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 (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro

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Cilian Murray
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MessageSujet: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeLun 25 Aoû - 0:44


Le bal continuait de tourner, sans doute se poursuivrait-il jusqu’au bout de la nuit, toutefois si Aemelia était toujours en vacances, ce n’était pas le cas du jeune juge et il devait se rendre tôt au travail le lendemain. Aussi bien après minuit, une soirée agitée dans le parc du château des Hans, de nombreuses danses, voir quelques verres de punch magique, le couple décida qu’il était temps pour eux de rentrer. En vérité, il n’était pas extrêmement pressé de rentrer chez eux et de se séparer, comme il retournerait chez son frère pour la nuit, il désirait plutôt marcher tranquillement tous les deux sous les étoiles, profiter de la douceur de la nuit et d’un peu de tranquillité comme il n’avait eu que très peu de moment pour eux deux lors du bal. Tout d’abord séparés, leurs retrouvailles au milieu de la fouille s’était suivi d’un défilé de connaissances du ministère, plus ou moins lointaines qui souhaitait établir de bonnes relations avec le juge qu’il se trouvait être, même s’il n’était qu’un tout jeune élément. L’attrait de la robe faisait son effet même quand il espérait passer incognito. Au moins, il avait rencontré nombre d’habitants, des conjoints aux enfants de ses collègues, d’avocat et leur client, même de ceux dont il n’avait pas le dossier. Cilian n’en finissait pas de présenter aimablement Aemelia et de s’excuser auprès d’elle de tout ce remue-ménage, lui qui n’avait compté que lui présenter que son frère et pourquoi pas quelques amis à lui, nullement cette troupe intéressée par son statut.

Il n’était pas déçu de rentrer, n’ayant pu profiter que d’une ou deux danses entières dans les bras de sa compagne, cette petite marche vers son appartement lui semblait particulièrement agréable, riant et parlant joyeusement dans la nuit. La jeune fille avait bu et marchait légèrement pompette main dans la main avec lui.

« — Ton frère est beau, il doit faire tomber les cœurs. » Rit-elle comme ils venaient d’abandonner son ainé pour rendre le chemin de l’appartement de la jeune fille, se séparant de la route d’Alessandro « Mais il n’avait pas l’air très aimable. Tu me dis toujours qu’il est adorable… hi ! hi! Il semblait tout triste, tout pas content ! » dit-elle en faisant une moue alcoolisée. Cilian sourit doucement en disant que ce devait surement être elle qui lui faisait peur. Elle s’arrêta en mettant un doigt sur sa bouche, semblant confuse et mignonne. « Tu crois ? » Cilian rit doucement avant de venir l’embrasser en pleine rue pour continuer le chemin. À vrai dire, il l’avait remarqué aussi, l’attitude de son ainé, bien moins agréable et chaleureuse que l’homme qu’il était. Il l’avait senti froid, réservé, il ne lui avait pas posé la moindre question comme s’il ne lui portait pas plus d’intérêt qu’à un meuble, à peine plus qu’un bonsoir poli. Ça le frustrait d’autant plus que sa petite amie semblait aussi l’avoir remarqué, elle venait de lui avouer par cette remarque, la langue déliée par l’alcool. Cilian poursuivit sa route avec elle sans se tourmenter à cette idée, profitant juste de l’humeur particulièrement gaie de la jeune femme lui-même quelque peu enchanté par l’alcool, mais son cœur se serrait de colère envers son frère, l’incitant plus encore à rentrer à son appartement ce soir. Ce malgré l’esprit gourmand et coquin de sa petite amie.

Arrivée devant chez elle, ses intentions ne faisaient aucun doute pourtant Cilian sembla ne pas les voir, ou les évita. Il rit en lui disant tendrement qu’elle avait trop bu et qu’elle devrait se coucher. Il l’embrassa tendrement et malgré la douce mine insatisfaite de la demoiselle, il rit.
« — Tu vas t’endormir dès que je vais t’allonger. Je me rattraperais demain pour faire passer ta migraine. Bonne nuit Aemelia. » C’est sur ses mots qu’il entra dans la maison avec la jeune femme, fermant à clé derrière eux pour s’assurer qu’elle se trouvait en sécurité avant de l’embrasser à nouveau en guise d’au revoir et de prendre la poudre de cheminette pour se rendre dans l’appartement de son frère.

Dans un tourbillon de suie, il débarqua sur le seuil de son frère, une main devant la bouche toujours particulièrement sensible à ce moyen de transport secouant et nauséeux, surtout après avoir bu plusieurs verres. Il se laissa le temps de reprendre ses esprits avant de voir son frère en face de lui, visiblement tout juste rentré du bal. Ils étaient pourtant partis ensemble, toutefois ce détail outrepassa complètement la pensée de Cilian qui ne s’adressa à lui que d’un ton froid.

« — Tu as passé une bonne soirée ? Ma petite amie ne t’a pas trop dérangé ? Tu aurais pu faire un effort ? » Il avait conscient d’être provoquant, mais il avait bu et peu apprécier l’attitude de son frère vis-à-vis de celle avec qui il était en couple depuis un an. C’était leur toute première rencontre, il aurait du faire un effort.

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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeLun 25 Aoû - 17:13


La gorge nouée, le cœur lourd, Alessandro arpentait en silence les ruelles du quartier sans réel but précis. Il n’avait pas particulièrement envie de rentrer chez lui. Ses émotions étaient bien trop remuées pour être en mesure de camoufler le trouble qui l’avait habité durant ces dernières heures. Il sentait sa respiration vive et ses mains tremblaient délicatement, venant camoufler cela en les mettant dans les poches de son pantalon comme un mauvais réflexe qu’il avait acquis depuis des années pour cacher le trouble qu’il ressentait. Sa tristesse était là, muette et interdite. Il savait qu’il n’avait aucun droit de ressentir cela, de se sentir si torturé par cette rencontre. Elle était légitime, logique en soi. Il n’y avait rien de surprenant à ce que son frère souhaite lui présenter celle qu’il fréquentait depuis plus d’un an. La plus longue qu’il lui avait connue, la plus dangereuse également à ses yeux. Il l’avait déjà présenté à leurs parents et ceux-ci attendaient beaucoup de cette liaison. Après tout, ils étaient à un âge où il était normal de parler de mariage. Ils approchaient de la trentaine et leurs folles années d’adolescents, de jeunes adultes commençaient à prendre fin. Ses parents adoptifs avaient abandonné l’idée de le voir se mettre avec quelqu’un. Il ne parlait jamais de ses petites amies et ils savaient depuis toujours qu’il ne voyait que sa carrière. Une vie de famille ne faisait pas partie de ses projets, même s’il en avait une en secret, loin des yeux de tous.

Quoi qu’il en soit, il prenait conscience qu’il n’était pas prêt à voir son frère dans les bras d’une autre. Il en avait eu la preuve flagrante ce soir et son corps subissait encore les effets de ce mal-être et de cette jalousie qui les possédait malgré lui. Pourtant, il s’était préparé à cette rencontre inévitable. Il avait espéré que celle-ci se ferait sans trop de mal. Il avait préparé son cœur à cela, l’avait enfermé dans une boite. Cela faisait des années qu’il le faisait, mais cette dernière nuit à ses côtés avait fragile les contours de cette boite, qui instable n’avait de cesse de le tourmenter. Il n’avait pas pu se contrôler, cela avait été plus fort que lui. Sans être antipathique, il était resté réservé avec la petite amie de son frère, l’écoutant sans réellement le faire. Sa jalousie avait été à son paroxysme, surtout lorsqu’elle venait se louver dans les bras de son frère pour venir lui voler un baiser ou pour l’avoir contre lui. Un moyen subtil de dire qu’il lui appartenait, qu’elle était la femme légitime. Cela l’avait profondément troublé et n’avait eu de cesse d’accroitre son irritabilité. Sans doute ne lui avait-il pas laissé un bon souvenir, mais il n’en avait que faire. Elle ne représentait rien à ses yeux. Il la méprisait sans la connaitre, lui donnait une chance de faire ses preuves. Il n’en avait aucune envie.

Du moins, son cœur interdisait à son esprit de faire cet effort, de lui trouver des points positifs. Elle lui volait son frère, l’homme qu’il aimait, mais c’était une réalité qu’il devait accepter. Si ce n’était pas elle, ça serait sans doute une autre. Une autre qui saurait le rendre plus heureux. Il était évident que son frère ne l’aimait pas. Il y avait une tendresse amicale et réservée dans ses gestes, aucun sentiment amoureux. Il se fourvoyait même s’il n’oserait jamais lui en faire part. Il n’y avait rien dans ce regard, dans ses baisers, cette passion et cette fougue avec laquelle il était venu à lui pour l’embrasser, le caresser. Il ne pouvait croire qu’il reste avec elle. Il l’adorait, c’était évident. Ses regards étaient doux et sincères, mais l’aimer comme un homme devait aimer l’élu de son cœur, ce n’était résolument pas le cas. Cette pensée avait suffi pour l’aider à se donner bonne conscience. Il n’avait pas à faire l’effort d’apprécier une femme qui ne resterait pas auprès de son frère. Aussi cruelle pouvait être cette songée, elle lui avait permis de tenir toute la soirée avant que son frère ne l’informe qu’il raccompagnait sa petite amie chez elle. Sans doute finirait-il la nuit également. Du moins, il le pensait, Aemelia s’était montrée particulièrement câline et quémandeuse de l’attention de son frère. Il était fort à parier qu’ils allaient coucher ensemble. Cette songée vint le rendre plus tendu alors qu’il levait la tête vers le ciel étoilé de cette douce soirée. Une légère brise fouettait son visage, agréable et apaisant. Il s’efforça à penser à autre chose, se concentrer sur un élément autre que son frère. Il avait rencontré deux charmantes jeunes femmes, une plus que l’autre. Cette pensée le fit sourire, se rappelant des circonstances de leur toute première rencontre. Il vint rire doucement et c’est sur ces douces pensées qu’il se décida à rentrer pour profiter d’une bonne nuit de repos.

Il ne put donc qu’être particulièrement surpris de voir apparaitre son frère dans un tourbillon de suie au sein de sa maison alors qu’il venait lui-même d’arriver. Son regard n’avait pu que marquer sa décontenance de le trouver là, mais la colère muette de Cilian, son ton froid vint rapidement obtenir toute son attention. Ses remarques étaient acerbes et tranchantes. Il était résolument révolté par son comportement et lui faisait savoir, le provoquant sans crier garde. À quoi s’était-il attendu ? Qu’il l’accueille avec un sourire charmeur et des paroles complaisantes comme s’il rentrait dans le jeu de cette comédie qu’il s’était toujours refusé de faire ? Bien sur, Cilian était loin d’avoir connaissance des sentiments qu’il avait pour lui. Alessandro savait trop bien les cacher pour qu’il puisse les soupçonner, en avoir la moindre pensée. Il s’était éloigné de lui, sans que Cilian soupçonne cela. Il avait utilisé les études, le travail pour éviter toute rencontre fortuite entre son frère et ses petites amies. Il déglutit, venant desserrer son nœud papillon en gardant le silence, venant déboutonner quelques boutons de sa chemise pour se mettre à l’aise.

« Faire un effort ? » Lâcha-t-il simplement en venant poser son regard perçant sur lui. « J’ai pourtant était très courtois avec elle, Cilian. Je ne vois pas de quoi tu veux parler. » C’était vrai, il ne s’était nullement montré désobligeant avec elle, bien que détaché. Il l’avait écouté lorsqu’elle lui avait parlé, mais il n’avait pas fait l’effort de relancer la conversation derrière. Ce n’était pas un crime. Il n’avait seulement pas eu envie de converser avec elle, pris de cours par cette rencontre improvisée, due notamment aux bienfaits de son frère. «  Donc non, elle ne m’a pas dérangé. Elle avait l’air d’être sur son petit nuage à tes côtés. Sans doute aurait-elle apprécié passer du temps qu’avec toi. Je n’ai pas pu en dire autant pour toi. C’est à peine si tu avais les yeux brillants en la regardant… » Il soupira, le regard sombre, perçant. « Pourquoi aurais-je fait l’effort de découvrir une femme avec qui tu ne finiras pas ta vie ? Franchement ? Elle n’est rien pour moi. Que je l’aime ou non, quelle importance ? »

Sa voix était franche et froide, un peu sec également. Qu’est-ce qu’il voulait entendre de sa part ? Qu’il la trouvait merveilleuse ? Charmante ? Qu’elle ferait une épouse parfaite ? Qu’il fasse le bon frère qui ne voit pas que son frère se ment à lui-même ? Qu’il ne compte pas sur lui. Il avait toujours refusé de jouer ce jeu. Cela n’allait pas commencer.  « Tu n’avais rien d’un homme amoureux, ce soir Cilian… Tu aurais mieux fait de rester avec elle, cette nuit... Tu aurais pu espérer sauver les apparences… Surtout avec moi. Tu peux mentir aux autres, mais je suis ton frère. Et tu ne l’aimes pas, c’est une certitude que j’ai. Alors pourquoi me serais-je fatigué à être aimable avec elle ? » Il était méchant, il s’en rendait compte, mais indirectement il était lui-même en colère. Il vint inspirer profondément venant se diriger vers la cuisine alors qu’il retirait la veste de son costume pour la poser sur une chaise, se servant un verre d’eau pour amoindrir les battements effrénés de son cœur. Il ne s’excuserait pas de son comportement. Il l’assumait, que ça déplaise à Cilian, c’était son problème. C’était lui qui l’avait piégé, pas le contraire.

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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 21:44

Cilian n’était pas seulement en colère contre son frère, il se sentait frustré et attristé que celui-ci se montre si froid et imperméable à sa petite amie, complètement désintéressé par sa personne. Il ne semblait même pas avoir essayé de la connaitre, ça l’attristait, car elle était importante pour lui, tout comme il pouvait l’être. Il se trouvait à la fois décontenancé par sa réaction si inhabituelle, lui qui draguait toutes les filles, et irrité par son comportement, sa façon de toujours éviter ses petites amies. Même s’il les avaient toutes quittées, n’étant jamais sorti avec une demoiselle plus de trois mois avant Aemelia, il n’avait pas souvenir que l’une d’elles n’ait jamais rencontré son ainé occupé entre ses études et son travail. Pour une fois qu’ils en avaient l’occasion et pour la plus importante, celle avec qui il était actuellement depuis plus d’un an, celui-ci s’était montré sous un jour peu agréable pour le jeune juge. Cilian en était agacé, un peu déçut comme sans s’attendre à des effluves de liesse, avait au moins espéré que son ainé s’intéresserait à celle qu’il côtoyait depuis un an. Ça lui paraissait important, qu’elle puisse au moins ressortir sans cette impression que son frère ne l’appréciait pas beaucoup. Lui aussi aurait préféré qu’il essaye au mois ; or il avait la sensation que son frère avait jugé inutile de faire sa connaissance pour juger sa personne, pour l’aimer ou non. Forcément, le jeune homme n’en était nullement ravi et un peu déçut, car il avait imaginé cette rencontre autrement et que ça n’y correspondait en rien. Sans doute était-il trop rêveur, peut être qu’il en attendait trop de son frère, mais sans doute était ce naturel pour tout cadet de désirer l’approbation de son ainé, un peu de sympathie pour celle qui partagerait peut être bientôt sa vie.

Il ne lui demandait pas grand-chose à ses yeux, juste un petit effort . Pourtant le regard d’Alessandro le perça quand il répéta sa demande. Il estimait avoir été très courtois avec elle et il ne voyait pas de quoi il voulait parler. Il dit que non , elle ne l’avait pas dérangée. Elle semblait sur son petit nuage à ses côtés, elle aurait sans doute apprécié de passer plus de temps à ses côtés. Il ne pouvait pas en dire autant de lui. C’était à peine s’il avait les yeux brillants en la regardant. Il soupira, avant d’ajouter, en provoquant délibérément son cadet, pourquoi il devrait faire l’effort de découvrir une femme avec lequel il ne finirait pas sa vie. Elle n’était rien pour lui et qu’il l’aime ou non n’avait aucune importance. Le cœur de Cilian battu plus vite à ses mots, dérangeants et provocants, attisant sa colère. Mais le jeune homme ne s’arrêta pas là. Il lui dit qu’il n’avait rien d’un homme amoureux, ce soir, qu’il aurait mieux fait de rester avec elle cette nuit, au moins pour sauver les apparences, surtout avec lui. Il pouvait mentir aux autres, mais lui était son frère. Cilian ne l’aimait pas, c’était une certitude qu’il avait. Alors pourquoi se serait-il fatigué à être aimable avec elle. Le regard de Cilian s’enflamma, révolté qu’il ne lui parle ainsi, de ses mots qu’il ne pouvait reconnaître et en devenait irrespectueux et incohérent. Il ne voulait pas entendre ça, pas de sa part.

