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 I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran

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Shana Alboran
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MessageSujet: I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran   I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:35

Aujourd’hui était résolument une journée ô particulière pour la jeune femme qui allait débuter sa scolarité au sein de ce nouvel établissement. Fraichement arrivée quelques semaines auparavant, elle avait encore un peu de mal à prendre ses marques mais les personnes qui l’entouraient se montraient particulièrement attentives à ses besoins. De ce fait, elle gardait précieusement les conseils que lui avait donnés Seun Shik, ce coréen qui l’avait sauvé lors de sa première journée au sein de l’école. Depuis ce jour, il lui était arrivé de tomber de nombreuses fois sur ce dernier avec qui elle passait beaucoup de temps à discuter. Il se trouvait être son tout premier ami dans cet école et elle pouvait toujours compter sur lui lorsqu’elle avait besoin de conseil.

Elle pouvait bien entendu compter sur sa colocataire, qui se trouvait également la préfète de sa nouvelle maison avec qui elle avait développé une relation quelque peu cordiale. Jane était résolument une femme difficile d’accès et elle avait cru comprendre qu’il s’agissait d’une caractéristique typique de sa nouvelle maison. Ainsi, elle ne se formalisait nullement de sa froideur qui aurait pu en repousser plus d’un. Elle s’était donc dirigée à la suite du petit déjeuner dans le quartier des professeurs afin de rejoindre le professeur responsable de sa maison et accessoirement son professeur de DCFM, son tout premier cours en ce début d’année.

Après avoir échangé les commodités d’usages dues à son statut de responsable, il lui avait donné toutes les informations indispensables pour pouvoir se préparer à sa nouvelle année. Ils avaient donc pris la direction de la salle de cours en question où elle devait se présenter devant sa nouvelle classe. Une tâche imbue à tout nouvel étudiant étranger qui venait effectuer ses études au sein de l’école magique. Elle était donc rentrée à la suite de son professeur, le remerciant chaleureusement pour ses conseils avant de rejoindre la dizaine de nouveaux étudiants qui s’étaient réunis dans un coin de la classe.

Elle ne fut nullement étonnée de voir son cousin s’asseoir sur l’un des bancs de la classe, juste derrière sa colocataire, faisant de même que les dizaines autres étudiants qui semblaient avoir leur place attitrée. Une fois la plupart des élèves attablés, le professeur Worthington vint l’inviter à se présenter à l’ensemble de sa classe. C’est donc tout naturellement qu’elle vint monter sur la petite estrade pour s’exprimer auprès de toute sa nouvelle classe dans un doux sourire.

« Bonjour à tous, » S’exprima-t-elle en coréen avant de poursuivre en anglais quelque peu accentué par son accent : « Je me présente, Alboran Shana et je viens tout juste d’arriver d’Espagne. Je suis venue à Sinseonghan dans le cadre de mes études et j’espère vivement pouvoir m’intégrer et me faire des amis parmi vous. Bon courage à nous tous pour cette nouvelle année scolaire qui s’annonce. »

Elle vint s’inclinait naturellement devant eux comme le voulait l’usage coréenne et vint donc écouter les recommandations de son professeur qui l’invita chaleureusement à rejoindre le banc d’un de ses compatriotes, qui se révéla être Joaquin. Une information qui lui fit perdre momentanément son sourire, résolument fâchée dans une certaine mesure de devoir de nouveau entrer en contact avec ce mufle, qui se trouvait malheureusement être son cousin. Un sombre passé faisait qu’elle se trouvait nullement enchantée de devoir se placer à ses côtés mais, elle ne souhaitait nullement faire de vague dès son premier jour.

De ce fait, elle vint simplement hocher la tête dans un signe d’assentiment avant de prendre place auprès de ce jeune homme auquel elle ne vint nullement adresser nulle parole ou regard. Elle sortit obligeamment son parchemin de son sac avec sa plume avant d’écouter ses autres nouveaux camarades d’une oreille attentive. Elle n’avait absolument rien à dire à Joaquin, si ce n’est des reproches qui n’avaient de cesse de tarauder son cœur depuis des mois. Elle avait été cruellement blessée par son comportement, ses paroles envers elle, qu’elle n’était résolument pas prête après tant de mois à lui pardonner. Après tout, c’était sa faute si elle avait du affronter toutes ses peines sans lui, sans ce confident qu’il avait toujours été et qui l’avait si profondément et horriblement trahi en la traitant comme une paria, une merde qui n’avait nul mot à dire sur ce qu’il faisait. Cette pensée ne put que la rendre légèrement fébrile, se maudissant d’y avoir songé mais, c’était difficilement de faire autrement alors que l’aura de son cousin l’envelopper par sa proximité, l’attirance qu’elle provoquait en elle. Elle sentit ses phalanges légèrement tremblée, consciente qu’elle se trouvait particulièrement agitée, son esprit sombrant dans un chaos auquel elle s’était habituée mais qu’elle camoufla du mieux qu’elle pouvait en serrant ses poings tout simplement.

