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 Sharing common interest - Anatolia

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Davin Hayes
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Je ressemble à « : Logan Lerman (Hollow Bastion on Bazzart) ». J'ai égaré : 262 parchemins. Ma bourse est remplie de : 239 et j'ai : 29
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MessageSujet: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeDim 26 Oct - 14:30

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La journée s’était annoncée particulièrement belle dès les première lueurs du jour. Bien qu’il fut encore très tôt, j’étais déjà sur mes pieds, en train de tenter de mettre de l’ordre dans mes affaires. Ce n’était pas évident, car j’étais bien connu pour laisser trainer ce qui m’appartenait un peu partout dans l’espace qui m’était donné. Pourtant, malgré le fait que mon espace personnel soit bordélique, je savais parfaitement bien où chaque objet se trouvait. Comme je l’appelais souvent lorsque l’on tentait de me reprocher mon manque d’organisation, il s’agissait d’un bordel ordonné. En arrivant dans la capitale internationale, j’avais décidé de rejoindre le dortoir de l’université. Ce n’était pas que je n’avais pas l’argent de m’acheter un appartement pour moi-même, car les problèmes d’argent ne m’avaient jamais concernés, mes parents en gagnant plus que suffisamment en continuant de travailler en tant que vétérinaires dans mon petit village natal. Le dortoir de l’université m’avait semblé plus pratique : près du bâtiment principal de l’université, je n’avais pas à me soucier du trajet jusqu’à cette dernière, par exemple. Ceci dit, le petit inconvénient de ce choix était sans aucun doute le fait de devoir partager sa chambre avec quelqu’un d’autre. J’aurais beaucoup apprécié d’avoir une chambre pour moi-même, comme lorsque je revenais en Irlande. Je n’étais pas asocial, loin de là. Mais franchement, à vingt ans révolu, qui souhaitait avoir sur le dos un énième colocataire ? Je soupirais lourdement, continuant de mettre un peu d’ordre dans mes effets personnels, fraichement débarqués. Je sortis un grand carton de sous mon lit, le déposant lourdement sur ce dernier. Je n’avais pas à ouvrir la boîte pour en connaître le contenu. Le manche d’un balai dépassait depuis celle-ci : il ne pouvait s’agir que de mes affaires de Quidditch, ce sport magique duquel j’étais tombé littéralement amoureux dès que j’en fis la découverte.

Je me souvenais du moindre détail de la première fois où j’étais tombé sur un balai magique, puisqu’il s’agissait de la même journée lors de laquelle j’avais pour la première fois visité le Chemin de Traverse. Je me souvenais parfaitement de ce balai exposé, puisque l’année suivante, j’avais suffisamment bassiné mes parents afin qu’ils me l’achètent. Il m’avait servi de longues années durant, avant de disparaître mystérieusement un jour. Je l’avais retrouvé quelques temps plus tard dans ma chambre, totalement détruit. Par voie de conséquence, j’avais ‘involontairement’ causé quelques accidents à quelques sangs-purs qui semblaient un peu trop heureux en me voyant. D’habitude peu enclin à attaquer, ils furent surpris de se retrouver à l’infirmerie en deux temps trois mouvements avec des sortilèges de Chauve-Furie élaborés et dont seule l’infirmière pouvait s’occuper. Il s’agissait justement d’un exemple parfait de l’une des raisons pour lesquelles il me restait un arrière-goût particulièrement amer de la cohabitation en compagnie d’autres élèves. Je n’avais pas fait la même erreur la seconde fois, lançant quelques sortilèges de protection sur mes affaires les plus importantes. J’avais gardé cette habitude, et aujourd’hui encore, dans cette nouvelle chambre universitaire, mes effets personnels continuaient d’être protégés par ces mêmes sortilèges. J’espérais simplement qu’ils ne décident pas de faire des leurs en raison des quelques problèmes de baguette magique que je subissais ces derniers temps, et auxquels je ne souhaitais pas accorder mes pensées pour le moment.

D’ailleurs, cela me prit un instant décider que je devais définitivement profiter de cette belle matinée. Il me fallut seulement quelques minutes pour enfiler une tenue adéquate (sachant que j’avais déjà eu le temps de passer par la douche avant de tomber sur mes affaires de Quidditch). Libérant le carton de son sortilège de protection d’un coup de baguette magique, je me saisis de mon balai magique d’un geste de vif de la main, avant de sortir de la chambre. Effectivement, j’avais décidé de m’entraîner. D’ailleurs, j’en avais besoin, puisque j’avais décidé de faire parti de l’équipe de Quidditch de ma communauté, les Obsidian Bear. À cette heure matinale, je ne trouvais presque personne à l’extérieur de l’université, et mon trajet se fit donc tout à fait tranquillement, sans bousculade dans les escaliers. J’arrivais très rapidement sur le toit du bâtiment universitaire, dont la vue était définitivement l’une des plus spectaculaires, si ce n’est la plus spectaculaire que pouvait offrir Wincap. Baguette rangée dans une poche intérieure, au cas où, à peine avais-je mis un pied sur le toit que j’enfourchais mon balai.

La sensation de liberté que je ressentais à chaque fois que je me trouvais sur mon balai était tout à fait indescriptible : joie, impatience, compétitivité… Ce dont j’étais certain, néanmoins, était que j’étais avide de gagner de la vitesse, une grande vitesse, et j’y arrivais grâce à mon gabarit ‘moyen’, si je pouvais me qualifier ainsi. Voilà pourquoi c’était toujours le poste de Poursuiveur auquel je me destinais : c’était celui qui me convenait le plus, au vu de mon envie de toujours bouger, et à grande allure. Je pouvais comparer  cette sensation à celle que ressentaient les pilotes de formule 1 dans le monde moldu. Bien sûr, seuls les nés-moldus pouvaient comprendre ce que ces derniers étaient, et je n’allais pas m’aventurer à l’expliquer aux sangs-mêlés et sangs-purs qui n’avaient aucune idée sur la question.

