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 (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray

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Cilian Murray
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MessageSujet: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 12 Déc - 0:54


Il l’avait pressenti que cette soirée serait un grand fiasco et c’est ce qui s’était produit sous les yeux de leurs parents qui pourtant n’en virent que du feu. Il se serait passé de ce diner en famille, tous les deux ne pouvaient éviter cette soirée, car ce soir, c’était Noël ! Pour leurs parents, c’était la plus belle nuit de l’année et aucun des deux n’avaient le droit d’y échapper, ô exception faite pour Alessandro s’il travaillait, mais ce n’était pas le cas cette année. Aussi ils s’étaient tous les deux retrouver dans la maison sanfranciscaine de leur famille. Le soir aurait dû être à la fête et à la joie, d’ailleurs le couple ravi de voir leurs deux fils réunis s’y trouvait bien, toutefois une tension avait été palpable entre les deux frères.

L’apéritif et les bouteilles de vin qui trainaient sur la table s’étaient fait deux grands amis tout au long du repas, se vidant les unes après les autres pour plus que de raison sous le regard de leurs parents qui ne semblaient pas réaliser le petit manège, le malaise qui existait entre leurs enfants. Sans doute n’avaient-ils cru qu’à un moyen de décompresser après leurs longues heures de travail, sans remarquer que chaque question qu’ils posaient sur Olivia poussait Alessandro à s’enfiler un verre. Le voir boire retournait le cœur de Cilian, serrait ses entrailles tant il ne pouvait que partager son ressenti.

Cet homme lui manquait terriblement parce qu’ils s’étaient promis de se résister sur la plage, d’apprendre à le faire. La situation le leur avait imposé de manière forte. Devant leur parent, impossible d’avoir le moindre regard, le moindre geste qui puisse leur éveiller des doutes, face à ceux qui les aimaient tous deux tendrement, la sensation de les trahir se faisait lourde, bien plus que lorsque Cilian se trouvait seul à seul avec Alessandro dans un appartement. Leur présence alourdissait leur secret, mais non le manque, non l’envie de retrouver la tendresse de cet homme, non le désir et l’appel de ses lèvres qui l’envoutaient. Bien des verres furent nécessaires pour restreindre l’envie de toucher son frère, pour oublier le regard de son ainé, son alcoolisme soudain, la chaleur de son corps et se contenter de répondre aux questions de ses parents sur sa petite amie. L’annonce avait réjoui ses parents, mais ils n’avaient pas eu vraiment l’occasion d’en parler, Cilian ayant évité le sujet avec eux avant ce soir, bien qu’il fut impossible d’y échapper en cette veillée pascale.

Aussi entre les fruits de mer, la dinde, ce fut à maintes reprises que la jeune femme revint sur le tapis de la conversation, sans aider pour le moins du monde les deux jeunes hommes de plus en plus éméchés jusqu’à ce que le couple américain ne puisse plus rien en tirer que des rires goguenards. Il fallait avouer que leur père avait un peu suivi ses enfants dans la boisson et racontait des blagues et des histoires de sa jeunesse au grand désarroi de leur mère qui n’était pas assez éméché pour partager l’ivresse qui s’était installée à la fin du repas quoiqu’elle ne fit aucune remarque à ce sujet. Elle se contenta de leur demander de rester dormir à la maison, dans la chambre de Cilian qui avait un grand lit, car Cilian n’était pas en état de transplaner avec son frère pour rentrer chez eux, et de toute façon, Noël se poursuivait le lendemain.

C’est ainsi que bien après minuit, Cilian montait tant bien que mal les marches vers sa chambre, titubant sous l’effet de l’alcool avec son frère lui était semblait il dans un état tout aussi pitoyable qu’il pouvait l’être. Au moins il ne pensait plus à rien, se concentrant difficilement sur ses pas pour retrouver la chambre de son enfance. Il était désorienté et riait très facilement, le monde semblait tourner un peu autour de lui, mais il se sentait bien, plus léger, plus insouciant pourtant il restait dans son regard un désir et des rires rauques quand il voyait son frère. Le peu de profondeur qui restait à son regard vitreux d’alcool s’affirmait quand il croisait les formes de son frère, son regard. Une voix lui imposa de reprendre substance, de calmer cette vague chaleureuse alcoolisée, un reste de raison qui le poussait à fuir vers la salle de bain pour prendre une douche, ans doute dans l’espoir que Alessandro se couche et ne s’endorme avant. Saoul tous les deux, le sommeil viendrait assurément vite les chercher tous les deux.

Ainsi le juge se fraya un chemin sous une eau chaude avant même que son compère ne rejoigne lui-même la chambre, fermant tout juste la porte de la salle de bain. Se déshabiller n’était pas la chose la plus aisée en ce bas monde quand on se trouvait l’esprit endormi de vin. Il y parvint dans une grande victoire d’avoir réussi à ne pas trop perdre son équilibre instable, se faisant rire seul. L’eau tiède qu’il fit couler sur son corps lui fit le plus grand bien, semblant quelque peu réveiller son âme qui semblait s’être absentée un instant. Il ne chercha pas à comprendre comment il était rendu sous la douche apparemment tout à coup quoiqu’il se souvenait vaguement peut-être d’être monté jusque-là, machinalement il s’était mis nu sous l’eau.  Il savourait l’effet de l’eau sur son corps, son visage et ses cheveux qui venait stimuler ses sens et sa conscience sans effacer pour autant le sourire beat de ses lèvres et l’anarchie de son corps qui semblait se rebeller contre son cerveau, être debout sous la douche marchait encore, mais alors quand il s’agit de sortir, ni la terre, ni ses pieds ne semblaient plus être ses alliés. Il réalisa que la salle de bain ne présentait ni boxer, ni t-shirt propre ni quoi que ce soit d’autre qu’une serviette pour le couvrir.

Toute pudeur disparue, sa conscience ne l’arrêtant même pas à la présence de son frère, il passa une serviette autour de sa taille pour retourner dans sa chambre. Il ouvrit la porte et s’arrêta face à l première chose qu’il vit, oubliant totalement son accoutrement, Al était finalement arrivé là lui aussi, le juge n’aurait pu dire depuis combien de temps. Il déglutit, son corps s’échauffant comme s’il avait a nouveau bu un verre de ce délicieux vin blanc qu’avait servi son père à la simple vue de cet homme qui lui faisait toujours autant d’effet. Sa main se serra sur le nœud de la serviette pour la maintenir et il se dirigea d’un pas presque assuré, autant qu’il le puisse vers le lit pour s’y installe pour trouver un endroit à peu près stable. Trébuchant un peu, il se rattrapa au pied du lit, lâchant la serviette, oubliant le boxer, il rit.

« — Hihi ! Je crois… que j’ai trop bu ! J’ai tombé dans le tapis. Toi aussi Al ! Tu as bu ! Bieeeeeeeeeeeeen plus que moi. » Il parlait d’une voix ivre qui montait et descendait, parcourue d’éclat, il ne la contrôlait pas ni même le sens de ses paroles, leur structure. Il se sentait plus léger, plus serein et s’adressait à son frère avec facilité et amusement.

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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 12 Déc - 18:28


Fêter les fêtes de Noël était une tradition chez les Murray, qui aimaient la célébrer plus que tout. Les parents Murray l’avaient une affection tout particulièrement puisque c’était durant cette fameuse période où leurs chemins s’étaient croisés pour la première fois. Ils aimaient particulièrement le rappeler à leurs deux fils, qu’ils contraignaient par cela à passer la vieille de Noël avec eux. En temps normal, Alessandro ne se faisait nullement prier pour passer cette fameuse soirée avec eux, mais en vue des récents évènements, il aurait aimé repousser la confrontation d’une rencontre avec celui qu’il devait considérer comme un frère. Pourtant, son cœur, égoïste et têtu, n’en faisait qu’à sa tête, bafouant corps et âme toute cette frontière qu’il avait toujours tenue entre eux. Il se rendait amèrement compte qu’elle se trouvait fragile, qu’il avait de plus en plus de mal à la garder ériger dès lors qu’il se trouvait face à lui. Les quelques nuits de folie qu’il avait vécu aux côtés de cet homme en étaient la cause. Il se sentait de plus en plus faible face à son frère adoptif, tout en sachant qu’il ne devait pas nourrir de tels sentiments pour lui. Il était son interdit, le seul, l’unique, l’ultime à ne pas dépasser. Il avait beau se marteler cela dans son esprit, il n’y parvenait pas, d’autant plus lorsqu’il savait Cilian tout aussi déchiré par cette idée. Cet instant perdu sur la plage hantait son esprit, même à cette table, il ne pouvait effacer la chaleur des commissures de son frère des siennes.

Un frère qui subissait un véritable interrogatoire, comme toujours lorsque leurs parents découvraient qu’il fréquentait une fille. Le hasard voulait qu’ils en aient pris connaissance que récemment, ce qui expliquait cette torture indirecte qu’ils faisaient subir à son cœur. Il n’avait de cesse de sentir son cœur se comprimer dans sa poitrine. Il était particulièrement jaloux et fermé à cette conversation. Il sentait cette tension grondait en lui, devenir de plus en plus violente, se mélangeant de façon insidieuse face à la blessure que ces rires et paroles éhontés et joueuses créées en lui. C’était un véritable martyre ! Il sentait Cilian tout aussi mal à l’aise qu’il ne pouvait l’être. Pour endormir son expression taciturne et froide, Alessandro buvait plus que de raison, enfilant les verres les uns après les autres sans se poser de question. Il voulait juste aveugler son esprit, le rendre imperméable à la blessure que son cœur vivait en direct. Il riait pourtant, plaisantait bien chaleureusement avec son père adoptif, participant à cette comédie qui lui serrait les entrailles tant cela lui levait le cœur. C’était si pathétique. Il l’était plus que tout et malgré cela, son esprit s’envolait vers des contrées bien lointaines, abstraites. Il finit par ne plus penser à rien, riant de tout et de rien comme un pauvre idiot. Ce qu’il était et cela le rendaient d’autant plus gai, enclin à participer activement à cette conversation dénuée de sens. Bien sûr que Cilian était tombé follement amoureux d’Olivia ! Pouvait-il en être autrement ?

Il avait bien trop de respect pour les femmes pour que cela soit autrement. Du moins, si leurs parents le pensaient, n’était-ce pas ce qu’il suffisait ? Ils ne tarderaient pas à rencontrer Olivia, comme Cilian avait pris l’habitude de ramener ses petites amies à la maison familiale. Par chance, il n’aurait pas à être là, trouverait sans doute une raison légitime pour ne pas venir, ne pas assister à une scène qui pourrait qu’animer de façon véhémente ce sentiment de jalousie, de frustration qui somnolait en lui. Pour son plus grand plaisir, la fête vint prendre son terme au bout d’une longue soirée, arrosée par l’alcool. Après tout, il n’y avait aucune raison de se ralentir sur la boisson et tout le monde semblait être assez enivré pour que le cas des deux fils ne soulève des interrogations en l’être des parents. Ils avaient été sommés par leur mère de rester ici, le devant puisque de toute façon, ils étaient comptés pour le repas. Alessandro était bien trop enivré pour opposer toute résistance, riant chaleureusement de son père qui ne marchait plus droit. Autant dire qu’il en fit tout autant lorsque son regard rencontra la silhouette titubante de son frère dans les escaliers. Il s’esclaffa de bon cœur, malgré que son regard se fût troublé à la vision de ces fesses qui éveillaient tant de pensées malsaines en lui. Il en rit d’autant plus alors qu’il venait se caler contre le mur en bas des escaliers. Il sentait son sarcasme au fond de son esprit, qui jouait habilement avec lui. Il le laissa monter, attendant simplement qu’il disparaisse de sa vue, restant seul au bas des escaliers.

