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The Phoenix Song :: :: Oubliettes :: Rps :: Archives rp 2014 | | (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran | |
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Je ressemble à « : Lucy Hale ». J'ai égaré : 420 parchemins. Ma bourse est remplie de : 275 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Mer 16 Juil - 10:35 | |
| It's time to say goodbye, you'll miss me ! Joaquin Alboran & Jane Jenkins Le cœur résolument serré dans sa poitrine, Jane se questionnait sur sa présence en ses lieux. Elle ne savait pas si son action avait un réel sens ou si elle valait la peine qu’elle l'exécute. Elle avait compris que certaines choses avaient changé entre Joaquin et elle. Depuis cette soirée de la St-Valentin où elle avait découvert ses sentiments, le jeune homme avait soigneusement évité son regard. C’est à peine s’il la saluait lorsqu’elle se trouvait à ses côtés ou le rencontrait. Elle prenait conscience que l’affection que Joaquin lui portait était profonde et elle en était touchée. Il ne pouvait en être autrement. Sans doute n’aurait-elle eu rien à faire s’il s’était agi d’un autre homme, mais elle se trouvait incapable de ne rien ressentir face à la désillusion et la tristesse de celui, qu’elle reconnaissait comme ami. Il lui manquait, c’était une évidence. Elle appréciait sa compagnie, sa gentillesse, son humour. Il avait été un élément de son bonheur d’être venue étudié dans cette école. Une école qu’elle allait quitter sous peu, pour fuir de nouveau. À croire que sa vie n’était faite que pour cela : fuir perpétuellement. Des rumeurs commençaient à circuler sur elle et Noah. Même s’ils s’efforçaient d’éviter de se parler en dehors des cours, même si elle prenait toutes les précautions pour le retrouver les soirs en prenant l’apparence d’autres demoiselles, des rumeurs avaient été mentionnées dans le journal de l’école. À croire que leur amitié ne pouvait que porter suspicion. L’idéal était qu’elle plie bagage. Noah n’était pas encore au courant de sa décision, il pourrait peut-être la dissuader de le faire et elle ne voulait prendre aucun risque. Elle ne pouvait accepter qu’on traine le nom de son ami dans la boue, qu’on le souille. C’était un danger pour leur plan, pour l’ambition de son ami et c’était naturel qu’elle se sacrifie, pour lui, pour elle, pour eux. Elle se pinça les lèvres, résolument mal à l’aise, anxieuse. Elle voulait lui dire au revoir, lui faire des aveux également. Elle s’en voulait terriblement de l’avoir blessé, de s’être jouée de lui. Au fond d’elle, elle prenait conscience que leur amitié avait été un jeu pour elle. Elle avait apprécié qu’il la courtise et même aujourd’hui, elle se trouvait touchée par ses sentiments. S’il n’y avait pas eu Noah… Alors peut-être qu’elle aurait pu s’enticher de lui. Il y avait toujours des si avec elle, toujours très méfiante envers ses sentiments. Elle savait que ces émotions étaient ses premières faiblesses et elle refusait souvent de reconnaitre ce qu’elle pouvait ressentir. Sa relation complexe avec Joaquin ne faisait pas exception. Elle inspira profondément avant que son poing ne s’abatte sur le bois de la porte. Elle était stressée, le cœur battant dans sa poitrine, les souvenirs de ces nuits passées en compagnie de Joaquin remontant à la surface, notamment celui où elle l’avait vu si abattu par la vérité. Elle se pinça les lèvres, sentant sa gorge s’assécher, son souffle plus court. Elle finit par le voir apparaitre dans le cadre de la porte, il semblait surpris de la voir chez lui. Une réaction qu’elle ne pouvait que comprendre alors qu’elle lui adressait un faible sourire, doux et amical. Elle vint même lever légèrement sa main en murmurant. « Salut Joaquin ! Ça fait un moment, n’est-ce pas ? » Les vacances venaient de débuter depuis quelques semaines. Des semaines où elle n’avait pas pu voir la bouille du jeune hispanique, qui la détaillait avec intensité. Ce regard qui savait tant la troubler, la rendre fébrile. Elle sentait son corps plus tendu, plus nerveux encore. Que faisait-elle là ? Elle n’avait de cesse de se le dire, pourtant elle ne pouvait pas partir sans lui avoir dit un dernier au revoir. Elle lui devait bien ça. Elle leur devait au moins ça. Elle inspira profondément, venant répondre à la question muette que les prunelles fébriles et inquisitrices qu'il lui posait. « Je suis venue pour te dire au revoir, Joaquin… » Souffla-t-elle doucement avant de poursuivre. « Je vais demander mon transfert à Wincap pour l'année prochaine. Je veux quitter la région. » Elle vint lui sourire doucement, tristement également. C’était la dernière fois qu’elle serait amenée à le voir. Il n’y avait plus de raison qu’ils se revoient. Leurs chemins se séparaient désormais. TENUE : 01. |
| | | Je ressemble à « : Marlon Teixeira ». J'ai égaré : 504 parchemins. Ma bourse est remplie de : 190 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Mer 16 Juil - 23:41 | |