Je ne savais pas combien de temps j’étais resté dans les airs, à profiter des parfaites conditions qu’offraient le toit pour voler et du lever de soleil. Néanmoins, je finis tout de même par redescendre sur la terre ferme, afin de m’accorder une petite pause, et accessoirement, pour vérifier l’heure afin de ne pas arriver en retard à mon cours matinal de Sortilèges (si je me souvenais bien). Mais j’étais sorti si tôt que j’avais sans aucun doute encore le temps de voler, de retourner au dortoir prendre une douche et d’attraper mes affaires pour retourner ici. Relevant finalement la tête, je me rendis (enfin ?) compte que je n’étais plus seul sur le toit. Une jeune fille m’avait rejoint, mais il me semblait que je ne l’avais encore jamais rencontré auparavant. Je lui adressais un mince sourire, pour ne pas paraître malpoli.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeDim 26 Oct - 15:41

J’avais réglé mon réveil à l’heure habituelle ce matin, avait vérifié six ou sept fois que je n’avais rien oublié, et avais finalement empoigné mon balai, un vieil Eclair de Feu qui avait appartenu à l’un de mes frères. La Voie Haxo était déjà animée quand je la quittais ce matin-là, un croissant à la main. Après un trajet en cheminée jusqu’au Chemin de Traverse, je ralliais WINCAP par Portoloin. Mais ce ne fut qu’une fois arrivée dans le quartier européen que je m’aperçus de mon erreur : de toute évidence, prendre en compte le décalage horaire m’avait complètement échappé...

Un coup d’œil à la montre que je portais constamment autour du cou me confirma qu’il était bien trop tôt pour aller en cours, et je pris donc mon temps pour rallier l’université par la voie des airs. Voler m’avait manqué… Sans être une adepte du Quidditch, je me débrouillais plutôt bien. Après tout, à Prague, j’avais fait partie de l’équipe de Haute Voltige, avec d’autres élèves de l’école : Veronika, Marek, Alexev, Kamila, Jakub… Nos sorties et nos petites habitudes allaient très certainement me manquer ; on ne se défaisait pas facilement de presque quatre ans de partenariat et d’amitié.

Un brin nostalgique au souvenir de tout ce que nous avions fait ensemble, les concours, les farces, les soirées, les disputes, les réconciliations et les vacances, je me dirigeais d’une main sûr jusqu’au toit d’Heartwood, où j’étais sûre de pouvoir me poser sans problème. Après tout, l’une des raisons qui m’avaient fait choisir WINCAP plutôt que Paris pour étudier, c’était bien cette liberté que nous avions de pouvoir nous envoler et survoler la ville, et j’avais étudié avec attention les divers points de décollage et d’atterrissage.

Cependant, même en traînant, même en n’utilisant qu’un infime partie de sa puissance, mon Eclair de Feu m’amena rapidement jusqu’au terrain de vol, sur les toits, et j’hésitai un instant à refaire le tour de l’île avant mon cours d’Histoire de la Magie. J’avais bien le temps, après tout… Mais un coup d’œil au ciel me fit changer d’avis : quelqu’un s’était levé aussi tôt que moi, et évoluai déjà dans les airs, avec une aisance qui me fit sourire. De toute évidence, je n’avais pas affaire à un débutant. Mon sourire toujours accroché aux lèvres, je descendis, perdant de l’altitude, jusqu’à ce que mes pieds frôlent le sol.

C’est à ce moment-là que l’inconnu releva la tête, s’aperçut de ma présence, et me sourit. Je m’approchai donc, sans pour autant descendre de balai, et m’arrêtai à sa hauteur.
« Belle maîtrise. Un amoureux de la vitesse je présume ? »

Je ne prenais pas beaucoup de risques avec cette affirmation : quand on avait vu le jeune homme voler, on se doutait qu’il n’utilisait pas son balai que pour se rendre d’un point à un autre. De toute évidence, c’était bien plus que cela pour lui. Cependant, j’étais également sûre qu’il n’était pas voltigeur – un voltigeur passe son temps à contrôler sa vitesse, sa position, et à calculer l’angle de ses virages. Non, j’étais quasiment sûre que mon interlocuteur était venu ici pour sentir le vent dans ses cheveux et le soleil sur ses joues.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeLun 27 Oct - 18:07

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Il était tout à fait étonnant de trouver quelqu’un à l’extérieur, à cette heure-ci de la matinée. Moi-même, je n’étais pas du matin, et j’avais été étonné que les premiers rayons du soleil aient réussis à me faire sortir de mon lit. Il était d’autant plus étonnant de retrouver une personne sur le toit de l’université, à voler sur un balai. Alors que je profitais de cette solitude, ainsi que du climat très favorable au vol dû sans aucun doute à un énième sortilège puissant, je ne m’attendais sûrement pas à me retrouver en compagnie d’une jeune fille. À première vue, cette dernière n’avait certainement pas emprunté les escaliers pour monter jusqu’ici. Je ne pouvais pas dire que j’avais fait attention à la manière dont elle était arrivée jusqu’ici, puisque je venais seulement de remarquer sa présence. Cependant, le fait qu’elle se trouve sur un balai m’indiquait que, probablement, c’était en volant qu’elle avait atteint le plus haut étage du bâtiment universitaire. D’ailleurs, la brune n’était même pas descendue de son balai lorsqu’elle s’était approchée de moi. Je l’observais un instant, plus par habitude que par animosité. J’aimais bien avoir une première petite idée de mon interlocuteur, ou en l’occurence, mon interlocutrice. Elle se tenait tout à fait droite sur son balai, ses pieds frôlant à peine le sol. À mes yeux, cela apparaissait comme une très bonne maîtrise de cet instrument. Plus encore, au vu de la manière dont elle agrippait son balai, j’aurais même été tenté d’affirmer que la jeune femme avait déjà eu l’occasion de voler de longues heures durant. Peut-être était-elle une joueuse de Quidditch ? Je ne la connaissais pas encore, mais c’était l’impression qui se dégageait de la jeune fille qui se tenait devant moi.