Il sentait sa gorge se serrait d’émotion, ses sens bien trop faibles et sensibles à cause de l’alcool. Il se mordit la lèvre, se traitant d’idiot avant de monter doucement les marches. Il y mettait toute sa concentration, retirant sa cravate qui le dérangeait cruellement à cet instant. Il avait chaud, l’alcool imbibant chaque parcelle de sa chair. Il ne sut combien de temps il mit pour rejoindre la chambre de son frère où il vint se laisser tomber dans un soupir long. De façon inconsciente, il avait déboutonné sa chemise, ayant cruellement besoin de sentir l’air ambiant frôler sa chair. Il ne pensait plus à rien à cet instant, son regard porté sur le plafond. Il était déconnecté de son corps et laissa même sa main retrouver la ceinture de son pantalon, la desserrer pour l’ouvrir, reprendre un peu la maitrise de son corps. Un corps lourd qui n’aimait pas les vêtements, bien trop habitué à être dévêtu pour se sentir à l’aise. L’idée que Cilian était dans la pièce à côté ne frôlait nullement son esprit, encore moins le risque qu’ils prenaient de partager le même lit dans l’état de dépravation dans lequel ils se trouvaient. Les yeux clos, il venait déglutir, inspirant profondément pour tenter de reprendre ses esprits. Mission impossible.

Il se releva donc pour s’asseoir sur la bordure du lit et rouvrit ses paupières. Des prunelles qui rencontrèrent le corps pratiquement nu de son frère. Une vision qui électrisa la moindre de ses pensées, faisant réagir la moindre de ses pores avec force. Son regard le trahissait, se délectait de ce corps si érotique et excitant qui s’offrait à lui. Il sentit sa respiration se faire plus forte alors qu’il se sentait terriblement désireux. Il avait envie de lui, si envie de caresser, embrasser ce corps de ses lèvres. Il ne put se retenir, même lorsqu’il le vit s’échouer non loin de lui dans un rire et un ton niais. Il était nu face à lui, offrant son corps à sa vue dans son plus simple appareil. Alessandro le regardait avec intensité alors qu’il voyait son frère se relever difficilement en s’appuyant sur lui. Il ne sut nullement ce qu’il se passait, mais il sentit sa main empoigner avec force le poignet de son frère pour le faire basculer sur le lit, le surplombant par mécanisme dans une action purement masculine et sans équivoque. Sans un mot, ne lui offrant pas même l’occasion de refuser, ses lèvres vinrent prendre possession de ses comparses, s’abattant avec force, appétit, passion. Il ne pensait à rien, ne désirait rien d’autre que ces commissures qu’il redécouvrait avec un bonheur infini. Il sentit sa gorge exprimer légèrement son plaisir alors qu’il venait glisser sa main libre contre les reins nus de son frère pour se serrer plus fermement contre lui. Il le dominait avec force et sensualité, bien incapable de lui résister. Son esprit et sa raison bien trop endormie pour lui faire arrêter une telle folie. Il le voulait si cruellement !
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeJeu 18 Déc - 20:51

L’alcool coulait à flot dans ses veines, répandant dans ses mouvements une instabilité et une désorganisation presque amusante. Son cerveau était noyé dans une espèce de vapeur inerte qui, bien qu’un peu dilué par la douche. Il se sentait encore inconscient et joyeux, délaissé par tous soucis et toutes pensées rationnels. Il profitait juste de l’instant, se sentant entièrement détendu. Quoique ce n’était peut-être pas tout à fait le cas comme son regard pourtant restreint avait perçu, entre la chemise qui gisait là, le torse musclé de son ainé. Cette vision le fit réagir immédiatement et inconscient il frissonna de désir pour ce corps qui s’offrait sournoisement à son regard. Les tablettes de chocolat de l’ancien boxeur émoustillaient l’esprit embrumé du juge qui réprima à peine on intérêt pour ce corps viril comme il revenait dans la chambre. Son corps s’électrisait de part et d’autre, les poils se hérissant sur sa chair comme il se rapprochait e lui en ayant pour objectif l’armoire que seul l’élan restant de la sortie de la douche menait. Il n’aurait eu aucun mal à se détourner pour se jeter vers l’aimable corps de son frère qu’il ne voyait nullement comme tel même en cette maison qui avait accueilli leur enfance.

Sans doute était-ce absorbé par ce délicieux et fantastique tableau de son ainé qu’il ne fit pas attention à la dangerosité du sol. Le tapis n’était pas un grand obstacle, mais ivre, il s’apparentait aux moulins à vent de Don Quichotte, un ennemi redoutable sur le passage o aventureux de Cilian vers son armoire. S’y prenant les pieds comme pris au piège de ses tissages, le jeune homme trébucha. Dans un mouvement désespéré pour redresser sa monture, il lâcha la serviette qui protégeait son corps aux yeux du médecin. Brasser de l’air n‘y fit rien et il s’échoua sur l’ennemi de ses pieds pas bien loin de son frère qui s’était approché du rebord du lit.

Il eut un rire, des paroles désaccordées et hasardeuses, digne de son état peu glorieux même si en se relevant il se dévoilait complètement nu en face d’Alessandro. Il n’avait pas de honte, mais sans doute que ses paroles tentaient d’éteindre, d’expulser ce trouble qui s’emparait de son corps qui s’enchantait de se trouver libre sous le regard profond du cracmol. Il se sentait faible, quelque part, cette concentration seule émoustillait son âme, son bas ventre même se sentait attiré par ses yeux flamboyants de gourmandise. Il n’eut pas le temps de comprendre vraiment ce qui lui arrivait, ni même de réagir et encore moins de résister, s’il en avait eu une quelconque envie, qu’il sentit la paume de son frère emprisonner son poignet. Cilian tandis qu’il prenait appui sur lui pour reprendre sa route. Le monde bascula et un instant plus tard, il était allongé sur la fraiche et moelleuse couette de son lit, le plafond de la chambre bien vite recouvert par le visage magnifique du médicomage. Cilian sentit sa respiration s’accélérer, et non seulement en raison de la furtive surprise de se trouver retourner sur le dos. Il appréciait cela, de le trouver au-dessus de lui, il souffla doucement devant le bref repos accordé par son ainé avant de se sentir assailli de ses lèvres.

Alessandro était venu l’embrasser et Cilian n’opposa nulle résistance à cette action. Bien au contraire, il l’accueillit très facilement, son bras se levant comme par automatisme pour se glisser dans la nuque de son frère pour le maintenir ainsi. Ses entrailles grondèrent de plaisir dans une explosion de joie et de bien-être comme il accueillait ses lèvres sur les siennes. Ivre, le juge apprécia pleinement la virilité avec lequel celui qui devenait si régulièrement son amant s’imposa à lui. Ce dernier venait le dominer avec une force si séduisante et érotique. Il n’en fallait pas plus pour que Cilian lui succombe, complètement indisposé à toute résistance, son esprit était déjà bien loin de cette raison. Il voulait cet homme et se laissait très facilement habiter par cette folie comme son nez respirait l’odeur envoûtante, bien qu’alcoolisée de son ainé. Alessandro se serra contre ses reins, s’allongeant sur sa peau nue, Cilian sentait la soie de ses vêtements le frôler et la douceur de son torse.

Le sorcier glissa une main sous la chemise entrouverte de son ainé pour caresser son dos du bout de ses doigts, sentir cette peau chaude et tendre sous sa paume. Il murmura contre les lèvres de son frère, son nom. Il avait le souffle coupé, terriblement enchanté et épris de cet homme qui était venu le surplomber de manière si sensuelle. Il lui donnait tant envie de lui, d’être à lui-même au sein de cette maison, l’intimité de ce baiser avait effacé toute autre préoccupation de Cilian. La présence de leur parent dans la maison ne lui effleura même pas la pensée, il n’en avait que faire tant il se trouvait terriblement bien sous le joug de cet homme. Il l’aimait tant et ce contact ne lui semblait qu’insuffisant en cet instant, il le désirait sans s’en cacher le moins du monde, emprisonnant son frère entre ses bras pour le garder contre lui, comme s’il pouvait s’en échapper.

Il l’embrassait avec grande passion, ne délaissant nullement ses lèvres tandis que ses bras commençaient à s’agiter dans son dos en réponse à son cœur qui frappait sa poitrine. Ses mains contournèrent le corps de son amant pour revenir parcourir le torse sensuel de son frère, ses mains tâtaient ses muscles fermes. Le plus jeune dirigeait ses bras avec impatience vers ses épaules pour ôter le léger tissu blanc de la chemise de son frère pour la lui retirer avec précipitation et gourmandise, découvrant entièrement le torse nu d’Alessandro pour profiter de ce torse au-dessus du sien dans cette passion et cette chaleur qui grandissait en lui. Le medicomage était si beau et érotique, il faisait vaciller l’âme de Cilian.

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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 19 Déc - 23:38


Il n’avait pu se contrôler. Cette envie de l’embrassait trop forte pour qu’il y résiste. Il n’avait plus la force, ni même l’envie. Son esprit bien trop alcoolisé ne pensait à rien. Son cœur voulait juste s’embarrer de ses lèvres, de son corps, de son âme. Il voulait le toucher, laisser sa chair se mêler à la sienne. Son cœur battait furieusement dans sa poitrine. Il était fébrile, sensible et envouté par cet homme, qui lui était pourtant interdit. Aujourd’hui, plus que n’importe quel jour. La dangerosité de ce lieu, la crainte que ses parents ne les trouvent dans une telle position, tout ceci n’avait point de poids contre cette ambition qui le dévorait. Il laissait ses lèvres recouvrir celles de son frère, son cœur obnubilait par elles, leurs textures, la saveur alcoolisée et délicieuse qui venait frétiller les sens de sa langue. Il s’enivrait de ce baiser, ses lèvres dévorant avec appétit ces commissures qui ne boudaient pas leur plaisir. Bien au contraire, Cilian y répondait avec le même attrait, le même engouement. Il avait senti son bras glisser contre sa nuque pour le maintenir contre lui, l’invitant insidieusement à poursuivre. Ce qu’il ne se gênait pas de faire, son corps empli de désir, de bien-être d’être contre lui. Il pouvait sentit la chair nue de son torse frôler le sien. Elle était chaude et douce. Ce corps le rendait dingue de désir. Sa main contre ses reins flattait cette chair, éveillant l’échine de son frère qui avait glissé son autre bras sous le tissu de sa chemise pour caresser son dos.

Alessandro appréciait le contact de ces phalanges contre sa peau, le rythme cardiaque endiablé de son frère, tout aussi prompt que le sien. Il l’entendit susurrer son prénom dans une voix fébrile, coupé tant sa respiration se fit forte. Une voix envoutante qui ne pouvait pas l’arrêter. Bien au contraire, ses lèvres vinrent reprendre prisonnières les siennes dans un baiser d’autant plus passionné que le précédent. Il serra ses reins contre celui de son frère avec virilité, ne lui offrant aucune porte de sortie. Il n’était pas en mesure de le faire, d’avoir cette rigueur qu’il s’imposait en temps normal. Tout cela était caduc, insignifiant à cet instant. Il n’y pensait pas, ne cherchait ne nullement résister à cet homme dont les bras s’agitaient dans son dos dans des caresses sensuelles et envoutantes. Elles faisaient frémir sa chair, engendraient un feu en ses entrailles qui se consumait peu à peu. Cette chaleur incandescente grandissait dans ses reins alors qu’il laissait ses doigts glisser dans la chevelure de son frère pour les caresser, maintenir fermement ses lèvres contre les siennes. Son autre menotte quant à elle glissa sur sa hanche pour rejoindre ses côtes, caressant du bout des doigts la tranche de ce corps si désirable et musclé. Cilian succombait tout autant que lui, n’avait nullement cherché à lui résister, le contraindre à arrêter. Sans doute que son état avancé ne lui permettait pas de le faire et inconsciemment son cœur et son âme s’en réjouissait, savourant cette chance de le serrer de nouveau de son corps.

Dans ce baiser, il pouvait sentir les doigts de Cilian quitter son dos pour rejoindre son torse, frôler sa chair pour le débarrasser du tissu encombrant de sa chemise. Il la lui retira avec impatience, le cracmol venant l’aider dans cet exercice comme l’absence du vêtement le libérait d’un certain poids, l’aidait à rafraichir sa chair, quand bien même tout ceci ne venait nullement amoindrir son appétence. Bien au contraire, son torse contre le sien, sa peau chaude et délicate éveillait tant d’ambition en lui. Il se serra d’autant plus à lui, sentant Cilian inspirer profondément entre deux baisers avec la même force qu’il le faisait. Son regard était brillant d’émotion, sensible et ne transperçait pas l’expression qu’il lui tendait. Le regard de l’ainé était profondément noir, ambition et viril. Il le fixait avec un intérêt équivoque. Il souffla son prénom dans une voix rauque, coupée par ces baisers langoureux qu’ils avaient échangés. Il sentait leurs torses se frôler au rythme de leur respiration, qui semblait suspendue aux lèvres de l’autre. Il resta quelques secondes à le dévorer du regard avant que ses lèvres vinrent se coller contre les traits de son visage, sa nuque, son oreille. Il dévora cette partie sensible de ses lèvres, les mordillant avec une sensualité sans pareille. Il pouvait sentir Cilian frémir sous ce contact alors que sa main glisser contre sa clavicule, rejoignant la naissance de ses pectoraux pour frôler cette peau si désirable et ferme.

