" Starting today, I'm totally yours, my love."
Yoon Ki Suk & Wada Yano




Le cœur au bord des lèvres, le jeune homme qu’il était avait encore du mal à se remettre de ses émotions. En effet, quand bien même avait-il longtemps songé à cette éventualité avant de passer à l’acte, il n’en restait pas moins, que tout au fond de son être, une sirène d’alarme n’avait eu de cesse de l’alerter. Il s’était aventuré sur un chemin incertain, qui risquait sans aucun doute de remettre en question bon nombre d’éléments, qui étaient pourtant les fondements même de toute son existence. Pourtant, il était sur de son choix, de ce qu’il désirait au plus profond de son âme et en même temps, il ne pouvait que se sentir anxieux, cruellement paniqué par ce qui risquait de se passer désormais. Mais que pouvait-il faire contre sa passion, cet amour fou qui l’étranglait pour cet être, qui se trouvait encore bien loin de lui à l’heure actuelle ? Rien, tant son être, son corps et son âme ne cessaient de réclamer sa présence. Il espérait tant être en mesure de le prendre dans ses bras, sentir sa chair s’ébranlait à son doux contact, laisser ses sens apaiser son âme si tourmenté que son cœur ne pouvait plus tolérer de taire leur relation. Une relation fusionnelle, passionnelle et cruellement dévorante que tout deux entretenaient depuis près de deux ans. Un amour des plus profonds qui lui était tout simplement impossible de mettre de côté. Durant près de deux ans, il avait dû accepter le fait d’être fiancé à une femme qu’il n’aimait pas. Il avait mettre de côté son amour pour continuer à être cet héritier qu’on avait toujours souhaité qu’il soit. Pour quoi ? Tout simplement pour protéger les deux autres êtres qui comptaient le plus pour lui : son frère et sa sœur. C’était pour eux qu’il avait toujours accepté de porter les lourdes chaines de sa famille, d’être à la hauteur de toutes les espérances de leurs proches. Une famille à qui il était intimement relié, qu’il appréciait, respectait et chérissait.

Sa loyauté était telle qu’il ne pouvait qu’être cruellement fier de faire parti de cette famille au point de se sentir cruellement meurtri à l’idée de la perdre. Perdre sa famille étreignait son âme comme une lame de rasseoir qui glisse sur une chair pour la meurtrir. Il avait peur de l’avenir qui se présentait désormais qu’il avait rompu ses fiançailles, qui n’avait jamais eu réellement de sens à ses yeux. Des fiançailles, qui en fin de compte n’avaient fais que le blesser jour après jour dans son intégrité, dans son bonheur d’être en mesure d’avoir à ses côtés cet être qui obnubilait la moindre de ses pensées. Un être dont il ne pouvait résolument plus se passer tant sa présence lui était inestimable et primordiale. Même à l’heure actuelle, son âme se trouvait ô bien incomplète, désirant du plus profond de son être d’être en mesure de revivre au sein des bras de cet homme qu’il aimait plus que de raison. Un homme pour qui il était prêt à renoncer à tout dans le seul espoir de pouvoir enfin lui appartenir pleinement. Il désirait tout simplement avoir le droit, le pouvoir d’avouer à tout être que Ki suk, cet être qui ébranlait son être, était l’homme de sa vie. Il ne voulait plus se cacher, ni mentir sur leur relation, ils s’appartenaient et tout le monde devait en avoir connaissance. Ki Suk était sien et ce à jamais. Oui, quand bien même était-ce utopique de sa part de songer que cet amour durerait pour toujours, la confiance qu’il avait pour le bulsajo était si profonde que personne ne pourrait lui prouver le contraire. Pour preuve, cela faisait résolument une heure qu’il attendait patiemment la venue de son ange sur cette plage désert. Le vent frais de ce doux hiver fouettait son visage avec douceur, laissant pleinement ses vêtements voguait à son rythme. Le regard perdu sur cette étendue qui s’étendait à perte de vue, son esprit errait tout simplement comme une âme en peine. Son cœur était résolument incertain, ne sachant pas réellement s’il devait se réjouir où au contraire laisser la mélancolie habitait son être. C’était perturbant pour lui d’être ainsi, de ne pas être en mesure de comprendre pleinement ce qu’il ressentait. Il avait alors cette pénible impression de revenir quelques années auparavant où son âme n’avait de cesse de se questionner sur ces sentiments à l’égard de Ki Suk et de Mee Na. Mais même à cette époque, son choix s’était rapidement défini et pour cela, il suffisait simplement de voir ô combien son être escomptait son arrivée.

Il avait tant de choses à lui narrer, lui faire prendre connaissance. Il espérait profondément qu’il soit le tout premier à savoir ce qu’il avait réalisé ce jour. Il voulait le voir, admirer le moindre de ses traits, être en mesure de rencontrer son corps, l’épousait de la manière la plus naturelle qu’il soit, être en mesure de baiser ses lèvres qui lui faisaient cruellement défaut. Tant de choses qui lui avaient cruellement manqué depuis son départ pour le monde moldu. Tout ceci se retrouvait être une cruelle pénitence pour lui qui n’avait de cesse d’embrumer le flot de ses pensées. Son manque de la personne de son amour était puissant, presque intolérable, tant et si bien qu’il ne pouvait que s’impatienter de sa venue, tentant d’intercepter le moindre bruit qui pourrait l’informer de sa présence. La journée avait était particulièrement éprouvante pour lui et même à l’heure actuelle, il avait encore du mal à réaliser qu’il s’était entretenu avec Sun Hee pour rompre ses fiançailles avec elle. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait des difficultés à cerner la réaction de la jeune femme qui dans une certaine mesure par son désarroi avait semé le trouble en lui, le plongeant une certaine léthargie, qui l’avait incité à se rendre immédiatement sur cette plage après son entrevue. Culpabilité ? Peut être, après tout il ne pouvait rester insensible au fait que la jeune femme s’était entichée de lui sans qu’il ne puisse lui-même en comprendre la cause. Par bienveillance et respect qu’il avait développé pour sa personne, il avait tenté de se montrer diplomate avec elle, de lui divulguer la nouvelle sans la blesser plus qu’il ne le devrait. Seulement il ne pouvait rester dupe derrière les airs relativement nobles de sa fiancée, il avait bien vu qu’il l’avait cruellement blessé et cette image ne pouvait en aucun cas le laisser de marbre, quand bien même l’aurait-il souhaité.

Soupirant doucement de tristesse, il ferma quelques instants ses paupières alors que les doigts de sa main jouait avec une jolie boite au sein de sa poche. Un cadeau qu’il avait fait réaliser pour son ange qui semblait se faire cruellement désiré mais dont il était sur qu’il le rejoindrait. Il n’avait plus qu’à l’attendre et il pourrait se ressourcer, tout n’était qu’une question de temps dorénavant. Il s’aventura doucement à faire quelques pas sur la plage, laissant son regard se baladaient sur les dunes de sables qui l’entourait. Il n’y avait pas la moindre âme qui vive si ce n’est sa personne qui laissait des traces de son passage à chaque pas. Il mit quelques minutes pour décerner une forme au loin venir à sa rencontre. Il ne lui fallut pas plus de temps pour être profondément intimé de l’identité de cette silhouette. Un seul être à sa connaissance pouvait ébranlait son être de la sorte dès lorsque son regard s’était posé sur lui. Souriant bienheureux de cette vision, son visage perdit en rigueur pour devenir plus doux, plus heureux alors qu’il s’avançait lui-même à la rencontre de son ange, le détaillant avec un tel amour qu’il avait la sensation que cela faisait des siècles qu’il n’avait pu le voir. Lorsqu’il arriva à son hauteur, son regard se trouvait être brillant de bonheur alors que ses bras s’ouvrait pour l’accueillir au sein de ses bras. Au contact du corps de Ki Suk tout contre lui était résolument bienfaitrice pour son âme qui sembla revivre à ce doux contact. Laissant ses sens faire leur travail, il ferma délicatement ses paupières pour profiter de cette étreinte, l’enserra avec douceur mais force. Il était si délicieux de le sentir tout contre soi, d’être en mesure d’entendre le cœur de son ange battre au même rythme que le sien, qu’il avait la douce sensation de ne jamais être en mesure de s’en passer.

« Mon amour… si tu savais comme il est si bon de te revoir, de pouvoir te serrer tout contre moi… ahh… j’ai l’impression que cela fait des années qu’on ne s’est pas vu… tu me manquais si cruellement, tu sais ? » Susurra-t-il tout doucement contre sa nuque sur laquelle il déposa quelques baisers avec plaisir, savourant ô bien profondément ce doux moment qu’ils partageaient enfin de nouveau.

Laissant pleinement ses bras enserrait la taille de son ange, il se blottit plus profondément tout contre lui alors qu’il humait avec bonheur son parfum, ayant tout simplement d’être à sa place, tant il ne pouvait pas en être autrement. Il continua alors de baigner sa nuque de baisers papillons, soupirant de bonheur de le sentir tout contre lui. Une de ses mains vint se mouvoir sur son bras, remontant à sa nuque pour caresser doucement les traits de son visage. Abandonnant sa nuque quelques instants, il laissa pleinement ses lèvres se glisser sur sa mâchoire avant de plonger son regard bienheureux dans celui de son ange, qui tout comme lui semblait revivre à leur rencontre. Laissant pleinement son regard détaillé le moindre de ses traits, il sourit avec bonheur tandis que ses doigts caressaient ses lèvres sur lesquelles il murmura avant de les baiser.

