Il était une fois. Le commencement d’un conte de fée, qui n’en est pas un. La vie est loin d’être un fleuve tranquille et de nombreuses épreuves viennent chambouler l’existence d’un être, le transformant. Jane, de son vrai prénom Hanna, est née à Standford au sein d’une demeure imposante et lugubre. Cadette d’une fratrie de deux enfants, la jeune femme avait été accueillie comme un cadeau inattendu par sa famille. Une grossesse non désirée, mais qui fut néanmoins bien accueillie par ses géniteurs qui tombèrent immédiatement sous son charme. Ses yeux verts avec cette petite bouille d’ange surent rapidement user de leurs armes. Comme toute bonne famille de sangs purs qui se respecte, il fut évident que la jeune princesse qu’elle fut n’apprit nullement à apprécier ses êtres insignifiants qu’étaient les moldus. Pire, elle apprit à les mépriser d’une froideur et d’une cruauté sans nom et pour cause : cette vision de voir les choses coulaient dans ses veines. Ses parents et sa famille étaient vivement critiqués par la société dans laquelle ils évoluaient, étiquetés comme des mangemorts rusés, qui savaient toujours s’en sortir. Une ruse qu’ils lui apprirent rapidement, lui apprenant le jeu de la comédie et de la tromperie. Elle devint une très bonne comédienne et ses prouesses dues à ses dons de métamorphoses furent très rapidement applaudies par son entourage. Elle était à cette époque une petite princesse. La princesse la plus cruelle et intraitable qui était prête à dominer le monde du haut de ses 5 ans. Elle se sentait bien plus précieuse et importante qu’aucun autre être sur terre. Elle avait juste hâte de devenir cette sorcière talentueuse dont on escomptait qu’elle devienne, y comprit elle-même.
« Quoi ? Comment ça, nous devons partir ? » Toute la maisonnée semblait être submergée par un véritable ras de marrée. Jamais, elle n’avait vue ses parents si préoccupé, les traits presque horrifiés alors qu’ils faisaient leurs malles en toute hâte. Du haut de ses sept ans, Hanna fixait ce spectacle sans en comprendre les conséquences de ce qu’il se passait. « Père !? Mère !? » S’efforça-t-elle de réitérer avant que ses parents ne lui lancent un regard dur. « Hanna ! Va faire tes bagages sur le champ, l’heure presse ! » Elle était encore loin de prendre conscience que sa famille venait d’être déchue par la chute de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Elle s’exécuta sans broncher, conscience que la situation l’exiger. Il était vraiment rare que ses parents se montrent si abrupts avec elle. Elle rangea ses affaires les plus précieuses : un journal intime que sa mère lui avait offert, deux ans auparavant, conservant la majeure partie de ses secrets, un collier que son frère lui avait offert quelques mois auparavant pour son anniversaire, quelques habits et paires de chaussures avant que ses parents ne viennent fermer sa malle pour l’attirer à leur suite. Elle comprit à cet instant que sa vie de princesse venait de toucher fin. Ce petit château qu’avait été son royaume venait de voler en éclat et l’avenir que le chemin qu’ils prenaient, encore plus sombres et lugubres lui faisait que peu espérer un meilleur avenir. À partir de ce jour-là, ils devenaient des fugitifs.
« Reste là Hanna. Transforme-toi et prétends être une petite fille abandonnée, qui s’est cachée, effrayée par les coups de feu… OK ? » La voix de son frère résonnait étrangement dans sa tête. Elle n’aimait pas le message qu’elle entendait, ni même le pressentiment qui l’habitait. Elle sentait la voix de son frère, tremblante, mêlée de larmes muettes qu’il ne laissait nullement paraitre, bien trop fière, comme elle. « James… ? » Elle se pinça les lèvres, les larmes aux coins des yeux. Elle se trouvait submergée par la tristesse, la colère. La colère surpassait sa tristesse. Elle avait tant de colère, de rage en elle. Un sentiment réciproque à celui de son frère qui la détaillait le regard brillant. Il vint lui embrasser tendrement le front en murmurant : « Écoute-moi ! Fais ce que je te dis et tout ira bien. Je ne peux pas rester, ils sont en train de nous chercher. Je ne peux pas prendre le risque de me faire prendre, toi non plus. Sois forte et tout se passera bien, d’accord ? Je reviendrai te chercher, promis. Aie foi en moi, OK ? » Elle hocha la tête, faiblement, prenant son courage à deux mains pour changer de visage, reprendre ses traits naturels. Il sourit, ravi de revoir les traits de sa petite sœur, laissant la paume de sa main glisser sur son visage pour s’éloigner déjà loin d’elle. Elle s’efforça de rester forte, se mordant fortement la lèvre, mais ses larmes ne purent être plus longtemps contenues. Elle versa ses premières larmes. Des larmes qui avaient un gout amer. Elle avait tout perdu ce soir. Son père et sa mère venaient de se faire assassiner par deux moldus. Son frère devait fuir, son visage ayant été aperçu. Elle était seule désormais et n’avait plus aucun proche auprès de qui se rattacher. Elle était seule au monde. Et dire qu’hier encore, ils fêtaient clandestinement son neuvième anniversaire.