Il laissa sa paume parcourir cette chaire, la caressant avec sensualité tandis que sa comparse retournait au creux des reins de son frère, glissant contre l’une de ses aines avec sensualité. Il sentit le bassin de Cilian être parcouru par un courant électrique qui l’invita à poursuivre, appuyer sa présence sur cette partie de son corps qui frôlait dans des mouvements de va-et-vient pour accroitre la chaleur dans son corps. Il pouvait entendre les respirations de son frère se faire plus fort alors qu’il soupirait faiblement son émoi. Alessandro continuait de mordiller son oreille, déplaçant ses lèvres sous son oreille pour y déposer des baisers, mordillant sa peau. Il le recouvrait de toute son emprise sans aucune honte et comptait bien s’imposait d’autant plus. Il ne comptait pas s’arrêter, cette envie n’effleurant nullement son esprit alors qu’il laissait sa menotte frôler cette virilité nullement insensible à ses actions, son toucher, ses baisers. Il n’avait rien à lui envier, bien au contraire, il était tout aussi fébrile, bien que son attitude virile et ambitieuse lui confère un certain pouvoir sur son frère. Il souffla son prénom dans son oreille dans une voix suave et virile. Son murmure était à peine audible, seulement accessible à son frère alors qu’il laissait ses lèvres descendre enfin sur sa clavicule, suivre la ligne de ces pectoraux pour rejoindre le creux de ses derniers. Il baignait sa peau de baisers, se montrant d’autant plus sensuel et gourmand à chaque contact avec sa peau. Il le dominait entièrement et ne cachait nullement son ambition en ce jour : il voulait le rendre fou, tout autant qu’il était en mesure de le faire sur lui !
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 26 Déc - 19:53

Cilian n’avait su résister à la fougue et à la passion qui l’avaient emprisonné quand Alessandro s’était jeté sur lui, l’allongeant sur le lit en venant le dominer. Était-ce la chaleur de l’alcool, ou celle que cet homme lui donnait qui grouillait dans ses veines en faisant bouillonner ce désir ? Cilian se sentait terriblement fébrile et envouté sous le corps de son frère, oubliant sa raison, sa petite amie et toutes ces choses qui pourraient l’empêcher de profiter de lui. En s’imposant à lui, Alessandro avait éveillé l’envie et la brulure de son cœur, ce qui rendait le benjamin si faible, comme amoureux de son ainé. Il ne songeait même pas à résister, à tenter de se délier de ces chaines de chair au-dessus de lui. Au contraire, il maintenait ce corps à cette place, avait enroulé ses bras autour de lui comme pour accepter son assaillant qui lui procurait tant de bien-être par ce baiser, par sa présence. Le trouble de la soirée avait laissé place au bouleversement amoureux de son âme. Il ne semblait pouvoir taire cette passion, ce désir qu’il engendrait en son être tant il l’illuminait, le dévorait entièrement. Ses gestes semblaient guider par une marionnettiste, une force fougueuse et puissante. Elle brulait son âme pour se laisser entrainer dans le bien-être merveilleux dont le couvrait le médecin. Le juge savourait et exposait son envie dans des actions gourmandes et empressées de le mettre à nu comme il l’était devant lui. Il aimait tant le corps du cracmol, son odeur, la texture de sa peau, ses muscles sa chaleur.

Sentir le poids et la douceur de son torse contre le sien l’envahissait de temps de frisson et de plaisir, ceux-ci se matérialisaient dans son bas ventre, éveillant son désir inéluctablement, si aisément. Il le fixait avec douceur, bonheur, son regard brillant détaillant le visage de son frère avec attention. Le juge lui offrait des petits sourires conquis, intéressé par son assaillant. Leur poitrine se rencontrait au rythme de leur profonde respiration agitée par cet échange, par leur baiser, haletant doucement sous la voix rauque de son partenaire qui murmurait son nom alimentant la petite flamme de ses yeux, le sourire de ses lèvres. Sous le regard de son frère, Cilin fondait, son cœur s’effondrant dans les abysses tant il secouait son âme. Il frissonnait sous lui, terriblement soumis et offert à cet homme, sous ses caresses douces contre sa peau. Cilian le laissait faire, silencieux, l’observant avec autant d’intensité que son ainé sur lui, tremblant intérieurement sous l’émotion. La seconde main de son frère s’immisça dans des lieux plus intimes et sensibles, électrisant son âme. Il souffla fortement pour contrôler sa température interne, son trouble, comme si ce pouvait être utile, car l’homme le rendait incroyablement fiévreux par ses frôlements coquins. De doux gémissements s’enfuirent de ses lèvres, déclarant son émoi de manière discrète tandis que la chaleur faisait rougir ses joues.

Le cracmol ne cachait nullement son ambition de le rendre dingue,il mordillait son oreille et ses caresses se faisaient de plus en plus généreuses et gourmandes. Le désir bouillonnait en son corps, s’écoulant en un joyeux torrent vivifiant, endiablant. Il sentait sa virilité s’enorgueillir de ces caresses, de ses attentions que lui offrait cet être chéri, comme si la tendresse qu’il lui portait accentuait la fierté que’il gagnait à être l’objet de sa convoitise. Al affermissait son envie par chaque effleurement de ses mains. Cilian se mordait les lèvres, n’osant émettre nul son autre que des gémissements presque inaudibles qu’il tuait dans sa gorge. Son regard flambait et flanchait, vacillant sous le bien-être que son frère provoquait par cette présence si masculine qui soufflait à son oreille son prénom dévoilant l’état aussi pitoyable dans lequel il se trouvait. Poursuivant son ambition de le rendre digue, Al abandonna son oreille pour déposer ses lèvres dans son cou, glisser leur humide pression vers son torse. Cilian se cambra légèrement, recherchant à parfaire ce contact doux sur ses pectoraux avec gourmandise, taisant ainsi ses soupirs de plaisir. Il adorait ce contact, en profitait entièrement comme un cadeau de Noel qui ne put être plus parfait, sans se rappeler qu’il était bien empoisonné, cette nuit ne devrait qu’être magie. La magie opérait parfaitement en ces instants. Cilian en était entièrement aveuglé. Ça lui convenait ainsi, il se laissait consumer par cette envie.

Les doigts de Cilian avaient rejoint sa ceinture, ses mains caressant ses hanches, ses reins avec un grand intérêt, et surtout le désir d’arracher tout cela pour retrouver cet homme nu contre lui dans la plus intime position. Le juge glissait ses doigts entre ses fesses, pressant ses mains contre ce tissu léger pour s’y enfoncer. C’était avec envie et intérêt qu’il pressait ses mains sur ce corps, le parcourait avec douceur et intensément. Il aimait tant les traits de ce corps qu’il redécouvrait entre ses vagabondages manuels. Elles contournèrent ses reins pour découvrir l’étroitesse dans lequel se trouvait son ainé, son état au moins autant avancé que le sien.

Cilian sourit et rit tendrement, doucement avant de venir soulager Alessandro de son pantalon qui serrait son intimité. Le jeune sorcier ouvrit la braguette de celui-ci pour glisser sa main à l’intérieur, caresser cette partie formée sous le caleçon de son amant, une partie qu’il convoitait avec autant d’intérêt que son partenaire pour la sienne. Sa main entoura l’intimité de cet homme délicieux, sa paume se réjouissant de le retrouver. Elle provoquait tant de désordre dans sa vie, dans son âme, pourtant il en redemandait à chaque fois. Elle était si additive, si délicieuse, cette joie qu’elle provoquait en lui. Il aimait cet homme, l’amour avec lui, c’était un fait, il le rendait absolument fou, à chaque fois. Les mots il les taisait, mais ce n’est pas sans convoitise qu’il s’amusait à presser son intimité, le désirant passionnément.

Il s’en amusait, mais ce caleçon était encore de trop, et son amant encore bien à l’étroit, tant et si bien que Cilian ne patienta pas plus longtemps pour dévêtir entièrement son homme et le libérer de ses prisons de tissus. Il fit rouler l’ensemble de ses vêtements sur ses cuisses, les faisant descendre jusque ses genoux. Il sourit, le regard coquin s’adressant à son frère. Sa main retourna vers la peau tendue de son amant avec envie pour le frôler avec envie, le caresser. Il désirait faire frissonner son ainé autant que lui.

« -Al… Je… joyeux noël ! Laisse-moi être ton cadeau. » Cilian murmura ces mots naturellement, ils frôlèrent ses lèvres sans qu’il y réfléchisse. Il avait épargné pourtant ses mots qu’il lui avait souvent dit, mais le sens que la situation lui donnait était tout autre. Ce n’était pas permis dans cet instant merveilleux. Un interdit même si tout leur corps se l’avouait l’un à l’autre inexorablement. Il était tellement fou de lui.
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeSam 27 Déc - 16:35


Les effets de l'alcool se trouvaient à leur paroxysme à cet instant. Son esprit s'était égaré, absenté de son être. Il ne songeait plus à rien, si ce n'est à ce plaisir qui l'étreignait contre cet homme. Son coeur s'abreuvait de ce contact. Il battait de façon effrénée dans sa poitrine. Chaque parcelle de sa peau appréciait au travers de ses vêtements la chaleur et la perfection de ce corps. Cilian était si sensuel, si sexy sous ses lèvres, ses doigts. Il ne pouvait s'empêcher de déposer ses lèvres sur sa peau, s'enivrer de son odeur, de la cadence endiablée de sa respiration, de ses soupirs de plaisir. Il l'envoutait comme jamais, si ce n'est plus qu'en accoutumé. Al devenait fou de ce contact, s'en enthousiasmait sans penser un seul instant à la signification, la dangerosité de cet instant volé contre son frère, au sein même de cette maisonnée qui les avaient vus grandir. Cet interdit qu'il bafouait de nouveau sans éprouver le moindre remord, le moindre regret. Il n'était pas assez lucide pour le faire et son ambition bien trop grande pour résister à la sensualité et à l'érotisme de cet homme. Il en avait tout autant envie que lui. Il le sentait dans ses gestes, ses soupirs. Il ne pouvait le tromper, comme lui-même ne pouvait mentir sur le désir qui l'étreignait.

Il le voulait. Il voulait embraser cette chair si délicieuse, si brulante de ses lèvres, de son corps, lui faire connaitre cette plénitude profonde que seule la luxure pouvait provoquer à un être. Il le surplombait de tout son long, se collant à cet homme comme pour lui faire comprendre ses intentions. Cilian pouvait n'avoir aucun doute sur ces dernières, elles étaient claires et aussi limpides que du cristal. Il voulait le dévorer, le rendre dingue avec ses lèvres, sa peau. Il y parvenait sans trop de difficulté, sentant la moindre parcelle de la peau de son frère réagir avec force à son toucher, ses baisers. Il le voyait clairement dans ses prunelles. Elles vacillaient, flanchaient avec une telle force. Cela rendait son coeur fou, plus gourmand que jamais. Il aimait cet homme, cet interdit qui pourtant était fermement ancré au fond de sa poitrine. Sa respiration se fit forte alors qu'il continuait ses baisers sur le creux des pectoraux de son frère, embrassant cette peau si ferme et douce, parfumée par le gel douche qu'avait utilisé son frère quelques instants auparavant.

Le torse du jeune juge se levait avec force, cherchant à accentuer ce contact humide qu'il déposait avec sensualité et avidité. Il laissait sa langue gouter sa peau, la trouvant aussi addictive que par le passé. Son odeur l'étourdissait, le rendait si cruellement gourmand. Il avait la sensation d'être en plein rêve, fantasme, un de ceux où il lui faisait connaitre les plus merveilleuses sensations que la communion charnelle entre deux êtres pouvait procurer. Peut-être même était-il dans l'un d'entre eux ? Tout était si confus dans son esprit, mais ses sens brulaient avec force son coeur, sa peau, son désir. Il se sentait terriblement charmé, excité et tenté par cet homme. Sa fierté le prouvait effrontément, se trouvant déjà éveillée contre le tissu de son boxer, son pantalon. Elle se trouvait confinée, mais ses vêtements étaient les gardiens de sa folie, quand bien même se trouvaient-ils particulièrement frustrant. Cilian semblait l'avoir remarqué et tout aussi intéressé qu'il ne pouvait l'être lui-même, glissa ses doigts contre sa ceinture, caressant ses hanches, ses reins avec le même entrain que sa main frôlait la fierté si émoustillée de son frère. Elle se tendait délicatement sous son bassin, devant l'objet de l'attention de son bassin contre laquelle elle se trouvait pressée.

