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 « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]

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Rùben Oliverio
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MessageSujet: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeJeu 25 Sep - 13:19

Joaquin ∞ Rùben
Quand les fantômes du passé ressurgissent, et qu'un clash d'émotions se défoulent en soi...
Ce jour-là était propice à aller s'entraîner au Quidditch, s'était dit Rùben ce matin-là en se levant. Qui plus est, le fait qu'il y avait longtemps qu'il n'avait sortit son balai, l'encouragea encore plus. Depuis le jour où il avait appris à monter sur un balai, Rùben ne s'était jamais lassé de voler. Même s'il venait d'une famille d'origine moldue, que son père était un grand fan de football et qu'il avait passé son enfance à y jouer avec lui, Rùben avait soudain trouvé le football très ennuyeux en comparaison du Quidditch. Vous savez même qu'il avait essayé d'apprendre à son père les règles de Quidditch afin qu'ils puissent aller ensembles à des matchs ? Il n'avait réussi qu'à moitié puisque son père n'avait jamais vraiment réussi certaines règles du jeu plutôt subtiles...

Sans compter que le Quidditch avait d'étranges accents de mélancolie dans sa mémoire et il ne comptait pas le nombre de bons souvenirs qu'il en avait ; souvenirs qui incluaient la douce Shana... Il fit un barrage soudain dans son esprit alors qu'à nouveau un accès d'amertume et de regret le saisissait. Mais non, il ne fallait pas qu'il commence à penser ainsi de nouveau ! C'était passé, c'était bien fini ! Il devait apprendre à oublier, il devait apprendre à guérir, il devait... Parfois, il se demandait ce que sa vie serait s'il avait réagi autrement et s'il était resté en couple avec elle... - en excluant évidemment un potentiel meurtre de son cousin. Néanmoins, il n'y avait pas pire que de vivre sur des regrets et tant bien que mal, il tentait de se reprendre, d'oublier. Oh, il lui avait pardonné depuis longtemps ; il ne la blâmait plus et se blâmait même lui-même à présent... Du moins il regrettait n'avoir pas su mettre sa fierté de côté pour lui pardonner plus tôt... Mais en même temps, qui ne serait pas blessé d'une façon extrême en apprenant que la personne qu'on aimait l'avait trompé ? Il était impossible de ne pas se sentir lésé... Pourtant, si dans les derniers temps, elle n'avait agi avec autant de distance avec lui, comme s'il était devenu un étranger, il y avait des chances pour qu'il n'ait jamais réagi ainsi... Du moins, peut-être qu'il aurait pu être plus compréhensif... Mais sentir la personne qu'on aimait le plus au monde devenir soudain distante avec nous, peut poser quelques questions.

... Non, ce qu'il préférait, c'était reposer tout son blâme sur Alboràn... Enfin, Joaquin on s'entends mais ce seul nom lui donnait à présent des boutons. Oui, il en était rendu au stade où il blâmait Alboràn pour leur rupture. Il avait cru que sa frustration et sa colère s'était dissipée après deux ans mais en fin de compte, chaque fois qu'il y pensait, ces sentiments en étaient même accrus. Touts sa colère, sa frustration s'étaient accumulées pendant deux ans dans son cœur, et s'y trouvaient encore emprisonnés.

En fin de compte, probablement que cela lui fera le plus grand bien de voler ce matin oui. Le Quidditch avait toujours l'effet de lui vider la tête ! Quand il volait, il ne pensait plus à rien ; plus rien d'autre n'importait plus que de sentir le vent coller à ses vêtements, s'infiltrer dans ses cheveux, ne plus faire qu'un avec le ciel... Le sentiment en était des plus libérateurs.

En fait, il ne s'était pas rendu compte qu'il marchait déjà depuis si longtemps, mais ses pas l'avaient porté jusqu'au parc où se trouvait le terrain de Quidditch. Il accorda alors son attention sur les lieux et se dirigea vers le terrain où il souhaitait s'entraîner, terrain qui n'était visible qu'à ceux qui le voulaient selon ce qu'il avait lu à son propos.

Il se dirigea en direction des vestiaires pour se changer puis, quelques minutes plus tard il ressortit sur le terrain le balai sur l'épaule. Alors qu'il traversait le terrain d'un bon pas, son pas se mit soudain à ralentir doucement et ses yeux à se plisser alors qu'il apercevait au loin quelqu'un. Tiens, apparemment, il n'avait pas été le seul ce matin-là à vouloir prendre l'air ! … Mais plus il se rapprochait, plus il avait des doutes. Il était certain d'avoir déjà vu cette silhouette... Ce profil... Impossible... Son sang, de seconde en seconde, se mit bouillonner alors qu'il croyait reconnaître l'actuelle silhouette comme celle de... Joaquin ?

Le sang sembla affluer brusquement dans ses veines alors que toute la rancoeur s'y déversait. La rancoeur, ainsi que la colère, la jalousie, l'amertume contenue en abondance jusque là dans tout son être...  Un Homme ne pouvait contenir tout cela pendant deux ans sans que cela finisse par sortir un jour ou l'autre et heureusement que l'heureuse victime allait en être Joaquin ! Après tout, n'était-il pas la personne en qui il devait le plus en vouloir ? Sa colère était justifiée et il ne songeait pas même pas aux conséquences de ses gestes. Il faudrait demander à un psychomage mais certainement qu'un homme jaloux n'agirait plus de cette façon après deux ans de rupture s'il ne ressentait plus rien des sentiments amoureux qu'il avait ressenti antan... Non ? Il serait parfaitement indifférent et aurait pardonné même plus facilement.

Il se rapprocha suffisamment jusqu'à être certain à 100% qu'il ne faisait pas erreur sur la personne et alors qu'il réalisait bien qu'il s'agissait bien de lui, sa mâchoire se contracta alors qu'il continuait à avancer. Il ne savait même pas exactement ce qu'il comptait faire ou dire une fois qu'il se trouverait face à lui ; il ne savait pas. Ses fonctions cérébrales semblaient momentanément paralysées. Juste celles de ses jambes semblaient en fait fonctionner. Lorsqu'il l'eut atteint, il frappa sur son épaule en énonçant d'une voix qu'il tentait maîtrisée : « Alboràn ? » Lorsque l'interpellé se retourna, le coup partit sans qu'il le commande, comme une réflexe.

Le poing droit de Rùben se décocha, lui assénant un bon coup dans la figure. Une douleur fulgurante se déclencha dans son poing en même temps qu'eut lieu l'impact mais il ne semblait même pas s'en rendre compte. «  Ça, c'est pour avoir couché avec Shana quand on était ensembles, espèce d'ordure. » lui cracha t-il à la figure. Et encore, il savait rester poli car, à l'instant, il y avait bien d'autres choses qui lui traversait l'esprit.