TENUE : 01.
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Joaquín Alboran
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MessageSujet: Re: I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran   I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:37

La rentrée n’avait pas de grande importance pour le jeune homme, n’étant jamais vraiment intéressé par les nouveaux venus. Tout particulièrement en ces jours où son esprit n’était nullement dirigé vers les cours, son cœur étant encore torturé par les sentiments qu’il ressentait pour Jane. Ces dernières semaines avaient été rempli de mélancolie, lui ayant en quelque sorte enlevée toute motivation pour réaliser quoique ce soit. Il avait passé ces dernières semaines à broyer du noir, ne profitant même pas de ces vacances pour rentrer en Espagne, ses journées se consacrant alors à ses deux oiseaux et à prendre soin de lui grâce au sport pour se changer les idées. Bien que cela ne fût guère convaincant pour le jeune homme qui ne cessait de penser à cette femme et à ce jour de la Saint Valentin. Jane avait découvert ses sentiments et l’avaient en quelque sorte repoussé, celle-ci ne ressentait aucun des sentiments qu’il éprouvait. Un fait qui ne pouvait qu’oppresser son cœur pour lui qui n’avait jamais été amoureux jusqu’à ce jour. Il était résolument difficile pour le jeune homme de penser à autre chose, particulièrement alors qu’il savait qu’en ce jour de la rentrée il retrouverait celle qui faisait battre son cœur.

De ce fait, en ce jour lorsqu’il l’avait vu pénétrer la pièce à sa suite, son cœur s’était resserré, essayant de l’ignorer et de ne pas porter son regard sur celle-ci trop longtemps. Il s’était alors simplement installé derrière elle, à cette place qu’il avait l’habitude de prendre et n’écoutait pas vraiment le discours de l’enseignant. Son regard se posait sur la silhouette de Jane, bien qu’il essaye de détourner son regard, un fait résolument difficile. Il entendit alors différents étudiants se présenter, des voix qu’il n’écouta pas vraiment jusqu’à qu’il entende une voix qui lui semblait familière malgré que la langue soit différente. Relevant son regard, il eut la surprise de voir dans son champ de vision une silhouette qu’il connaissait résolument par cœur, celle de sa cousine Shana. Un fait qui ne put que le surprendre, n’ayant nullement au courant de sa venue, ni par ses parents, ni par elle d’une quelconque façon. Bien qu’il supposait que leur dernière altercation était la principale raison de ce silence. Il n’eut eu le temps de saisir l’ensemble de la phrase, ne l’ayant pris qu’en chemins, mais eut le temps d’entendre qu’elle était venue ici dans le cadre de ses études, souhaitant une très bonne année scolaire à l’ensemble des étudiants. Une bienfaisance qui était résolument lié à sa nature, Shana étant résolument une personne bonne, étant bien persuadée de cela depuis les premières années de vie commune.

Il fut surpris d’entendre son enseignant lui indiquer de s’asseoir à côté de lui, ne s’attendant nullement au fait qu’elle soit si rapidement auprès de lui. La jeune femme ne semblait nullement ravie de ce fait, un fait qu’il comprenait aisément sachant de quelle manière il s’était conduit ce jour-là. Il l’avait blessé, il l’avait repoussé alors qu’elle était prête à l’aider en ce qui concernait son problème d’addiction à la drogue. Il s’était toujours détesté depuis ce jour-là, ne sachant nullement rattraper l’une de ses plus grandes erreurs, qui équivalait résolument à ce jour où il avait suivi les conseils de cette femme lors de sa première fois. Il avait blessé sa cousine qui ne méritait nullement de recevoir tant de haine de sa part. La peur du regard de Shana l’avait conduit à agir comme un malotru, c’était sans doute l’une des raisons pour lesquels il n’avait pas vraiment osé aller la voir jusqu’à ce jour, sachant qu’il était bien incapable d’agir convenablement face à elle, à présent qu’il l’avait blessé. Il s’était toujours détesté à ce propos.

