J’ai passé ma scolarité à Poudlard. Rien qui ne nécessite d’être commenté vraiment. J’y ai passé les cinq ou six années obligatoire de ma vie, de 11ans et demi à 16 ans compris. En tant que moldu, mes études ont repris avec un CAP durant lequel j’ai pu expérimenter divers spécialités : chocolat-confiserie, glaces notamment. J’ai ensuite effectué un MC afin d’obtenir un diplôme et pouvoir créer ma propre boutique. Je ne voulais pas revenir dans le monde magique. Mais mon assistante, sorcière aussi, a insisté pour me redonner goût à la magie. J’ai donc pris l’initiative d’expérimenter avec elle et ses nouvelles études en parallèles, les mélanges de la pâtisserie moldu et celle sorcière.  
 

Il faut d’abord savoir, j’accepte ma condition de sorcier depuis deux ans grand-maximum. Alors, oui, je vous vois venir avec vos grands sabots et me traiter d’imbécile, mais vous avez voulu connaître l’histoire, ne la jugez pas avant même qu’elle ait commencé, hm ?

Il y a une raison à tout ça. Mon père, ce sorcier qui a combattu dans le monde magique s’est fait la malle comme un lâche, laissant derrière lui, une femme et un enfant qui n’avaient aucun rapport avec son entourage. Si je suis un sang pur, pour autant, je me considère comme un né-moldu. Je ne sais pas pourquoi il s’est tiré, je ne l’ai jamais su. Tout ce que je suppose, c’est que ça n’a aucun rapport avec le sang, ça, j’en suis certain. Mais je n’étais pas en âge de comprendre, j’avais seulement six ans, je ne voyais que le manque occasionné par son absence et par les yeux de ma mère qui s’éteignaient toujours plus après ses pleurs.

Rassurez-vous, ça n’a rien de tragique. Je ne suis pas là pour me plaindre, j’ai trouvé ce geste très lâche en grandissant, assumant un rôle que j’étais destiné à prendre de toute façon, mais qui m’a été offert trop tôt. Ça ne m’a pas empêché d’être un petit crétin à courir les rues de cette ville minuscule pour faire crier les voisins de rage et de me réfugier dans les jupons de ma mère. J’avais besoin d’un bon repas et d’exercice, pas très exigeant comme garçon. Ma mère se contentait de me priver de dessert, mais ne parvenait pas à me résister. J’ai ce charme qui lui rappelle son homme et son caractère bien trempé, il paraît. Vint ensuite l’école, celle dont la lettre est apportée par une personne fichtrement mal habillée. Un voyage, c’est beau, mais si loin et pendant tout ce temps, j’étais réticent. Je n’y serais pas allé si je n’avais pas eu de preuve que j’étais bien « magique » moi aussi.

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Croire à chimères racontées dans les livres a été une erreur. Mes rêves bercés d’illusions se sont vus anéantis dès les premiers trimestres. Ah, les joies de ce sang que l’on m’a attribué. Sang pur renié par un géniteur noble. C’est ce qu’on disait de moi. Et je ne pense pas que ce soit vrai. J’imagine juste que c’est une lavette qui s’est défilée pour une raison que j’ignore.

Je n’étais pas franchement bagarreur, si vous aviez vu mon gabarit, à l’époque, c’était très peu flatteur. Même si je ne paye pas de mine non plus, j’estime avoir pris du muscle pour ne plus ressembler à un poulet. Merci ! Je suis d’un naturel très calme et réservé, il en faut beaucoup pour que je parle, même en subissant des microchocs, petites humiliations réservées aux étudiants de collège et de lycée dont seuls eux ont la spécialité, comme énoncé précédemment. J’encaissais en serrant les dents, ma mère cherchait à me faire craquer et n’obéissant vraiment qu’à elle, je lui racontais sommairement mes mésaventures. Rien qui ne nécessite une visite chez le psy, magique ou non.

