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 (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins

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Joaquín Alboran
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MessageSujet: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeLun 20 Oct - 2:50

Il n’y avait résolument de bien plus heureux pour n’importe qui que de pouvoir rentrer le soir chez soi après une longue journée de travail. Tout particulièrement alors qu’on savait qu’on allait retrouver la compagnie de sa meilleure amie le soir, une personne qui arrivait à nous rendre le sourire alors qu’on se retrouvait soi-même pas en forme. Même si Joaquin n’était pas dans sa plus grande forme, il ne cherchait nullement à le montrer à Jane, sachant ô combien elle-même ne se trouvait pas dans sa meilleure forme depuis plusieurs mois. L’absence de l’être aimé se faisait de plus en plus présente et elle semblait plus fragile chaque jour.  Un fait qui l’attristait et qui ne lui donnait que l’ambition de la rendre plus heureuse avec ses propres moyens, souhaitant la faire rire et la voir sourire sous ses yeux. Même si au fond d’elle, elle n’était pas dans sa meilleure forme, si elle pouvait au moins rire à ses côtés ne serait-ce que quelques minutes, Joaquin ne pourrait qu’en être ravi.  Tout particulièrement alors qu’il savait son cœur se sentait bien aux côtés de cette femme, lui permettant d’oublier ces propres soucis, n’y avait-il alors rien de mieux ? Sa dernière rencontre avec Shana n’avait pas été tendre, entendant encore ses mots dans ses oreilles. Il l’avait mérité, il le savait, il avait été abject et insensible pendant ces deux dernières années et il espérait pouvoir un jour rattraper ces derniers, sachant que pour cela il devrait se battre contre ses propres démons qui le tétanisaient chaque jour.

Néanmoins, il préférait fuir ses pensées en ce jour, étant pressé de retrouver la jeune femme malgré l’heure tardive. Il avait fini de travailler un peu plus tard que d’habitude, ayant eu plus de travail à la suite d’une naissance de très beaux oiseaux magiques qui avaient éclos de leurs œufs quelques jours en avance. Un évènement rare qui les avait emmenés à vivre des moments d’angoisses et de joie, la race de cet oiseau étant considérée comme en voie d’extinction dans la région. De ce fait,  ils se devaient de faire attention à chaque portée, s’assurant qu’aucun des oisillons ne soit en danger. Plusieurs sorts avaient été mis en place pour éviter la chute de ces derniers et s’il avait effectivement réussi leurs sorts, il ne risquait rien jusqu’à leur premier envol ce qui leur laissait un temps de repos, bien que d’autres portées les attendaient encore. La vie d’éleveurs de créatures magiques étaient passionnantes et pour rien au monde Joaquin n’aurait voulu changé de métier, il en était persuadé.

Seulement, sa joie et son sourire disparurent lorsqu’en entrant dans son appartement, il vit son perroquet se diriger vers lui d’une manière étrange. Ce dernier émettait des cris quelque peu angoissés, un comportement qui le fit froncer les sourcils, n’étant nullement habitués à le voir ainsi. Lorsqu’il arriva dans le salon de l’appartement, il comprit aussitôt son comportement lorsqu’il vit la silhouette de sa meilleure amie recroquevillée sur elle-même sur le canapé. Cette dernière lui adressa alors un regard angoissé, particulièrement inquiet qui ne put que lui faire serrer son cœur tant il avait horreur de la voir ainsi. Il ne savait nullement ce qu’il s’était passé en ce jour, mais il espérait qu’il pourrait la consoler du mieux possible. Il voulait la voir sourire et non si paniquée dans ce fauteuil. Pour tenter de la rassurer, il vint alors prendre entre ses doigts un des plaids pour le déposer contre le corps de Jane pour la couvrir. Il utilisa sa magie pour faire apparaître une tasse chaude de thé sur la petite table avant de s’asseoir sur le canapé à ses côtés, la prenant dans ses bras. Joaquin vint seulement se rapprocher d’elle, encerclant la jeune femme avec l’un de ses bras lui murmurant dans une voix particulièrement pour essayer de la calmer, chasser ce regard si inquiet et fébrile : « Jane… qu’est-ce qui s’est passé ? Tu as l’air si fébrile… » Il termina ses mots venant embrasser la tempe de la demoiselle, laissant ses doigts caresser la chevelure de Jane, son autre main venant caresser les doux traits de son visage.

Il ignorait ce qu’il s’était passé, mais il voulait vraiment le savoir. Il refusait de laisser Jane dans cet état, pouvant rester des heures et des heures tout contre elle si cela lui permettait d’aller mieux. Son cœur devait être aussi lourd que celui de Jane tant se voir ce regard lui brisait véritablement le cœur. Joaquin ne put que lui offrir un doux sourire bienveillant, venant à nouveau embrasser sa tempe dans un geste d’affection profonde. Il voulait seulement la protéger, revoir un si beau sourire contre ses lèvres. S’il s’agissait encore de Noah, il ne pourrait que lui en vouloir encore. Pourquoi n’était-il pas capable de voir que Jane était de plus en plus fébrile et qu’elle avait besoin de lui ? Pourquoi n’était-il pas plus présent alors que celle-ci avait besoin de lui ? S’il l’aimait, il aurait dû être là pour elle. Peu importe leurs difficultés, il ne les avait toujours pas compris, mais elle se devait d’être réconfortée. Joaquin refusait du plus profond de son cœur que les personnes qui lui étaient chères souffrent encore plus qu’elle ne souffrait déjà. Il avait été le premier à faire souffrir la femme qu’il aimait encore et n’autorisait à présent plus personne à faire ce qu’il avait fait.