« — Comment peux-tu dire ça Alessandro ? Ça fait un an que je suis avec elle, un an sans que tu nous voies ensemble. D’où tu peux conclure en une soirée que je ne suis pas amoureux d’elle ! Ce n’est pas encore ma femme, on n’a jamais parlé de mariage, et s’installer ensemble sera déjà une étape. Mais elle pourrait très bien devenir un jour ma fiancée. Elle est loin de n’être rien ! Tu devrais le savoir comme tu es mon frère. Si tu avais un peu pris la peine de la connaitre et la rencontrer. Je sais que ton travail est important, tu pourrais profiter des rares occasions pour la connaitre un peu plus. Mais ça te semble effectivement complètement égal ! Qu’elle soit importante pour moi, aussi d’ailleurs ! »

Il avait élever la voix, comme un insurgé, révolté par les remarques de son frère qui mettait en doute ses sentiments, l’amour qu’il portait à sa petite amie. Ca le blessait que son frère lui donne de tels arguments, il n’en avait nulle idée, aucun élément de comparaison. Ce qu’il vivait dans ses bras n’avait pas de légitimité, aucune auprès de celle d’Aemelia et Cilian ne préférait fermer les yeux sur ces aventures. Aucun d’eux deux n’y reviendrait, et il n’était nul argument pour discréditer ainsi la position de la jeune femme. Il regardait son frère, le regard vif et noir pour son frère adoptif.

« — Je ne comprends pas en plus, c’est une fille adorable. Les parents l’adorent. Tu l’adorerais si tu lui donnais une chance, si elle ne sortait pas avec moi. C’est franchement idiot. » Bien sûr , il était caché là le grand vice d’Aemelia, elle était avec lui, il savait que c’était la raison même de leur dispute. Cilian le savait et préférait l’ignorer, ne pas réfléchir à cette information. Ce n’était pas idiot, il s’était senti jaloux, frustré au cours de la soirée. « Tu as passé la soirée à séduire les filles, casée ou pas, tu t’en fiches en général. Je ne te demande pas de la séduire bien sûr, mais tu n’avais absolument rien de naturel ce soir. J’aurais apprécié que tu le sois, que tu essayes. Que tu le fasses pour moi, au moins. » Il se mordit les lèvres, le souffle court par le flot de paroles véhémentes qui avait franchi ses lèvres dans sa colère contre son frère et la frustration de la soirée. Il venait convaincre son frère qu’il aimait la professeur comme pourvu d’une mission, pourtant ses mots que l’échauffement faisait couler avouaient d’autres pensées qu’on pouvait saisir entre les lignes, sa jalousie pour ses autres femmes, le besoin d’avoir son approbation, son frère auprès de lui, plus encore qu’auprès de sa copine.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeLun 1 Sep - 1:18


Il était allé trop loin, il s’en rendait compte, mais ses lèvres avaient exprimé ses paroles avec franchise et froideur, sans la moindre considération pour son frère. Le cœur au bord de lèvres, gonflées de cette frustration et cette colère qu’il ne pouvait maitriser. Il en voulait profondément à son frère de l’avoir piégé de la sorte. Quand bien même ignorait-il ce qui se cachait au fond de son cœur, il était bien évident que ses actions, ses comportements laissaient entrevoir un malaise. Il se sentait déjà acculé et frustré lorsqu’ils parlaient des petites amies de son frère, alors en rencontrer une : il s’y était toujours refusé. Il n’était pas assez maître de ce sentiment pour être en mesure de faire face à une telle situation, sans ressentir son cœur se comprimer dans sa poitrine, victime de cette affection contre laquelle il luttait tant depuis des années. Si seulement ces nuits ne s’étaient pas produites, si seulement Cilian n’était jamais venu au contact de ses lèvres, de sa chair, franchissant cette barrière qu’il tenait si solidement érigée entre eux deux, sans doute aurait-il en mesure de le faire, d’être ce frère qu’il devait être… Au fond de lui, Alessandro s’en voulait d’être si faible, si dépendant de son frère et de cette affection contre laquelle il ne pouvait lutter. Cela lui rongeait cruellement le cœur, le rendait fou. Cilian n’était plus son frère : il était un objet de fantasme qu’il mourrait d’envie de retrouver pour profiter de ces bienfaits si envoutants qu’il ne vivait qu’auprès de lui. Un interdit, une aspiration qu’il ne devait pourtant pas satisfaire, mais qui pourtant hantaient la moindre de ses pensées. Jamais il n’aurait dû gouter à ce fruit défendu, jamais il n’aurait dû en connaitre la saveur comme l’effusion et l’euphorie que seule sa chair savait provoquées en lui.

Il lui en voulait tant de le confronter de cette façon, dans ces circonstances. Ses sens se trouvaient accentués par les effets de l’alcool qui circulait dans ses veines, embrumant son esprit et laissant son cœur s’exprimer, bien plus qu’il n’aurait dû le faire. Son cœur était en colère, blessé et terriblement comprimé dans sa poitrine. Il se montrait bien plus froid et sec qu’en accoutumé. Sans doute aurait-il dû se préparer à cette conversation, cette dispute. Il aurait dû éviter de boire, mais cela avait été son seul salut au cours de la soirée : fuir ce malaise qui l’étreignait si intensément. Il inspirait profondément, prenant un verre pour tenter d’amoindrir les battements douloureusement effrénés de son cœur, qui lui donnaient la sensation de suffoquer malgré lui, sa raison, le bon sens. À cet instant, il était incapable de sentir coupable vis-à-vis de son comportement. Il assumait sa façon d’agir qu’il n’en déplaise à Cilian. C’était lui, qui avait débuté cette confrontation. Pourquoi diable, n’était-il pas resté chez Aemelia ce soir !? Il pouvait entendre la respiration de Cilian. Dos à lui, il pouvait camoufler son trouble, la fébrilité de son regard, les tremblements faibles de ses doigts. Il buvait son verre en silence, s’attendant à tout instant à une réplique de sa part, qui ne tarda pas à se faire connaitre.

Il s’insurgeait, révolté, enflammé par la véhémence de ses mots. Il lui demandait comment il pouvait dire cela. Cela faisait un an qu’il était avec elle, sans qu’ils ne les aient vus une seule fois ensemble. Comment pouvait-il conclure en une soirée qu’il n’était pas amoureux d’elle ? La réponse était très simple : il le connaissait mieux que personne. À aucun instant, il n’avait eu cette lueur brillante dans le regard, cette passion qu’il avait eue juste au toucher de sa peau. Il n’avait pas un seul instant vu son frère, la regarder avec ce regard qu’il avait eu avec lui. Aemelia n’avait pas été un seul instant, un objet de contemplation pour lui, malgré les avances de la jeune femme. C’était si flagrant pour lui, lui qui l’avait eu si passionné, si magnifique dans ses draps, lui qui le connaissait dans la moindre parcelle de son âme. Il avait conscience que ce qu’il ressentait : Cilian l’éprouvait également. Ce n’était peut-être pas aussi intense que le sien, mais il savait que ces deux nuits avaient marqué l’âme de son frère adoptif. Sa raison luttait simplement pour agir selon la morale, en s’impliquant dans une relation de façon sérieuse. Sans doute y croyait-il vraiment ? Du moins, cherchait-il à s’en certifier ? C’était ce qu’il comprenait, entendait au travers de ses mots. Elle n’était pas encore sa femme, mais elle pourrait très bien devenir sa fiancée, un jour.

Cette information le fit frissonner, son cœur se comprimant dans sa poitrine. Elle était loin de n’être rien et il devrait le savoir puisqu’il était son frère. Il aurait pu s’en rendre compte s’il avait un peu pris la peine de la connaitre et la rencontre, mais il n’en avait rien à faire, tout comme qu’elle soit importante pour lui. Il avait élevé la voix, révoltée, l’intimant à se tourner pour voir ô combien il était sérieux. Ses prunelles étaient vives et noires, emplies d’une colère qu’il ne cachait plus, le transperçant par sa force. Il ne comprenait pas pourquoi. Elle était une fille adorable. Il était évident qu’elle l’était. Il s’en était rendu compte, comprenait l’avis de ses parents. Seulement, son cœur ne pouvait se résoudre à lui concéder cette légitimité. C’était la faute à lui, à cet idiot d’organe qui n’arrivait pas à se dégager de cet homme, lui faisant connaitre tant de tourments. Cilian vient pointer le vrai problème d’Aemelia et le faire si franchement le fit blêmir, son cœur rata un battement alors qu’il détournait son regard pour cacher son trouble. Une fébrilité qui ne put que s’intensifier d’autant plus face au jugement de son frère. C’était un comportement « franchement idiot ». Être ainsi disgracié par son frère, lui fit mal, aussi douloureux que s’il lui avait planté un couteau dans le cœur. Il désavouait son comportement, pire cela l’insurgeait.

Alessandro sentit sa poitrine se faire plus douloureuse tout comme sa respiration qui se fit plus forte. Accoudé à l’évier, il laissa ses doigts serrer le plan de travail pour tenter de cacher son émoi. Cilian lui reprochait d’avoir passé la soirée à séduire des femmes, casées ou non, s’en fichant en général. Il ne lui en demandait pas tant avec Aemelia, mais il n’avait rien eu de naturel ce soir. Il aurait apprécié qu’il le fasse, qu’il essaye au moins pour lui. Sa voix s’était tue dans un murmure, le laissant tout aussi fébrile qu’il ne l’était lui-même. Le regard brillant, le cœur battant promptement dans sa poitrine, il se sentait terriblement mal, atteint par les messages soulevés par son frère. Il se sentit accablé, honteux, prenant conscience qu’il avait peut-être mal compris certaines choses. Il inspira profondément, le cœur compressé dans la poitrine. Il n’osa pas regarder son frère durant quelques secondes, laissant un blanc s’installer entre eux deux pour tenter de reprendre ses sens. Il déglutit, venant se tourner contre l’évier pour boire une gorgée de son verre d’eau, faire descendre l’intensité de son trouble, son mal-être, en vain. Il laissa ses doigts glisser contre le col de sa chemise pour en défaire quelques boutons, tenter de trouver un peu d’air pour son corps qui semblait tant en manquer.

« Désolé d’être un idiot, alors… » Souffla-t-il dans une voix éteinte alors qu’il venait serrer ses poings pour se tourner vers lui, le regarder droit dans les yeux. « Désolé de te faire honte et que tu en viens à devoir me considérer comme un idiot franc, incapable de surpasser une jalousie stupide et enfantine ! » Sa voix qui avait commencé dans un murmure s’était élevée pour se faire plus forte et plus franche. Il sentait sa colère remonter, provoquer par la douleur des paroles de son frère. « Alors oui, je suis qu’un pauvre con, entêté qui est incapable d’apprécier une femme que tu mets dans ton lit ! Mais rassure-toi, tant que tu as la bénédiction des parents, tout devrait bien aller, Cilian. Tu n’as pas besoin de ma bénédiction pour en faire ta femme et la mère de tes enfants, tu sauras très bien le faire sans moi. Après tout, c’est vrai que je suis mal placé pour déterminer si tu l’aimes… c’est vrai que je te connais tellement mal ! » Sa voix s’était faite plus forte et cassante, sa respiration se faisant plus forte et glaciale. Ses prunelles le perçaient avec noirceur, colère et fébrilité. Il se mordit les lèvres et finit par lâcher le plus froidement du monde. « Va la retrouver ! Si tu veux ma bénédiction, tu l’as, sois heureux et fais-lui de beaux enfants ! » À la fin de ces mots, il inspira profondément en venant déglutir, se retournant pour ouvrir de nouveau le robinet et remplir son verre. Il sentait ses mains tremblantes, sa respiration forte et saccadée, ses prunelles plus fébriles que jamais. Il savait que ça le rendait malade, alors pourquoi le cherchait-il ainsi, qu’attendait-il de lui réellement ?
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeSam 6 Sep - 0:27

La situation lui était pesante, il avait passé la soirée si frustré, si tirailler entre tous ses sentiments contraires et opposés qui s’insinuait à lui comme une véritable torture. Il en avait supporté le poids toute la soirée, le regard de son frère, celui de sa petite amie, celui des filles sur son ainé, son cœur se baladant entre eux, son esprit en faisant de même, rappelant sans cesse l’organe vital à la raison. Il était épuisé de jalouser ses demoiselles qui dansaient contre son ainé, de la froideur de son frère envers lui, envers sa petite amie qui aurait dû recevoir son intention, de la concentration qu’il donnait à Aemelia, de son besoin de la satisfaire de ses sourires, de ses regards, de ses mots. Son cœur s‘était tordu douloureux de la froideur et de l’air peu naturel de son frère tout en y détectant une plaisante jalousie. Cilian se sentait perdu dans ses relations, dans la morale qui l’entrainait à satisfaire cette voix, à montrer à ses parents et au monde quel joyeux couple il formait avec Aemelia, le prouver à lui aussi, à Alessandro qu’il vivait heureux auprès d’une femme. Une magie qui n’avait apparemment pas marché, son frère avait visé juste et ça le tourmentait plus que tout comme lui-même cherchait sans cesse à s’en convaincre, s’accrochant inlassablement au fait que ça irait mieux avec un peu de temps, qu’il en tomberait amoureux. L’année passée avait bien grandi sa tendresse, son attachement à la jeune femme, même dans la plus tendre intimité il avait gagné en assurance sur leur possible avenir ensemble, bien sûr pavé de doutes. Il pouvait facilement lui assurer qu’elle n’était pas rien pour lui, peut-être n’était-elle pas autant qu’elle le devrait, mais elle importait dans sa vie comme petite amie stable. Alessandro aurait été tout à fait apte à l’adorer, sans doute l’aurait-il fait en d’autres circonstances, il en était certain. Cilian jouait avec le feu à cause de cette colère qui l’habitait, peut être par besoin de l’entendre dire des mots qu’ils ne pouvaient tout deux que regretter, par besoin de l’entendre avouer cet interdit qui l’effrayait autant qu’il pouvait troubler et enchanter son cœur. Cilian ignorait ce qu’il cherchait de sa part, son approbation, sa jalousie, peut être juste à le provoquer pour que leur colère puisse faire évacuer cette terrible frustration, cette insatisfaction qui l’habitait, sans s’en laisser indemne, mais fébrile.

Le silence était retombé derrière Cilian et son ainé se tourna pour boire de l’eau, le laissant faible à observer son dos, les yeux tremblants d’il ne savait quel sentiment, la colère, la jalousie, la déception. Alessandro s’excusa d’être un idiot dans un souffle avant de se retourner vers lui en le regardant droit dans les yeux. Il était désolé de lui faire honte et qu’il en vienne à le considérer comme un idiot, franc et incapable de surmonter une jalousie stupide et enfantine.

C’est vrai qu’il lui en voulait de ce point, pas par honte, mais parce que le voir jaloux venait enchanter son cœur, comme une preuve qu’il ne laissait pas son frère insensible, qu’il lui était important, suffisamment pour ses nuits qu’ils avaient passer ensemble. Des nuits maudites où leur corps s’était uni dans une grande passion partagée par ses deux êtres, qui entérinait plus encore leur sentiment. Il aimait et détestait cette jalousie de son frère, lui en voulait autant de la montrer qu’il aurait pu être triste de ne pas la voir dan son comportement. Oui, il n’était qu’un pauvre con incapable d’apprécier une femme qu’il mettait dans son lit.

Alessandro lui dit de se rassurer, tant qu’il avait la bénédiction des parents tout devrait bien aller. Il n’avait pas besoin de la sienne pour en faire sa femme et la mère de ses enfants après tout, il saurait très bien le faire sans lui. Ironiquemen,t il vint lui dire qu’il était vrai qu’il était mal placé pour savoir si Cilian aimait Aemelia, il le connaissait tellement mal. Sa voix était froide et tranchante, enragé contre celui qui avait délibérément cherché l’altercation pourtant rien de ce qu’il disait ne trouvait repos à ses oreilles, rien pour défaire ce nœud et cette terrible colère, sans réalisé qu’elle n’était entièrement tournée que contre lui-même. Alessandro le somma d’aller la retrouver, s’il voulait sa bénédiction, il l’avait, qu’il soit heureux et lui fasse de beaux enfants. Une nouvelle fois, son ainé se retourna après ses paroles froide et si peu crédible, si rongées par sa fougue. S’il avait réfléchi un instant, il aurait obéi, il aurait transplaner jusqu’à chez Aemelia pour lui faire l’amour et déverser sa rage dans une passion presque amoureuse. Mais il ne le fit pas.