| Ca y était, Joaquin était en vacances depuis désormais plusieurs semaines. Des vacances qui n’avaient plus le même goût que d’habitude dans la mesure où celles-ci était signe qu’il avait terminé ses études et qu’il devait prendre la route de son premier vrai emploi. Il n’avait d’ailleurs pas eu de soucis particuliers à ce propos. Son père lui avait indiqué qu’il avait été mis au courant qu’un poste dans un grand parc d’Amérique Latine était disponible et celui-ci élevait de nombreuses races d’oiseaux. Un fait qui avait particulièrement intéressé le jeune homme qui avait pris en contact avec l’ami à son père et seulement quelques jours après il avait eu un entretien. Ainsi, en ce jour il ne pouvait résolument qu’être de bonne humeur après avoir passé une grande partie de sa journée dans ca fabuleux pays qu’était l’Argentine. Après de nombreuses heures à découvrir ce magnifique parc, le jeune homme s’était retrouvé à discuter avec son recruteur qui lui promit à la fin de son entretien qu’il embaucherait. Un fait qui n’avait pu que le ravir, savourant le fait de pouvoir arpenter dans les prochaines semaines ses fabuleux chemins. Il lui restait cependant quelques semaines de repos avant de commencer, lui permettant ainsi de profiter de ces journées de repos. Il ne savait pas encore s’il devait déménager ou rester dans cette ville, n’ayant nullement de grosses attaches dans cette ville. Certains de ses amis lui avaient parlé de la fameuse ville de Wincap, certains décidant d’y vivre dans les prochaines semaines. Le jeune homme ne savait nullement savoir s’il devait les suivre ou s’il devait rester simplement dans cette ville. Un choix compliqué auquel il ne souhaitait pas y réfléchir en ce jour, étant particulièrement fatigué. A peine rentré avait-il pris une douche pour reprendre des forces et effacer les traces de transpiration de sa journée. Ainsi, en ce jour, il ne comptait rien faire de plus que flâner, boire une bière dans son appartement en tête à tête avec sigma. C’est pourquoi alors qu’il venait seulement de se poser chez lui, une bière-au-beurre à la main qu’il vint entendre quelqu’un frapper à la porte, le surprenant. Se levant alors, il enfila simplement un tee-shirt et se dirigea vers l’entrée, ouvrant simplement la porte pour voir la personne qui avait frappé. Joaquin ne put qu’être particulièrement surpris en ce jour de voir la silhouette de Jane, se demandant s’il n’était pas en train de rêver. Seulement le doux sourire qu’elle lui tendit, comme la légère salutation avec sa main le ramena à la réalité. Jane se trouvait toujours aussi jolie qu’auparavant, ne pouvant pas s’empêcher de l’observer alors qu’elle le saluait, lui indiquant que cela faisait un moment qu’il ne s’était pas vu. Le jeune homme ne put qu’acquiescer, murmurant un simple : « Jane… oui, longtemps depuis la dernière fois. »Il ignorait les raisons qui emmenaient Jane à venir en ces lieux et en vue de son comportement résolument nerveux, il supposait qu’elle était venue lui annoncer quelque chose d’important. Un fait qui ne pouvait que se confirmer alors qu’il l’entendit murmurer qu’elle était venue pour lui dire au revoir. Elle allait demander son transfert à Wincap pour l’année prochaine, souhaitant quitter la région. Des mots qui ne put que le surprendre, le laissant quelque peu pantois, l’emmenant à rester silencieux le temps de bien digérer l’information. Joaquin vint alors lui répondre au bout de quelques instants, ayant bien du mal à accepter qu’il ne pourrait plus la voir : « Merci d’être venu Jane alors… mais, tu veux rentrer pour qu’on discute plus amplement ? Se quitter sur ces mots… me parait inadéquat. » Termina-t-il simplement alors qu’il ouvrait la porte pour la laisser entrer dans son appartement. Discuter dans un espace privé serait résolument plus pratique pour chacun des deux jeunes. Il laissa Jane s’asseoir sur l’un des tabourets de son appartement, lui offrant à elle aussi une bière au beurre alors qu’il s’asseyait en face d’elle. Buvant une gorgée, il porta son regard sur Jane, qu’il trouvait tout aussi ravissante qu’auparavant. Il reprit la parole alors dans une voix moins assurée qu’auparavant « C’est à cause de ces rumeurs ? Les rumeurs, il faut essayer de ne pas en tenir rigueur… même si cela n’est pas toujours aisé. Mais, je suppose qu’il s’agit d’un choix réfléchi et que tu souhaites vraiment y aller. Je ne sais pas quoi te dire si ce n’est de te souhaiter bonne chance là-bas… et que tu vas me manquer où que tu sois et où que je sois. » Il reprit une gorgée de bière à la fin de sa phrase, souhaitant reprendre confiance en lui. Il continua alors ses propos : « Je ne sais pas où je serai dans quelques semaines, si je reste dans cette région ou si je m’en vais. J’ai passé un entretien aujourd’hui et j’ai une promesse d’embauche en Argentine dans un grand domaine d’ornitolomagie…Wincap me parait aussi être une ville intéressante pour y vivre plutôt qu’ici.... » Le fait de savoir que Jane risquait d’habiter cette ville ne pouvait résolument que le persuader à venir y vivre, ne souhaitant pas la perdre. Il avait tant envie de retrouver cette complicité d’antan qui avait disparu et non pas couper tout contact avec elle. Tenue de Joaquin |