Ainsi, Shana vint se poser sur le banc de sa table, là où personne n’était assis, la voyant alors poser son sac et en ressortir une plume, l’ignorant comme s’il n’était pas présent dans cette pièce, comme s’il n’était devenu qu’un simple inconnu. Ce qui était probablement le cas alors qu’il la voyait observer simplement les autres élèves, bien qu’il puisse se douter qu’elle se trouvait anxieuse au vue de ses poings qui se fermaient. Comment devait-il s’approcher d’elle ? Le jeune homme l’ignorait simplement alors que les autres élèves continuaient à se présenter simplement. A la fin des discours de convenance, l’enseignant vint alors commencer le cours. Un cours qui paru bien long pour le jeune homme qui se trouvait résolument déconcentré par la présence de Shana, tellement que pour une fois lorsque son enseignant lui demanda de venir près du tableau pour résoudre un exercice, il fut bien incapable de savoir quoi répondre. Son esprit n’était résolument pas en état de se concentrer. Il ne fit nullement attention aux mots de son enseignant, venant à nouveau s’asseoir à sa place, attendant alors la fin des cours pour venir à l’encontre de la demoiselle.

A peine eut-ils entendu la sonnerie des cours qu’il vit sa cousine se lever et prendre ses affaires dans un temps résolument court, celle-ci cherchant sans doute à le fuir. Ainsi, il prit ses quelques affaires aussi rapidement qu’elle, se levant subitement pour suivre celle-ci, ignorant bien l’appel de son professeur qui souhaitait lui parler à la fin des cours. Joaquin vint alors à la poursuite de sa cousine et eut la chance de la voir dans un des couloirs de l’école, profitant alors de cette occasion il vint poser sa main sur son épaule, ne souhaitant nullement s’imposer à elle de manière trop brusque. Lorsque la demoiselle se retourna, le jeune homme lui offrir un léger sourire, ne sachant nullement si même ce simple sourire lui était autorisé. Il vint simplement prononcer alors d’une voix quelque peu hésitante dans sa langue maternelle « Shana… je… depuis quand es-tu-là ? ? » Le jeune homme savait bien qu’il risquait de se faire repousser dans les secondes qui suivraient, mais il voulait au moins essayer une première approche. Si au moins, elle lui adressait la parole et ne l’ignorait pas, il s'en contenterait.

Tenue de Joaquin
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MessageSujet: Re: I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran   I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:38

En prenant la décision de venir étudier au sein de cet établissement, la jeune femme avait pleinement eu conscience que la confrontation serait inévitable un jour où l’autre. En suivant le même cursus que son cousin, il était fort à parier qu’ils auraient à fréquenter les mêmes cours, les mêmes camarades de classe mais, elle avait voulu croire qu’elle pourrait supporter cela sans se sentir si fébrile, agitée face à cette peine qui inondait son esprit. Elle avait tant de griefs à lui reprocher : ces mots durs et cruels qu’il avait eus à son encontre, cette froideur face à ce souhait qu’elle avait formulé de l’aider à se sortir de cette passe qui le détruisait indirectement. Elle avait été particulièrement meurtrie par cette indifférence dont il avait fait preuve à son encontre en lui refusant toute légitimité d’être à ses côtés pour le soutenir. Elle avait été trahie par celui en qui elle avait le plus confiance et ce dernier avait été le déclencheur de toute une série d’évènements qui lui avaient brisé le cœur.

Elle ne pouvait donc que se sentir profondément agitée de se trouver ainsi à ses côtés mais, elle ne pouvait point en faire autrement. Son professeur ne pouvait nullement connaitre le lien étroit qui la liait à cet homme qu’elle avait voulu fuir. Elle n’osait même pas le regarder en dépit qu’elle pouvait sentir son regard sur elle. Sans doute devait-il être surprit de la voir ainsi sans en avoir été mis au courant. Elle avait interdit à ses parents de le faire, affirmant qu’elle pourrait très bien survivre sans lui et qu’elle ne comptait pas lui reparler de sitôt. Même si ces derniers ne savaient nullement les raisons qui avaient menés les deux jeunes gens dans cette voie sans issue, il n’avait nullement cherché à la faire parler à ce sujet comme à cette mélancolie qu’elle dégageait inévitablement au cours des 6 derniers mois. Elle avait arrêté ses études durant ce laps de temps pour tenter de reprendre pied, trouver la voie qu’elle voulait suivre, se retrouver. Elle avait fini par se décider à venir vivre ici pour étudier l’ornitholomagie et se promettant de devenir une femme forte mais, elle se trouvait malheureusement prisonnière de ses sentiments.