Joaquin vint continuer à observer Jane dans un regard protecteur et presque fraternel, laissant sa main caresser ses traits pour tenter d’apaiser sa peine. Joaquin reprit la parole la parole dans une voix douce, se voulant rassurante : « Jane… je serai toujours là pour toi, je te protégerai quoiqu’il advienne, tu le sais, n’est-ce pas ? » Joaquin lui offrit un doux sourire l’observant, souhaitant tant qu’elle se confie à sa personne, il n’y avait sans doute que cela qui pourrait faire en sorte qu’elle se sente mieux.

Tenue de Joaquin
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Jane Jenkins
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MessageSujet: Re: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeLun 20 Oct - 19:35


Elle sentait sa respiration forte. Elle n’avait de cesse de prendre de profonde inspiration pour tenter de calmer le trouble qui l’habitait. Elle était tétanisée. Pire, elle avait l’impression de paniquer. Tout son corps était victime de tremblements qu’elle ne maitrisait pas, qu’elle ne pouvait calmer. La vérité qui la frappait de plein fouet avait un gout particulier. Partagée, elle ne savait comment y réagir. Devait-elle croire la chose possible ? Devait-elle vraiment y croire ? Devait-elle se tourmenter pour celle-ci ? Elle ne savait que dire. Elle sentait son cœur palpiter dans sa poitrine alors qu’une boule de nerfs gonflait dans son ventre. Elle se mordait les lèvres pour tenter de camoufler un cri d’effroi. Du moins, le supposait-elle. Elle se trouvait tellement décontenancée par ce signal qu’elle pouvait voir. Celui-ci était très clair. Elle était enceinte ! Comment était-ce possible ? Elle n’arrivait pas à y croire tant elle avait toujours été très pointilleuse à ce sujet. Elle s’était toujours protégée. Tout le temps, même lorsqu’elle n’avait pas Noah à ses côtés. Elle ne comprenait pas. Son esprit n’avait de cesse de la tourmenter, de rembobiner ses souvenirs pour tenter d’y trouver l’instant où elle avait failli, où elle avait pris le risque inconsidéré de coucher avec cet homme qu’elle chérissait tant. Elle avait posé le test sur la table basse, le visage blême. Elle avait du mal à y croire. C’était juste inconcevable et pourtant ce test ne mentait pas. Elle aurait pu en douter s’il s’était agi d’un vulgaire test de grossesse moldue, mais elle savait les magiques plus sophistiqués et infaillibles. Elle l’était vraiment.

Un sanglot traversa sa gorge alors qu’elle portait sa main tremblante à ses lèvres pour tenter de camoufler ceux-ci du mieux qu’elle pouvait le faire. Elle se laissa choir sur le canapé en se recroquevillant sur elle-même. Sa respiration n’avait de cesse de s’accélérer. Elle haletait presque tant elle sentait une angoisse sans précédent l’envahir. Noah allait être furax. Elle n’osait à peine imaginer la scène tant celle-ci lui semblait particulièrement intenable. Une part d’elle-même savait qu’elle extrapolait sur la réaction de Noah. Il était si rare qu’il se mette tant en colère, mais elle se souvenait avec effroi du jour où elle lui avait avoué : avoir manqué de coucher avec Joaquin. Il était évident que ce n’était résolument pas la même chose, mais elle avait conscience que cette nouvelle n’allait pas le réjouir. Peut-être même se sentirait-il pris au piège ? Cette pensée lui nouait le cœur tant elle refusait qu’il ne pense cela. Cela n’avait pas été prémédité. Elle était incapable d’entrevoir la période où elle avait merdé, ni même pouvoir l’expliquer. Elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé ! Avait-elle tant manqué de vigilance au cours de ses derniers mois. Elle savait qu’elle était particulièrement frustrée et triste d’être loin de Noah. Même si elle était diplômée et qu’elle n’était plus son élève, des rumeurs avaient bons trains sur eux, d’autant plus après l’article de « The Raven ». Elle ferma les paupières en resserrant d'autant plus ses bras autour de ses cuisses. Elle se pinçait les lèvres dans un sanglot muet, terrassée par le souvenir de cet article qui la présentait comme une vile manipulatrice. Si avec cette histoire, Noah pensait qu’elle avait tout planifié ? Elle n’osait à peine l’imaginer tant son cœur se serrait dans sa poitrine.

