre à la connaître, c’est un vrai petit ange pour l’instant »

Elle parle de lui rendre visite et j’acquiesce vivement en soufflant sur ma tasse toujours et constamment chaude, oubliant qu’ici, les sorts sont lancés pour tout et surtout pour nous faciliter la vie. Cela dit, cette habitude ne se perdra jamais, je crois. Je me mords la lèvre en prenant ma baguette pour que se grave sur une serviette en papier l’adresse à laquelle envoyer des petits mots. Je doute qu’un hibou puisse traverser un continent, mais les systèmes de cheminées et les différents passages pour faciliter l’entrée et la sortie de tout élément magique rendra les choses beaucoup plus évidentes et concrètes. Je suis sûr que mon frère sera heureux de la voir et de lui présenter sa petite femme.

« Tu vas tomber sous le charme, j’en suis certaine ! »

En parlant de charme, elle ne serait pas la seule. Je crois que mon autre frère est si protecteur avec sa nièce à lui aussi, qu’il a jeté des sorts pour éloigner quiconque voudrait s’en prendre à elle, notamment l’une de nos tentes rabat-joie, ce qui me fait pouffer de rire avant de me ressaisir.

« Mon autre frère s’est amusé à provoquer un bouclier invisible pour les Moldus, afin que la petite ne soit pas approchée par les gens dont l’intonation de la voix indique clairement du mépris ou un tout autre sentiment négatif à son égard ! Notre tente, qui ne nous a jamais vraiment appréciés en particulier lui, n’a pas pu se pencher sur le berceau ! »

Quand je pense que l’on se vengeait en usant de moyens moldus ! Ah, les enfants… pour avoir eu une enfance particulièrement heureuse, je ne peux qu’affirmer vouloir des enfants pour leur souhaiter la même chose et les faire grandir entre deux mondes, tout comme mon frère et moi. Mais je suis encore jeune pour un enfant et puis cela impliquerait qu’il y ait un père, ce qui n’est pas le cas et ne le sera pas avant longtemps, je pense. Je retiens un soupire de passer la barrière de mes lèvres, évitons de mettre Yuuki sur la piste ! Je m’éclaircis la gorge, bois encore mon thé bien sagement et finit par entrechoquer mes index entre eux, cherchant une autre anecdote amusante à raconter ou une question qui pourrait m’en apprendre davantage et ne lui paraîtra pas sotte.
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeSam 11 Oct - 16:30

Suk Hee comprenait aisément les sentiments de Yuuki, espérant que les missions de Yasushi soient toujours aussi courtes, de cette manière ils auraient moins de temps à supporter l’absence de l’autre. Elle avait eu cette sensation elle aussi et sans Ki Suk et Yano, elle n’aurait peut-être pas tenu.  Ses frères l’étaient également, mais elle n’avait pas souhaité vraiment leur en parler. Un fait qu’elle comprenait aisément tant cette situation n’était nullement aisé pour quiconque. Cela ne l’empêcha de venir la remercier cependant alors, avant qu’elles ne changent de sujet, les sujets fâcheux n’étaient pas toujours bons à aborder.

Suk Hee ne semblait nullement vouloir la rendre encore plus intimidée lorsque cette dernière aborda la thématique des enfants, posant sa main contre la sienne, la rassurer pour ne pas qu’elle ne se sente plus gênée. Le sujet n’avait été elle n’avait nullement abordé avec Yasushi pour l’instant, sachant bien entendu qu’il n’était nullement prêt à être encore père, ayant tant de pas à faire avant d’être sûr de lui. Mais, il progressait et le voir redevenir de plus en plus sûr de lui ne pouvait que la rendre heureuse.

La demoiselle l’informa sur le fait que certains thés étaient bons pour la santé et qu’en abuser pourrait provoquer quelques problèmes, mais il ne s’agissait que de certains thés et ceux dont elle raffolait. Par chance, la médecine magique était plus douce que la médecine moldu et pouvait prévenir de certains de ses problèmes si facilement qu’elle ne s’inquiétait pas. Des mots qui la firent rire, alors qu’elle supposait bien évidement qu’il n’y avait que peu de chance qu’elle tombe malade, ou du moins pas avant très longtemps. Suk Hee respirait la joie de vivre et était en pleine forme, il n’y avait de ce fait aucune raison qu’elle ne tombe malade.  

Suk Hee vint alors répondre à sa question en ce qui concernait l’ainé de la famille qu’il allait très bien, sa femme avait eu une fausse joie cette semaine puisqu’ils avaient cru qu’elle allait être pour la deuxième fois maman, mais il s’était avéré que le teste s’était trompé. Sa nièce grandissait assez vite, se trouvant si contente. Elle avait hâte d’apprendre à la connaître et la voir grandir, elle était un vrai petit ange. Yuuki ne put que sourire alors qu’elle ajoutait simplement :« Oh Je suis ravie de l’entendre, j’espère qu’ils arriveront à avoir ce deuxième enfant qu’ils attendent patiemment.  Si elle est aussi adorable que ton grand frère, j’imagine qu’elle sera adorable ! »

Il lui tardait résolument de le revoir, tout comme Suk Hee, il se trouvait être une personne vraiment adorable, étant venu l’aider un soir alors qu’elle rentrait toute seule dans le quartier où elle avait vécu. A l’époque, elle n’habitait nullement dans un quartier riche et autant dire que certains soirs, il ne valait pas mieux qu’une femme fréquente les rues seule. Son grand frère et elle l’avaient remercié, tant qu’une amitié s’était créée entre eux. Quelque chose d’étrange à l’époque pour la japonaise qui avait l’habitude d’être assez renfermé et peu ouverte envers les étrangers. On ne pouvait nullement lui en vouloir à ce propos tant son éducation avait été particulièrement stricte et peu encline à aller vers les autres. Yuuki n’avait guère pu changer aisément de comportement, tout particulièrement dans un monde qui lui était inconnu pour la sang-pure qu’elle était.

Suk Hee lui informa  alors qu’elle ne pourrait qu’être charmée, en étant persuadée. Son autre frère s’était amusé à provoquer un bouclier invisible pour les Moldus, afin que leur nièce ne soit approchée pas approchée par les gens dont l’intonation de la voix indiquait clairement du mépris ou tout autre sentiment négatif à son égard. Sa tante qui ne les avait jamais vraiment appréciés n’avait de ce fait pas pu se pencher sur le berceau. Yuuki ne pouvait que trouver l’idée adorable tant qu’elle se demandait si  cela marcherait auprès de l’enfant de Soyou. Elle l’espérait en tout cas pour empêcher toute personne de faire du mal au beau couple qu’elle formait avec Hun Byeol, les enviant parfois quand elle tenait dans ses bras Seung Hyun.  Yuuki vint reprendre la parole :« Quelle bonne idée ! Je serais ravi de connaître un tel sort pour protéger l’enfant d’une amie. Elle est tellement heureuse avec ce dernier et son compagnon, que le protéger ne pourra qu’être une bonne idée. Plus les enfants vivent avec des personnes qui les aiment, mieux ils grandiront. J’ai vécu dans un monde austère et grandir qu’avec des personnes bonnes m’aurait résolument plu. Je crois que mes futurs enfants auront bien entendu l’interdiction de fréquenter ma famille. Ils fréquenteront plutôt la famille de Yasushi ou la tienne… ils ne pourront qu’être heureux et vivre dans de bonnes conditions. » termina-t-elle dans un doux sourire alors qu’elle portait son thé à ses lèvres, buvant les dernières gorgées de son thé, l’ayant déjà terminé.  

