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The Phoenix Song :: :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014 | | Catching up with you ! ♦ pv Yano | |
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Je ressemble à « : Im Jinah (Nana) ». J'ai égaré : 986 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1100 et j'ai : 35 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Catching up with you ! ♦ pv Yano Lun 14 Juil - 22:13 | |
| Catching up with you feat Yano La vie avançait parfois à une vitesse surprenante. Sans trop savoir comment, ça faisait déjà plusieurs mois que Lydia n'avait pu voir son meilleur ami, Yano. Son premier emploi l'avait éloigné de Gisteol Hyeon et les mois passés l'avaient bloqué à Séoul. Entre son travail et le quidditch, elle avait eut peu de temps libre. Temps libre qu'elle avait passé avec son fiancé, Roman. Cela avait été l'occasion de commencer à vivre ensemble, après deux années à sortir ensemble. Et doucement, ça avait été le début du changement. N'étant plus près de l'école, la plupart de ses amis habitaient au loin. Lydia connaissait quelques membres de l'équipe de Quidditch pour laquelle elle jouait à Séoul, bien évidement, mais Roman était plutôt d'un tempérament jaloux. La seule fois où elle était sortie en compagnie d'autres garçons de l'équipe avait donné lieu à une crise de colère. La première grosse crise. Il y en avait eut d'autres auparavant, plus petites, à propos de ses tenues, des repas préparés, du temps qu'ils passaient ensemble trop court. Elle avait appris à lui garder plein de temps pour qu'il soit plus heureux, ne se sente pas délaissé. De l'extérieur, Roman était séduisant, sûre de lui, charismatique et absolument adorable. Roman avait changé après quelques semaines de vie commune. Lentement mais sûrement, il avait révélé une part de lui colérique et dominateur, il n'aimait pas être contre-dis. Au fils des semaines, Lydia avait commencé à craindre ses crises, chercher à l'apaiser avant qu'elles ne commencent, mais quoi qu'il arrivait il y revenait toujours. Elle était si triste de le rendre ainsi. Après tout, c'était bel et bien de sa faute si il ne lui faisait pas confiance et si il n'aimait pas ses amies. Et il avait raison, comment pouvait-elle prétendre l'aimer si elle lui imposait des gens qu'il n'aimait pas ? Leur relation toute entière était devenue source de complexe, de culpabilité... et de crainte. Mais elle l'aimait, elle aurait tout fait pour faire qu'il se sente mieux. Il irait mieux à nouveau, bientôt, elle le savait. C'est en partie pour cela qu'elle chercha un emploi à Gisteol Hyeon. Elle voulait revenir plus près de leurs amis mais surtout ramener Roman là où il avait un jour était heureux. Bien sûr, elle ne se rendait pas compte que celui avec qui elle vivait aujourd'hui tout les jours n'était nul autre que celui qu'il avait toujours été, que tout cela, chaque colère et chaque marque d'affection faisaient en réalité partie de son jeu de manipulateur. Non, elle ne s'en doutait pas et continuait d'espérer, de vouloir le réparer. Elle voulait que son amour le guérisse, sans compter combien cela allait lui en coûté. Pour l'heure, malgré leur nouvelle maison, rien ne semblait avoir vraiment changé, les crises étaient toujours là et elle continuait d'appréhender le retour à la maison le soir. Mais pour aujourd'hui, elle aurait quelques heures de répis. Car elle pouvait voir Yano, son ami si chers. Elle avait pour ce jeune homme une affection particulière, lui qui pouvait paraitre si sérieux et si sombre, il lui offrait de magnifique sourire. Peut-être même qu'un temps certains auraient pu juré qu'ils sortiraient ensemble mais ce ne fut jamais le cas. Elle plaçait en lui la confiance qu'on avait en un frère et l'aurait défendu face à tout. Quand à lui, son cœur s'était épris de Kisuk, un jeune homme de l'école. C'était avec tendresse qu'elle avait vu leur amour fleurir petit à petit et elle avait toujours prit soin de se mettre de leur côté, n'hésitant pas à devenir très sèche envers quiconque se comportant mal à leur égards. Aussi, malgré tout l'inconfort qu'elle avait dernièrement avec les contacts physiques, elle n'avait pu se retenir de serrer Yano dans ses bras en le revoyant, enroulant ses bras autour de son cou pour le serrer contre elle. Il lui avait tant manqué, il ne pouvait pas avoir idée ! Yano l'accompagna pour aller choisir une robe. Elle avait besoin de son avis, elle voulait à la fois une robe mignonne et séduisante, sans être pour autant provocante et un avis extérieur était plus que bienvenue. Ils leur fallut une heure pour cela mais ils finirent par trouver une jolie robe qui lui allait comme un gant. Un peu plus timide et réservée qu'elle avait pu l'être auparavant, Lydia raconta à Yano les recherches qu'elle avait pu faire à Séoul et l'équipe de Quidditch, les matchs qu'elle avait joué depuis qu'elle y était rentrée. SOn sourire était doux mais emprunte d'une certaine réserve. Elle qui pouvait sauter au cou de Yano pour un oui ou un non et déposer des baisers sur sa joue à chaque fois qu'elle se moquait doucement de lui pour des bétises, elle semblait avoir enterrés tout ces comportements jeunes et joyeux lors de son séjour à Séoul. Sa nouvelle robe pliée dans un joli sac pendait à son bras, Lydia sourit à Yano. « - Tu veux venir voir notre nouvelle maison ? Elle est mignonne comme tout, je suis sûre qu'elle te plairas ! » C’était sincère, elle avait très envie qu'il vienne. Il lui avait manqué et même si elle n'osait pas prendre son bras pour marcher dans la rue - aucun doute que Roman n'aimerait pas qu'elle se comporte de la sorte - elle avait envie qu'il fasse à nouveau partie pleinement de sa vie et ça commençait par voir son.. leur chez eux. Et plus encore, une petite partie d'elle souhaitait qu'il reste plus longtemps, assez pour fuir le retour de Roman, le moment où ils seraient seuls tout les deux et les instants où il pouvait d'un seul coup se mettre en colère. Elle avait remarqué qu'il ne le faisait pas en présence d'autres gens et même si il n'aimait pas qu'elle fasse cela, elle se permettait parfois de rester plus longtemps dehors pour éviter de rentrer. Délibérément, elle avait éviter de parler de sa vie de jeune fiancé à Yano. Embrasée à ce propos, elle ne voulait pas vraiment lui en parler, c'était sa petite honte qu'elle cachait. Mais elle voulait qu'il vienne. Trans-planant jusque devant chez elle, elle ouvrit la porte et l'invita à entrer. « - Viens Yano, je vais te faire visiter ! » Osant enfin le prendre par le bras, elle lui montra sa jolie cuisine et les chambres à l'étage, la sienne, celle de Roman et la chambre pour les invités. Persuadée par les dire de Roman, elle en était venue à trouver la normalité dans cette situation. Sans même penser qu'il pouvait y avoir quelque chose d'étrange dans ce qu'elle venait de montrer, elle proposa à son ami d'aller boire un thé dans le salon. Tenue |
| | | Je ressemble à « : Hyun Joong Kim ». J'ai égaré : 524 parchemins. Ma bourse est remplie de : 648 et j'ai : 32 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: Catching up with you ! ♦ pv Yano Lun 14 Juil - 22:21 | |
| Cela faisait bien des mois que Yano n’avait pu voir Lydia. Loin d’être une parfaite inconnue aux yeux du jeune homme, cette dernière était telle une sœur à ses yeux tant elle était intimement liée à sa personne. Une demoiselle à la personnalité bien opposée à la sienne. Il se souvenait encore de cette demoiselle si pleine de vie, au regard pétillant et qui savait résolument le faire craquer pour lui faire faire ce qu’elle désirait. Elle était devenue très rapidement une amie, sa meilleure amie. Une personne avec qui il aimait résolument passé du temps, quand bien même leurs emplois du temps respectifs leur laissaient bien peu d’occasion de se voir. Entre leur vie scolaire ou professionnelle et leur vie sentimentale, il fallait bien reconnaitre que ce temps se faisait de plus en plus rare. C’est pour cette raison qu’il n’avait pu que sauter sur cette occasion d’accéder à son invitation. Cela faisait juste quelques jours qu’il était rentré d’une de ses expéditions et il devait reconnaitre qu’il se trouvait particulièrement ravi de pouvoir retrouver un semblant de vie normale. Il faut dire qu’il était particulièrement éprouvant d’escalader ses montagnes, qui longeaient les forêts de chine, à la recherche d’une créature mythique mais que son tuteur pensait bien réelle : un dragon à trois tête. Une créature féroce d’après les récits historiques dans lequel il apparaissait dans les histoires magiques chinoise. Ils marchaient donc sur ses traces en tâtant certaines terres de ses forêts où son tuteur pensait pouvoir trouver la bête en question. Des recherches qu’il avait bien entendu tues à Ki Suk afin de ne point l’alarmer, étant donné sa nature anxieuse et qu’il détaillait dans son journal de bord pour garder une trace de toutes ses journées extraordinaire qu’il vivait là-bas. Une passion pour les créatures magiques que lui avait toujours connue sa tendre amie qu’il s’était empressé de retrouver en cette belle journée du mois d’avril. Des retrouvailles tendres et amicales comme ils savaient si bien le faire. Il fut particulièrement ravi de pouvoir la prendre dans ses bras pour l’étreindre avec joie. Cela lui faisait tellement plaisir de le faire, de pouvoir serrer son fin corps si joliment sculpté et mis en valeur par cette robe qui lui sillait à merveille. Il avait donc répondu avec plaisir à son accueil, ne quittant point ce sourire qu’il ne réservait qu’à peu de personnes. Il se sentait tout simplement heureux de pouvoir admirer sa petite bouille malicieuse même si cette étincelle se trouvait légèrement moins brillante que par le passé. Sans doute rien d’anormal, sembla-t-il penser à cet instant. Il n’en fit nullement mention, écoutant attentivement son amie qui toute aussi animée par sa passion, pour ne pas dire ses passions, lui narrait ses aventures. Il l’avait écouté avec attention, appréciant résolument cet engouement qui faisait plaisir à voir même s’il se faisait résolument réservé. Cela ne pouvait que l’intriguait tant cela le surprenait dans une certaine mesure. Il ne dit mot à ce sujet mais il était évident qu’il y avait quelque chose qui clochait et les heures qui passaient en sa compagnie, ne pouvait que le confronter à cette songée. Il l’aida donc naturellement à choisir sa robe. Lydia se trouvait particulièrement ravie de son choix et il devait reconnaitre qu’elle lui allait magnifiquement bien. C’est ainsi qu’elle lui proposa de venir chez elle pour qu’il découvre sa nouvelle maison. Son amie s’était installée avec son petit ami lorsqu’elle avait accepté ce poste d’assistante auprès de son patron. Il fut bien entendu ravi d’accéder à sa demande, également ravi de pouvoir rester à ses côtés pour quelques heures de plus. De plus, ça lui semblait