Elle me complimenta sur ma maîtrise, avant de supposer que j’étais un amoureux de la vitesse. Un sourire en coin apparut sur mon visage à cette affirmation. « Merci » répondis-je, tout à fait ravi de son compliment. « L’Amour est un bien faible sentiment pour décrire ce que je ressens lorsque je prends de la vitesse. Mais pour faire simple, je dirais que oui, tu présumes bien. » Je passais une main dans mes cheveux, afin de les ébouriffer un peu. Bien sûr, les compliments ne pouvaient que me faire plaisir. « On dirait que je ne suis pas le seul à apprécier de voler sur un balai » ajoutais-je d’un air entendu, au vu de ce que j’avais pu observer jusque là.

Mon regard se porta sur mon balai, que je venais à peine de quitter. Je remarquais un légère tâche sur son manche. D’une nature plutôt consciencieuse lorsqu’il s’agissait de Quidditch ou de balai, je me mis à la frotter. La salissure disparut en quelques mouvements du pouce. Je relevais finalement la tête vers la jeune fille.

Je pris les devants, décidant de me présenter : « je suis Davin Hayes, ravi de faire ta rencontre. » Résolument, je l’étais. J’avais comme l’impression que nous allions bien nous entendre. Du moins, si elle était aussi sympathique en réalité, qu’elle m’était apparue de première abord. Les apparences étaient parfois trompeuses, j’étais le premier à le savoir pourtant. Mais la journée ne se prêtait pas à une mauvaise rencontre, n’est-ce pas ? « Je suis étudiant en deuxième année, futur Auror, mais aussi et surtout, je suis Poursuiveur de l’équipe des Obsidian Bear » poursuivais-je, donnant les informations de base à mon sujet. « C’est plutôt rare de voir quelqu’un voler à cette heure-ci » relevais-je, toujours avec un sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeLun 27 Oct - 22:49

Un léger sourire apparut sur le visage de l’inconnu quand je mentionnai la vitesse, ce qui ne fit que confirmer mon intuition. Même si, d’après sa réponse, c’était un sentiment encore plus fort que l’amour qui l’animait quand il testait les limites de son balai, ce qui me fit sourire. Je pariais dix Gallions avec moi-même qu’il aimait également le Quidditch. Mais, avant que je puisse savoir si j’avais ou non raison, le garçon me retourne le compliment.

J’esquissai à mon tour un petit sourire en coin, et hochai la tête. Oui, j’aimais voler, et j’aimais cette sensation de pouvoir que je ressentais quand je parvenais à réaliser une nouvelle figure. Je songeai distraitement que je devais d’ailleurs m’exercer si je ne voulais pas oublier comment faire un tonneau ou une vrille, et remarquai du coin de l’œil le soin tout particulier que l’inconnu accordait à son balai. Un vrai petite bébé chouchouté – et il y avait de quoi, on n’avait aucun doute quant aux performances de l’engin quand on voyait sa grâce et sa délicatesse.

Finalement, le garçon se présenta : il s’appelait David Hayes. Je souris :

« Anatolia Cheshire. Et, pour le moment du moins, ravie de te rencontrer. »

Une petite voix dans ma tête me fit rapidement remarquer qu’être honnête avec les gens ne signifiait pas leur faire remarquer la profonde stupidité des formules de politesse habituelles, mais je la chassai en un instant. Après tout, j’avais toujours agi ainsi, faisant parfois fuir les nouvelles connaissances, mais comme je le disais toujours, ce n’était pas une grande perte : s’il ne pouvait pas supporter mes quelques piques amicales, ils n’étaient pas faits pour être mes amis.

Les présentations continuèrent cependant : deuxième année d’étude, futur Auror, poursuiveur chez les Obsidian Bears. Je notai ces informations dans un coin de ma tête, créant ma fiche personnelle de renseignements sur le dénommé David Hayes. J’avais gagné le droit de m’offrir dix Gallions, puisque le garçons était effectivement un adepte de Quidditch, et je me demandais pendant un court instant ce que j’allais bien pouvoir m’offrir avec cet argent, délaissant mentalement mon interlocuteur pendant un très bref instant. Finalement, je décidai de me plier aux conventions, à l’étiquette et aux bonnes mœurs.

« Première année d’étude, en espérant devenir un jour fabricante de baguettes. Oh, et je suis chez les Golden Otters. »

Alors que je me demandais de quoi je pouvais bien parler avec ce quasi-inconnu qu’était David, sa voix me sortit à nouveau de ma réflexion. Avec un léger sourire, j’annonçai la couleur :

« Certains ont des problèmes au réveil qui les mettent en retard, les miens me mettent en avance. Et toi ? Serais-tu un habitué des heures inhabituelles ? »

Je souris, et m’élevai un peu, m’éloignant légèrement du sol. D’un signe de la tête, j’invitai David à me rejoindre. Puisque nous étions tous deux des adeptes de balai, autant discuter dans les airs plutôt que les deux pieds fermement ancrés dans le sol.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeJeu 30 Oct - 18:28

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Par un hochement de tête non équivoque, la jeune fille confirma son attachement aux vols à balai. Bien qu’elle ne soit encore une inconnue, nous partagions déjà un point commun, et un point auquel j’accordais beaucoup d’importance dans ma vie. Car oui, le quidditch prenait beaucoup de place dans ma vie, que ce soit parce que j’appréciais d’en connaître les dernières nouvelles, ou parce que je pratiquais moi-même ce sport. Donc, il s’agissait d’un très bon point en sa faveur, un bon début dans notre ‘relation’, si je pouvais m’exprimer ainsi.