Cependant, elle eut la surprise de voir cette dernière se remplir aussitôt, ne s’y attendant certainement pas, ayant perdu ces réflexes de sorcières dans le monde moldu. Il fallait dire que même dans la maison qu’elle partageait avec Yasushi, elle avait gardé certaines habitudes moldus, délaissant souvent sa baguette. Elle devait faire un étrange sang-pure pour certains sorciers, mais cela ne la dérangeait nullement, son meilleur ami étant lui-même cracmol, elle avait perdu l’habitude d’utiliser sa baguette tous les jours. Ces collègues de travail ne s’empêchant pas de rire lorsqu’elle ne souhaite pas utiliser la magie pour ranger ses dossiers, s’obstinant à ranger elle-même. Si sa famille l’observait chaque jour, ils se rendraient bien compte qu’elle n’avait rien à voir avec ces derniers.

Yuuki vint ajouter simplement un : « Je crois… que j’ai perdu mes habitudes de sorcières pendant toutes ces années dans le monde moldu. Je fais une étrange sorcière sang-pure d’être surprise parce que la tasse s’est remplie toute seule.  Le thé était vraiment bon, je vais goûter ce nouveau thé avec plaisir !  Il faudra que j’emmène Yasushi ici, je suis sûre que cela lui plairait pour peut-être un rendez-vous sur un tapis volant… » dit-elle buvant simplement ce dernier pour goûter l’étrange arôme qu’il lui avait mis dans sa tasse.  

Relevant son regard vers son amie, elle ajouta dans une voix douce : « Et toi… comment ça se passe, tu es tombé sous le charme d’un beau jeune homme ou peut-être que tu ne veux pas encore, ce que je comprendrai. J'ai mis beaucoup de temps aussi à me remettre de ma première peine d'amour... »



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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:59

Pouvoir parler de mon frère me fait sourire, je suis heureuse d’apprendre à Yuuki qu’ils étaient sur le point d’avoir un deuxième enfant. Ils ont encore tout le temps pour cela, mais savoir que les enfants de mes frères seront autant aimés me rassure. J’acquiesce vivement en espérant déjà pouvoir connaître la première comme je le voudrais, mais pour cela il faudrait que je passe mon permis de transplanage et ça me terrorise, un sujet que je cherche à éviter à tout prix pour ne pas m’étaler sur cette peur justifiée, certes, mais qui me fait toujours autant d’effet. Le stress est très mauvais pour moi, quoi qu’on en dise, quand je suis stressée je suis une boule de nerfs ambulante et mon stress se répercute sur mon entourage, j’imagine, sans mal que Yuuki a ses propres problèmes à gérer avec les absences répétées de Yasushi, ne lui en ajoutons pas inutilement !

On poursuit sur les enfants avec le sort qu’à inventé Kyu Jin pour protéger notre nièce et Yuuki est impressionnée, c’est vrai que Kyu Jin est assez astucieux, je suis fière de lui, plus que tout au monde, il a su très bien exprimer cette volonté de protéger par un sort doux et sans la moindre faille, parce que je ne vois pas du tout comment passer outre, même en se forçant, ou en étant bon acteur, il est difficile de tromper la magie ! Yuuki est assez d’accord et voudrait penser à ce soir lorsqu’elle aussi aura des enfants. Sa famille n’est pas un cadeau, je l’ai bien compris et je me sens navrée pour elle, mais je suis bien contente qu’elle ait pu trouver refuge dans les bras de Yasushi et de son adorable famille, il faut dire ! J’ai presque envie de lui faire un câlin, mais je ne suis pas sûre qu’elle soit suffisamment habituée pour ne pas être gênée ensuite. Yuuki a beau être la plus âgée de nous deux, elle reste la plus timide sans doute, et ça me fait sourire.

Le thé se rempli tout seul et je la vois s’étonner autant que moi en vidant ma tasse, elle me confie être une sang pur bizarre, mais j’en ris. Je trouve également très mignon qu’elle veuille une balade en amoureux sur tapis volant, c’est quelque chose qui détend totalement, mais qui n’est définitivement pas fait pour moi ! J’ai beau aimer être sur un balai, sentir un tapis sous mon poids qui se meut sans qu’il n’y ait rien en dessous, j’ai encore un tas de choses à apprendre avant d’y arriver !

« Bien au contraire moi je trouve cette réaction très naturelle, enfin, disons que tu sais te servir de tes deux mains, les sorciers sang pur ou non, ont tendance à devenir fainéants avec leurs baguettes, alors ce n’est pas plus mal, n’est-ce pas ? »

Je me demande ce que deviendraient ces sorciers si les baguettes ne fonctionnaient plus, hm ? Je me mords la lèvre en imaginant la catastrophe, ça aurait le même effet que les moldus sans internet, une véritable drogue ces petits joujoux et dans les deux cas ce serait la fin du monde ! Nous en venons à parler de mes amours et je me mets sûrement à rougir de surprise et parce qu’évidemment, j’ai pensé au très beau garçon que j’ai croisé, mais c’est tellement compliqué dans ma tête que je n’ose pas trop en parler ? Je n’y échappe pas finalement. Je me racle la gorge et tente de garder le sourire malgré tout.

« Je… j’ai encore du mal à accepter les deux seules peines de cœur de ma vie, mais je dois m’estimer heureuse que ça se soit terminé en douceur et sans disputes. Et puis… il y a ce beau garçon que j’ai croisé par hasard en librairie, mais… ça ne veut strictement rien dire n’est-ce pas ? J’ai juste… un petit faible pour les garçons adorables qui eux, ne me considère pas autant »

Ou plutôt, je n’ai pas envie dans le cas présent que ce soit réciproque et me précipiter dans une nouvelle relation parce que j’ai peur qu’elle se termine aussi brusquement que les précédentes, bien que les précédentes n’aient pas été trop pénibles non plus, c’est surtout mon cœur qui a pris cher, mais je n’ai jamais eu le cœur lourd, la frustration d’avoir été trompée, dupée, j’ai vraiment de la chance à ce sujet. Je plonge mes lèvres dans ma tasse et bois sagement, pour ne pas avoir à supporter trop le regard de mon amie. Je sais que c’est idiot et qu’elle a sûrement eu son lot elle aussi, qu’en tant que femme elle sait sans doute à quel point ça fait mal quand on se sent seul même en étant aussi bien entourée, mais, je n’ai pas envie de la déranger avec ça alors qu’elle a déjà l’absence de son amant à supporter, c’est juste affreux, je ne veux pas lui mettre ça dans la tête. Je me mords la lèvre et oriente le sujet autrement en lui souriant.