résolument naturel de venir chez elle et de revoir, peut être qui sait, son fiancé. Il devait reconnaitre qu’il connaissait peu de choses à propos de l’élu du cœur de sa meilleure amie. Il faut dire que les occasions où il s’était trouvé en sa compagnie se faisaient assez rares et il devait bien reconnaitre qu’il ne s’était jamais particulièrement intéressé à lui. Aux premiers abords, ce dernier semblait agréable et souriant. Il avait un charisme qui faisait qu’on le trouvait plutôt sympathique, sa relation avec Lydia semblait bien se passer et il n’avait jamais eu à ce jour de raison de penser le contraire. De ce fait, il ne se sentait nullement dérangé à l’idée de le croiser à cette occasion. Il avait donc suivit obligeamment sa meilleure amie jusqu’à la résidence de cette dernière. Il s’agissait d’une petite maison forte agréable à première vue et il fut vite invité à la découvrir. Résolument enchantée de lui faire découvrir son petit chez elle, la jeune femme vint se saisir de son bras pour le trainer dans l’ensemble des pièces. Des pièces au mobilier agréable, qui rendaient les lieux plaisants même s’il se trouvait particulièrement surpris d’apprendre qu’elle faisait chambre à part avec son compagnon. Un fait qui ne pouvait que le laisser quelque peu intrigué tant il trouvait cela étrange. Il n’y avait rien de logique dans cela. Même si jamais le petit ami de sa meilleure amie se trouvait très conservateur, il lui avait demandé sa main et il était évident que personne ne verrait d’un mauvais œil qu’ils partagent la même couche. Il n’osa point aborder le sujet même si ce dernier brulait ses lèvres. Il vint obligeamment accepter l’offre de son amie, retrouvant le salon de cette dernière tandis qu’elle s’apprêtait à leur servir du thé. Il ne pouvait nier se sentir légèrement soucieux de ce fait, cela venait s’ajouter à ces autres petits détails, qui lui donnaient une sensation étrange. Il ne pouvait nullement identifier la cause mais cela, le gênait, l’irritait même sans même pouvoir l’entrevoir. Il vint donc sourire à son amie lorsqu’il vit revenir à sa hauteur, prenant entre ses doigts la tasse qu’elle lui tendait. « Merci beaucoup, Lydia. C’est très beau chez toi. Je vois que vous vous êtes bien établi… » Il laissa sa phrase trainer sans trouver le courage d’aborder le sujet qui l’intéressait, même si en tant qu’ami, meilleur ami, il n’y avait rien de répréhensible à le faire. C’est pour cela qu’il attendit simplement que son amie s’assoit à son tour avant de prendre son courage à deux mains. Il s’efforça de trouver une tournure à sa phrase pour que cette dernière ne soit pas trop maladroite, ni trop directe. Il espérait en tout cas, qu’elle ne lui en voudrait pas de la poser. « La maison est agréable en tout cas… C’est ton désir de faire chambre à part jusqu’au mariage ? » Demanda-t-il tout simplement dans un ton doux et aimable, un peu protecteur également. « Je dois reconnaitre que ça me surprends mais, peut être est-ce moi qui n’est plus aussi formel que par le passé… » Il vint rire doucement pour tenter de détendre un peu l’atmosphère qu’il avait lui-même initié, la regardant avec douceur avant de reprendre un air, plus sérieux, intrigué par la réponse qu’elle allait lui apporter. TENUE : 01. |
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| La présence de Yano était agréable. Rien que cela suffisait à redonnait quelques couleurs, des notes plus joyeuses sur un paysage qui s'était progressivement grisé sans qu'elle s'en rend compte. L'habitude de sourire et de rire aux éclats partait si vite. Mais en sa présence, cette envie repointait le bout de son nez. C'était comme retourner un peu dans le passé, éloigné de cette pression qu'était devenu sa vie de couple, cette incertitude constante face aux pensées et envies de son petit ami et fiancé. Elle pouvait retrouver auprès de son meilleur ami la jeune fille qu'elle avait été, du moins c'est l'impression qu'elle avait. En réalité, elle restait encore bien couvert sous cette nouvelle chose apparue, la crainte et le complexe. Un coup de baguette avec suffit à faire apparaitre un ensemble pour le thé et une théière bien remplit. La jeune sorcière laissa infuser la boisson, s'assit dans le canapé aux côtés de son ami. Elle l'observe, son visage s'était crispé un peu depuis plusieurs minutes, quelques choses semblait le préoccuper sans qu'elle ne comprenne trop bien... Est-ce qu'ils avaient changé et qu'il était moins à l'aise en sa présence ? Ou bien avait-il une mauvaise nouvelle à lui annoncer ? Elle espérait que tout allait bien avec son partenaire, Kisuk... Il la remercia,, affirmant que c'était très beau ici, la phrase trainant un peu, assez pour qu'elle comprenne qu'il avait plus à dire mais qu'il hésitait. Un peu inquiète, elle l'observa, cherchant à savoir ce qui pouvait bien le tracasser... Se mettant à l'aise, Lydi' s'assit en tailleur sur le canapé, tourné vers son meilleur ami, sachant reconnaitre quand il chercher comment formuler quelque chose qu'il trouvait un peu indélicat à formuler. Il osa finalement, la surprenant tant elle ne s'attendait pas à ce qu'il aborde ce sujet. « La maison est agréable en tout cas… C’est ton désir de faire chambre à part jusqu’au le mariage ? » La bouchée légèrement bée, la jolie petite brune s'était crispée, l'observant et cherchant à toute vitesse comment répondre à cela. Il n'y avait pas d'agression dans sa question, mais la simple formulation la rendait honteuse. Évidement qu'elle aurait du être celle qui voulait attendre, évidement que l'on attendait socialement que l'homme est envie de sa future femme, qu'il éprouve de l'impatience. L'inverse pouvait arriver mais spontanément, c'était ainsi que les choses étaient perçues. Et Lydia était incapable de cela, éveiller le moindre désir chez son petit ami. Hésitant à trouver une excuse bidon ou à s'enfoncer dans un morceau de vérité, elle pinça l'intérieur de sa lèvre. « Je dois reconnaitre que ça me surprends mais, peut être est-ce moi qui n’ai plus aussi formel que par le passé… » C'était gênant. Le rire de Yano ne suffit pas à détendre la jeune fille, bien qu'il cherchait très clairement à l’apaiser avec ses propos, essayer de se remettre lui même en question mais il appuyait tout simplement là où ça faisait mal, très mal. Elle baissa les yeux, peu douée pour masquer dans cette situation inattendue son égo trop mit à rude épreuve depuis déjà trois ans. Ça avait commencer par des petits riens, et cela n'était toujours que des détails, jamais son fiancé n'avait franchis une ligne, n'usant que de mots, remarques acerbes. Comment comprendre qu'il y avait tant d’effrois et de craintes, alors qu'il n'avait jamais levé la main sur elle... Elle était persuadée que les autres ne pouvaient pas comprendre. Elle même lui trouvait des excuses, prenant le blâme pour elle, le libérant de toute les accusations qu'elle aurait pu lui porter. Elle obéissait à ce système qu'il avait mis en place entre eux deux, précautionneusement, méticuleusement, pierre après pierre, refermant lentement son piège comme un artiste terminait les derniers ajustements de sa toile. Suivre les règles de son jeu était plus simple, sécurisant, les imprévus dangereux. Si elle faisait bien attention à tout, peut-être que tout finirait par s'arranger, elle y travaillait si fort. Répondant vaguement, choisissant une semi-contre-attaque pour essayer de d'éviter la question réelle, elle haussa ses épaules, en évitant son regard. « C'est si bizarre que ça de dormir dans des chambres séparées ? » Elle ne le faisait pas exprès, couvrait le comportement de Roman. Elle essaye de tourner la situation, d'affirmer que c'était normal, se pliant à sa volonté à lui, taisant la sienne. Taisant du même coup son propre échec, masquant le fait que malgré qu'il soit son fiancé, il ne l'avait jamais réellement touché durant ces trois années. Continuant dans cette idée, elle se pencha pour servir le thé, tendant la tasse à Yano en ne quittant pas de yeux les objets qu'elle bougeait. « Il y a deux chambres, on utilise les deux, c'est tout... » Et c'était tout, elle n'avait plus d'autre argument en stock pour éviter la question. Elle savait, sentait le regard de Yano qui ne la quittait pas des yeux, se rendant bien compte elle même de combien ce comportement n'était pas normal. Mais elle n'avait pas envie qu'il l'étiquette à son tour, qu'il la considère frigide et s'éloigne d'elle. Torturée par l’influence de Roman, elle n'osait pas chercher l'aide dont elle avait besoin. Personne jusqu'ici n'avait pu comprendre, les petits incidents qu'elle avait partagé avec des amis avaient été banalisés, on l'avait rassuré, son petit ami était de mauvaise humeur, elle-même était sûrement trop sensible et se prenait la tête pour un rien, n'avait-elle pas un charmant jeune homme comme fiancé après-tout ? Malgré tout, une part d'elle voulait, espérait que Yano reste de son côté, la comprenne comme il avait toujours réussit à le faire. Elle avait peur face à tout les échecs précédents, il restait sa seule chance, son seul allié et ce qu'elle pouvait dire ou faire pouvait entièrement faire basculer la donne. Les yeux rivés sur sa tasse de thé, elle hésitait. Puis lentement, dans un faible murmure, elle admit la poitrine lourde de frustration, avec l'impression de se couvrir de honte « ... et de toute façon, Roman veux attendre après le mariage. » Non pas qu'il préférait ou qu'il y avait eut une quelconque négociation d'ouverte. Il souhaitait attendre, quel autre choix avait-elle ? |
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| Yano n’était résolument pas très habile avec les relations humaines. Très maladroit de nature, il n’était pas rare qu’une remarque de sa part, plonge son interlocuteur dans une situation délicate. Un fait nullement désiré par le jeune homme, qui se rendait compte bien trop tard de sa maladresse. Il s’excusait donc la majeure partie du temps, espérant que son vis-à-vis ne lui en tirerait pas rigueur. Cela fonctionnait la majeure partie du temps. Du moins en théorie. Dans le cas présent, il avait eu conscience qu’il touchait un tabou. Par la réaction de sa meilleure amie, il avait aperçu son expression hébétée, effarée, paniquée également. Cela n’avait pu que le surprendre, le mettra mal à l’aise également. Il ne savait pas à quoi était due une telle réaction. Il était persuadé qu’il n’y avait pas de tabou entre elle et lui, qu’ils pouvaient parler à cœur ouvert sans craindre le jugement de l’autre. Leur relation était basée sur cette complicité et il avait l’impression désagréable qu’elle s’était effritée. Cela le dérangeait. Il n’aimait pas cette sensation qui l’infiltrer petit à petit. Ce n’était pas la Lydia qu’il avait connu. Elle avait changé. En bien ou en mal, il ne le savait pas. Ne cherchait pas à le savoir. C’était son droit, mais il avait également toute légitimité d’être surpris, inquiet même.