Il se sentait si glorieux de l'effet qu'il avait sur cet homme, continuant d'embrasser ses pectoraux contre lesquels ses lèvres s'étaient glissées. Il sentait les doigts de Cilian se mouvoir entre ses fesses, les pressant contre le tissu de son pantalon pour s'y enfoncer. Un contact électrisant qui lui donnait cruellement d'être touché par cet homme. Il soupira contre un des boutons de chair de son cadet, laissant son souffle court frôler cette peau tendue et ferme sous ses lèvres. Il se mordit les lèvres lorsque les phalanges de son frère contournèrent ses reins pour découvrir l'état d'excitation dans lequel il se trouvait. Ce toucher était si endiablant, aussi léger soit-il. Il vint rire en harmonie de son frère, conscient que cela ne pouvait que plaire à son frère. Après tout, il pouvait voir avec quelle force, son corps s'enflammait de lui, juste par le fait de le caresser, l'embrasser. Cet effet n'avait de cesse de s'affirmer au fur et à mesure des instants volés en la compagnie de cet homme. Il le désirait si cruellement, c'était une torture d'y résister tout comme d'y succomber. D'autant plus lorsque les effets de cette passion naturelle et brulante s'apaisaient et que sa raison venait reprendre place en lui. Il souffrait inexorablement.

Seulement, à cet instant tout ceci avait que peu d'importance. Il n'y songeait même pas, venant simplement mordre plus fermement sa lèvre dans une profonde inspiration lorsqu'il sentit les doigts de son cadet glisser sa braguette, s'immiscer à l'intérieur même de son boxer pour retrouver la fermeté de sa fierté si éveillée. Des phalanges qui entoura celle-ci, sa paume retrouver la peau chaude de son anatomie. Il sentit un grognement remonter le long de sa gorge, l'étouffant autant qu'il ne le pouvait. Ce toucher était merveilleux, le frison qui le traversait n'avait rien de comparable. En signe de réponse, il laissa sa menotte retrouver la fierté de son frère pour s'y presser en venant embrasser de nouveau ce bouton de chair. Il prenait de fortes inspirations pour tenter de canaliser la fébrilité dans laquelle se trouvait son coeur. Son bas ventre grondait de plaisir, provoquant un véritable incendie dans ses entrailles. Un embrasement charnel qui semblait être commun tant il sentit l'intimité de son frère s'affermir, plus tendu au contact de sa main, la pression qu'il exerçait.

Cilian éloigna ses doigts de sa fierté pour faire rouler l'ensemble de ses vêtements sur ses cuisses jusqu'à ses genoux. Cette action à la fois frustrante et libératrice le rendit d'autant plus brulant. Détaché de son garde fou, il se trouvait entièrement nu sous le regard coquin et sensuel de son frère qui l'avait plongé dans le sien. Il était suspendu à ses prunelles, un grognement franc, mais discret s'extirpant de ses lèvres avec force. Il s'humidifiait les lèvres, assoiffé et brulant au contact de ses doigts contre la peau tendue de son anatomie. Il lui donnait si chaud, malgré la chaleur ambiante de la pièce, il embrasait tant de choses en lui. Les paroles que le juge exprima ne vinrent nullement amoindrir son appétence bien au contraire. Il s'offrait à lui, désirant devenir son cadeau. Ces mots le laissèrent sans voix, envoutée par la sensualité de cette voix. Il inspira profondément en revenant vers ses lèvres. En signe de réponse, il vint déposer ses lèvres sur celles de son frère avec force. Il s'empara de ses lèvres avec fougue, laissant sa langue retrouver son homologue, se perdant dans une danse résolument endiablée Il se débarrassa entièrement de ses vêtements dans des mouvements précis alors qu'il laissa sa main glisser sur cette fierté avec sensualité et ambition. Il sentait Cilian en faire de même alors qu'il venait s'appuyer contre lui, laissant son torse épouser les formes de son frère, le retenant prisonnier de son échine.

Sa menotte savourait la fermeté de cette intimité alors qu'il venait rompre ce baiser pour l'observer avec intensité. « Sois mon cadeau puisque tu le désires, Cil... » Souffla-t-il contre ses lèvres alors qu'il venait de nouveau retrouver sa nuque, sa clavicule dans des baisers sensuels et passionnés. Il laissait sa barbe naissante frôlaient la peau de son frère, sa main libre caressant sa hanche tandis que son autre main n'avait de cesse de s'activer. Il mordillait sa peau, glissant au creux de ses pectoraux pour rejoindre ses abdominaux, son ventre, sa ceinture. Il agissait avec sensualité et passion, ne laissant aucun doute sur ses attentions. Il laissa ses lèvres embrasser la partie située en dessous de la ceinture naturellement de son frère, non loin de la fierté de son frère qui semblait s'extasier. Il relâcha la pression de sa main autour de cette dernière pour l'admirer. Elle était si belle, se désirable. Un véritable objet de contemplation qu'il vint frôler de son souffle chaud. « Tu es si beau, Cil... Si érotique... » Il avait murmuré cela dans une voix à peine audible alors qu'il prenait une inspiration profonde. Il tentait de calmer son ambition, mais celle-ci refusait d'être contenue. C'est pour cela qu'il laissa sa bouche rencontrer la base de cette fierté si belle, laissant sa langue gouter cette partie qui lui donnait cruellement faim, quand bien même celle qu'il désirait se trouver à l'opposer de ses reins. Pourtant, elle était délicieuse et fébrile sous sa bouche et il comptait bien le rendre fou, comme lui l'avait rendu fou, ce soir où il lui avait offert une caresse aussi endiablée.
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 2 Jan - 0:47

Cilian avait envie d’Alessandro et ne s’en cachait même pas face à cet homme qui était si séduisant et érotique. Il sentait sous ses doigts la fermeté de cet être qui faisait battre son cœur. Le jeune juge se sentait aussi fier que son frère sous les caresses qu’il lui procurait. C’était divin, merveilleux, aussi le jeune homme ne faisait nul effort pour résister à son frère, l’alcool ne le lui permettait pas, sa raison avait disparu dans les bas fonds et seule restait cette insolente envie de son aîné. Il se sentait si rempli de ce désir pour cet homme, il ne ressentit que cela, ne pensait qu’à cela. Il se trouvait terriblement éveillé par ce corps qu’il avait dévêtu. Alessandro était terriblement séduisant, complètement nu devant ses yeux qui l’avaient toujours trouvé merveilleux, terriblement attrayant. L’avoir ainsi au-dessus de lui, si ferme entre ses doigts le rendaient à fleur de peau. Il se sentait si fébrile en face de cet homme qui l’agitait tant. Il avait un terrible pouvoir sur son être, sur son bas ventre et son cœur qui était tous si sensible à l’aine Murray. Le moindre de ses regards l’étreignait tant, le rendait si frivole et désireux d’avoir cet homme. Il avait terriblement chaud. Il se sentait de plus en plus fort et ambitieux à cause de son frère.

Il voulait se donner à lui, il n’avait aucune retenue à le faire ce soir et Alessandro ne semblait pas non plus cacher son appétit. Le jeune homme voulait être à lui, son désir le plus profond s’énonçait dans ses mots d’ivresses. Être son cadeau, être sien surtout, il désirait être à lui et le posséder pourtant c‘était un terrible tabou. Même eux qui s’échangeaient mille baisers et caresses n’avaient jamais émis cette idée, l’ivresse se jouait du juge qui avait envie de son frère. Sa langue s’était trouvée bien déliée face à son aîné. Il accueillit tendrement le baiser de son frère en réponse à cette annonce audacieuse. Ce fut un baiser qu’il accueillit avec tendresse et bien-être, sentant les mains de son amant poursuivre leur caresse appétissante, élevant l’âme de Cilian qui se sentait de plus en plus fébrile et faible en face d'Alessandro. Il le rendait complètement dingue, espérait que ses caresses l’envoûtaient tout autant qu’il pouvait le faire sur lui. Il fixait son frère avec intensité, son regard en disant aussi long que ses paroles sur l’état de son âme, de son être et son corps face à son frère. Il entendit son amant lui souffler d’être son cadeau puisqu’il le désirait. Il le désirait ardemment, même si ça dévoilait tant sur ses sentiments pour son aîné, même s’il se trahissait.

Il sentit les lèvres de son amant déménager, quitter ses lèvres pour rejoindre sa nuque, déposer de doux et humides baisers contre sa peau. Cilian pencha la tête en arrière pour lui offrir sa gorge, pour qu’il puisse la couvrir de baisser, s’offrant à ses baisers, à sa douceur. Le juge sentait de légers picotements doux caresser sa peau là où la barbe de son frère le touchait. Ça le faisait frissonner. Il caressait le dos du cracmol, ses doigts effleurant cette peau ferme et musclée, délicieuse. Il sentait son frère mordiller sa peau, la bisouiller et ça le rendait si bien, ça faisait battre son cœur promptement contre sa poitrine. Cilian se trouvait bien troubler par le corps et les actions de son frère, tremblant d’émotion sous ses actions si tendres, si enivrante. Il le trouvait si érotique, si séduisant. Il le sentait descendre sur sa clavicule, caresser de ses lèvres ses pectoraux, marque de ses lèvres ses abdominaux. Il le rendait fou, chaque baiser brûlait son âme et retournaient ses sens. Il n’était pourtant pas au bout de son chemin, Al devait avoir décidé de brûler les ailes de Cilian. Il se cambra légèrement quand il sentit les lèvres de son frère atteindre son bas ventre, sensible à ses baisers, soupirant de bien-être dans des souffles profonds, mais silencieux.

Il lui faisait tant d’effet, avivant un feu de plus en plus brulant dans son âme. Le juge s’en extasiait, se laissant dévorer par le bien-être qu’il lui procurait sans la moindre culpabilité. Son amant était merveilleux et lui offrait des instants magiques qui le faisaient rêver comme il atteignait de ses lèvres sa partie sensible et déjà fière. Le médecin lui avoua qu’il le trouvait beau et érotique. Dans le silence, Cilian l’avait entendu, même ivre d’alcool et de bien-être. Ça le rendait si heureux et les lèvres de son frère l’honorèrent plus encore. Le jeune homme se mordit les lèvres, étouffant un gémissement comme son frère déclenchait un tumultueux torrent de bonheur dans son for intérieur. Était-il fou de venir ainsi lui prodiguer tant de bien-être ? Il sentait son intimité se grossir de bonheur d’être ce centre d’attention auquel il offrait une gâterie qui était plus que bienvenue. L lui faisait tourner la tête, l’embrasait entièrement. Cilian tentait de calmer ses respirations, d’assagir ses gémissements qui voulaient dépasser ses lèvres comme il les déclenchait si aisément de ses lèvres sur son désir. Alessandro était si désirable et si excitant. Son corps gagnait évidemment en ambition sous ses caresses.