« Ne t’en fais pas, je finirais bien par m’en remettre et puis, je ne cherche pas vraiment l’amour, j’attends qu’il me tombe dessus… pas comme les fois précédentes ? Enfin, ça dépendra, pour l’instant, je préfère me concentrer sur ma toute nouvelle carrière ! J’ai si hâte de terminer mes études ! »

Je rêve d’être une grande fabricante de baguettes, comme dans cette boutique coréenne particulière, mais j’ai aussi entendu parler de ce « Ollivander » qui était de l’époque de celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Un sacré vendeur il paraît ! J’espère juste ne pas provoquer de guerre aussi dévastatrice ! J’en frissonnerais presque. Je voudrais juste être la petite fabricante dont le nom est sur toutes les lèvres. Je me mords la lèvre et me remet doucement à sourire, j’ai de précieux amis qui m’encouragent toujours, j’ai tout simplement hâte d’y être.

« J’ai si peur de ne pas être prise en stage, c’est une profession qui nécessite de l’expérience et confier une petite part à une étudiante expérimentée ou non c’est toujours un risque… est-ce que je me fais confiance moi-même, là est la question. Mais, sinon, assez parlé de moi, parlons recette pour se détendre ? »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeJeu 16 Oct - 23:07

Le fait que Yuuki soit une sang-pure ne l’éloignait nullement du fait d’être surprise par certains évènements. Si sa famille l’observait sans aucun doute qu’ils auraient de quoi se moquer, mais cela la jeune femme ne s’en préoccupait pas vraiment, préférant rester spontanée et avouer sans honte que ces années dans le monde moldu lui avait fait oublier certaines habitudes magiques.  Un fait qui ne sembla pas déranger Suk Hee qui lui avoua qu’il s’agissait d’une réaction naturelle. Elle savait se servir de ces deux mains et les sorciers avaient tendance à devenir fainéants avec leurs baguettes alors ce n’était pas plus mal de savoir vivre sans magie. Un fait qui la fit doucement sourire alors qu’elle se retrouvait d’accord avec elle. Les moldus avaient une très grande capacité à se débrouiller eux-mêmes, sans doute étaient-ils même plus intelligents et plus doués que beaucoup de sorciers qui n’avaient tout simplement pas l’habitude de vivre sans magie.  

Yuuki aborda alors le sujet des amours en compagnie de l’asiatique, sachant ô combien ses dernières relations lui avait véritablement brisé le cœur.  Alors comme pour la soutenir dans ces épreuves, elle vint poser sa main sur celle de Suk Hee en signe de réconfort. Elle n’était pas la personne qui pouvait le plus la rassurer, mais au moins elle pouvait lui dire de ne pas perdre foi en l’amour.  Cette dernière lui avait avoué alors qu’elle avait encore du mal à accepter les deux seules peines de cœur de sa vie, mais elle devait s’estimer heureuse en quelque sorte que ces dernières se soient terminées en douceur et sans disputes. Il y avait un beau garçon qu’elle avait croisé par hasard dans la librairie qui semblait lui plaire. Néanmoins, cela ne pouvait strictement ne rien dire ? Elle avait un petit faible pour les garçons adorables, mais eux ne la considéraient pas comme telle. Des paroles qui la firent sourire doucement alors qu’elle serrait plus attentivement cette main pour lui partager son courage. Elle la comprenait aisément, ayant souffert pendant de longs mois de sa séparation avec son premier petit ami qu’elle avait cru l’être avec qui elle aurait dû finir sa vie. Néanmoins, il n’avait nullement était aussi parfait qu’elle l’avait cru, la trompant et l’abandonnant à son triste sort, alors qu’elle avait tout quitté pour lui. S’il n’y avait pas eu Alessandro à cette époque, elle ne savait nullement ce qu’elle serait devenue, bien qu’elle sache qu’elle aurait pu compter sur le grand frère de Suk Hee en soutien.  

Suk Hee continua ses propos, lui indiquant qu’elle ne devait nullement s’en faire. Elle finirait bien par se reprendre, ne cherchant pas vraiment l’amour, elle attendrait qu’il lui tombe dessus.  Cependant, elle préférait pour l’instant se concentrer sur sa nouvelle carrière, ayant hâte de terminer ses études. Des propos qui la firent sourire alors qu’elle prenait la parole dans une voix douce : « Tu sais… lorsque j’ai vécu ma première peine d’amour, j’avais l’impression que ma vie était détruite… j’aimais profondément cet homme, ayant tout quitté pour lui. Seulement, cela ne s’est pas passé comme je l’aurais souhaité, mais grâce à la présence de mes quelques amis j’ai réussi à passer outre. Ce n’a pas été une période facile, mais j’ai réussi à la traverser et rencontrer un homme qui me rend désormais bien plus heureuse que n’importe quelle autre personne. Je ne croyais pas nécessairement pouvoir rencontrer l’amour, mais j’ai rencontré Yasushi par un pur hasard dans les rues moldus. Il est venu m’aider alors que des hommes avaient voulu me faire du mal, je n’avais pas peur d’eux, ayant affronté des hommes bien plus dangereux. Seulement, Yasushi est venu m’aider, nous a fait courir jusqu’à que personne ne puisse nous attraper. Il manquait résolument de courage à cette époque, mais il est venu me sauver. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois et je l’ai trouvé particulièrement charmant et mon cœur s’est entiché de lui. Et c’est… le jour de la Saint Valentin, il y a presque deux ans que notre relation a commencé. Les choses avancent doucement, il faut s’accrocher, laisser le temps cicatriser ces plaies. L’amour arrive lorsqu’il le voudra et il ne faut certainement pas être nécessairement pressé. En attendant, il faut profiter de l’amour de nos proches et vivre comme on le souhaite. Se concentrer sur ses études est une très bonne idée, il faut reprendre confiance en soi. Bien que je ne doute pas de cela ! Tu es pleine d’énergie et de volonté, il ne peut que t’arriver des belles choses, n’est-ce pas ?»

