Comme tout jeune sorcier de France qui se respecte, Briseis a fait ses études à l’académie de magie Beauxbâtons. Brillante, elle a tout de suite su qu’elle voulait faire quelque chose de grand dans la vie, sortir de la norme, même si inconsciemment elle faisait tout pour y rester. En grandissant, ses souhaits d’avenirs étaient constamment modifiés. Ainsi, elle a d’abord voulu être ministre de la magie, puis faire des expériences sur les animaux magiques pour créer une nouvelle espèce surpuissante pour enfin décider qu’elle percerait les secrets du temps afin de le manipuler à sa guise. Evidemment, ses parents ont rapidement coupé court à ses rêves de gloire, et l’on convaincu qu’être fabricante de baguettes comme son oncle serait le mieux pour elle, et cela rapporterait du prestige à sa famille. Briseis avait vraiment envie de leur faire plaisir, mais en arrivant à l’université française de magie, elle avait cru mourir d’ennuie, et elle s’était faite transférer dès le deuxième jour vers le cursus d’Auror, sans en parler à quiconque. Cependant, cette situation était devenue compliquée, et lorsqu’elle avait entendu parler de WINCAP, elle avait aussitôt demandé son transfert. Son secret serait plus facile à garder loin de sa famille. Elle continuait les cours de potion, de DCFM, d’enchantements et de métamorphose ainsi que d’art du combat, d’art occulte et magie noire qu’elle étudiait déjà en France. De plus, grâce à ses compétences, elle pouvait déjà passer en 3e année, le cursus étant de cinq ans.

Tandis que Briseis venait au monde,  la cathédrale Notre Dame sonnait la première heure du 26 octobre 1993. Elle n’était pas la première de Bourbon à naître, et comme sa grande sœur, Apolline, elle faisait le malheur de ses parents en naissant fille, eux qui rêvaient d’un héritier pour leur immense fortune familiale. Comme pour les punir de cet affront, leurs parents étaient durs avec elles, et ne s’en occupaient presque jamais personnellement, préférant laisser ce rôle aux grands-parents. Pour Apolline, c’était plus les parents de leur mère, qui savaient comment faire d’une jeune fille la parfaite prétendante au meilleur parti possible, et pour Briseis, encore trop jeune pour cela, c’était les parents de son père, plus affectueux et plus parents qu’instructeurs. Heureusement pour tout le monde, cinq ans après la naissance de Briseis, la chance leur souriait enfin tandis qu’un héritier naissait. Les de Bourbon trouvèrent en Constantin le fils prodigue tant attendu, et devinrent moins sévères avec leurs filles, le bonheur d’avoir enfin un fils venant apaiser leur frustration première.

Très jeune, Briseis montra des dons particuliers pour la magie, en commençant par prouver sa nature de sorcière quelques semaines avant Apolline qui était d’un an et demi son aînée. Ce fut sa première victoire sur sa sœur, et la fureur de celle-ci lui donna l’envie de la surpasser, encore et encore, car si elle ne pouvait pas être l’enfant préféré, elle serait au moins la fille préférée. Finalement, la séparation des filles très tôt les avait empêché de lier des liens et avait éveillé leur esprit de compétition. Briseis passait la majeure partie de son temps avec ses grands-parents paternels, qui lui avaient enseigné l’anglais tellement vite que c’était comme une deuxième langue maternelle pour elle, et la jeune fille voyait cela comme un jeu, sans comprendre qu’ils la préparaient déjà pour son avenir. Elle savait que sa sœur n’apprenait que les tâches ménagères, et cela la réconfortait au plus au point. Quant à son frère, elle compris rapidement en grandissant que la vie serait encore moins facile pour lui que pour elle, et sa méprise se transforma en affection. Elle devait à tout prix préserver son frère de ces fous qui ne voyait en lui qu’un héritier et non un enfant.