Il se sentait un peu mieux brusquement, d'un coup, et sa colère en était légèrement apaisée mais pas encore entièrement. Il avait tant de choses sur le cœur, tant de choses qui pesait. Il ne semblait même pas ressentir la douleur dans son poing et il s'en fichait à vrai dire. Il semblait même ne plus rien ressentir. Il voulait même être capable de ne plus rien ressentir, pour de bon... Parfois, c'était mieux. Au moins, on ne souffrait plus. « J'aurai dû le faire y'a bien longtemps. Y'a deux ans de ça. » A chaque mot, un couteau s'enfonçait dans son cœur à la pensée de cette trahison passée et même respirer lui était douloureux, comme s'il venait de courir un cinq cent mètres en moins d'une minute.

Tous ces sentiments contenus pendant tout ce temps ne pouvaient que vouloir s'exprimer maintenant. Mais lui, Joaquin, ce n'était pas lui qui avait souffert dans la situation ça il en était persuadé ; non ce n'était pas lui. Oh, bien sûr il n'avait pas réfléchi aux conséquences et lui fournirait sans doute tout un tas d'excuses bidons, mais Rùben n'avait pas le temps de les écouter et même s'il l'avait, il ne voudrait écouter aucune des raisons qu'il pourrait le fournir, non. Honnêteté, fidélité ainsi qu'un sens de l'honneur prononcé était des valeurs que Rùben chérissait le plus et il ne jouait pas dessus. Il supposait que sa conscience à lui s'était toujours bien portée même après « cet incident » et c'est ce qui rendait encore plus virulente la colère de Rùben. Chose certaine, il ne devait sûrement pas avoir un sens de l'honneur aussi élevé que le sien. Quant à la notion d'être fidèle, il ne devait même pas savoir ce que c'était. Rien que l'idée qu'il ait pu poser les mains sur Shana deux ans auparavant pendant que lui, Rùben, était persuadé qu'aucun mal ne se passerait jamais entre eux car il avait confiance en Shana, cela lui donnait une envie de vomir insoutenable et renforçait sa colère et le sentiment de trahison omniprésent en lui...  Rùben se serait blâmé pour sa naïveté de jeunesse, mais en même temps, si on ne pouvait plus avoir confiance en les personnes qu'on aimait, où allait-on ?

D'un autre côté, Joaquin ne valait probablement pas la peine de s'attarder et Rùben n'aurait jamais été le chercher, mais ce jour-là, il était tombé sur lui et il lui était impossible de faire comme si de rien n'était. En temps normal, il l'aurait évité.  

Shana serait peut-être l'une des premières personnes à qui il irait raconter ce qui venait de se passer, mais très honnêtement, il n'en avait rien à faire. Qu'il le lui dise même ! Il espérait bien que cela lui parviennent aux oreilles un jour, même si au lendemain il aurait sûrement atrocement mal au poing et un peu honte de lui d'avoir laissé ses émotions parler. Attention, j'ai dit un peu ; pas trop non plus. Il se sentirait probablement plus libre qu'auparavant. Mais à vrai dire, qu'elle l'apprenne ou non, il s'en fichait ; leur histoire s'était déjà terminée en désastre, alors il ne craignait plus rien.  A son point de vue, rien de pire ne pourrait jamais lui arriver. Il en était à ce point en ce moment même. Il avait brisé sa vie, piétiné; il le ressentait ainsi. Au fond, cet homme en face de lui, ne méritait que son dédain et son dégoût.
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Joaquín Alboran
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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeJeu 25 Sep - 15:19

Se changer les idées en compagnie de son balai magique au terrain de quidditch, il n'y avait sans doute rien de mieux pour le passionné de quidditch qu'il était. Sa semaine de travail avait été particulièrement épuisante, tout particulièrement alors qu'en Argentine il a avait vécu des situations compliquées à cause du mauvais temps et une maladie qui semblait contaminer quelques oiseaux.  Dans la mesure où il y avait des centaines d'oiseaux différents, il avait fallu isoler les animaux malades pour ne pas que cela se propage. Les oiseaux magiques étaient certes différents et moins sujets aux maladies, il fallait véritablement faire attention à eux. Autant dire que ces journées avaient été très épuisantes, ne rentrant au final à Wincap que pour dormir. Il avait promis à Jane d'être là le plus souvent possible pour elle, mais cette semaine il n'avait pas pu le faire. Ainsi, dans la mesure où celle-ci travaillait exceptionnellement, il était venu seul sur le stade de quidditch pour se changer les idées et s'entrainait. Son compagnie de vie l'avait aussi accompagne, volant à ses côtés et l'amenant à le suivre dans les airs en réalisant quelques figures. Autant dire que Joaquin s'amusait véritablement, désirant un jour devenir animagus et possiblement pouvoir voler dans les airs en forme d'oiseau avec son ara. Les sensations devaient être vivifiantes, particulièrement agréables, bien plus que sur un balai.

Être libre, il n'y avait sans doute rien de plus agréable comme sensation. Il espérait un jour pouvoir le réaliser, bien qu'il suppose que sa forme risquait d'être celle de son patronus. Et autant dire que son patronus n'avait plus la même allure qu'il y avait quelques mois, son beau paon avec ses belles plumes n'était plus que l'ombre de soi-même. La dernière fois qu'il avait utilisé son sort de patronus, ce dernier n'était plus qu'un petit poussin. Lorsqu'il l'avait découvert, le jeune homme n'avait pu qu'être surpris bien qu'après réflexion il avait largement compris pourquoi sa forme avait évolué. Il n'était plus ce Joaquin que tout le monde avait connu, il avait connu de nombreuses déceptions qui avaient causé une réelle remise en cause de sa personne. Il n'était pas aussi insensible qu'il le croyait, il l'était bien moins qu'auparavant et sa confiance en soit avait diminué. Joaquin savait qu'il le méritait, après avoir tant voulu paraître indifférent aux yeux des gens. Il n'était plus cet éternel adolescent, il devait changer, reprendre sa vie en main et affronter ce qu'il avait toujours fui. S'il voulait vraiment avancer et devenir un homme, il devait réaliser au moins cela.  Ces sorties en solitaire sur le terrain de quidditch avaient au moins le mérite de lui permettre de réfléchir à ce qu'il voulait vraiment réaliser plus tard, après son séjour à l'hôpital pour arrêter d'être accro à cette drogue qui empoisonnait sa vie depuis six ans.