La demoiselle vint lui avouer alors qu’elle avait terriblement peur de ne pas être prise en stage, il s‘agissait d’une profession qui nécessitait de l’expérience. Confier à une petite étudiante peu expérimenté était toujours un risque. Est-ce qu’elle avait confiance en elle-même, là était la question.  Elle voulut alors changer de sujet pour aborder celui de la cuisine. Des mots qui la firent sourire alors qu’elle venait porter à ses lèvres le thé, répondant simplement à ses mots : « Il ne faut jamais perdre confiance en toi Suk Hee ! Tu sais, j’ai bien eu du mal à reprendre mes études, n’ayant que mes ASPICS derrière moi. Il faut croire en soi et en ses capacités. Derrière chaque fabricant de baguettes, il y a une personne comme toi qui a commencé sans expérience. On ne naît pas avec de l’expérience, on apprend progressivement. Si pendant un entretien on vient te reprocher de ne pas avoir expérience, il suffit de leur répondre que tu es jeune et que si chaque personne agit de cette manière, tu ne pourras pas avoir d’expérience. Il ne faut pas perdre espoir ! Si tu n’es pas confiance en toi, progressivement tu gagneras cette dernière ! Tu es jeune, tu ne peux pas avoir autant d’assurance que la personne qui voudra de toi en tant que stagiaire.  Je suis sûre que tu arriveras une personne qui te fera confiance et qui voudra bien donner de son temps pour t’aider à progresser. »

Yuuki sourit simplement à ses mots, venant serrer doucement sa main alors qu’elle venait se pencher sur la question des recettes : «Mmm. et niveau cuisine, je n’ai pas trop cuisine ces derniers temps, mais… j’essaie d’apprendre des plats plus occidentaux comme des plats espagnols. Je crois que je connais suffisamment de recettes asiatiques… ! »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeSam 18 Oct - 15:05

Yuuki est rassurée par mes propos, du moins j’espère parce que ce serait dommage qu’elle pense être nulle alors qu’elle ne l’est pas. J’ai une façon très enfantine de le dire, mais je n’aime pas employer des mots trop forts, même si je ne l’insulte pas, bien au contraire je ne pense que du positif d’elle, disons que je n’ai juste pas envie, car ce serait pour moi, une façon hypocrite de faire. Un peu comme si, malgré moi, je pensais qu’il y avait une part de vérité dans ce qu’elle disait, alors que ça n’est pas le cas, fort heureusement. Je n’ai vraiment pas pour habitudes de rassurer les gens, mais j’essaye de faire du mieux que je peux, sans être maladroite et pour moi, c’est l’une des façons les plus douces de procéder. Je ne vois que le côté positif de la chose, car, certes, c’est une étrangeté que l’on n’a pas tous les jours l’occasion d’observer, mais que j’apprécie clairement chez quelqu’un ! Autant dire que sans baguettes, les sorciers seraient totalement perdus et ça me fait sourire.

Nous parlons ensuite de mes amours, à moi, et ça me fait légèrement mal. Les mains de mon amie me rassurent à mon tour, je sais à quel point elle a souffert également et je me sens injuste d’être si touchée alors que je n’ai sans doute pas vécu le quart de ce qu’elle a connu. Je me mords la lèvre et lui explique cependant que j’ai un faible pour quelqu’un, rien de concret, car je ne pense pas que cela aboutisse et que je n’en ai pas vraiment l’envie, mais au moins, ça me permet de voir que je suis toujours capable d’aimer. Non pas que je déteste cette idée, mais parfois, j’aimerais qu’il existe une potion pour calmer ce cœur malade trop quémandeur d’amour et qui me fait aimer la moindre personne douée d’un peu de chaleur humaine.

Plongée dans mes pensées, je me suis mise à divaguer et j’en ai été sortie par la voix douce de Yuuki qui m’explique, pour l’une des rares fois où elle se confie à moi, son passé, son mal, en quelque sorte et sa douleur, une douleur que je partage et que je comprends, elle a sûrement souffert plus que moi, je n’ai pas eu à quitter ma famille pour les deux seules relations que j’ai entretenues. Je pense à ce pauvre Jae Hwan qui lui, a dû quitter quelqu’un qu’il aimait, en l’occurrence moi, pour sa mère qui n’était pas apte à l’accueillir aussi sagement en tant que moldu. Je frissonne et me mords la lèvre à cette évocation, ayant du mal à croire que quelqu’un puisse être égoïste à ce point. Mais je n’en veux à personne, pas même à cette mère beaucoup trop possessive, qui me dira que je ne serais pas comme ça ? Je soupire et rougirait presque en m’imaginant porter un enfant, je refuse complètement cette idée, avec qui ? Quand ? De toute façon, ça n’est pas le moment, j’ai toujours aimé les êtres innocents, qu’ils soient humains ou animaux, ça ne change rien à leur adorable bouille, seule la façon de s’exprimer change à mon humble avis. J’acquiesce sagement, je sais qu’un jour je trouverais, mais je désespère un peu et je n’ose pas trop la contredire, je préfère laisser faire les choses et si l’amour ne vient pas, qu’il en soit ainsi.

« J’espère trouver un jour quelqu’un d’aussi gentil que lui, il n’aurait pas un petit frère par hasard ? »

Bien sûr, je me mets à rire, je n’en pense pas un mot, même si ce n’est pas une mauvaise idée, mais disons que je préfère de loin que tout se fasse naturellement et non par la force… enfin, surtout par une rencontre arrangée, je n’en ai pas envie, ni même l’envie, mais ça, je crois que nous l’avons bien compris !

Nous en venons à parler de mon futur stage et de mon manque de confiance en moi, en réalité, j’ai plus peur de provoquer la panique chez les sorciers à cause de ma maladresse presque légendaire que parce que je manque d’expérience. Mais visiblement, ça n’est pas l’avis de Yuuki et je me sens quand même beaucoup plus légère avec ses mots. Elle est adorable et elle a raison, je dois me faire assez confiance pour essayer de trouver ce stage et être prise ! Il n’y a rien de mieux, qui plus est, que de pouvoir effectuer un stage par ici, car Wincap est une ville sure et créer pour l’être justement, et elle manque cruellement de commerçant, n’est-ce pas ? Malgré l’attroupement pour aider, certains ne sont pas encore prêts, les effectifs manquent, alors j’aurais sûrement mes chances. Je me mords la lèvre et acquiesce une nouvelle fois, silencieuse face à cette réponse plus que réconfortante tandis que je change de sujet en finissant mon thé.

Il faut croire que Yuuki a un penchant pour les plats autres qu’asiatiques, mais je ne vais certainement pas le lui reprocher, je crois que je n’ai pas vu de recettes depuis un moment, et ici, on ne capte pas internet et nous ne possédons pas de téléphone, il faut attendre que le courrier passe pour que ma mère me réponde, mais une fois de plus, elle ne connaît pas si bien internet pour pouvoir me répondre rapidement, de quoi me faire rire.