Il regardait son frère avec envie, comme pour lui réclamer de poursuivre, de le rendre fou comme il était déjà en si bonne voie. Sans nul doute qu’il se serait donné à son frère sans résistance aucune, inconscient même de ce qu’il s’interdisait toujours. Cilian avait envie de cet homme, il fourra sa main dans ses cheveux, comme pour l’inciter à continuer, le lui réclamer avec une certaine fébrilité. Était-ce mal de le désirer ardemment, d’être si rempli de désir qu’il ne comptait pas échapper à l’assaut de son amant ? Il chuchota son nom, un nom qui comptait tant et qu’il aimait tant, comme pour graver ses instants à son esprit enivré. Ne pas prendre conscience et profiter de cette ambiance chaude et érotique ! Il ne désirait rien d’autre que d’être à lui. Il se mordit les lèvres, agrippant ses cheveux au gré des gâteries, des élans de bien-être qu’il provoquait. Son âme lui était si sensible, il en était si amoureux. Il ne pouvait totalement être sien, mais ce contact intime l’enchantait. Aurait-il pu être à lui ? Aurait-il pu se donner à lui, juste cette fois ? Alessandro lui faisait tant de bien.
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeDim 4 Jan - 1:02


Tout son corps s'embrasait pour cet homme. L'esprit endormi et embaumé par les effets sournois de l'alcool, il succombait sans aucune retenue à cette ambition qui taraudait son coeur depuis tant de semaines, mois. En cette douce soirée de Noël, il ne pouvait rester insensible à ce corps si somptueux et érotique à souhait. Cilian avait-il conscience que son corps nu, cette expression fébrile dans son regard provoquait un véritable embrasement en ses entrailles ? Il ne pouvait nullement y résister. Du moins, pas ce soir. Cela aurait été une pure torture que d'être longé à côté de ce corps, qui s'était dévoilé de la sorte, sans pouvoir profiter des bienfaits de son contact. Il le trouvait si beau, si délicieusement érotique tel un dieu qu'il avait pu dévorer de sa chair dans ses plus secrets fantasmes. Il découvrait cette fierté sous ses lèvres pour la première fois, s'abreuvait de son toucher, sa saveur, sa fébrilité. Elle se trouvait si belle, si tendue et terriblement impatiente sous ses actions. Il laissait ses commissures l'effleurer, la recouvrir de toutes ses attentions. Elle était l'objet de toutes ses cajoleries, sa langue taquinant sa longueur et son extrémité avec une cupidité qui ne laissait nul doute sur l'appétence qui brûlait dans ses reins.

Cilian était particulièrement sensible à ses caresses, son corps tremblant d'émotions sous ses actions de plus en plus gourmandes. Il était si délicieux, envoutant, il ne pouvait résister à l'appel de cette fierté qui réclamait sa présence, dévoraient les entrailles de son frère adoptif d'un feu incandescent. Il le voyait se cambrer légèrement, son souffle chaud et court camouflé du mieux qu'il le pouvait ces bruits érotiques qui demeuraient silencieux, mais bien présents dans la gorge de son amant. Alessandro aveuglé par la luxure, le désir qui s'immisçait vint prendre entre ses commissures cette fierté si sensuellement tendue. Il la goûta véritablement, l'enveloppant de son humide caresse pour la rendre d'autant plus folle de se contact. Ce qui ne manquait pas de se produire alors qu'il sentait la respiration de Cilian se faire plus forte, difficile tant il semblait brûler de l'intérieur, son corps submergé par le plaisir tumultueux qui consumait la moindre parcelle de sa peau. Il pouvait entendre ses sons érotiques s'extirper des lèvres pulpeuses et délicieuses de cet homme. Ceux-ci provoquaient de véritables frétillements dans le creux de ses entrailles, titillant avec aisance son désir de le rendre d'autant plus fou de son contact. Il s'appliquait donc à lui offrir cette délicieuse caresse, captivant par la fermeté, la fébrilité de cette fierté qui n'avait de cesse de gagner en vigueur sous ses lèvres.

Il sentait les phalanges de cet homme se fourrer dans ses cheveux, les caresser en l'incitant à poursuivre. Cela lui permettait d'admirer avec lubricité la force des inspirations de son frère, la fébrilité de sa peau contre sa chevelure. Il le savait cruellement endiablé, ses prunelles admirant en contre plongée le visage de son frère pris par le bien-être étourdissant que seule une telle caresse pouvait prodiguer à un homme. Il chuchotait son prénom dans une voix si faible, à peine audible, mais si cruellement sexy. Cela le rendait d'autant plus désirable à ses yeux. Il voulait le rendre fou, son ambition grimpant d'autant plus dans les remparts de son coeur. Il voulait le prendre d'assaut, lui faire connaitre toute la félicité que tout son être pouvait lui procurer. Aucune chaine ne le retenait ce soir, si ce n'est celle rattachée à l'amour qu'il avait pour ses parents adoptifs qui dormaient paisiblement dans une pièce non loin de leurs chambres. Inconsciemment, cette petite pensée le retenait quelque peu dans la folie et la passion de son âme, sans pour autant le restreindre, le faire arrêter ces caresses qu'il prodiguait à son frère. Au contraire, la pression des phalanges de Cilian dans sa chevelure provoquait de doux frétillements dans ses entrailles et il avait d'autant plus envie de profiter de ce contact brûlant. C'est pour cela que ses lèvres quittèrent avec une pointe de frustration cette partie si sensible de l'anatomie de son frère pour rejoindre son ventre, ses abdominaux, ses pectoraux. Ces commissures déposaient des milliers de baisers sur cette peau chaude et frileuse jusqu'à rejoindre sa clavicule, sa mâchoire.

Le regard sombre, brillant de cette luxure qu'il ne pouvait camoufler à l'égard de cet homme, il s'enivrait de la fébrilité du souffle de Cilian, les battements effrénés de ce coeur qui semblait semer le chaos dans l'échine de son frère. Alessandro y était totalement soumis, le trouvant particulièrement magnifique, tant et si bien qu'il était venu s'emparer de ses lèvres dans un baiser langoureux comme pour tenter d'étancher la soif qu'il avait de cet homme, en vain. Il s'était serré contre son frère, reprenant pleinement possession, contrôle de leur ébat. Il laissa sa langue se mêler avec langueur avec sa comparse, une de ses menottes libres retrouvant sa nuque pour le maintenir tout contre lui. Il était tellement fou de cet homme, si avide à l'idée de lui faire connaitre de nouveau les méandres de ce plaisir sans nom. À bout de souffle par un tel baiser sans pour autant avoir pu étancher sa soif, son appétit de cet homme, il avait glissé ses lèvres sur sa joue, sa mâchoire pour rejoindre son oreille. « Tu me rends dingue, Cil... » Souffla-t-il dans une voix grave, alors qu'il l'observait de ce regard sombre, déterminé. « Tourne-toi... » Ordonna-t-il dans la même voix, le souffle chaud, l'invitant par la même occasion à se tourner pour lui permettre de dévorer son corps de façon plus intense.

Cilian n'opposait aucune résistance tandis que sa menotte libre suivait le mouvement de son amant en frôlant l'une de ses aines. Ses lèvres quant à elles vinrent se placer au creux de l'épaule de son frère alors qu'il venait laisser ses reins venir rejoindre son bassin. Tout naturellement sa fierté vint se loger entre les fesses délicieuses de ce postérieur qui lui donnait si cruellement faim. Un contact qui le fit mordiller la peau de son frère, son corps étant parcouru par un frison exquis de plaisir. Il souffla le prénom de son frère contre son oreille qu'il mordilla à son tour en venant opérer de doux mouvements du bassin. Il ne pouvait les contrôler. Il avait tant envie de lui, tant besoin de venir se défrustrer un peu par la même occasion. Son souffle et ses légers grognements de plaisir vinrent se perdre contre le creux de l'oreille de Cilian avant que ses lèvres ne viennent reprendre la route sinueuse de sa colonne vertébrale, déterminée à rendre la peau de son frère si sensible qu'il pourrait lui faire connaitre les portes de ce plaisir terrestre à ses côtés, rien que par des caresses intimes sans pour autant franchir cette barrière fine qui l'empêchait d'accéder à ce qu'il désirait plus que tout : le faire sien, le posséder comme personne pour découvrir le plaisir de la chair dans son plus simple appareil avec lui. Ce rêve effronté, inavouable et pourtant si cruellement accessible sans l'être réellement.
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeMar 6 Jan - 14:10

Il n’y avait qu’entre ses bras qu’il se sentait aussi bien, aussi dingue. Quand bien même ce leur était interdit, il ne pouvait s’empêcher de se sentir à sa place tout contre cet homme. Ce n’était pas seulement l’effet de l’alcool qui coulait à flot dans ses veines, être sous le regard de son ainé l’électrisait et lui prodiguait la plus grande chaleur. Cilian se laissait aller à leur échange, répandait sa passion en de doux souffles et caresses en réponse à la gâterie qu’Alessandro lui offrait. Il se sentait dominé par cet homme qu’il aimait et c’était incroyablement excitant tant il le trouvait beau et érotique dans cette position qui allumait en lui le feu. Son regard vacillait de bien-être, tant il se sentait endiablé par la langue de son amant qui honorait son intimité. I se sentait de lus en plus brulant, de plus en plus ferme sous les actions de son frère, et ça lui plaisaient terriblement. Il avait tout juste la conscience d’esprit de ne pas faire de bruit, alors il retenait en maints mordillements de lèvres les flots de gémissement qui se portait à ses lèvres. Alessandro n’avait nul égal dans le tourbillonnement d’émotion qu’il lui faisait vivre dans cette intimité charnelle. Cilian se laissait succomber à la luxure sans la moindre opposition. Il acceptait l’emprise de ce corps sur le sien tant il se sentait bouillir de bien-être au contact de ses lèvres. Il éveillait tant de choses en lui, que de félicité qui l’enveloppait dans un doux cocon pour eux deux. Par une main dans ses cheveux, il lui réclamait de se laisser aller à sa fougue, lui accordait de e rendre fou, car il n’avait nulle autre ambition que de flamber sous son corps, terriblement attaché à son ainé. Son cœur ne faisait que battre plus promptement, il le sentait resonner dans tout son corps comme une réponse au cadeau de son frère, nul souffle ne le calmait, mais il n’était pas essouffle encore et ne demandait qu’à grimper encore.

Ce fut non sans un léger gémissement de frustration qu’il sentit les lèvres de son amant quitter le fruit de son arbre. Il n’avait eu nulle envie qu’il ne s’arrête tant il sentait sa virilité délaissée et frustrée par ce retrait qui la maintenait au chaud et activait son désir. Pourtant bien vite, il frissonna à nouveau de ces mille doux et tendre baisers sur sa peau qui faisait éclore tant de papillons sous sa peau. Chaque baiser marquait sensiblement sa peau qui continuait de frétiller bien après le passage de ses lèvres délicieuses. Il sentit son frère remonter son torse jusqu’à a nuque sa mâchoire sous le regard brillant de Cilian. Il le regardait avec passion et amour, tentant de lui donner conscience de combien il pouvait émoustiller son âme. Il le voyait aussi dans son regard brillant de cette luxure autant qu’il pouvait en être chamboulé. Il laissait s’écrouler les barrières qu’ils avaient montées entre eux pour rester dans la fraternité, il laissait libre court à ce qui grouillait en lui et le rendait si faible en face de son frère. Il n’y avait nul mot pour cette passion, ce frisson et cette fébrilité que son frère déclenchait en lui, nul mot acceptable. Il se défiait de tout esprit pour se donner à Alessandro qu’il trouvait absolument magnifique sous son regard. Il n’avait besoin que de lui, il n’y avait que lui. Il retrouva ses lèvres avec bonheur, l’embrassa pleinement, passionnément avec tout autant de langueur qu’y mettait le cracmol, entamant une danse sensuelle entre leurs lèvres. Il profita tendrement de ce baiser, y mettant autant d’ardeur que son partenaire. Mais ça ne semblait pas suffire à son amant qui continua vers sa joue et son oreille à l’embrasser avec gourmandise. Cilian se sentait dévorer par cet homme et en prenait le plus grand plaisir. Il lui susurra d’une voix outrageusement sexy qu’il le rendait dingue. Cilian sentit son cœur bondir, grossir de bonheur.

« — Tourne-toi... » Ces mots prononcés par Alessandro le firent écarquiller les yeux, stupéfait d’un tel ordre et en même temps conquis par ce qu’il promettait. Il n’opposa nul résistant et obéit bien gentiment à cette demande. Son cœur avait sans doute raté un battement tant il ne s’était pas attendu à ce qu’il le mène en une telle position de soumission et de don. Il se mordit les lèvres, légèrement époustouflé et conquis par le corps qu’il sentait s’allonger sur lui dans son dos. Emprisonné entre le matelas et son amant, il n’avait nul autre choix que de se donner à lui, et il le faisait avec plaisir et bon cœur, émoustillé et perturbé. Il ignorait jusqu’où irait l’ambition de son ainé, mais il n’avait jamais tant avancé dans l’intimité entre leurs âmes, même sans se posséder entièrement. À présent, il sentait le frôlement d’une forte virilité se frayer une place entre ses fesses, les brulant d’un feu inouï . Le juge le sentait glisser entre les parois de son corps, bien sûr, il ne dépassait pas cette fine barrière qui ferait sien Cilian. Seulement déjà, c’était des sensations merveilleuses qui s’invitait dans son corps, le crépitement d’un incendie puisant qui l’enrobait et lui faisait tourner la tête. Chaque baissé, chaque caresse l’emportaient dans les méandres de l’admirable et délectable vice. Il étouffait ses gémissements contre la couverture du lit, tentait de taire le grondement de ses entrailles qui se faisait impitoyable. Son âme et son corps étaient parcourus de doux frisson comme la fierté de son frère s’ériger entre ses fesses. Il restait aux portes d’une envie interdite qui grouillait pourtant dans le cœur de Cilian, d’autant plus en cette position de soumission ou son ainé se trouvait si proche de cette porte. C’était inconcevable et pourtant, sans doute que ces gémissements réclamaient cette ignominie inconsidérée. Son esprit s’était enfui depuis longtemps pour se retenir de le désirer, mais c’était un point de non-retour qui ne serait qu’une terrible blessure.