« Je t’aime mon amour, j’espère que tu en as cruellement conscience, ne ? »

Cela faisait à présent une semaine que le jeune moldu avait rejoint les rangs de sa famille, à Busan, bien loin du monde magique. Une famille moldue qui lui avait particulièrement manqué pendant ces derniers mois. Voir le doux sourire de ses parents, leur tendre parole pour sa personne et entendre le rire de chacun de ses frères n’avaient nullement de prix. Ainsi, il profitait de chacun des moments à leur côté depuis cette semaine et leur donnait tout l’amour dont il était possible du haut de son rôle de grand-frère et aîné d’une famille de 4 enfants. Un rôle qu’il appréciait porter et qu’il ne souhaitait nullement changer tant son caractère se trouvait lui-même influencé par celui-ci. S’il se trouvait tant protecteur envers ses amis et les membres de sa famille c’était bien qu’il avait hérité malgré lui du caractère de sa mère, une mère protectrice. Sa mère n’avait jamais cessé d’ailleurs depuis le jour de son arrivée de vouloir apprendre et connaitre encore plus le monde moldu et l’univers dans lequel il grandissait et devenait un homme responsable. Sa famille étant bien évidement au courant de la relation qu’il entretenait avec Yano, appréciant celui-ci et l’ayant déjà rencontré il y avait plusieurs mois, son père et sa mère n’avaient pu que prendre de ses nouvelles. Ki Suk avec joie leur avait donné de ses nouvelles, avec toujours ce regard amoureux qui ne pouvait nullement tromper ses parents sur la sincérité de ses sentiments et l’amour véritable qu’il vivait avec ce sorcier. L’estime qu’ils portaient pour la personne de Yano n’avait pu qu’être totale et encore plus forte alors que Ki Suk leur avait annoncé que bientôt ils n’auraient plus à se cacher dans le monde sorcier. D’ici quelques semaines Yano mettrait fin aux fiançailles qu’il avait contracté avec Sun Hee officiellement, un fait qui rendait le bulsajo toujours plus heureux alors que les semaines s’écoulaient. Chaque jour qui s’écoulait le rapprochait inexorablement de cette date qui marquerait leur vie à jamais. Ses parents n’avaient pu qu’être heureux, ils n’attendaient alors plus que l’annonce officielle de sa part et la venue de l’être qui rendait si heureux leur fils dans leur maison pour les soutenir et soutenir particulièrement Yano. La situation ô complexe du copain de leur fils n’était nullement un secret, Yano risquait suite à sa décision d’être déshérité et peut-être renié par sa famille, un fait qu’ils n’espéraient nullement mais ils leur avaient promis qu’ils le soutiendraient quoiqu’il arrive et que Yano serait le bienvenu dans leur famille si la situation dégénérait. Un fait qui n’avait pu que ravir son être…

Ainsi, même s’il se trouvait à présent dans le jardin de leur maison familiale à jouer avec le plus petit de ses frères au football, la nouvelle lubie de celui-ci qui souhaitait à présent devenir un footballeur professionnel comme son idole, ses pensées ne pouvaient jamais ô grand jamais cesser de se diriger vers son amour. Un être qui lui manquait terriblement, tout particulièrement pour lui qui avait l’habitude de le voir tous les jours dans leur appartement, d’admirer son si beau sourire qui commençait à faire défaut au cours de cette semaine tant il lui semblait que la dernière fois qu’il avait vu son amant était si éloigné. Seulement, bien entendu, il tentait comme il pouvait de ne nullement penser d’être maussade dû à son absence, se contentant de se concentrer sur le rire de son frère qui semblait ne plus vouloir décoller de lui depuis son arrivée. Un petit frère qui ne cessait de lui poser des questions sur son monde, lui demandant comme à chaque fois s’il ne pouvait pas venir avec lui pour apprendre à faire de la magie et être un sorcier. Comme à chaque fois, c’était bien avec tristesse qu’il lui avouait que s’il avait été un sorcier, comme lui, à ses 11 ans, il aurait reçu une lettre. Seulement, étant donné qu’il n’avait pas reçu de lettres, il n’en était pas un et ne pourrait nullement en devenir un même avec la meilleure volonté du monde. Bien entendu, son jeune frère demandait alors pour quelles raisons un autre de ses frères avait eu le don de la magie lui aussi et non lui. Une question à laquelle il n’avait jamais pu répondre tant la magie se trouvait mystérieuse et il ne savait lui-même nullement pourquoi il avait été choisi pour être sorcier. Une question sans réponse à laquelle personne n’avait trouvé encore de réponses …

Seulement, à sa plus grande surprise et avec joie il vit apparaitre dans son champs de vision un hibou qu’il connaissait particulièrement, un hibou qu’il pouvait reconnaitre parmi des centaines d’hiboux tant ce hibou lui était connu. Il s’agissait de l’hibou avec lequel son amant avait l’habitude de lui envoyer des lettres. Ainsi, à peine l’hibou fut-il à ses côtés, qu’il prit la lettre que celui-ci lui tendait avant de lui donner un bout de gâteau qui était posé sur la table du jardin avant de le voir partir aussitôt, comme si l’hibou n’attendait pas de réponses. Ce fut donc avec curiosité et appréhension qu’il ouvrit la lettre alors qu’il s’asseyait sur l’un des bancs en bois de leur maison, heureux de pouvoir lire les mots que lui adressaient son tendre amant. Des mots dans lesquels Yano lui disait de venir le rejoindre sur leur plage, une plage qui était source de souvenirs pour le jeune homme. Ainsi, le jeune homme, à peine eut-il lu le mot qu’il signala à son petit frère et à sa mère, qui ne se trouvait non loin d’eux, qu’il devait partir d’urgence rejoindre Yano qui lui demandait de le rejoindre. A peine eut-il pris la peine d’enfiler un pull en plus de sa chemise qu’il transplana au lieu dit, en signalant à sa mère qu’elle n’avait nullement à s’inquiéter pour eux en raison de ce rendez-vous de dernière minute.

Il ne mit quelques minutes à arriver au lieu-dit et ce fut avec joie qu’il reconnut la silhouette de son amant qui attendait sa venue, sagement, perdu dans ses pensées. L’image d’un Yano particulièrement magnifique, laissant apparaitre un côté sombre et particulièrement attirant. Seulement, à sa vue, un doux sourire vint apparaitre sur son visage et vint apaiser ses traits, de la joie pouvait se lire sur son visage alors que Ki Suk venait répondre tendrement à son amant, venant le prendre dans ses bras et réussissant enfin à combler ce vide qui l’avait possédé pendant ces nombreux jours loin l’un de l’autre. Il ne put que laisser échapper un doux soupir de bien-être contre lui, humant l’odeur de son doux parfum alors que ses mains encerclaient le corps de son amant. Fermant les yeux lui aussi, il sentit le rythme cardiaque de son cœur s’accélérer, un coeur qui battait à l’unisson avec celui de son tendre amant. Frissonnant aux paroles de son amant et de chacun des baisers sur sa nuque il vint lui répondre avec plaisir, d’une voix emplie de bonheur : « Mon amour… tu m’as tant manqué toi aussi… il ne s’est pas passé une seule journée que je ne pense à toi. Mon tendre Yano …»

Il ne cessa de dévorer du regard son tendre aimé qu’il trouvait particulièrement beau et admirable ainsi vêtu, avec un tel bonheur affiché sur son visage. Yano se trouvait le plus bel homme, il ne pouvait pas en douter. Ces baisers le faisaient tendrement frissonner alors que sa nuque était continuellement baignée par ceux-ci avant qu’il ne sente l’une de ces mains remonter sur son bras, pour venir caresser sa nuque et enfin atteindre les traits de son visage. Ses baisers vinrent alors se diriger vers ses lèvres, sur sa mâchoire avant de plonger son regard dans le sien. Ses doigts vinrent caresser ses lèvres avec délice, alors qu’il se sentait frissonner sous le regard de Yano qui vint embrasser celles-ci après lui avoir dit des mots particulièrement doux. Un baiser qu’il prolongea quelques instants alors qu’il vint caresser à son tour la nuque de son tendre amant avec l’une de ses mains, avant de murmurer d’une voix particulièrement prise par l’émotion. Il se trouvait si comblé en cet instant, si ravi après une semaine de séparation.