Il avait tenté de dérider la situation, souhaitant décroitre ce malaise, sans y parvenir réellement. Il l’observait attentivement, le regard doux, mais intrigué. Elle était plongée dans ses pensées, ses traits marquaient son angoisse. Elle cherchait une réponse à lui donner. Il le voyait. Elle n’avait pas à se justifier. Sa réponse vint le frapper. Elle haussa les épaules, de façon bien froide. Ses mots semblaient sur la défensive. Cela le choquait, le rendait étrange. Il l’observait surpris, ne s’était nullement attendu à une telle réaction de celle qu’il considérait comme une sœur. Ce n’était tellement pas elle. Il ne savait pas comment réagir, ni même quoi répondre à sa question. Cela dépendait des couples, bien sûr. Seulement, la Lydia qu’il connaissait, celle qui avait toujours évolué à ses côtés… c’était étrange. Son sourire vint s’éteindre alors qu’elle lui servait du thé. C’était juste déconcertant. Selon elle, il y avait deux chambres, ils les utilisaient. Ça s’arrêtait là. Cela avait un sens, même s’il n’entrevoyait pas la logique. Chez eux aussi, ils avaient deux chambres. Une, qui servait pour leurs invités et la leur. C’était impensable pour lui d’imaginer une vie de couple en faisant chambre à part, c’était si étrange, incongru et déplacé à ses yeux. Cela donnait l’illusion d’une vie de couple, froide, sans spontanéité. Une vie de couple qui n’aurait jamais convenu à la fille si pleine de vie qu’il connaissait, qu’elle avait toujours été.
Elle finit par lui avouer que c’était une idée de son fiancée. Il voulait attendre après le mariage. Drôles d’idées pour un homme. C’était plutôt les femmes qui avaient ce genre d’a priori. Or ce n’était pas le cas. Il ne jugea pas, même s’il n’était pas très d’accord sur le principe. Ce qui l’intéressait était de savoir si ça convenait à son amie. À l’occurrence, non. Il le sentait, le percevait dans sa voix. Il la sentait frustrée. Il le comprenait. Vivre auprès de celui qu’on aimait, celui auprès on voulait vivre, découvrir la vie commune à deux, sans avoir aucune intimité avec lui. C’était juste… inconcevable. Il l’observa doucement. « Merci pour le thé… et je comprends. » Il murmura cela dans un premier temps, songeur. Cela le chiffonnait et cela se voyait sur son visage. Il ne cachait pas ses émotions avec elle. Il avait arrêté de le faire. « Même si ça me laisse perplexe. » Il avoua à mi-mot son point de vue. « Cela me semble si froid pour un homme amoureux. » Poursuivit-il dans une voix presque mortifiée. « Je sais que les hommes appréhendent l’amour différemment. C’est évident. Mais c’est vraiment étrange. Vivre auprès de la femme que tu aimes, dans la même maison, en gardant cette frontière. C’est comme si vous n’étiez que des colocataires. » Pire, pensait-il même s’il n’en fit pas mention. Il soupira, glissant sa main derrière sa nuque. « Lydia… » Murmura-t-il avec douceur alors qu’il ajoutait dans un ton très bienveillant et inquiet. « Est-ce que ça te convient ? Je te sens si frustrée, sur la défensive… Es-tu heureuse de cette vie de couple ? De cette situation telle qu’elle est ? J’ai la sensation que tu me caches quelque chose… Je me trompe ? » Il était venu délicatement dégager une mèche des cheveux de son amie pour la glisser derrière son oreille. Il laissa ses doigts caresser sa mâchoire, tout en murmurant. « Tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce pas ? Je ne te jugerai jamais… »
Il ne mentait pas. La seule chose qui l’inquiétait, c’était qu’elle ne soit pas heureuse. Que les sourires timides et réservés qu’elle lui tendait depuis le début de l’après-midi n’était que le reflet d’un malaise, d’une tristesse qu’il l’habitait. Aussi maladroit pouvait-il l’être avec les mots, Yano était très intuitif à ce propos, très sensible à ce genre de changement. Il l’observait donc avec douceur de son regard profond, intense. Il essayait de lire quoi que ce soit dans son regard. Il voulait qu’elle soit heureuse. Elle le méritait. C’était une femme incroyable et douce, emplie de qualités qui ne pouvaient que faire fondre les hommes. La fille qu’il connaissait, celle qui avait grandi à ses côtés était pétillante, malicieuse, pleine d’assurance. Son regard brillait de cette lueur de joie inconditionnelle, débordant. Une lueur qu’il ne parvenait pas à retrouver aujourd’hui. C’était déboussolant. Être devant une personne chère et ne plus y retrouver ce qu’on appréciait tant chez elle. Auparavant, elle n’aurait jamais agi ainsi. Jamais elle ne se serait mise sur la défensive. Jamais elle n’aurait eu cette anxiété, cette peur qu’il ne la juge. Il sentait ces inquiétudes-là et s’efforçait de la mettre en confiance. Il ne la jugerait jamais, mais il avait le droit de lui dire qu’il était inquiet, qu’elle changeait et que cela lui faisait peur également. Il était son meilleur ami, après tout.
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| | | Je ressemble à « : Im Jinah (Nana) ». J'ai égaré : 986 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1100 et j'ai : 35 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: Catching up with you ! ♦ pv Yano Dim 20 Juil - 18:34 | |
| Il n'y avait pas de sujet plus délicat que celui de son couple. Ca n'aurait pas dû être le cas elle le savait, garder secret sa vie intime était normal, mais que toute sa vie de couple soit tabou n'aurait pas dû l'être. Pourtant c'était devenu progressivement le cas. A chaque fois qu'elle avait voulu partager son étonnement vis à vis du comportement de son fiancé, on l'avait toujours rassuré, ses amies lui disant de ne pas s'inquiéter, ses soeurs de ne pas faire sa difficile, après tout elle avait trouvé un homme si génial avec qui vivre. Et cela n'avait rien d'étonnant. Prit séparément, chaque fait était minime, indétectable et si peu important. Mais mit bouts à bouts, cumulés, ils étaient devenus son enfer. Cette relation était toxique mais chaque mouvement de son tortionnaire était trop subtile, bien trop enrobé de douceur pour pouvoir riposter. Il s'y prenait vicieusement, de l'intérieur, montant en intensité sans jamais hésiter à faire demi tour pour consolider ses bases. Comme elle n'avait jamais eut de relation de couples, pas même de réelles aventures, que des amourettes auparavant, Lydia n'avait aucun point de comparaison, aucun antécédent sur lequel se baser ou s'appuyer. Elle ne pouvait que ce fier à ce qui ressortait des autres couples et aux conseils qu'on lui fournissait. Tout cela l'avait changé, ternis. Elle se refermait, se mettait à agir comme son fiancé, comme il l'attendait ou pire, de façon à l'amener à avoir certaines réactions. Elle se faisait calculatrice au lieu de spontanée, secrète et sur la défensive au lieu de joyeuse et directe. Elle se perdait déjà depuis trop longtemps pour vraiment s'en rendre compte au jour le jour.