Elle avait donc serré ses poings pour tenter de reprendre son calme, s’efforçant de se concentrer uniquement sur le contenu du cours de son professeur comme l’élève studieuse qu’elle avait toujours été. Elle ne vint nullement lever son regard de son parchemin lorsqu’elle entendit son cousin se faire nommé au tableau. Elle n’avait pas le cœur à le regarder tant elle se trouvait résolument emplie par ses sombres pensées. Ce fut donc une délivrance lorsqu’elle avait entendu la sonnerie retentir. Sans attendre une seconde, elle avait plié ses affaires pour s’éloigner de lui, se promettant de se tenir loin de lui à l’avenir. Elle se maudissait de se sentir si troublée, si fébrile d’avoir été à ses côtés. C’était comme si son cœur avait éprouvé le besoin de se diriger de nouveau vers lui en dépit de l’affront qu’il lui avait fait subir. Son organe vital se trouvait-il si stupide, devait-il plus souffrir avant de prendre conscience que cela n’était qu’une grave erreur. Que l’amour était quelque chose de faible.

Elle s’était donc éloignée de la salle de cours le plus rapidement du monde pour aller à son prochain cours. Cette fois-ci, elle comptait bien s’installer auprès d’une autre personne pour mettre le plus de distance entre son cousin et elle. Elle essaya donc de parler avec l’une de ses camarades de classe qu’elle avait repérée avant de sentir une main se poser sur son épaule. Le toucher d’une peau qu’elle reconnaissait parmi tant d’autres et qui l’obligea à faire face à cet homme qu’elle voulait si soigneusement évité. Elle laissa donc son regard neutre rencontrer le visage de son cousin pour la première fois depuis des mois. Il la détailla, mal assuré, résolument emprunt à une mélancolie qu’elle ne lui avait jamais connu. Il lui souriait légèrement, sans doute résolument hésitant face à sa réaction. Elle ne souhaitait nullement se donner en spectacle mais ne souhaitait nullement pour autant lui faire croire que sa colère avait désempli car ce n’était résolument pas le cas. A sa question, elle ne dit mot durant un instant, se demandant s’il méritait qu’elle lui réponde. Après tout en quoi cela le regardait, il lui avait bien fait comprendre qu’elle n’était qu’une paria pour lui, qui n’avait aucune légitimité à avoir un poids dans les décisions de son existence. Cette pensée la fit serrer son sac entre ses doigts alors qu’elle s’intimait à respirer profondément.

« Qu’est-ce que ça peut te faire, Joaquin ! Que je sache, tu m’as très bien fais comprendre la dernière fois que je n’étais qu’une merde à tes yeux, sans importance ! »

Elle avait prononcé ses mots avec froideur, sans s’énerver même si elle sentait ses phalanges trembler face aux tourments que ces paroles provoquaient en son être, rouvrant cette blessure qu’elle tentait pourtant de colmater. Elle vint donc laisser ses phalanges glisser sur la sangle de son sac alors qu’elle ajoutait simplement dans le même ton.

« Je n’ai plus rien à te dire, il semble que notre dernière conversation a été claire, il me semble. Fais comme si on ne se connaissait pas. Tu n’es plus rien à mes yeux alors tu peux faire ce que tu veux de ta vie : cela ne me regarde absolument plus ! »

Ces mots la blessaient indéniablement alors qu’elle enserrait plus fortement ses phalanges au creux de sa chair tout en s’efforçant de maintenir son regard dans le sien. Elle savait que ces paroles se trouvaient dures mais, elle lui en voulait tellement, si profondément qu’elle ne pouvait s’empêcher de proférer ses paroles. Pourtant c’était lui qui avait commencé tout cela. Elle s’efforçait juste de rester digne et fière, chose qu’elle avait l’impression de ne plus être pourvue tant son cœur attentionné avait été sérieusement brimé au cours des derniers mois.
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MessageSujet: Re: I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran   I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:39