| | | Je ressemble à « : Lucy Hale ». J'ai égaré : 420 parchemins. Ma bourse est remplie de : 275 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Jeu 17 Juil - 17:59 | |
| It's time to say goodbye, you'll miss me ! Joaquin Alboran & Jane Jenkins Elle avait longtemps hésité à venir le voir. C’était étrange, incongru presque. Elle avait la sensation que ce n’était pas sa place. Elle se disait même qu’elle commettait une erreur en venant le voir. Elle ne savait pas où il en était, s’il était encore amoureux d’elle. Cela faisait des mois qu’ils ne s’étaient pas entretenus tous les deux. Même aujourd’hui, elle se souvenait parfaitement de cette scène, des mots qu’il lui avait adressés. Elle avait pu sentir la force de son attachement à son égard, ainsi que la douceur que ses sentiments lui inculquaient d’avoir pour elle. Elle n’avait pu rester insensible à cela. Elle était sensible à lui. Joaquin le savait, tout comme elle. Elle s’était laissée de nombreuses fois aller dans ses bras. Ce n’était pas des erreurs. Elle l’avait voulu. C’était Noah qui lui avait fait miroiter cette vérité lorsqu’il s’était fâché contre elle. Elle lui accordait bien trop d’attention selon son compagnon. Elle le savait. Sa présence ici ne faisait que confirmer cela. Elle en avait conscience. Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à quitter la région sans l’avoir vu, lui parler, lui faire part de sa décision. Elle n’était donc pas très à l’aise face à lui. Elle s’efforçait de rester naturelle même si le regard profond et intense de Joaquin la détaillait avec attention. Il la regardait avec ce même regard qu’il lui avait tendu quelques mois auparavant. Il acquiesça de la tête, soufflant que cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Elle lui sourit faiblement, puisant en elle la force de poursuivre en dépit de son trouble. Elle lui annonça son départ, franchement sans mâcher ses mots. Elle sentait la surprise dans le regard de Joaquin, pris au dépourvu par cette nouvelle. Elle se mua dans le silence, le regard peu assuré, triste. C’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Après tout, ils venaient de finir leurs études. Il était temps pour eux de construire leurs vies ailleurs. Elle l’aurait bien vécu ici, près de Noah, mais c’était trop risqué. Elle ne voulait pas entrainer Noah dans une telle chute tout ça pour une histoire d’amour, du moins même si elle ne se l’avouait pas elle-même. Il digérait l’information. Il la remercia d’être venue lui dire. Il l’invita même à renter pour qu’ils discutent plus amplement. Une invitation dangereuse, mais si plaisante. Elle avait envie de retrouver le joyeux luron qu’elle avait rencontré, cet homme plein d’entrain qui l’avait fait rire durant tant d’années. Il ne voulait pas qu’ils se quittent sur ses mots. Elle non plus. Elle se contenta de hocher la tête, pénétrant dans cet appartement qu’elle avait visité dans d’autres circonstances. Pour une nuit sensuelle dans les bras de cet homme. Une nuit qu’elle n’oubliait pas malgré les récents évènements. Elle vint prendre place sur l’un des tabourets de l’appartement de Joaquin. Il lui offrit une bière qu’elle accepta avec plaisir, le remerciant alors qu’il venait s’asseoir en face d’elle de l’autre côté du plan de travail. Elle but une gorgée, sentant le regard de Joaquin se poser sur elle. Il lui demanda si c’était à cause des rumeurs. Sa voix était mal assurée, elle le regardait avec attention, hocha faiblement la tête. Elle inspira doucement, écouta attentivement son ami. Il lui disait qu’il fallait essayer de ne pas en tenir rigueur même si ce n’était pas facile. Il supposait qu’il s’agissait d’un choix réfléchi et qu’elle y avait réfléchi. Elle vint hocher de nouveau alors qu’il lui souhaitait bonne chance là-bas. Elle allait lui manquer où qu’elle soit et où qu’il puisse se trouver. Des douces paroles qui la firent sourire alors qu’elle baissait son regard un instant. Lui non plus ne savait pas où il serait dans quelques semaines. Il ne savait pas s’il restait ou quittait la région. Il avait passé un entretien aujourd’hui et il avait eu une promesse d’embauche en Argentine dans un grand domaine d’oiseaux magiques. Il vint faire mention de Wincap comme une alternative, une ville où aller vivre. Elle sourit, ayant conscience que ses paroles n’étaient pas étrangères au fait qu’ils pourraient être amenés à se revoir, avoir une raison de le faire. Elle trouva cela adorable, mais se garda bien de le dire. Elle se contenta de boire une gorgée de sa bière avant de murmurer dans un ton doux et amical. « Félicitation alors ! » Elle fit une pause, laissant son regard plonger dans le sien. « Je suis contente pour toi, tu vis ton rêve et c’est merveilleux. Wincap semble être une ville intéressante. J’ai également un contact là-bas pour travailler. Encore rien d’officiel, mais je peux compter sur mon tuteur de stage pour qu’il lui parle de moi. Tu sais, le milieu des potions est très fermé et tout le monde se connait. » Elle vint sourire, inspirant doucement avant de