« J’en ai parfaitement conscience mon amour… je le sais ô combien que tu m’aimes. Chacun de ses sentiments se trouvent si réciproques… l’amour est si merveilleux à tes côtés mon amant. Mes parents n’ont pas cessé de me dire l’amour que nous ressentons les deux l’un pour l’autre ne peut que nous rendre heureux, il suffit que je prononce ton nom pour avoir un doux sourire au bout des lèvres. Je t’aime mon Yano, je t’aime tellement… alors je ne peux qu’apprécier ce rendez-vous surprise. Je suis si heureux de te voir... »

Souriant à ses mots, il vint capturer les lèvres de Yano dans les siennes pour partager un merveilleux baiser. Un baiser qui se voulait langoureux alors que leurs deux langues se rencontraient dans un ballet alors que les mains du bulsajo venaient se perdre sur son tendre amant. Des lèvres qui semblaient bien dépendantes l’une de l’autre, des lèvres qui ne semblaient nullement vouloir se séparer l’une de l’autre. Seulement, Ki Suk vint les séparer, en manque d’air, alors qu’il venait coller leur deux fronts l’un contre l’autre, tout en dévorant du regard son amant qui lui semblait magnifiquement beau. Il vint alors murmurer à nouveau d’une voie particulièrement émue contre celles-ci : « Mon doux Yano… un rendez-vous à la plage. Tu n’aurais pas pu trouver un meilleur lieu de rendez-vous. Tu es l’homme le plus parfait sur cette terre, tu le sais ? »

Au creux des bras de son ange, le jeune homme qu’il était, laissait pleinement ses sens faire tout le travail. Comme toujours, il s’abandonnait à la personne de son ange, laissant son esprit se ressourcer auprès de cette personne qu’il chérissait tant. Personne au monde si ce n’est cet être ne pouvait se vanter d’être la source de bonheur du jeune héritier qu’il était. En effet, ce droit unique, Yano l’avait donné de tout son cœur, de toute son âme au jeune homme lors de leur première rencontre. Une rencontre qui semblait tant sortir d’un songe dont il ne s’était jamais éveillé. Lui qui avait tant apprit à se méfier d’autrui avait vu toutes ses barrières s’effondrer face à l’aura si innocente, si apaisante et vivifiante de cet ange que ce jeune homme était devenu. Il se sentait tellement bien à ses côtés, avait tant l’impression que rien ne pourrait altérer son bien être, qu’il en était rapidement devenu dépendant, ne pouvant résolument plus se passer de bonheur à part entière. Le prendre dans ses bras, humer l’odeur si exquise de son parfum, embrasser la moindre parcelle de cette chair si aimée, étaient tant d’éléments qui n’avaient de cesse d’approfondir ses sentiments, le rendant encore plus fort jour après jour. C’était comme s’il tombait toujours plus amoureux de Ki Suk, s’abandonnant tout simplement corps et âme dans cet amour passionnel qu’ils vivaient. Cette dépendance se trouvait tellement forte qu’elle ne semblait avoir point de fond tant et si bien qu’il ne pouvait que se sentir vivant tout contre lui. Ses lèvres parcourant l’échine de la nuque de son ange n’était qu’un prétexte pour lui pour atténuer son manque. Un manque cruellement puissant qu’il avait dû endurer jusqu’à cet instant et dont il prenait soin de disparaitre. Resserrant son étreinte autour de ses reins, il ne pouvait s’empêcher de profiter de cette étreinte, bienheureux de sentir l’organe vital de son ange, battre tout contre sa poitrine alors qu’il le couvrait de mille et une attentions. Il avait tant envie de récupérer le temps perdu, de laisser son être profiter pleinement de celui de son ange et pourtant, il se devait de lui avouer une terrible nouvelle. Une nouvelle à la fois triste dans une mesure et qui pourtant venait définitivement mettre un terme à leur douleur commune.

Seulement à l’heure actuelle tout ceci se trouvait dans un coin de son esprit. Un esprit qui obnubilé par cet amour irrationnel ne pouvait que se concentrer sur la personne de son ange, l’obligeant alors à le dévorer du regard comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde. Ce qu’il était ô bien entendu pour le jeune homme qu’il était, tant il ne pouvait pas se passer de le regard. Ses doigts traçant la moindre des courbes de son visage sous la pulpe de ses phalanges, Yano ne le lâchait point du regard, nourrissant son être de cette vue si délicate que son ange lui offrait. Il était si beau, si magnifique à ses yeux. Rien au monde ne semblait pouvoir lui prouver le contraire tant il ne se lassait nullement de le dévorer du regard. Il adorait la forme si parfaite de sa mâchoire, ses lèvres si pulpeuses qui ne demandaient qu’à être choyées, dévorées des siennes, tout comme ce regard si brillant qui n’avait de cesse de lui envoyer des mots doux. Même à l’heure actuelle, il se perdait pleinement dans ces prunelles si merveilleuses qui lui avaient tant manqué. Rien au monde ne pouvait remplacer Ki Suk, il était son âme sœur et c’était une vérité irréfutable. C’est ainsi résolument amoureux et heureux qu’il vint lui voler un doux baiser. Un baiser dans lequel il se perdit inexorablement, savourant cette félicité de pouvoir enfin l’embrasse, sentir tout contre ses lèvres celles de l’homme qu’il aimait et pour qui il était prêt à tout quitter. C’est résolument le cœur au bord des lèvres qu’il se retira à regret des lèvres de son ange, le souffle court comme si il avait couru un marathon.

Les douces paroles de son amour le firent sourire tant elle le rendait heureux. Oui, il avait pleinement conscience de son amour, sachant ô combien il l’aimait. Ces sentiments se trouvaient être si réciproques de sa part, l’amour étant résolument merveilleux à ses côtés. C’était si exaltant de l’entendre murmurer tout cela alors qu’il lui disait que ses parents n’avaient eu de cesse de lui dire que l’amour qui les dévoraient ne pouvait que les rendre heureux. Oui, il suffisait seulement qu’il prononce son nom pour qu’un sourire n’apparaisse sur ses lèvres tant il l’aimait. Il était heureux de ce rendre vous surprise, si heureux.

« Moi aussi mon amour… je suis tellement heureux de pouvoir te revoir après tant de jours passé si loin de toi, tu m’as cruellement manqué… j’avais tant envie de te sentir à mes côtés mon Ki Suk » Murmura-t-il tout simplement, quelque peu bouleversé alors qu’il acceptait avec grand plaisir le baiser que Ki Suk venait lui voler.

Un baiser bien plus fougueux, langoureux que le précédent mais qui démontrait ô combien ils s’étaient mutuellement désirer. Tant et si bien qu’il se laissa pleinement aller à ce baiser, laissant sa main se mouvoir sur sa nuque pour approfondir cette étreinte résolument envoutante. Il se sentait devenir fou à son contact, ayant un mal fou à garder ses esprits au clair tant il avait du mal à se contenir face à cet amour dévorant, qui faisait de lui sa victime. Tout en lui, lui avait fait cruellement défaut au point qu’il aurait souhaité arrêter le temps pour continuer éternellement à baiser ses lèvres qui le rendait fou.

Seulement le souffle venant à leur manquer, il dû se résigner à séparer leurs lèvres pour reprendre ses esprits, savourant cet instant ô merveilleux dans lequel Ki Suk vint coller son front au sien pour laisser leurs souffles saccadés s’entremêler et envouter l’autre. Il ne put que fondre aux paroles de son ange alors qu’il dessinait de douces arabesques sur sa nuque, profitant inexorablement de cette proximité qui lui avait tant manqué. Souriant à ces paroles, il ne pu que le fixer avec douceur en laissant ses phalanges remonter à sa mâchoire pour la caresser du bout de ses doigts.

« C’est toi qui est le plus parfait mon amour… Je suis tellement heureux de te revoir aujourd’hui, te savoir à mes côtés… c’est si envoutant de se dire que tous ses rendez-vous secrets, tous ses baisers volés ne seront plus… qu’enfin toute personne saura que je t’aime et que cet amour est si réciproque, mon ange… »

Heureux, il ne pouvait que l’être en prononçant toutes ses belles paroles. Tout était fini, ils n’avaient plus à ce cacher, il pouvait enfin être en mesure de dire à tous ceux qu’ils voulaient l’entendre qu’ils s’aimaient, qu’ils étaient fous l’un de l’autre et qu’il comptait ne plus jamais s’éloigner de lui. Oui, quand bien même ses paroles étaient quelques peu fouillis, Ki Suk ne pouvait point comprendre où il voulait en venir, tant ce futur n’avait de cesse de les hanter depuis des mois. C’est ainsi qu’il le dévora longuement du regard avant de glisser délicatement ses phalanges sur son torse pour se choir sur ses reins, l’intimant à se serrait tout contre lui, alors que ses lèvres venaient de nouveau voler un baiser à son amour, laissant tout simplement ces dernières se caresser, se découvrir comme si c’était la première fois. Son cœur battant tel un fou au fond de sa poitrine, la félicité l’envahissait tel un ouragan qui dévaste tout sur son passage. Renforçant son étreinte, c’est le souffle court qu’il relâcha ses lèvres pour venir le baigner de baisers passionnés alors qu’il murmurait tout simplement.

« C’est terminé, mon amour… je suis enfin tout à toi… il n’y a plus de Sun Hee… plus de fiancée… je suis désormais un homme libre… un homme libre de toute chaine… et qui s’offre totalement à toi… à tout jamais si tu le désires… je n’ai jamais été aussi sur de ma décision qu’en cet instant… »

Pour venir sceller ses mots, ses lèvres vinrent de nouveau violer celle de son ange dans un baiser ô langoureux qui le rendait dingue. Il ne mentait pas, il n’avait jamais été aussi persuadé que la décision qu’il avait prise était la bonne. Oui, pour Ki Suk, il était prêt à tout, quitte à abandonner son devoir, sa propre famille. Ce quand bien même une part de lui-même ne pouvait nullement s’empêcher de souffrir à cette idée et pourtant, pour rien au monde, il ne souhaitait s’éloigner de cet être, tout simplement parce que sans lui, il n’était plus rien.