Pourtant chaque échauffement activait ce point gourmand, presque impatient qui ne demandait qu’à s’ouvrir comme une fleur pour cet homme sans que ce soit réellement possible. C’était pourtant merveilleux. Chacun de ses baisers l’électrisait un peu plus, il se sentait habiter par un courant électrique qui hérissait ses poils et embaumait son âme, son cœur. Il lui prodiguait tant de bien être par la seule caresse de ses lèvres qui descendait le long de son échine, il baignait son dos de chaleur, l’enveloppait dans une passion délicate et foisonnante. La route des merveilles se poursuivait pour Cilian, engager par son amant qui se trouvait accessoirement être son frère. C’était un sentiment indéfinissable, un bien-être magique qu’il lui offrait dans chaque baiser dont une joyeuse pluie s’abattait dans son dos. Il ne voulait pas qu’il s’arrête, il voulait s’embraser. Ne prenait il pas déjà feu tant son frère était gourmand et coquin.

« — Continue Al… c’est envoutant. Terriblement parfait . » Le jeune homme n’exagérait pas, i était résolument conquis par ces caresses, ces baisers, il voulait qu’il succombe à son appétit, être sa friandise et s’offrir à lui.
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeDim 11 Jan - 23:53


C'était la première fois qu'il lui donnait un tel ordre. Ces mots avaient effleuré ses lèvres sans qu'il n'en prenne conscience, ne puisse les retenir. Ils étaient l'aveu de son désir, son ambition et appétence qui le possédait à l'encontre de son frère, qui à cet instant n'était plus considéré en tant que tel. L'afflux de l'alcool qui circulaient dans ses veines avait endormi son esprit, le rendait si cruellement désireux et ambition avec cet homme. Il n'avait plus honte de rien, ne retenait plus ses intentions à son sujet. Il désirait se consumer de plaisir à ses côtés, partageait avec lui cette passion qui grondait si profondément en lui. Il voulait le rendre fou, s'approprier ce corps si somptueux et désirable qui lui faisait tant perdre la tête depuis des années. Il avait tellement envie qu'il lui appartienne, s'accaparer son esprit, son corps, son âme. Ce désir grandissant le rendait particulièrement frustré, le déroutait. En temps normal, il luttait corps et âme contre cette ambition, mais ce soir, après une telle soirée, dans l'état dans lequel il était, il ne pouvait plus, n'en avait même pas le désir. Cette appétence n'avait de cesse de croitre dans ses entrailles alors qu'il s'était imposé à son frère, laissant son corps nu épouser ses formes si masculines. Sa fierté érigée contre le fessier de cet homme si désirable, il laissait son bassin se mouvoir contre celui de son frère. Il profitait de ces courants électriques qui traversaient son être, provoquant de merveilleux frétillements au creux de son ventre.

Cilian était tout aussi sensible qu'il pouvait l'être. Il le sentait frémir, étouffer son plaisir au creux de cette couverture pour camoufler ses bruits érotiques de se faire connaitre, trahir cet acte qu'ils commettaient pour la énième fois. C'était une véritable folie et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de succomber à cette tentation. Ses lèvres baignaient sa chair de baisers, savourant sa douceur, son goût particulièrement fruité grâce au gel douche qu'il avait utilisé. Sa peau auparavant fraiche, récemment lavée lui semblait particulièrement brulante. Il était si érotique dans cette position, son corps exprimant le plaisir et l'émoi qui le traversait de toute part. Il pouvait sentir son bassin se tordre sous son emprise, terriblement bouleversé par cette brulure que son corps provoquait en lui. Alessandro n'avait rien à lui envier. Il avait tant envie de franchir cette barrière, de répondre à l'impatience, le désir de ce corps avec qui il partageait une relation si complexe. Pourtant, un brin de conscience le retenait de commettre une telle infamie. Il ne pouvait, ne devait en aucun cas le faire sien. Pourquoi ? Par respect pour ces deux personnes qui devaient dormir profondément non loin d'eux, tandis que leurs deux chers enfants s'adonnaient à des plaisirs nullement innocents. En temps normal, jamais cette situation ne se serait produite, il aurait résisté de tout son être, mais à cet instant, il ne pouvait pas en être autrement. Il avait besoin de le retrouver, le toucher, s'enivrer de son être et son âme. Ses lèvres parcouraient sa peau avec sensualité et appétit. Il n'avait de cesse d'être envouté par cet homme si obligeament étendu sous son corps. Cilian lui était soumis, s'offrait à lui telle une offrande, son cadeau de Noël. Cette idée le rendait dingue, inconstant.

Ses pensées se trouvaient égarées, inaccessibles. Il ne réfléchissait pas, agissait en fonction de ses pulsions. Il n'était plus qu'un homme avide de partager sa passion, sa fougue avec son amant, le couvrir de tout son être pour lui faire connaitre les méandres de ce paradis terrestre. Cilian était tout disposé à l'accompagner. La peau de son frère frémissait sous le passage de ses lèvres, de ses doigts qui glissaient contre les aines de cet homme. Il était terriblement tendu, excité sous ses actions, ses soupirs, ses gémissements, parfois même ses grognements de plaisir étouffés l'invitaient à poursuivre. C'était un merveilleux spectacle qui s'offrait à ses yeux et il le savourait avec effusion. Son corps était attiré de façon irrésistible par celui de son frère, qui n'avait de cesse de l'honorait par ses réactions si vives, si parfaites. Les mots qui s'échappèrent des merveilleuses commissures du jeune juge l'ébranlèrent, le troublèrent cruellement tandis qu'il sentait son coeur rater un battement. Il ne s'était nullement attendu à ses mots et son esprit embaumé par les effets de l'alcool ne put que rendre sa réaction d'autant plus passionnée. Il ne répondit mot à la remarque de son frère. Que pouvait-il dire, après tout ? Cilian n'avait-il pas conscience qu'il n'avait qu'une envie : poursuivre pour le désorienter et le rendre fou de ses actions ? Il laissait ses cupides commissures glisser avec sensualité sur cette colonne vertébrale, descendant la ligne de son dos. Ses phalanges quant à elles frôlaient ses aines, descendant sur ses cuisses pour les frôler, soulever le bassin de son frère contre lequel il se trouvait toujours pressé.

Ses actions obligeaient le bassin de Cilian à se mouvoir contre sa fierté si gourmande, charmée par cet homme. Il laissait échapper de doux grognements, venant s'éloigner de ce bassin à regret pour venir dévorer ses reins de sa bouche. À défaut de pouvoir découvrir cette partie tant désirée, il allait la dévorer de ses lèvres, de sa langue, la gouter, l'explorer sans aller jusqu'au bout. Cette pensée insidieuse contrôlait ses agissements, ne laissait aucun doute sur ses dernières. Sa respiration forte frôlait la peau de ses reins qu'il dévorait avec ambition. Sans doute que tout cela devait surprendre Cilian, mais tout ceci semblait si naturel pour lui, l'ayant songé mile et une fois dans ses plus sombres desseins. Ses mains glissèrent de nouveau contre les aines de Cilian, rejoignant ses hanches avec sensualité. Elles vinrent se choir entre les formes de ce fessier, ouvrant le passage à ses lèvres qui ne manquèrent nullement de découvrir cette pensée. Quelque peu envouté par ce qu'il allait faire, l'ayant tant de fois imaginé, rêvé, il sentait son organe vital battre promptement alors qu'il déposait ses lèvres contre cette partie inaccessible et pourtant si désirée. Il l'embrassa doucement. Dans de doux baisers, il l'honorait de sa sensualité, laissant parfois sa langue la caressait de son extrémité. Il goûtait cette partie avec timidité dans un premier temps, sentant Cilian particulièrement fébrile et totalement chamboulé par son action. Il le sentit frémir, exprimé sa surprise, mais également le bien-être qui l'habitait.

Il s'enivra de cette sensation, rendit ses baisers plus gourmands tant il le sentait réceptif à ce manège. Il sentait ce bassin se tendre sous ses lèvres, le dévorant sans nulle honte, laissant même le bout d'une de ses phalanges caresser cette partie, s'inviter à ces caresses buccales et intimes. Son autre main quant à elle, s'était glisser contre la hanche de son frère pour rejoindre sa fierté, l'envelopper de ses doigts pour la caresser, lui prodiguer mute caresses. Il cherchait à étourdir l'âme, le corps de son frère et s'appliquait dans cette ambition. À défaut de pouvoir le posséder, sentir son âme s'étourdir à la rencontre de leurs corps, il lui ferait découvrir cette sensation d'être possédé autrement. Une pensée résolument folle, mais qui guidait ses pensées, son désir, son ambition. Il le rendrait dingue de ce contact, aussi inavouable que pouvait l'être cette ambition.

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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeJeu 22 Jan - 15:32

Son amant ne saurait être plus parfait et il s’y laissait conquérir sans la moindre résistance. Alessandro le dominait et il se soumettait silencieusement à son corps masculin et érotique, à la douceur de ses caresses, de ses baisers dans son dos. Son cœur battait promptement contre la couette du lit qui estompait son violent fracassement contre les parois de sa poitrine. Il sentait les lèvres de son ainé enclore de petites fleurs dans son dos, frivolement butiné. Ses lèvres laissaient ses pores à fleur de peau par le moindre de ses effleurements, chatouillaient ses sens et endiablaient son cœur, son âme.

Les douces sensations s’élançaient le long de son échine, de ses veines, berçant son âme de chaleur. Il s’égarait dans le bien-être qu’il provoquait en lui, dans ces merveilleuses caresses et tendres baisers que le médecin offrait. Il se sentait couvert de son envie, qu’il sentait entre ses fesses, de son amour et de sa gourmandise. Si ses yeux ne le voyaient pas vraiment, le reste de ses sens n’était qu’avec lui, son odeur semblait imprégnée, cette chambre comme ses massages couvrait son corps. C’était un délice, Al lui faisait connaitre un merveilleux océan de plaisir que chacun de ses gestes et de ses baisers alimentait de sa fougue. Cilian l’exprimait en frissonnant contre son corps, respirant difficilement, le cœur tremblant et gros. Il se mordait les lèvres, étouffant les légers gémissements que son partenaire provoquait en lui dans la couverture. Il lui faisait perdre la tête, dire des mots déraisonnés. Il le priait de poursuivre, d’aller plus loin encore, pour combler son âme, son corps qui s’extasiait de ce contact de cet échange. Il sentit les lèvres d’Alessandro poursuivre leur chemin le long de sa colonne vertébrale. Il sentait ces gourmands baisers qui le laissait plus avide encore de ces douceurs qui avait tant d’effet sur son âme. Les caresses de son ainé l’aidaient à sentir la fermeté de son amant contre son fessier, il pouvait sentir son excitation envoutante, frôler cette sensibilité si attrayante qui provoquait chez son frère de doux sons de grognement.

Il s’éloigna finalement, dérobant à ses fesses le contact coquin de cette délicieuse intimité. Ce fut un petit regret, mais dans ce genre d’instant c’était bien souvent un mal pour un bien, car il devinait l’intention de son amant qui laissait descendre ses lèvres sur ses reins. Son cœur accéléra à cette seule pensée. Il sentit son corps se parcourir d’un courant électrique quand il saisit le but de ses baisers. Il murmura le nom de son partenaire, par pour l’arrêter, par plaisir, par envie de cette pensée qui parcourait insidieusement chacun de leur esprit. Il ne pouvait se découvrir entièrement, mais il lui promettait des sensations nouvelles et appétissantes. Le souffle chaud d’Alessandro et ses baisers enveloppait le bas de son échine d’un brulant frisson. Il sentit ses mains rejoindre ses fesses et il comprit que ça annonçait le début de l’opéra, et en un instant, au plus infime mouvement de ses lèvres le rideau se leva sur l’orchestre. Un méli-mélo harmonieux et saisissant gagna son âme, l’emporta dans une joyeuse et sensuelle mélodie, un flot de bien-être. Il ne put retenir un gémissement de sortir de ses lèvres, il frémit par surprise et bonheur. Il venait de déclencher un véritable raz de marée en lui.