Pourtant elle se rendit bien compte que sa réaction avait touché Yano. Elle s'en senti désolée mais il était trop tard pour reprendre ses paroles. Elle ne voulait pas se protéger de lui, pas vraiment. La jeune femme ne voulait juste surtout pas affronter son regard et dévoiler son échec, si cuisant, qui la blessait directement dans sa féminité. Elle doutait, avait peur et se sentait incertaine. Pire, la honte hantait ses pas dans la maison. De ses tenues aux plats qu'elle faisait, en passant pas sa façon d'accrocher ses cheveux ou de rire en présence d'autres hommes... Chaque petit rien avait été remit en cause, un par un, démontant toute sa confiance. Elle ne savait plus quoi faire pour lui plaire, comment faire que son couple fonctionne, comment rendre heureux celui qui avait été un jour si doux et si attentionné à son égard. Cet homme là semblait perdu. Ca ne pouvait être que sa faute et elle ne parvenait pas à redresser la situation. Le jeu était allé trop loin, bien au delà de la simple frustration, elle avait perdue toute confiance en elle. Comment pouvait-elle le regarder dans les yeux alors qu'il l'avait connu autrement ? Il avait aimé un autre elle, une notion d'elle-même qui lui semblait être à des années lumières désormais de sa vie de maintenant. Elle n'osait rien dire, rien révéler, si elle cédait quoi que ce soit, Yano serait bien capable de tout découvrir tant il la connaissait bien... Son meilleur ami, sincère, lui avoua combien il trouvait cette distance entre elle et son fiancé froide, les comparants à de simple colocataire. sans dire mot, elle l'écouta sans même hocher la tête, la gorge nouée. Oui elle savait bien, elle avait conscience de ne pas éveiller de désir chez son fiancé alors qu'ils auraient du être dans une étape bien plus physique de leur relation. Elle savait et ça la rendait encore plus mal. Elle le savait mal à l'aise, embêtait et il peinait à établir le contact entre eux, de part sa faute. En tant normal cette distance n'aurait même pas existé mais ce n'était pas le cas aujourd'hui, pas avec ce sujet. Elle n'était pas sûre d'avoir la force de l'affronter. La main que Yano passa sur sa nuque témoignait de combien il sentait que cela n'allait pas, mais elle ne savait pas quels éléments lui donner. Bloquée, elle fixait sa tasse, la faisant tourner entre ses doigts, elle aurait presque pu prétendre ne pas l'entendre, ne pas le voir. Il murmura son prénom avec tendresse, proche d'elle et il lui devient soudainement presque impossible de l'ignorer. Elle avait envie de se blottir contre lui, de laisser les sanglots s'échapper de sa gorge et de pouvoir se cacher là où il n'y avait pas d'exigences impossibles à atteindre pour elle. La jeune sorcière desserra ses doigts de sa tasse, les abandonnant sur ses genoux. Son meilleur ami venait de poser la question fatidique : était-elle heureuse. Oh elle savait si bien répondre que oui, poliment, sans se plaindre. Mais avec lui ça lui était impossible. Elle ne pouvait lui dire oui, ça aurait été mentir, ça aurait été le blesser en sachant parfaitement combien elle lui ferait mal. Elle ne pouvait le berner. Yano remit en place une mèche de cheveux rebelle, caressant avec douceur son visage. Il était prudent, délicat, faisant face à sa première réaction de rejet, de défense. Elle le croyait quand il disait qu'il ne la jugerait jamais. Elle le savait, depuis le depuis. Ce qu'elle redoutait le plus c'était en réalité de lui montrer, de lui dévoiler combien elle se jugeait, se décevait et surtout c'était perdu en court de route.
Les lèvres tremblantes, Lydia releva finalement les yeux vers lui. Un regard marqué d'incertitude et de douleur. Oui, elle suffoquait dans la situation actuelle, avait-elle vraiment besoin d'employer des mots pour le dire ? Elle en avait tant honte... A nouveau, elle baissa les yeux, incapable d'affronter l'inquiétude dans les yeux de Yano. C'était si idiot, si stupide, tant de petits rien... Ce n'était pas comme si son fiancé la frappait, comme si il se montrait violant ou abusait d'elle. Mais pourtant elle en souffrait tant, comment pouvait-elle expliquer cela ? La voix cassée, elle prit la main de l'homme à ses côtés pour la serrer dans ses doigts, établissant un contact, s'accrochant à lui. « Je... Je ne sais pas comment faire pour qu'il est envie de moi... Ça ne marche jamais, je... je suis terriblement nulle à ça... Ça le met tant en colère parfois et... je ne sais pas quoi faire pour améliorer la situation, je... » Elle reprit son souffle, fixant sans le voir l'espace entre eux deux. « Je suis si nulle, je ne sais pas comment.. comment les choses ont pu devenir ainsi, je, je ne sais plus quoi faire... » Les larmes au bords des yeux, il lui fallait toute ses forces pour ne pas se mettre à pleurer. Elle craignait d'affoler son ami, elle savait comment minimiser la situation mais sa prison n'en devenait que plus étouffante. Cherchant vaguement à s'excuser de cela, elle secoua sa tête en murmurant le prénom de son meilleur ami. Elle avait besoin de lui, de sa présence et de son réconfort. |
| | | Je ressemble à « : Hyun Joong Kim ». J'ai égaré : 524 parchemins. Ma bourse est remplie de : 648 et j'ai : 32 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: Catching up with you ! ♦ pv Yano Ven 25 Juil - 13:43 | |
| Son inquiétude était palpable. Il ne la cachait pas, se montrant particulièrement atteint par l’éventualité que son amie vivait mal cette situation. Il ne pouvait concevoir une vie de couple ainsi. C’était trop froid, trop formé. Quel homme amoureux pouvait agir ainsi avec la femme qu’il aimait, devait désirer. Pour Yano, l’amour allait de pair avec le désir. Il avait aimé Mee Na et l’avait rapidement désiré. Pourtant, il était bien jeune à l’époque. Son désir s’était délicatement éveillé avec la fleur de l’âge et ils avaient consommé leur amour lorsqu’ils s’étaient senti tous les deux être un homme et une femme. Cela s’était fait naturellement et il était fort à parier que si leur relation avait continué, il aurait fini par désirer le même lit avec elle, tous les jours. C’était la logique de l’amour, de toute affection profonde qu’on portait à une autre personne. Partager son intimité, se mêler l’un à l’autre en s’offrant toute la tendresse et l’amour possible, il n’y avait rien de plus merveilleux à ses yeux. Pourtant, ce bonheur de vie commune, cette essence qui la rendait si magnifique, le fiancé de sa meilleure amie, lui refusaient. Cela n’avait pas de sens. C’était si déstabilisant et frustrant.
Il savait qu’elle se sentait ainsi, sa manière de réagir, le fait de se mettre sur la défensive. Il la connaissait trop bien pour ne pas entrevoir ses signes évidents de mal-être. Elle était telle une sœur à ses yeux. Il la sentait tremblante sous ses doigts qui caressaient délicatement sa joue. Il la fixait avec attention, désirant y trouver un signe imperceptible qui puisse lui apporter une réponse. Il ne cherchait pas nécessairement à ce qu’elle lui avoue son malaise, qu’elle le mette en parole, son regard lui suffisait. Il le sentit affligé par celui qu’elle finit par lui montrer. Ces prunelles étaient marquées d’incertitudes et de douleur. Il ne s’était donc pas trompé. Il la regardait avec le regard brillant, continuant de caresser sa joue avec douceur. Lydia vint baisser de nouveau son regard alors qu’il venait délicatement retirer ses doigts de son visage. Elle semblait avoir besoin de calme pour réfléchir et il ne voulait nullement la déconcentrer. Cependant, il fut satisfait de la voir prendre sa main dans la sienne, la serrant de ces doigts comme pour se donner plus de courage. Elle lui avoua qu’elle ne savait pas comment faire pour qu’il ait envie d’elle. Cela ne marchait jamais et elle se sentait terriblement nulle pour ça.
Yano fronça les sourcils à cette information, ses pensées s’échauffant. Comment ça ? Il ne l’avait jamais touché ? Pas une fois ? Et en plus de cela, il se mettait tant en colère contre elle ? Yano n’aimait pas ce qu’il entendait. Pire le fiancé de sa meilleure amie lui semblait très antipathique. Elle lui avouait qu’elle ne savait plus quoi faire pour améliorer la situation. Elle se sentait si nulle. Elle ne savait pas comment les choses avaient pu devenir ainsi. Elle ne savait plus quoi faire. Yano assistait impuissant à cet aveu venant la prendre dans ses bras en venant s’asseoir près d’elle. Il vint glisser naturellement son bras autour de taille, l’obligeant à rejoindre son épaule, le cœur serré. Son autre main venait délicatement caresser son visage avec douceur. Il était en colère contre cet homme et surtout envers lui-même. Comment avait-il pu passer à côté d’un tel mal être durant tant de moi ? Comment se faisait-il qu’il se trouvait ainsi devant le fait accompli ? Il se sentait frustré, quelque peu dégouté. Lui qui n’avait pas pour habitude de juger les autres, avait une très mauvaise image du fiancé de son ami. L’image qu’on lui dépeignait n’était guère reluisante. Pire : il pensait sincèrement qu’il ne méritait pas la belle Coréenne. Comment un homme amoureux pouvait-il refuser les avances de la femme qu’il aimait ? Cela n’avait aucun sens !
« Tout va bien se passer Lydia. Seulement, tu ne peux pas rester là, à te laisser dévorer par cette tristesse. Ce n’est pas normal qu’il ne veuille pas de toi ! Il a un sérieux problème ! En tant qu’homme, aucun ne pourrait refuser les avances de celle qu’il aime ! Ça n’a pas de sens ! Pour moi, il n’y a qu’une explication : il ne te mérite pas ! » Il souffla fortement. Il sentait la colère venir en lui. « Il faut que tu quittes cette maison. Ce que tu vis n’est pas sain ! Je le sens ! Viens vivre chez moi quelque temps. C’est bien mieux que de vivre dans une maison où tu te sens horriblement mal et frustrée. Ce n’est pas la définition pour un foyer. »
Ces paroles n’étaient nullement des questions, il s’agissait d’affirmation. Il n’allait nullement la laisser ici. Pas dans une maison où il était évident que le colocataire n’accueillait pas sa meilleure amie de façon bienveillante. Cela l’énervait. Il vint l’aider à se relever. Abandonnant ainsi le salon pour l’inciter à le suivre jusqu’à sa chambre. Ces gestes étaient doux et bienveillants. Il ne la contraignait pas, elle pouvait à tout instant se dégageait de l’emprise de ses doigts de sa main. « Ki Suk ne verra aucun inconvénient à ce que tu viennes vivre chez nous. Au contraire, cela lui fera de la compagnie. Comme je suis souvent en voyage à cause de mon stage, il reste seul à la maison. Avoir une présence amicale et féminine, ne pourra qu’être bienfaitrice. Tu ne peux vraiment pas vivre décemment dans un tel climat de tension. Ce n’est pas normal et ça ne devrait jamais l’être ! » Il avait ajouté cela lors qu’ils arrivaient à l’étage de la maison. Il était venu lui faire face en murmurant cela, caressant doucement les traits de son visage. « Tu ne mérites pas d’être considérée de la sorte, tu vaux beaucoup mieux que cette situation, ce que cet homme t’offre. Tu es une femme merveilleuse. Je ne veux pas te savoir auprès d’un homme pareil. » Il vint lui sourire, venant baiser son front avec douceur tandis qu’il l’invitait à rejoindre sa chambre tout simplement.