Cela faisait désormais plusieurs minutes que le jeune homme avait arrêté de voler dans les airs, s'étant posé sur le sol pour boire une gorgée d'eau après s'être particulièrement fatigué lors de son entraînement. Son oiseau heureux de sortir de l'appartement qu'il partageait avec Jane, continuait à voler dans le ciel, s'imposant dans ce paysage. Il était d'ailleurs en train de l'observer lorsqu'il entendit son nom alors qu'une personne frappait son épaule.  Il eut juste le temps de se  tourner avant de sentir un poing s'abattre sur son visage, un coup qui dut sans aucun doute lui casser quelque chose alors qu'une douleur fulgurante le prit au même moment où il sentit un os se brisait. Il posa instinctivement sa main sur cette dernière, essayant de calmer sa douleur. Néanmoins, il arrêta son geste lorsqu'il entendit la voix de l'homme qui l'avait frappé, celui-ci lui indiquant qu'il l'avait frappé pour avoir Shana quand ils étaient encore ensemble. Joaquin ne put alors qu'ouvrir les yeux en grand alors qu'il comprenait enfin que devant lui se trouvait Ruben, l'ancien petit ami de Shana.  L'Hispanique ne chercha nullement à se défendre d'une quelconque manière, sachant ô combien il méritait ce coup. Il n'avait jamais vu Ruben depuis ce jour et il imaginait ô combien sa rage envers sa personne devait sortir lorsqu'il avait vu. Peut-être n'était-il pas très intelligent par moment, mais au moins cela il le comprenait. Ce jour avait tellement changé causé de conséquences dans leurs trois vies.  Des vies qui avaient véritablement changé et causé la déchéance de chacun d'entre eux. C'est pourquoi il ne chercha nullement à le contredire alors qu'il lui indiquait qu'il aurait dû le faire depuis longtemps, il y avait deux ans de cela. Le jeune homme gardant sa main contre sa mâchoire pour la masser légèrement alors qu'il venait répondre : « Ruben... ça fait longtemps. Je crois que je l'ai bien mérité ce jour-là et je ne dis nullement cela pour attiser ta colère. »

Joaquin avait préféré ne rien dire de plus, n'ayant de toute façon aucune excuse à lui faire tant il savait que Ruben ne les écouterait pas. Ce jour-là tant de choses s'étaient déroulé, certaines qu'il avait regretté, mais, ce dont il le reprochait pas vraiment. Il avait trahi la confiance que portait Ruben à lui et à sa cousine, ayant couché avec sa petite amie, c'était bien la seule chose qu'il regrettait. Le reste, il le gardait pour lui tant Ruben n'avait pas à les entendre. Joaquin ce soir-là s'était rendu compte, à quel point les sentiments qu'il éprouvait pour Shana n'était pas anodin, il l'avait aimé comme une femme, bien plus que n'importe quelle autre femme. Il l'avait aimé et n'avait pas su affronter ces sentiments, préférant la fuite et causant tant de dégâts dans leurs vies. Shana ne lui avait jamais reparlé depuis ce jour en de bons termes.

Au final, affronter Ruben, affronter ses erreurs était peut-être une autre étape pour lui permettre d'avancer. Mais, cela le jeune homme le gardait pour lui tant il n'avait pas à les entendre, il était après tout celui qui avait brisé leur couple qui avait duré tant d'années. Il les avait toujours enviés au fond de lui, bien qu'à l'époque il avait été incapable de l'avouer. L'amour était un sentiment complexe pour Joaquin qui n'avait jusqu'alors pu le vivre véritablement et il était bien capable de connaître cette douleur.  Joaquin reprit la parole alors qu'il reposait sa main contre son corps, une légère grimace apparaissant sur son visage tant parler n'était nullement aisé :   « Sans doute que tu ne vas pas m'écouter, mais je peux seulement t'avouer une chose.  J'ai trahi la confiance que tu portais à Shana. Depuis ce jour, Shana ne s'est jamais plus comporté comme avant. Briser le cœur de cette femme et le bonheur que vous viviez, c'est sans doute ce que je regrette le plus, vous étiez heureux. Moi, j'étais un gamin, un pauvre gamin égoïste que je suis encore. Toi tu étais un homme. C'était ce qu'elle devait aimer chez toi. Tu valais beaucoup mieux que moi...  » Joaquin ferma les yeux à la fin de ses mots un instant, sentant son cœur se resserrer. Il avait mérité tout ce qu'il avait dû subir, il n'était qu'un éternel adolescent qui voulait grandir. Ruben valait bien plus que lui, lui ne blessait pas les gens qu'il aimait le plus.

Tenue de Joaquin
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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeSam 27 Sep - 17:50

Joaquin ∞ Rùben
Quand les fantômes du passé ressurgissent, et qu'un clash d'émotions se défoulent en soi...
Le fait qu'il ne semble pas même réagir à son coup, prit Rùben un peu dépourvu mais pas moins que les paroles qu'il prononça de suite et sur le moment, il fut suspicieux. Disait-il simplement cela pour attiser sa colère ?  Il semblait persuasif, mais ce fatal incident avait détruit complètement l'estime qu'il devait à l'époque en cousin de celle qui était sa petite-amie. Oui, il n'avait jamais vraiment aimé qu'une telle proximité puisse être en deux cousins, mais jamais il n'aurait pu penser, imaginer qu'une telle chose puisse se produire.  Il se sentait un peu plus calme à présent même si cela n'avait diminué la douleur passée de la trahison. Il se sentait capable néanmoins de réfléchir, et il ne comprenait pas. Par ailleurs, il ne le pensait pas capable d'avoir changé, alors le fait qu'il accepte d'emblée que oui il avait mérité ce coup de poing le prit légèrement déconfit.

Cependant, cela ne changerait jamais rien et il le savait. Il n'était pas venu ici à Wincap pour voir revenir sur des douleurs du passé et des regrets dont encore aujourd'hui il était envahi. Il n'était pas revenu pour se venger, non ; il était venu ici car il pensait commencer une nouvelle vie ; oublier le passé et repartir à zéro. Il n'était pas quelqu'un qui aimait normalement les ennuis, mais aujourd'hui, croisant ici Joaquin, son sang ne pouvait faire qu'un tour alors que douloureusement il était forcé de repenser au passé.  La douleur en avait été si vive qu'il avait aimé profondément la jeune femme, aussi normalement que ses sentiments d'amitiés s'étaient naturellement transformés en sentiments beaucoup plus profonds et tendres et sans mentir, ces années passées auprès d'elle avaient compté parmi les plus heureuses de sa vie. Cela était encore plus douloureux que la situation de leur rupture avait été brutale pour lui.

Et, enfin... Peut-être n'avait-il pas été un bon observateur, mais il n'avait jamais rencontré quelqu'un qui égalât vraiment sa petite-amie perdue et qui lui donnât envie de reconsidérer son célibat, non jamais... Bloqué dans ses regrets, bloqué dans son passé et sa confiance réduite à zéro, il lui était moralement impossible d'avancer. Tout cela avait construit sa colère et sa rancoeur qu'il avait appris à diriger vers Joaquin au lieu de Shana. Deux ans à ruminer tout cela, à croire qu'il oubliait alors qu'en réalité, tous ses sentiments s'accumulaient au fond de lui au point qu'il ne put les retenir aujourd'hui... Rùben se mit à penser que s'il était venu le trouver deux ans auparavant, Joaquin n'aurait peut-être pas agi pareil.