L’inconnue finit par se présenter, de manière singulière certes. Je pouvais à présent placer un nom sur ce qui me paraissait être un très joli visage, ainsi qu’une esquisse de son caractère lorsqu’elle m’annonça qu’elle était ravie de me rencontre, pour le moment. Un sourire se dessina imperceptiblement sur mes lèvres en entendant cette réponse, pour le moins directe et honnête. La brune ne faisait visiblement pas dans la dentelle, et n’hésitait aucunement à exprimer à haute voix ce qu’elle pensait réellement. Je n’étais pas rebuté : après tout, à mes yeux, il s’agissait résolument d’une qualité et non d’un défaut, du moins, si utilisée à bon escient. Quoiqu’il en soit, Anatolia Cheshire était une personne directe, et j’appréciais grandement ce trait de caractère. Après un court instant de pause, où elle semblait un peu ailleurs, elle acheva de m’informer sur sa personne. Ainsi, la jeune fille était en première année d’étude pour devenir fabricante de baguette magique. Je hochais la tête à cette information plutôt impressionnante. Son cursus d’étude devait sans aucun doute être… passionnant. Sans aucune mission, sans avoir à combattre. Oui, résolument, ce métier me paraissait moins palpitant que pouvait l’être la vie d’un Auror. Mais bon, tous les sorciers ne pouvaient choisir de devenir des défenseurs de l’ordre, tout le monde ne le souhaitait pas. Si Anatolia avait choisi de devenir fabricante de baguette, cela signifiait qu’il s’agissait d’un sujet qui lui plaisait, et je n’avais rien contre cela. Toutefois, je ne pus m’empêcher de penser que, si j’avais un jour la chance d’avoir des enfants avec la femme que j’aimais, c’était vers Ollivander que je me tournerais à nouveau, une pensée que je ne partageais pas avec mon interlocutrice, de peur de la froisser. Quoique… je ne sois pas certain qu’une telle idée puisse la déranger. La dernière information dont elle me fit par concernait sa communauté. Ainsi, Anatolia était une Golden Otter. Mais ne faisant pas mention de son appartenance à l’équipe de Quidditch de sa communauté, j’en déduisais aisément qu’elle n’en faisait pas parti, étrangement. Pourtant, elle avait tout l’air d’une bonne joueuse.

Anatolia m’offrit un nouveau sourire, avant de répondre à ma question sur sa présence matinale sur le toit de Heartwood University. D’après ce que j’avais compris de ses paroles énigmatiques, son problème de réveil l’avait mis en avance, et c’était ainsi qu’elle s’était retrouvée à voler sur son balai aussi tôt. Elle me retourna la question, me demandant si j’étais éventuellement un habitué des heures inhabituelles. Je remarquais une nouvelle fois que mon interlocutrice s’exprimait de manière tout à fait singulière. Avant de me donner le temps de répondre à son interrogation, la brune s’éleva dans les airs, m’intimant d’un signe de la tête de venir la rejoindre dans les airs. Un sourire en coin, peu surpris par cette invitation, et à vrai dire, toujours désireux de monter sur mon balai, je m’exécutais sans un mot. Je m’élevais rapidement dans les airs pour me retrouver au niveau que ma nouvelle connaissance.

« Pour te répondre » commençais-je, « ce n’est certainement pas habituel chez moi de me lever tôt. Je suis du genre lève-tard. Mais les rayons du soleil ont eu raison de mon sommeil, et peut-être ont-ils eu raison : c’est un merveilleux temps pour voler, tu ne trouves pas ? » Pour confirmer mes dires, je décidais de décrire un rapide tour du toit, un sourire aux lèvres, avant de retourner tout aussi vite aux côtés de la jeune fille. « Ce qui me parait inhabituel, en revanche, c’est d’entendre qu’un problème de réveil est à l’origine d’une arrivée très matinale. C’est souvent l’inverse dont les gens se plaignent et utilisent en tant qu’excuse à leurs retards. Tu ne dois pas résider au dortoir de l’université, je me trompe ? » Cette dernière question n’était que de la pure curiosité. Mais puisque nous en étions au stade où nous apprenions à nous connaître, autant en profiter pour quelques interrogations.

« D’ailleurs, j’ai été étonné de ne pas entendre que tu fais parti de l’équipe de Quidditch de ta communauté » constatais-je à nouveau, cette fois-ci à voix haute. « Pourtant, tu as l’air de bien te débrouiller sur un balai. » Malgré le ton déclaratif de ma phrase, il s’agissait bien d’une interrogation de ma part, car j’étais curieux de savoir pour quelle raison ce qui m’apparaissait comme une personne douée en vol pouvait décider de ne pas déposer sa candidature afin de devenir joueuse pour sa communauté.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeJeu 30 Oct - 22:36

David semblait sourire à chaque réponse que je prononçais, ce qui m’amusait un peu. Je savais bien que je parlais… Non, pas étrangement… Mais parler le français plutôt que le tchèque, la langue de mes livres plutôt que la langue de mon pays, donnait forcément une tournure légèrement guidée à mes phrases. Peu importait cependant, cela ne me dérangeait pas. Je l’aimais bien, David, de toute façon. Il m’était impossible de ne pas aimer quelqu’un qui aimer voler – même si ce quelqu’un était un joueur de Quidditch.
 
En apprenant que je voulais devenir fabricante de baguettes, ma nouvelle connaissance hocha la tête, et je souris à mon tour. S’il se destinait à une carrière d’Auror, nous avions sûrement plus de points communs qu’il ne l’imaginait. Après tout, fabriquer les artefacts les plus importants du monde sorcier n’était pas de tout repos. Quand on y pensait, et bien que cela puisse sembler étrange, c’était un peu comme de traquer un criminel : parcourir le monde à la recherche du bois ou de l’animal parfait, rassembler les éléments nécessaire, s’organiser pour assembler les pièces du puzzle… Et arriver à un résultat.
 