Heureux, Ki Suk ne pouvait que se sentir heureux après avoir passé tant de jours loin de son tendre aimé. A présent que son tendre amant se trouvait à ses côtés, il pouvait enfin se sentir complet sans n’avoir à subir ce perpétuel sentiment d’oppression dès lorsqu’il se trouvait loin l’un de l’autre. Yano pouvait être considéré comme une douce drogue dès lorsqu’on mesurait à quel point Ki Suk pouvait avoir une telle addiction envers cet être. Le jeune bulsajo ne cessait de vouloir profiter de la douce chaleur du corps de Yano contre le sien, humant son doux parfum alors qu’il ne cessait de lui murmurer des mots doux, tout comme sentir ses douces lèvres contre les siennes. Ses lèvres qui venaient s’embrasser après avoir passé tant de jour l’un de l’autre. Seulement, il ne pouvait pas s’empêcher de frissonner au doux contact de ses lèvres sur sa nuque, cette nuque qui se trouvait sans aucun doute l’un de ses points faibles principaux, une zone hétérogène qui à chaque baiser déposé le rendait presque fou de leur contact. Oh oui, le bulsajo se trouvait faible face à cet être, il n’en était que la douce victime, une victime particulièrement consentante qui demandait à chaque fois plus de contact entre leurs deux chairs. Il ne pouvait que frissonner à chaque fois que Yano venait resserrer leur étreinte, collant leurs corps plus intensément.

Enchanté, satisfait, il ne pouvait nullement s’empêcher de continuer à dévorer du regard son amour, son tendre amant qui semblait revivre à ses côtés, une expression de joie arboré sur son visage. Les doigts de Yano venaient alors effleurer les formes de son visage de ses phalanges, chaque trait, sa mâchoire, ses lèvres, ses joues… chaque partie de sa figure. Ki Suk, venant répondre à chacune de ses envies, étaient venues vers lui, pour venir cueillir les lèvres de Yano dans les siennes dans un merveilleux baiser, un baiser dans lequel il partageait à Yano tout l’amour qu’il pouvait lui porter. Les doigts de Yano étaient venus s’échouer sur sa nuque pour venir approfondir leur baiser, un contact qui vint à nouveau électriser son être qui semblait avoir toujours ce besoin de rencontre. Ki Suk avait besoin de son Yano et personne ne pouvait le nier tant celui-ci semblait revivre à ses côtés. Seulement, à cause d’un manque d’air et logiquement leur empressement, ils durent se séparer pour reprendre leur souffle, s’envoyant mutuellement des regards conquis.

Yano vint alors répondre à ces propos, lui murmurant que lui aussi, il lui avait manqué. Il se sentait tellement heureux de pouvoir le revoir après tant de jours passé si loin de lui. Il lui avait cruellement manqué, il avait tant eut envie de le sentir à ses côtés. Yano vint répondre alors à son baiser volé avec un regard totalement conquis pour sa personne, un regard qui se trouvait particulièrement réciproque envers sa personne. Un baiser qui se transforma très rapidement, comme le précédent, en un baiser fougueux et bien plus langoureux. Un baiser dans lequel ils se laissaient les deux aller, comblant leur manque de l’une et l’autre personne. Sa main était venue à nouveau se placer contre sa nuque pour approfondir leur étreinte résolument envoutante. La passion prenait place dans chacun de leurs échanges et ils leur étaient bien difficiles à présent de savoir se maitriser tant pour Yano que pour le jeune bulsajo. Leurs baisers se faisaient langoureux et envoutants pour chacun d’eux qui ne cessaient de vouloir ne jamais se séparer l’un de l’autre.

Seulement à leur plus grand mécontentement, le souffle vint leur manquer et Yano vint séparer leurs lèvres pour reprendre ses esprits. Ki Suk vint alors coller leur front, l’un contre l’autre, leurs souffles s’entremêlant. Le laissant frissonner à la rencontre des doigts de Yano qui vinrent tracer ou dessiner de douces arabesques. Souriant, il vint alors caresser avec douceur sa machoire du bout de ses doigts. Yano vint alors lui répondre que c’était lui le plus parfait. Il se sentait tellement heureux de le revoir aujourd’hui, de le savoir à ses côtés. Cela se trouvait être si envoutant de se dire que ses tous rendez-vous secrets ne seraient plus, tous ses baisers volés n’auraient plus lieu d’être qu’enfin toute personne saura qu’il l’aimait et que cet amour était réciproque, l’appelant son ange.

Ce fut à cet instant que Kisuk vint ouvrir ses yeux, des yeux remplis de surprise et de joie tant il lui semblait lire au travers de ses lignes, des mots qu’il avait tant voulu entendre depuis le premier jour de leur relation. Est-ce que Yano au travers de ces mots lui signifiaient tout simplement qu’il se trouvait à présent libéré ? Est-ce que la promesse que Yano lui avait faite il y a de cela quelques mois se trouvait à présent réalisé ? Un sourire de bienheureux vint alors s’afficher sur son visage alors qu’il lui semblait que son cœur battait à un rythme bien plus rapide qu’à l’accoutumé. Yano vint comme pour répondre à cette question en venant le dévorer longuement du regard avant de glisser délicatement ses phalanges sur son torse, le faisant tendrement frissonner alors que ses lèvres venaient à nouveau lui voler un baiser, un baiser tendre et amoureux. La joie se peignait dans le visage de Yano et chacune de ses expressions semblaient confirmer ses pensées. Ce jour si béni semblait enfin être arrivé à son plus grand plaisir, faisant naitre en lui une joie certaine et ô puissante.


Yano vint alors murmurer tout contre ses lèvres que tout était terminé, qu’à présent il était enfin tout à lui. Il n’y avait plus de Sun Hee, plus de fiancée, il se trouvait à présent libre de fiançailles, il se trouvait libre, libre de toute chaine. Un homme qui s’offrait totalement à lui, à tout jamais s’il le désirait, Yano n’avait jamais été si sûre de sa décision. A ses mots, Ki Suk eut l’impression de mourir de bonheur alors qu’il lui semblait à présent avoir la possibilité de vivre dans un possible paradis terrestre. Yano lui appartenait pleinement, il n’y avait plus d’obstacles pour qu’il puisse vivre leur amour sereinement comme chaque couple. Ils pourraient s’aimer librement, ils pourraient montrer qu’ils s’appartenaient l’un et l’autre réciproquement. Alors que Ki Suk allait s’apprêter à lui répondre avec une douce envie de lui déclarer à nouveau son amour, il fut coupé dans son élan par les lèvres de Yano qui vinrent capturer ses lèvres dans un merveilleux baiser ô langoureux. Un baiser dans lequel il mit lui aussi toute la passion et la joie qui le possédait, venant approfondir leur baiser alors qu’il venait lui-même caresser la nuque de son tendre amant avec une certaine envie, ne se lassant nullement de la rencontre de leur corps. Il lui semblait à présent être l’homme le plus heureux sur cette terre, un homme ô comblé qui ne souhaitait ô grand jamais vouloir se séparer de cet être qui le rendait fou à chaque instant, à chaque parole. Ki Suk se trouvait être un homme totalement conquis par Yano, il ne pouvait nullement en douter… Leurs langues ne cessaient de se mêler dans un merveilleux baiser, ses mains venant s’égarer sur le corps de son amant. Manquant de souffle il vint se séparer de ses lèvres, lui lançant un regard ô conquis et amoureux alors qu’une unique larme venait s’écouler au coin de ses yeux tant il lui semblait mourir de bonheur. Il souhaitait tant lui partager son bonheur, sa joie réciproque d’enfin pouvoir profiter de leur amour ensemble. Ses doigts vinrent se rapprocher du visage de Yano jusqu’à effleurer ses traits avec amour, un sourire scotché sur ses lèvres.

Heureux, le jeune homme vint alors murmurer contre les lèvres de Yano ces mots alors que son souffle semblait s’être calmé : « Yano… mon Yano… mon amour… mon tendre amour… je suis l’homme le plus heureux et le plus comblé sur cette terre, tu le sais ? Je crois que jamais personne ne pourrait être aussi enchanté que moi, si ce n’est toi. Depuis le temps… depuis le temps que je rêve de ce jour où nous pourrons enfin nous aimer. Nous n’aurons plus à nous cacher, à nous aimer en secret… oh mon Yano. Je suis heureux, si heureux… Je veux t’appartenir à tout jamais, je veux vivre cet amour fou à tes côtés. Oh mon Yano… je ne t’abandonnerai jamais. Mon cœur est bien trop amoureux pour ne pas que je veuille finir tes jours avec toi. Je veux finir mes jours à tes côtés. Je veux être toujours là pour toi quoiqu’il arrive et apaiser toutes tes plaies… oh mon Yano. Je veux t’aimer à tout jamais… je suis si… je suis si heureux. Tu le sais, ne ? Je ne veux plus jamais me séparer de toi. Je veux t’aimer comme jamais je n’ai pu le faire, je veux te montrer mon amour comme jamais je ne l’ai pu contraint par tes obligations. Mon Yano, je veux t’aimer à tout jamais… oh oui… »

Bien malgré lui, une deuxième larme de bonheur vint s’écouler alors qu’il vint baiser le visage de Yano de dizaines de baisers, bien incapable de pouvoir s’arrêter de lui montrer son ravissement et son bonheur. Personne ne pourrait lui enlever une seule once de bonheur à présent que Yano était libre. Il vint arrêter ses baisers sur son visage pour venir baiser sa nuque de merveilleux baisers, ne se lassant tout simplement pas du contact de leurs chairs. Il vint à nouveau murmurer au creux de son oreille, remontant ses baisers : « Je crois que je deviens fou mon amour… tu crois que c’est grave ? je t’aime tellement…» murmura-t-il avant de venir embrasse sa nuque dans un dernier baiser avant de repartir sur ses douces lèvres qui le tentaient tant pour repartir dans un baiser ô langoureux, ne se lassant tout simplement pas de montrer à Yano son amour.