poursuivre. « Même si ce ne sont que des rumeurs, Noah risque beaucoup. Je ne suis peut être plus étudiante, désormais, mais si ça se sait que je suis avec lui… Qu’importe la complexité de notre relation, de notre passé, sa réputation sera foutue et je ne veux pas que ça se produise. » Elle fit une pause, venant déglutir doucement avant de reporter son attention sur sa bière pour ajouter. « Je pense que la meilleure solution est que je disparaisse de nouveau, pour notre bien. Il n’est pas encore au courant de ma décision, mais je sais que ces inquiétudes sont les mêmes. Enfin… Si jamais tu déménages là-bas, j’aurai au moins… un ami… ? » Elle l’espérait au moins, alors que son regard remontait vers le sien. Ses prunelles émeraude étaient pétillantes, fébriles, tristes également. Elle voulait qu’il confirme ses suppositions, qu’il lui dise qu’elle n’avait pas perdu son amitié en même temps qu’elle lui avait brisé le cœur. Elle tenait vraiment à lui. Il était une des rares personnes en qui elle avait un minimum de confiance. Elle savait qu’il en était digne, ce dernier ne l’ayant jamais trahi même le cœur brisé. |
| | | Je ressemble à « : Marlon Teixeira ». J'ai égaré : 504 parchemins. Ma bourse est remplie de : 190 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Dim 3 Aoû - 0:55 | |
| Savoir qu’il risquait de ne plus voir Jane était résolument un élément perturbateur pour le jeune homme. Même si leur relation n’était pas vraiment bonne ces derniers mois en raison de ses sentiments, Joaquin ne pouvait nullement accepter qu’elle parte loin de lui, au point de ne pas la revoir dans une autre ville. Ainsi, son visage n’avait pu que laisser transparaitre sa surprise et son désarroi. Il comprenait aisément les raisons qui l’avaient emmené à décider de partir, entendant les rumeurs qui circulaient en ce qui concerne Jane et cet homme. Une rumeur qui ne l’avait pas surpris, bien que son cœur ait quelque peu souffert d’enfin connaitre l’identité de l’homme qu’elle fréquentait et qu’elle aimait profondément. Il n’avait jamais cherché à savoir qui il était, mais la véracité de ses rumeurs l’avait touché. Bien entendu, il l’avait masqué, se concentrant sur ses examens finaux. Un fait qu’il avait réussi dans la mesure où à peine était-il sorti de l’école qu’il avait réussi à décrocher un emploi, ou du moins une promesse d’embauche. Jane ne manqua d’ailleurs pas de sourire alors que Jane le féliciter, ravi de voir qu’il réalisait son rêve, trouvant cela merveilleux. Jane avait également un contact sur place, comptant sur son tuteur de stage pour qu’il parelle d’elle, le milieu des potions étant très fermé. Des mots auxquels le jeune homme ne put qu’acquiescer alors qu’il lui répondait : « Merci beaucoup Jane ! J’espère que tu réussiras toi aussi à atteindre ton but. C’est tout ce que je te souhaite, à Wincap ou ailleurs. »
La demoiselle avait alors reprit la parole, lui indiquant que même s’il ne s’agissait que de rumeurs, Noah risquait beaucoup. Elle n’était peut-être désormais étudiante, mais si cela se savait qu’ils étaient ensemble, sa réputation risquait d’être corrompue et elle ne souhaitait pas que cela se produise. Un fait qu’il comprenait aisément, bien que la solution de disparaître ne lui paraissait pas nécessairement la meilleure de solutions. Il savait bien trop que la fuite n’était résolument pas l’objectif à poursuivre. Seulement, que pouvait-il lui reprocher ? Absolument rien tant cette réflexion avait été réfléchir par Jane. Elle se retrouvait être une sorcière particulièrement futée et intelligente, alors il ne doutait nullement de ses choix. Noah n’était pas encore au courant de sa décision, mais ces inquiétudes étaient les mêmes. Elle vint alors lui poser la question de savoir si jamais il déménageait lui aussi là-bas, elle aurait au moins un ami ? Une question pleine de sens pour les deux jeunes adultes qui avait vu leur relation presque disparaître au cours des derniers mois. Ces sentiments amoureux s’étaient mêlés à cette relation, complexifiant leur lien. Joaquin posa alors son regard sur celui de Jane, un regard brillant d’émotions et de fébrilité. Il garda sa main autour de sa bière, reprenant la parole d’une voix moins assurée qu’auparavant : <« Bien entendu… même si notre relation n’est plus exactement la même qu’auparavant… je resterai ton ami là-bas. Vivre à Wincap me parait intéressant, nous pourrions y vivre de nouvelles aventures… je l’espère tout aussi amusante qu’auparavant. » . Joaquin faisait bien évidence référence à l’ensemble des défis qu’elle lui avait lancés depuis de nombreuses années, celles qui l’avaient résolument plu et permis de se rapprocher. Ila but une gorgée de bière avant de reprendre doucement, l’observant toujours avec attention, ne pouvant pas s‘empêcher de penser qu’elle se trouvait magnifique, la dévorant du regard malgré lui : <« Notre relation…d’avant… me manque résolument, tout comme toi. Je ne sais pas si un jour on pourra la retrouver, mais, peut-être que partir ensemble à Wincap serait l’occasion de la retrouver en partie. Tu ne crois pas ? » .