Cette idée me plut, bien que je ne la partageais pas avec mon interlocuteur. Ayant été élevée dans une famille (très) nombreuse, j’avais depuis longtemps pris l’habitude de garder la plupart de mes pensées pour moi, n’offrant à la conversation que le strict nécessaire – enfin, à moins que je me trouve en présence d’une personne qui m’était particulièrement agréable.
 
Nous évoluions dans les airs désormais, et David répondait à ma question quant à ses heures habituelle de réveil. Ainsi, il était un adepte des longues nuits… Cela m’arracha un sourire : tout mon contraire ! Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, me répétait ma mère depuis mon enfance ! Et de toute façon, avec mes six frères, impossible de rester endormie très longtemps. Cependant, l’Obsidian Bear semblait trouver que, pour une fois, il avait bien fait de quitter son lit, et m’en fit la démonstration : il n’y avait pas à dire, son balai était rapide…
 
Cependant, sa remarque, quand il revint à ma hauteur, me fit éclater de rire. Oui, il n’y avait pas à dire, ma réponse avait dû l’étonner. Une panne de réveil qui met en avance ? Je devais admettre que ça n’était pas commun. Mais la déduction du futur Auror m’impressionna – il n’y avait pas à dire, il avait bien choisi son métier, avec un flair pareil…
 
« Effectivement, j’habite dans le Paris sorcier. J’avais juste oublié d’inclure le décalage horaire dans cette difficile équation qu’est le réveille-matin… Mais je suppose que si toi, tu poses la question, c’est que tu loges ici-même, sous nos pieds. »
 
J’espérais ne pas me tromper – mais dans le cas contraire, cela ne m’affecterait pas beaucoup. Après tout, ce n’était pas pour mon intuition sans faille – ironie, bonjour – que j’avais choisi de devenir fabricante de baguettes. En revanche, David semblait fait pour son futur métier. Il m’avait fait le coup des déductions, maintenant venait le temps de l’interrogatoire… Avec un air faussement offusqué, je m’envolais en chandelle, perpendiculaire au sol, en tournant sur moi-même. Et, je devais l’avouer, après deux mois sans pratique, j’étais plutôt fière de ma toupie. Me laissant redescendre à une lenteur maîtrisée jusqu’à David, je repris la parole d’un ton exagérément hautain :
 
« Moi, une simple joueuse de Quidditch ? David, tu me blesses ! Je suis une voltigeuse, moi môssieur, je ne chasse pas inutilement de vulgaires ballons ! »
 
Un petit clin d’œil paracheva ma tirade, ravie malgré tout qu’il me trouve débrouillarde en balai. Venant d’un parfait inconnu, c’étaient des mots assez gratifiants après à peine cinq minutes à voleter dans le ciel. Polie, mais honnête jusqu’au bout des ongles, je décidai de lui retourner le compliment :
 
« Mais je ne te ferais pas l’affront de douter des capacités sportives… Je serais bien incapable de te battre à la course ! »
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeSam 8 Nov - 12:35

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Je fus un peu pris au dépourvu, lorsque j’entendis Anatolia éclater de rire. Elle qui semblait si sérieuse et mystérieuse depuis le début de notre conversation, il était un peu étrange de l’observer rire aux éclats devant ma remarque sur sa panne de réveil. Je découvrais de nombreuses facettes de sa personnalité, plutôt originale je devais l’admettre. Je n’avais aucun doute qu’elle cachait encore de nombreuses qualités (et des défauts bien entendu), que j’espérais bien encore avoir l’opportunité de découvrir. Je n’étais jamais réticent à l’idée de me faire de nouveaux amis, et puisqu’il me semblait que le courant semblait bien passer entre nous, alors pourquoi pas ? Bien sûr, c’était une question de temps. Une amitié solide ne pouvait se créer en quelques minutes. Mais, pourquoi pas ?

La jeune fille finit par reprendre son sérieux, ce qui lui permit de me parler à nouveau comme elle l’avait fait jusqu’à présent, d’une voix calme et posée, une pointe d’humour par-ci par-là, et surtout, une manière de construire ses phrases tout aussi originale qu’elle l’était. Je ne m’étonnais même pas que sa façon de parler soit un brin différente de celle de mes autres connaissances : elle correspondait à son caractère. Anatolia m’expliqua donc qu’elle avait élu domicile dans le Paris sorcier. Ayant oublié d’inclure le décalage horaire, elle avait fini par se retrouver dans la capitale par une heure aussi matinale. Je hochais simplement la tête, intérieurement plutôt ravi que la brune ait confirmé ma supposition sur sa non-résidence dans le dortoir universitaire. Non pas que je considère le fait d’avoir raison comme une victoire à fêter, je n’étais pas à ce point imbu de ma personne. Simplement, j’étais content de voir que mon flair d’Auror s’aiguisait un tant soit peu. « Ah ! Paris, Paris ! » m’exclamais-je d’une voix rêveuse, « une très jolie ville, à ce qu’il paraît. J’aimerais beaucoup la visiter un de ces jours, lorsque mes enseignants comprendront que je n’ai pas leurs matières seules à travailler, et que mon tuteur de stage se rendra compte que je ne suis pas son esclave. Pas avant longtemps apparemment. Tu as bien de la chance de vivre dans un si bel endroit. » Je disais la stricte vérité. À part Salem, mon petit village irlandais perdu et Londres, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de visiter le monde. Et ce n’était pas comme si je n’en avais pas l’occasion, surtout depuis que j’avais réussi à obtenir pour permis de transplanage. Je soupirais presque imperceptiblement, ajoutant cet endroit à la longue liste que j’avais commencé mentalement il y a déjà quelques années de cela.