Le jeune hispanique ne savait nullement en ces instants comment se déroulerait leur rencontre en dehors de la salle de classe. A vrai dire, le jeune homme n’avait pas réfléchit, il avait seulement voulu aller à la rencontre de cette femme qui avait et comptait toujours à ses yeux malgré leur dernière dispute. Il avait couru à sa rencontre pour lui parler véritablement, sensible à l’indifférence que lui portait sa cousine. Il savait et avait bien conscience qu’il méritait tout cela, l’ayant profondément blessé lors de cet été mais son cœur n’avait pu que le guider vers elle, quitte à être blessé par les mots qu’elle pourrait prononcer.

Ainsi, il avait posé simplement sa main sur son épaule, pour lui signifier qu’il voulait lui parler. Le regard qu’elle lui avait porté alors n’avait pu résolument pas le laisser insensible, sentant son cœur s’accélérer à la vue de son visage. Il n’avait pas pu s’empêcher de la détailler, mal assuré, lui demanda dans une simple question depuis combien de temps elle se trouvait en Corée. A vrai dire, cela lui paraissait être la seule question qu’il avait le droit de lui poser. Bien que celle-ci reste de nombreuses secondes interdite, sans doute surprise de ses mots tant à ses yeux il ne devait pas être légitime à lui poser une telle question, l’ayant tant blessé ce jour-là. La réponse de la demoiselle à son propos ne put que l’ébranler tant ses mots se trouvaient froids. Celle-ci lui refaisait vivre cette fameuse scène qui avait changé leur vie à tout jamais. Il avait sans doute le pire des hommes avec elle tant leur amitié avait été forte jusqu’alors. Celle-ci continue ses propos en lui avouant tout simplement qu’elle n’avait plus rien à lui dire tant il lui semblait que dans leur dernière conversation tout avait été claire. Il n’avait qu’à faire comme s’ils ne se connaissaient pas. A présent il n’était plus rien à ses yeux alors il n’avait plus qu’à faire ce qu’il voulait de sa vie, cela ne la regardait absolument plus.

Chacun des mots qu’elle avait prononcé lui paraissait être à ses yeux tant ne plus rien signifier pour elle le blessait. Il acceptait, et avec conviction, qu’elle pouvait lui en vouloir, le détester autant qu’elle le souhaitait, mais il ne pouvait certainement pas accepter le fait qu’il n’était plus rien à ses yeux. Toutes ses années à se côtoyer n’avaient-ils plus de sens ? Le regard qu’il posa à présent sur sa cousine ne pouvait qu’être particulièrement troublé tant ses mots avaient blessé son for intérieur. Même s’ils s’étaient disputés, même si elle était légitime dans son comportement, le jeune homme n’acceptait tout simplement pas la violence de ses mots. Peut-être était-il même illégitime de lui reprocher cela mais, cela ne l’importait que peu, le jeune homme ne put s’empêcher de réagir, son côté quelque peu sanguin ressortant.

Sans être violent, ne l’étant pas par nature, le jeune homme vint prendre dans sa main celle de sa cousine, qu’il considérerait toujours ainsi. Joaquin vint alors lui lancer un regard blessé et à la fois en colère, ses yeux brillants d’une lueur de peine. Il vint prononcer alors dans une voix fébrile et en colère : « Shana… tu n’as pas le droit de prononcer de telles paroles. Tu ne peux pas dire que je ne suis plus rien pour toi ! Tu peux me détester, m’en vouloir pour ce que je t’ai dit… j’ai conscience que j’ai été le pire des hommes ce jour-là… que tu ne veuilles plus me parler. Mais, je refuse l’idée que je ne suis plus rien pour toi, je refuse d’être un inconnu. Je ne pourrais jamais oublier tout ce que l’on a vécu ensemble, pas pendant toutes ces années. J’ai merdé, j’ai été le pire des hommes mais, je refuse l’idée que tu m’élimines de ta vie. Peut-être suis-je égoïste mais, je refuse cette idée. Alors, ne répète plus jamais ces mots… »