Pourtant, elle ne voyait que cette soirée où ils avaient partagé une complicité sans pareille. Était-ce durant cette nuit, sous l’effet de l’alcool qu’elle avait manqué de vigilance ? Qu’elle était tombée enceinte ? Son cœur rata un battement alors qu’elle glissait ses mains dans sa chevelure totalement horrifiée et terrifiée à l’idée que ça soit vrai. Des larmes vinrent perler sur ses joues sans qu’elle ne puisse les maitriser. Elle sentait son cœur si comprimé dans sa poitrine qu’elle avait du mal à respirer. Elle était perdue. Elle ne parvenait pas à réfléchir, à prendre conscience de ce qu’il se passait, ce qui allait arriver ! Elle sentait ses sanglots s’intensifier alors qu’elle pleurait pour la première fois après tant de mois. Ses nerfs craquaient sans qu’elle ne puisse le contrôler. Elle n’attendit nullement Joaquin arrivé. Elle se trouvait tant tourmentée qu’elle ne prit conscience que tardivement de sa présence. Elle avait donc relevé la tête, le regard angoissé et particulièrement inquiet. Elle se pinça la lèvre, navrée de se montrer ainsi en spectacle alors qu’elle venait baisser le regard. Elle sentait tout son corps être pris de tremblements, fébrile et tourmenté. Elle sentit le contact chaud d’un plaid être posé sur elle alors qu’elle sentait Joaquin s’asseoir à ses côtés. Elle se mordait les lèvres pour calmer ses pleurs, son trouble d’être si perceptible. C’était loin d’être évident tant elle sentait ce mal-être l’étreindre si fortement. Elle sentit un des bras rassurants de l’Hispanique encercler sa taille alors qu’il lui demandait ce qu’il s’était passé tant elle avait l’air si fébrile. Elle apprécia le contact des douces lèvres de Joaquin contre sa tempe comme ses mains dans ses cheveux et sur son visage. Ce contact apaisait légèrement son angoisse même si elle ne pouvait oublier cette vérité qui la frappait de plein fouet.

Elle se mordit les lèvres fortement en fermant ses paupières tant elle avait peur. Elle était si désemparée par cette nouvelle, si bousculée par des émotions si violentes, impossibles à définir. Elle entendit les derniers mots de Joaquin et elle hocha la tête faiblement. Elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Il le lui avait prouvé plus d’une fois et tâchait toujours de lui changer les idées quand elle était triste. Il était devenu son acolyte, son meilleur ami et il était évident que s’il ne s’était pas agi de lui, sans doute qu’elle se serait reprise totalement, chassant cette expression avec véhémence pour retrouver sa dignité. À ces mots, elle garda le silence. Elle avait la gorge si serrée qu’elle ne parvenait pas à exprimer autre chose que des sanglots étranglés tant elle se trouvait décontenancée par tout cela. Elle se mordit les lèvres alors qu’elle venait lui indiquer d’un faible mouvement de main le test de grossesse qui se trouvait devant eux. Celui-ci affichait clairement une lumière rose. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus. C’était assez éloquent. Elle était enceinte d’une petite fille. Une petite fille qui commençait à grandir dans ses entrailles depuis près de quelques semaines. Elle suffoqua à cette pensée alors qu’elle fermait ses paupières en se resserrant d’autant plus sur elle-même. « Je suis enceinte… Joaquin… Je… » Elle inspira profondément pour calmer un sanglot de se faire connaitre alors qu’elle fortement ses cuisses. « Je ne comprends pas… J’ai si peur Joaquin. Je ne m’y attendais tellement pas… Et si Noah n’en voulait pas ? Pire s’il pensait que je l’ai fait exprès et que je le déçois ? Qu’il m’en veuille d’avoir manqué de vigilance, de le piéger ? » Sa voix n’était qu’un murmure à peine inaudible tant elle avait du mal à parler, à respirer. Elle était totalement terrifiée et ne pouvait rien faire contre cela.
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MessageSujet: Re: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeMar 21 Oct - 18:20

Voir Jane si inquiète et si alarmée au creux de ses bras ne lui permettait nullement de sentir bien. Il ne l’avait vu que rarement dans cet état et son cœur ne pouvait pas s’empêcher de se serrer à cette vision. À peine l’avait-il vu qu’il s’était précipité dans ses bras, ne faisant attention à rien d’autre si ce n’était à elle. Il voulait la couvrir d’amour, lui permettre de taire ses larmes silencieuses alors qu’il la voyait si fébrile. Il ignorait ce qu’il s’était passé pendant son absence, mais il supposait aisément que cela était en lien avec son amant. Les seules fois où il l’avait si ému, si fragile cela avait été toujours en lien avec lui. Elle aimait profondément cet homme, ressentant ce manque de l’être aimé. Il avait beau être là avec elle, il savait qu’il ne remplacerait jamais ce dernier tant leur amitié avait bien moins de place que la relation qu’elle pouvait avoir avec ce dernier. C’est pourquoi, même si leur relation se trouvait moins importante pour elle, il était venu la prendre dans ses bras, l’embrasser avec tendresse et caresser sa douce chevelure. Il n’avait pu que venir à elle pour lui demander ce qu’il s’était passé dans une voix calme et douce, essayant de l’apaiser comme il le pouvait avec son affection. Il pouvait sentir le cœur de la jeune femme battre rapidement contre sa poitrine, ce dernier battant à tout rompre.   Il lui avait murmuré des mots doux à nouveau,  lui indiquait qu’il serait toujours à ses côtés quoiqu’il advienne.  Il était son meilleur ami et la protégerait contre tous les maux.