« Il faudra que tu m’apprennes alors, parce que j’ai énormément de mal à trouver des livres de recettes, autres que magiques, même si j’aime mélanger les deux, je ne voudrais pas risquer d’empoisonner mes invités… enfin, quand j’en ai ! »

Ce qui est peu fréquent, mais j’ai quand même de quoi épater la galerie, car je cuisine pour Ki Suk et Yano, quand Ki Suk ne cuisine pas avec moi, et que j’ai cette chance de pouvoir faire goûter à mon frère toutes mes petites trouvailles et essaies, quand il est possible que je m’y rende, comme la dernière fois avec Ki Suk ! Ça fait si longtemps, ils me manquent tous, même les frères de Ki Suk, notamment un qui est un véritable petit ange ! Je ne peux pas vraiment le dire, je sais qu’il est difficile pour Yuuki de penser aux siens en bons termes, alors j’évite, me mordant l’intérieur de la joue tout en souriant.

« Ces thés sont vraiment délicieux, je pense que je vais prendre mon premier choix, Farine va l’adorer, j’en suis sûre ! »

Cette petite cachottière qui fait son nid avec mes extraits me fait rire sans même le savoir ! Je l’imagine déjà se mettre debout sur ma jambe pour tenter de m’amadouer, et réussir bien sûr ! Je passe ma main sur mon cou et remarque l’absence de collier. J’ai perdu celui que Ki Suk m’avait offert en me rendant dans les rayons ? Je commence à paniquer et chercher partout, voir même dans mon décolleté si elle n’a pas disparu dans un endroit visible.

« Mon collier ! Il n’est pas précieux, mais pour moi oui… mince… si je l’ai perdu, je vais me maudire jusqu’à la fin des temps… »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeDim 19 Oct - 23:59

Le seul souhait de Yuuki était de permettre à Suk Hee de retrouver le sourire et d’avoir bien plus confiance qu’en elle auparavant. Elle semblait particulièrement anxieuse en ce qui concerne son avenir, un fait qu’elle comprenait aisément s’étant trouvé dans sa situation quelques années auparavant. De ce fait, la moindre des choses était de la rassurer, lui parler de son passé, certes pas très glorieux, mais, qui au moins pourrait lui permettre de ne pas abandonner aussi aisément espoir en ses capacités et à son avenir. Des mots qui semblaient avoir fait effet dans le moral de la jeune femme, cette dernière acquiesçant et lui offrant un doux sourire.  Elle lui murmura qu’elle espérait qu’un jour elle trouverait un jour quelqu’un d’aussi gentil que lui, lui demandant s’il n’avait pas de petit frère. Des mots qui la firent sourire alors qu’elle lui répondait dans une douce voix : « J’aurais bien aimé vouloir te propose son frère, mais comme tu dois le savoir, les familles japonaises ont rarement plus d’un enfant. La famille Yamada ne fait nullement exception, Yasushi est unique et je le garde pour moi.  » finit-elle dans un doux rire. Pour rien au monde elle ne voudrait changer de petit ami et permettre à une autre femme de se l’accaparer. Yuuki vivait le grand amour à ses côtés et pour rien au monde elle ne souhaiterait le quitter, tous les hommes étaient bien fades à côté de lui. Il était son âme sœur, elle en était persuadée et rien ne pourrait les séparer.

Suk Hee ne vint nullement répondre à ses propos à propos de son stage, mais son sourire et son acquiescement vint la convaincre que chacun de ses mots avait pu en quelque sorte lui permettre d’aller mieux. Elle ne pouvait qu’en être ravie alors qu’elle l’entendait murmurer qu’il faudrait qu’elle lui apprenne alors ces nouvelles recettes, ayant bien du mal à trouver des livres de recettes autres que magiques. Même si elle aimait mélanger les deux, elle ne voulait pas empoisonner ces invités quand elle en avait. Des mots qui la firent rire doucement alors qu’elle lui répondait : « Oh tu sais… je les ai récupéré de plusieurs livres moldus que j’avais achetés dans le monde moldu, à Jinju. Je pourrais t’en prêter, je crois que j’en ai une quinzaine à la maison… je pourrais presque ouvrir une petite librairie remplie de livres de cuisine. Bien que je doive avouer que mon vrai travail me manquerait si je changeais de métier. » Une idée résolument étrange pour la demoiselle qui ne souhaiterait pour rien au monde quitter son travail tant elle le trouvait intéressant. Elle préférait garder sa passion pour la cuisine en second plane, lui permettant ainsi de ne pas perdre sa passion sous les coups du stress et de l’angoisse. Cuisiner pour ses amis et son petit ami était bien plus agréable.

La jeune femme lui avoua alors que ces thés étaient vraiment délicieux, elle pensait qu’elle allait prendre son premier choix. Son animal de compagnie allait l’adorer sans aucun doute. Elle ne doutait nullement de ce fait, sachant ô combien l’odeur des thés pouvait attirer les animaux, son chat étant le premier à venir renifler chacun des thés qu’elle buvait. Un fait qu’elle vient alors rapporter à la demoiselle : « Je comprends ! Ma Hime aime beaucoup renifler le thé que je bois aussi, elle surveille peut-être que je ne m’empoisonne pas. Ils sont nos anges gardiens ! » dit-elle dans un doux sourire alors qu’elle découvrait le visage inquiet de son amie.

Il semblait qu’elle ait perdu quelque chose. Ces paroles vinrent confirmer ces dernières pensées alors que cette dernière indiquait qu’elle avait perdu son collier, il n’était pas précieux, mais pour elle il l’était. Si elle le perdait, elle allait se maudire jusqu’à la fin des temps.  Yuuki posa à nouveau sa main sur celle de son amie alors pour la rassurer. Ils étaient sorciers alors il n’y avait aucun problème pour retrouver les objets s’il se retrouvait à portée.  Yuuki vint simplement la rassurer dans un doux sourire : « Suk Hee ! Ne t’inquiète pas, il suffit de lancer un sort accio et le collier viendra. Il suffit de sortir sa baguette, de lancer le sort et tu le trouveras. Il ne faut pas paniquer bien que je comprends… j’ai aussi un beau collier autour de mon cou que je ne voudrais pas perdre »

Pour rien au monde, elle ne voudra le perdre tant celui qu’elle avait toujours sur elle avait de la signification, il s’agissait après tout du premier cadeau de Yasushi, un joli collier avec un pendentif qui avait la forme d’un renard polaire. Celui-ci n’était pas sans signification dans la mesure où il s’agissait à présent du patronus de son amant. Un fait qui n’avait pu que la ravir lorsqu’elle l’avait appris, lui permettant enfin de pouvoir devenir un auror.  Elle reprit la paroles un instant : « J’espère qu’il n’est pas loin ! »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeMar 21 Oct - 22:10