Etre éliminé de la vie de Shana lui paraissait résolument impossible, tant celle-ci comptait encore à ses yeux. Tous ses souvenirs, toutes leurs histoires était intimement liées, ayant été pratiquement élevé ensemble. Alors, à présent, même s’ils s’étaient disputés, elle ne pouvait pas lui dire qu’il ne comptait plus à ses yeux. Quelque peu essoufflé par ses mots, il releva son regard vers elle et lui dit dans une voix forte : « Je ne pourrais jamais t’oublier Shana, je ne pourrais jamais… »
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Shana Alboran
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MessageSujet: Re: I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran   I'll not forgive you so easily | PV Joaquin Alboran Icon_minitimeMar 15 Juil - 17:40

Ses doigts fermement enserrés autour de l’anse de son sac, Shana puisait en elle toutes les forces pour soutenir le regard de cet homme, qui la faisait tant souffrir en dépit de tous les efforts qu’elle suivait pour se dégager de l’emprise qu’il pouvait avoir sur son esprit et son cœur. Un cœur que cet homme avait malmené avec tant de force, qu’elle ne pouvait que se sentir particulièrement attristée et blessée par ce qu’il avait pu lui dire au cours de cette journée, qui avait totalement fait basculer leur histoire. Une histoire belle et pure à laquelle elle avait crue de tout son cœur, de toute son âme. Elle s’était sentie si heureuse, en paix à ses côtés par le passé, vivant auprès de lui les instants les plus précieux de sa vie. Il avait été tout à ses yeux : cousin, ami, frère de cœur, il avait eu toutes les facettes à ses yeux, sauf celle d’un amant, cette place que leur lien filial les empêchait d’avoir. Elle lui avait offert son cœur de la façon la plus honnête qu’il soit, avait laissé ses faiblesses s’exprimer face à lui, à tel point qu’il avait toujours été son seul et unique confident. Un confident qui l’avait si cruellement trahi, détruisant définitivement toute cette confiance qu’elle lui avait donnée, la bafouant en lui faisant comprendre qu’elle n’était rien à ses yeux et qu’elle n’avait nul mot à dire sur sa façon de vivre. Ce jour là, ces mots s’étaient trouvés particulièrement durs, si francs et glacials qu’elle n’avait pu que sentir son cœur se comprimer dans sa poitrine tant la peine qui l’avait traversé à cet instant, s’était faite cuisante.

Une blessure qu’elle désirait lui retourner, ayant un besoin maladif d’évacuer toute cette colère, frustration d’être celle qui avait été profondément atteinte, bouleversé par cette dispute. Elle l’avait vécu comme une profonde déchirure, un de celles qu’on ne pouvait pas fuir tant celle-ci se trouvait profonde. Cette dernière avait été si intense qu’elle avait mise à mal son couple, la rendant si nerveuse et colérique, que son petit ami avait fini par en avoir marre d’avoir une bombe à retardement entre les mains. Elle se trouvait particulièrement sensible à tout ce qui s’était déroulé au cours des six derniers mois, qu’elle avait mis un temps fou à se remettre de toute cette peine et douleur, qui se trouvait si douloureusement ravivée face à lui. Elle voulait juste qu’il la laisse en paix, qu’il cesse de s’imposer à elle de cette façon car elle était résolument bien trop agitée pour pouvoir agir posément. Elle lui en voulait profondément, son cœur l’avait pris pour responsable de tous les malheurs qu’elle avait vécu et pour cette déchirure, solitude dans laquelle elle s’était plongée tant elle avait perdu son repère, son confident.

Elle ne pouvait donc que se venger en prononçant des paroles qui la détruisaient tout autant. Elle sentait sa poitrine se comprimer face au message que divulguaient ses paroles dans un ton si froid. Elle voulait le blesser tout autant qu’il avait pu le faire ce jour là, en lui faisant comprendre qu’elle n’avait pas son mot à dire sur ce qu’il faisait de sa vie, comme si elle avait été une moins que rien à ses yeux, semblable à toute celle qu’il côtoyait sans ressentir le moindre sentiment à son égard. Cette idée la détruisait profondément, la rendant si profondément fébrile, qu’elle sentait ses doigts tremblés, si sujette à cette tristesse qui menaçait à tout instant de la submergeait. Une agitation commune, qu’elle pouvait entrevoir dans le regard profond et brillant de son vis-à-vis, qui se trouvait quelque peu troublé par la violence de ses mots. Elle mentait comme elle respirait, il était évident et pourtant elle voulait croire en la froideur de ses mots. Elle voulait oublier cette douleur qu’il avait instauré en elle, comme la souffrance qu’elle éprouvait à se remémorer tous ses beaux et merveilleux souvenirs qu’elle avait passé à ses côtés. Cela lui faisait trop de mal, bien trop alors qu’elle avait besoin de s’aérer la tête, l’esprit afin de se reconstruire tout simplement, sans lui ou cet homme qui s’était tant joué d’elle.