Jane, encore intimidé vient seulement hocher la tête en signe d’approbation. Elle semblait encore trop perturbée pour prononcer des paroles complètes. Elle l’observait continuellement avec ce regard fébrile qui l’emmenait à sentir son cœur se serrer. Se mordant les lèvres, elle vint alors lui indiquait une direction dans un faible mouvement de main.  Une direction qu’il suivit du regard alors qu’il apercevait devant lui avec surprise un test de grossesse qui semblait positif en vue de la lumière rose qui s’allumait. Le jeune homme n’avait vu que très peu de tests de grossesse dans sa vie, mais il ne pouvait nullement ignorer sa signification. Jane était enceinte d’une petite fille. Un fait résolument étrange, surprenant sachant qu’elle n’avait nullement l’intention de l’être tant la situation se trouvait déjà complexe entre les deux amants. Mais pour l’instant, il se devait de la rassurer, tout particulièrement alors qu’il la voyait étrangler un énième sanglot, murmurant si faiblement qu’elle se trouvait enceinte. Joaquin acquiesça doucement, laissant ses doigts caresser les doux traits de son visage tandis qu’elle continuait de murmurer qu’elle ne comprenait pas. Elle avait peur, ne s’y attendant pas résolument. Terrorisé elle lui demanda si Noah n’en voulait pas, s’il pensait qu’elle avait exprès et qu’elle le décevait et s’il lui en voulait de manquer de vigilance, de l’avoir piégé ? Joaquin n’avait envie en cet instant que d’une chose, qu’elle cesse de penser que Noah ait une image si négative tant il paraissait évident qu’elle n’aurait jamais piégé son amant ainsi.

Joaquin vint tout simplement embrasser sa tempe une énième fois, son propre cœur battant à tout rompre tant il se trouvait heureux pour elle et à la fois triste, non pas pour elle, mais pour lui. Il avait mis du temps à se remettre de cette peine de cœur et chaque jour, il lui semblait que cette dernière disparaissait progressivement, son coeur lui rappelait que ce n’était pas elle qui voulait avoir au plus profond de son cœur. Ce dernier lui rappelant que ces sentiments se trouvaient encore forts pour une demoiselle qu’il avait aimé et qu’il aimait encore. Seulement, ce n’était nullement le temps d’y songer. Il éloigna son visage de celui de Jane, venant l’observer dans un doux regard alors qu’il caressait les traits de son visage, murmurant dans une voix douce : « Jane… calme-toi. Ne pense qu’à toi, ne pense pas à Noah, pense seulement à ce que tu ressens toi. Songe à l’arrivée de cette petite fille dans ta vie, si tu envisages de pouvoir élever une petite fille. Oublie Noah, pense seulement à toi. Noah viendra après. Tu es celle qui portera cette enfant, c’est ton corps, pas celui de Noah.» Il ignorait si ses mots arriveraient à la calmer, mais il s’agissait de son choix, si elle voulait garder cet enfant, c’était son droit. Personne ne pourrait la contredire, lui dire qu’elle faisait un mauvais choix. Son corps lui appartenait, son avenir aussi et personne ne pouvait lui retirer son droit. Telles étaient ses pensées alors qu’il venait lui offrir un doux sourire, la gardant dans ses bras.

Joaquin vint reprendre la parole alors, dans une voix tout aussi douce : « Jane… tu sais, je ne peux que féliciter quoiqu’il advienne. Je suis heureux pour toi… si tu souhaites garder cet enfant, je suis sûre que tu seras la plus ravissante des mamans et ton enfant, la plus jolie des petites filles. Une mini Jane ne pourra qu’être adorable, bien que caractérielle ! » termina-t-il dans un sourire. D’après les mots qu’il avait entraperçus, cette dernière semblait vouloir préserver cet enfant. Jane était jeune, mais cela ne pourrait nullement l’empêcher d’être une bonne mère, il n’en doutait nullement.  Jane portait l’enfant de l’homme qu’elle aimait, elle aurait dû s’en ravir plutôt que s’inquiéter. Sans aucun doute que si elle gardait cet enfant, Noah serait encore plus proche d’elle, ce qui ne pourrait que le rassurer au fond tant elle se sentait en manque de lui chaque jour. L’autre option était aussi envisageable, il la comprendrait quoiqu’il advienne. Joaquin reprit la parole dans une voix calme : « Jane… personne ne peut décider à ta place. Peu importe ton choix, je te soutiendrai, je prendrai soin de toi comme je veux toujours le réaliser. Ça me fend le cœur de te voir ainsi… c’est à toi de choisir ton futur, personne ne peut en faire autrement. Il faut te reposer, ne songe plus à rien, il faut seulement que tu puisses avoir ton esprit libre de toutes ses inquiétudes. Pense à ton cœur…» terminant ces mots, il vint embrasser la tempe de la jeune femme, l’enserrant tout contre lui, lui transmettant toute cette affection qu’il avait pour elle.
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MessageSujet: Re: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeSam 25 Oct - 15:32


Elle était pétrifiée par l’annonce qui se présentait à ses yeux. Celle-ci se trouvait si déstabilisante, si déroutante qu’elle se trouvait incapable de réagir. Elle ne savait pas quoi penser de cette réalité déconcertante. Son cœur n’avait de cesse de tambouriner dans sa poitrine, était bouleversé par tant d’émotions contradictoires. Tout son être semblait être plongé dans un chaos émotionnel qu’elle ne parvenait nullement à maitriser. Elle était tout simplement perdue, déboussolée par ce profond désarroi, mêlé à cette angoisse et effarement qu’elle avait en face de la situation qu’elle vivait. Elle était enceinte d’une petite fille. Elle, qui n’avait jamais songé être mère, du moins à ce stade de cette vie, se trouvait confrontée à une situation qui la dépassait totalement. Elle ne savait pas ce qu’elle désirait, elle était totalement concentrée sur l’hypothétique réaction de Noah à cette nouvelle. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle l’avait fait exprès. Cela n’avait jamais été son souhait. Elle reconnaissait avoir manqué de vigilance, d’avoir pris le risque en venant le voir pour répondre à cette pulsion qu’elle avait eue de le sentir contre elle, lui appartenir. Elle craignait qu’il ne lui reproche, qu’il ne ressente aucun plaisir à cette annonce. L’était-elle elle-même ? Elle ne saurait le dire. Ses angoisses étaient bien trop vives pour être en mesure de songer à ce qu’elle-même désirait.

