Dans cette partie, nous vous demandons de parler du parcours de vie de votre personnage. Vous avez la possibilité de le présenter comme vous le voulez. Cependant, nous vous demandons de bien respecter l’utilisation de certains éléments.
 En effet :
 

 La Serbie. Un pays peu connu ou du moins ignoré par les sorciers, après tout c’est un petit pays, il ne doit pas y avoir de quoi développer pleinement ses dons magiques, et pourtant c’est ici que j’ai entamé mes études, dans la petite école de sorcellerie de Belgrade. Il n’y a pas autant d’élèves que dans les écoles prestigieuses, mais on y étudie très bien. Nous y avons un très bon suivie, à tel point que dès le lycée j’ai pu me spécialiser sur une chose qui me passionne, les créatures magiques. Je ne comptais pas les heures passées à dévorer des livres sur les licornes, les sirènes, les centaures etc. J’étais désireuse de comprendre pourquoi et comment de telles créatures pouvaient vivre dans notre monde, communiquer avec nous, et même tisser des liens. C’est donc tout naturellement que je me suis rendue par la suite à l’Université spécialisée dans les Etudes de créatures magiques à Moscou. Un petit déménagement lourd de conséquence, mais cela ne m’a pas empêché d’obtenir mon diplôme avec mention. Plus vite je l’obtenais, plus vite j’entrais dans le vif du sujet. Aussitôt le diplôme entre mes mains, je me suis envolée dans les différentes contrées de l’Est pour étudier par moi-même quelques créatures relativement dangereuses. Un périple de trois ans, rude, mais bénéfique. Par la suite, j’ai enfin décidé de me socialisé, et j’ai donc déménagé à Londres où j’ai travaillé quelques temps comme assistante auprès d’un propriétaire d’élevage de créatures magiques. Mais les choses ont empirées lorsque mon passé familial sulfureux a refait surface, il me fallait donc disparaître quelques temps de la société magique, et vivre comme une simple moldue pendant trois ans. Mais au fond de moi dormait cette envie d’inculquer mon savoir, qui devenait de plus en plus forte, j’ai donc prit mon courage à deux mains et ai envoyé une demande d’admission à WINCAP en tant que professeur d’Etude sur les créatures magiques. Je deviens enfin professeur à 31 ans (ce n’est pas trop tôt) et je fais un retour tonitruant dans le monde des sorciers.    

 Votre récit, doit faire au minimum 100 mots.
 

8 Mars 1982 à Belgrade en Serbie.
Les trottoirs sont gelés, les routes bloquées et la neige continue de tomber sans interruption. La vie semble s’être arrêtée dans la capitale serbe, tout le monde reste bien au chaud à la maison. Tout le monde sauf un couple. On peut les apercevoir sortir en panique d’un taxi qui les a déposé devant l’hôpital de la vile. La femme à un ventre bien rond, et son visage se crispe sous la douleur. Elle est aussitôt prise en charge par le personnel, et quelques heures plus tard, un cri vient percer le lourd silence qui pesait sur les lieux. Une petite fille vit le jour dans cette ville de glace. Cette fille, c’est moi, et mes parents me donnèrent comme prénom, celui de mon arrière-grand-mère, Lorena. A cet instant, je ne savais pas que mon futur allait être difficile, et que ma famille de sang-pur occupait une place particulière dans le monde des sorciers. Durant les premières années de ma vie, je n’y faisais pas attention, ou du moins, elle était focalisée sur ces jouets bruyants et les biberons que je réclamais sans cesse.  Ce n’est qu’à partir de ma cinquième année d’existence que je remarquais de drôles de choses se produire autour de ma famille. Mes parents étaient souvent absents, et s’habillaient constamment avec une longue cape sombre. C’est à partir de cette année également qu’ils commencèrent à me « bourrer le crâne » à propos de la magie noire, du chemin que je devais impérativement suivre plus tard. J’ai donc grandis dans ce climat sombre, pesant, et maudit. Mes parents partaient presque chaque jour pour assister à une certaine « réunion », et il arrivait que l’on reçoive ces fameuses réunions, mais quand ça arrivait, j’étais consignée dans ma chambre. Mais enfant terrible que j’étais, je sortais de temps à autre de ma petite prison dorée pour observer ces réunions.

1998 Belgrade en Serbie.
Une année tout à fait banale pour les moldus, mais beaucoup moins pour les sorciers, et en particulier les mangemorts. Les serviteurs du terrible Lord Voldemort, et mes parents en faisaient partie. Depuis l’époque où je me cachais dans le placard pour les espionner, j’ai enquêté sur leurs absences mystérieuses, ces personnes qui venaient sans cesse chez nous, et cette marque qu’ils avaient tous sur l’avant-bras. Depuis, il était hors de question pour moi de suivre le chemin qu’ils m’avaient tracé. J’obéissais, mais je laissais aussi germer un esprit de rébellion, je devais leur faire croire que j’adhérais à leurs propos, puisque d’un côté c’était mes parents, sans eux je n’aurais pas été là. Je les suivais donc de maison en maison, pour qu’ils me présentent à leurs « amis ». Mon visage commençait donc à se faire connaître malgré moi, « la fille Savkovik, la poupée des ténèbres ». Je disais donc que ce n’était pas une année comme les autres, en effet c’est durant cette année que mes parents ont perdu leur chef, celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Sa mort les a affectés, à un point de non-retour. Ils ont plongé dans une folie incontrôlable. A tel point qu’ils ont commencé une vendetta pour éliminer les sorciers qui n’étaient pas de sang-pur.  S’en était trop pour moi, je me suis alors réfugiée dans les études, et j’occupais une chambre de l’internat de mon école de magie. Dès lors je les oubliais, je n’avais plus de parents pour moi. Quelques mois plus tard, mes mots avaient rattrapé la réalité, mes parents ont été exécutés pour leurs massacres. Je me retrouve donc orpheline à 16 ans, avec comme tutrice pour les deux ans restant, la directrice de l’école. Mais mes parents avant leur mort avaient réussi à donner une réputation au nom Savkovik.