Rùben ne put s'empêcher d'être ravi intérieurement de le voir grimacer ; ainsi avait-il eu l'expérience d'un dixième de la douleur que lui-même avait ressenti en se sachant trahi. Même si cela ne faisait oublier le passé, c'était un soulagement que Rùben trouva non négligeable en cet instant. Par ailleurs, il approuva absolument ses mots suivants. Non, il n'avait guère envie de perdre de temps à écouter ses excuses fussent-elles un tant soit peu cohérentes. Pourtant, il l'écouta, le regard toujours noir d'une rancoeur indescriptible.  Au fond de lui cependant, il y avait un point qui le soulagea quelque peu, ce fut que depuis ce jour Shana ne lui avait pas reparlé non plus ; quelque part, cela le consola un peu et cela montrait qu'elle devait sans doute ressentir de la honte quant à cet accident. Il sentit quelque chose au fond de lui s'apaiser d'une certaine manière, ou se dénouer.

Son comportement à la fin de ses mots surprit Rùben qui se mit à penser que peut-être finalement regrettait-il vraiment ce qui s'était passé ?  Pardonner n'était cependant pas au jour du jour et la seule façon vraiment qu'il comprenne la douleur d'une telle trahison, était qu'il expérimente elle-même. Avant ce jour, Rùben pourrait lui dire « Alors ? Comment ça fait d'être trahi ainsi ? » Rùben ne souhaitait généralement pas le malheur aux autres, mais c'était là la seule exception. Cependant,  pendant quelques secondes Rùben en oublia sa colère et demeura pensif... Regrettait-il vraiment d'avoir causer la ruine de leur couple ou feintait-il ? Il avait raison en tous les cas sur le fait d'avoir été un gamin égoïste qui ne pensait pas aux conséquences qu'engendrait certains actes.

« C'est pas trop tôt de le réaliser. C'est une autre chose de changer, et encore faut-il le vouloir. Et ce ne sont pas de possibles regrets formulés qui vont changer quelque chose d'actes égoïstes faits par le passé. » rétorqua t-il plus sèchement qu'il ne voulut. A la colère, fut alors remplacée l'écoeurement ; Rùben avait juste envie de le voir disparaître de sa vue. S'il y avait au moins une chose qu'il espérait vraie, c'était qu'il avait vraiment l'intention de changer. Cela le dégoûterait de la même façon si d'autre personnes venait à souffrir de son comportement de gamin égoïste.  Il ne voulait par ailleurs pas imaginer qu'il y ait pu y avoir une véritable attirance ce jour-là entre lui et Shana, non. Ça, c'était trop difficile à concevoir pour lui.

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Joaquín Alboran
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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeMar 30 Sep - 9:47

Nier les faits, nier la réalité n’était nullement dans l’intérêt de Joaquin. Devant lui se trouvait l’un des fantômes de son passé et fuir ce dernier ne le mènerait nulle part. Ces derniers mois l’espagnol avait eu à affronter tant d’évènements qu’il ne pouvait qu’affronter chacune de ses erreurs. Il n’avait été qu’un gamin de bas étage qui avait joué le cœur et le corps de ses amantes pendant six longues années. Il n’avait pas été le meilleur des hommes, toutes les femmes qui avaient eu l’occasion de rencontrer avaient bien dû s’en rendre compte. Sans doute ne l’étaient pas encore tant il n’arrivait pas à refermer certaines blessures de son passé. Cependant, il essayait d’avancer, doucement, mais sûrement, dans une autre direction que celle qui l’avait prise jusqu’à il y a quelques mois. Joaquin voulait changer et affronte Rùben était l’un des meilleurs moyens. Ce dernier ne mâcherait pas ses mots, n’ayant de toute manière rien n’à perdre à part peut-être être accusé d’agresseurs s’il le frappait plusieurs fois. Alors, sachant que Rùben était assez intelligent pour ne pas le battre à ce point, Joaquin avait pris la parole. Il avait alors prononcé des mots qu’il pensait actuellement, comme le fait de mériter le poing qu’il venait de lui adresser. Dire le contraire aurait sans aucun doute bien arrogant, bien qu’il l’était de manière générale. La faute à ses parents qui ont toujours été ravis d’avoir un fils ainsi, ils n’étaient après tout pas les descendants de la grande famille  de sang pur Alboran pour rien.  

Sans doute que voir Joaquin perdre de son ego devait être plaisant pour Rùben, Joaquin n’en doutait nullement.  Après tout, il n’avait nullement fui lorsque ce dernier lui avait donné un coup de poing. Joaquin avait perdu de sa prestance, sans aucun doute que ce dernier ne pouvait que le remarquer. Il ne connaissait pas suffisamment Rùben pour comprendre toutes ses expressions, mais ce dernier semblait ravi que Shana ne lui eût plus jamais parlé, ni ne s’était comporté comme auparavant. À vrai dire, le contraire aurait été bien étonnant lorsqu’on savait à quel point le lendemain avait été douloureux pour chacun d’eux. Il n’avait été un gamin qui avait été incapable de suivre son cœur, incapable de saisir l’opportunité d’être sauvé par Shana de cette maudite drogue qui détruisait sa vie chaque jour. La fuite lui avait paru bien plus facile, mais au final c’était cette sortie qui avait détruit sa vie et celle du couple amoureux, fiancé. Il n’avait qu’un gamin ingrat, sans doute l’était-il encore même. Des réflexions qui vinrent surprendre Rùben. Il était sûr que ce dernier ne devait nullement comprendre pourquoi il agissait ainsi, après tout Joaquin venait de lui avouer qu’il regrettait d’avoir ruiné leur couple.  