Elle était focalisée sur Noah, rien que cet homme qu’elle aimait profondément même si elle ne lui avait jamais dit ouvertement. La présence de Joaquin était apaisante, rassurante, bien que son impact bien faible face à l’émoi qui l’étreignait. Elle sentait les lèvres de Joaquin se poser sur sa tempe avec douceur. Ce contact était appréciable tout comme celui de ses phalanges sur les traits de son visage. Elle n’avait de cesse de laisser des sanglots s’exprimer de sa gorge tant son être se trouvait malmener par ce trop-plein d’émotion. Elle avait du calme à se calmer, stopper ses larmes pour tenter de reprendre ses esprits. Elle sentit Joaquin s’éloigner d’elle pour la fixer. À cet instant, elle était incapable de songer à l’image pathétique qu’elle devait avoir. À vrai dire, elle avait arrêté de se montrer détachée avec l’Hispanique et lui montrait celle qu’elle était en réalité. De ce fait, elle se laissait aller simplement en laissant s’exprimer ses pensées, ses pleurs. Il murmura son prénom dans une douce voix. Il lui demandait de se calmer, de ne penser qu’à elle, pas à Noah. Plus facile à dire qu’à faire tant elle n’avait de cesse de songer à ce qu’il allait penser de cela. Elle n’était pas la seule impliquée dans cette histoire. Il était partie prenante, mais elle était terrifiée à l’idée de lui en parler. Comment lui présenter la chose sans qu’il ne vienne à penser toutes les sombres pensées qui se développer dans son esprit ? Penser seulement à ce qu’elle ressentait, à l’idée de l’arrivée de cette petite fille dans sa vie, si elle envisage de pouvoir élever une petite fille.

L’envisageait-elle vraiment ? Cette question la fit froncer les sourcils. Le désirait-elle vraiment ? Elle réfléchissait à cette question, concentrée. Sa respiration se fit moins forte, ses pleurs moins intenses. Porter l’enfant de Noah avait toujours fait partie de ses rêves. C’était une réalité qu’elle ne pouvait nullement nier. Elle l’avait déjà envisagé. Bien sûr, ce n’était pas dans l’immédiat, mais elle avait toujours rêvé de pouvoir porter la descendance de cet homme, cet être qui serait le fruit de leur relation affirmée. Cette grossesse précoce remettait tout leur projet en danger. Elle en avait conscience, mais c’était leur enfant. Elle allait devenir maman si elle se sentait prête, si elle le désirait. En se posant cette question, elle comprit qu’elle n’hésitait pas. Son angoisse résidait dans le fait qu’elle avait peur qu’il la rejette, refuse de la voir devenir mère de son enfant. Son expression se troubla alors qu’elle se pincer les lèvres. Elle avait envie de la garder, mais avait peur qu’il n’en veuille pas, pire qu’il lui demande d’avorter. Pourquoi ? Pourquoi le désirait-elle alors qu’elle savait toutes les complications que cela allait engendrer. Noah pourrait-il lui pardonner cet égoïsme de sa part, ce sabotage délibéré de son futur, du leur. Joaquin lui parlait, mais son esprit était ailleurs. Elle réfléchissait à ce qu’il lui avait dit et ces quelques mots avaient soulevé pleins d’interrogations dans son esprit. Il l’avait repris dans ses bras et comme il le lui disait, personne ne pouvait décider à sa place. Qu’importe la décision qu’elle prendrait, il la soutiendrait, prendrait soin d’elle comme il le désirait. Cela le blessait de la voir ainsi et c’était à elle de choisir son destin. À elle de choisir son destin ? C’était évident, mais Jane n’avait envisagé son futur que par rapport à Noah.

Elle prenait conscience qu’elle était dépendante de lui et qu’elle l’aimait du plus profond de son cœur. C’était pour lui qu’elle était partie en Corée. C’était pour lui qu’elle avait enduré quatre longues années loin de lui. Toute cette rigueur pour suivre leur projet, le plan qu’ils avaient soigneusement ficelé ensemble. Voulait-elle vraiment remettre tout en cause pour un enfant ? Sa raison lui intimait de répondre « non », de refuser cette chose possible. Pourtant, son cœur quant à lui adoptait un tout autre discours. Il était fatigué de cette distance, de cette contenance qu’elle devait constamment avoir en face de lui. Elle avait conscience de sa faiblesse, avait tant lutté contre cette dernière durant ces derniers mois, mais elle ne pouvait lutter contre cette fierté, ce bonheur qu’elle ressentait au sein de sa poitrine. Joaquin lui demandait de penser à son cœur. Était-ce vraiment la bonne voie à suivre ? Elle avait tellement pris l’habitude de faire tout le contraire. Elle sentait les lèvres de Joaquin s’abattre sur sa tempe en l’enserrant d’autant contre lui. À la suite de ces paroles, elle resta silencieuse, ne sachant quoi répondre à tout cela. Elle inspirait difficilement, essuyant du bout de ses doigts les diverses larmes qui coulaient sur ses joues. Soucieuse, elle réfléchissait à tout cela. « Ce que je désire… » Soupira-t-elle en venant poser son regard vers Joaquin.