Briseis attendait impatiemment de rentrer à Beauxbâtons. Elle en avait assez d’être toujours avec sa famille, et ses amis parisiens étaient peut-être nombreux, mais elle ne les voyait que lors des réunions de ses parents avec leurs amis, et elle supportait difficilement les regards perçants des adultes qui cherchaient de manière fort peu discrète les meilleures combinaisons pour marier leurs enfants qui n’avaient même pas l’âge d’aller à l’école. Enfin, à présent, ils avaient l’âge, et Briseis s’était directement mis en tête qu’elle devait exceller en tout. En général, cela lui réussissait plutôt bien. Et puis, sa sœur eue 15 ans, et ses fiançailles furent annoncées avec Henri-Michel de Momourant, un jeune homme de 17 ans qui vivait dans un petit château en bordure de Paris. C’était un excellent parti, très riche, et Briseis supportait mal l’air suffisant qu’affichait toujours Apolline lorsqu’elle parlait de son futur mariage. Sa seule consolation était d’imaginer sa chère sœur exilée loin du centre de la capitale. Cependant, elle avait aussi la crainte d’être moins bien mariée, et afin d’attendre pour un plus grand choix, elle supplia son père d’attendre la fin de ses études pour la marier. Il accepta, mais elle serait fiancée à sa sortie de Beauxbâtons.

Comme promis, lorsque Briseis finit avec brio ses études à l’académie Beauxbâtons, elle s’engagea dans des études plus longues, et elle reçut une lettre de l’homme que son père lui avait choisi. Avant qu’elle puisse l’ouvrir, son père lui avait simplement annoncé qu’aucun sang pur de France n’avait su remplir ses exigences, mais qu’un vieil ami étranger cherchait à marier son fils, et que c’était un jeune homme parfait pour elle. Il lui avait ensuite dit son nom, mais elle n’avait pas compris à cause du bruit de la porte d’entrée qu’avait fait son frère en rentrant à ce moment là. Briseis avait donc ouvert la lettre, et l’impatience de le rencontrer enfin grandissait à chaque ligne. Lorsqu’enfin elle arriva à la signature, elle lut « Críostóir Ò'Righbardain ». Elle se serait dit qu’il avait une très mauvaise écriture si elle n’avait pas lu la lettre avant. Mais non, c’était bien le nom de son fiancé, et elle était incapable de le prononcer. Enfin, pour l’instant, elle n’avait pas besoin de le prononcer, et ils ne devaient pas se rencontrer avant des mois, elle avait le temps d’apprendre. L’été d’après, Briseis rencontrait finalement « l’amour de sa vie », juste pour une journée, et elle devait ainsi le voir à chaque vacances d’été en attendant le mariage. La jeune femme se persuadait doucement qu’elle en était amoureuse. De toute façon, elle n’avait pas le choix. Et en venant à WINCAP, elle voulait s'éloigner de ces histoires de mariage autant que de sa famille.

Cher citoyen, WINCAP est résolument ravi de t’accueillir au sein de sa communauté. Comme tu l’as sans doute remarqué, ta baguette t’a désigné une communauté, celle auprès de laquelle tu feras tes premiers pas dans la ville. Sache qu’il s’agit d’un élément indispensable à ta bonne intégration ici. Tout comme toi, de nombreux sorciers vont faire leurs premiers pas à tes côtés, au sein de cette ville hors du commun. Qu’importe les raisons qui t’ont amené jusqu’à WINCAP, personne ne te jugera, car ici, on a une devise : l’unité des peuples fait celle des cœurs. Alors, prépare-toi à vivre une aventure exceptionnelle, inoubliable où peut-être apprendras-tu à en savoir plus sur toi-même, sur ceux qui t’entourent. Quoi qu’il en soit, le monde de WINCAP s’offre à toi et nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !

« Félicitations ! Tu fais désormais partie de la communauté des Golden Otter, dont la loutre est l’animal protecteur. Sois digne de porter ses couleurs et agit en tant que bon citoyen pour faire briller ton emblème !

Te voici enfin validé, petit(e) sorcier(e) ! En tant que citoyen de WINCAP, tu peux désormais postuler pour devenir membre de l’équipe de Quiddich de ta communauté. Afin de ne pas dormir dans une ruelle paumée de la ville, tu peux enfin réserver ton appartement ou ta maison et créer ta fiche de lien. Pour finir, n’oublie pas de remplir les différents éléments dans ton profil et ton Magic Diary. De plus, il est vivement recommander de venir référencer son patronus et découvrir comment aider ta maison dans le tournoi des communautés. Dans tous les cas, nous te souhaitons une bonne aventure parmi nous !!!