La réponse de cet homme ne se fit nullement attendre. Le regard brillant de cette douleur qu’elle lui infligeait, mêlé à cette colère qu’il ne pouvait camoufler, il vint souffler son prénom en lui agrippant le poignet pour la forcer à le regarder. Il lui refusa le droit de prononcer de telles paroles, qu’elle ne pouvait pas dire qu’il n’était plus rien pour elle. Il reconnaissait qu’elle pouvait le détester, lui en vouloir pour ce qu’il lui avait dit car il avait conscience qu’il avait été le pire des hommes et qu’elle ne veuille plus lui parler. Seulement, il refusait l’idée qu’il puisse n’être plus rien pour elle, d’être un parfait inconnu car il ne pourrait jamais oublier tout ce qu’ils avaient vécu ensemble durant toutes ces années. Il avait merdé, étant sans doute un monstre mais il refusait l’idée qu’elle l’élimine de sa vie. Il était sans doute égoïste mais il ne pouvait l’accepter alors il lui intimait de ne plus jamais prononcer ces paroles. Sa voix se fit essoufflé tant il avait mit énormément de force et de passion pour exprimer ses pensées, concluant ces dernières dans une voix forte en lui lançant qu’il ne pourrait jamais l’oublier, qu’il ne pourrait résolument pas le faire.

Des paroles qui ne purent qu’accroitre sa fébrilité tant elle se trouvait réceptive à ses paroles. Il avait le don et la manière pour s’excuser, lui donner l’impression qu’elle était celle qui était responsable de l’état chaotique dans laquelle se trouvait leur relation. Son regard se trouvait pétillant, trahissant l’émotion qui la tiraillait au fond de ses entrailles alors qu’elle s’intimait à sa main libre autour de l’anse de son sac pour tenter de reprendre son calme, en vain. Elle se trouvait submergée par tout ce qu’elle éprouvait, sentant sa poitrine être sujet à une confusion totalement, seulement son orgueil, lui empêchait de l’avouer, de se laisser aller aux paroles de cet être si précieux. Elle le fixa donc sans rien dire durant quelques instants, son regard brillant de larmes muettes mais aussi glacial que de la glace.

« Car tu crois que tu as encore le droit de m’ordonner tout cela !? » Elle avait criée ses paroles bien malgré elle en se mordant la lèvre inférieure en poursuivant dans un ton tout aussi fort. « C’est toi, qui m’a envoyé chier comme une moins que rien, qui m’a fait comprendre que je n’avais aucun mot à dire sur ta vie et c’est TOI, qui ose me dire que je n’ai pas le droit de te considérer comme un étranger !? »

Elle avait crié de nouveau, haletant difficilement tant elle sentait son cœur se comprimer dans sa poitrine, empreint de cette colère et tristesse qui le tiraillait brutalement, elle ravala ses larmes tout en déglutissant pour replonger son regard dans celui de son vis-vis pour poursuivre avec autant de force.

« C’est toi qui l’a voulu ! Tu es le seul responsable de ce qui arrive ! C’est toi qui m’as trahi ! Toi, qui m’a traité comme une moins que rien ! Toi, qui m’as jugé indigne d’avoir le droit de veiller sur toi, de te protéger ! Alors, ne viens pas me voir comme si de rien n’était ! Comme si ce qui s’était passé, n’était qu’une dispute sans importance et que rien n’avait changé ! Tu as tout brisé ! Alors épargne-moi tes excuses car je ne suis pas près de te pardonner l’insulte que tu m’as fais. De simples excuses ne suffiront pas. Il y a parfois des maux, que les mots et les excuses ne peuvent expier, Joaquin ! Désormais, tu le sauras. »

Elle se dégagea de son emprise avec force pour s’éloigner de lui. Il n’y avait rien d’autre à ajouter, elle s’était exprimée et Joaquin devrait se contenter de cela. Il était temps qu’il prenne conscience que des excuses n’y changeraient rien tant la blessure avait été profonde et cruelle. Seul le temps et le repos pourrait changer les donnes, si c’était encore possible…
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