Il termina cette phrase dans un sourire quelque peu hésitant, ne sachant nullement si un nouveau départ leur permettrait réellement de le faire. Mais, il espérait au fond de lui que cela soit possible, tant Jane lui manquait. Joaquin ne s’était pas accroché à beaucoup de personnes au cours de sa vie en Corée du Sud, ayant presque comme principe de vie de se détacher des personnes, souhaitant évoluer seul et libre. Seulement, les expériences passées lui avaient appris qu’il n’était pas aussi indifférent aux personnes qui l’entouraient. Il n’était plus cet adolescent détaché qui avait quitté la plupart de ses amis sur un coup de tête, son cœur exprimait désormais certaines craintes et blessures. En fuyant, il n’arrivait au final qu’à blesser les gens qu’il aimait. Une habitude qu’il devait perdre, au risque de perdre plus de personnes. Avant de penser au futur, il se devait au moins de réparer les cicatrices de son passé. Il se mordit les lèvres une seconde, avant de poser son regard sur celui de Jane. Il reprit la parole alors la parole : « Là-bas… tu as déjà quelque chose de prévu ? Fuir… ne va pas forcément faire taire les rumeurs, non ? Bien que j’espère que cela... vous permettra… d’être plus serein. » . Prononcer de tels mots était résolument difficile pour le jeune homme, tant son coeur battait encore pour elle. |
| | | Je ressemble à « : Lucy Hale ». J'ai égaré : 420 parchemins. Ma bourse est remplie de : 275 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Dim 3 Aoû - 20:42 | |
| It's time to say goodbye, you'll miss me ! Joaquin Alboran & Jane Jenkins Joaquin était résolument la seule personne à qui elle pouvait parler à cœur ouvert. Il était une des rares personnes à qui elle avait donné sa confiance. Une confiance qu’il avait amplement méritée, lui prouvant sa loyauté sans l’avoir trahi à aucune occasion. Il s’était tant mouillé, avait risqué sa peau pour lui obtenir ce qu’elle désirait. Elle avait usé de ses talents pour acquérir ce qu’elle convoitait. Elle avait longtemps cru qu’elle ne faisait que l’utiliser, qu’elle n’éprouvait rien pour lui. Pourtant, savoir qu’il s’était entiché d’elle, qu’il était tombé amoureux ne l’avait nullement laissée insensible. Elle s’était rendu compte qu’il comptait pour elle, qu’il éprouvait à son égard ce qu’elle portait pour Noah. Même à cet instant, le regard de l’Hispanique n’avait pas changé. Il la détaillait avec intensité et une pointe de douleur. C’était troublant. Il la troublait. Il avait ce pouvoir sur elle. Elle ne pouvait le contrôler, tout en sachant qu’elle ne pourrait jamais lui offrir cet amour qu’il lui témoigner. Elle désirait seulement conserver leur amitié. Il était son seul ami. Elle avait conscience que sa demande était déplacée, étant donnée la complexité de leur relation. Il la fixait avec intensité, le regard brillant de fébrilité. Il le rassura à ce sujet. Même si leur relation n’était plus exactement la même que par le passé, il resterait son ami là-bas. Vivre à Wincap lui paraissait être intéressant. Ils pourraient y vivre de nouvelles aventures, qu’il espérait tout aussi amusantes qu’auparavant. Jane vint rire doucement, amusée par sa remarque. C’est vrai que cette belle époque lui manquait. Beaucoup de choses avaient évolué depuis le retour de Noah. Elle se sentait moins à l’aise avec elle-même. Ce n’était pas la faute de Noah. C’était plus lié aux sentiments qu’elle avait pour lui. Noah lui avait fait déjà remarquer. Elle avait pris ça à cœur. Cela l’avait marqué. Elle prenait les choses trop à cœur, avec trop de sérieux. Son regard se voila bien malgré elle, alors qu’elle serrait cette bouteille de verre entre ses doigts. Elle sentait son cœur lourd malgré elle. Sans doute était-elle trop fatiguée en ce moment ? Les nerfs trop demandés ? Joaquin lui avoua que leur relation d’auparavant lui manquait également. Il ne savait pas s’ils pourraient un jour la retrouver, mais peut-être que partir ensemble à Wincap serait l’occasion de la retrouver en partie. Elle hocha la tête en signe de réponse. Elle voulait y croire. Elle se sentait bien en sa compagnie. Il était facile de lui