Je n’étais pas un élève remarquablement doué. Je n’y mettais pas du mien, rien ne me passionnait et je n’avais aucune idée vers quoi me tourner réellement. On m’avait fait miroiter un monde qui n’était pas destiné à m’accueillir. Je n’en ai voulu à personne si ce n’est quelques camarades tortionnaires. J’ai montré les dents, je n’avais pas le choix, mais sans utiliser de baguette. Un coup de poing fait plus mal qu’un crache-limace ou tout autre sort stupide réservé à cette bassesse d’esprit d’ado. Ma seule matière de prédilection : les potions. J’avais un talent fou, mes professeurs ne se l’expliquaient pas, un véritable troll partout, mais un Merlin des potions ! Mais ce ne fut pas mon bulletin qui m’empêcha de progresser. C’était ce qu’on faisait de ce monde et comment j’y étais traité. Ce fut encore pire. L’un de mes rares amis était un loup. J’avais été averti, j’avais appris sur ce que c’était et j’avais craint, mais sûrement pas assez.

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Nous échangions peu, mais tout ce qui était dit avait du sens. Refaire le monde était une façon de voir les choses après tout, et le propre d’une race qui confond moldu et sorciers. Ce soir-là, il avait oublié de boire sa potion. Nous avions trop ri, nous avions bu. On avait quatorze ou quinze ans, ça a changé mon existence. Trop sûr de nous, l’alcool avait glissé jusqu’à ce que la pleine lune vienne. Il n’avait pas pris sa potion… et il m’avait mordu. Ça s’est passé rapidement. Un grognement, une morsure, un cri, des professeurs qui accourent et l’infirmerie. Je ne me souviens de rien d’autre que cette précipitation des choses comme un tourbillon infernal. Je crois que je ne lui ai plus parlé après ça.

J’étais devenu un loup. J’ai dû apprendre à me maîtriser, à craindre moi aussi d’être celui raillé et responsable d’une morsure involontaire. Malgré les précautions, nous ne sommes jamais à l’abri d’une transformation. Ça aussi, je l’ai appris sur le tas. Je l’avais accepté tel qu’il était et je l’ai rejeté en étant devenu l’un des siens… je sais, c’est mesquin, voire presque hypocrite, mais c’est comme ça. J’avais pour projet de quitter Poudlard et il le savait. J’ai presque pensé qu’inconsciemment, le loup voulait autant que lui me préserver dans ce monde… inconsciemment, il l’avait fait exprès paradoxal… Cela ne m’empêcha pas de la quitter, cette école, d’arrêter les études du monde magique et d’entrer dans une école moldu. C’est ce que j’avais toujours voulu. Je n’avais pas changé d’avis et je prenais les précautions maximales, jetant des sorts du mieux que je pouvais pour protéger ma mère. Elle m’avait accepté elle aussi, et elle leur en voulait beaucoup d’avoir fait de moi un « monstre ».

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J’ai trouvé ma voie par la magie. J’étais fait pour ça. Enfant, j’avais beau être chétif et c’est toujours le cas, j’étais déjà gastronome, friand de pâtisserie particulièrement. Ce caractère patient et têtu que je possède me force à me concentrer sur l’objectif et trouver la solution adéquate au problème et ils étaient beaucoup plus abordables et supportables qu’à Poudlard, c’est du moins ce que je pense. Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots. Je les garde longtemps, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage n’est-ce pas ? Il est donc primordial de garder son sang-froid, même si ça n’est pas toujours mon cas, pris à quelques crises de paniques ou faisant preuve d’une impulsivité qui ne me ressemble pas. J’envoie tout en l’air plutôt que de mettre la main sur les gens, c’est la seule chose que je peux garantir.

Il m’en a fallu du temps pour apprendre à me maîtriser et à accepter la potion « tue-loup » j’aurais voulu qu’elle supprime totalement les effets de la pleine lune, mais c’était déjà merveilleux qu’une telle potion existe. En bref, je suis devenu pâtissier. D’abord dans ma ville natale, me familiarisant avec le peu de clientèle de cette petite ville. Ma mère avait son travail, moi le mien, tout allait au mieux.