« Même si c’est purement égoïste, j’ai envie de la garder. Même si je suis anxieuse face à tout cela : j’ai envie de porter l’enfant de Noah… Je sais que ce n’est pas le moment… que cette pensée ne devrait même pas effleurer mon esprit, mais elle est là… et j’ai envie de lui donner sa chance… celle de devenir un beau bébé… Le fruit de notre affection mutuelle… mais si… s’il n’en veut pas… pire qu’il m’en veuille de le vouloir… » Elle inspira profondément en venant glisser sa main tremblante contre sa nuque. « Cela me terrifie, je ne pourrais pas le supporter. Je ne veux pas le décevoir… encore moins qu’il n’ait plus confiance en moi. Pourtant, je la veux. Je crois sincèrement que c’est la seule chose qui peut m’éviter de me sentir si incomplète constamment… J’ai vraiment besoin d’avoir ce lien avec lui. » Elle se pinça les lèvres, le regard tremblant. « Je deviens trop gourmande, mais j’ai tellement dû mettre mon désir de côté durant toutes ses dernières années… Je suis fatiguée de tout cela. J’ai besoin d’être avec lui, d’être à lui, mais je ne veux pas l’acculer dans cette situation… Elle est complexe et je… je suis incapable de tuer ce qui vit en moi. Je crois que mon cœur ne me le pardonnera jamais. » Elle inspira profondément alors qu’elle venait se cacher contre le torse de son ami, le cœur à la fois fou, mais comprimé. Elle n’était sure de rien et avait tant de mal à contrôler tout ce qu’elle pouvait ressentir à cet instant. Elle était totalement décontenancée.
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MessageSujet: Re: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeDim 2 Nov - 23:16

Jane allait devenir mère. Joaquin ne pouvait qu'en être particulièrement surpris tant il n'aurait jamais pu s'attendre à une telle nouvelle. Jane venait juste de commencer à travailler et elle souhaitait évoluer dans ce milieu, mais aussi avoir une très bonne relation avec son patron qui se trouvait reconnu dans ce secteur. Un fait qu'il comprenait aisément tant lui-même voulait à peu près les mêmes choses que cette dernière au sein de son groupe de travail. Néanmoins, un évènement perturberait potentiellement son plan de carrière à l'arrivée de la petite fille qu'elle porterait, si elle souhaitait la garder. Une décision qui n'était nullement aisée pour une jeune femme à cet âge. C'est pourquoi son seul souhait était de l'aider et lui permettre d'avoir les idées plus claires, de sortir de ses sombres pensées qui semblaient dominer son esprit. Bien entendu qu'elle se devait de penser à Noah, il était après tout son petit ami et le père de son amant, mais elle se devait de se préoccuper d'elle-même et de ses envies. Peut-être était-ce égoïste, mais elle devait véritablement songer à cela avant d'affronter Noah, pour lui apprendre qu'elle avait en son corps une petite demoiselle qui deviendrait potentiellement sa fille. Il fallait avant tout songer aux conséquences de l'arrivée de cette dernière dans sa vie, si elle se sentait capable de pouvoir élever une petite fille. Elle se devait de réfléchir pleinement avant de prendre ne serait-ce une seule décision. Même si Joaquin pensait qu'elle ferait une maman ô combien adorable, il se pouvait que cette dernière ne se sente pas encore capable de l'être.  

C'est pourquoi il lui avait posé tout un tas de questions, qui était peut-être bénin, mais qu'elle se devait de se poser dans sa position. Des propos qui semblèrent la faire réfléchir alors qu'il la voyait froncer les sourcils, lui permettant de ne pas songer à toutes ses angoisses, calmant ses pleurs et sa respiration. Joaquin ne pouvait que s'en féliciter alors qu'il gardait contre lui le corps de Jane, venant caresser sa douce chevelure pour essayer de l'apaiser un peu plus. Il n'y avait qu'elle qui pouvait prendre des décisions tant c'était son propre corps qui était en jeu, c'était elle qui porterait ce merveilleux enfant pendant plusieurs mois. Peu importe sa décision, si elle souhaitait garder ou abandonner cet enfant, dans tous les cas Joaquin la soutiendrait, prendrait soin d'elle. Avorter n'était nullement aisé, ni même le fait de vouloir garder un enfant. La seule chose qu'il pouvait faire en tant qu'ami était bien de venir à son aide et de la soutenir, en complément de son petit ami qui devait déjà être à ses côtés. Cependant, en cet instant il ne pouvait nullement l'aider et c'était à lui de le réaliser. Elle se devait de songer à elle, après avoir passé tant de mois et de semaines à s'éloigner de lui pour faire taire l'ensemble des rumeurs. Jane était de plus en plus triste chaque jour et si cela leur permettait en même temps de se rapprocher, l'arrivée d'un bébé leur permettrait de se sentir complètes. Suivre son cœur était la meilleure des options à son avis, bien que cela pouvait paraître bien égoïste.  

Jane sembla reprendre du poil de la bête, venant essuyer du bout de ses doigts les diverses larmes qui coulaient. Elle réfléchissait sur ceux qu'elle désirait dans un doux soupir. Elle lui avouait que même si cela était purement égoïste, elle avait envie de la garder. Même si elle se trouvait anxieuse face à cette situation, elle avait envie de porter l'enfant de Noah. Elle savait que ce n'était pas le moment, que cette pensée ne devrait pas effleurer son esprit, mais elle se trouvait là et elle avait de lui donner sa chance, celle de devenir un beau bébé, le fruit de leur affection mutuelle. Seulement, s'il n'en voulait pas, s’il lui en voulait, cela la terrifierait et elle ne pourrait le supporter. Des mots qu’il comprenait aisément alors qu’il venait la prendre dans ses bras plus fortement, comme pour apaiser ces peines. Elle ne voulait pas le décevoir, encore moins qu’il n’ait plus confiance en elle. Pourtant, elle le voulait, elle croyait que c’était sincèrement que c’était la seule chose qui pouvait lui évité de se sentir si incomplète constamment, ayant vraiment besoin d’avoir ce lien avec lui.