Il vint prendre le bras du médecin avec force, l’obligeant à se retourner pour lui faire face, ses mains venant attraper ses poignets en les serrant, se trouvant alors très proche de lui, les yeux brillants, fébrile et désemparé, la colère l’animant venant prendre forme dans un propos désordonné et incohérent, tremblant de frustration contre lui.

« - Pourquoi ? Pourquoi tu es ainsi ?! Tu es un idiot oui ! comment je peux ne pas voir que tu ne penses pas ça ! Comment je peux y croire que tu es d’accord ! Je sais que tu ne l’es pas Alessandro. Eh oui, je t’en veux pour ça, tout comme je t’en veux de te montrer jaloux. N’as-tu pas conscience à quel point ça me touche ? Combien je suis sensible à ton regard. Ne peux-tu pas comprendre que j’ai besoin que tu l’approuves ? Pas d’un mensonge. Sais-tu combien je suis faible face à toi ? Combien j’en crève de plaisir de te savoir si cruellement attaché à moi au point de jalouser mes petites amies. Je me hais d’avoir de telles pensées, de telles sensations pour toi Alessandro, de te désirer plus qu’Aemelia tant que ce n’est pas les hommes qui la draguaient qui me faisait plisser le regard, mais bien de te voir danser. C’est inadéquat, mauvais pour moi comme pour toi. Qu’est ce que tu cherches ? On ne peut pas s’accrocher l’un à l’autre… on ne peut pas, Alessandro. »

S’il avait commencé à haute voix, s’il avait presque crié sa voix s’était cassée comme il venait à moitié avouer son attachement à son ainé, finissant sa tirade en un murmure, le regard troublé. Il tremblait de la tête au pied sans qu’on puisse déterminer si c’était de rage ou d’émotion. Il le fixait, mais il se serait bien enterré six pieds sous terre. Il n’avait jamais pensé de telles choses, ils avaient tant fait comme si de rien n’était. Sans doute que l’alcool l’aidait à faire céder ces barrières et à laisser s’exprimer son cœur de façon plus ou moins franche, ou du moins son désemparèrent face à cette situation insoutenable à ses yeux. Il avait besoin qu’ils décident d’une route à suivant et s’y tiennent, se forcer à prendre une voie normale. Demain, l’aveuglement reviendrait sans nul doute.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeSam 6 Sep - 16:36


Son cœur blessé le rendait cruellement froid et blessant. Il n’avait jamais osé parler de la sorte à son frère, il n’avait jamais haussé le ton de cette façon. En vingt ans, c’était la première fois qu’il perdait le contrôle de la situation, de son inclinaison et de sa passion pour son frère adoptif. Il avait tellement l’habitude de maitriser ses sentiments, ses pensées, ses désirs. Il parvenait toujours à les contenir, les voiler aux yeux de tous. Même ce soir, il avait été en mesure de le faire. Aux yeux de tous, il était resté réservé avec la petite amie de son frère, une façon subtile de la mettre à l’épreuve comme pour s’assurer qu’elle était digne de son frère. Il n’y avait rien d’étrange à s’être montré ainsi, si ce n’est de passer pour un frère trop protecteur, qui se méfiait des femmes que pouvait fréquenter son jeune frère. Pourtant, Cilian venait l’attaquer sur ce terrain. Pire encore, il désapprouvait son action, sa façon d’être. Il avait percé le fond du problème, l’avait pointé avec tant de justesse, le déroutant totalement. Être ainsi disgracié par son frère lui faisait cruellement de mal, d’autant plus lorsqu’il se trouvait être l’élu de cet organe vital, qui lui menait la vie dure. Tout était de la faute de son cœur. Cilian n’avait pas idée ô combien il souhaitait être en mesure d’accepter cette femme, de pouvoir résigner son cœur, lui faire comprendre qu’il devait entendre raison.

L’alcool ne l’aidait pas à rester rationnel, à laisser son esprit guidait ses mots, ses actions. S’il n’avait pas bu, il était évident qu’il n’aurait pas agi de la sorte. Il se serait excusé, faisant croire à son frère qu’il se rattraperait la prochaine fois, mais qu’il était juste contrarié à ce moment-là, pour une fille. Une excuse bateau qui aurait déridé la situation, la dédramatiser, la rendre complètement cohérente, sans qu’aucun sentiment de sa part ne puisse la rendre complexe. Il n’en était pas capable, pas ce soir, pas dans l’état dans lequel il se trouvait. Cilian cherchait à le provoquer, à lui faire cracher cette vérité qu’il contenait tant. Il ne voyait pas ce qu’il voulait en agissant de la sorte. Il n’avait de cesse de l’acculer, au pied du mur et il craquait, sans s’en rendre compte, sans pouvoir le contrôler. Il avait juste mal à la tête, son corps plus fébrile et tremblant que jamais, luttant corps et âme pour maitriser ce qu’il ressentait. Il avait envie qu’il parte, qu’il le laisse en paix, retrouver un semblant de sérénité, mais l’idée même de le voir partir, retrouver cette femme lui donnait envie de crier, le rendant ivre de mal-être tant il ne pouvait le tolérer. C’est pour cela qu’il s’était retourné vers l’évier. Il ne voulait plus le voir, ne pas voir son regard le désavouer plus longtemps, lui reprocher si profondément ses actions. Il savait qu’il n’avait aucun droit de le faire. Cette affection qu’il avait pour lui n’était pas légitime, pire elle était interdite. Il le savait plus que quiconque.

Cilian n’avait pas besoin de le rappeler à l’ordre. Cela faisait dix ans qu’il le savait. Il luttait furieusement contre lui, mais Cilian se rendait-il compte que c’était lui qui jouait avec le feu, aujourd’hui ? Par deux fois, il avait été celui qui avait initié ces baisers, ces caresses intimes que deux frères, même adoptifs, n’auraient jamais dû connaitre ensemble. Il était celui qui s’était emparé de ses lèvres, il y a quatre ans. Celui qui était de nouveau venu voler ses lèvres, il y a tout juste un mois lorsqu’ils avaient pris la décision de vivre de nouveau ensemble. Par deux fois, il avait cédé à son frère, ne pouvait repousser l’objet de ses fantasmes tant il mourrait de désir pour lui. Avait-il seulement conscience qu’il fantasmait sur lui depuis près de dix ans ? Avait-il seulement idée de cette contenance et de cette frustration qu’il devait vivre depuis ce jour, ne se sentant jamais réellement satisfait, ni même rassasier lorsqu’il venait à lui de la sorte ? Il était si cruel avec lui, avec son cœur. Pourtant, une partie de son âme adhérait à ses propos. Il était bête et stupide, enfantin. Même si les mots qu’il venait de franchir ses lèvres, lui arrachait le cœur, une partie de lui savait qu’il devait le lui dire, le penser. Il aurait dû être le premier à lui donner sa bénédiction, lui souhaiter d’être heureux et d’avoir de beaux enfants. Il voulait être en mesure de le faire un jour, mais c’était encore bien trop tôt pour lui : il ne pouvait pas. Il lui en demandait trop.

Le cœur battant contre ses trempes, le corps tremblant, Alessandro tentaient de reprendre ses sens, en vain. Il avait du mal à calmer son cœur, son émoi face à cette colère qui le transperçait de toute part. Il s’attendait à voir son frère sorti à tout instant, à répliquer de nouveau, tant ils semblaient s’être enroulés dans une joute verbale. Seulement, il ne s’était pas préparé à ce qu’il vienne à lui, qu’il ne vienne briser la distance qu’il y avait entre leurs deux corps, qu’il se montre aussi violemment avec lui. Cilian était venu lui prendre le bras avec force pour l’obliger à lui faire face, se retourner vers lui. De ses mains il était venu lui enserrer les poignets, ne lui laissant aucune marge de manœuvre pour s’en dégager. Bien sûr, en tant qu’ancien boxeur, il était évident qu’il pouvait s’en libérer à tout instant, qu’un simple mouvement de sa part suffirait. Seulement, il n’en fit rien, son regard décontenancé et brillant rencontrant celui de son frère, tout aussi troublé. Il n’avait jamais vu son frère dans un tel état de fébrilité due à des émotions si contraires. Tout comme il n’avait jamais été ainsi. Silencieux, il écouta la réponse tout aussi criarde de son frère. Il le sommait de lui dire pourquoi il était ainsi. Oui, il était un idiot. Comment pouvait-il escompter qu’il ne voit pas qu’il lui mentait, qu’il ne pensait pas un traitre mot de ce qu’il disait. Il savait qu’il n’était pas sincère et il lui en voulait pour ça, tout comme de le voir jaloux ! Son ton était sec, fort, tranchant comme des lames de rasseoir. Cela le troublait, le bouleversait également.

Il avait d’autant plus du mal à respirer, se mordant l’intérieur de la joue pour ne pas craquer, le sommait de se taire, de ne pas poursuivre sur sa lancée, de lui faire part de ses mots qui ne pourraient que le rendre fou, lui faire abandonner toute raison pour se perdre dans cette folie qu’il vivait à cause de lui depuis des années. Il fut incapable de le faire, son regard perdu sur ce visage si magnifique et fébrile qu’il ne pouvait l’être. Cilian continuait sa tirade, la puissance de sa voix perdant en intensité. Il lui demandait s’il avait conscience qu’il était faible face à lui, qu’il crevait de plaisir de le savoir si cruellement attaché à lui au point de jalouser ses petites amies. Pourtant, il se haïssait d’avoir de telles pensées, de tels sentiments pour lui, de le désirait bien qu’Aemelia, tant et si bien que ce n’était pas les hommes qui la draguait qui le rendait fou, mais bien de le voir danser. Le voir danser avec d’autres femmes ! C’était pourtant déplacé et mauvais pour eux. Alors qu’est-ce qu’il cherchait vraiment en agissant de la sorte ? Il savait qu’ils ne pouvaient pas s’accrocher l’un à l’autre. Cilian tremblait littéralement de la tête au pied, son corps transmettant totalement la fébrilité dans laquelle il se trouvait, partagé entre tant d’émotions contraires. Alessandro n’avait rien à lui envier, son regard tremblait totalement, aveuglé par les paroles de son frère.

Il était totalement désemparé par celles-ci, ses dernières atteignant son cœur comme des lames de rasoir. Il sentait son cœur glorifié et à la fois tourmenté, sa raison lui intimait de se reprendre, mais son organe vital n’en faisait qu’à sa tête. Il ne pouvait rester de marbre, il était bien trop touché et fébrile pour garder son sang-froid. Il s’était donc naturellement dégagé de son emprise avec force et émoi pour venir le placer contre le mur, posant ses bras autour de sa tête comme pour s’assurer qu’il ne partirait pas. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Sa respiration était forte et saccadée alors qu’il venait souffler contre son visage. « Tu crois que je ne le sais pas tout cela, Cilian ! Tu crois vraiment que je n’ai pas la moindre idée de tout cela… » Sa voix se trouvait faible, tiraillée par toutes ces émotions qui le submergeaient. Son regard le fixait avec intensité, marquant les traits de son visage dans ses prunelles. Il se mordit les lèvres, serrant ses phalanges au creux de ses paumes. Il luttait corps et âme pour ne pas parler, ne pas agir, violer ces lèvres qui n’avaient de cesse de le tourmenter. Il avait du mal à lutter, son visage étant victime du souffle brulant et tout aussi saccadé de son frère, l’odeur de son parfum enivrant ses narines, lui donnant cruellement envie de lui.

« Je cherche juste à y résister… à éteindre ce feu ardent de me consumer… Cilian… » Il souffla ses mots dans une voix tourmentée alors qu’il sentait son corps se coller à lui, si brulant, si fébrile. Il sentit son frère inspirer profondément, tout aussi fortement que lui. Il en avait envie, il n’en pouvait plus. « Seulement… » Il se mordit la lèvre de nouveau. « Après de tels mots… Je ne peux pas ! Pas maintenant ! » Il ne pouvait pas, il n’y arrivait pas. Tout son corps se tendait vers lui, désirer épouser ses formes, se consumait contre lui. Son visage contre le sien, c’est donc avec passion que ses lèvres vinrent voler celle de son frère, les embrassant avec fougue et appétit. Il ne le laissa nullement le temps de réagir. Il vint coller plus fermement son corps au sien pour épouser ses formes, laissant une de ses mains glisser sur sa nuque pour maintenir son visage contre le sien. Ses lèvres dévoraient les siennes avec effusion, s’emparant de nouveau de celle-ci lorsque le souffle venait à lui manquait. Cilian répondait à ses baisers avec la même ambition. Encore une fois, encore une nuit, ils mettaient de côté leur « identité » pour s’aimer comme jamais, même si le réveil était tout aussi amer.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:44

Cilian était fébrile, le cœur battant la chamade comme il déversait pitoyablement ce qu’il ressentait, combien il se sentait tirailler entre ce qu’il ressentait et ce qu’il devait ressentir, sa culpabilité, sa défiance face à cette sensation qui s’installait au creux de son âme, cette chose qui le rendait dingue. Il savait que c’était interdit, même les mots qu’il prononçait alors n’aurait jamais du quitter ses lèvres que l’alcool et la frustration restreinte tout au long de cette soirée, de ses multiples soirées, explosait au visage de son frère. Il savait qu’il n’avait pas à lui dire ça, qu’il était en tort en lui criant dessus, qu’il ne devrait ni lui demander d’approuver, ni de faire comme si de rien n’était, qu’il le meurtrissait. Il se trouvait terriblement perdu au cœur de cette situation qui l’oppressait. Il se sentait étouffer par tout ça, ne voyant aucune issue de secours, aucun souffle qui lui permettait d’alléger son émoi. Il arrivait à le contenir en temps normal, échappant cette pression par son travail ou sa petite amie, mais il ne le pouvait ce soir.

Il s’était trop laissé emporter et avait vidé son cœur à son ainé. Il tremblait de tout son corps, fébrile comme jamais, conscient du sens de ses mots. Conscient qu’il crevait d’envie pour cet homme, son frère, que sa meilleure amie n’avait pas tord. Sas nu doute il le voyait autrement que comme son frère, il le voyait comme un homme et le désirait. C’était mal, il le savait, c’était inapproprié et mal. Il tendait de se calmer, de respirer profondément mais ne parvenait nullement à assoupir son cœur, son trouble auquel la furie avait laissé place. Le jeune homme était désemparé face à son frère et son regard tremblant ne regardait à peine sa réaction comme il se trouvait entièrement étouffé par sa propre émotion, plongeant dans ce bouleversement qui étreignait son âme entière. Perturbé, il ne pouvait que l’être et n’avait plus aucune raison de le cacher à son frère. Il venait de lui avouer ce qu’il avait de plus honteux et pourtant de plu beau, cette passion qu’il provoquait en son âme, qui le rendait si heureux lorsqu’il pouvait l’avoir dans ses bras, qu’il pouvait juste être à ses côté une soirée et qui le tourmentait impétueusement à chaque heure, à chaque regard sur sa petite amie qui méritait tant de recevoir de lui cette même passion, mais elle n’y parvenait pas. Elle était parfaite pourtant, elle n’animait en lui pas la moitié d’un sourire de son ainé. Comme il devrait oublier cette pensée, comme il s’en voulait de donner si peu de sentiments à cette demoiselle qui méritait tant, dont il voulait tant pouvoir égaler l’attachement. Sa raison lui ordonnait de revenir à elle, de ne s’attacher qu’à elle mais son cœur n’en faisait qu’à sa tête, croulant de plus en plus profondément amoureux de cet homme qui avait par deux fois partager ses nuits. Des relations intimes qui ne l’avaient que plus accroché à lui, il en était fou. Il en était complètement dingue mais il n’en avait pas le droit. Il devait imbriquer son cœur dans une boite, comme ils l’avaient toujours fait. Il ne devait être amoureux que d’Aemelia, Aemelia seulement.

Il se sentit repoussé, les bras de son ainé se détachant de son emprise avec force en se sentant repousser vers le mur, ses bras se plaçant de chaque coté de sa tête frappant le mur, surprenant Cilian qui se concentra enfin sur lui, sur son visage troublé, fébrile, autant qu’il pouvait l’être ; on cœur se mit à battre plus promptement encore, cela était encore possible. Il sentait le souffle saccadé de son ainé oindre son visage comme il venait lui demander s’il croyait qu’il ne savait pas tout cela, qu’il n’en avait pas la moindre idée. Son cœur rata un battement à ses mot, ses yeux caressant l’expression de son frère, si troublé, si fébrile face à lui, partageant ce même trouble.