Comment est-ce que ces taquineries qu’il lui offrait pouvaient être si merveilleuses, si tendres et fougueuses ? Cilian se trouvait délicieusement bien sous ses baisers terriblement intimes qu’il découvrait de plus en plus gourmand, de plus en plus enchanteur. Il sentait son esprit s’envoler, s’asseoir dans ce nuage de bien-être, détendu sous les lèvres malicieuses de son amant. Il laissait son amant deviner son émoi par de doux sons qui s’extirpait de ses lèvres. Il sentit un doigt s’inviter au bal de son jardin secret. Cilian se cambra doucement pour approfondir ce contact entre eux deux. L’ambition d’Alessandro ne faisait nul doute et il parvenait aisément à le rendre dingue ainsi. Sa gorge prononça son nom par bienêtre, sans qu’il ne sache vraiment ce qu’il suppliait, il prononçait son nom avec plaisir. Il le répéta sans cesse, comme pour marteler son âme de cette présence, l’inscrire dans son cœur au fer rouge pour le lier a ce ravissement. Il le rendait fou, en avait-il conscience ?

Cilian se sentait basculer dans cette volupté qu’il ne demandait qu’à rejoindre avec cet homme qui embrasait son corps et son âme. Il était conquis par ces amoureuses taquineries que lui procurait son ainé. Il bouillait intérieurement, était parcouru de doux spasmes de joie. Son corps bouillonnait, mais son esprit s’envolait de bonheur. Il profitait, comme il n’avait que cela à faire sous les lèvres d’Alessandro, comme lui ne pouvait l’atteindre que par le murmure de ces lèvres et l’électricité qui le parcourait. Il le baignait de ces murmures incessants, jouissant son prénom en toute discrétion pour alimenter sa passion. Son cœur ne s’abreuvait nullement de cette joie, il en demandait, encore et encore, réclamait ce bonheur à son amant. Il adorait ce contact luxuriant et son cœur palpitait d’envie à ces contacts divins.

Il glissa une de ses mains contre l’abandonnée de cet échange pour la caresser doucement complètent son propre émoi quoiqu’il regretta que ce ne fût pas celle du médecin entre ses doigts. Il lui aurait été impossible de l’atteindre dans cette position. Alors pour poursuivre son émoi, il mit sa main frivole à la recherche de sa compagne contre ses cuisses pour la guider vers sa virilité tout en glissant ses doigts entre les siens, couvrant sa main de la sienne contre sa fierté. Le contact en était délectable, la tendresse magique. Le cracmol avait sur lui plus de pouvoir que n’importe quelle sorcière, le plus merveilleux des pouvoirs, celui de l’emplir de félicité à la moindre caresse. Nul mot ne savait décrire ce que cette marée de volupté lui prodiguait. Il ignorait qu’il en était de même pour Alessandro, mais il en avait une petite idée.

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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:11


Sans doute devenait-il fou ? Il était résolument sûr de l'être tant ses sens avaient pris le contrôle de son âme. Il ne songeait à rien, n'était plus en mesure de le faire tant son être avait besoin de toucher cet homme. Cilian était son plus bel interdit, le seul, l'unique. Pourtant, il n'avait de cesse de succomber à l'appel de ces lèvres, de ces yeux, de ce corps qui n'avaient de cesse de chambouler son âme. Ses rêves, le moindre de ses fantasmes étaient habités par cet homme. Il avait beau tenter de se raisonner, d'oublier cette passion, cette fougue incommensurable qui l'inondait pour cet homme, il n'y parvenait pas. Ce soir était son plus bel échec dans cet exercice. Son esprit bien trop endormi par l'alcool qui embaumait ses sens, il se laissait dévorer par son avidité, venant réaliser ces fantasmes qu'il gardait si profondément en lui. Il avait une ambition : le rendre tout aussi fou qu'il ne pouvait l'être de lui, dans ce lieu bien singulier qui aurait dû mettre fin à toute cette folie. Pourtant, ce soir, cette chambre ne provoquait rien en lui. Il n'éprouvait aucune gêne, aucune honte à venir dévorer de ses lèvres, de son corps, son frère dans cette maison qui les avait vus grandir.

Ses commissures dévoraient donc cette partie intime avec fougue, savourant son contact, la fébrilité dans laquelle ses actions plonger cet homme. Il lui était incroyablement soumis, si désirable, si délicieux sous sa peau. Il sentait son appétit croitre, s'intensifier, devenir de plus en plus brûlant. Ce désir brûlait ses entrailles d'un feu sans nom, un de ceux qu'il ne ressentait qu'à ses côtés. Sa fierté si éveillée, criait famine, dévorer par cet appétit qui pourtant il ne pourrait pas satisfaire. C'était sans doute le dernier brin de sa conscience qui lui interdisait comme seule gardienne de cette nuit interdite. Il en avait cruellement besoin pour ne pas se réveiller le lendemain avec cette honte, cette certitude qu'il ne pourrait plus passer à autre chose, abandonner cette liaison dangereuse avec cet homme étendu sous son corps. En avait-il réellement envie ? Son coeur refusait cette éventualité, lui faisait clairement entendre son bonheur de venir honorer cet homme de sa fougue. Il n'avait que faire de ce qu'il pensait, de cette lutte charnelle et psychologique que sa raison menait contre lui. N'était-ce pas à cause de lui qu'il menait une vie personnelle si discontinue, si fragile ? Il n'avait jamais pu rester avec des femmes, étant incapable de les « aimer » tel qu'elle aurait dû l'être. N'était-ce pas les raisons de ses ruptures, de cet éternel échec qui avait fait de lui, un don Juan ? Il l'avait été bien entendu, mais s'il était, c'était en majeure partie à cause de cet homme si cruellement envoutant et érotique.

Alessandro s'abreuvait de ses gémissements, de ses sons mélodieux qui s'extirpaient de ses si délicieuses commissures. L'entendre prononcer son prénom avait un pouvoir terriblement électrisant sur sa chair, son coeur. Il n'avait de cesse de l'entendre rater un battement à chaque soupir, rendant son âme d'autant plus gourmande. Il laissait cette cupide phalange s'immiscer à la caresse de ses lèvres, de sa langue. Cilian était juste magnifique, érotique et envoutant. Ses supplications le rendaient d'autant plus déterminer à poursuivre, à laisser ce doigt réaliser ces caresses qu'il interdisait à son soldat si prêt au combat. Cette frustration le faisait grogner malgré lui, incapable de contenir ce besoin pénétrant qu'il avait de le faire sien. Pourtant, il ne fit rien, s'appliqua simplement à sa tâche, pleinement bienveillant et désirant accroitre l'ascension vers le paradis terrestre de cet homme, lui offrir cette voie méconnue, mais qui saurait marquer son âme à jamais. Ses pensées étaient contradictoires, une part de lui tenait bon face à cette tentation qui s'offrait à lui, menait la guerre de front, malgré le camp adverse qui fonçait vers elle, sans crier garde. Désirer le faire fondre tout en sachant que cela lui était formellement interdit. Pourtant, il se donnait corps et âme à cet exercice. Il baignait cette partie de baisers, de caresses humides pour éveiller des sensations uniques dans l'échine de son frère adoptif. Il y parvenait si merveilleusement bien, en prenant conscience au travers de ces bruits jouissifs que cet homme exprimer de bien-être.

Il le sentait entièrement à sa merci, mais également soucieux de participer à cet échange luxuriant. Il sentit l'une de ses mains partir à la recherche de sa main, la prenant entre ses doigts pour la guider vers sa fierté. Il se laissa guider, ses doigts venant se lier aux siens tandis qu'il venait recouvrir ce valeureux soldat de sa couverture chaude et bienfaitrice. Il le sentit gémir plus fortement, alors qu'il l'obliger à initier des mouvements tendres contre lui. Il l'honorait avec amour, le trouvant si vaillant, si fort, si enclin à poursuivre cette bataille pour connaitre ce salut au paradis. Il n'avait rien à envier au sien, si impatient, si frustré et pourtant si déterminé. Il le sentait de plus en plus fébrile, empli de félicité au moindre de ses actions. Cette pensée le rendait particulièrement avide. Il avait envie de le voir, d'observer son visage, ce bien-être profond qu'il vivait grâce à lui. Cette ambition fut rapidement plus forte que la précédente et ses lèvres vinrent abandonner leurs victimes sans crier garde. Une action résolument frustrante pour son compagnon qu'il sentit mécontent en venant soulever son bassin. Alessandro admirait ce spectacle en remontant le long de sa colonne vertébrale dans de multiples baisers. Ils provoquaient de véritables frisons de bien-être sur ce corps qui l'exprimait spontanément. Cela lui offrait une vue imprenable, somptueuse en plus de pouvoir clairement entrevoir la vigueur de cette partie contre sa paume. Il pressa ce soldat plus fortement, l'entendant gémir son prénom.

Alessandro ne put contenir un grognement contre son oreille, sensible à cette voix, à cette folie qui chamboulait le corps de son frère. Un fait qui ne put que s'intensifier alors qu'il sentait son bassin se coller de nouveau au sien, laissant son intimité retrouver sa place entre ces précédentes victimes. Il vint à son tour souffler le prénom de son frère alors qu'il le sentait soulever son bassin pour accroitre ce contact, cette pression. C'était si délicieux. Il laissa son souffle chaud frôler cette oreille, la mordiller avec sensualité, émotion, passion. Il susurrait son prénom dans une voix éteinte, amorçant une oscillation des reins. C'était merveilleux, si somptueux et envoutant. Ses lèvres venaient embrasser ses omoplates alors qu'il se trouvait en appui sur son bras libre. Son autre menotte n'avait de cesse de bénir cette intimité dans ces caresses intimes et passionnées, emplies de tendresse. Il lui soufflait des mots doux, lui avouaient le plaisir monstre qu'il invoquait en lui, l'embrasement dont il était victime. Il le complimentait également, lui avouant ce qu'il n'avait jamais fait jusqu'alors. « Tu es si parfait, Cil... Tu me rends fou... tellement fou... » un aveu à peine audible alors qu'il venait glisser son nez contre sa nuque en venant accélérer la cadence des mouvements de ses reins entre ses fesses. Il s'enivrait de lui, s'imprégnait de ce contact. Même saoul, il savait ses sensations gravées dans sa peau à jamais. Il l'aimait tellement. C'était une telle injustice qu'il ne puisse pas le faire devenir sien pour toujours. C'était si cruel !

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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeMer 28 Jan - 14:26

L’amour fait pousser des ailes et c’était sans doute ce qui faisait voler Cilian si haut sous les caresses si intimes et coquines de son frère. Il lui faisait connaitre la fournaise du bonheur, du bien-être que lui procurait son aîné. L’alcool n’avait plus rien à voir avec son état, ça retenait juste sa raison peut-être. C’était merveilleux, sous sa langue, il lui passait un message que nul mot ne transmettrait jamais aussi bien. Cilian n’avait d’ailleurs pas envie de les entendre, il ne voulait pas amener à sa conscience son amour, il ne voulait pas connaitre ses sentiments de manière si claire, mais ces gestes ne trompaient nullement le subconscient des deux frères. Ils s’aimaient dans chacun de leur geste, chacun de leur souffle. Un feu brûlant l’embrasait pour cet homme à ce contact si délicieux qui habitait tout son corps et toute son âme. Il le rendait terriblement fébrile l’érotisme et l’intimité de ses baisers sur son jardin secret qui se détendait, s’ouvrait comme pour recevoir l’homme de ses rêves. La sensation de dilatation était étrange et délicieuse même s’il ne pouvait briser cette ouverture. Toutefois, sous cette humidité, il ne pouvait s’empêcher de désirer de la sentir percer. Involontairement, ses reins se mirent en mouvement comme pour réclamer cette présence sur cette zone si sensible, mais aussi parce que ça rendait les contacts de cette langue résolument merveilleux. La main qu’il avait menée sur sa petite fierté n’avait d’autre but que d’apaiser ce désir de se voir posséder par cet homme comme un léger reliquat de conscience dans son esprit embrumé de plaisirs.