La déchirure qu’il éprouvait au sein de son être était résolument cruelle. Comment pouvait-il en être autrement. Loyal, sans aucun doute que le jeune homme qu’il se trouvait être, ne pouvait que l’être. Ce trait de caractère faisait résolument parti des gênes de la famille. Jamais jusqu’à ce jour, un Wada n’avait manqué d’être à la hauteur de cette famille, de discrédité cette dernière. Yano lui-même avait encore du mal à croire qu’il puisse en être capable, en avoir la force même. Sa famille, aussi étrange puisse-t-elle être avec ses coutumes d’un autre temps, avait toujours été l’équilibre sur lequel reposait toute sa vie. C’était ses obligations envers cette dernière qui avait forgé le jeune homme qu’il était devenu. Il lui devait énormément, la chérissait même profondément au point qu’au fond de son être, une partie de lui-même souffrait dans une certaine mesure. Il savait ô combien sa vie allait être chamboulée face à sa décision. Quand bien même sa rupture avec Sun Hee était encore inconnue de la majeure partie de sa famille, il savait du plus profond de son être qu’il s’agissait plus que de quelques heures. Sous peu… tout allait changer.

A vrai dire, il ne se faisait nullement d’illusion, il savait ce que son acte allait occasionner. Sa clairvoyance était telle qu’il savait intimement que cette douleur qu’il éprouvait n’allait de cesse de s’accroitre. Les épreuves qu’il aurait à traverser seraient aussi douloureuses que la trahison qu’il venait de commettre envers sa famille. Une famille dont la matriarche était sans pitié, résolument bien trop campée sur ses positions et qui dictait pour tous leur ligne de conduite. Cela avait toujours été le cas depuis des années et même ses parents n’étaient au fond que des marionnettes entre ses doigts. Des marionnettes qui l’avaient déjà déçu en acceptant au sein de leur maison, ce petit fils qui était responsable à ses yeux de la déchéance de sa fille bien aimée. Des marionnettes qu’elle surveillait de très près, d’autant plus leurs progénitures. Yano savait pertinemment qu’elle n’allait nullement lui faire de cadeau. Il était en train de commettre le plus gros parjure qu’elle pouvait accepter : rompre des fiançailles avec une sang pure pour pas une… mais un né moldu… Il imaginait sans trop de mal le scandale qui allait éclater et toutes les incidences que cela allait avoir sur les liens familiaux.

Seulement, quand bien même ne pouvait-il nullement s’empêcher de se sentir coupable, son désir d’être auprès de l’être qu’il aimait se trouvait bien plus fort que tout au monde, même sa famille. S’il se trouvait être l’homme qu’il était aujourd’hui, c’était grâce à cet être qui se trouvait au creux de ses bras. Le seul être au monde qui était parvenu à faire fondre les barrières qu’il avait du apprendre à ériger. Par ses sourires, son innocence et sa douceur, Ki Suk avait fini par devenir le centre de toutes ses attentions, de son affection, de son amour. Il était celui dont il ne pouvait plus se passer, la personne qui faisait de sa vie un enchantement et un rêve éveillé. Pour cela, il suffisait de voir ô combien son être semblait se vivifier à son contact, ô combien son cœur, son âme s’ébranlait à sa rencontre. C’était si naturel pour lui de le câliner de la sorte, le couvrir de mil et un baiser pour tenter d’étancher une soif qui ne se tarissait jamais. Cette dépendance était elle qu’elle était devenue la principale responsable de sa folie. Une folie dont il ne voulait ô grand jamais se détachait, tant il avait l’impression de vivre un bonheur sans nom alors que son cœur battait si promptement, ardemment dans sa poitrine.

L’émotion qui le traversait était telle qu’il avait prononcé ses paroles avec fébrilité, prenant conscience pleinement conscience de la portée de ses paroles. Oui, il était plus fiancé. Oui, il se trouvait être un homme libre… Oui un qui s’offrait tout simplement à son ange, à tout jamais s’il le désirait. Sans aucun doute que ces paroles évoquaient presque une demande en mariage et lui-même en avait pleinement conscience tant elles répondaient parfaitement à son désir. Oui, si il lui était possible de se marier à lui, il le ferait sans la moindre hésitation. Il le désirait du plus profond de son âme. Que pouvait-il même escompté de mieux que cela ? Le bonheur ne se réduisait-il pas à passer le reste de sa vie avec lui, en hommes libres de s’aimer à la folie ? Si et c’était cette félicité qu’il désirait connaitre, vivre et partager avec son ange. A ces mots, il était venu sceller leurs lèvres dans un baiser ô langoureux dans lequel il se laissa pleinement aller. L’être totalement ébranlait, sa fébrilité était telle qu’il avait la sensation de devenir fou, aliénée comme si plus personne ne pouvait l’empêcher de sombrer dans cette inconscience passionnée. Son monde ne se résumait plus qu’à cet homme et pour rien au monde ce dernier ne semblait s’inquiéter de la chose, tant il l’avait à ses côtés. Il savait que cette félicité était totale, partagée par cet ange qui tout comme lui profitait pleinement de cette étreinte, de cette promesse qu’était en train de formuler leurs chairs, leurs lèvres l’une contre l’autre. A eux deux, ils formaient qu’une seule identité, un monde bien confiné dans une bulle d’amour et rien ne pouvait prouver le contraire tant cette idée était criante de vérité.

Le cœur au bord des lèvres, c’est contre sa volonté qu’il dû mettre un terme à ce baiser si merveilleux qu’ils venaient de partager. Fébrile, le regard perdu sur ses lèvres qui ne demandaient qu’être de nouveau la victime de sa douce folie, il ne pouvait s’empêcher de le contempler, laissant ses doigts se mouvoir sur sa nuque alors qu’il peinait à reprendre son souffle. Ce bonheur était tellement exquis à savourer, le souffle brulant de son ange, résolument bien trop enivrant pour son pauvre esprit malade qui ne pouvait que s’exalter à tant de merveilleuses émotions. Son cœur bondit délicatement au creux de sa poitrine lorsqu’il sentir les doigts de Ki suk se mouvoir sur les trais de son visage avec amour alors qu’il voyait sur ses lèvres se peindre un sourire des plus radieux. Face aux paroles de son ange, il crut pleinement devenir fou. Incapable de rester de marbre, il savourait avec un bonheur sans nom les douces paroles de son ange qui lui avouait qu’il était l’homme le plus heureux et comblé sur cette terre, qu’il pensait que jamais personne ne pourrait être aussi exaltait que lui à l’heure actuelle. Il avait tant rêvait de ce jour où ils pourraient enfin s’aimer, ne plus se cacher, qu’il en perdait ses mots. Son désir de lui appartenir était si profond, il désirait l’être à jamais, être condamné à vivre cette amour fou à ses côtés. Oh oui, il ne l’abandonnerait jamais, son cœur était bien trop éprit de sa personne pour qu’il y en soit autrement. Finir ses jours à ses côtés, être toujours là pour penser ses plaies quoiqu’il arrive. Il avait tant envie de lui prouver désormais qu’il l’aimait. Ces mots étaient si profondément délicieux, aussi profonds et révélateur qu’une demande en mariage qu’il ne pu que sourire du plus profond de son âme, laissant un sourire résolument angélique apparaitre sur ses traits alors qu’il sentait les douces lèvres de son ange se mouvoir sur ses traits. Emu et résolument fébrile, il ferma délicatement ses paupières alors qu’il sentait une vague de chaleur envahir son être, le submergeant totalement au point qu’il ne puisse être plus en mesure de songer à quoique ce soit d’autre qu’à cet ange qui le couvrait de tout son amour.

C’est ainsi qu’il frissonna avec bonheur et exaltation aux baisers de son ange sur sa nuque qui vint murmurer au creux de son oreille qu’il pensait devenir fou alors qu’il venait de nouveau l’embrasser. Oh non il n’était point le seul à devenir fou, aliéné par cet amour puissant qui faisait d’eux leurs prisonniers. Gémissant légèrement de bonheur, c’est avec une exaltation totalement qu’il vint répondre avec bonheur à ce baiser, laissant ses doigts se nicher sur sa nuque, son torse pour approfondir cette étreinte qui le rendait complètement fou. Quand bien même la température ambiante frôlait les zéros degrés, il avait l’impression de brulait de toute son âme alors que son cœur n’avait de cesse de se gorger d’un bonheur sans nom. A bout de souffle, c’est avec frustration qu’il û se résoudre à quitter ses lèvres, laissant leurs souffles brulants se mêler avec fébrilité.

« Moi aussi… moi aussi je deviens complètement fou mon amour… tu sais ? » Murmura-t-il contre ses lèvres alors qu’il venait l’embrasser de nouveau quelque secondes pour poursuivre. « Tes mots… sont si merveilleux, enchanteurs mon amour… c’est comme si nous nous demandions mutuellement en mariage… comme si nous nous faisions cette promesse de mariage… et… dieu seul sait ô combien je le désire… si c’était possible je ferai de toi mon mari, le seul être à avoir ce droit de vivre à mes côtés, comme être le seul à pouvoir l’être pour toi… je suis tellement heureux à l’heure actuelle… si accompli… si fou… tu sais ? »

Riant maladroitement à ses mots alors que son regard pétillait d’un bonheur sans nom, il vint lui voler de multiples baisers alors qu’il n’avait de cesse de murmurer son prénom avec douceur comme s’il s’agissait d’un droit qu’il se tolérait désormais.