S’il réalisait qu’il était un gamin, Rùben lui rétorque d’une voix sèche qu’il n’était pas trop tôt de le réalise. Seulement, cela était autre chose de changer et de le vouloir. Ce n’était nullement en formulant ses regrets que les choses allaient changer les actes égoïstes réalisés par le passé. Une vérité qui vint directement toucher son cœur tant il lui semblait entendre Shana les lui murmurait. Les paroles n’allaient nullement changer les actes du passé, Joaquin s’en rendait compte, même s’il espérait un jour pouvoir panser les différentes blessures qu’il avait causées. Il y en avait des irréversibles comme la haine que ressentait Rùben envers sa personne, mais le jeune homme espérait qu’il pourrait au moins essayer de se rapprocher de Shana, bien qu’il savait que cela était purement égoïste. Joaquin se devait lui aussi mettre son ego de côté au profit des autres, il le savait. S’il avait blessé des personnes, il méritait lui aussi de connaître ses douleurs. La douleur faisait grandit il paraissait, pour le cas de Joaquin cela était vraie tant la dernière altercation avec Shana avait résolument brisé son cœur, bien qu’il savait qu’il le méritait plus que n’importe quel autre homme.  Heureusement, il avait Jane à ses côtés et même si elle ne s’en rendait pas compte, elle lui permettait de grandir et d’assumer des choses qu’il avait été incapable de réaliser jusqu’alors. Il souhaitait la protéger, qu’elle ne vienne jamais découvrir son addiction.  Alors, il espérait au plus profond de lui qu’un jour il puisse réparer les blessures qu’il avait causées. Peut-être était-il suicidaire, il le savait, mais c’était son plus grand souhait. Il ne voulait plus perdre ces personnes qui lui étaient chères. Il ne savait guère répondre à Rùben, si ce n’était qu’il avait raison. Ainsi, l’Hispanique vint simplement passer sa main sur sa nuque alors qu’il regardait le visage de Rùben, sans vraiment le faire. Il vint prendre la parole alors : « Je le sais… c’est pourquoi j’ai décidé de réaliser des actes que je n’avais jamais osé faire. Mettre son ego de côté n’est pas toujours la pire des idées. » mettre son ego de côté n’était résolument pas une habitude du jeune homme, mais il l’avait déjà réalisé pour Jan, sa meilleure amie, alors il était prêt à le refaire.

Joaquin ne pouvait pas s’empêcher d’être quelque peu nerveux devant Rùben bien qu’il le masquait. Un fait que Rùben ne devait sans doute pas remarquer du haut tant il ne le connaissait pas vraiment, bien que cela faisait plusieurs années qu’ils s’étaient côtoyés lorsqu’il était encore avec Shana.  Le jeune vint reprendre la parole simplement : « Je suppose que je n’ai pas le droit de te demander ce que tu deviens ? Cela ne doit pas me concerner. » détournant les yeux au bruit de battements d’ailes qui se rapprochait, son Ara apparut alors devant lui et vint se poser contre son épaule, déposant son bec doucement là où Ruben l’avait frappé. Sans aucun doute que ce dernier avait dû sentir que son maître n’était pas dans son état habituel, gêné et mal à l’aise face à cet homme. Un fait particulièrement étrange sans doute pour son Ara qui le ne voyait que rarement ainsi. Ce dernier se trouvait particulièrement intelligent, bien que plus certains hommes dont lui-même parfois. Joaquin vint sourire à Sigma, caressant sa tête avec douceur alors qu’il portait son regard sur Ruben.  Il vint prononcer dans une voix mal assurée, bien qu’il essayait de se reprendre : « Tu as pu… la revoir ? »
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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeSam 4 Oct - 19:49

Joaquin ∞ Rùben
Quand les fantômes du passé ressurgissent, et qu'un clash d'émotions se défoulent en soi...
Le pire c'était ces mots qu'il avait dit il y a deux ans... Ces mots qui étaient sortis d'un cœur trahi et rancunier. « De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais toujours été loyal avec toi. » Des mots qui, encore aujourd'hui, semblaient vibrer dans son esprit comme s'il venait tout juste de les dire. La nuit, parfois, il semblait encore revivre cette scène et il s'en réveillait en sueur, et le corps tremblant sous la douleur de chacun de ces mots. Le pire, était qu'il avait menti sur ce coup-là... Il n'avait jamais été infidèle, et jamais cette idée ne lui aurait effleuré l'esprit car lorsqu'il était avec quelqu'un, c'est à peine si les autres beautés autour de lui l'intéressait ; il n'y en avait qu'une et jamais plus. Mais ce jour-là, il avait dit quelque chose qu'il n'avait jamais voulu dire... Quelque chose qui, s'il ne s'était pas senti aussi trahi, n'aurait jamais pu sortir.  Etait-ce sa fierté blessée qui avait parlé ? Non, c'était plus que sa fierté. N'importe qui se serait sentit lésé en pareilles occasions.

Si sur le moment, ce mensonge l'avait soulagé, mais aujourd'hui, ils avaient un drôle de goût dans sa bouche et il regrettait de les avoir dit car la vérité était, qu'il n'avait jamais été infidèle. En disant cela, cela rendait plus tolérable sans doute le fait qu'elle l'avait trompée puisque lui aussi ne lui avait pas été aussi fidèle qu'elle le pensait... Mais c'était un mensonge. Et à présent que sa colère s'était déchargée sur la personne qui représentait l'objet et la raison même de sa rancoeur (Joaquin), ce mensonge lui pesait encore davantage sur le cœur ainsi que le regret qui y était affilié.

Un goût amer d'amertume se répandit en lui et il eut envie de tourner le dos à présent et de quitter le stade. Néanmoins, il n'en eut pas le temps puisqu'apparemment Joaquin lui parlait et d'une oreille distraite il l'écouta. Il avait décidé de mettre son égo de côté et faire des choses qu'il n'avait jamais fait. Good for him. Au moins, cet incident avait eu un impact sur lui... Encore que Rùben avait des doutes car sa confiance en lui était aujourd'hui réduite en miettes et lorsqu'il disait vouloir changer, il ne le croyait qu'à moitié. Le pouvait-il vraiment ? Le voulait-il vraiment? Aussi ne répondit-il même rien et se contenta t-il de garder ses pensées pour lui.

Il faillit néanmoins « s'étouffer » lorsqu'il l'entendit lui supposer qu'il n'avait sans doute pas le droit de lui demander ce qu'il devenait, que cela ne le concernait pas. Rùben faillit lui rétorquer qu'en effet, cela serait déplacé et cela ne le regardait pas du tout, mais il s'en retint. Sa colère première semblait être légèrement retombée même si le sentiment qu'il ressentait au fond de son estomac l'empêcherait pour longtemps de pardonner Joaquin. Finalement, il lâcha : « J'ai été embauché au centre hospitalier de Wincap y'a trois semaines. J'y suis arrivée y'a deux. C'est tout. Pas grand-chose de nouveau. » lâcha t-il d'une voix monocorde et comme s'il parlait plus à lui-même qu'à quiconque.

Il aurait sans doute dû se sentir plus heureux à la nouvelle de son embauche, mais en réalité il y avait quelque chose en lui qui était incapable d'être parfaitement heureux. Sûr, il était ravi de son embauche, d'avoir trouvé un boulot stable et il adorait soigner les gens... Mais au point de vue de sa vie, il n'était pas heureux. Dans sa lettre, sa mère avait démontré plus de bonheur que lui-même.

C'est alors qu'il sursauta de surprise en voyant se poser sur l'épaule de Joaquin un oiseau – un Ara plus exactement. L'oiseau déposa alors son bec là où il avait été frappé. Rùben avait toujours estimé l'intelligence des bêtes ou des oiseaux plus hautes que celle des humains d'un certain sens bien que tous les jours il avait la preuve que les Hommes se pensaient supérieurs. D'une certaine manière, les animaux avaient un sixième sens dont les Hommes manquaient cruellement. Il regardait cependant l'oiseau avec une certaine méfiante et s'apprêta à s'éloigner pour la seconde fois au moment où Joaquin lui demanda s'il avait pu la revoir. Evidemment, il était évident qu'il parlait de Shana.