Ce qui m’a fait changer d’avis et convaincu de mettre ma rancune de côté. C’est cette fille, l’assistante que j’ai embauchée il y a un moment. Elle est impitoyable. Il faut croire que seules les femmes sont capables de dominer un loup… du moins ceux sur deux pattes. Je la considère comme une petite sœur, même si je sais que la réciproque n’est pas vrai et me laisse entendre qu’elle m’aime comme un homme, pas comme un frère… Je sais dire non quand il faut… malheureusement pour elle.

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Elle voulait que je renoue avec le monde magique. J’ai appris qu’elle en était une, comme moi quand j’ai vu sa baguette sortir de son sac. Un bout de bois bien caché et très ordinaire aux yeux des moldus. On en a longuement discuté. Elle ne voulait pas rompre tout contact avec le monde magique et je ne lui aie jamais demandé, mais savoir que c’était mon cas la contrariait. Je n’ai pas voulu au départ, jusqu’à la création de Wincap, une sorte de capitale à l’essai qui fonctionnait visiblement très bien. Je m’y suis donc installé avec elle, la boutique et nous expérimentons ensemble les mélanges potions et gourmandises. Ce n’est pas trop mal. Je ne suis pas tout à fait convaincu. J’attends la prochaine blinde qui me tombera dessus à vrai dire. Nous verrons bien.


J’aime relever les défis et c’en est un. Je suis beaucoup plus joueur qu’il n’y paraît et je profite des  jugements que l’on me porte au premier regard pour le leur faire comprendre. Même si souvent, par maladresse je passe vraiment pour un rustre. Mais j’ai de la chance dans mon malheur. Ou alors, c’est l’ironie du sort, allez savoir. J’ai ces traits à la fois doux et rassurants. Des yeux bleus, une chevelure blonde souvent attachée en une petite queue de cheval. Et une grande taille. Je suis un peu plus musclé qu’auparavant, mais rien qui ne soit vraiment voyant… de quoi me rendre fragile aux yeux des femmes alors que je ne le suis pas tant que ça, ni mentalement, ni physiquement. Je n’ai jamais baissé les bras. Sans croire en Dieu, je dirais que les épreuves que chaque personne subit à sa façon, une fois surmonté apporte un plus, comme un goût que l’on aimerait retrouver, qui nous rappelle l’enfance, la tendresse et le délice et ne dure qu’un instant.  
 

Cher citoyen, WINCAP est résolument ravi de t’accueillir au sein de sa communauté. Comme tu l’as sans doute remarqué, ta baguette t’a désigné une communauté, celle auprès de laquelle tu feras tes premiers pas dans la ville. Sache qu’il s’agit d’un élément indispensable à ta bonne intégration ici. Tout comme toi, de nombreux sorciers vont faire leurs premiers pas à tes côtés, au sein de cette ville hors du commun. Qu’importe les raisons qui t’ont amené jusqu’à WINCAP, personne ne te jugera, car ici, on a une devise : l’unité des peuples fait celle des cœurs. Alors, prépare-toi à vivre une aventure exceptionnelle, inoubliable où peut-être apprendras-tu à en savoir plus sur toi-même, sur ceux qui t’entourent. Quoi qu’il en soit, le monde de WINCAP s’offre à toi et nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !

« Félicitations ! Tu fais désormais partie de la communauté des Golden Otter, dont la loutre est l’animal protecteur. Sois digne de porter ses couleurs et agit en tant que bon citoyen pour faire briller ton emblème !

Te voici enfin validé, petit(e) sorcier(e) ! En tant que citoyen de WINCAP, tu peux désormais postuler pour devenir membre de l’équipe de Quiddich de ta communauté. Afin de ne pas dormir dans une ruelle paumée de la ville, tu peux enfin réserver ton appartement ou ta maison et créer ta fiche de lien. Pour finir, n’oublie pas de remplir les différents éléments dans ton profil et ton Magic Diary. De plus, il est vivement recommander de venir référencer son patronus et découvrir comment aider ta maison dans le tournoi des communautés. Dans tous les cas, nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !!!