« Si seulement il était possible que tu deviennes Wada Ki Suk ou que je devienne Yoon Yano, je crois que je serai assez fou pour le faire aujourd’hui… je n’ai jamais été aussi sur d’une chose que de cet amour qui nous lie… tu es mon âme sœur Yoon Ki Suk, la seule et l’unique… sans toi, je ne suis plus rien désormais… oui, je pourrai plus vivre sans toi. Tu m’appartiens à tout jamais, tout comme mon cœur t’appartient. »

Souriant magnifiquement à ces mots, il vint de nouveau l’embrasser avec douceur alors que sa main libre venait récupérer le paquet qui se trouvait dans sa poche pour l’en retirer, lui montrer dans un doux sourire.

« Et cette douce promesse, je voudrai l’officialiser avec ce présent… » Murmura-t-il tout doucement contre ses lèvres alors qu’il murmurait au creux de son oreille. « Yoon Ki Suk, veux-tu devenir mon amant à jamais ? »

Cadeau

Sourire, en cet instant, Ki Suk ne semblait nullement ne pouvoir s’empêcher de le faire alors que le jour qu’il avait tant attendu depuis le début de leur relation était enfin arrivé. A présent, Yano se trouvait libre de toutes chaines et était libre d’agir comme son cœur le souhaitait. Ce qui signifiait qu’ils pourraient enfin vivre une vraie relation d’amour normale, sans n’avoir plus de contraintes particulière. Embrasser Yano dès qu’il le souhaitait lui semblait être une activité dont il ne pourrait certainement pas se lasser dans les prochaines semaines ni jusqu’à la fin de sa vie. Il désirait tant vivre l’amour à ses côtés jusqu’à la fin de ses jours. S’il y avait bien un seul être qui était capable de le rendre fou et si faible, c’était bien son tendre amant qui faisait tout pour le rendre fou et incroyablement passionné. Comment lui était-il possible de ne pas tomber sous son charme chaque jour un peu plus alors qu’il prouvait à chaque occasion que cet amour se trouvait de plus en plus fort pour sa personne ? Il ne savait nullement comment il aurait pu résister après que Yano ait prononcé ses mots si parfaits, si enchanteurs pour sa personne. Savoir qu’il n’y avait plus jamais de fiancée, savoir qu’ils étaient libre de s’aimer se trouvait bien le plus beau cadeau que Yano n’aurait jamais pu lui faire depuis le premier jour de leur relation secrète. Bien entendu qu’il était conscient que la situation de Yano était devenu particulièrement précaire après qu’il eut annoncé son homosexualité à sa famille, la réaction de sa grand-mère avait été sans doute très excessive. Yano avait bien été conscient que sa réaction risquait d’être particulièrement féroce et cruelle, seulement l’amour était là pour leur faire oublier tous ses moments tragiques et les surpasser, les périodes de joie et bonheur allait être de plus en plus nombreuses leur permettant d’être heureux à tout jamais.

Ainsi, le jeune homme ne put que lancer un regard amoureux à son tendre aimé alors même que leurs lèvres se trouvaient proches, seulement à quelques centimètres. Sentir le souffle doux de son tendre amant était particulièrement électrisant après tant de jours éloignés l’un de l’autre. Le jeune homme n’avait pas alors résisté à faire une déclaration d’amour ô enchanteresse pour la personne de Yano, n’hésitant pas à lui avouer la moindre de ses pensées amoureuse alors même que ces doigts venaient dessiner les traits de son visage qu’il trouvait toujours aussi gracieux. Transi amoureux, Ki Suk l’était sans aucun doute de cet être ô merveilleux qui était sa douce âme sœur. Le sourire que Yano lui rendait se trouvait si électrisant à cet instant, charmé par ses paroles ô combien remplies d’amour. Un ange, Yano se trouvait être un merveilleux ange dont il lui était bien impossible de se détacher. A la fin de sa déclaration, digne d’une demande en mariage, il vint embrasser sa nuque de merveilleux baisers qui se voulaient remplis d’amour et de passion. Ses lèvres vinrent se rapprocher de son oreille alors qu’il lui murmurait qu’il pensait devenir fou, venant embrasser en suivant ses lèvres ô tentatrices qui l’appelaient depuis tant de secondes.

Un baiser qui ne laissa nullement de marbre le jeune homme qui déjà gémissait de bonheur et venait caresser ses formes. Le baiser devint quelque peu fougueux en cet instant, mélangé de passion alors que les doigts de Yano venaient se nicher sur sa nuque, son torse, le faisant doucement frissonner de bien-être, ce doux contact lui avait particulièrement manqué. Si seulement, ils pouvaient rester ainsi, même dans le froid, il le supporterait sans aucuns soucis. La chaleur du corps de Yano venait l’électriser et réchauffer chaque parcelle de son corps. Il aurait aimé ne pas cesser de l’embrasser, ne jamais séparer leurs lèvres mais ce fut avec désarroi qu’il le vit briser leur merveilleux baiser. Il vint alors murmurer d’une voix particulièrement fébrile contre ses lèvres que lui aussi devenait particulièrement, lui demandant s’il le savait. Le doux baiser qu’il vint échanger quelques instants calma alors son léger manque alors même qu’il souriait amoureusement à son tendre aimé.

Yano vint reprendre ses propos lui murmurant que ces mots se trouvaient si merveilleux, si enchanteurs. Ces mots pouvaient prendre une signification autre, comme s’ils se demandaient en mariage mutuellement, comme s’ils se faisaient cette promesse de mariage et dieu seul savait ô combien il le désirait. Si cela était possible il ferait de lui son mari, le seul être à avoir le droit de vivre à ses côtés, comme le seul être à pouvoir l’être pour lui. Il se trouvait tellement heureux à l’heure actuelle, si accompli, si fou… lui demandant à nouveau s’il le savait. Le doux rire qui vint alors s’échapper de ses lèvres le rendit encore plus beau aux yeux de Ki Suk qui aurait tant souhaité lui aussi devenir officiellement le mari de cet homme ô merveilleux qui faisait tant battre son cœur. Si seulement la loi leur permettait de se marier, sans aucun doute qu’il accepterait à se marier à cet homme. Ils s’appartenaient mutuellement et comme deux êtres qui souhaitaient vivre leur amour, ils ne pouvaient que désirer se marier malgré leur jeune âge. Ki Suk aimait Yano, il en était sûr et pour rien au monde il ne voudrait vivre avec un autre homme. Finir ses jours avec Yano lui semblait être une agréable idée qu’il espérait réaliser du plus profond de son cœur. De son propre gré ou même contre son gré, ô grand jamais il ne laisserait son tendre aimé à une autre personne, oh non.

Si cela était possible qu’il devienne Wada Ki Suk ou qu’il devienne Yoon Yano, il croyait qu’il serait assez fou pour le faire en ce jour. Il n’avait jamais été aussi sûr d’une chose que de cet amour qui les liait. Il se trouvait être son âme sœur, la seule et l’unique. Sans lui, il ne serait plus rien. Il ne pourrait plus vivre sans lui. Il lui appartenait à tout jamais, tout comme son cœur lui appartenait. Si déjà Ki Suk avait cru mourir de bonheur quelques minutes auparavant, les ces derniers mots vint le faire vibrer de bonheur et de bien-être alors qu’il lançait un regard totalement conquis et amoureux à Yano. Un regard qui se voulait si pénétrant… chacun des mots de Yano se trouvaient si véridiques et si réciproques. Il souhaitant tant un jour se marier à cet homme, sa douce âme sœur.

Ce fut quelque peu avec surprise qu’il vit Yano éloigner l’une de ses mains de son corps, seulement, le doux baiser qu’ils échangèrent lui fit rapidement oublier ce fait, bien trop captivé par cet être ô enchanteur. Seulement, les derniers mots de Yano vint terminer leur baiser, le faisant rougir et le surprenant alors qu’il entendait Yano murmurait contre ses lèvres qu’il voulait officialiser cette douce promesse avec un présent. Ki Suk vint relever les yeux alors et tomba nez à nez avec le fameux présent, un merveilleux bijou qui vinrent le faire fondre encore plus. Il vint lui offrir un sourire encore plus conquis alors même que Yano venait lui demander s’il souhaitait devenir son amant à jamais. Des mots qui firent vibrer son cœur qui semblait bien mourir de bonheur en cet instant, son rythme cardiaque s’accélérant, faisant naitre à nouveau des petites larmes de bonheur sur son visage alors qu’il saisit le collier et vint cacher son visage dans la nuque de son amant éternel : « Oh Mon Yano… Oh oui… je le veux, je veux être ton amant à jamais. Je veux être à tes côtés pour toujours… jamais ô grand jamais je ne souhaiterai te quitter, je veux finir mes jours avec toi… mon doux amant. Je veux être ton amant pour toujours, jusqu’à la fin de nos jours. Ton cadeau est si… si… merveilleux. Je ne veux pas m’en séparer. Je veux le porter tous les jours… Je veux qu’on sache que nous nous aimons à la folie… oh oui…»

Amant pour la vie, amant à jamais… que pouvait-il espérer de mieux dans sa vie ? Finir ses jours avec Yano lui semblait être si agréable et magnifique. Ce cadeau se trouvait si magnifique, un pendentif spécialement gravé pour eux deux, les initiales de leur prénom. Ce présent était là pour montrer au monde que leur amour était éternel et que jamais rien ne pourrait les séparer. Porter chaque jour ce pendentif allait le rendre si heureux, ne serait-ce que toucher ce pendentif lui rappellerait inexorablement son doux aimé. Ki Suk souhaitait tant vivre l’amour éternel au côté de son Yano. Le paradis, Ki Suk se trouvait sans aucun doute au paradis terrestre à présent, aux côtés de son tendre amant avec lui pour toujours. Des larmes de bonheur venaient s’écouler à nouveau sur ses joues alors qu’il venait relever ses yeux humides d’émotions vers Yano, venant lui voler un doux baiser, souriant tel un ange à son amant.