Cilian savait bien sur, chaque nuit avec lui le lui avait prouvé. Il savait qu’il en souffrait peut être plus que lui-même de cette passion qui les étreignait . Il tentait de ne pas le voir, mais les jour comme ce soir ou ca s’affichait à sa figure, ca le blessait tant de s’interdire cet homme qui partageait le même secret, la même passion. C’était une torture de le blesser, de ne pouvoir espérer quoique ce soit avec lui quand bien même tout deux le désirait autant l’un que l’autre. Il marquait leurs cœurs au fer rouge. Comme ce serait simple s’il n’avait pas eu cet intérêt pour Alessandro et que seul Aemelia habitait son cœur.Pour eux deux ce serait mieux, mais il était là, à quelque centimètre de lui, troublé et sensible, faible sous le regard de son frère. Il sentait son souffle et son odeur.

Alessandro cherchait à y résister, à éteindre ce feu ardent de le consumer. Cilian dégluti sentant sa voix si sérieuse et tourmenté, si sincère. Il le fixa intensément, le regard tremblant. Il murmura qu’après de tels mots, il ne pouvait pas, pas maintenant. Cilian resta fixer sur lui, son cœur battant la chamade face à son frère. Il se raidit, ses mains se plaquant contre le mur, cherchant à s’y agripper, déglutissant, troublé contre son frère adoré. Il s’approcha de lui et il vint l’embrasser. Ses lèvres vinrent se saisirent des siennes avec passion.

Cilian sentit le jeune homme se coller à lui pour le dévorer. Le contact de ses lèvres anima le feu en lui, immédiatement, il senti sa chaire frissonner de plaisir contre cet homme. Il adorait leur goût, la saveur de ses lèvres, son odeur qui emplissait ses narines. Il trembla contre lui, répondant au baiser sans même y penser, se laissant porter à celui-ci terriblement incapable d’y résister, trop envouté par la douceur qu’il lui procurait. Il ne resista nullement, à peine murmura t’il dans une veine tentative :
« On ne doit pas Alessandro »

C’était de simple mots que sa raison prononça, il ne chercha nullement à fuir, à éviter ce contact entre leur lèvres ou leur corps. Il ne le rejeta nullement, il resta contre lui, l’embrassant amoureusement. Il avait envie de lui, toute cette folie, toute cette frustration pour en arriver là. Il avait envie de cet homme qui s’imposait à lui de manière si sensuelle, si agréable. Il se trouvait entièrement prisonnier de cette passion qui l’habitait à la rencontre de leur chaire, de leurs lèvres qui se dévorait. Sans y réfléchir, de manière naturelle, ses mains vinrent se placer autour de sa taille pour le maintenir contre lui. Il le força a rester là, tout contre lui, de pousuivre ses tendres baiser qui était aussi doux et frais que de l’eau. Il l’embrassa, ne quittant ses lèvres que pour reprendre son souffle, désirant rester contre ses lèvres magnifique, ce corps magnifique. Il caressa son dos, s’aggrippant à sa chemise.

« - Tu es si beau ce soir. Ce costume, ce nœud papa, ca t’allais à merveille Alessandro. »
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:47


Il était fou. Toute raison semblait s’être évaporée de son corps pour laisser place à une passion qui le dépassait, mais qui savait le rendre si dépendant. Il savait qu’il commettait l’imparable. En venant embrasser son frère de la sorte, le dévorer de ses lèvres avec cet amour qu’il ne maitrisait, il outrepassait toutes les limites qu’il s’efforçait de suivre depuis dix ans. Dix longues années durant lesquelles, il n’avait eu de cesse de résister à ce sentiment, le restreignant, le muant dans une boite de Pandore qu’il avait fermé à double tour, sans réellement parvenir à contenir son pouvoir. Une boite dont l’existence n’était due qu’à un seul être, qui avait la clé et qui semblait si mesquin pour le provoquer, le forcer à faire face à tous ces péchés qui l’étreignaient par sa faute. Il était avare, atteint par cette avarice, cette incompétence qu’il avait de partager cet homme, de rester de marbre lorsqu’il se trouvait aux côtés d’une autre personne dont la légitimité était avérée, avait le droit de l’aimer. Le désir qu’il avait pour cet homme, son cœur, son corps et son âme était une torture pour son âme, son cœur et son corps. Il le désirait tant, se le refusait tant. Une tentation qui se trouvait cruellement profonde, qui l’étourdissait, le rendait si faible face à lui. Il avait beau s’intimer de résister, de ne point rompre cette distance de sécurité, cette limite qu’il ne devait pas dépassée, seulement il n’y parvenait pas. Du moins, il n’en avait plus la force. Pas ce soir, pas après de tels mots et suppliques, pas dans l’état fébrile et alcoolisé dans lequel il se trouvait.

Sa raison pourtant menait fièrement la bataille, s’efforçant de tenir bon, de l’empêche de sombre dans les abimes de cette folie, de ce péché, cet interdit contre lequel il devait lutter. Un fait d’autant plus perturbant pour lui, qui n’avait que faire des normes de la société. Pourtant en dépit de cette nonchalance qui le caractérisait tant, posséder cet homme était son seul interdit. Il était sur terre la personne qui lui était le plus inaccessible. Il ne pouvait l’avoir malgré tout l’amour qu’il lui portait. Il ne pouvait pas briser leur lien, leur famille. Il ne voulait pas embarquer Cilian dans cette folie. Même avec cet aveu, sa raison ne pouvait l’accepter. Il ne pouvait en être autrement. Pourtant, à cet instant précis, malgré toute sa force, sa raison avait flanché, perdu cette bataille, mais pas la guerre. A l’instant où ses lèvres s’étaient jetées sur celles de son frère, il oubliait tout. Au contact de ses lèvres, qui avaient tenté dans un souffle de résister, il revivait, son cœur tambourinant dans sa poitrine, avivait un feu ardent au creux de ses entrailles. Il l’embrassait avec passion, une de ses mains s’étant imposée contre sa nuque pour le maintenir contre lui, l’empêcher de le fuir. Son corps vint se coller, sentant celui de son frère frissonner de plaisir contre lui. Il s’abreuvait de ses sensations, de ce corps, de ces lèvres qu’il dévorait des siennes. Il adorait leur saveur, leur douceur, leur chaleur. Les yeux clos, il laissa sa bouche embrasser langoureusement celle de son frère, s’intensifiant seconde après seconde. Cilian ne résistait pas. Au contraire, il participait à ces baisers, venant se saisir des siennes dès lors qu’il s’en éloignait quelques secondes.

Il sentait les mains de Cilian se poser contre sa taille pour le maintenir contre lui, le forcer à garder cette position sensuelle dans laquelle il sentait son torse se mouvoir contre celui de son frère, au rythme endiablé de leurs respirations. Ces baisers qui s’étaient fais passionnés par frustration vinrent gagner en douceur et fraicheur. Cilian l’embrassait avec lenteur dans de douces étreintes, ses doigts caressant son dos, s’agrippant à sa chemise. Tout ceci n’avait de cesse de le troubler, d’intensifier l’état de fébrilité dans lequel il se trouvait. La voix suave et faible de Cilian le fit se mordre la lèvre. Il lui avouait qu’il le trouvait si beau ce soir. Ce costume, ce nœud papillon lui allait à merveille. Une confession qui le troubler, faisant trembler son cœur au creux de sa poitrine. Il resta interdit devant lui, le souffle court, le regard brillant, pétillant d’émotion et fébrilité. « Toi aussi… » Il se mordit la lèvre pour contenir le flot de ses paroles, ne pas s’embarquer plus intensément. Sa raison était là, à terre, résistant face à l’assaut de son cœur, qui, sa pitié lui assenait le coup de crasse. « Tu es magnifique, Cilian… » Il laissa sa main glisser dans ses cheveux avec douceur et fébrilité, son regard transperçant, dévorant le visage de son frère dont les lèvres se trouvaient délicatement gonflées par les baisers qu’il était venu lui voler avec passion.

Le souffle court, il sentait celui de Cilian se mêler au sien, sa respiration forte et son odeur embaumant son cœur dans un cocon merveilleux tandis que le contact entre leurs deux chairs participait activement à cet état de fait. Il resta de longues minutes à le contempler avec passion et tendresse. Il lui exposait outrageusement son émoi, son affection pour lui, au travers de son expression, de ses caresses sur son visage. Il était évident qu’il était fou de lui. Cilian n’avait jamais dû le voir si à fleur de peau avec une autre personne, si tremblant et submergé par l’émotion. Pourtant, c’était le cas ce soir, son cœur tremblait dans sa poitrine. Il succomba de nouveau à l’appel si additif de ces lèvres pour le capturer de nouveau, les embrasser. Il laissa sa langue frôler ces dernières, gouter à leur saveur, quémandant délicieusement accès au creux de ses lèvres pour retrouver sa comparse, se mêlant à elle dans une danse luxuriante.

Une requête muette à laquelle son frère accéda, en ouvrant ses lèvres pour lui permettre l’accès à l’objet de ses désirs. Une langue qu’il vint cueillir de la sienne, la caressant avec émotion et sensualité, laissant doucement échapper un soupir alors qu’il laissait sa main glisser contre sa mâchoire, sa nuque, son autre menotte venant glisser contre sa hanche, retrouver ses fesses pour le coller plus fermement contre lui. Il ne pouvait cacher son ambition, son désir. Il était assez éloquent, bien qu’encore discret, timide. Inconsciemment, il résistait, conscient de la folie dans laquelle il s’embarquait. Il avait besoin que Cilian lui montre qu’il en avait envie, qu’il prenne les devants comme ces deux fois où ils avaient cédé et s’étaient consumés d’un feu sans nom, du moins un nom qui leur était interdit.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeSam 13 Sep - 23:00


Ce baiser était terriblement envoûtant, salvateur de cette frustration qui s’était accumulée dans son corps, qui s’était échappé par sa colère, par son stress, par ses mots qui n’auraient jamais dû sortir de sa bouche, qu’il aurait retenu si l’alcool ne le lui avait pas volé.Ses mots avaient déclenché ce torrent de passion de son aîné, un torrent qu’il ne pouvait refusé, lui-même désire terriblement embrassé ses lèvres qui lui était interdite. C’était un désir fou et prohibé, une passion qui aurait du resté encloîtrer dans son cœur, mais il ne résista pas bien longtemps à ses lèvres qui s’était abattues sur les siennes.

Ça n’avait été qu’un murmure, un simulacre de résistance sans grande conviction pour la simple et bonne raison que son corps voulait succomber et n’opposait aucune force. Il désirait juste s’offrir à lui, comme ces deux fois où il avait connu le gout délicieux de son frère, un fantasme qui tourmentait et enchantait chacune de ses nuits tant il avait aimé celle-ci. Il adorait ses bras musclés qui le retenaient contre le mur et ses lèvres qui ne s’éloignaient de lui que pour respirer. Cilian avait passé ses bras autour de lui pour le retenir contre lui en lui avouant qu’il était magnifique, bien peu de choses à côté de tout ce qu’il avait avoué un instant auparavant. Alessandro lui avoua que lui aussi, il se trouvait magnifique. Il sentit sa main glisser dans ses cheveux, avec douceur, son regard si troublant et plaisant sur lui.Il eut un doux sourire pour lui, le regard tout aussi fébrile que celui de son frère sur lui. Il l’observait, le trouvant si beau, si proche. Il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres, elle se mêlait à la sienne, poursuivant la même cadence. Ils s’observèrent ainsi, le regard dévorant ses merveilleuses pupilles, son nez délicat, ses lèvres rougies et sexy, sa barbichette qui le rendait si sexy. Il ne se laissait pas de cette vision, ni de sentir le regard de son frère sur lui, résolument envieux et attiré en caressant son visage. Ça n’excitait que plus sa respiration et affolait son cœur. Il pouvait lire toutes ses informations et cela réjouissait son cœur. Alessandro avait envie de lui, plus que ça, il se trouvait tremblant, ému, dans un état très similaire à ce que Cilian ressentait en cet instant lui semblait-il. Il se sentait si faible et si fou, brûlant sous ce regard unique et flamboyant qui agitait son cœur comme nul autre.

Alessandro l’embrassa, une nouvelle fois, il vint à la rencontre de ses lèvres, il sentit l’humidité d’une langue contre ses commissures quémandant leur ouverture, commandant celle-ci, car comme par réflexe celles-ci s’ouvrirent pour approfondir le baiser et le contact entre eux deux. Il sentit sa main se décaler sur se fesses pour le serrer à lui, Cilia se laissait faire, trop heureux, profitant du contact d’Alessandro, de cette langue chaude et légèrement râpeuse qu’il rencontrait une nouvelle fois avec délice, de leurs formes qui s’épousaient. Leurs langues entamèrent une danse sensuelle comme il sentait son cœur devenir de plus en plus sensible et fou sous l’ambition et le désir évident de son frère . Cilian ne pouvait y être insensible, son aîné le transpirait et Cilian le voyait parfaitement, il en avait tant envie lui-même.

Cilian l’embrassait et tout comme il faisait ça, une de ses mains se hissa sur son épaule, doucement, ses lèvres ne le quittant pas, collant son corps au sien, il laissait échapper de légers gémissements contre lui. Sans le quitter le moins du monde, il appuya contre son épaule pour le faire reculer, le poussant pour l’emmener contre le plan de travail le coinçant là, sous lui, l’embrassant avec passion. Une de ses jambes se glissa entre les siennes, le bloquant ainsi entre son corps et l’évier. Sa main rejoignit la bordure de celui-ci, s’appuyant derrière lui tout en l’embrassant comme un fou résolument entrainé dans cet élan de désir et d’amour pour son frère dont il ne voyait plus aucune limite, submergé par l’amour qu’il lui portait, par l’alcool, la frustration et le besoin d’être avec lui, tout contre lui, ainsi. Alessandro avait prouvé son envie, il ne pouvait qu’y répondre passionnément, il ne cherchait même pas à se freiner, envoyant au diable ses bonnes résolutions, ces limites que lui et Alessandro tentaient de mettre entre leurs corps, mais qui volaient en éclat une fois de temps en temps. Il ne voulait pas s’arrêter, se reprendre, il le voulait lui, encore une fois, encore une nuit qui brûlerait son âme et son esprit, encore une nuit suite à laquelle il tenterait de faire comme si de rien n’était. Qu’importe, c’était loin de son esprit, son esprit était là, à fixer son frère, à l’embrasser avec passion, avec envie sa main se serrant contre cet évier.

Il ouvre la chemise d’Alessandro, d’un geste brusque, ses mains s’étaient portées sur chaque pan de cette chemise pour les écarter, les boutons avaient sauté sur le sol. Il réparait ça lus tard avec sa magie, il n’y avait même pas réfléchi, il voulait juste voir ce torse, cet objet merveilleux cacher par la jolie chemise blanche de son frère. Ses mains ne prirent pas la peine d’aller caresser ce torse pourtant si tentatrice, ce furent ses lèvres qui se défirent du baiser, quittant à regret ses lèvres, mais pour retrouver avec bonheur ce torse divin que possédait son aîné. Il vint embrasser sa clavicule, y déposa des baisers, des suçons légers et amoureux, goûtant à nouveau la saveur salée de ce torse masculin et musclé . Ses mains s’étaient replacées sur le plan de travail, l’autre dans son dos, agrippant la chemise ouverte, fou par le désir qui l’étreignait. Il ne cessait de lui offrir de doux baisers glissant petit à petit sur son col, vers son sternum, ses pectoraux. Sa bouche s’y collait, sa langue aussi venait rencontrer le gout de son partenaire, s’enivrant de son odeur, de cette saveur si particulière de ce corps viril et érotique. Il était magnifique, un objet de désir et de passion dangereux pour lequel Cilian succombait une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeLun 15 Sep - 21:07


Il avait envie de lui, son cœur, son corps et son âme ne pouvait nullement nier ce fait. Cette ambition transpirait la moindre partie de sa chair. Il avait chaud, ses entrailles s’embrasant de ce feu ardent contre lequel il ne pouvait résister. Du moins, pas dans cet état de frustration, d’ivresse et de fougue dans lequel il se trouvait à cet instant. Comment pouvait-il escompter rester de marbre face à un tel aveu ? Comment pouvait-il espérer que sa raison ne soit assez forte pour résister à l’appel si profond que son âme avait pour celle de son cadet. C’était une folie. Il en avait plus que conscience, mais cela n’avait aucune importance. Du moins, à cet instant précis. Il voulait juste sentir sa peau contre la sienne, lui procurer tout ce bien-être qu’il désirait si cruellement lui apporter. Égoïstement, il l’emportait avec lui dans cette folie, il était celui qui avait franchi. Celui qui l’avait acculé contre ce mur pour venir voler ses lèvres dont étaient sortis tant de vérités aussi tranchantes que les lames d’un rassoir. A cet instant, elles s’étaient muées dans un silence religieux, tendu, empli d’interdit. Parler était désormais superflu et seuls leurs corps mutuels pouvaient exprimer cette ardente ambition qui ne devait en aucun cas franchir leurs lèvres. C’était de nouveau un accord tacite, un instant de folie volé au sein des murs de cette maison, mais qui ne devrait jamais se réitérer en dehors.