Il y des centaines d’années que le nom Naoe est connu dans le monde magique et tout particulièrement dans le pays du soleil levant, le Japon. Les membres de la famille Naoe sont les descendants directs d’un samouraï reconnu dans l’histoire du Japon qui se trouvait être un sorcier, une famille qui au fur et à mesure des décennies à continuer et su garder une place plus qu’importante dans les hautes dynasties de nobles sorciers du  monde magique.

La famille Naoe n'est nullement une famille reconnue comme "blanche" peut-on dire. Si la famille est connue pour être l'une des hautes dynasties de ce monde, les idées qui sont transmises de génération ne sont nullement favorables aux moldus. Shotaro, comme la quasi totalité de sa famille pense et ait convaincu que les moldus sont des êtres inférieurs, que les sorciers leur sont supérieurs et qu'ils ne méritent rien de bon, si ce n'est de souffrir et de devenir leur esclave. Des mots nullement exagéré lorsqu'on prend en considération le fait Shotaro est lui même un mangemort actif .

Ainsi, en digne héritier, Shotaro,  tout comme sa soeur cadette, Yuuki, ne put que recevoir une éducation élitiste de la part de leurs parents, faisant parti de la haute société japonaise et coréenne, dû aux origines métisses de sa mère. Depuis ses premiers pas il eut une gouvernante et une servante sous ses ordres, étant élevé tel un petit prince, chacun de ses ordres se devaient d’être suivi par ses personnes sans jamais n’avoir à redire quoique ce soit au risque de se trouver à la rue et sans travail.  Un plaisir qu'il ne cacha nullement de faire pendant son enfance et encore aujourd'hui. Cet homme est cruel et il ne le cache nullement...

Il a eut une enfance parfaite selon ses parents, une éducation exemplaire et tout comme sa soeur, il a eut les meilleures résultats de sa promotion dans chaque matière lorsqu'il se trouvait à l'école magique japonaise.  Il est devenu sorcier d'élite de la Brigade de police magique au Japon il y a quelques années et s'est fait transféré il y a trois ans en Corée pour préparer son plan anti-moldu... Aujourd'hui il est venu à Wincap pour poursuivre son plan anti-moldu, cherchant des gens qui auraient les mêmes affinités

Park Soyou; maitresse : Soyou, il a rencontre la demoiselle dans le monde moldu. Un fait qui peut paraitre étrange mais qui est seulement dû à sa curiosité malsaine du monde moldu. Le jeune homme a alors passé plusieurs nuits dans les draps d’une moldue, une moldue pour laquelle il ne portait aucune attache et pour laquelle il n’était nullement affectueux. Il ne s’agissait que d’un corps désirable mais rien de plus, une moldue n’avait pas à l’intéresser, il les méprise après tout  ce ne sont que des êtres inférieurs. Seulement, alors qu’il ne la voyait que comme une simple moldue, il l’a recroisé dans l’une des librairies avec surprise et a engagé la conversation avec elle. Pour ne pas  déroger à la règle, ils ont fini dans le même lit quelques heures plus tard dans un hotel. La discussion qui a suivi entre les deux n’a été nullement nulle de sens, son discours anti-moldu n’a jamais cessé de créer des conflits entre les deux… Soyou est une née moldue et à ses yeux elle ne mérite pas plus d’intérêt que les moldus. Soyou n’est rien, si ce n’est un être inférieur à lui et si l’a trouve charmante, qu’il s’attache malgré lui à elle, c’est seulement parce qu’elle a malgré lui fait en sorte de le charmer et de le manipuler. Néanmoins, cela fait désormais presque neuf mois que la demoiselle ne vient plus le voir. Il ignore résolument quelles en sont les raisons. Étant particulièrement possessif avec ce qui l'entoure ou qu'il considère comme sien, il a demandé à un de ses acolytes de se renseigner sur celle-ci et il a découvert il y a peu qu'elle avait accouché d'un enfant, à la suite d'un viol envers la demoiselle. Un enfant qui pourrait le sien dans la mesure où leur dernière nuit tomberait à peu près aux neufs mois avant sa naissance. C'est pourquoi il demande toujours à son ami de la surveiller, souhaitant découvrir s'il s'agit de son enfant ou non. S'il s'agit de son enfant, savoir qu'il ne serait pas pur le dérange résolument... mais, l'information n'étant nullement sûre, il ne s'interroge pas vraiment.