Ce fut avec un serrement de cœur qu'il répondit à contrecoeur certain : « Pas depuis que je l'ai quittée il y a deux ans et ce jour me pèse encore bien trop. » Il détourna les yeux un instant, submergé de nouveau par les émotions dont les regret en grande partie. « Je ne crois pas qu'elle voudrait me revoir de toutes façons alors à quoi bon. » Pas après ce qu'il lui avait dit... autant qu'il se détestait pour avoir menti ainsi. Peut-être lui valait-il au moins qu'il lui avoue la vérité ? … Après réflexions, il effaça cette idée de son esprit. A quoi bon de toutes façons ? Cela ne pourrait changer le passé.
Une idée le frappa soudain. Si Joaquin était là, y avait-il une possibilité qu'elle soit ici, à Wincap, elle aussi ? Le voyait-il encore ou... ? Quelque chose en lui espérait que non. S'il ne la voyait plus non plus, il s'en sentirait au moins un peu mieux.

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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeSam 11 Oct - 18:23

Joaquín savait bien évidemment qu’il était la dernière personne à pouvoir demander à Ruben ce qu’il était devenu après deux ans. À vrai dire, Joaquín avait été déconnecté du monde magique espagnol pendant tant de mois qu’il ne savait même pas ce qu’étaient devenus la plupart de ses camarades de classe de l’époque. Il fallait dire qu’il était parti tel un voleur il y avait désormais cinq ans de l’école magique, abandonnant son équipe de quidditch quelques semaines avant la coupe des maisons. Certains de ces camarades lui en avait voulu, mais à l’époque cela ne l’avait que peu intéressé dans la mesure où ces études en Corée en ornitolomagie l’avaient bien plus intéressé qu’une simple finale de match. En tant que capitaine, sans aucun doute qu’il n’aurait pas dû agir de la sorte, mais à l’époque il avait été encore un adolescent égoïste qui n’avait pensé qu’à sa passion. Il lui arrivait bien évidemment de croiser quelquefois dans les cérémonies mondaines espagnoles des camarades de classe qui était issu de famille sang-pur, mais la plupart travaillait au ministère. Autant dire que cela ne l’intéressait pas, tant atteindre les hautes sphères politiques ne l’intéressait pas. S’occuper des oiseaux magiques était beaucoup plus captivant qu’être un haut fonctionnaire dans les couloirs du ministère

C’est pourquoi il ne fut nullement surpris de voir Rùben surpris d’une telle question, après tout Joaquín n’avait nullement à lui poser de telles questions tant cela ne le concernait pas. Il le voyait retenir sa colère, bien qu’il vint répondre à sa question l’informant qu’il avait été embauché au centre hospitalier de Wincap il y avait désormais trois semaines. Il était arrivé dans la ville  il y avait désormais deux semaines. Rùben lui répondit ensuite de manière évasive, ne cherchant nullement à poursuivre la discussion. Un fait que Joaquin comprenait particulièrement tant discuter avec lui devait déjà être un supplice. Si Joaquín était quelque peu sadique avec lui-même, Rùben devait l’être avec lui-même alors qu’il restait à ses côtés, ne l’ignorant pas et restant non loin de lui. Un fait qui était vraiment étrange dans la mesure où ils ne s’appréciaient pas vraiment.

L’arrivée de son oiseau magique avait apparemment surpris Rùben, sans doute ne s’attendait-il pas à le voir, ne l’ayant pas vu puisqu’il était parti en balade en haut des gradins. Ce dernier appréciait résolument le grand air, ce qui était logique tant il aimait voler. Si Joaquin avait délaissé les airs, Sigma avait continué à découvrir le stade. L’affection que lui portait l’espagnol se faisait résolument fort, étant son compagnon de vie depuis une quinzaine d’années. Il connaissait sans doute Joaquin bien plus que n’importe quelle personne. Néanmoins, sa présence ne semblait pas pour autant le rassurer en vue de son regard méfiant, sans doute craignait-il que ce dernier vienne l’attaquer dans la mesure où il l’avait frappé. Mais, Sigma se trouvait bien trop intelligent pour le faire.

La question qu’il vint lui posa arrêta Rùben dans son geste, Joaquin lui ayant demandé s’il avait revu. Il ne s’attendait pas nécessairement que ce dernier lui réponde sachant qu’il ne le méritait pas. Néanmoins, ce dernier lui répondit simplement qu’il ne l’avait pas revu depuis ce jour où il l’avait quitté et pensait qu’elle ne voudrait pas le revoir de toute façon alors il n’avait pas de raison de la revoir. Un fait que le jeune homme comprenait aisément alors qu’il hochait la tête.  Il ignorait résolument ce qu’il s’était passé depuis ce jour-là, croyant pendant de long mois qu’ils étaient encore ensemble, malgré son erreur. Peut-être aurait-il pu lui pardonner son écart dans la mesure où Joaquin était la première cause de ce mal-être, celui qui avait fait qu’elle le trompe. Néanmoins, il ne semblait pas avoir réussi à passer outre. Cette histoire était et resterait toujours un grand mystère pour le jeune homme qui vint alors demander, en sachant qu’il risquait de véritablement se recevoir un deuxième coup à ce moment-là : « Ce jour-là… qu’est-ce qu’il s’est passé ?  Enfin, … » .

Sans aucun doute que la réponse ne le regardait pas, mais il ne pouvait s’empêcher d’être curieux. Rùben risquait de l’envoyer balader, il n’en doutait pas, il pourrait même partir tant Joaquin n’avait pas à poser cette question. Seulement, il avait au moins souhaitait connaître une brève explication tant il n’avait jamais été mis au courant de quoi que ce soit. Cela ne le concernait pas, il en avait conscience. Il reprit simplement la parole en prononçant ses mots : « Je…suppose, enfin je suis persuadé que tout est de ma faute…que tu me détesteras toute ta vie, mais peut-être que pour Sha, cela est différent.   » Il ne savait nullement comment Rùben pourrait interpréter ces propos. Seulement, il pensait qu’un jour il pourrait lui pardonner à elle, il savait que Shana avait refait sa vie, mais sans aucun doute qu’avec le temps ils pourraient retrouver un semblant d’amitié. Dans son propre cas, il ignorait si un jour Shana oserait lui parler, après tout il lui avait brisé littéralement le cœur ce matin-là. Il avait agi tel un sauvage, un être abjecte alors qu’elle se trouvait là pour l’aider et sortir de ce cercler vicieux qu’était la drogue.  Il détourna les yeux un instant, laissant échapper un soupir alors qu’il caresser les plumes de son bel oiseau magique. Si au moins, il pouvait essayer qu’ils se réconcilient cela lui irait. Pour lui, il avait plus de chance de foncer droit dans le mur en ce qui concerne un essai de réconciliation avec l’un des deux. La seule fois où il l’avait vu à Wincap, cette dernière l’avait véritablement repoussé, lui indiquant qu’il n’était plus rien pour elle. Des mots qui résonnaient encore dans son esprit, l’ayant marqué à vie. Certes pour son anniversaire, elle avait pris la peine de lui répondre, mais il savait que cela ne changerait rien.  Il reprit la parole un instant : « Enfin cela ne me regarde pas… je ne suis plus rien pour elle à présent. Si… jamais tu la revois, prends soin d’elle…  »
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MessageSujet: Re: « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin]   « Quand on a tant de choses sur le cœur, il est dur de les garder indéfiniment pour soi. [Fe Joaquin] Icon_minitimeMer 29 Oct - 11:57