Pourtant, il savait tout cela dangereux pour lui. Plus il succombait à cette tentation, plus son âme se consumait de désir pour cet être. Il en avait parfaitement conscience et pourtant il laissait ses lèvres dévorer celles de son frère avec passion, comme un fou. Elles se trouvaient si délicieuses, si enivrantes comme ces formes masculines, mais si désirables qui se mouvaient contre les siennes. Son cœur battait promptement dans sa poitrine, en harmonie avec celui de son prisonnier. Il ne parvenait plus à résister. Il en mourrait littéralement d’envie, son cœur tremblait encore par la fébrilité que les paroles de son frère avaient engendrée à son être. Il succombait comme un homme aliéné et Cilian répondait favorablement à ses actions, venant même les renforcer pour le retenir contre lui. Ses sens s’abreuvaient de ce contact charnel entre leurs deux corps et leurs lèvres, son odorat s’enivrant de l’odeur si prononcée et masculine de cet homme. Il fondait littéralement à ce baiser, sentant une des mains de Cilian se hisser doucement sur son épaule pour le maintenir contre lui. Il adorait les doux gémissements qui s’extirpaient des lèvres de celui-ci, s’en nourrissant, sans que ceux-ci ne viennent amoindrir son ambition. Il était fou de ce contact et c’est tout naturellement qu’il vint se laisser pousser contre le plan de travail au travers de ce baiser. Un baiser qui se fit plus passionné, plus ambitieux alors qu’il sentait Cilian le coincer de son corps. Il semblait déterminé à prendre le contrôle et Alessandro ne voyait aucun inconvénient à être victime de son ambition.

Bien au contraire, cela le rendait incroyablement fébrile et son cœur endiablé dans sa poitrine rendait sa chair frissonnante, brûlante et cruellement cupide. Il répondait favorablement à son action, sa main glissant dans sa poitrine pour approfondir le contact déjà si passionné de leur bouche, son autre menotte toujours contre son dos l’invitait à se rapprocher plus de lui, si c’était possible. Il sentait cette ambition grondante dans ses entrailles et il ne put qu’être particulièrement agité lorsque Cilian vint ouvrir sa chemise d’un geste brusque avec impatience et avidité. Cette passion le troublait comme l’envoutait, le rendant fou tant il succombait à cet homme. Il savoura le contact frais de l’air contre sa peau même si cela ne venait nullement calmer le feu incandescent qui brûlait dans ses entrailles, tout contre ce corps ambitieux qui savait tant jouer avec ses sens. Il vint gémir, se mordant délicatement la lèvre lorsque les lèvres de son frère vinrent abandonner lâchement ses lèvres pour glisser sur sa clavicule, y déposant mil baisers et suçons légers, amoureux. C’était agréable, si salvateur pour sa peau qui frissonnait sous le contact humide et brûlant de ces commissures, sa respiration se faisant fort. Il avait chaud et il dut déglutir pour éviter d’exprimer son bien-être de façon plus forte tant cette bouche savait éveiller son désir. C’était délicieux et sa main contre sa nuque l’invitait muettement à poursuivre, son autre menotte s’immisçant sous le tissu de sa chemise pour frôler la chair de sa peau.

Il se mordait les lèvres, en gémissant délicieusement lorsqu’il sentit la langue de son frère gouter la peau de ces boutons de chair. Une action envoutante qui le fit gonfler sa poitrine, victime d’une légère décharge éclectique alors qu’il venait gémir son prénom. Les doigts de sa main vinrent caresser les cheveux de son frère avec douceur alors qu’il venait délicatement l’intimer à arrêter son action pour revenir à ses lèvres. Ce qu’il l’obligea à faire en venant l’embrasser de nouveau, scellant ses lèvres des siennes dans un baiser langoureux alors qu’il venait glisser sa main sur sa clavicule au-dessus du tissu de sa chemise pour l’en dévêtir avec le même empressement que son frère, mais de façon plus sensuelle. Il s’attarda à la débarrasser de la moindre attache, laissant ses phalanges tremblantes frôler sa peau, fébrile. Il tremblait de désir, d’ambition de ressentir son corps nu contre lui et c’est ce qu’il s’appliquait à réaliser en lui retirant cette chemise avant de venir s’attarder à sa ceinture. Il voulait l’avoir nu, sentir sa chair brûler contre la sienne, venir rendre folle la sienne. Il vint la défaire, laissant sa main glisser à l’intérieur pour frôler la partie intime de son frère avec ambition au travers du tissu. Il le sentit réagir favorablement à son action, un gémissement s’extirpant de ses lèvres alors qu’ils reprenaient leurs souffles.

Alessandro le regardait avec intensité, fébrilité, son regard pétillant de cette lueur de désir qu’il ne pouvait contenir. Sa respiration était forte et saccadée, son souffle tout aussi brûlant que sa chair alors qu’il soutenait son regard. Ses yeux brillaient de cette lueur similaire à celle des prunelles de son frère alors qu’il venait souffler son prénom, le cœur au bord des lèvres, le souffle court. Il laissa donc ses phalanges glissaient sur son intimité au travers du tissu alors que son autre menotte venait glisser sur sa hanche pour retrouver la peau de ses abdominaux, remontant sensuellement et tout en délicatesse sur ses pectoraux. Son regard venait admirer la peau de son torse alors qu’il venait glisser ses lèvres contre sa mâchoire avec douceur, le cœur battant promptement dans sa poitrine, tremblant face au désir qui s’immisçait dans ses veines. Il le trouvait tout simplement magnifique et désirable. Il se consumait de désir pour lui, mais n’osait l’avouer.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeVen 19 Sep - 19:36

Il aurait du contrôler cette passion qui venait d’exploser, ce désir qui était revenu s’imposer à son cœur. Il s’enflammait, laissait ces braises de son cœur s’allumer, flamber face à son frère. Il l’obsédait, l’envoutait tant qu’il ne venait même pas résister à ce que lui poussait son corps, sa folie. Cilian avait rangé sa raison, elle s’était évadée pour lasser s’exprimer sa passion sur ce torse qu’il adorait. Il venait l’embrasser, le chérir avec douceur, savourant le gout doux et salé de cette si jolie peau. Il le suçotait tendrement, dévorant cet objet de tentation qui le faisait tant rêver, qui excitait son âme comme son regard appréciait ses formes autant que ses lèvres. Il sentait son cœur battre fort sous ses lèvres, entendait sa respiration se faire de plus en plus fort, sa main contre sa nuque chaude. Il l’entendait gémir doucement, des sons si agréables à ses oreilles comme il venait lécher son téton. Sa main caressait ses cheveux, il frissonnait comme Cilian brulait d’envie. Son frère l’imposa de s’arrêter pour venir rejoindre ses lèvres des siennes. Il l’embrassa avec passion et langueur, un baiser auquel répondait le cadet avec cette même ambition. Il se fit déshabiller de son haut, comme il l’avait fait un instant auparavant à celui qui rendait son âme folle. Il le sentait tout aussi impatient que lui dans ses gestes, mais épargna sa chemise de sa fougue, il sentit le frissonnement de son frère sur son torse qui s’électrisait sous ses doigts. Son ainé ne tarda pas à le débarrasser de son haut même en défaisant ses boutons, pas plus qu’il ne tarda à rejoindre sa ceinture, faisant légèrement trembler Cilian de bonheur. Il aimait son contact, le regardait avec désir, se laissant faire.

Il soupira fortement, contrôlant sa respiration et son émoi lorsqu’il sentit une main frôler sa virilité sous son pantalon, laissant malgré tout un gémissement s’enfuir de ses lèvres entre deux baisers. Cilian comprenait ce que voulait Alessandro, il avait cette même envie, ce même désir pour cet homme. Se serrer à moitié nu contre lui ne comblait même pas toute l’ambition de son corps, avide de rencontrer chaque parcelle de son âme, de son corps si beau, la fermeté de ses muscles, la volupté de sa peau douce. Sa respiration s’accéléra à cause de ses yeux qui le fixaient avec tant d’intensité, de ses lèvres qui prononcèrent son nom d’une voix sensuelle, la caresse de cette main sur son intimité. Il y était résolument sensible, il soutenait son regard, celui-ci emprunt de fébrilité, d’intensité, d’un cruel désir pour cet homme séduisant et attirant. Son cœur s’emballait dans une joyeuse chamade comme son corps ne luttait pas contre les idées luxuriantes que les caresses aussi bien sur son torse que sa partie intime faisaient naitre dans son esprit. Il l’observait frissonnant sous la chaleur de son seul regard, attiser par ses caresses douces qui capturaient son cœur, emprisonnait sa raison pour ne laisser s’envoler que sa passion, que sa luxure. Il se dépouillait de toutes pensées, de toutes contraintes, son corps gagnant, son désir et ses vices l’emportant. Ce mal qui le rendait si heureux, si accro rattrapait son âme, le brulait. Alessandro était magnifique et si désirable, il s’abandonnait complètement à ses gestes, se laissant emporter par ce bien-être que lui procurait ses caresses en gémissant plus assurément. Il accueillit joyeusement le contact de ses lèvres sur sa mâchoire. Il pencha sa tête sur le côté, pour profiter du contact de ses lèvres, de son visage, le souffle frissonnant sous les douces sensations qui étreignaient son cœur, qui s’emparait de son corps. Il le voulait pour lui, il voulait sentir son corps contre le sien aussi sensible que lui, aussi fébrile et aguicheur. Cilian ne pouvait que trahir cette envie qui s’accumulait déjà en lui, éveillant sous la main de son ainé une zone résolument sensible de l’anatomie masculine. Il savait qu’il se trouvait déjà trop tard pour se retirer. Cilian le voulait à lui, ce soir, sans réfléchir un instant à demain.

Cilian se mordit doucement les lèvres comme il observait son amant, celui qui le devenait pour la troisième fois, succombant inlassablement à son regard. Comme il le rendait fou, une de ses mains vint dans un mouvement élancé par le bien être d’une caresse, s’appliquer sur son épaule. De là, elle prit une route descendante, glissant peu à peu sur le torse si attrayant de son frère, tâtant sa peau avec tant d’intérêt que son regard le dévorait. Ses mains pouvaient sans doute le gouter tout autant que sa langue, apprécier la chaleur de sa peau. Il laissa sa main descendre le long de ce superbe torse, massant ses pectoraux, ses abdominaux, suivant sa main de regard en s’abreuvant de la vue qu’il offrait sous celle-ci. Alessandro était vraiment bien foutu, érotique par ce seul torse digne d’un boxeur professionnel. Sa main rejoignit la ceinture de ce corps tentateur, il l’ouvrit et fit descendre son pantalon, le glissant à ses genoux, en caressant doucement ses cuisses. Son regard s’attarda sur son boxer cachant un secret qui l’attirait, qui l’envoûtait. Sa main rejoignit cette tentation, la forme de ce boxeur au tissu cotonné, il la caressa du bout des doigts, redécouvrant sa forme en en dessinant les contours avec envie, sa main intéressée frissonnant à ce contact, le désir l’envahissant. La puissance de cet objet qui déclenchait sa passion, juste sa forme sous ses doigts, sentir celle-ci réagir faiblement à son contact le bouleversait. Il se sentait si puissant de pouvoir de sa main faire ainsi réagir son frère, augmenter son désir comme il se sentait envahi lui-même par cette irrépressible envie pour le corps de son aîné. Il voulait le voir, il voulait satisfaire son regard de cette sensualité en déshabillant sa partie intime. Il ôta le sous-vêtement de son ainé.

Il pinça ses lèvres pour les humidifier, cette vision lui plaisant, l’enchantant. Il était tellement beau, tellement sexy et offrait à ses yeux, les formes les plus parfaites à ce qu’il lui semblait. Il était sublime, son corps frémissait d’envie pour cet homme aux formes délicieuses. Il avait envie de lui, de le rendre dingue. Il vint se coller à lui, ses mains se dirigeant vers cuisses, ses fesses pour les masser avec envie, avec désir. Elles étaient douces, comme cet homme, exquis, appétissant. Tout en lui éveillait son cœur à la luxure et il s’y laissait porté, espérant recevoir autant de son aîné, conscient qu’il le désirait aussi. Il le savait et ne trouvait plus aucune force pour se contrôler.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeDim 21 Sep - 20:08

Le désir qui s’immisçait dans la moindre parcelle de sa chair était envoutant et merveilleux. Il se consumait d’ambition pour cet homme qu’il s’interdisait tant à désirer en temps normal. Un fait qui lui était de plus en plus pénible tant il se trouvait amoureux de cet homme. Une affection contre laquelle il avait tant lutté, tant fait de son mieux pour l’amoindrir, en vain. Il était fou de lui. Il le voulait plus que tout au monde. Il savait l’interdit de ce désir, le danger qu’il représente. Il ne devait en aucun cas l’accepter. Il se martelait cette réalité sans cesse lorsque son esprit lâchait prise. Même à cet instant, il résistait de toute son âme pour ne pas se laisser envahir par cette ambition profonde de le faire sien. Le posséder, il en rêvait depuis des années, ses fantasmes lui faisant connaitre cette plénitude totale de le savoir à lui, de façon totale, tout en le frustrant par la même occasion. Il était raide dingue de cet homme et inconsciemment il lui en voulait de l’entrainer dans cette histoire sans fin, tout en sachant qu’il en était tout aussi responsable. Ils succombaient mutuellement. D’un accord tacite, ils se séduisaient innocemment, utilisant cette affection et fraternité comme d’une excuse pour expliquer bon nombre de leurs gestes, mais le désir était là, brûlant et incommensurable. Il le sentait, en avait cruellement conscience tant Cilian semblait sensible à ses actions. Ses soupirs et sa respiration se faisaient fort, brulants tout comme l’était sa chair. Ses prunelles brillaient de la même intensité et cela ne venait nullement amoindrir sa cupidité, son ambition de le caresser, le toucher, lui témoigner tout l’amour qu’il provoquait en lui.

Cilian soutenait son regard, lui insufflait muettement de continuer ces actions. Alessandro était envouté par son expression, l’accélération violente de sa respiration et de ses gémissements. Il était si désirable, si érotique ainsi. Il le rendait fou, sa chair s’enflammant indirectement, sentant son intimité réagir de façon imperceptible. Il se sentait cruellement cupide, passionné par cet homme, sa raison n’ayant plus de raisons d’exister. Elle avait perdu la bataille et quand bien même tentait-elle de son mieux de le raisonner, elle n’avait de cesse de se faire piétiner par cette ambition profonde qu’il avait pour le corps de son frère. Un frère adoptif qui ne résistait nullement à ses actions, qui par son comportement fébrile l’intimait à poursuivre, le rendre fou. Tout était de sa faute. C’était lui qui l’avait poussé à bout, lui qui lui avait avoué ce désir cuisant et envoutant qu’il avait pour lui. Résister étant donné la situation était impossible, il lui avait susurré cela en réponse, il n’y parvenait pas, ne le pouvait plus. Encore moins alors qu’il le voyait s’offrir à sa vue, à son corps, se laissant dévorer par cette passion et cette sensualité qu’il émettait au travers de ses actions. Il était si fébrile, tremblant sous sa chair, ses doigts, sa bouche. Sa respiration endiablée envoutait son coeur et son corps. Il laissait ses lèvres gouter sa chair, retrouver la saveur si exquise de celle-ci qui enivrait ses sens. Sa menotte glissait délicatement contre ses abdominaux, dessinant ses muscles fins et délicieux qui éveillaient tant son appétit. Son comparse quant à elle savourait la forme de son intimité qui prenait de l’envergure contre ses doigts. Ses caresses se faisaient lentes et langoureuses. Il trouvait ce membre terriblement tentant, prenant forme sous les attaques de sa paume, provoquant toute une série de soubresauts dans l’échine de son frère. Il était à sa merci, si désirable, et chaque seconde qui s’écoulait venait intensifier cet état de fait.