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| Sûrement qu'elle n'aurait pas du en parler. Elle le présentai à l'instant après avoir confessé ses mots. Parler ainsi de Roman était mal... C'était le trahir et elle devait être de son côté, se montrer compréhensive. Ce n'était pas facile pour lui de vivre avec elle, elle montrait si peu de réaction à son touché, elle était si maladroite, elle devait souvent le fatiguer. Et puis si jamais ce qu'elle venait de dire remontait aux oreilles de Roman, il serait sans doute déçu et se fâcherait. Elle s'était vraiment montré égoïste en disant cela, elle le comprit aux yeux de Yano, soudainement si humides. Au lieu d'être capable d'encaisser elle se déchargeait, plaçant un poids sur les épaules de son ami, un poids qui n'avait pas lieu d'être. Elle dramatisait sûrement la situation, tout couple avait ses problèmes à régler. Oui Lydia se sentait fautive d'avoir partagé cette confession qui troublait Yano. C'était égoïste mais pourtant, son bras autour de sa taille fut le bienvenu. Elle se raidit quelques secondes, devenue si peu à l'aise à l'idée du contact avec les yeux, mais la présence de Yano finit par l'emporter sur sa crainte de son effet sur les autres. Il ne parvenait pas à devenir ce qu'il pourrait en penser, elle lui avoué ce terrible secret, combien elle était dépourvue du moindre pouvoir de séduction et ce envers celui qu'elle aurait tant aimé pouvoir attiré plus près d'elle. Elle ignorait quand leur couple avait commencé à basculer dans ce déséquilibre, ce malaise, moins encore ce qui avait pu le provoquer. Et pourtant, cette terrible impression qu'elle était responsable de cela persistait au fond de sa poitrine. Cachée contre l'épaule de son meilleur ami, elle restait immobile, laissant couler une larme discrète, apaisée par la caresse de la main masculine contre sa joue. Il usait de douceur et un instant, elle cru qu'il ne répondrait rien à son aveux. En réalité, il avait prit le temps de réfléchir à la situation.
La voix grave, concernée, il lui dit que tout allait bien se passer. Mettant le doigt sur la réalité de la situation, il lui affirmant que cette situation n'était pas normal et qu'elle ne devait pas restait ainsi à ressentir une telle tristesse. Pour les affirmations assurée de celui qui lui était aussi proche qu'un frère quand au fait qu'il n'était pas normal que son fiancé ne la désire pas ne la rassurait pas le moins du monde. Elle avait bel et bien un problème et ce n'était pas du tout fréquent qu'un homme refuse de toucher ainsi celle avec qui il sortait. Elle refusa de penser aux autres filles ou d'aborder même le sujet. Ça lui allait parfaitement de faire comme si elles n'existaient pas. D'ailleurs, elle n'était pas persuadé du tout par son affirmation quand au fait qu'il ne le méritait pas. Roman était un homme super, avec ses défauts et son caractère oui, mai tout de même, il avait des qualités. Il l'aimait et elle l'aimait également. Est-ce que cela ne comptait pas aux yeux de Yano ? Son ton se fit un peu plus brusque, plus ferme, témoignant de l'agitation intérieur de l'Auror. Il pensait qu'elle devait quitter cette maison, que ce n'était pas sains. L'inquiétude gagna Lydia. Partir ? Pourquoi partir ? Il préférait qu'elle vienne vivre chez lui quelques temps, elle ne pouvait appeler foyer un endroit où elle se sentait mal. Sa réaction et ses propos étaient tellement inattendue que Lydia ne trouvait comment réagir. Elle avait besoin de les digérer, essayer d'écouter malgré son envie de rejeter tout argument. Il était fâché, elle le sentait et par réflexe, elle préféra ne rien dire, agissant comme elle l'aurait fait avec Roman, par protection. Mais il n'était pas pareil, elle le savait. Elle n'avait aucun raison de craindre Yano. Avec douceur, il la fit se lever, usant de gestes prévenants. Elle restait à demi choquée, perdue, paniquée. Elle ne savait pas quelle était la bonne marche à suivre. Yano disait sûrement vrai, elle lui vouait une confiance absolue mais pourtant, quelque chose la retenait, assez pour qu'elle se cherche des raisons de refuser... Elle suivit pourtant son ami à l'étage, malgré ses hésitations et ses craintes, par confiance simplement, jamais Yano ne lui voudrait le moindre mal, il ne souhaitait que son bonheur et... elle se sentait si perdue depuis quelques temps, si fautive, si faible.... Peut-être que lui savait mieux qu'elle-même qui elle était.
Comme si il la connaissait par cœur, prévoyant qu'elle craindrait de les déranger lui et Kisuk, il prit de l'avance pour lui affirmer que ça ne serait pas le cas, que tout irait bien, ça pouvait même éviter à Kisuk d'être seul. La jeune femme écoutait, notant ses arguments en silence. Yano s'arrêta sur le palier, prenant son visage entre ses mains. Elle l'observait, guettant ses expressions. Elle le connaissait mais ce qu'il dit la fit rougir tant elle n'avait pas anticipé ce qu'il allait dire. Il la trouvait merveilleuse et il pensait qu'elle méritait mieux. Il s'approcha, embrassant son front et les larmes recommencèrent à couler sur les joues de Lydia. Cette idée la torturait étrangement. « Je ne peux pas partie Yano. Roman m'aime, il a besoin de moi. Il serait déchiré si je partais, même quelques jours je suis sûre qu'il ne comprendrait pas. Il serait fâché, ça risque de tout empirer. C'est.. compliqué depuis quelques temps et... je dois te sembler changer je le sais mais... Je tiens à lui, à notre relation. je voudrais tant la faire fonctionner, faire qu'il soit heureux comme avant. Ce serait lâche de partir ainsi, je ne veux pas le blesser... » Les yeux plongés dans les siens, elle essayait de lui faire comprendre combien cela lui tenait à coeur. Mais elle ne pouvait pas nier le reste pour autant. « Je ne voulais pas t'inquiéter, je suis juste fatiguée je pense... » Lydia se mordit la lèvre, passa la main dans ses cheveux pour essayer de reprendre contenance, cacher son malaise. Elle eut un petit rire nerveux, qui ne lui ressemblait pas. « Je ne sais plus vraiment Yano... ce que je veux faire ou ce que je dois faire ou ce que j'aimerais... je me sens perdue. Tout ça est de ma faute.» Un terrible sentiment qu'il l'envahissait chaque jour un peu plus et ses yeux embués témoignaient de sa sincérité. |
| | | Je ressemble à « : Hyun Joong Kim ». J'ai égaré : 524 parchemins. Ma bourse est remplie de : 648 et j'ai : 32 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: Catching up with you ! ♦ pv Yano Ven 8 Aoû - 0:00 | |
| Il n’aimait résolument pas le sens que cachaient les paroles de sa meilleure amie. Il trouvait cela inquiétant, désarmant. La vie de couple de son amie ne ressemblait en rien à celle qu’il vivait avec Ki Suk. La froideur du fiancé de sa meilleure amie l’alarmait. Ce n’était pas normal, cela allait en totale inéquation avec le caractère si spontané de Lydia. Il ne pouvait l’imaginer dans une relation aussi peu bienveillante et malheureuse. Il se rendait bien compte qu’elle n’était pas dans son état habituel, que de nombreuses angoisses la terrifiaient. Il n’était pas aveugle, il la connaissait bien trop et son cœur ne pouvait supporter de la laisser dans une telle ambiance de mal-être. Il ne le pouvait pas. Il est donc évident qu’il avait conscience qu’il agissait avec autorité, qu’il s’imposait à son amie, mais il ne cherchait que son bien. Il était persuadé de voir juste. Il avait beau tenté d’imaginer la situation de Lydia sous d’autres angles de vues, il arrivait à la même conclusion : cet homme ne l’aimait pas. Du moins, il ne pouvait aimer la femme que lui connaissait. Lydia était trop spontanée, souriante et pleine d’énergie pour cet homme fort rigide.
Il ne pouvait concevoir que sa meilleure amie soit heureuse dans une telle vie commune et elle-même reconnaissait qu’elle ne l’était pas. Pourtant, il se rendait compte que la convaincre de quitter cette demeure ne serait pas facile. Il voyait bien son inquiétude et le désarroi dans son regard. Elle avait peur et cela l’alarmait tout autant, car elle savait qu’il ne se mettrait jamais en colère. Du moins, pas de façon brutale. Ce n’était pas son genre et si cette dernière ne voulait résolument pas quitter cette demeure malgré son argumentation, il ne la contraindrait pas. Il n’avait qu’une seule ambition : son bonheur. Une joie incommensurable dont elle semblait privée et qui semblait tant la blesser et lui faire perdre confiance en elle. Il ne pouvait rester là, sans agir, ni y être insensible. Cela le troublait. Il sentait son cœur se comprimer à cette pensée. Il était venu lui embrasser le front délicatement, pour lui faire comprendre qu’il ne lui voulait pas de mal, qu’il pensait qu’elle méritait mieux. Pourtant, Lydia vint se remettre à pleurer, venant serrer d’autant plus son cœur dans sa poitrine. Elle ne pouvait pas partir. Roman l’aimait. Il avait besoin d’elle. Il serait déchiré si elle partait, même pour quelques jours.