Joaquin ∞ Rùben
Quand les fantômes du passé ressurgissent, et qu'un clash d'émotions se défoulent en soi...
A  cette période, ses études avaient été très importantes pour lui. Lorsqu'il avait quitté Shana, il avait eu besoin d'aller se ressourcer chez ses parents pendant quelques semaines et en leur disant que leur relation était terminée, il avait évité d'en préciser les raisons exactes. Il savait que sa mère avait eu beaucoup d'affection pour sa petite-amie, et qu'elle avait avait vraiment été déçue que c'était fini entre eux. Lui avouer les raisons exactes de leur rupture reviendrait à décevoir encore plus sa mère sur le compte de Shana et il préférait évitait cela. Il préférait qu'elle en garde les meilleurs souvenirs possibles. Tout comme il s'était tenu à l'écart de leurs  camarades d' école qui les connaissaient tous les deux afin de ne pas être poser de questions. Car il savait qu'il y avait des rumeurs. Les gens se demandaient la raison secrète de leur rupture après toutes ces années – en parler n'aurait été qu'une souffrance supplémentaire pour lui ; c'était trop frais, et donc trop tôt pour en parler. Rùben ne se sentait certainement prêt à recevoir la pitié de leurs anciens camarades qui seraient choqués de voir que Shana l'avait trompé.

Par vengeance sans doute, quelqu'un d'autre que lui l'aurait sans doute fait mais pas lui. Non, c'était leur vie privée ; personne ne devait le savoir hormis eux deux – enfin, eux trois en l'occurrence. Sa seconde raison était qu'il voulait éviter les gens de blâmer Shana. Oui, logiquement elle portait peut-être plus de 90% de blâme sur leur rupture, mais il ne désirait pas que tout le monde sache ce qui s'était passé et aille le lui reprocher en plus de l'avoir trahi, lui demander comment elle avait pu trahir la confiance d'un homme qui l'aimait profondément et tendrement. Certes, elle l'avait trompé mais ce n'était en aucun cas une raison pour l'accabler de culpabilité. Et puis, elle n'était pas la seule à blâmer... Rùben avait préféré porter tout sa colère sur Joaquin en cette période. Il ne lui avait jamais porté énormément porter d'affection, mais il l'avait toujours respecter par égard à Shana qu'il ne voulait blesser en se fâchant avec son cousin. Il n'avait donc pu s'empêcher de ressentir de la jalousie aux liens étroits qui semblaient lier les deux mais par amour pour elle, il avait mis cette jalousie de côté. Après tout, c'était avec lui que Shana sortait.  C'était sa petite-amie. Il n'avait rien à envier à Joaquin qui n'était que son cousin. Rùben était plus chanceux que lui, donc il pouvait bien mettre cette jalousie de côté. S'il avait su cependant ce qui allait se passer, il aurait probablement été beaucoup moins cordial avec lui.

Se consacrer à ses études de Médicomagie durant cette période avait été du soulagement. Pour oublier ses peines, oublier cet incident il s'était mis à travailler d'arrache-pied sur les plantes magiques, non magiques, à concocter des potions ou à rédiger ses essais. Et au final, l'obtention de son diplôme était la seule bonne chose en deux ans.

Rùben sembla se raidir davantage et l'expression de son visage devint impassible alors qu'il entendit Joaquin lui demander ce qui s'était passé, puis s'interrompre. Il avait un sacré culot de lui demander ce qui s'était exactement passé ce jour-là et Rùben ne se sentait certainement pas d'humeur à le fournir en information. Il serait même la dernière personne à qui il le raconterait. Il fut néanmoins surprit, ne savait-il auparavant qu'ils avaient rompu ? Ne serait-ce par les rumeurs qui avait couru parmi toutes leurs connaissances ? Rùben ne put s'empêcher d'en être légèrement surprit.  Joaquin sembla se rendre compte qu'il n'aurait pas dû poser cette question et il ajouta par la suite qu'il était convaincu que tout était de sa faute et qu'il le détesterait toute sa vie, blablabla...  

Rùben était déjà fatigué de l'entendre parler. Ce fut avec une ironie évidente qu'il répondit : « Je crois que tu es bien la dernière personne au monde avec qui j'irai parler de de ce jour-là en effet, aujourd'hui ou dans dix ans cela ne changera guère. Si ta soif de connaissance est tant, tu peux toujours te satisfaire des rumeurs qui ont circulé depuis ce jour dans notre cercle de connaissances, bien que je n'y ai participé à aucune. » Joaquin avait détourné les yeux, peut-être honteux, confus ou Merlin savait quoi et il caressait son oiseau posé sur son épaule. Il finit par ajouter que cela ne le regardait probablement pas, qu'il n'était plus rien pour elle à présent et qu'il prenne soin d'elle à sa place s'il la revoyait un jour. Le fait qu'il dise ne plus la revoir aujourd'hui fut d'une maigre consolation pour Rùben mais non négligeable néanmoins. Ce fut cependant sur un ton acerbe qu'il parla :

« Le seul reproche que je me fais de cette époque, c'est  d'avoir été trop tolérant et patient envers une relation bien trop étroite entre deux cousins.  Trop pour être négligée. Si j'avais su avant où cela pourrait mener, crois-moi que j'aurai fait fait en sorte de ne pas être trop « gentil » avec toi. C'est ma faute oui, ma seule faute. Je n'ai jamais eu contre toi jusqu'à ce jour où je devine ce qui s'était passé, j'avais même juste assez de respect parce que tu étais de sa famille et la famille c'est sacré. Pourtant, j'ai toujours été conscient de cette tendance égoïste que tu as. Je ne pensais pas que cela aurait un tel impact dans ma relation avec Shana. Quel idiot, j'avais même prévu de la demander en mariage. Par amour pour Shana, j'ai toléré et accepté bien trop. Je me disais qu'après tout c'était moi qui était son petit-ami, je n'avais donc aucune raison d'être jaloux. Si tu veux mon avis, c'est une belle erreur de croire qu'une personne vous appartient pour toujours. »

Pour conclure ses paroles, il cracha aux pieds de Joaquin. Toute envie de le frapper s'était à présent envolée. Il ne le méritait pas tout bien considéré. Il ne désirait plus qu'une chose maintenant, lui tourner le dos et s'éloigner. L'ignorance valait mieux. Il amorça un mouvement pour le faire espérant ne jamais rencontrer à nouveau Joaquin de sa vie.