Alessandro se sentait assoiffé, gourmand et impatient, ses lèvres glissant sur sa pomme d’Adam qu’il dévorait avec sensualité, appréciant le contact de cette barbe naissante qui lui conférer un air particulièrement masculin et envoutant. Il sentit une des mains de Cilian se poser sur son épaule dans un gémissement un peu rauque. Il se mordit la lèvre, terriblement charmé par ce son qu’émettait si obligeamment son frère. Son souffle était brulant et court, résolument endiablé par son propre organe vital qui battait follement dans sa poitrine. Il se trouvait sensible aux caresses de son frère contre son torse. Cette paume qui descendait sur son corps tâtait sa peau avec tant d’intérêt qu’il sentit son frère se dégager de l’emprise de ses lèvres pour observer son action, le dévorer du regard. Les prunelles de Cilian se trouvaient sombres et emplies de désir, fébriles d’impatience. Il observait son visage avec attention, sa chair frissonnante sous le contact de cette main qui massait la moindre parcelle de son corps. Il le dévorait du regard, sa main lui desserrant sa ceinture pour lui retirer son pantalon pour qu’il lui offre à la vue, son corps pratiquement nu. Alessandro se laissait faire, sa respiration forte, venant faire de même alors qu’il venait soupirer de bien-être. Il était sensible à cette main qui vint palper son intimité avec sensualité. Les doigts de celle-ci le taquinaient, éveillés cette partie sensible qui savourait son action. Elle s’affermissait délicatement sous ses actions, ces phalanges la dessinèrent intéressées et envoutantes. Il vint gémir doucement lorsqu’il vint lui ôter son dernier vêtement. Il se trouvait nu sous le regard passionné et fébrile de son frère. Sa fierté se trouvait légèrement tendue, sensible au regard de cet homme qui pinçait ses lèvres en les humidifiant. La profondeur de ce regard le troublait profondément et la fébrilité du corps de Cilian contre ses doigts ne venait que renforcer son appétit pour cet homme.

Il soupira à son rapprochement, sentant ses doigts glisser autour de ses cuisses pour rejoindre ses fesses, les masser avec envie et désir. Ceci le faisait fondre et le souffle brulant de Cilian contre son oreille, le rendait cupide. Il avait envie de le sentir nu contre sa chair fiévreuse et ambitieuse. Il laissa sa menotte libre lui retirer son pantalon, le faisant tomber au sol alors qu’il venait poursuivre ses caresses contre son aine au travers du tissu. Il le sentait gémir contre son oreille, l’accompagnant tant il sentait le dos de sa main lui prodiguait également ses caresses. Des cajoleries qu’il vint interrompre pour lui retirer son dernier rempart, sans aucune résistance. Il n’en avait nulle envie, ni intention. Ils étaient allés trop loin pour revenir en arrière et il savourait cette opportunité, bien qu’il sache qu’il commettait une pure folie. Il laissa alors ses lèvres glisser contre sa mâchoire avec gourmandise et désir, ses phalanges glissant entre ses fesses pour le serrer fermement contre lui. Il voulait l’admirer, le sentir contre lui, le dévorer entièrement. Seulement la cuisine n’était pas l’endroit idéal pour cela. C’est donc tout naturellement qu’il vint interrompre ses baisers, se dégageant de son emprise sans une pointe de frustration. Le regard brillant et ardent, il laissa ses prunelles glisser sur son corps en se mordant la lèvre pour l’humidifier. Sa respiration se fit forte et profonde alors qu’il venait glisser ses mains autour des poignets de son frère pour l’entrainer doucement à sa suite. Ses pas vinrent le mener dans sa chambre, plongée dans une certaine pénombre troublée par la lumière du salon. Une lumière tamisée, qui lui permettait néanmoins de voir son frère, la magnificence de son corps nu comme de son regard troublé et attiré. Il l’entraina jusqu’à son lit, venant s’asseoir sur la bordure de celui-ci alors qu’il venait l’intimer à prendre place au-dessus de lui.

Cette demande muette sembla troubler son amant. Le souffle court, saccadé par les battements effrénés de son cœur, il le vit s’asseoir au-dessus de lui. Les phalanges d’Alessandro vinrent se glisser derrière ses cuisses alors qu’il venait l’embrasser langoureusement en murmurant son prénom. Il laissa ses lèvres dévorer ses comparses avec sensualité, ambition et amour. Il l’embrassait comme jamais il ne l’avait embrassé, ses lèvres abandonnant ses prisonnières pour glisser contre sa mâchoire, sa nuque, sa clavicule dans de lents mouvements d’allées venues. Ses phalanges quant à elle glissaient sur ses fesses, les caressant, l’une de ses menottes venant retrouver sa partie intime pour l’explorer véritablement. Il était si magnifique, si érotique. Alessandro fondait littéralement pour lui, le cœur fou, enflammé. Il voulait le rendre fou, fiévreux de désir et qu’il s’abandonne entièrement à lui. Un désir interdit, mais qui le rongeait totalement. Il voulait le sentir consumer sous son corps, tout simplement.
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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeJeu 25 Sep - 1:37

Cilian trouvait son frère magnifique, sur la beauté masculine, il était à ses yeux l’homme idéal. Il possédait ce charme latin et un regard perçant qui troublerait le cœur de n’importe qui le croiserait. Son visage viril était adouci par cette légère barbichette qui mettait en valeur ses lèvres rosées et sensuelles sous le rideau moustachu. Cilian aimait cette barbe rasée précisément, ça lui donnait cette allure d’homme ténébreux et moderne. Puis il y avait tout le reste, son corps, musclé par la boxe, sa peau ferme et tendue, tout sur lui était beau et attirant jusqu’à son intimité qui pointait vers lui fièrement et que le regard du juge dévorait. Sa place sociale, son pragmatisme et sa neutralité s’envolait complètement, il se retrouvait fébrile et excité par cet homme, il était si faible face à lui, le désirant, cruellement. Il se laissait entièrement manger par cette sensation, cette émotion, ne la combattant même pas, ne lui résistant même pas. C’était trop tard ce soir. Il en crevait d’envie, ça pressait son cœur, agitait son corps, flambant ses entrailles pour la beauté de cet homme. Il le dévorait du regard, le caressait doucement, avec envie et faiblesse, résolument attirée par ce corps, par les soupirs de son partenaire qui se trouvait attrayant. Sa caresse était tendre, il sentait sa peau friponnée sous ses caresses, sous le contact de sa main. Ça le rendait fou, tellement fou désireux de ce corps que ses mains massaient avec envie.

Son frère le déshabilla entièrement comme lui-même l’avait fait, en lui faisant tomber son pantalon sans délaisser sa partie intime qui se réjouissait sous ses caresses au travers du tissu, de cette pression éveillant, désireuse de sentir ses doigts, le contact de ses phalanges. Il gémissait à son oreille de ce contact délicieux, mais presque frustrant. Il voulait sentir sa paume sur son intimité, ce contact enchanteur et la douceur de sa paume. C’est donc avec une certaine satisfaction qu’il le vit enlever son boxer. Les yeux de Cilian le fixèrent intensément, un sourire parcourant ses lèvres. Il le laissa faire sans s’y opposer, il voulait être à lui, se plaisait de s’offrir nu à son regard, à ses caresses. Lui-même pouvait l’admirer, le convoiter avec envie et caresse sa peau, il désirait recevoir ce même traitement. Il s’en mordait les lèvres, gémissant contre son oreille avouant sans mots le désir et le bien-être qu’il ressentait à son contact. Il inspira fortement, cherchant une bouffée d’air frais pour apaiser son corps, pour refroidir son âme bouillonnante. Un peu de raison, un peu de sens lui était nécessaire, il ne pouvait la laisser s’envoler dans les affres de la luxure, pour ses lèvres qui embrassaient sa mâchoire, sa nuque. Il le troublait tant, savait tant agiter son cœur, secouer son âme. Des idées, des désirs bien inavouables traversèrent alors son esprit et ce fut bien difficile que de se sentir s’éloigner de lui. Un courant d’air frais le frappa, frustré de le sentir s’éloigner, son regard vint se poser sur son ainé, interrogateur comme celui-ci le reluquait particulièrement intensément.

Le juge le trouvait sexy, mais voulait le rejoindre, retrouver sa chaleur ; toutefois quand son amant du soir vint prendre son poignet pour l’entrainer avec lui, il n’opposa nulle résistance, il se laissa guider vers la chambre de son frère. Son cœur se mit à battre plus fort si c’était encore possible. Il le suivit jusqu’au lit de son frère, frissonnant de désir, de besoin de rejoindre ce lit avec lui, une idée, un désir qui le rendait particulièrement fou et sensible. Son amant s’assit sur le lit et l’entraina au-dessus de lui, lui intimant muettement de venir. Le cadet se mordit les lèvres, troublées. Il l’observa un très court instant, le cœur palpitant dans sa poitrine, désireuse de rejoindre sa chaleur. Cilian obéit et s’y agenouilla, au-dessus de lui, se collant à son torse, le surplombant avec bonheur. Il sentit ses mains sur ses cuisses, les siennes s’étaient installées sur ses épaules. Ils s’embrassèrent, sa bouche venant découvrir celle du médecin, s’en nourrir avec passion, une passion si oppressante en son for intérieur, son partenaire se montrait tout aussi déterminé et envouté, dévorante tant qu’elles ne se contentèrent pas de ses lèvres, mais vinrent gouter sa mâchoire, sa nuque, déposait d’humides baisers rafraichissant sa peau brulante. Il sentit ses doigts filer sur ses fesses, les chatouillant doucement, leur caresse électrisant sa peau et son corps. Il pencha la tête en arrière, gémissant en se mordant les lèvres. Il sentait sa maintenir explorer une partie très intime de son corps, un point particulièrement sensible qui affolait ses sens. Sa respiration se fit plus fort, résolument envoute par cette action, le cœur battant. C’était terriblement agréable, Alessandro le comblait, l’enchantait de ses caresses, de ses actions coquines.

Cilian glissa sa main dans les cheveux noirs du latino, s’y agrippant légèrement. Son autre main le poussa légèrement pour le faire tomber sur le lit. Il rit joyeusement, amusé et coquin en s’étalant sur lui, l’ayant accompagné dans le mouvement. Un son cristallin sorti de ses lèvres entre deux souffles, terriblement amusés de tomber ainsi sur lui, sur ce lit, de se retrouver au-dessus de lui, allongées sur ce corps splendide que possédait son frère. Il caressa tendrement son visage, le regard amoureux et brillant joyeusement, sautillant et dévorant. Le jeune juge embrassa les lèvres du médecin avant de glisser sa main sur son cou, s’aventurant sous ses aisselles, descendant le long de ses cotes, de sa taille, de cette splendide chute de rein si joliment marquée. Sa main effleura la virilité d’Alessandro sans s’y attarder, préférant rejoindre ses cuisses avec douceur. Le visage de Cilian était illuminé d’une lueur coquine, joyeuse et envieuse. Il se recula doucement de son amant nocturne, son corps glissant contre celui de son ainé. Il glissa lentement, son torse frôlant celui de son partenaire, glissant sur son ventre , son regard détaillant ses formes, humant son odeur. Il arrêta ses épaules au niveau de sa main qu’il déposa sur la couette de lit pour s’y appuyer. L’autre caressa doucement la fierté de son frère, la caressant avec envie et appétit, le regard assoiffé de la possédée. Il la prit en main pour la mener sa bouche. Il embrassa le bout de cette intimité, célébrant sa chaleur du bout des lèvres. Il l’embrassa doucement, la contournant amoureusement pour en embrasser chaque partie, chaque centimètre de peau. Elle était si belle, si désirable sous ce corps splendide qui s’offrait à ses yeux. Il la prit entre ses lèvres, la goutant avec grand plaisir, laissant sa langue l’humidifier. Il se sentait si brulant, il désirait le rendre encore plus fou qu’il ne l’était déjà sous ses lèvres. Il souhaitait lui faire tourner la tête, oublier leur situation, leur lien pour plonger entièrement dans cette luxure ensemble.
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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeJeu 25 Sep - 21:36


Le souffle brulant, le cœur au bord des lèvres, Alessandro semblait être dépourvu de toute raison, de toute conscience. Pourtant, il était celui qui avait le plus conscience de la folie de ce moment. Un instant qui n’aurait jamais dû se produire, comme les précédentes fois. Des moments volés, qui l’obnubilaient, avaient marqué sa chair et son âme avec force. Il n’avait pu s’en dégager. Cela était impossible. Il était follement épris de cet homme. Il avait capturé son cœur depuis bien des années. Un sentiment qu’il contenait en lui, fermement enfermé par les chaines de sa raison qui lui permettaient en temps normal d’agir comme un frère. Un frère attentif, aimant. Un frère qui se trouvait si fier de lui, vantant ses mérites avec tout l’amour qu’un frère pouvait et devait témoigner à son cadet. Cependant, ce n’était plus le cas. Il avait dépassé cette frontière et toutes les pensées qui l’assaillaient avaient perdu toute innocence. Ce n’était pas son frère qu’il regardait, ce n’était pas ce proche que ses doigts frôlaient sa chair. Ce ne l’était plus. Il n’y avait rien de fraternel dans ses actions, dans ses caresses, dans ses baisers. La frontière était dépassée, ses sentiments, son désir avaient outrepassait sa raison. Il le désirait. Il le voulait comme un homme pouvait désirer une femme, un homme à l’occurrence. La chaleur qui le consumait n’avait rien à voir avec la tendresse naturelle qu’il avait pour lui.

Au contraire, ses caresses n’étaient dictées que par une seule chose : la passion. Il se laissait entièrement dévorer par cette ambition, ce désir qui le tendait vers cet homme. Il était si magnifique, si succulent sous ses yeux, ses lèvres, ses phalanges. Il le découvrait avec engouement, fougue, savourant le contact de la moindre parcelle qu’il lui était possible de frôler. Il laissait ses commissures goûter cette peau voluptueuse et musclée, savourant les formes de ses muscles qu’il trouvait si désirables. Il s’enivrait de l’odeur qui se dégageait de l’échine de son frère, sentant la fébrilité de son frère s’intensifier à ce contact. Il le dévorait de ses attentions, laissant ses doigts frôlaient ses fesses, son intimité avec sensualité et ambition. Il savourait les gémissements de son frère, laissant son cœur s’en enthousiasmer, s’en nourrir. Cela l’excitait tellement, l’envoutait avec tant de force. Son cœur tambourinait si fortement dans sa poitrine. Cela le rendait fou et cruellement impatient, désireux de lui faire atteindre ce paradis terrestre. La poigne des phalanges de Cilian dans ses cheveux intensifiait son désir. Il le sentait si brûlant, si désirable, si érotique également. C’était un véritable objet de tentation. Une tentation face à laquelle il ne pouvait plus résister, se noyant dans les méandres de ce plaisir qu’il désirait si cruellement découvrir à ses côtés.

Il sentit sa main se poser sur son épaule, le poussant légèrement pour le faire tomber sur le lit. Cilian riait joyeusement, amusé et coquin en s’étalant sur lui, l’accompagnant dans le mouvement. Il était magnifique, Alessandro le détaillait avec attention, se mordillant la lèvre alors qu’il sentait son cœur battre si promptement dans sa poitrine. Il caressait son visage avec douceur, le regard si brillant, amoureux. Cela le bouleversait, le tourmentait également. Il en était touché et heureux, désirant s’accaparer ses prunelles à jamais, son cœur le désirant si cruellement. L’alcool ne l’aidait pas à se raisonner ce soir, il n’en avait pas la force, ni le désir. Il ne voulait songer à rien, si ce n’est profiter de lui, de sa chaleur, de son corps. Il se laissa embrasser avec plaisir, répondant sensuellement au baiser que lui offrait son frère. Soumis aux ambitions de son frère, il sentait sa main glisser sur son cou pour rejoindre ses côtes, sa taille, sa chute de rein, qui semblait plaire à son frère. Il s’attardait légèrement plus sur cette partie avant d’effleurer son intimité. Une action qui le fit soupirer contre ses lèvres, son intimité résolument charmée et tentée par ces phalanges si délicates. Il n’eut pas le loisir de la sentir plus longtemps à son plus grand malheur, tant celle-ci semblait plus intéressée de rejoindre ses cuisses. Ce contact rendait sa peau brûlante, désireuse. Il était subjugué par la lueur du regard de Cilian. Celle-ci le troublait cruellement tant il lui semblait coquin, joyeux et envieux. Il était possédé par la même folie, le même désir et son regard ne camouflaient en rien l’ambition qui tiraillait. Il le sentait se reculer doucement, glissant son corps contre son torse, électrisant par la même occasion son épiderme, qui semblait fou à ce contact.