Elle était sûre qu’il ne comprendrait pas. Il serait fâché et cela risquait d’empirer. Comment ça risquerait d’empirer ? Que voulait-elle dire par cela ? Cette remarque ne put que le faire froncer des sourcils, résolument inquiets. Il n’aimait pas cela, cette sensation qui s’immisçait dans son esprit. Pourtant, Lydia continuait, lui informant difficilement que la situation était compliquée depuis quelque temps et elle devait lui sembler changer, elle le savait, mais elle tenait à lui, à leur relation. Elle voulait vraiment la faire fonctionner, faire qu’il soit heureux comme avant. Elle considérait que ce serait lâche de sa part de partir ainsi. Elle ne voulait pas le blesser. Elle le regardait droit dans les yeux, résolument fébrile. Cela semblait lui tenir à cœur, mais Yano ne pouvait pas s’empêcher de penser que ce n’était pas normal, qu’il y avait anguille sous roche. Il ne dit mot, l’observant avec attention, le regard quelque peu fébrile par l’inquiétude. Il n’aimait pas ça, cette panique sur son visage, ce besoin inconstant de se reporter la faute. Elle lui avoua qu’elle ne voulait pas l’inquiéter, qu’elle était juste fatiguée, mais sa gestuelle indiquait un profond mal-être qu’il ne pouvait accepter, sans se sentir impuissant.
Elle eut un petit rire nerveux, ce qui vint d’autant plus l’ennuyer, le rendre lui-même nerveux alors qu’elle ajoutait qu’elle ne savait plus vraiment ce qu’elle voulait faire ou ce qu’elle doit faire ou aimerait faire. Elle se sentait perdue et tout ça est de faute. Excédé, quelque peu énervé et surtout frustré de la voir dans un tel état, il vint naturellement la prendre dans ses bras, l’attirant vers lui pour la blottir contre lui. Il laissa sa fine main caresser son dos et ses cheveux, venant délicatement cajoler sa nuque avec douceur et amitié. Il inspira profondément pour calmer son caractère colérique. « Je n’aime pas te savoir dans un tel état, Lydia. » Vint-il murmurer contre son oreille. « Cette situation n’est pas normale Lydia. Toutes ses questions… Tu ne devrais pas te les poser. Ce que tu veux faire, ce que tu dois faire voir ce que tu aimerais faire. Tout cela… n’a pas de sens ! Ça ne te ressemble pas ! Tu es une fille qui mord la vie en pleine dent, douce et généreuse, déterminée et franche. Tu n’es pas du genre à te sentir perdue. Tu sais toujours où tu avances et tu n’es pas du genre à te laisser abattre ainsi. » Il soupira, sentant l’émotion le gagner également.
« Je ne te demande pas de quitter définitivement cette maison. Je voudrai juste que tu prennes le temps de te poser un peu et de réfléchir de façon calme sur la situation que tu vis. Rester ici, ne te permets pas de le faire. Alors, viens à la maison, s’il te plait. Ne le fais pas pour moi, mais pour toi. Tu dois penser un peu à toi, avant de penser à lui ou à votre couple. Tu as besoin de savoir ce que tu veux avant tout pour toi. Tu comprends ? » Il vint se dégager d’elle, venant doucement caresser les traits de son visage. « Tu es comme une sœur pour moi et je ne peux pas te laisser là, sans rien dire, ni t’offrir du temps pour réfléchir à ce que tu veux réellement. Je tiens énormément à toi et je veux avant tout que tu aimes la personne que tu es ou souhaite devenir. » Son regard se trouvait intense, sincère et inquiet. Si elle refusait de nouveau, il ne pourrait l’obliger à le suivre, mais il voulait croire qu’elle saurait prendre la décision la plus sage pour elle. C’est pour cela qu’il vint simplement murmurer. « Juste quelques jours, Lydia… »
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| En quelques mois de vie de couple avec Roman, la jeune sorcière avait prit l'habitude de faire attention à ses moindres gestes, ses moindres mots. Tout pouvait être susceptible de créer une dispute et ça ne faisait aucun doute que partir sans dire mots en créerait une monstrueuse. Peu importe combien de temps il se retiendrait de créer cette dispute, si elle osait partir, elle n'y couperait pas. Ça serait peut-être même la bagarre la plus importante depuis leur début de vie commune. C'était sans aucun doute bien pire que de ne pas acheter la bonne marque de lait, trop pimenter un plat ou se maquiller d'une façon trop attirante. Une inquiétude dont elle devait déborder aux yeux de son meilleur ami, lui qui la connaissait si bien. Elle-même ne réalisait pas combien elle vivait dans la peur de Roman et de ses colères. Assez pour perturber Yano. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il vienne la prendre soudainement dans ses bras. Dans un premier réflexe, Lydia resta droite comme un piquet, tendue, ne sachant trop que faire. La main de Yano frottant son dos. Mais elle le sentait énervé, craignant d'en être la cause, elle se sentait misérable de parvenir à dire des choses qui fâchait Yano également. Depuis quand était-elle si nulle avec les gens ? C'est pourtant avec une grande douceur qu'il glissa sa main dans sa nuque la cajolant doucement tout en inspirant une grande gorgée d'air, ce qu'il faisait toujours pour essayer de garder son calme. Attentive, Lydia se détendit un peu. Elle voulait s'accrocher à lui, désespérément, et pourtant quelque chose la retenait d'agir comme elle l'aurait voulu. Son meilleur ami lui confessa d'une voix doucement combien il trouvait la situation anormale. A l'entendre, il semblait alarmé. Elle ne comprenait pas son affolement mais admettait en son fort intérieur qu'elle se sentait abattue dernièrement même si elle n'en comprenait pas les raisons. Et son état attristait son meilleurs ami, réveillait sa colère. Elle ne savait pas comment faire pour l’apaiser. La jeune femme hocha sa tête, admettant sans mot qu'il n'avait pas tord dans ses propos, mais que pouvait-elle faire pour changer ce qu'elle devenait ? Elle ne s'était pas réveillée un matin en décidant de douter de tout, d'avoir peur et d'être incertaine. C'était des sentiments qui s'étaient engouffrés sinueusement. Comme une mauvaise herbe ils s'étaient installés, enracinés profondément en elle.
Yano poursuivit. Il ne lui demandait pas de partir définitivement de la maison. Il pensait qu'elle avait besoin de prendre du recule et de réfléchir calmement à la situation. Selon lui, elle devait penser un peu à elle, pas à son couple ou à lui, juste à elle même, découvrir ce qu'elle souhaitait. C'était là une phrase qui la laissait perplexe, elle n'avait aucune réponse immédiate à cela. Que voulait-elle, elle-même ? Elle savait qu'elle voulait que ça aille mieux avec Roman, qu'ils cessent de se fâcher continuellement.. Plus encore, elle voulait savoir ce qu'il pouvait bien trouver aux femmes qu'il voyait le soir, celles qui laissaient des trace de rouge à lèvres sur sa chemise, celles dont il rentrait imprégné de leur parfum, si souvent différents... Pourquoi elles et pas elle ? Qu'avaient-elle de plus et surtout où est-ce qu'elle-même échouait ? Elle ne pouvait poser la question à Yano, sa honte était bien trop grande. Elle n'avait osé en parler à personne, surtout pas à Roman. Elle était presque sûre qu'il savait qu'elle savait, son regard quand elle s'occupait du linge avait du la trahir, sa réaction à son bisou du soir parfumé d'une autre également... Mais elle ne pouvait demander. Si Roman partait... Non elle ne voulait pas le perdre. Elle voulait juste réparer leur couple. En dehors de cela, elle ignorait complètement ce qu'elle pouvait bien vouloir. Yano s'éloigna un peu, caressant son visage. Elle leva son visage vers lui, toujours bouleversée de ce qu'il lui disait, plongée dans ses interrogations vis à vis du couple qu'elle formait avec Roman et de ses infidélités. Tendrement, l'homme continua. Elle était comme une soeur pour lui et il tenait à lui offrir la possibilité de réfléchir. Il voulait qu'elle aime la personne qu'elle était ou celle qu'elle voulait devenir. Lydia ouvrit ses yeux lentement, sous le choc de ses propres. A ses mots elle réalisa soudainement ce qui clochait... Tremblante, elle regardait Yano, ses yeux noirs posés sur elle avec intensité. Elle n'avait pas besoin qu'il lui murmure de venir juste quelques jours pour finir de la persuader. Elle devenait folle, elle n'osait même pas murmurer ce qu'elle venait de réaliser. Elle n'aimait pas ce qu'elle était.
Sous le choc de ce constat, Lydia hocha sa tête. Gorgée nouée, comme si elle venait de recevoir un coup, elle murmura « Je... je vais faire mes valises. » Dans un état second, elle se dirigea vers sa chambre. Elle était sûre de ne jamais avoir éprouvé cela avant, elle n'avait jamais eut honte de qui elle était ni le moindre problème à s'accepter. Spontanée et fraîche, elle ignorait ce qu'elle était devenu. Du bout de sa baguette, sans y réfléchir, la jeune sorcière vida la moitié de son armoire dans sa valise. Sagement, elle fit demi-tour, revenant vers son meilleurs ami. A nouveau, elle leva les yeux vers lui ; elle n'avait pas besoin de mots pour lui faire savoir qu'elle s'en remettait à lui, entièrement. Il avait toute sa confiance. Doucement, elle tentant de lui offrir un petit sourire, visiblement affectée par ce qu'il venait de lui dire.