Dans un regard troublé, elle lui avouait qu’elle devenait trop gourmande, mais elle avait tellement dû mettre son désir de côté durant toutes ses années. Elle était fatiguée de tout cela, elle l’avait besoin d’être avec lui, d’être à lui, mais elle ne voulait pas l’acculer dans cette situation complexe. Elle était incapable de tuer ce qui vivait en elle. Elle croyait que son cœur ne lui pardonnerait jamais. Joaquin vint caresser sa douce chevelure à ces derniers mots, gardant Jane tout contre lui, venant déposer un baiser sur sa tempe alors qu'il venait murmurer simplement dans une voix particulièrement douce : « Jane... tu sais, tu n'as rien à te reprocher. Tu es amoureuse et tu as dû cacher ton désir d'être avec lui pendant tant d'années... ! Il ne peut pas te reprocher d'être gourmande, tu n'aurais jamais tenu autant sinon. Je ne sais pas depuis combien d'années vous êtes ensemble, mais quoiqu'il advienne, tu as dû te contenir. Il est normal qu'à un moment tu ne puisses plus supporter la situation. » .

Joaquin vint embrasser sa tempe dans un doux sourire alors qu'il encerclait de ses bras le corps de son amie,  venant murmurer simplement : « Alors, si tu veux cette enfant, il faut que tu le convainques que tu n'as tout simplement pas fait exprès, que tu n'as jamais souhaité lui mentir, ni profiter de l'occasion. Tu es sincère, il ne pourra que te croire... et si tu veux garder cette enfant, tu peux le garder Jane. Il n'y a rien qui ne t'en empêchera, c'est un cadeau de pouvoir porter l'enfant de l'homme qu'on aime, il n'y a aucune honte à cela. Si la femme... que j'aime du plus profond de mon coeur porte mon enfant, je ne pourrais qu'en être heureux, aucun homme ne pouvait refuser un tel cadeau. Il devrait en être ravi même... » termina-t-il dans un sourire presque énigmatique. Ne serait-ce que vivre un brin ce que Jane vivait l'aurait rendu heureux, mais cela lui était impossible tant la femme qu'il aimait était inaccessible. Il avait été un con, un pauvre type, qui avait brisé toute relation avec cette femme, agissant tel un enfant. Il ne savait pas si un jour il pourrait changer quoi que ce soit, mais il l'espérait au plus profond de son cœur, au risque de finir seul tant il savait que jamais personne ne pourrait la remplacer. Joaquin murmura pour Jane alors :  « S'il t'aime... il ne pourra pas refuser...il ne voudra pas te repousser...» . Des mots qu'il pouvait lui même prononcer pour sa personne.
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Jane Jenkins
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MessageSujet: Re: (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins   (fini) Mi corazón está dispuesto a escucharte | PV Jane Jenkins Icon_minitimeDim 9 Nov - 0:12


Jane était incapable de tuer cet enfant. Plus elle réfléchissait à la situation et plus son cœur se refusait à cette idée. Elle était invraisemblable, son cœur la refusait de toute son âme, malgré qu’elle sache que c’était la meilleure chose à faire. Elle savait pourtant qu’elle devenait trop gourmande. C’était juste un enfer d’être dans la même ville que lui. Le savoir présent dans les ruelles de la vie rendait son âme dingue. Elle était fatiguée de tout cela, cette comédie, cette distance qu’ils devaient conserver entre eux. Elle avait l’impression d’étouffer, d’être constamment sur ses gardes et surtout qu’on ne découvre le véritable lien qui la liait à cet homme. Elle avait tant dû mettre son désir de côté durant tant d’années, avait dû fuir à chaque fois qu’ils manquaient d’être démasqués sur la nature de leur lien, elle devait être habituée à aller à l’encontre de ses sentiments. Cela avait toujours fonctionné ainsi. Pourtant, elle se sentait incapable d’avorter, d’écourter le développement de ce petit être qui grandissait dans ses entrailles. A cet instant, ce n’était qu’un petit pois, une créature minuscule et sans invisible à l’œil nu. Ce n’était rien d’autre qu’un ovule qui venait d’être fécondé par un spermatozoïde. Son esprit n’avait de cesse de lui rappeler cela, essayant de marteler cela à son cœur, mais celui-ci refusait de l’entendre. Elle n’en était pas capable, elle ne voulait pas s’imposer cela. Elle refusait de prendre le risque, de mettre de côté son désir de femme pour répondre à sa raison. Elle sentait qu’elle avait besoin de cet enfant, pire qu’elle le désirait. L’arrivée de cet enfant saurait calmer son ambition. Elle en était persuadée, mais savait ô combien tout ceci était incroyablement égoïste de sa part. Elle avait peur de la réaction de Noah, de son possible refus et qu’il ne soit déçu. Cette crainte n’avait de cesse de s’accroitre dans ses entrailles.