Anatolia finit par affirmer que si, je lui avais posé la question, c’était que j’habitais moi-même dans le dortoir universitaire. Un nouveau sourire en coin apparut sur mes lèvres en entendant cette déduction, qui s’avérait être vraie. « C’est bien le cas ! Je me suis dit que j’avais moins de chance d’arriver en retard à mes cours si je vivais au sein même de l’université » confirmais-je simplement. Ce que je n’avouais pas, en revanche, était que même si j’habitais aussi près de l’endroit où j’avais cours, il m’arrivait tout de même d’être en retard de quelques minutes. « Le seul inconvénient des dortoirs, c’est la colocation » ajoutais-je finalement avec une légère grimace. Décidément, je n’avais vraiment pas un bon souvenir des colocations, vu que je n’arrivais même pas à contrôler l’expression de mon visage.

Celui de la jeune fille affichait un air faussement contrarié. Je n’eus pas le temps d’en dire davantage qu’elle s’envola en chandelle, perpendiculaire au sol, en tournant sur elle-même. Je la suivis d’un mouvement de tête. Cependant, en raison du soleil éclatant, je ne pus m’empêcher de plisser les yeux et lever ma main pour éviter que les rayons de soleil n’entravent ma vue. Comme je l’avais pensé dès le départ, Anatolia était particulièrement bonne en vol. Elle avait très certainement sa place dans une équipe de Quidditch avec une telle maîtrise. « Wow, vraiment pas mal ! » lâchais-je, un peu admiratif malgré moi, tandis que la jeune fille revenait lentement, mais sûrement, à mon niveau. Ce que je préférais le plus était la vitesse, même si, bien évidemment, il m’arrivait d’être obligé d’effectuer de telles figures pour rattraper un Souaffle dans une position difficile. À la moue contrariée de la jeune fille avait laissé place un air hautain et des paroles sur le même ton exagéré. Elle ne chassait pas inutilement de vulgaires ballons, mais elle était une voltigeuse. Ce fut à mon tour de prendre un air faussement offusqué en entendant ses paroles. « De vulgaires ballons ? » répétais-je, un brin amusé. « Je te déconseille de tenir ce genre de propos au Dragon’s Roar, on pourrait te bannir pour une telle critique du meilleur sport magique qui existe » ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie. Je repris un air plus sérieux, afin de la complimenter : « je dois avouer que cette chandelle était plutôt impressionnante, mademoiselle la Voltigeuse. Je n’en attendais pas moins ! » Un petit rire s’échappa de mes lèvres, car j’étais tout à fait ravi de me trouver face à une excellente voleuse. « Je devrais être content que tu n’aies pas rejoint les rangs de l’équipe adverse. Pourtant, je ne peux m’empêcher de trouver que c’est une perte pour ta communauté. Mais voler sur ton balai à travers la capitale semble te suffire. »

Un nouveau sourire apparut sur mon visage en l’écoutant me complimenter. « Évidemment que tu serais incapable de me battre à la course, miss Voltigeuse ! Aucun doute là-dessus » répondis-je presque instantanément, d’une voix assurée. « Et c’est pour cette raison que je ne t’inviterais pas à confirmer ce fait par une course. » Totalement en phase avec mon instrument sportif, celui-ci plongea à une vitesse phénoménale vers la terre ferme tandis que je m’inclinais sur le manche. Je me redressais au dernier moment avant de remonter à la hauteur de ma partenaire de vol de ce matin, tournant une fois autour d’elle avant de retourner à ma position initiale d’une trajectoire toujours aussi maîtrisée.
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeDim 9 Nov - 17:36

Ma conversation avec David continuait, naturelle, coulant calmement, creusant son lit, et je songeais distraitement que nous deviendrions probablement bons amis. Il avait certes l’air plus âgé que moi – pas de beaucoup, peut-être un an, quelques mois à peine – mais quand on avait quitté le collège et les insignifiantes rivalités adolescentes, cela n’avait plus beaucoup d’importance. Une fois passée l’habitude de se référer aux années d’études comme si elles représentaient le Saint Graal de la maturité et de l’expérience, j’estimais qu’on s’intéressait un peu plus à l’expérience et à la maturité que possédaient réellement les gens que nous rencontrions. Certes, il allait nous falloir un peu plus de temps avant de fixer sur notre lien le terme d’amitié, mais j’étais confiante.
 
Mon histoire à propos du décalage horaire ne fit pas naître de moquerie dans la bouche de David, comme elle l’aurait fait avec mes frères. En tant que petite dernière, et fille qui plus est, j’étais souvent sujette aux boutades et aux petites piques affectueuses, et cela me semblait presque anormal qu’aucun mot ne vienne commenter ma mésaventure. Au contraire, mon interlocuteur sembla s’attarder sur Paris plutôt que sur mon erreur, et je ne pouvais qu’approuver ses propos : la capitale française était tout simplement magique, et cela même quand on ne soupçonnait pas l’existence des quartiers sorciers de la ville.
 
« Quand ce jour lointain où tu n’auras plus besoin de trimer comme un forcené arrivera, fais-moi signe, que je te fasse faire le tour d’Haxo ! C’est un quartier superbe… »
 
Ma voix s’était faite quelque peu rêveuse. Cela ne faisait que quelques mois que j’habitais Paris, et les quatre galeries d’Haxo me fascinaient toujours. La vie qui y régnait était si… burlesque, si fantasque ! Les sorciers qui habitaient autour de moi étaient tous vivants, bien vivants, bon vivants. C’était comme de vivre dans un conte de fées, au milieu des lumières éclatantes et chatoyantes d’un rêve, dans les replis d’une fête perpétuelle et interminable.
 