parler et elle était persuadée qu’il saurait l’écouter. Elle en avait besoin. Elle le fixait avec douceur, venant mordiller ses lèvres avant de lui demander si elle avait déjà quelque chose de prévu. Il lui murmurait que fuir n’allait pas forcément faire taire les rumeurs, bien qu’il espère que ça leur permettrait d’être plus sereins. Elle ne le savait pas. Elle en doutait même. Elle sentit son regard briller, fébrile. Elle se savait à fleur de peau. Elle baissa le regard, se concentrant sur sa bouteille de bière qu’elle vint boire pour retrouver ses esprits. Elle vint se mordiller la lèvre, fébrile. « Je ne sais pas… Je pense qu’on va devoir de nouveau se séparer. C’est trop risqué. » Elle inspira profondément en levant ses yeux au ciel. « Cela faisait que quelques mois qu’il était là… J’ai peur. » Elle l’avoua si simplement alors qu’elle venait reboire sa bière. « J’ai peur d’être la cause de ses rumeurs. Je… Il m’a bien fait remarquer que j’étais trop sensible. C’est vrai. Je m’en rends compte avec le recul. Peut-être que je le fixe trop et que mes émotions se transpercent dans mon regard. » Elle se mordait la lèvre pour contenir ses émotions. « Je n’ai pas envie de fuir. Je voudrai être avec lui, mais je sais… je sais tout comme lui, les risques que cela peut avoir. Notre relation a toujours été complexe… Personne ne pourrait la comprendre et vu son métier, si on s’affichait, il pourrait perdre son travail. Je ne peux pas me permettre de lui faire connaitre une telle disgrâce, je l’aime trop pour ça. Pourtant, inconsciemment… » Souffla-t-elle dans un murmure. « J’aimerai être enfin avec lui, sans avoir à me cacher, sans avoir à mentir sur notre relation. Je me sens acculée quand il est là. À la fois si près et loin de moi. Je dois être à fleur de peau. » Vint-elle conclure dans un faible soupir, légèrement fébrile. Elle vint boire une nouvelle gorgée. Elle avait le cœur lourd. « Je pense que je vais sans doute chercher un petit appartement, le temps de mettre mes émotions à plat et repartir sur de bonnes bases. » Noah ne pourrait lui pardonner d’être aussi faible. Elle valait mieux que cela, elle en avait conscience. Pourtant, elle repensait à tout ce qu’elle avait enduré au cours de sa vie et elle se sentait fatiguée. Un peu trop humaine également. Elle se pinça la lèvre délicatement et vint rire. « Puis, il faut que je redevienne la Jane machiavélique, sinon toi aussi tu serais déçu. » Un rire nerveux qui s’échappa de ses lèvres, si faible, éteint par la pesanteur de son cœur. Il fallait qu’elle se reprenne et s’éloigner de Noah pour le bien de leur projet ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Joaquin serait peut-être avec elle et cela lui suffirait peut-être assez pour redevenir une femme déterminée dans l’ascension vers le pouvoir et non une faible femme qu’elle tendait à devenir. Elle ne devait pas s’apitoyer sur son sort, ni sur celui de sa relation avec Noah. Elle savait depuis le début que ça ne serait pas facile et ils n’étaient qu’amants. Elle vint boire de nouveau une gorgée avant d’ajouter dans un faible ton. « Puis, il faut que je te trouve encore plein d’autres défis à relever. Sinon ça ne serait pas drôle. » Elle vint rire, lui lançant un doux regard qui se voulait sincère, bien qu’empreint de fébrilité. Elle voulait y croire. Elle devait redevenir plus forte. Elle ne pourrait tolérer de décevoir Noah. Elle ne s’en remettrait pas. Il avait un tel impact sur elle. |
| | | Je ressemble à « : Marlon Teixeira ». J'ai égaré : 504 parchemins. Ma bourse est remplie de : 190 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Sam 13 Sep - 15:08 | |