En bas, la porte d'entrée claqua. Roman venait de rentrer. Lydia tendis l'oreille en silence. Qu'allait-il dire en réalisant que Yano était là ? En haut qui plus est ? Elle redoutait cela mais ce ne fut pas à ce sujet qu'il l'a reprit, il n'eut même pas besoin de la voir pour entamer un sujet de dispute : il avança dans la cuisine, remarquant immédiatement le nouvel achat de Lydia. Il ne fallu pas beaucoup plus de temps pour que son comportement du soir revienne à la charge. « Lydia ! C'est quoi cette robe que tu as acheté ? Tu ne veux pas acheter plus court ? Ou sortir toute nue tant que tu y es ?! T'es où ?! » Il n'attendit pas sa réponse, montant les escaliers, robe en question à la main. Lydia s'était tétanisée, attendant la suite, sachant combien les mots qui suivraient risquaient d'être sec. Elle n'osait plus bouger, sa culpabilité étant revenue immédiatement à la charge. Sans même le voir, elle pliait, il avait raison. Cette robe était une erreur, une provocation débile. A la vue de Yano, Roman changea immédiatement de comportement. Sa démarche perdit son agressivité, son sourire apparu, le regard adoucit, il lui tendit la main « Yano ! Ravi de te revoir !! Ne t'en fais pas, c'était une blague cette histoire de robe, elle est super ! » Son fiancé lança un clin d'oeil adorable à la demoiselle. Le Roman séducteur était revenu, celui que tout le monde voyait, le seul visage qu'il montrait au monde. Celui qui n'avait rien à voir avec celui qui vivait avec Lydia chaque jour. |
| | | Je ressemble à « : Hyun Joong Kim ». J'ai égaré : 524 parchemins. Ma bourse est remplie de : 648 et j'ai : 32 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: Catching up with you ! ♦ pv Yano Ven 29 Aoû - 16:25 | |
| Il était évident qu’il ne pourrait nullement contraindre sa meilleure amie de le suivre. Même s’il avait réagi de façon si spontanée et déraisonné, c’est avant tout parce qu’il se trouvait inquiet. L’aveu de sa meilleure amie sur la situation de couple qu’elle vivait avec son fiancé, lui faisait froid dans le dos. Elle se trouvait si froide, si vide de sentiment. Il était convaincu que cet homme ne l’aimait pas. Il était un homme, il les connaissait, avait dans son entourage des amoureux aux multiples facettes, mais leur souhait était bel et bien d’être avec l’élue de leur cœur, dans le même lit. Ils ne cherchaient pas une simple colocation où ils pourraient mener leur vie comme de parfaits célibataires. Cela n’avait pas de sens. Lydia était acculée dans cette situation et au fond de lui-même il la sentait suffoquée. Ses larmes en étaient les preuves irréfutables. Il ne pouvait pas rester sans agir, la laissait se perdre elle-même. Elle avait changé, il l’avait remarqué. Il pouvait sembler égoïste en l’intimant à la suivre, mais il voulait surtout qu’elle parvienne à entrevoir ce qu’elle désirait vraiment pour elle. Si elle aimait celle qu’elle devenait ici, dans cette situation, il n’insisterait pas. Il ne voulait pas aller à l’encontre de son désir. Elle comptait énormément pour lui et la seule chose à laquelle il aspirait, c’était de la voir heureuse. Si cette situation lui convenait telle qu’elle, il l’accepterait, ne désirant nullement à l’encontre de sa volonté.
Il lui proposait de venir au moins quelques jours avec lui comme une alternative à la solution qu’il lui proposait. Il pensait que cela lui permettrait déjà de prendre du recul et de se concentrer sur elle-même. Elle hocha la tête, résolument troublée. Elle lui fit part de son intention d’aller faire ses valises. Sans un mot de plus, elle se dirigea vers sa chambre, se dérogeant de son emprise. Yano quant à lui, resta à sa place, attendant patiemment que sa meilleure amie ne revienne à sa hauteur. Ce qu’elle fit quelques minutes plus tard lorsqu’il la vit réapparaitre sur le perron de sa porte. Elle s’avança vers lui avant de lever ses yeux vers lui. Elle s’en remettait à lui entièrement et il vint naturellement lui offrir un doux sourire en venant embrasser son front avec tendresse. « C’est une sage décision que tu prends, Lydia. J’en suis sûr. » Il répondit à son sourire de nouveau alors qu’il entendait du bruit en bas. Une porte claqua, indiquant que le fiancé de son ami était de retour. Il tendit l’oreille, s’apprêtant à le voir apparaitre d’une minute à l’autre. Il s’avançait dans la maison et ses premières paroles, le ton froid et désobligeant que celui-ci employa fit froncer les sourcils à Yano. Il n’aimait pas ce ton, ni même les paroles que ces lèvres exprimaient. Ce ton abrupt et fort, assassin et incriminant. Il serra sa main libre, s’intimant à respirer profondément pour tenter de calmer ses émotions.
Ce n’était pas un ton tolérable, notamment pour une robe qui se trouvait particulièrement bien taillée pour la morphologie de sa meilleure amie, la rendant particulièrement élégante et ravissante. Sans attendre sa réponse, il l’entendit monter les premières marches. Yano vint lancer un regard sur son amie et la réaction ne l’invita nullement à se décontracter. Elle semblait tétanisée, paniquée par ce qu’il allait se passer. Cette image lui serra le cœur tandis qu’il serrait plus fermement son poing pour garder son calme. A sa vision, le visage si fermé et noir du jeune homme vint se transformait en une tout autre, amical et charismatique. Seulement, ce changement, Yano eut le temps de l’observer et cela ne l’aida nullement à changer son expression. Elle se fit fermée et froide, peu aimable et avenante. Ses prunelles dévisagèrent cet homme, qui ne lui semblait nullement appréciable en vue des éléments qu’il disposait et ce virement d’expression. Il n’avait jamais eu l’occasion de le rencontrer plus que les rares occasions où il l’avait rencontré. Afin de ne pas paraitre trop impoli, il vint desserrer son poing pour lui rendre sa poignée de main, le regard sombre. « Roman. » Il n’ajouta rien, son expression tout aussi fermée que quelques secondes auparavant. Il ne fit nullement de grande effusion de le revoir et réfléchit surtout à un moyen de partir sans éveiller trop la méfiance de son homologue.
« Je suis désolé. Je suis impardonnable, mais Lydia va venir passer quelques jours chez moi. Ki Suk est tombé malade, une fièvre qui le cloue au lit malgré les potions que le médecin lui a proscrites. Comme tu le sais, je suis actuellement en stage et je dois partir dès demain en Chine. L’idée de le savoir seul sans surveillance m’inquiète grandement et je serais plus rassuré si Lydia pouvait être à ses côtés. J’espère que ça ne te dérange pas. Lydia est déjà prête et a accepté. Nous étions sur le point de partir après t’avoir laissé un petit message. » Il ponctua ses paroles très sérieuses par un faible sourire, le remerciant par avance de son assentiment à ce sujet. Le contraire serait résolument regrettable et en vue du regard perçant qu’il lui offrait, il lui était évidement déconseillé de le faire. Il inspira profondément et ajouta dans une voix qui se voulait plus légère, moins austère. « Si tu veux mon avis, taquiner son amante est une chose, mais je ne suis pas sûr que cette façon soit la plus agréable pour une jeune femme de la part de son fiancé. Elle pourrait mal le prendre… » Il sourit simplement d’un air froid, mais qui pouvait s’expliquer par son inquiétude, ses prunelles le dévisageant simplement, bien qu’il s’efforçait d’être plus courtois.
Roman vint lui sourire. « Je comprends, mais tu sais, c’était de l’humour. Je cherchais juste à la taquiner. Je tiens beaucoup à Lydia. C’est une femme merveilleuse. La raison majeure pour laquelle je souhaite la garder pour le reste de ma vie. » Il s’était exprimé avec amabilité et douceur, crédible en soit, si le ton et son expression précédente ne l’avaient pas trahi. Il se tourna vers Lydia pour lui murmurer en douceur. « J’espère que tu ne tarderas pas à revenir, ma douce. Tu sais combien je n’aime pas te voir partir ainsi. Tu vas me manquer, mais j’attendrai ton retour avec impatience… » Il laissa ses mots trainer, alors qu’il venait embrasser la joue de sa compagne, laissant sa main glisser sur sa clavicule avec douceur. « Reviens-moi en pleine forme, d’accord ? » Un sourire parfait sur ses lèvres, le regard perçant alors, qu’il se retirait pour faire face à Yano. « J’espère que Ki Suk ira mieux grâce aux soins de Lydia, qu’il en profite et guérisse vite. Elle va me manquer… » Il vint rire doucement en venant fixer sa fiancée du coin de l’œil. « Je l’espère également, je n’aime pas le savoir malade… On y va Lydia ? » Lança Yano en venant glisser sa main délicatement sur le poignet de son amie, l’invitant à le suivre, espérant qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Il la regardait avec douceur pour l’inciter à le suivre, ayant cruellement envie de quitter cette maison, tant elle lui semblait mal entre ses murs.
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| Lydia était tendue. Ses plans de partir avec Yano quelques jours étaient directement misent à mal par la présence de Roman. Jamais il n'allait accepter, elle ne pouvait partir sans son accord. Et elle n'était pas capable de lui tenir tête, c'était impossible. Même s'il n'oserait pas se mettre en colère en présence de son meilleur ami, il trouvait toujours des arguments irréfutables pour empêcher son dépars et la persuader de rester. Elle ne savait même pas quoi lui dire. A cet instant, elle était à court d'idées et de mensonges, obnubilée par l'idée qu'elle savait que Roman détestait la situation : il avait été prit de court, s'était trahi en présence d'un autre. Il s'était laissé emporter avec les mots durs qu'elle connaissait tant et cette fois-ci il y avait un témoin. Aussi adroite que soit sa transformation à la vue de Yano, elle n'était pourtant pas inexistante. Il marchait sur des oeufs et un coup d'oeil à Yano lui fit présumer qu'ils étaient trois à le pressentir. La jeune femme ne voulait pas d'effusion. Elle connaissait assez son meilleur ami pour savoir qu'il avait le sang chaud. Plus jeune, il avait plus d'un fois haussé le ton ou tappé du poing sur la table pour la débarrasser de gros lourdaud qui ne comprenaient pas qu'elle n'était pas intéressé. Il était ainsi avec ceux qu'il aimait et elle en faisait parti. Si elle-même acceptait les remarques de Roman, les écoutait et ne contre-attaquait pas, la présence du spécialiste des créatures magiques lui faisait réalisait certaines choses : ce n'était pas le genre de remarque qu'il risquait de tolérer. Cela l'embêtait, étrangement... Seule elle les vivait et les supportait mais en sa présence, elle comrepnait que ce comportement était de nature à poser problème... et donc qu'elle n'aurait peut-être pas dû l'accepter. Elle ignorait depuis quand elle le tolérait et maintenant ne savait plus comment le refuser. Ce comportement était venu si progressivement... Lydia avait laissé passer sur un regard, un soupire, une remarque... Des petits rien qui une fois réunit étaient devenus son enfer quotidien.