Alessandro respirait fortement, soumis et enivré par ce contact sensuel et envoutant. Son cœur palpitait fortement dans sa poitrine, si euphorique, si fou. Il pouvait sentir le souffle de son frère s’échouer contre son bas ventre. Il sentit un gémissement s’extirper de ses lèvres à la caresse de cette main sur son intimité si ferme et gonflée de désir. Elle se dressait fièrement près du visage de son frère et cela le troublait cruellement. C’était la première fois qu’ils se trouvaient dans une position si intime, si cocasse. Pourtant Cilian semblait s’en ravir, laissant son souffle la frôler, la tourmenter de la sorte. Ce ne fut qu’une question de secondes avant qu’il ne sente les lèvres de son frère embrasser son intimité avec délicatesse. Un contact humide qui le transperça violemment, son cœur manquant de rater un battement dans sa poitrine. C’était la première fois que Cilian agissait de la sorte et ce contact le déboussolait totalement. Il se mordit violemment la lèvre pour camoufler un gémissement, sentant ces commissures bénir son membre de baisers, tous plus gourmands les uns que les autres. Il se trouvait victime de la bénédiction de son frère, en profitant avec une cruelle excitation tant il avait rêvé de recevoir cette caresse charnelle de sa part. Il avait cruellement chaud, sa langue humidifiant ses lèvres alors qu’il se sentait totalement défaillir. C’était bien trop envoutant.

Pourtant, il était loin d’être au bout de ses surprises. Lorsqu’il sentit les lèvres du jeune juge prendre son intimité entre ses lèvres, ce fut comme s’il avait été frappé par la foudre. Son corps se cambre inconsciemment à ce contact alors que ses doigts s’étaient agrippés aux draps de son lit. Cette bouche contre cette partie si sensible, le laissait pantois, terriblement soumis et cruellement excité. Il sentait cette bouche le gouter, laissant sa langue l’humidifie, intensifiant sa passion, la rendant si brûlante, si bouleversante. Il gémissait délicieusement à ce contact, ses pulsions et son corps exprimant parfaitement dans des signes éloquents le plaisir qu’il lui offrait. Une de ses mains vinrent se choir dans ses cheveux pour les masser, l’inviter à poursuivre. Dans une action envoutée, il vint prendre appui sur son second bras pour l’observer, détaillait avec émotion cet homme qui réalisait un de ses plus grands fantasmes. Cela le rendait dingue. Il le rendait fou. La vision qu’il lui offrait l’excitait cruellement. Il pouvait sentir son intimité se gonfler d’autant plus de désir, si titillé par ces commissures qui la traitaient si bien. Il vint susurrer son prénom dans une voix suave et grave. C’était si délicieux et il ne pouvait le cacher, ses doigts glissant sur les traits du visage de son frère pour l’intimer à arrêter, qu’il le regarde. Une demande muette à laquelle Cilian accédant, le souffle court, tout aussi brûlant que le sien. Il était captivé par la vision qu’il lui offrait, tout comme il pouvait l’être par l’expression qu’il lui tendait. Il vint souffler son prénom de nouveau alors qu’il l’invitait à rejoindre ses lèvres.

Il embrassa ces lèvres avec fougue, appétit. Il les viola des siennes, les dévorant avec tant d’engouement qu’il était venu le renverser sur le lit, le surplombant en venant se mettre à califourchon au-dessus de lui. En appui sur ses bras, il l’embrassait sans lui offrir l’opportunité de reprendre le contrôle. Il se laissait aller à ses pulsions, ne songeait nullement à camoufler l’appétit qui grognait dans ses entrailles. Une de ses mains vint se mouvoir contre sa nuque, sa clavicule pour rejoindre ses pectoraux dans des caresses ô sensuelles et déterminées. Il finit par abandonner ses lèvres sans une pointe de frustration. Une frustration qu’il vint faire taire en embrassant sa nuque, sa clavicule pour rejoindre également son torse, ses pectoraux. Il fit pression avec son bassin sur celui de son frère, sentant son intimité tout contre la sienne. Il la taquinait en bougeant délicieusement ses reins contre les siens dans un mouvement lent et langoureux. Il sentait Cilian tremblait délicieusement, n’ayant de cesse d’approfondir son ambition, son désir. Il laissa ses lèvres mordiller son bouton de chair, jouant avec alors qu’il susurrait son prénom dans une voix sombre et envoutée, son autre menotte glissant sur ses abdominaux avec sensualité, mais désir.
Il le tourmentait de la sorte, s’abreuvant de ses soupirs et frisons jusqu’à qu’une de ses menottes vint rejoindre son intimité pour la taquiner, juste l’effleurer, jouer avec elle. Elle se trouvait toute aussi gonflée que la sienne. Elle lui semblait si tendue, si ambitieuse, éveillant son envie de la rendre folle, son ambition perverse. Il avait si chaud à cause de lui. Cela le tourmentait, le rendait cruellement cupide. Si pervers qu’il laissa ses lèvres rejoindre l’oreille de son frère pour la mordiller, lui murmurer ô combien il le trouvait sexy et désirable, avant de finir dans un souffle brulant tel un ordre. « Caresse-nous, Cilian. Fais-nous jouir ensemble. Je veux te voir atteint par cette folie. Tu es si érotique et désirable dans ses draps. » Un aveu à peine audible alors qu’il sentait son cœur fou dans sa poitrine. Il voulait atteindre le paradis terrestre à ses côtés et à cet instant, il oubliait ô combien ses mots se trouvaient indécents.
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeSam 4 Oct - 10:01

Cette forme protubérante sur le corps de son frère ne pouvait que l’envouter, satisfaire son regard qui caressait celle-ci avec envie et désir. Gourmand et brulant d’une passion entêtante pour ce corps qui s’offrait à lui, l’attirance de cette virilité était irrésistible. Son esprit s’embrumait, créant une barrière, enfermant dans une cellule hermétique sa raison, la laissant de côté pour se laisser dévorer par la tentation. Oscar Wilde ignorait ce qu’il disait, car il avait beau céder à son frère, la tentation était encore oppressante dans son âme, comme un impérieux fardeau qui le poussait dans les bras de cet homme qu’il trouvait merveilleux, si beau, si érotique. Ce n’était pas le coup d’une fois, voilà ce soir la deuxième fois qu’il démentait la voix de l’auteur irlandais. L’interdit ne rendait la frustration que plus insupportable et l’instant ou il succombait que plus extasiant, ça ne lui apportait au final qu’une terrible pression qui explorait sans prévenir, qui le faisait flancher sans prévenir et s jeter sur cet homme dont il se sentait comme prisonnier même en reniant son désir pour lui à 99 % du temps. Ses restrictions mentales habituelles l’avaient quitté, il avait lutté ce soir, souffert de le voir avec cette demoiselle, de draguer à droite à gauche, il n’en pouvait plus. Son corps voulait se l’approprier, s’inscrire sur lui, partager une nouvelle fois e bonheur contre lui et privé tout autre de plaisir.

Il en crevait d’envie et succombait impuissant en venant prendre entre ses lèvres ce délicieux objet de désir. Il vint le gouter avec envie, la trouvant délicieuse et appétissante entre ses commissures. Sa langue titillait la peau chaude et tendue, terriblement fébrile par le contact qu’il lui offrait. Il avait à peine besoin de le voir se cambrer de plaisir pour savoir qu’il lui faisait un effet de dingue, éveillant une brulante chaleur en son cœur. Il l’entendait gémir et ça e gonflait d’ambition, de désir. Il se sentait pousser des ailes dans cette luxure, une fierté grondante dans son ventre lançant des éclairs de bonheur et de bien-être à son corps, en le partageant et en exaltait les sens de son frère qui semblait tant profiter de cette coquine gâterie amoureuse. Il la lui administrait obligeamment, son cœur battant si promptement, enthousiaste du plaisir qu’il lui offrait, qu’il s’offrait tout autant. Il sentit une main agripper ses cheveux, témoin du plaisir de son amant d’un soir, de son envie de le sentir encore contre sa virilité. Souriant doucement, le jeune juge poursuivit cette chose qu’il faisait pour la toute première fois, sans honte, mais son regard s’embruma de cette folie qui gagnait son corps, de l’émotion qui l’envahissait. C’était extrêmement intime, pervers et pourtant, si endiablant. Il venait s’unir, ses lèvres sur cette partie si intime. Il se sentait déborder de cette attirance pour lui, ça faisait exploser son cœur, étreignait son âme, laissait une larme de frustration et de passion glisser silencieusement sur ses lèvres, avouant silencieusement son attachement, son amour envers cet homme, ce corps fantasmagorique. Son bonheur marquait son visage, le rendait fébrile et heureux comme l’intimité de son frère s’élevait de fierté sous son action. Il était cruellement excité contre cet homme et ce luxuriant jeu baignait son âme, la nourrissait de passion, l’emportait dans la folie de la passion, il y plongeait sans se restreindre, pour cet homme.

Il sentit la main de son partenaire se choir sur son visage avec douceur et se sentit obligé de cesser son cadeau à la virilité déjà bienheureuse. C’est non sans une certaine victoire que Cilian observa d’ailleurs cette partie intime avant regarder son amant avec envie, le souffle un peu coupé par son action, son cœur et sa respiration accélérée et brulante d’envie. Le visage d’Alessandro était rougi par la chaleur, il semblait transpirer un peu, Cilian devait se trouver dans le même état de fébrilité. Ça rendait le médecin si érotique que le juge ne put que sentir un sourire s’étirer sur ses lèvres tout en remontant vers son visage si attirant pour l’embrasser, recevant la fougue du cracmol contre ses lèvres.

Il l’embrassèrent comme il ne l’avait jamais fait, un échange d’une langueur et d’une passion qui ne pouvait que trahir la profondeur de leur convoitise. Alessandro le fit basculer pour inverser leur place. Chose que Cilian laissa faire, s’allongeant sur le dos en se faisant surplomber par celui-ci sans la moindre complainte. Il l’embrassa, accueilli ses lèvres qui le bouffait avec tant d’appétence, Cilian répondait tout aussi ambitieux et passionné à ce baiser plein d’engouement, se laissant dominer par son frère, profitant de cet élan de passion de son frère qui faisait chavirer sa raison et son cœur qui palpitait si puisement. Il frémissait d’envie, si fébrile sous les caresses de son amant, tremblant d’ambition, de bien-être et de cette électrisante sensation de brulure euphorisante. Les pressions du corps de son partenaire contre son corps et surtout cette zone sensible et éveillée l’embrassait et l’étreignait puissamment. Ces taquineries étaient si délicieuses, si ambitieuses, il se sentait gémir sans pouvoir se retenir, contraint de le faire contre ses lèvres, il laissait ses sons s’extirper de plus en plus conséquent et incontrôlable. Il avait tant envie de lui, il se sentit si bien, il avait si chaud. Alessandro enflammait son corps avec tant de puissance. Son amant descendit ses lèvres, l’embrassant toujours aussi fougueux, mais plus sur ses lèvres, il dévorait sa peau, glissant vers ses tetons. Cilian frissonnait si terriblement à ses sensations, ses milliers de feux d’artifice qui se lançait dans son corps envoyé par ses baisers si doux et embrassant. Il était fou de lui, fou de ces sensations qu’il lui faisait vivre. Il mordilla ses lèvres, mais ça ne suffisait pas à taire ces soupirs d’aise qui s’échappait inlassablement, glissant des mots doux et son nom entre ses expirations exquises.

Pourtant, il n’était nullement au bout de ses peines, car son amoureux vint caresser son sexe, la taquiner du bout des doigts, brulant et gonflant son désir comme elle était si ambitieuse, frivole. Ce contact le rendait si frissonnant, si fébrile. Le jeune homme était si fou, il le rendait brulant. Son cœur s’emballait, conquis, désirant juste succomber à cet homme de ce loisir ô pervers dont il le berçait, empreint de tant d’ambition et du bien-être. Il lui murmura, lui ordonna de les caresser, de les faire jouir ensemble, il voulait le voir atteindre cette folie, il le trouvait si érotique dans ses draps. Cilian le fixa le regard amoureux et sourit en se plongeant dans son regard. Il avait tant envie de l’atteindre avec lui, cette folie, il partageait cette même ambition de le voir si sexy. Il passa sa main dans ses cheveux, douce, tendre, il n’y avait rien d’une pulsion bestiale, masculine, mais cette caresse décrivait sa tendresse pour celui qu’il avait adopté comme frère, son affection pour lui semblait bien plus cruelle et oppressante en et instant, pourtant si belle .

Il laissa cette main filer sur son dos, rejoignant ses fesses avec douceur de contourner légèrement sa hanche au niveau de sa ceinture pour rejoindre leur bassin qui se rencontrait, leurs intimités collées l’une à l’autre, toutes deux si éveillées et joyeuses. Il rejoint la main de son amant, s’y mêlant pour former un étau autour de leurs deux intimités tendues et fermes. Il glissa son autre main dans la nuque de son ainé pour revenir l’embrasser, rejoindre ses lèvres et les unir comme leur main le faisait au cœur de la plus intime des relations. Cilian le dévorait du regard refusant de fermer les yeux alors qu’il pouvait pénétrer les iris noirs et fascinants de son ainé. Il brulait fou et cette ambition dans son cœur foudroyait son corps de bonheur, de bien-être irrésistible et irréfutable. Il sentait le cœur de son frère battre à l’unisson avec lui, il se sentait partir, s’envoler vers ce paradis qu’Alessandro lui montrait si facilement, qu’il ne pouvait explorer qu’avec lui sous les caresses unies qui agitait des feux démoniaques et cupides en lui. Il frottait son partenaire avec un désir, une ambition de l’emporter dans les méandres de son âme. Comment sa raison pouvait-elle refuser alors qu’aucune femme, aucun homme ne le brulaient plus que celui-ci. Elle n’avait nul pouvoir contre ça, il était toujours plus ardent, ce feu en lui qui se nourrissait de la passion de Cilian et de celle de cet homme dans cette route vers le paradis.

« — Allons y ensemble ! » repeta t’il après un long moment de caresse, de satisfaction mutuelle e le fixant amoureusement, ses lèvres ayant à peine quitté les siennes. « Oui, allons-y tous les deux. Alessandro ! »

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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeLun 6 Oct - 0:09


Son désir était quintuplé. Chaque parcelle de sa chair se trouvait en effusion contre celle si enivrante de son frère. C’était un véritable feu incandescent qui grondait dans ses entrailles et qui semblait tout renverser sur son passage. Il n’arrivait plus à se contenir, à amoindrir cette cupidité et cette affection qu’il avait pour cet homme. Son cœur battait promptement dans sa poitrine. Il avait la sensation de le sentir battre contre son oreille au même rythme effréné que sa respiration. Son émoi et son appétence étaient profonds. Chaque parcelle de son corps désirait rendre Cilian tout aussi brûlant qu’il l’était lui-même. C’était une ambition viscérale contre laquelle il ne pouvait point lutter, son âme bien trop enivrée par cet échange luxuriant qui lui faisait perdre la tête. Cette peau était si délicieuse sous ses doigts, ses lèvres. Alessandro prenait un plaisir monstre à la frôler, la caresser avec sensualité et amour. Il se montrait particulièrement érotique et désireux, ne cachant nullement son ambition d’éveiller ses sens, le rendre fou de ce contact envoutant. Il le savait réceptif et cela n’avait de cesse de le glorifier. Son cœur se gonflait fier et heureux de ses frissons et soupirs qui s’extirpaient des lèvres de son amant d’une. Un amant, dont son cœur et son âme, était attaché, si cruellement amoureux de cet homme, qui était pourtant son plus inavouable interdit. Un tabou qu’il bravait en cette soirée comme les deux précédente, mettant de côté ce que lui dictait sa conscience pour profiter de bien-être exaltant qu’il ne vivait qu’avec lui.