Seulement, il vint prononcer tendrement contre ses lèvres : « Je crois que je suis l’homme le plus heureux sur cette terre. Mon doux Yano… je t’aime tellement… tu es si merveilleux… il m’est impossible de te résister tu le sais ? Je suis ton amant à jamais, à jamais… je suis si heureux… » Terminant ses paroles, il vint lui voler un baiser à nouveau avant de baigner de quelques baisers sa nuque. Souriant tel un bienheureux, il vint alors tendre le cadeau à Yano avant de murmurer d’une voix remplie d’émotion : « Mon doux Yano… mon éternel amant, tu peux dès à présent me mettre ce collier pour montrer et prouver au reste du monde que notre amour se trouve véritable… je t’aime tellement… mon tendre Yano. »

Idiot, sans aucun doute que le jeune homme qu’il se trouvait être, devait l’être pour bon nombre de personnes de son entourage. Quel être serait capable de tout quitter, son nom, sa famille, son rang social pour vivre pleinement une relation qui reposait sans aucun doute sur un sentiment irrationnel ? Peu n’est-ce pas et pourtant Yano, aussi raisonné pouvait-il être s’était fait piégé par les délicieuses chaines de la passion. Un amour si fusionnel, si puissant qu’il n’était nullement en mesure de lutter tant ce dernier avait eu depuis longtemps raison de lui. Par amour, par passion, son être se livrait corps et âme à celle qu’il jugeait comme étant son âme sœur. Une âme sœur dont il n’était nullement en mesure de se passer tant son être avait besoin de sa présence, de ses sourires, du battement si frénétique de son cœur tout contre le sien. Ce besoin irrationnel prenait sa force dans cet amour qui avait fleuri telle une fleur qui se nourrit du soleil pour grandir, s’éclore et s’épanouir au grand jour. S’il était là, face à cet homme à qui il formulait une promesse d’amour éternel, c’était avant tout à cause de cet amour dévorant que seul Ki Suk avait su faire naitre en lui. Pour lui, Yano avait pleinement conscience qu’il était prêt à tout, à la pire folie si cela pouvait rendre heureux son ange, le protéger d’une quelconque blessure. Il avait depuis longtemps déjà montré à quel point le sentiment qui l’étreignait pour celui, qui avait été durant de très longues années son meilleur ami, était profond et ô combien puissant. Nul être ne pouvait douter de leur affection, de leur lien, de leur amour qui fleurissait depuis près de deux ans. Deux années passées à se cacher, à vivre une relation interdite mais ô combien vivifiante pour leurs deux âmes. Une relation qu’il n’avait plus à partir de ce jour à cacher, étant pleinement en mesure d’épanouir au grand jour, ce qu’importent les commentaires désobligeant auxquels ils pourraient faire face.

Il n’avait jamais au grand jamais remit en doute les sentiments qu’il éprouvait envers Ki Suk. Quand bien même avait-il vécu une période d’incertitude vis-à-vis de cette attirance physique qu’il avait eu pour son ami, la profondeur de ses sentiments quant à elle n’avait jamais effleuré son esprit. Il lui avait toujours semblé naturel de l’aimer, de le couvrir de toute cette affection qui était à l’origine de tout ce bonheur qui se trouvait être sien. Il était donc évident qu’il n’avait jamais été aussi sérieux, honnête avec lui en proférant ces douces et délicieuses paroles. Son seul et unique souhait était et restait de vivre à ses côtés. Si il en avait la possibilité, sans aucun doute qu’il ferait de lui son époux, le seul être sur terre d’être en mesure de dire qu’il lui était tout à jamais son captif. Il se donnait à Ki Suk de la façon la plus naturelle qu’il soit et cette promesse se voulait impénétrable. Jamais il ne reviendrait sur cet amour, cette relation qu’il avait avec lui. Il le voulait pour lui jusqu’à la fin de sa vie et savait cet amour partagé. Pour cela, il suffisait seulement de voir ô combien le regard de son ange était brulant, le dévorer tout simplement d’une félicité sans nom. Il aimait tellement le voir ainsi, tant il le trouvait tout simplement irrésistible et merveilleux. Son cœur battait tel un fou tant la fébrilité qui l’habitait était si forte. Lui avouer tout cet amour qu’il possédait pour lui, lui susurrer le souhait le plus secret, tout ceci ébranlait son âme, le rendant ivre d’une félicité sans nom. A ces paroles, il lui avait tendu ce cadeau qu’il avait fait réaliser expressément pour eux. Une sorte de serment d’amour qui était représenté par un cœur avec les initiales de leur prénom. Il avait opté pour un pendentif, préférant réserver l’alliance pour un évènement nouveau dont il était en train de prévoir les plans. Une surprise qu’il gardait précieusement dans son esprit afin qu’elle soit totale lorsque le temps sera venu. Un cadeau qui raviva tant son ange que ce dernier lui offrit un sourire conquis, pleinement heureux alors qu’il pouvait voir naitre aux coins des yeux de ce dernier, de fines larmes qui lui semblaient à cet instant précis, si merveilleuses et attachantes qu’il n’était nullement en mesure de les quitter de ses yeux si troublés par l’émotion intense qu’il vivait à cet instant précis. La fébrilité de son être était telle qu’il ne pu que frissonner et soupirer de bonheur de sentir le visage de son ange venir se cacher contre sa nuque pour y murmurer qu’ô oui, il voulait devenir son amant pour toujours. Son être voulait être avec lui, qu’ô grand jamais il ne souhaiterait le quitter, désirant tout simplement finir ses jours avec lui. Le cadeau qu’il lui offrait se trouvait être si merveilleux qu’il ne voulait plus s’en sépare, le porter tous les jours pour que tout le monde sache qu’ils s’aimaient à la folie. Souriant inexorablement à ces paroles, alors que l’émotion l’ébranlait totalement, ce fut avec un réel ravissement qu’il accueillit ses lèvres qu’il baisa avec douceur. Son être avait tant soif de ces dernières, de se mêler à celles-ci comme si elles étaient le doux péché auquel il accepté succomber jour après jour. Gémissant faiblement de les voir se retirer, c’est le regard brillant d’une émotion sans faille qu’il l’entendit murmurer tendrement contre ses lèvres qu’il pensait être l’homme le plus heureux sur cette terre, tant il l’aimait. Il lui était résolument impossible de lui résister car il était son amant à jamais, à jamais. Dieu que ces mots avaient un effet déchirant sur son cœur qui n’avait de cesse d’accélérer, seconde après seconde. Soupirant d’aise à ce nouveau baiser qu’il lui offrait, il se laissa pleinement allé à cet exquis baiser avant qu’il ne vienne dévorer sa nuque de baisers. Sans doute que son ange pouvait voir ô combien son rythme cardiaque était effréné face à cet afflux de félicité qu’il lui offrait. Aux paroles de son ange, il ne pu que sourire en prenant entre ses doigts la chaine en argent que son cœur avait prit au sein de l’écrin qu’il lui avait tendu, tandis qu’il lui lançait un doux regard. Sans un mot, submergé par l’émotion, il vint délicatement glisser ses doigts autour de la nuque de son ange pour lui mettre le pendentif, le regard brillant. Faisant glisser la chaine sous ses doigts, il vint délicatement prendre le pendentif pour venir le porter à ses lèvres, laissant sa bouche l’embrasser doucement en lui lançant un regard pénétrant. Le cœur au bord des lèvres, il se sentait pleinement accompli à l’heure actuelle alors qu’il susurrait avec douceur, laissant le métal frôler la chair du cou de son ange:

« Ce collier te va à merveille, je suis tellement heureux de te voir le porter… Nul être ne pourra ignorer désormais que tu es mien… je t’aime tellement mon amour… »

Laissant ses paroles en suspens, il vint délicatement lui voler un doux baiser tandis qu’une de ses mains vint se choir sur sa nuque, approfondissant ce dernier comme s’il pouvait y puiser son salut. Soupirant tout contre ses lèvres, son autre main vint délicatement se mouvoir sur les reins de son amant pour le coller à son être tandis que ses lèvres baignaient la mâchoire de baisers, venant se choir sur sa nuque qu’il baisa avec amour. Savourant la douce chaleur qui l’envahissait, il l’enserra plus fermement contre lui alors qu’il venait murmurer tout contre son oreille.