Mon esprit s’est empressé d’effacer cette période sombre, les cours étaient devenus une chose primordiale, et ma passion pour les créatures magiques prenaient de plus en plus d’ampleur. Malgré cette vie tumultueuse et sombre, j’ai aperçu la lumière durant mes années d’études. L’école de Belgrade n’était pas très somptueuse mais elle était connue pour son équipe de Quiditch, avec un jeu sauvage et puissant. Nous nous rendions donc souvent dans divers pays pour les tournois, et c’est durant ces tournois que je l’ai rencontré. Lui. Ce jeune homme assez rustre aux premiers abords, qui n’était pas du tout captivé par le match, et moi je l’étais par le charme qu’il dégageait. Nous avons fait connaissance, nous sommes devenus amis, et nous nous voyions souvent lors des compétitions de Quiditch. J’ai découvert que nous partagions la passion des créatures magiques, une bonne chose. J’avais enfin trouvé un ami, quelqu’un avec qui discuter de tout et de rien. Mais ce rayon de lumière a disparu du jour au lendemain, et plus précisément le jour de ma remise de diplôme. Nous devions nous voir, mais je n’ai pas aperçu son visage dans la foule. J’ai attendu de longues heures, voyant que les lieux se vidaient je m’étais enfin décidé à passer outre. Peut-être avait-il eu peur de la réputation de ma famille. Car oui, je me suis longtemps retrouvée seule, et ce à cause de mon nom de famille. Ce nom qui me suivait partout, qui faisait fuir tout le monde. Un poids lourd à porter pour une jeune fille de 23 ans, mais je faisais avec, j’assumais enfin je payais les conséquences des actes de mes parents.

Après trois ans à parcourir les contrées sauvages de l’Europe de l’Est me voilà dans la capitale londonienne, prête à recommencer une nouvelle vie, à tenter d’effacer la boue sur mon nom, et surtout de vivre de ma passion. Un métier que j’appréciais, une curiosité assouvie, et surtout… un ami retrouvé. A croire que le destin avait décidé de me récompensé d’avoir tourné la page. Une partie de ma vie baignée par la lumière, je voyais enfin le bout du tunnel… mais celui-ci s’est rebouché aussitôt alors que j’atteignais enfin la sortie. On ne peut effacer le passé, tôt ou tard il refait surface, et cette « milice » qui regroupait les familles des victimes de mes parents qui voulait une fois pour toute envoyer le nom Savkovik dans l’oubli. C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, je n’arrivais plus à supporter cet acharnement, cette puissante haine contre moi qui n’avait pourtant fait de mal à personne. Derechef je m’éloignais de la société, et cette fois-ci pour m’intégrer aux moldus, vivre comme eux, et faire oublier mon nom quelques temps en empruntant un autre. Durant cette période, il était toujours là, à me soutenir, à prendre soin de moi. Et c’est pendant ma « vie de moldue » que nous avons ouvert nos cœurs à l’autre, et nous nous sommes mariés. Personne ou presque n’est au courant de cette union. Et c’est grâce à cette dernière que j’ai enfin pu prendre conscience que je souhaitais partager mes connaissances sur toutes les créatures qui peuplent le monde magique. J’ai donc décidé à 31 ans de devenir professeur, et plus précisément à WINCAP, envoyant également une lettre expliquant ma situation et une demande d’exile. Un ‘comeback’ mérité après tout ce temps à me cacher, il était temps que je me dévoile, et que je montre qui j’étais réellement ; un professeur avide d’inculquer son savoir et non un monstre assoiffé de sang.

 

   Cher citoyen, WINCAP est résolument ravi de t’accueillir au sein de sa communauté. Comme tu l’as sans doute remarqué, ta baguette t’a désigné une communauté, celle auprès de laquelle tu feras tes premiers pas dans la ville. Sache qu’il s’agit d’un élément indispensable à ta bonne intégration ici. Tout comme toi, de nombreux sorciers vont faire leurs premiers pas à tes côtés, au sein de cette ville hors du commun. Qu’importe les raisons qui t’ont amené jusqu’à WINCAP, personne ne te jugera, car ici, on a une devise : l’unité des peuples fait celle des cœurs. Alors, prépare-toi à vivre une aventure exceptionnelle, inoubliable où peut-être apprendras-tu à en savoir plus sur toi-même, sur ceux qui t’entourent. Quoi qu’il en soit, le monde de WINCAP s’offre à toi et nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !

   « Félicitations ! Tu fais désormais partie de la communauté des Obsidian Bear, dont l'ours est l’animal protecteur. Sois digne de porter ses couleurs et agit en tant que bon citoyen pour faire briller ton emblème !

   Te voici enfin validé, petit(e) sorcier(e) ! En tant que citoyen de WINCAP, tu peux désormais postuler pour devenir membre de l’équipe de Quiddich de ta communauté. Afin de ne pas dormir dans une ruelle paumée de la ville, tu peux enfin réserver ton appartement ou ta maison et créer ta fiche de lien. Pour finir, n’oublie pas de remplir les différents éléments dans ton profil et ton Magic Diary. De plus, il est vivement recommander de venir référencer son patronus et découvrir comment aider ta maison dans le tournoi des communautés. Dans tous les cas, nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !!!