Parler d’amour n’était vraiment pas mon fort en ce moment, mais je ne m’en faisais pas, autant dire que j’étais quand même très heureuse et bien entourée, suffisamment pour ne pas replonger. J’ai eu cette longue période de déprime, éloignée de tous, qui m’a fait du bien malgré les apparences, me retrouver avec moi-même m’aura permis de voir que j’ai besoin de mes amis plus que d’un amant. J’ai tout de même plaisanté en disant que si Yasushi avait un frère, je voudrais bien qu’il me le présente et Yuuki a presque sauté sur l’occasion pour me dire qu’il était le seul et unique exemplaire de sa famille en raison de cette restriction au Japon comme dans beaucoup de pays asiatiques. Je m’estime également chanceuse d’avoir deux frères aînés et des parents magnifiques sans qui je ne serais pas né, puisqu’en respectant cette règle de n’avoir qu’un enfant par foyer, je n’aurais pas été de ce monde. Je me souviens aussi m’être dit que c’était peut-être une bonne solution, mais avoir très rapidement changé d’optique, je suis bien heureuse d’être ici et d’avoir connu tout ça. Je me sens vivante et je ne laisserais cette sensation pour rien au monde ! Je ris quand elle me dit vouloir le garder pour elle, c’est fortement compréhensible et je penche ma tête sur le côté.

« Je ne suis pas une voleuse d’homme et puis vous êtes si mignons tous les deux ! Je vous respecte bien trop l’un et l’autre pour faire ce genre de chose ! »

Il est vrai que je suis un peu jalouse, mais j’éprouve une certaine honte d’être jalouse et je ne l’énonce jamais, parce que c’est inutile. Je suis juste un peu jalouse d’être seule quand tout autour m’indique le grand amour. Mais je le trouverais un jour et je ne désespère pas pour cette raison, en plus, ces amis-là me font profiter de leur bonheur, que demander de plus ? Sérieusement ? J’ai également cette chance qu’ils soient aimants et non cruels de m’exposer de façon malsaine leur amour, non, même pas, ils ne me font pas « envie », ils s’aiment sincèrement et ne font pas exprès quand ils s’exposent ainsi à moi et c’est là toute la différence que j’interprète toujours de la bonne façon ! Enfin, cela dit, je préfère ne pas m’étaler sur le sujet au risque de m’ouvrir un peu trop et de dire des choses qui, elles, pourraient être mal prises alors qu’il n’y a aucune raison, autant ne pas avoir de conversation inutile et compliquée pour un débat qui aboutira à un seul et même résultat : j’aime tous ces gens et même si je suis un peu jalouse, je ne m’éloignerais d’eux pour rien au monde, plus jamais !

Nous changeons de sujet, pour mon plus grand bonheur et parlons cuisine, de quoi me réjouir ! Surtout que je n’ai pas eu l’intelligence de prendre mes livres de recettes avec moi et je doute que me les faire envoyer par hiboux soit très sympathique pour ces pauvres oiseaux, ce n’est pas que c’est lourd, mais je m’en voudrais quand même de leur faire faire autant de voyages pour si peu ! Au pire, quand j’irais leur rendre visite, je repartirais avec ! Oui, voilà ! Yuuki me propose de me prêter des livres et je fais les yeux ronds, presque en train de bondir de joie sur ma chaise sans rien dire, j’émets juste un léger couinement en joignant mes mains entre elles.

« Ce serait très gentil ! Oh, mais je ne voudrais pas abuser… »

Je n’ai pas trop le temps de lui dire qu’elle me parle ensuite d’une librairie qu’elle pourrait ouvrir rien qu’avec ces ouvrages et je me mets à penser à une idée formidable pour un ami, pour qui j’ai un certain faible, qui est libraire. Bien sûr, je ne proposerais pas les ouvrages de Yuuki, juste l’auteur, l’édition et le titre de ces livres, je devrais peut-être lui demander aussi s’il possède un coin-cuisine moldu ? Je me mords la lèvre et soupire de bonheur rien qu’à l’idée de pouvoir rendre service.

Je parle de Farine, la petite hermine fouineuse et Yuuki me parle de son chat magnifique qui aime également les senteurs du thé et qui cherche à la protéger, utilisant la référence d’ange gardien. Mes yeux brillent presque à cette idée, mon âme sensible beaucoup plus envers les animaux prend le dessus. Mais je ne peux pas m’empêcher de la complimenter.

« Tu sais, j’ai dit à Ki Suk que les sorciers devaient tenir leurs gentillesses des anges, je ne pourrais pas dire y croire à cent pour cent, mais disons qu’en vous voyant tous si gentils, je vais finir par me mettre à vous louer un culte ! »

Je me mords la lèvre en riant, puis je touche le collier, absent autour de mon cou, avant de paniquer totalement. Yuuki me calme en me disant que nous sommes sorcières et qu’il suffit de lancer un sort pour le retrouver, mais je suis si peu confiance que j’ai peur qu’il ne fonctionne pas. J’ai le cœur qui bat si fort ! Je vais presque me mettre à pleurer ! J’éclaircie ma voix et me met à appeler le collier pour le retrouver finalement, il était visiblement en train de tremper dans un thé, car mouillé et plein de feuilles qui… ne nous appartiennent pas. Quelqu’un a dû s’accrocher et ne pas remarquer le collier dans la théière, j’en suis certaine ! Ou alors, quelqu’un me l’a volé pour s’en servir de boule à thé… ce que je ne cautionnerais pas, mais c’est tout de même peu plausible, n’est-ce pas ?

« Oh… il est là au moins ! Tu vois, tu parlais d’oublier tes pouvoirs parfois, mais je suis bien douée dans mon genre aussi ! Merci beaucoup Yuuki ! »

Je ris, soulagée et soupire avant de nettoyer l’objet d’un sort et de l’accrocher à mon cou. Je le garderais précieusement et vérifierait sa présence bien plus souvent ! Je peux enfin respirer ! Ce collier est important pour moi, et Yuuki a été si calme ! Je ne l’aurais sûrement pas retrouvé, enfin si, mais pas avec un sortilège, pas tout de suite. Je me mords la lèvre et me sens un peu idiote de m’être emballée pour rien ! Mais ça arrive et puis l’essentiel c’est qu’il soit là !