« Mon amour… je pourrai passer des heures ainsi à t’embrasser, t’enlacer tout contre moi… est-ce un crime si je n’ai pas envie de te garder tout contre moi, pour moi tout le reste de la journée… les nuits sont tellement longues lorsque tu n’es pas à mes côtés, mon amour… tu sais ? »

Terminant ses paroles, ses lèvres vinrent délicatement baiser son oreille alors qu’il soupirait avec fébrilité tout contre elle. Il se sentait si bien ainsi, tout contre lui, qu’il avait du mal à accepter le fait que son amour devrait retourner auprès de ses proches. Si seulement ils pouvaient rester ensemble, au moins ce soir…

Un merveilleux présent était venu sceller leur amour en ce jour de fête, un jour qui allait être inoubliable pour les deux jeunes hommes. Un magnifique pendentif à leur effigie qui montrerait au monde que leurs âmes se trouvaient liées l’une à l’autre. Un fait que seule rare personne pouvait ignorer à présent, tout particulièrement alors qu’il se doutait que leur relation allait être mis au jour d’ici quelques heures, voir quelques jours. Il suffisait seulement que le scandale des fiançailles de Yano soit mis en avant sur un quelconque journal pour que leur relation soit mise au jour. Un fait qui allait ravir notre jeune homme, déjà si heureux à la nouvelle de la fin des fiançailles de son aimé avec Sun Hee. Pouvoir vivre librement leur amour lui semblait si synonymes de bien-être et de joie. Le fait même de juste pouvoir prendre la main de Yano dans la rue, sans craindre une quelconque conséquence, allait ravir son âme. Une joie que Yano pouvait voir dans son regard si émerveillé alors qu’il dévorait du regard le fameux cadeau que lui tendait son tendre et cher amant. Le seul fait de voir dans un unique médaillon leurs deux noms entrelacés autour d’un cœur l’avait rendu si heureux, faisant naitre un sourire totalement conquis et pleinement envoûté. Des larmes de joies s’étaient alors écoulées sur ses joues et naissaient au coin de ses yeux, tant il se sentait pleinement heureux de ce fabuleux présent. Se réfugiant au creux de sa nuque, fermant les yeux, il était venu murmurer que oui, il désirait devenir son amant pour toujours. Refusant l’idée de le quitter, il voulait être avec lui et désirer finir ses jours à ses côtés. Heureux, il avait trouvé le cadeau particulièrement ravissant ô point de ne plus vouloir s’en séparer, le porter tous les jours lui semblait être une merveilleuse idée, ainsi tout le monde saurait qu’ils s’aiment à la folie. Le jeune bulsajo était venu alors embrasser ses lèvres avec plaisir et douceur, après avoir passé ses longues secondes loin l’une de l’autre. Un doux baiser qui se termina relativement rapidement alors qu’il lui murmurait d’une voix ô amoureuse qu’il pensait être l’homme le plus heureux sur cette terre tant il l’aimait. Il lui avait été bien impossible de lui résister une quelconque fois car il se trouvait être son amant à tout jamais, éternellement.

Ces mots parurent eu un effet particulièrement enchanteur pour la personne de Yano, ses yeux semblaient si brillants alors même qu’il pouvait sentir le rythme de son cœur s’accélérer, seconde après seconde. Le merveilleux baiser qui lui tendit les laissa émerveillés alors qu’ils s’embrassaient avec une passion certaine, aussi court fut-il. Ki Suk était venu alors demander à son aimé de lui mettre ce merveilleux présent autour de son cou. Une demande qui sembla être positive alors qu’il pouvait observer un merveilleux sourire se fixer sur le visage de son tendre aimé. Ses mains se saisissaient alors de son doux pendentif pour venir le sortir de son écrin et venir le glisser autour de sa nuque pour lui mettre, le regard toujours aussi émerveillé et brillant. Au moment où il vint prendre le pendentif, il le vit délicatement venir déposer sa bouche dessus pour y déposer un baiser, lui lançant un regard ô pénétrant qui le fit frissonner de tout son être. Souriant à son tour, bien trop heureux il lui semblait qu’une nouvelle larme s’écoulait de ses yeux dévorant du regard son désormais amant éternel. Il ne lui semblait s’être senti aussi heureux qu’à présent, leur amour pouvant être affiché et leur amour scellé par ce merveilleux présent. Yano vint alors lâcher simplement et avec douceur le présent qu’il détenait dans ses mains, le faisant frissonner à ce nouveau contact contre sa peau qui allait devenir à présent éternel, autant que leur amour. Laissant apparaitre à nouveau un merveilleux sourire sur son visage, le jeune homme écouta attentivement les doux murmures de son ange. Yano venait lui murmurer que ce collier lui allait à merveille, il se trouvait tellement heureux de lui voir le porter. Nul ne pouvait à présent ignorer qu’il se trouvait sien, terminant sa phrase avec une énième déclaration d’amour qui fit accélérer à nouveau le rythme de son cœur.

Laissant ses paroles en suspens, il était venu lui voler un doux baiser, l’une de ses mains venant se choir sur sa nuque, approfondissant leur merveilleux baiser le faisant vibrer. Le contact de leurs lèvres réunis se trouvait tant électrisant et addictif pour le jeune homme. Soupirant de bien-être lui aussi, il frissonna légèrement alors qu’il sentait l’une de ses mains s’égarer sur ses reins pour venir coller leurs corps de manière plus proche. Au même moment, les lèvres de Yano étaient venues alors baigner de baisers sa mâchoire et sa nuque avec amour. Il frissonna légèrement alors qu’il sentait le souffle de Yano sur sa nuque, le faisant soupirer de bonheur en même temps. Celui-ci remonta alors jusqu’à son oreille venant murmurer d’une voix ô enchanteresse des mots doux. L’appelant à nouveau « mon amour », il venait lui susurrer qu’il pourrait passer des heures ainsi à l’embrasser, l’enlacer tout contre lui. Il vint alors lui demander s’il s’agissait d’un crime s’il avait l’intention, l’envie de le garder tout contre lui, pour lui tout le reste de la journée. Les nuits se trouvaient tellement longues lorsqu’il ne se trouvait pas à ses côtés, lui demandant s’il le savait. A ses mots il vint lui sourire à nouveau, venant embrasser son oreille délicatement, soupirant de fébrilité tout contre lui.

L’idée de paresser dans les bras de Yano et se faire choyer tout le long de la soirée par l’être aimé lui semblait être une idée parfaitement acceptable et désirable… Bien entendu qu’il avait signalé à sa famille qu’il allait revenir un peu plus tard, une fois qu’il serait revenu de ce rendez-vous surprise avec son aimé mais l’idée de rester avec son aimé le tentait tout autant, tout particulièrement après plusieurs jours de séparation. Yano se trouvait être une douce drogue dont il ne pouvait nullement se passer après tant de jours, surtout après avoir eu tant de sensations agréables en si peu de temps. Comment aurait-il pu dire non à son aimé alors que celui-ci venait de lui offrir de merveilleux cadeaux : l’annonce de la fin de ses fiançailles et un collier à leu effigie. Refuser l’offre de Yano ne pouvait qu’être alors répréhensible, n’est-ce pas ? Sans aucun doute que son petite frère risquait le lendemain de lui reprocher de les avoir abandonné pour son petit ami mais à présent tout cela l’importait peu. Passer les prochaines heures en la compagnie de son aimé lui semblait être un merveilleux moment. Fêter Noël en compagnie de Yano se trouvait si admirable, même si leur logement n’avait pas été préparé pour cette occasion. Heureux, le jeune homme vint alors murmurer tout contre son Yano : « Paresser au creux de l’homme pour tout le reste de la journée, de la soirée, que j’aime me parait être une très bonne idée mon tendre Yano… ton offre m’est très alléchante. Tout particulièrement alors que tu m’as rendu ô combien heureux en ce jour… nous avons scellé notre amour au travers de ton si merveilleux pendentif en ce jour si béni… je suis ô combien heureux. Je crois que je ne peux nullement refuser ton offre, mon cœur, comme le tien ne le supporterait pas… Fêter Noël ensemble pour la première le soir du réveillon ne peut être qu’un merveilleux départ, ne ? Il suffira juste que je signale à ma famille que je m’absente ce soir pour te voir. » Finit-il dans un doux sourire alors qu’il venait embrasser sa nuque avec plaisir et amour, venant la mordiller avec plaisir en murmurant et susurrant son doux nom.

Souriant il vint venir prendre dans sa main le pendentif et l’observer avec délice, tel un enfant devant un cadeau particulièrement apprécié. Il se trouvait si heureux en cet instant, rien ne pourrait le rendre triste, vraiment rien, il en était persuadé alors qu’il serrait plus fortement contre lui son doux amant. Il vint alors murmurer simplement contre son oreille : « Ton cadeau est si beau mon amour… si merveilleux. Tu n’aurais jamais pu m’offrir un cadeau plus merveilleux en ce jour… tu es si attentionné mon Yano. Tu voudras venir voir ma petite famille demain dans la journée ? Le cadeau que j’ai prévu de t’offrir est encore chez moi… je n’ai pas eu le temps de le prendre. Je suppose que ma famille serait heureuse de te voir aussi, après tout tu es l’homme que j’aime et c’est comme si tu faisais partie de ma famille à présent. Tu es mon amant à jamais… Finit-il dans un dernier baiser sur sa nuque avant de venir l’embrasser tendrement. Il lui sourit à nouveau alors, bien trop heureux de pouvoir enfin l’aimer comme il le souhaitait et vivre une histoire d’amour non cachée aux yeux de tous. Ils s’aimaient et s’appartenaient à tout jamais… Ils allaient fêter Noël ensemble pour la première fois, pour le premier jour de leur nouveau départ.

FIN