Elle se rendait compte qu’il fallait qu’elle se ressaisisse, qu’elle cesse de se lamenter, qu’elle affronte cette décision qu’elle venait de prendre de façon inconsciente. Contre l’échine de Joaquin, elle réfléchissait à tout cela. Sa respiration se faisait difficile, son cœur se comprimant dans sa poitrine. Elle se pinçait les lèvres, le regard absent, mais son corps ayant besoin de la tendresse de quelqu’un, d’un ami. Sans doute aurait-elle déjà débarqué chez Noah s’il n’était pas arrivé. C’était devenu un mécanisme de se rendre vers lui dès lorsqu’elle rencontrait un problème. Seulement comment lui faire part de ses tourments, s’il était le premier concerné ? Elle appréciait donc la tendresse de Joaquin, qui venait caresser sa chevelure en lui embrassant la tempe. Des attentions tendres que Noah avait toujours eues à son attention. C’était troublant, mais si apaisant. Il murmura son prénom, lui disant qu’elle n’avait rien à se reprocher. Elle était amoureuse et elle avait dû cacher son désir d’être avec lui durant tant d’années. Il ne pouvait lui reprocher d’être gourmande, elle n’aurait pas tenu autant de temps si elle n’avait pas appris à se restreindre. Il n’avait pas tort, mais elle voyait cette envie comme une faiblesse de sa part, même si elle ne pouvait rien faire pour lutter contre cela. Elle inspira profondément. Il semblait normal pour l’Hispanique qu’à un moment, elle ne puisse plus supporter la situation. Normal ? Elle n’était pas normale, elle se savait particulière, hors norme. Elle savait de quoi elle était capable, mais se rendait compte qu’elle avait également des limites. Une limite qu’elle ne pouvait repousser malencontreusement.

Elle le sentit renforcer son étreinte, continuant de baiser sa tempe avec douceur. Il lui murmurait que si elle voulait de cet enfant, il fallait qu’elle le convainque qu’elle ne l’avait pas fait exprès, qu’elle ne lui mentait pas, ni même qu’elle n’avait voulu profiter de la situation. Elle était sincère avec lui, il ne pourrait que la croire et si elle voulait garder cet enfant, elle pouvait le faire. Il n’y avait rien qui l’en empêcherait. Pour lui, c’était un cadeau de pouvoir porter l’enfant de l’homme qu’on aime. Il n’y avait pas de honte à cela. Si la femme qu’il aimait du plus profond de son cœur portait son enfant, il ne pourrait qu’en être heureux. Aucun homme ne pouvait refuser un tel cadeau, Noah devrait même en être ravi. Il termina ses mots dans un sourire, pensif.  Jane l’observa, remarquant son air sérieux et légèrement mélancolique, c’était intrigant, mais elle ne fit aucune remarque, le regardant en douceur. Il lui murmura que s’il aimait, il ne pourrait pas lui refuser cela, il ne voudra pas la repousser. Elle avait envie d’y croire, même si une partie de son esprit ne pouvait écarter l’éventualité que la réaction de Noah soit différente à celle qu’elle espérait. Elle inspira doucement en tentant de calmer son angoisse et les battements si agités de son cœur. Elle releva son regard vers lui pour lui sourire faiblement. Elle ne savait pas quoi répondre à ses paroles. Il était évident qu’il essayait d’amoindrir ses peurs pour qu’elle approche la situation sous un angle différent. Pourtant, seul Noah avait la bonne réponse. Lui seul serait en mesure de lui dire ce qu’il en pensait, s’il se trouvait déçu ou non par elle, ce qui se produisait. Elle inspira donc profondément avant de soupirer.

Elle se décala de Joaquin doucement pour reprendre une position plus conventionnelle. Les cuisses contre sa poitrine, elle enroula ses bras autour de ses jambes en fixant face à elle. « Je pense que tu as raison. L’idéal est que j’en parle directement à Noah… que je lui explique la situation… ma bonne foi. De toute façon, il est le seul à pouvoir me donner la réponse à toutes les interrogations que je me pose. » Elle soupira, inspirant profondément alors qu’elle venait se coller contre le dos du canapé, le regard légèrement tremblant. « Seulement, je le connais. J’ai peur de connaitre sa réaction par avance. Elle sera légitime, je la comprendrais… je suis comme lui, mais je sais que ça va me blesser. La vraie question est : est-ce que je serai assez forte pour accepter sa réponse ? » Elle inspira profondément en se mordant la lèvre avant de souffler simplement. « Enfin nous verrons bien. Je pense que l’idéal est que j’aille le voir demain. Je pense qu’une nuit de repos me permettra d’avoir les idées au clair et de voir comment aborder la chose avec lui. » Elle soupira de nouveau alors qu’elle venait sourire à Joaquin, murmurant : « Quoi qu’il advienne, merci de m’avoir écouté, je pense être un peu plus sereine grâce à toi. » Elle se pencha doucement pour venir déposer un baiser sur sa joue avec douceur alors qu’elle venait enfin boire le thé qu’il lui avait préparé. Elle aurait toute la nuit pour songer à tout cela. De toute façon, elle devait le mettre au courant, même si elle avait décidé de le garder, Noah avait son mot à dire même si elle craignait son retour, par fierté et par adoration pour cet homme qui la rendait si faible. Quoi qu'il en soit il était le seul a pouvoir répondre à ses interrogations. Pour l'instant, elle profitait simplement de la chaleur bienveilllante de son ami, heureuse de l'avoir à ses côtés.

-- FIN --
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