Je revins sur terre, ou plutôt sur mon balai, quand David, un léger sourire aux lèvres, me confirma qu’il vivait bien à l’université. Cela lui avait semblé la meilleure solution pour éviter d’être en retard – et s’il était aussi amoureux de son lit et du sommeil qu’il me l’avait laissé entendre, je comprenais son raisonnement ! Déjà, à Prague, je courrais chaque matin pour arriver à l’heure en cours… La faute à mes frères, bien sûr, songeai-je avec un brin de mauvaise foi.
 
Cependant, mon camarade ne semblait pas s’accommoder de tous les aspects de la vie à l’université. La colocation, au vu de sa grimace, n’était pas sa tasse de thé. Ou de café, me souffla une petite voix, que je fis taire. Ce n’était pas exactement l’heure des jeux de mots malheureux. Je lui offris ma plus belle moue de contrition en retour.
 
« Partager son espace personnel n’est pas le paradis qu’on décrit, hum ? »
 
Je savais un peu de quoi je parlais : j’avais six frères à la maison, et j’avais pendant très longtemps partagé ma chambre avec eux, à sept dans une pièce. Heureusement pour nous, l’âge était venu nous délivrer des quatre murs de notre dortoir familial… Mais toujours était-il que je comprenais parfaitement de quels inconvénients David pouvait parler.
 
Une minute plus tard, ma toupie effectuée, je revins à la hauteur de David, un léger sourire aux lèvres. J’avais vaguement entendu un commentaire appréciatif s’échapper de sa bouche pendant que je tournoyais, ce qui m’avait fait grandement plaisir – et dans un coin de mon esprit, la voix de Veronika, capitaine de l’équipe de Haute Voltige, résonnait en écho.
 
Cependant, elle fut vite chassée par celle, amusée, de David, qui semblait avoir plutôt bien pris ma boutade, et qui me prévenait que si jamais j’avais l’audace de répéter ces mots au Dragon’s Roar, je risquais bien d’en être bannie, ce qui me fit éclater de rire à nouveau.
 
« Je suppose que le Dragon’s Roar est l’un de ces bars où se réunissent poivrots et passionnés pour discuter des performances de telle ou telle équipe, se disputer pour savoir si les Canons de Chudley ont leurs chances ou non au championnat, déterminer si le Portugal méritait vraiment de gagner la dernière Coupe du Monde, tout ça pour finir autour d’un énième Whiskey Pur-Feu et trinquer à la gloire du, je cite, plus beau sport du monde ? »
 
Ma voix était taquine, mes yeux pétillaient d’amusement, et les coins de ma bouche masquaient à grand peine mon envie de sourire. Ce désir fut cependant satisfait peu de temps après, quand David complimenta ma toupie, un joli rire venant ponctuer sa phrase. Il commenta cependant sa remarque, m’apprenant qu’il considérait mon refus de jouer au Quidditch comme une perte pour ma communauté, ce qui me fit secouer la tête de droite à gauche, en signe de déni total.
 
« Moi, du Quidditch ? Je ne vise pas assez bien, je ne suis pas assez forte, pas assez patiente, et pas assez folle pour me laisser tenter ! Voltiger me suffit parfaitement. »
 
Puis, en réponse à mon compliment, David m’assura qu’il était bien évidemment plus rapide que moi à la course… mais ne préférait cependant pas mettre son titre en jeu face à moi.
 
« Trop peur de perdre ? »
 
Ma raillerie se perdit dans le vide. En effet, pour ponctuer son propos, David s’était alors lancé dans une démonstration, peut-être aussi technique que la mienne, probablement plus de par la vitesse d’exécution, faisant éclore un large sourire sur mes lèvres tandis que je suivais sa trajectoire des yeux, ravie de le voir aussi doué et aussi enthousiaste. Si j’avais encore eu des doutes quant à sa passion pour le vol, ils auraient été balayés à ce moment précis. Un non-initié ou quelqu’un d’inintéressé n’aurait jamais plongé vers le sol comme David venait de le faire, pas pour le plaisir, pas juste pour appuyer ses propos.
 
Quand il revint enfin à ma hauteur, je lui décochai un sourire et un regard joyeux, et attendit qu’il soit à portée de voix pour reprendre la parole :
 
« Si jamais un criminel tente de s’échapper sur un balai volé, il risque d’être bien attrapé… David Hayes, future terreur des airs, défenseur de la veuve et de l’orphelin ! »
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Davin Hayes
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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeJeu 20 Nov - 18:26

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Une expression béate naquit sur mon visage en entendant la proposition d’Anatolia de me faire faire le tour du Paris sorcier. C’était un peu comme recevoir un cadeau de noël en avance, vous voyez ? Parce que même si visiter cet endroit était inscrit dans ma liste to-do list, je ne m’imaginais point m’y rendre de si tôt, et surtout pas en compagnie de quelqu’un d’autre. « Nooon, tu ferais ça ? Tu me ferais visiter Haxo ? » répétais-je, l’air encore légèrement incrédule. Je souhaitais grandement explorer cette ville magique. Encore plus que l’idée de visiter un lieu réservé aux sorciers, il s’agissait avant tout de la capitale française. La France était un pays qui faisait rêver beaucoup, dont moi. Et bien que j’eusse vécu toute ma vie durant en Irlande, la proximité de la France ne m’avait jamais poussée à me rendre sur place. Par ailleurs, n’étais-ce pas encore mieux de visiter avec une personne qui y vivait ? Elle devait sûrement connaître les moindres recoins de Haxo, vu comment elle semblait tout à fait ravie d’y résider. Anatolia était une jeune fille vraiment sympathique, ce qui ne pourrait rendre la visite de ce lieu que plus intéressante. Au lieu de me promener seul, au risque de me perdre dans les méandres des ruelles parisiennes, j’aurais l’opportunité de découvrir de manière plus organisée ce que cachait Haxo. Je tentais de me reprendre un temps soit peu pour éviter d’avoir l’air d’un idiot (encore plus que d’habitude), et accordais un sourire radieux à mon interlocutrice : « je pense qu’avec toi pour me guider dans le Paris sorcier, je pourrais facilement me libérer de tout ce qui me retient à Wincap, au moins pendant une journée ! » Je ponctuais mes paroles d’un petit clin d’œil. Finalement, j’avais bien fait de me lever plus tôt ce matin !