| Recommencer une nouvelle vie dans cette nouvelle n'était peut-être une mauvaise idée. Après tout, il n'y avait plus grand-chose qui l'attendait en Corée, ayant terminé ses études et décrochant un travail en Argentine. Un travail qui lui prendrait résolument beaucoup de temps, mais qui serait réellement prenant. La plupart de ses proches quitteraient cette ville sous peu pour rejoindre leur pays respectif, une certaine tension étant présente dans la ville. Les coréens n'étaient pas très ouverts par nature envers les étrangers et autant dire qu'à présent lorsqu'il se baladait dans les rues de la ville, il recevait bien plus de regards méfiants envers sa personne. Quelque chose de bien étrange pour lui qui était résolument amical, bien qu'il fallait avouer que comme beaucoup de sang-pur il partageait certaines réticences envers les moldus et nés moldus. Bien entendu, ce n'était pas pour autant qu'il ne supportait pas leurs présences, loin de là, mais tant qu'il ne se prônait pas au même rang qu'eux, cela lui convenait parfaitement. Ces idéaux, il n'y avait que peu de personnes qui en avaient conscience, Jane l'ayant sans aucun doute remarqué lors de cette fameuse dispute des vestiaires. Celle-ci ne lui semblait pas lui en tenir compte, un fait qui le ravissait en quelque sorte. Jane représentait beaucoup pour le jeune homme, l'appréciant résolument, l'aimant résolument bien plus qu'il ne l'aurait dû. Joaquin n'était pas ce sang-pur qui était insensible à tout malgré sa volonté de le paraître, il s'en rendait bien compte en cet instant devant cette femme. Il ne voulait pas le perdre, cela serait résolument difficile, il se contenterait de ce rôle de meilleur ami, la protégeant contre tout être qu'il lui voudrait du mal, tel était son souhait actuellement.
Alors, si elle souhaitait vivre dans cette ville, même s'il travaillait dans un autre pays, il serait prêt à y aller avec elle pour la rendre heureuse. Après tout, tous les instants qu'ils avaient partagés jusqu'à ce jour l'avaient toujours ravi, l'amenant à être particulièrement heureux alors que son coeur souffrait d'une autre souffrance silencieuse qu'il avait bien du mal à accepter. C'était sans aucun doute ces raisons qui l'avaient emmené à s'accrocher encore plus à elle, à s'aveugler, mais elle ne l'avait jamais vu comme lui l'avait souhaité à son plus grand désarroi. Mais s'il pouvait entendre à nouveau ce rire doux à ses côtés, cela lui ravirait. S'il pouvait faire effacer pour toujours cette mine triste sur son visage, Joaquin serait sans aucun doute prêt à tout pour elle. Sans doute était-il fou, mais que pouvait-on être d'autres lorsque vous voyez l'une des personnes les plus chères pour vous avec ce visage triste. Si le fait de se retrouver ensemble à Wincap lui permettait d'avoir à nouveau ce sourire, il le ferait. Il voulait la conseiller, l'aider à aller mieux, telle était ses pensées alors qu'elle lui exprimait ses peines. Elle lui murmurait qu'ils risquaient de devoir se séparer à nouveau, cette situation étant trop risqué. Cela faisait seulement quelques mois qu'il était là et des rumeurs s'étaient mises à circuler sur leur couple. Il lui avait fait remarquer qu'elle était trop sensible, le fixant sans doute avec trop d'amour.
Ces prunelles larmoyantes brisaient résolument le cœur de Joaquin, l'emmenant à vouloir la prendre dans ses bras, souhaitant tant qu'elle oublie chacune de ses peines. Il semblait y avoir autre chose que le simple fait qu'on les découvre ensemble, le jeune homme n'arrivait pas à comprendre lesquelles, n'étant pas au courant de ce qui les liait, comment ils s'étaient rencontrés, quelles étaient les mésaventures qu'ils avaient vécues. Ils semblaient avoir vécu ensemble beaucoup d'évènements qui les avaient marqués tous les deux. Jane souhaitait être avec lui, sans avoir à se cacher, sans mentir sur leur relation, se sentant acculée quand il se trouvait avec elle. Elle se sentait si fébrile, si à fleur de peau. Elle souhaitait alors chercher un petit appartement le temps de se remettre de ses émotions et de repartir sur de bonnes bases. Terminant sur un doux rire, elle lui indiquait qu'il fallait qu'elle redevienne cette Jane machiavélique, sinon il en serait particulièrement déçu. Elle ajouta après avoir bu une gorgée de sa boisson qu'il fallait qu'elle trouve d'autres défis à lui faire relever, sinon cela ne serait pas drôle. Des mots qui le fit doucement sourire alors qu'il ne résista nullement à la jeune femme, venant se lever et passer de l'autre côté de la table pour venir enlacer Jane derrière son dos, alors qu'elle se retrouvait assise.