Il était fou de cet homme. C’était une évidence même s’il ne l’avouait sans doute jamais, même s’il savait ce sentiment partagé. Cilian lui avait avoué si spontanément, balayant toute raison de son esprit pour se plonger avec lui, à cœur ouvert dans cette pure folie qu’était la communion de leurs deux âmes dans cette découverte charnelle et luxuriante. Il voulait l’explorer entièrement avec lui, savourait ce moment si merveilleux de plénitude profonde à ses côtes, contre lui, grâce à ses attentions. Il lui ordonnait dans un souffle brûlant son désir, l’ambition qu’il provoquait en lui tant il le trouvait particulièrement envoutant. Son cœur tremblait tant dans sa poitrine. Pourquoi diable lui était-il si inaccessible ? C’était si perturbant de le désirer plus profondément que personne d’autre, tout en sachant qu’il lui était formellement défendu. Pourtant son aveu était révélateur de ce qu’il ressentait pour lui, le désir et l’ambition qu’il provoquait par sa seule vision luxuriante. Il était si sensible et magnifique sous son regard, comment pouvait-il résister à sa plus grande tentation défendue ? Il n’y parvenait pas, n’y parvenait plus, ne le désirait même plus. Il se montrait si franc avec lui, son regard le dévorant comme un dieu, qu’il était à son cœur, ses yeux. Il le sentait particulièrement fébrile, conquis, amoureux. Les prunelles de Cilian s’ancraient aux siennes. Ils se dévoraient mutuellement du regard et son sourire sut parfaitement le troubler. Il le laissa glisser sa main dans ses cheveux, la fougue de leur précédent baiser s’était atténuée pour devenir des caresses douces et tendres.

Alessandro le regardait avec douceur et émoi, le trouvant si magnifique, si admirable sous son corps. Son cœur résolument obnubilé et envouté par l’expression de son frère tremblait dans sa poitrine. Il sentait sa chair frissonner sous le contact de cette main contre son dos, venant rejoindre ses fesses avec douceur avant de contourner légèrement sa hanche. Cette menotte glissait délicieusement pour venir rejoindre leur bassin, leurs intimités qu’il retenait prisonnier de la sienne. Il vint rejoindre celle-ci, s’y mêlant pour former un étau autour de leurs intimités fermes et tendues. Une action qui le fit se mordre la lèvre, le regard troublé, brûlant de désir. Son souffle quant à lui se trouvait court, résolument troublé par ce contact qui consumait ses entrailles. Il pouvait sentir l’autre menotte de son cadet glisser contre sa nuque pour revenir l’embrasser. Résolument captivé par les prunelles de cet homme, l’ainé se laissa faire, découvrir de nouveau ses lèvres si désirables. Il laissa même sa main libre remonter contre la nuque de son amant pour approfondir ce baiser. Tout comme son amant, il garda ses prunelles ouvertes pour le détailler, lui offrir ses messages que ses lèvres ne pouvaient avouer, mais que son regard pouvait lui transmettre. Ils s’embrassaient délicatement alors qu’il sentait leur menotte se mettre en action, exerçant ses frottements qui sauraient éveiller leurs sens. Il savourait ce contact, sentant ses entrailles s’embrasaient face à ces caresses, au frôlement de leurs mains liées contre leurs chairs si tendues. C’était si envoutant et irrésistible.

Ce bien-être luxuriant s’infiltrait dans chaque parcelle de sa chair, de son cœur. Il en devenait dépendant et d’autant plus gourmand. Son appétit s’intensifia de plus beau alors qu’il savourait les soupirs de Cilian contre ses lèvres. Il sentait ce feu incandescent qui grondait dans ses entrailles s’intensifiait tandis que les secondes défilées, plus merveilleuses et envoutantes que les précédentes. Il se laissait partir à ses côtés, son cœur battant à l’unisson avec celui de son frère qu’il pouvait sentir contre son torse, le frôlement entre leurs deux échines. Il sentait ses entrailles se consumaient de désir et il sentait les portes de ce paradis terrestre s’ouvrir peu à peu à lui. Leurs caresses et baisers se firent plus pressants, plus dévorants encore. Il pouvait voir le plaisir habitait les prunelles de son amant, ce dernier lui susurrant de l’atteindre ensemble, en parfaite communion comme l’était leurs deux cœurs dans leur poitrine. Une demande à laquelle il ne pouvait que se soumettre, ne cherchant nullement à lutter alors que leurs caresses se faisaient plus intenses, plus dévorantes. Leurs souffles brûlants vinrent s’unir une dernière fois avant que les portes du paradis ne se déploient à leur communion, leur plaisir. Une extase si puissante qu’il sentit sa gorge émettre un râle puissant et profond, savourant cet instant avec émotion. Il sentait son cœur au bord des lèvres et mit un temps incommensurable pour se remettre de ses émotions, sans y parvenir totalement. A cet instant ses prunelles détaillaient avec passion le regard tout aussi fébrile de son amant tandis que leurs lèvres n’avaient de cesse de se dévoraient de façon tendre et douce.

Ils passèrent le reste de la soirée à s’embrasser, se frôlaient de leurs lèvres, de leurs doigts. Ils refirent l’amour une deuxième fois avant que les bras de Morphée ne vinrent les recouvrir de sa chaude couverture pour les mener dans des songes bien mérités. Un sommeil réparateur et bienfaiteur qu’il vint recevoir comme une douce bénédiction. Sagement endormi contre son frère qu’il tenait contre lui, il sentait sa respiration bercé les siennes. Les effets de l’alcool s’étaient quelque peu dissipés, mais son esprit endormi, bienheureux profitait de cet instant avec bonheur. Il se sentait bien contre cette peau chaude et douce. Son cœur battait délicatement dans sa poitrine, dans une respiration calme et maitrisée. Il profitait de cette merveilleuse sensation qui l’étreignait si naturellement. Il mit de nombreuses minutes pour s’extirper des bras de Morphée, rejoindre le monde des vivants, la réalité. Une réalité qui le frappa bien trop vite pour pouvoir accepter de ressentir ce bien-être qui l’étreignait. Sa tête lourde, les images de la vieille vinrent le frapper de nouveau violemment, lui intimant de faire face à cette folie qu’il avait de nouveau commis. Il s’éloigna doucement de Cilian en prenant soin de ne point l’éveiller, se levant quelque peu perturbé par les images qui frappaient son esprit. Comme à chaque fois, il était parti se réfugier dans la douche, laissé l’eau le laver de cet interdit qu’il avait de nouveau bafoué. Il se trouvait troublé, résolument fébrile, conscient du message que Cilian lui avait transmis la vieille, la réponse positive, partagée que lui-même lui avait adressée. Il s’appuya contre le mur frais de la cabine de douche, laissant l’eau frapper chaque muscle de son corps qui conservait la trace de cette nuit de luxure interdite. Il resta un nombre conséquent de temps sous la douche avant de s’en extirper, s’essuyant pour enfiler un boxer blanc.

Il finit par s’en extirper pour rejoindre le salon, venant nettoyer les traces de cette nuit de folie qu’ils n’auraient jamais dû vivre de nouveau, ensemble. Son regard se troublant lorsqu’il se porta sur sa chemise dénuée de tout bouton. Sa peau frissonna tout comme son cœur au souvenir qui y était rattaché. Il se mordit la lèvre, le regard tremblant avant qu’il ne prenne conscience que Cilian le regardait tout aussi troublé qu’il ne pouvait l’être. Il le fixa quelques secondes, pris de cours avant qu’un sourire naturel, mais cruellement fébrile ne vînt orner son visage. « Salut ! Tu as bien dormi. La salle de bain est libre, tu peux y aller. J’étais sur le point de faire du café, tu en voudras ? » Éviter le sujet, faire de nouveau comme si de rien n’était. Il pensait cela possible. Il fallait absolument qu’ils enterrent dans leurs esprits ces nuits où ils avaient bravé l’interdit. Toute relation était vouée à l’échec et les incidences bien trop terribles moralement pour qu’on puisse les regarder sans ressentir un profond dégout. Ils étaient frères et ils devaient le demeurer.

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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro   (fini) Why did you behave in such a mean way ? PV Alessandro Icon_minitimeVen 10 Oct - 21:10

Alessandro enivrait ses sens plus encore que l’alcool qui parcourait son corps, chacune de ses caresses, chacun de ses baisers, le contact si intime de leurs virilités qui s’excitait l’une contre l’autre dans une communion exaltante et complice, l’un contre l’autre dans ce lit gardien de leur secret et de leur crime, si tant est que l’amour pût être appeler un crime. Alessandro faisait brûler ce feu, l’animait de sa présence, de ses caresses. Son esprit retenait tout de ses pensées, mais son corps ne pouvait que ressentir l’explosion de bien-être, de bonheur que son frère adoptif lui offrait. L’intensité de son désir éblouissait ses yeux, son âme qui s’enfonçait dans celle-ci, craintive, mais bienheureuse. Il voyait ce plaisir partager, effleuré les yeux de son amant, affolé son cœur comme le sien et plus que tout grossir sa fierté sous leur deux mains sous les gâteries qu’offrait leur union. Un orage grondait en lui, le parcourant d’onde de plaisir, d’éclair lumineux et paralysant par leur force, leur ampleur, brûlante, électrisant son être tout entier au contact de son aîné. Les caresses de Cilian se faisaient e plus en pus pressant et amoureux, leurs échanges toujours plus passionnels, entrés dans un cercle vertueux vers le nirvana. Cilian se sentait si puissant et fébrile sous le corps de son frère, prêt à s’offrir à lui à recevoir son amour pour atteindre ensemble cet apogée irrésistible qui les attirait inexorablement vers elle sans la moindre possibilité de se rétracter. Il se sentait dévorer par ce monstre rugissant de bonheur et ce ne fut qu’une question de quelques instants avant qu’il ne vienne se libérer des cages de son corps pour se déployer sur son amant. Ensemble, il venait de pousser les portes du paradis, de s’y installer dans une jouissance complète. Cilian avait gémi profondément enveloppé dans un bien-être et une chaleur époustouflante, envahissante. Tous sembla loin et repoussé pour ne laisser place qu’à cet élan jubilatoire. Il le sut partager par son amant par le râle qui s’enfuit de ses lèvres et la larme chaude de bonheur qui coula contre son ventre.

Il sourit doucement à son amant dans le bonheur qui l’habitait, passant une main dans ses cheveux avec douceur, une tendresse qu’ils partagèrent au travers de nombreux baisers, de caresses dont il ne semblait pas s’assouvir. Il s’enchantait d’être sous ces bras masculins, de l’entourer de sien, de le caresser, comme leurs lèvres se goûtaient toujours gourmande. Ce n’était pas un câlin fraternel, une tendresse amicale, il partageait un coucher intime avant de se laisser peu à peu glisser dans les bras de Morphée en poursuivant cette bêtise, cette folie luxuriante jusqu’à son paroxysme une seconde fois avant de tomber de fatigue suite aux émotions de la journée, heureux et paisible tout contre Alessandro. Ses rêves et son sommeil lourd ne durent nullement perturber par sa trahison, son interdit. Il se sentait terriblement à sa place au creux de ces bras et son repos en était paisible et réparateur. Il n’avait pas mis longtemps à s’endormir dans ce cocon de douceur et de chaleur qu’offraient le lit et le corps de son frère qui l’étreignait avec tendresse, chassant tout trouble et remord au moins jusqu’au lendemain mati. Les bras de Morphée lui offraient un confort, une sécurité et la sensation qu’il n’y avait aucun lieu au monde où il ne devait se trouver autre qu’ici. Sa place ne se trouvait nulle part autre qu’en ces draps soyeux. Sans doute le réveil ne devait-il qu’être plus terrible encore quand il réaliserait entièrement ce qu’il avait fait la nuit précédente, ce qu’il avait avoué. Mis il n’était pas encore temps d’y penser, il n’était pas encore temps d’y songer. La nuit était encore longue et douce.

Il se réveilla en sursaut en entendant la porte de la chambre se refermer dans le lit vide, mais encore chaud sur la place que venait sans doute de quitter Alessandro. Cilian ouvrit les yeux avant de les refermer, ébloui par la lumière il émit une légère plainte, sortant difficilement de son sommeil qui s’était trouvé profond et agréable. Il sortait avec difficulté de ce monde de songe, les souvenirs de son rêve tournaient encore à son esprit comme s’il l’avait vraiment vécu, quand bien même l’aura-t-il totalement oublié dans quelques heures. Ce ne fut que quelques secondes que le juge resta éveillé derrière ses yeux clos où des reflets lumineux jaunes, verts et rouges habillaient ses paupières. Il les rouvrit, le cœur battant la chamade, paniqué en venant regardé autour de lui, prenant soudain conscience du lieu ou il se trouvait. Il connaissait très bien cette chambre, il ne se questionna pas sur ce qu’il faisait là bien sûr, toutes ses images de la veille avaient frappé son esprit aussitôt que celui-ci était revenu. Le corps nu de son frère, leur échange passionné et luxueux. Il se releva vivement malgré les maux de tête que ses images et sans doute l’alcool, le stress, la honte provoquaient. Comment avait-il pu dire de telles choses, de tels mots, faire l’amour avec son frère ? Il avait dépassé une limite qu’il n’aurait pas dû franchir, plus encore que les deux fois précédentes ou ils s’étaient soulagés ensemble, ses paroles n’auraient jamais dû se former sur ses lèvres. Elles ne pouvaient refléter une réalité… et si ce l’était, si ses paroles étaient vraies, si la réponse d’Alessandro était aussi positive comme la veille. Cilian prenait conscience qu’il était sur un terrain dangereux qui risquait de les piéger lui et son frère s’il ne faisait pas plus attention. Ce qui s’était produit cette nuit ne devait plus jamais se produire, plus jamais. Ils étaient frères et devaient le rester quoi qu’il advienne. C’était une chose immuable. Il resta assis un moment, la tête entre les bras, quelque peu nauséeux, terriblement mal à l’aise et paniqué de ce qui s’était produit. Il avait trahi sa petite amie pour une relation incestueuse, impossible et contre nature. Il réalisait son erreur, jamais il n’aurait du rester ici, si proche de son frère, son désir s’était accru, ses sentiments aussi. Comment avait-il pu penser qu’il se détacherait de cette tare en ayant cette tentation chaque jour sous les yeux, souvent à moitié nu ? Cilian savait que ce n’était plus possible.

Il se leva et ouvrit le placard de son frère pour lui emprunter un boxer, n’imaginant nullement traverser nu le salon même s’il se doutait que son aîné se trouvait sous la douche. Il l’enfila et fila vers la porte du salon, dans l’intention de rejoindre la chambre d’ami, mais il ne put se rendre jusque là-bas. Comme il ouvrit la porte qui donnait sur la pièce principale, son regard se posa sur la silhouette habillée de son frère. Il trembla, l’observant troublé, sa gorge se serrant de gêne en observant Alessandro qui revenait de la salle de bain. Il évita de poser son regard sur les déchets de la soirée précédente, les boutons qui avaient volé, les vêtements qui traînaient, même si son regard avait parcouru le sol à la recherche de sa baguette magique. Son cœur se serra en regardant son aîné ramasser les traces. Cilian croisa son regard, tout aussi troublé. Il lui sourit, Cilian tenta d’y répondre, mais il ne s’y afficha que difficilement. Alessandro lui demanda s’il avait bien dormi, lui informant que la salle de bain était libre et il pouvait s’y rendre. Il allait faire du café, en voulait-il. Une nouvelle fois tous deux allaient faire comme si de rien n’était.

« — Bonjour. Bien dormi oui et toi ? Je veux bien du café oui, je vais aller prendre une douche le temps qu’il se fasse. » Il se dirigea vers sa chambre et s’arrêta au milieu du salon pour récupérer sa baguette magique qui avait glissé sous la table. Un simple sort et les boutons retournèrent sur la chemise dans les mains de son frère pour les recoudre par les fils briser, comme si de rien n’était. Il ne dit pas un mot de plus pour filer dans la chambre prendre des vêtements puis sous une douche rapide. Il n’évitait pas vraiment Alessandro, mais avait comme besoin de se laver après ce péché d’avoir connu son frère en amant. L’eau avait un pouvoir apaisant, rafraîchissant et quelque peu salvateur, avec la sueur et la poussière sans doute lavait l’être, pas les souvenirs, pas les remord, mais il en avait besoin. Elle lui fit tout de même du bien, même courte. Elle lui permettait de remettre ses idées en place. Il savait qu’il était temps qu’il parte. Il avait un endroit où aller. Il n’aurait jamais dû s’éterniser ici et faire patienter Aemelia. Il ressortit de la salle de bain comme son frère servait deux cafés et il vint s’asseoir face à lui pour prendre celui-ci avec lui. Il but une gorgée de café et vint fixer son frère.

« — Je pense qu’il serait préférable qu’on ne vive plus ensemble. Aemelia attend toujours que je vienne habiter avec elle, je l’ai déjà fait beaucoup attendre. Je vais déménager chez elle. Ce sera mieux pour nous deux, pour mon couple et pour toi. » Il fuyait oui ! Il fuyait car c’était bien trop risquer d rester avec lui, car après une telle nuit, il plongerait inexorablement qu’il restait là. C’était la seule décision sensée à prendre.
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