Il l’excitait énormément, mettant ses sens en ébullition face à ce flot de délices que lui administrait son frère. Il se donnait à lui sans compter, sans la moindre honte, la moindre intention de se retirer de ce bien-être de ses caresses interdites et pourtant si délicieuses. Il ne put qu’exprimer sa frustration de le sentir quitter ses fesses aussi doux soit son amant alors. Il gémit mécontent en relevant son bassin pour réclamer sa présence, en vain. Alessandro remontait son échine dans des contacts affriolants. Il frissonnait sous ses doux baisers qui s’appliquaient le long de sa colonne vertébrale. Cilian ne lui cachait son émoi à ses petits bijoux. Il se sentait incroyablement excité contre sa paume, sous ses friandises et il le récompensait de gémissement qu’il ne savait retenir bien qu’il cherchait à les taire ou a limité leur volume, il marmonnait son nom avec plaisir, car c’était un prénom qui l’enchantait dont il avait encore envie.

Il entendit avec plaisir la voix de son frère contre son oreille en accueillant à nouveau entre ses fesses l’excitation de son amant. Il se collait à lui, intensifiant l’envie de Cilian, torturé entre le désir de le sentir en lui et cette barrière qui s’imposait à eux. Cette pression était envoûtante, enchantait son cœur et son intimité tout comme la voix qui murmurait son prénom. Il voulait ses lèvres qui soufflaient contre son oreille, ses reins qui oscillaient contre les siens. C’était un désir inavouable et impétueux, aussi pressant qu’il le savait impossible. Il était impénétrable, et pourtant tout prêt à se donner à lui, ça le cramait intérieurement. Sa tendresse, ses baisers étaient passionnants, tout comme ses aveux du désir qu’il pouvait parfaitement sentir contre son point si sensible. Al murmura qu’il était parfait, qu’il le rendait fou, tellement fou. Cilian ne pouvait que comprendre ses mots et les partager. Il se sentait illuminer sous le frôlement de cette intimité sur ses fesses. Des frottements hautement érotiques qui rendaient Cilian résolument dingue, fou comme les mots de son frère. Ce contact était splendide et avait pourtant un gout d’insuffisance, d’incomplétude. Cet échange était aussi cruel qu’inouï. Le juge se sentait décoller, incroyablement excité par ces sensations divines que lui faisait connaitre son frère dans toute sa tendresse. Son désir d’avantage ne pouvait se réaliser. Cilian tourna le visage vers son frère et murmura doucement comme seul rempart à son incontrôlable désir de se voir posséder par cet homme.

« - Laisse-moi te voir, je te sens parfait ! je te sens sexy… »
Suivant ses mots, il se retourna en dessus de lui, sa main prenant immédiatement la place de ses fesses autour de cette si ferme fierté, tendue comme la sienne. Il vint de son autre main, mener le visage séduisant du médecin à ses lèvres pour l’embrasser avec passion, délaissant sa frustration dans ses lèvres, dans ses cheveux, sur sa virilité. Il aimait ces sensations, s’en délectait particulièrement qu’il les partageait avec ce si bel homme, cet être qui le transcendait. Il serra son bassin au sien, sa main offrant des caresses de plus en plus vive sur l’intimité de son aîné, tout comme le contraire était vrai. Ces instants étaient résolument magiques et il s’activait pour faire perdre la raison à son aîné, atteindre ce paradis qu’il lui faisait connaitre à chaque fois si aisément. Cilian se sentait vivant, brûlant, impatient, il lui était tout, tout ce qui le faisait lui, tout ce qui le rendait lui et au diable cette morale qui les séparait l’un de l’autre. Même inachevé, même incomplet, leur amour s’étalait comme de l’encre sur un parchemin, indélébile sur leurs peaux et leurs cœurs.

Son soldat rendit les armes face à l’assaut de son frère, inondant de joie, de félicité l’armée, bien que vaincue. Il brûlait dans un paradis qui s’était offert à lui, lâchant les lèvres de son frère de plaisir, gémissant de cette suprême libération entre les doigts de son aîné qui ne tarda pas à le rejoindre dans ce bien-être, dans ce divin bonheur que de se donner à l’autre de manière si intime. Le cœur du juge palpitait, son esprit flânait au-dessus de tout, rempli de l’image si érotique de son frère en cet instant, juste après avoir connu cette sublime libération. Cilian le regardait, amoureusement sans la moindre pointe de gêne ou de honte. Al lui était un diamant, un magnifique diamant qui brillait sous ses yeux. Il avait encore envie de lui, aliéné à ce corps.
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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray   (fini)Christmas Wonderland under wine and comforter - PV Alessandro Murray Icon_minitimeLun 9 Fév - 0:18


Sa peau s’embrasait d’un feu sans nom, incommensurable et puissant. Il le sentait brûlait ses entrailles, terrassant tout sur son passage pour le retenir prisonnier de cette fournaise. Une chaleur dont il se sentait cruellement dépendant, avide plus que jamais de fondre face à ses flammes. L’enfer avait un goût enivrant, dépaysant et cruellement addictif avec cet homme. Malgré l’interdit de cet acte, l’horreur qu’une telle pensée devrait lui prodiguer, il se donnait corps et âme à cet homme. L’alcool qui coulait à flot dans ses veines avait délié les chaines de raison. Il n’était plus qu’un Homme. Un homme de passion, égoïste et ne cherchant que son propre intérêt. Il le voulait, plus que tout au monde. Toute son âme le réclamait, son cœur tambourinait avec tant de force dans sa poitrine. Rien à cet instant ne pouvait lui faire entendre raison. Il n’était plus Alessandro Murray, fils adoptif de la famille Murray, frère de Cilian Murray. Il était juste Alessandro, un homme qui désirait un autre dont il était cruellement dépendant, fou. Il ne le cachait pas, l’avouait avec force au creux de l’oreille. Il était si parfait sous sa chair, si tendu, si brûlant, si érotique. Il donnait vie à ses fantasmes, lui donnait la sensation d’en faire un. Indirectement, une part de lui-même espérer que ça le soit, que toutes ses sensations si fabuleuses, uniques, étaient le fruit de son imagination sadique, d’homme saoul.

Pourtant son bassin ondulait avec appétit contre celui de cet homme, de ce frère qui ne l’était plus à cet instant. Il s’enivrait de son odeur, de sa chaleur, de ses sons merveilleux dont il honorait ses actions. Il le sentait plus fébrile que jamais, si soumis et désirable, si dépendant de lui, de ce plaisir et extase qu’il provoquait en lui. Cela le rendait fou, cruellement fou. C’était un supplice de ne point le cueillir, de réaliser ce fantasme qui taraudait si fortement son âme. Cela ne lui suffisait pas, mais il résistait, un brin de raison l’empêchant d’aller plus loin, de le posséder réellement, entièrement comme un homme, un amant passionné et cruellement amoureux. Il sentait ses sens s’envoler, faisant frémir la moindre parcelle de sa peau. Ses gémissements exprimaient son bien-être de plus en plus vivement, ses sensations lui faisant quitter la terre ferme. Son valeureux soldat menait la bataille avec fermeté, rendant ce combat d’autant plus somptueux, pénétrant. Ses lèvres dévoraient la nuque, les omoplates de baisers, tentant de lui transmettre toute cette fougue qui grondait dans ses veines. Son frère vint tourner son visage vers le sien, lui demandant doucement de le laisser le voir. Il le sentait parfait, si sexy, il voulait l’admirer dans cet état. Une demande à laquelle il ne put que se pliait, laissant cet homme abandonner à regret ce contact intime pour lui faire face.

Il offrit la vision de son corps brûlant de sueur à son frère, qui lui fit la même faveur, lui donnant l’opportunité de l’admirer de nouveau, si somptueux, si érotique à mourir. Al en avait le souffle coupé, sentant sa gorge exprimer un rauque puissant lorsqu’il sentit la main de son frère s’appuyer sur sa fierté, l’honorant avec la même chaleur que lui avait prodigué son bassin. Il gémissait son prénom avec force, sentant l’autre menotte de son frère mener son visage au sien pour lui voler un baiser passionné, gourmand. Par sa fougue, Cilian essayait d’étancher cette soif que cette action provoquée en lui. Il s’appliquait à lui répondre avec la même fougue, se laissant tout bonnement aller à ses caresses, tout comme lui le faisait. Ils se dévoraient mutuellement avec passion, leurs lèvres se violant avec appétit pour contenir ses sons érotiques qui faisaient vibrer leurs cordes vocales. Il était entièrement à lui, toute son être et son âme ne vibrait que pour lui alors que cette excitation n’avait de cesse de croitre, de menacer à tout instant de lui ouvrir les portes de ce paradis terrestre, si somptueux qu’il ne pouvait découvrir aussi cruellement qu’avec lui. Leurs actions se firent plus déterminées, plus vives, plus étourdissantes. Il perdait la tête et se sentit rendre les larmes à l’instant où Cilian lui offrit cette vision si somptueuse de son corps frappé par le plaisir, cette extase incontrôlable qui pouvait rendre folle. Il savoura cette vision avant d’être frappé par la même foudre, sentant ce râle puissant s’enfuir de ces entrailles sous la même impulsion que son soldat rendait les armes. C’était somptueux. Il en avait le souffle coupé alors qu’il sentait le regard de Cilian le détailler avec tendresse, amour. Une lueur dans le regard qui le rendait d’autant plus magnifique alors qu’il venait capturer ses lèvres avec passion et douceur.

Ils s’embrassèrent de longues minutes en silence, laissant leurs corps se serrer l’un contre l’autre, se consumer au contact de cette fournaise qui venait de créer une explosion de bonheur dans leurs entrailles. Leurs cœurs fous palpitaient furieusement dans leurs poitrines alors qu’ils se laissaient tenter de nouveau. Ils firent l’amour de nouveau, s’offrant ces caresses que leurs sentiments leur dictaient de faire. Il se sentait si bien contre lui, ses sentiments si forts et incommensurables. Il était fou de cet homme et ce soir-là, malgré l’interdit, il lui appartenait de nouveau comme toutes ses autres fois, si ce n’est qu’elle rendrait le réveil plus douloureux encore. Ce qu’il ne manqua pas de se produire. Sagement endormi dans les bras de Morphée, le soleil avait beau frapper le sol de la chambre et le lit, Alessandro avait un mal fou à s’extirper. Il se sentait bien, confortablement contre un corps dont l’identité ne lui frappa pas dans l’immédiat ou du moins, cela l’arrangeait. L’odeur masculine qui dégageait de cette échine était reconnaissante à mil lieux et il le sentit être lui-même tiraillé à l’idée de se lever. Sans pour autant ouvrir les prunelles, celles-ci s’étant refermées directement dès lors que le soleil les avait frappées, il avait retiré ses bras d’autour de son frère, se tournant assez pour ne pas lui faire face. Dos à lui et au soleil, il put entreprendre ce fameux réveil dévastateur, sentant une migraine frappée son corps de plein fouet. Il se leva difficilement, venant s’asseoir sur le lit. Il pouvait sentir le regard désemparé et fébrile de Cilian sur son corps et un simple coup d’œil suffit pour rendre son cœur fébrile et déstabilisé. Il sentait une certaine honte s’acculait dans son ventre tandis que sa gorge se faisait sèche et désagréable. Il glissa sa main derrière sa nuque en inspirant, se pinçant la lèvre. « Je ne m’excuserai pas pour hier soir… » Souffla-t-il en venant regarder son frère, le regard tremblant. « Je sais que l’on n’aurait pas dû… et j’en ai honte, mais… j’en avais envie, cruellement envie... » Ajouta-t-il le regard brillant « Je ne te vois plus comme un frère, mais je sais également que ça ne doit pas se réitérer. » Il inspira profondément en disant cela, avant de se lever pour se diriger vers la salle de bain. Il n’attendait pas de réponse à ses mots. Il voulait juste se montrer franc, arrêter de faire l’autruche même si au final cela ne changeait rien. Cilian était libre d’oublier cette nuit, de la maitre dans une boite de Pandore, mais elle le hanterait pour sa part, ayant marqué son être et son âme au fer rouge.

-- FIN --
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