« Je sais que c’est bête, mais c’est un cadeau alors, c’est angoissant de le perdre. Mais je suis sûre que tu connais ça et puis… tu as sûrement eu de jolis cadeaux comme ça toi aussi, n’est-ce pas ? »

En la regardant faire, je vois qu’elle pose sa main sur son cou et je vois un collier ravissant, je suppose que cette personne n’est autre que Yasushi et je ris presque, je ne pense pas avoir gardé quelque chose de mes deux ex petits amis, si ce n’est les lettres d’Elie, je les relie très souvent, et je lui en envoie toujours d’ailleurs. Lui aussi, sans le savoir, a été un soutien… mais je me suis sentie coupable en me mettant avec Jae Hwan, comme si c’était une trahison. Ah ! N’y pensons pas !

« Tu as déjà eu des fleurs de la part de Yasushi ? »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeLun 27 Oct - 1:35

Yuuki comptait bien garder son Yasushi et ne le laisser à personne d’autre ! Elle l’aimait tellement qu’aucune femme n’avait le droit de l’avoir, ne serait-ce même le draguer sous ses yeux. La jeune femme ne montait pas facilement de tons, mais si jamais on cherchait à tourner autour de lui, sans aucun doute que la jeune femme calme ne serait plus. Bien entendu, elle savait que Suk Hee n’en avait nullement l’intention et c’était avec amusement qu’elle avait sa remarque. Une remarque à laquelle Suk Hee lui indiqua qu’elle n’était pas une voleuse d’homme. Ils étaient si mignons ensemble. Elle les respectait bien trop l’un et l’autre pour faire ce genre de choses. Un fait qui ne pouvait que le faire sourire tant ses compliments lui allait droit au cœur. Yuuki ne pouvait qu’en être ravie tant elle espérait qu’ils s’assortissaient bien ensemble. Yasushi était tellement beau aussi ! Chaque fois qu’elle le voyait, son petit cœur se mettait à battre si rapidement.  Yuuki espérait véritablement que Suk Hee puisse trouver son âme sœur ou du moins un homme qui lui permettrait de se sentir aussi bien qu’elle aux côtés de son amant. Suk Hee méritait de vivre l’amour de recevoir de l’amour et elle risquerait de se fâcher contre celui qui lui ferait du mal. Deux peines d’amour suffisaient pour une vie !

En ce qui concerne les livres de cuisine, elle lui avait proposé de lui en prêter quelques heures plus tard lorsqu’elles seraient dans sa maison. Yuuki était devenue une grande cuisinière, curieuse, elle n’hésitait pas à se lancer dans la préparation ou la découverte de nouvelles recettes. Yasushi ne s’en plaignait nullement dans la mesure où elle faisait de son mieux pour le satisfaire et le voir heureux lorsqu’il mangeait. Yasushi n’était pas non plus un grand mangeur, tout comme elle, mais il ne refusait jamais l’un de ces nombreux plats, même s’il n’avait pas faim. Un fait qui lui plaisait tant quotidiennement il se devait de travailler durement en tant qu’auror et tout particulièrement lorsqu’il partait en mission.   De ce fait, elle avait développé des compétences culinaires en lisant de nombreux livres, Yasushi étant souvent en mission à son plus grand désarroi.  La jeune femme la remercia aimablement, lui indiquant qu’elle n’en abuserait pas trop non plus. Des mots qui n’avaient pu que la faire sourire, même si cela ne la dérangeait nullement de lui prêter cinq ou six livres.

Prolongeant la discussion, Yuuki avait alors abordé le sujet de son chat qui avait pour habitude de venir sentir ses feuilles de thé comme pour s’assurer qu’elle ne risquait rien, cherchant à la protéger. Néanmoins, elle ne put qu’être surprise aux mots de Suk Hee. Cette dernière lui indiqua qu’elle avait dit à Ki Suk que les sorciers devaient tenir leurs gentillesses des anges. Elle ne pourrait y croire à cent pour cent, mais en les voyant tous si gentils, elle allait finir par penser qu’elle se mettrait à leur louer des cultes. Des mots qui la firent rougir alors qu’elle reprenait la parole : « Merci beaucoup Suk Hee ! Tu peux sans aucun doute te considérer comme un ange toi aussi. Lorsque je vois ma famille, je me dis que tout le monde n’est pas un ange dans le monde sorcier. Mais, si tout ton entourage l’est, tu as bien de la chance et il ne faut résolument pas que cela change.  » dit-elle dans un doux rire.

Yuuki avait alors essayé en quelque sorte de rassurer la jeune femme, lui murmurant qu’il suffisait de se servir de la magie pour retrouver son collier. Un sort qui fonctionna à merveille puisque le collier arriver dans la main de Suk Hee. Néanmoins, celui-ci se retrouvait mouillé et rempli de feuilles. La demoiselle en fut véritablement ravie, cette dernière riant alors qu’elle murmurait qu’à présent il était au moins avec elle. Elle pouvait certes oublier ses pouvoirs magiques, Suk Hee était aussi douée pour l’oublier. Elle la remercia grandement alors qu’elle attachait ce dernier à son cou. Yuuki ne put que lui sourire, ravi de lui avoir permis de retrouver ce collier qui avait tant de signification pour elle. La jeune femme sourit doucement alors qu’elle murmurait que cela était bête, mais il s’agissait d’un cadeau et il était angoissant de le perdre. Elle était persuadée qu’elle connaissait cela, ayant reçu sans aucun doute de jolis cadeaux. Yuuki ne put qu’acquiescer alors qu’elle montrait le joli collier que Yasushi lui avait offert.  Yuuki acquiesça et ne put que laisser un regard un peu rêveur s’afficher : « Je connais cela… ce collier que j’ai autour du cou à une grande signification… tu connais mon passé ou du moins ma famille. J’ai cru pendant longtemps ne pas pouvoir faire un patronus, tant je n’avais pas eu de moment très joyeux. Seulement, j’ai connu des moments heureux avec mon ami né moldu et j’ai réussi à réaliser un patronus. Il avait cette forme, celle d’un renard polaire, un magnifique cadeau. De ce fait, j’ai toujours eu sur moi différentes marques pages, agendas où j’avais un renard polaire… Yasushi me l’a offert en signe de remerciement lorsque je suis venu à son aide. Ce renard polaire est aussi son patronus ! Alors, pour rien au monde je ne voudrais le perdre, ni l’enlever. »

dès qu’il s’agissait de Yasushi, la jeune femme semblait résolument ne pas pouvoir s’arrêter de parler de lui. La jeune femme ne put s’empêcher de rougir malgré elle. Elle avait l’impression d’être une adolescente par moment. Un fait qui devait amuser Suk Hee, qui prolongea en quelque sorte la discussion en lui demandant si elle avait déjà eu des fleurs de la part de Yasushi. Yuuki ne put qu’acquiescer les joues toujours un peu rouges : « Oui ! J’en ai déjà eu, mais pas énormément. Il m’a invitée quelquefois au restaurant, mais Yasushi n’est pas un très grand romantique… pas comme Yano par exemple. Mais, cela n’est pas un problème. Je l’aime comme il est mon Yasushi.  Nous nous aimons véritablement que pouvons-nous demander de plus ? » Dit-elle dans un doux sourire à l’encontre de Suk Hee.