La jeune fille ne manqua pas de relever mon apparent pessimisme concernant les colocations en général. Une petite moue compatissante de sa part m’arracha un mince sourire, que je ne pouvais point faire plus grand en raison du sujet de la conversation. « Effectivement » confirmais-je en passant une main dans mes cheveux, « c’est tout sauf le paradis. Ou peut-être simplement que je n’ai jamais eu la chance de me trouver un bon colocataire ! Au rythme où ma relation avec celui que j’ai en ce moment se dégrade, je pense que je vais simplement me trouver un appartement quelque part dans Wincap ! » C’était une idée que j’avais envisagé avant même d’avoir posé mes valises dans le dortoir de Heartwood University. Cependant, je m’étais dit que peut-être que cette fois-ci, la chance allait tourner et je me retrouverais en compagnie d’un sympathique jeune homme avec qui je pourrais être ami. Malheureusement pour moi, mes espoirs se retrouvèrent vains lorsque je finis par rencontrer mon colocataire : un arrogant garçon, de ceux que je ne pouvais guère supporter. Alors évidemment, la colocation n’était pas vraiment joyeuse, quand bien même elle restait un brin meilleure que celle que j’avais vécu à Salem.

Je ne fus plus aussi surpris d’entendre le rire d’Anatolia cette fois-ci. D’ailleurs, je ne pus que partager son éclat, en entendant les propos qu’elle tenait au sujet du Dragon’s Roar. « Dis comme ça, le bar a l’air beaucoup moins glamour. J’avoue que ta description est plutôt véridique. Mais, je t’assure que c’est le meilleur bar de la ville ! Enfin, si tu aimes bien l’alcool. » Et en l’occurrence, j’aimais l’alcool. Pas au point d’être un ‘poivrot’, certes, mais j’étais quand même pas mal dans le genre. Alors évidemment, ce lieu était l’un de mes favoris, si ce n’était mon favori ! « Quoi de mieux que de se réunir entre fans, et de s’amuser ensemble pendant toute une soirée, voire la nuit entière ! Tu devrais essayer de venir pour voir ; c’est une expérience à ne pas rater. » Pour une expérience inoubliable, s’en était une, surtout lorsqu’il s’agissait de petits nouveaux. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres, avant d’ajouter : « le Dragon’s Roar vaut vraiment le détour. » Si je ratais ma vocation en tant qu’Auror, je pouvais envisager de me reconvertir en serveur là-bas. Vu la pub que je leur faisais, les clients que je leur ramenais et toutes les soirées que je passais à y boire et à m’amuser, le propriétaire me devait au moins ça !

Décidément, Anatolia ne souhaitait vraiment pas jouer au Quidditch ! C’était à croire qu’elle avait une mauvaise expérience avec ce sport, au point qu’elle ne souhaitait simplement se déplacer sur un balai à présent, ou ce qu’elle appelait ‘voltiger’. Je levais les deux mains en l’air en signe de résignation, respectant sa décision de ne pas rejoindre l’équipe de sa communauté. Je n’étais pas du genre à insister : curieux oui, cependant je n’imposais pas ma vision des choses à ceux qui m’entouraient. Alors, si elle ne voulait pas consacrer quelques heures de son temps à ce merveilleux sport, et bien c’était son choix ! Malheureux certes, mais un choix éclairé. « Si voltiger te plaît tant que cela, ce n’est pas moi qui vais t’obliger à jouer au Quidditch. Tu as l’air d’avoir un avis bien tranché sur la question. » D’un geste de la main, je caressais mon menton, faisant mine d’être dans une intense réflexion. Je toisais la jeune fille de la tête aux pieds un instant, avant qu’un énième sourire s’affiche sur mon visage. « Puisque tu ne fais pas parti de l’équipe adverse, s’il te prend l’envie un jour de venir me voir en action, ou bien tout autre joueur des Ours, tu peux venir à l’un de nos entraînements » proposais-je, en toute amitié bien évidemment. J’étais certain que, quelque part au fond de la jeune fille, une flamme brûlait encore pour ce sport, et que rien que l’observait pourrait lui faire plaisir. Oh, bien sûr, elle avait également la possibilité de regarder du Quidditch tranquillement chez elle. Ce n’était qu’une proposition, libre à elle de l’accepter ou de la refuser !

Si la jeune fille m’avait dit quelques paroles, je ne l’entendis pas dès lors que je m’étais mis en mouvement sur mon balai. La concentration était de mise pour une telle manœuvre, pour éviter de s’écraser au sol et se briser la nuque. Cependant, en revenant à sa hauteur, je lui accordais à nouveau toute mon attention. Je ne me retins pas de rire une nouvelle fois en entendant le titre qu’elle m’avait concocté. Je finis par me calmer quelques secondes plus tard, puis acquiesçais d’un air approbateur. « Défense de la veuve et de l’orphelin’, ça me semble de trop, mais Terreur des airs, j’aime bien. À supposer qu’un criminel opte pour un balai, évidemment, puisque, à mon avis, transplaner est une bien meilleure option pour s’enfuir. »

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MessageSujet: Re: Sharing common interest - Anatolia   Sharing common interest - Anatolia Icon_minitimeDim 11 Jan - 13:33

Anatolia étant supprimée pour inactivité, tu peux demander tes points pour RP fini, désolé pour toi Sharing common interest - Anatolia 2280940791
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