Alboran H. Joaquin ; ami, futur amant :i. Les deux espagnols se sont rencontrés dès leur plus jeune enfance, au sein des familles aristocratiques auxquelles ils appartenaient. Il n'y a résolument aucune goutte de sang moldu dans ses veines, le contraire la hanterait, prônant résolument les sangs purs et considérant les moldus comme des êtres inférieurs. Elle a donc grandi avec Joaquin, ayant été scolarisé dans la même école jusqu'à cette université. Ils sont arrivés les deux la même année en Corée du Sud pour se spécialiser en ornitholomagie, souhaitant les deux travailler dans ce domaine. Il serait mentir que de ne pas avouer que celle-ci se trouve particulièrement intéressé par le jeune homme, en étant résolument tombée amoureuse au fur et à mesure des années. Cela ne l'empêche nullement pour autant de coucher avec d'autres hommes, sachant que Joaquin ne la voit que comme une amie, sa "meilleure amie" si on peut appeler les choses ainsi.... Suite à un évènement - celui de voir la femme, Jane, qu'il aime avec un autre, Noah -, elle a retrouvé Joaquin dévasté et comme à son habitude, il s'est réfugié dans la drogue. Celle-ci aurait réconforté Joaquin, l'emmenant à passer la nuit avec elle, les deux jeunes femmes se ressemblant physiquement sans doute rêvait-il d'elle à ce moment-là. Cependant, à la suite de cette nuit, le jeune homme ne changea pas vraiment de comportement avec elle en comparaison à avant.  Il se comporta seulement comme si elle était une conquête d'une nuit. Un fait qui ne peut résolument lui déplaire, étant décidé à tout faire pour qu'il tombe amoureux d'elle, quitte à être un peu malhonnête. Lorsque Joaquin ira mieux et qu'il sera en plein traitement pour arrêter la drogue, celle-ci n'hésitera pas à le droguer à son insu pour se rapprocher de lui et le manipuler en quelque sorte.

jenkins jane h ; rivalité : En toute franchise ? Elle la déteste. Elle comprend pas ce que Joaquin peut lui trouver alors qu'elle se trouve bien plus charmante et cultivée que cette pauvre né moldu. Elle a fait quelques recherches sur elle lorsqu'elle a remarqué que Joaquin avait tendance à se rapprocher d'elle lorsqu'ils sont arrivés dans cette école, qui aurait été le cadre idéal pour qu'elle puisse conquérir le coeur de son ami. Faut croire que le destin a voulu rendre la chose encore plus compliqué et il évident qu'elle lui voue une guerre sans nom, en silence. Elle finira par l'évincer et souhaite le récupérer cet homme, surtout le jour où il découvrira que sa chère et douce n'est qu'une sale née moldue. Une sang pure vaut mieux qu'une née moldue !

Elle la déteste depuis sa plus grande enfance. Elle est la cousine de Joaquin et  a toujours eu la première place dans le coeur de Joaquin, la défendant contre vents et marées. Autant dire que la jeune femme la déteste. Elle a toujours rabaissé Shana au lycée et au collège, mais toujours derrière Joaquin. S'il le savait, sans aucun doute qu'elle passerait un sale quart d'heure... Mais Shana ne lui a jamais rien dit, sans doute trop intimidé.