HJ: Désolée du retard ♥ J'espère que cette réponse te conviendra. ;)

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Joaquin savait bien évidemment que la question qu’il avait posée à Ruben se trouvait quelque peu inappropriée, sachant ô combien sa relation avec Shana s’était terminée. Ce n’était pas non plus à lui de demander tant il ne méritait de recevoir que la haine de cet homme. Demander comme s’était déroulée cette journée était relative au privé des deux anciens fiancés. Il n’avait été au courant au final que peu de choses, pour ne pas dire rien tant déjà à cette époque il avait coupé presque tous les ponts avec les personnes de son entourage, de ses camarades de classe. Il avait continué sa vie libre comme l’air en Corée du Sud, ne se souciant que de peu de choses si ce n’était de sa relation avec sa cousine qui était comme une sœur pour lui. Leur relation avait dévié, s’était rompue suite à son égoïsme, à son caractère de petit prince. C’est pourquoi il ne fut nullement surpris de lire un visage impassible alors qu’il lui demander des informations. Le regard presque noir de Rùben en aurait fait fuir plus d’un homme, mais Joaquin avait souvent un peu trop de culot pour se laisser abattre par ce dernier.

Au regard de ce regard, il comprit que chaque fois qu’il parlait que cela agaçait cet homme, le ton ironique de sa voix n’en était là que pour le prouver. Ce dernier lui avoua qu’il croyait bien qu’il était la dernière personne au monde avec qui il irait parler de ce jour-là, aujourd’hui ou bien dans dix ans. Si sa soif de connaissance était si forte, il n’avait qu’à se satisfaire des rumeurs qui avaient circulé depuis ce jour dans leur cercle de connaissances, bien qu’il n’en est participé à aucune. Les rumeurs, Joaquin les ignorait pour la plupart tant il savait qu’elle se détournait de la réalité, que personne ne pouvait véritablement savoir ce qu’il s’était passé à part eux deux. Joaquin avait été le premier pendant longtemps à être la victime de rumeurs et la plupart s’étaient trouvés faussés ! Il était certes un Dom Juan, mais n’était certainement pas un détraqué sexuel. S’il avait quitté l’Espagne, ce n’était nullement pour cacher ses méfaits. Allez savoir sur ce qui s’était encore dit à la suite de son départ précipité d’Espagne pour aller en Corée du Sud, toute sorte de rumeurs avaient dû courir. Alors, il n’imaginait que mal comment certaines personnes avaient pu aisément propager des rumeurs sans sens à la suite de la rupture des deux fiancés. Il n’en avait connu aucune et préférait rester dans l’ignorance à ce propos.

Résolument confus, le jeune homme était venu poser sa main sur le magnifique plumage de son oiseau, le caressant avec lenteur. Il avait alors demandé à Rùben de prendre soin d’elle, si un jour il la voyait un jour. Joaquin savait bien évidemment qu’il risquait avant de longs mois, de longues semaines de ne pas parler véritablement à Shana. Et s’il avait la chance de pouvoir la voir chaque semaine en tant que coéquipière, cela n’était seulement dû au hasard et leur passion commune pour le quidditch. Joaquin n’aurait jamais pensé être réparti dans la même maison que Shana tant leurs personnalités se trouvaient désormais différentes. Mais si lui-même avait changé, cela était véridique pour Shana bien qu’il la voyait retrouver sa bonne humeur, sa joie au côté de ce coréen.

Les mots prononcés par Rùben n’en étaient pas moins acerbes, venant exprimer toute la haine et le dégout qu’il ressentait pour sa personne. Il lui avouait que le seul reproche qu’il se faisait à cette époque, c’était d’avoir été trop tolérant et patient envers une relation bien trop étroite entre deux cousins, trop pour être négligée. S’il avait su avant cet accident où leur relation pourrait mener, il aurait fait en sorte de ne pas être trop gentil avec lui. Sous-entendant la relation incestueuse qu’ils partageaient l’un et l’autre. Tout était de sa seule faute. Il n’avait jamais rien eu contre lui jusqu’à ce jour où il avait deviné ce qui s’était passé, ayant assez de respect puisqu’il la famille était quelque chose de sacré. Néanmoins, il avait toujours été conscient de cette tendance égoïste qu’il avait. Il ne pensait pas cela aurait eu un tel impact dans sa relation avec Shana. Il avait même prévu de la demander en mariage. Par amour pour Shana, il avait toléré et accepté bien trop. Il s’était convaincu qu’après tout c’était lui son petit ami, il n’avait aucune raison d’être jaloux. S’il voulait son avis, c’était une belle erreur de croire qu’une personne vous appartenait pour toujours.  

Pour conclure ses paroles, Rùben avait craché à ses pieds, un geste qui le fit faire plusieurs pas en arrière malgré lui, s’attendant à tout sauf à des crachats, pensant qu’à la fin de ses mots il risquait plus de recevoir à nouveau un poing de sa part. Chacun des mots de cet homme ne cessa d’occuper son esprit alors qu’il le voyait s’éloigner, prêt à s’en aller. Cette fois-ci Joaquin ne chercha nullement à le retenir d’une quelconque manière, sachant qu’il ne méritait plus vraiment de recroiser cet homme ou échanger un quelconque mot. Au moins, cette discussion avait eu le mérite de lui avoir remis les idées en place, recevoir la haine de cet homme avait été légitime. Il l’avait bien mérité tant il avait agi tel un pauvre homme, auparavant comme en ce jour. Peut-être était-il masochiste avec lui-même, sans aucun doute, ne cessait-il de songer. Il lui avait avoué ses tourments, la culpabilité qu’il ressentait, mais Rùben n’avait nullement été compréhensive avec lui. Ce qui était légitime tant il ne méritait qu’au final qu’à recevoir cette haine qui était légitime. Joaquin n’avait rien à répondre, sachant que Rùben avait sans aucun doute raison sur de nombreux éléments dans ses propos. Il préférait se taire alors, ne pas aggraver la situation et observer Rùben disparaitre alors du stade de quidditch le laissant seul avec ses nombreux remords, ses mots, ses vérités qu’il se devait d’assumer, tous comme toutes les blessures qu’il avait causées sur chacun des êtres à la suite de cette histoire. Il n’était qu’un homme imbu de lui-même et il comptait un jour pouvoir devenir un vrai homme, cessait d’être ce gamin qui n’arrivait au final qu’à blesser son entourage.
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