Le visage de Yano s'était fermé et c'est sans chaleur qu'il accueillis Roman. Elle aurait voulu apaiser sa colère mais à l'instant elle n'avait pas grand chose à dire pour la défense de son fiancé. Il s'était trahi tout seul. Se produit alors quelque chose qu'elle n'avait jamais vu jusque là. Pour la première fois, elle entendit Yano mentir. Il regardait Roman en face mais mentait comme il respirait. Prenant immédiatement la responsabilité de ce qui allait suivre, il s'excusait d'avance et annonçait que Lydia allait venir passer quelques jours chez lui. Kisuk était tombé malade, tellement que la fièvre le clouait au lit. Lui même devait repartir demain en Chine et voir Kisuk seul à la maison l'inquiétait. Il pensait à tout, rendant la situation irréprochable, affirmant qu'ils allaient partir après avoir laissé une note à l'intention de Roman. Lydia était impressionnée. Pour le coup, l'expression froide de Yano aurait pu être prise pour de l'inquiétude. Son ton appelait à aucune question et Lydia était particulièrement soulagée de le voir mentir à sa place. Cela la perturbait aussi, instinctivement Yano avait choisit de mentir, comme elle même le faisait lorsque Roman était de mauvaise humeur, elle trouvait une version pour fuir sa colère.
Il ne s'arrêta pourtant pas là. Yano reprocha à Roman de l'avoir taquiner ainsi, elle pouvait le prendre mal surtout venant de son fiancé. Lydia baissa immédiatement les yeux. Si Yano savait combien c'était bien pire que cela au quotidien.... Elle n'était plus au stade de mal prendre, chaque phase appuyait juste sur le couteau déjà planté dans la poitrine, tournant la lame chaque jour pour qu'elle n'oublie jamais sa présence. Sans surprise, Roman aussi parfait qu'à son habitude, se justifia, affirmant l'amour qu'il avait pour elle. Le coeur de Lydia se serra, croyant ses mots mais sachant combien il la trouvait pourtant imparfaite. Cet homme était un paradoxe pour elle et elle ne savait que penser à l'idée qu'il veuille la garder toute sa vie. Est-ce que leur relation allait s'améliorer une fois marié ? Le baiser de Roman la laissa de marbre, malgré la douceur de son geste, elle ne réagissait pas. Sa main contre sa peau n'éveilla rien de plus en elle, tétanisée, savant le jeu auquel il jouait, sachant parfait qu'il n'aurai jamais fait cela sans la présence de Yano. Il tentait juste de le persuader et la jeune femme n'y voyait uniquement que la réalité, elle ne l'attirait pas, elle était défectueuse. Elle écouta à peine leur dernier échange mais la main de Yano contre son poignet la ramena à la réalité. Elle hoche la tête sans oser regarder Roman. Elle savait qu'il serait fâché quand elle reviendrait, c'était dans l'air, entre eux deux, imminent. « Oui, je viens Yano. Au revoir Roman... » Maladroitement, elle glissa un baiser sur sa joue, ni tendre ni amoureux, uniquement mal à l'aise, sans la moindre assurance.
D'un coup de baguette, elle fit suivre sa valise et emboita le pas à son meilleur ami. Elle descendit les escalier en silence, la mort dans l'âme, craignant que Roman ne change d'avis, trouve quoi que ce soit pour la retenir. Pourtant elle passa la porte d'entré sans soucis et Yano les fit transplaner devant la porte de leur appartement. Lydia reposa la valise au sol. Un silence de quelques secondes s'installa tandis qu'elle essayait de mesurer ce qui s'était passé. Elle était partie. Elle avait dit aller passer quels jours chez Yano et Roman n'avait rien pu faire. Elle était soulagée et inquiète à la fois. Nerveusement, ses mains se mirent à tremblée et elle s'appuya contre le mur. « Je suis partie... Il ne va pas être content, il va être fâché quand je reviendrais... » C'était comme une épée Damoclès au dessus de sa tête, elle n'arrivait pas bien à oublier qu'il y aurait des conséquences à son retour. « Tu mens bien Yano, pour un peu j'aurais pensé que Kisuk était vraiment malade. » Elle mordit sa lèvre, toujours sous le choc de ce dépars, de ce Roman prit de cours « Pardon, je n'arrête pas de trembler, mais je suis contente d'être ici. » |
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| Ce n’était pas dans les habitudes de Yano. Mentir était une chose qu’il exécrait, mais qu’il pouvait tolérer dans des situations particulières, notamment lorsqu’il s’agissait de protéger un de ses proches. Il avait menti à Ki Suk, une seule fois pour lui éviter de s’inquiéter, d’observer une blessure qu’il avait reçue lors d’un camp d’entrainement. Il n’en était pas très fier, mais au final cela avait été pour la bonne cause. C’était le cas présentement. Yano mentait à Roman pour protéger Lydia. Il voyait bien qu’elle n’était pas à l’aise. Elle se trouvait tendue, résolument muette. Il prenait le contrôle de la conversation pour lui éviter d’affronter son fiancé. Il avait inventé un mensonge de toutes pièces, mais qui tenait la route avait un sens. Il ne laissait pas vraiment le choix à Roman d’accepter ou non que Lydia ne le quitte pour quelques jours : c’était défini. Il n’avait plus qu’à acquiescer et se résigner. Il n’aurait pas Lydia pendant quelques jours. Yano espérait que ce délai donnerait les moyens à Lydia de se poser, être en mesure de savoir ce qu’elle voulait dans sa vie. C’était résolument horripilant pour lui de la savoir si raide, si tendue par la réaction de son compagnon. Cela l’énervait même s’il le cachait à la perfection. L’action tendre de Roman sur Lydia n’eut nul effet. Il ne la vit pas sourire, ni même exprimer le moindre sentiment. Ce n’était pas la Lydia qu’il connaissait, pas celle avec qui il avait grandi. Il lui était impossible de songer que cette situation pouvait lui convenir. Elle lui semblait prisonnière d’une situation qui la dépassait et il assistait à son plus bel exemple. Il prit congé, empressé de quitter cette demeure et l’ambiance froide qu’il y trouvait. Roman disait de belles paroles, mais aucune n’avait de couleurs à ses oreilles. C’était de jolis mots, mis bout à bout, mais qui n’avaient aucune consistance à ses yeux. Il doutait sérieusement qu’il l’aimait. Il avait cette sensation, ce pressentiment qui ne le quittait pas. Il était venu prendre tendrement le poignet de Lydia pour l’intimer à le suivre. Encore une fois, dans un geste à la fois doux, mais directif, il l’entrainait à sa suite, lui laissant le temps de faire un dernier au revoir à son fiancé dans un baiser aussi froid que celui qu’avait pu lui faire celui-ci. Il se dirigeait déjà vers la sortie, ne prenant même pas la peine de saluer une dernière fois le fiancé abandonné. Celui-ci n’émit aucune objection et ils purent sortir de la demeure sans problème, lui permettant alors de transplanner devant son immeuble. Il fut soulagé d’y être parvenu. Ils restèrent silencieux quelques secondes, le temps de reprendre conscience tous les deux. Il la vit s’appuyer contre le mur, les mains tremblantes et le souffle court. Elle murmura qu’elle était partie. Il ne serait pas content, il sera fâché quand elle reviendra. Cette pensée lui tordait le ventre alors qu’il pinçait ses lèvres. Il n’avait pas envie de la revoir partir. Elle le complimentait sur sa capacité de mentir. Pour peu, elle aurait vraiment pensé que Ki Suk était malade. Elle s’excusa pour ses tremblements, mais elle était contente d’être ici. Il lui sourit doucement en venant glisser sa main sur son visage pour la prendre dans ses bras. Un geste fraternel qui venait amoindrir sa sensation d’impuissance. Il pouvait sentir son cœur battre promptement dans sa poitrine, comme le sien. « Ne t’excuse pas. Tu es libre ici. Tu n’as plus de raison d’avoir peur, ni de t’inquiéter. Je serai là pour toi, Ki Suk également. Fais-toi juste conscience et lâche prise. Tu n’as pas à te forcer face à moi, tu le sais, n’est-ce pas ? » Il laissa ses lèvres embrassaient sa tempe alors qu’il caressait ses cheveux tendrement. « Je n’aime pas mentir, mais je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas appréhender ses réactions, mais une chose est sure : maintenant que je l’ai vu, il sait très bien jouer la comédie et cela ne me rassure pas du tout… » Il avait soufflé cela le cœur lourd, dans un murmure à peine audible pour elle et lui-même. Il était inquiet, il ne pouvait le nier, mais il voulait qu’elle aille mieux et se promit de tout faire pour que ce soit le cas. Il vint donc l’inviter à pénétrer dans l’immeuble jusqu’à chez eux où il lui proposa de prendre place dans la chambre voisine à la sienne. Durant qu’elle se remettait de ses émotions, il expliqua rapidement la situation à Ki Suk, qui tout comme lui vint à la conclusion qu’elle était bien mieux ici que là-bas. Il passa le reste de la soirée à s’occuper d’elle pour la faire se sentir chez elle, à sa place au sein du cocon qu’il formait avec son mari. Elle pouvait y rester, autant qu’elle le jugerait nécessaire, sa porte était grande ouverte. -- FIN -- |
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