Yuuki vint reprendre la parole un instant : « Tu trouveras toi aussi un jour quelqu’un qui t’aimera et qui n’aura peut-être pas tous les critères de l’homme parfait et romantique.  Mais, cela n’a pas d’importance, tant que tu es heureuse avec cette personne, il ne faut certainement pas se soucier du regard des autres. Il y a des personnes plus fragiles que d’autres, mais chaque caractéristique est un attrait à mes yeux.   »
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MessageSujet: Re: Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee    Cuánto tiempo pasó desde que no te vi | PV Song Suk Hee  Icon_minitimeMar 28 Oct - 23:14

Moi, un ange ? Pas du tout ! Mais je ne le dirais pas, je me contente de sourire, je suis un peu mal à l’aise. J’ai toujours cette impression qu’en voulant faire les choses au mieux, parfois je fais du mal. Mais ce n’est qu’une impression. Les anges ne jalousent pas leurs amis, eux, n’est-ce pas ? Et les anges n’ont pas d’idées de vengeance en tête ! Enfin, je doute qu’on soit tous des modèles de vertus, mais moi moins que les autres. Je suis juste… celle qui est là et qui se demande encore pourquoi, même si j’ai quand même bien trouvé ma place, j’ai toujours cette peur d’être importante, mais jamais comme je le voudrais, du moins en amour en tous les cas. Je mélange un peu tout, mais c’est mon habitude !

« Oh j’ai de la chance d’avoir des amis formidables, ça c’est sûr et certain, pour ce qui est de la famille, je ne vais pas m’en plaindre, mais si l’on part de ce principe alors je ne suis pas un ange »

Le sujet le plus délicat qui me fait toujours monter les larmes à la vitesse de la lumière c’est celui de mon frère qui a refusé d’être opéré par ma faute. Je prends ma tête dans mes mains, et masse légèrement mes tempes pour ne pas trop y penser, essayant de me calmer. Je sais que je n’y suis pour rien, mais je suis quand même partie et même si je leur rends visite dès que je le peux, je ne sais pas encore transplaner pour être là en un clin d’œil et je ne suis pas aussi présente que d’ordinaire. Mes deux frères me manquent, mais Kyu Jin plus que notre aîné, parce que nous sommes plus comme des jumeaux qu’un grand frère et une petite sœur. Je préfère changer de sujet, et remarque que mon collier n’est plus là, de quoi me faire paniquer quelques secondes avant de le retrouver et de me pencher sur cette question, quel est le cadeau qui a autant de valeur pour Yuuki ?

Elle m’explique gentiment la signification de ce magnifique collier et je la trouve adorable au point d’en rire doucement.

« C’est très beau comme histoire, j’aimerais beaucoup avoir une anecdote à raconter de cette façon ! Oh, j’en ai plein, concernant mes amis surtout, je n’ai pas à me plaindre »

Quitte à parler d’autre chose, nous avions fini par dériver sur un second sujet sensible, moins cependant que le premier abordé et je suis plus timide que j’en ai l’air sous mes airs de femme forte ! J’assume beaucoup moins d’être aussi cœur d’artichaut ! Je demande à Yuuki si elle a déjà eu des fleurs et visiblement son homme n’est pas un grand romantique. Pas comme Yano ? Yano lui a offert des fleurs ? Enfin, c’est normal, ils sont de la même famille à présent, par le biais de Yasushi, que je suis bête ! Je ris légèrement, en imaginant Yasushi aussi maladroit que lorsque nous nous étions rencontrés lui et moi, c’est un peu une partie de son charme, je me mords la lèvre et observe Yuuki en parler, c’est assez amusant, cette façon qu’elle a de pouvoir en parler pendant des heures, mais je la comprends, je pense que je pourrais parler des bons moments que j’ai eu en amoureux, je n’ai connu que deux hommes et les deux ont été très respectueux, c’est une chose que je ne peux pas nier. Quand je repense à eux, outre la douleur de la séparation pour l’un et l’absence de l’autre, j’ai tout de même cette chance de pouvoir parcourir de nombreux souvenirs et mes yeux doivent en briller. Je me laissais entraîner jusqu’à ce que Yuuki me parle d’amour, d’un garçon que je rencontrerais et qui sera l’homme idéal à mes yeux. Ce discours me rassure, après tout, elle sait de quoi elle parle et j’ai de nombreux exemples à ma disposition pour savoir que l’amour existe vraiment. Et puis, comme je l’ai dit et répété, j’ai eu de la chance, ces deux hommes n’étaient pas des goujats, nous n’étions peut-être pas faits l’un pour l’autre avec Jae Hwane et… Elie et moi nous sommes séparés à cause de la distance. Si je devais le revoir, est-ce que… je pourrais me permettre de le serrer dans mes bras ? J’ai toujours été assez tactile, ne serait-ce qu’avec mes amis que ça étonnait grandement, mais… avec lui c’est différent, j’ai eu une histoire. Peu importe, Elie n’est pas à Wincap que je sache, je ne vais pas me mettre à espérer. N’importe quoi Suk Hee !

« O-oui, c’est juste, mais ne t’en fais pas, je n’ai pas encore perdu espoir, pas à ce point, je laisse juste du temps, pour l’instant je ne suis pas dans l’optique d’aimer… pas de cette façon en tous les cas »

Oui, enfin, après, reste Oscar, mais je ne vais pas non plus me mettre à espérer, ça me ressemble trop et j’ai décidé de changer, d’être indépendante de tout ! Je n’ai aucune envie de replonger, pas maintenant, je serais anéantie ! Je soupire et regarde ma tasse avant de sentir l’envie monter en moi. Je suppose que la queue pour aller aux toilettes est immense. Il serait peut-être temps de bouger ? Je n’ose pas le dire, je me contente de me lever doucement pour ne pas brusquer mon amie.

« Il faut absolument que je vide ma vessie, je m’excuse Yuuki, je vais devoir te laisser quelques minutes, le temps de faire la queue »

Car bien sûr, la moitié des amatrices de thés sont des femmes et c’est bien connu, nous allons aux toilettes en groupe en général, de quoi me faire sourire quand j’arrive derrière la dernière personne. C’est vrai que c’est assez long, mais nous avons cet avantage aussi, de ne pas mettre les lieux sans dessus-dessous quand nous y allons, nous, c’est pour cette raison que je ne m’en plains pas. Je me demande d’ailleurs si les sorciers utilisent la magie pour nettoyer rapidement aussi ? C’est fort possible, pourquoi se débrouiller à la main quand on peut tout faire d’un seul geste, hm, ça me rend presque curieuse !
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