En cet instant, il n'avait qu'une seule envie : celle de la couvrir d'affection pour qu'elle n'affiche plus cette mine triste. Il voulait la revoir sourire, lui faire oublier ses peines et même si pour cela il devait supporter ses craintes vis-à-vis de cet homme qu'elle aimait d'un amour profond. Il aurait aimé être à sa place, mais cela était désormais trop tard. Il savait qu'il manquait de courage, qu'il n'était résolument pas assez persévérant. L'un de ses plus grands défauts qu'il comptait bien combattre, s'il souhaitait grandir et ne plus être cet homme fuyard. Il se devait d'être plus fort, affronter chacune de ces craintes telles était son souhait. C'est pourquoi il vint serrer tendrement Jane contre lui, s'abaissant pour poser sa tête contre sa nuque, venant murmurer au creux de son oreille : « Jane.... je ne sais pas si cela est possible, si tu le souhaites, mais j'ai une idée. Une idée qui te permettra peut-être de retrouver le sourire, d'oublier ces questionnements là-bas lorsque tu seras toute seule et qui nous permettra de retrouver cette complicité. Est-ce que voudrais... que là-bas... on prenne un appartement ensemble ? Peut-être que cela te permettrait d'aller mieux... peut-être que cela nous permettra de retrouver cette amitié que nous avions perdue. Et puis... j'imagine que ma réputation de Dom Juan te permettra peut-être de faire taire ces rumeurs. J'ignore si cela est possible, mais recommencer une nouvelle tous les deux là-bas nous permettra peut-être d'être plus fort ? ... j'ai... envie de changer, d'assumer certaines choses, de ne plus être cet éternel adolescent qui blesse les gens qu'il aime. » Joaquin se tut à ses mots, gardant contre lui le corps de la belle Jane, son corps entourant ses hanches. Une nouvelle vie, ne plus être cet adolescent qui blessait son entourage, Joaquin le voulait réellement. Il voulait changer, arrêter de prendre cette foutue drogue qui risquait un jour de le détruire véritablement, celle-ci ayant déjà détruit une partie de sa vie qu'il voulait essayer de recoller. Il reprit la parole alors : « Qu'en penses-tu ? Est-ce que tu le voudrais ? Je sais que je risque d'être absente à cause de mon travail certains jours ou de rentrer très tard, mais si je pouvais être là pour t'aider alors que tu es si mal, cela me conviendrait. » |
| | | Je ressemble à « : Lucy Hale ». J'ai égaré : 420 parchemins. Ma bourse est remplie de : 275 et j'ai : 33 Boîte à secretSi tu veux en savoir plus sur moi...: Mes études: Mes liens: | Sujet: Re: (fini) It's time to say goodbye, you'll miss me ! | PV Joaquin Alboran Lun 15 Sep - 19:39 | |
| It's time to say goodbye, you'll miss me ! Joaquin Alboran & Jane Jenkins Il fallait qu’elle se reprenne. Elle en avait conscience et n’avait de cesse de se marteler la tête avec cette pensée. Elle se rendait compte que ses pensées n’étaient nullement dignes d’elle. Elle se méprisait de se sentir si faible, si sensible à cette situation qu’ils vivaient. Elle voulait se persuader qu’elle pouvait redevenir cette femme au caractère de fer, qui savait marcher la tête haute et avancer vers où ses pas la menaient. Elle avait pu l‘être durant ses quatre années. Loin de Noah, elle n’avait que cet objectif en tête : faire de leur plan, une réussite. Seulement, depuis qu’il était revenu, qu’elle avait la chance de l’avoir de nouveau à ses côtés, elle sentait son cœur lui dicter d’emprunter une tout autre voie. Une voie qu’elle suivait malgré elle, en secret de Noah avec cette peur inconditionnelle de le décevoir. Elle était terrifiée par cette idée et cette remarque sans doute anodine de sa part, n’avait de cesse de tourner dans son esprit comme un reproche. Elle tentait de se persuader qu’elle pouvait reprendre du poil de la bête, redevenir cette femme calculatrice sans perdre de vue ce qu’ils avaient prévu. Cela était tellement difficile d’en convaincre son cœur, qui était bien plus engagé qu’il ne l’aurait dû. Elle l’aimait, elle l’avait même avoué au jeune homme qui lui faisait face. Noah le savait également et ce sentiment était réciproque, même s’ils ne se l’étaient jamais avoué, comme un tabou qu’ils ne devaient en aucun cas aborder. Du moins, cela ne l’avait jamais été jusqu’à ce jour. Elle s’efforçait donc d’en rire, désirant expier cette tension qu’elle sentait dans tout son corps face à de telles pensées. Elle voulait redevenir celle que le jeune homme avait connue, car au fond, c’était celle qu’elle était vraiment. Elle lui manquait même s’il était évident qu’elle ne pouvait qu’être heureuse aux côtés de Noah. Elle devait apprendre à coïncider les deux aspects de sa personnalité. Elle ne voulait pas se sentir si faible de nouveau. Elle ne pouvait le tolérer. Les yeux fixés sur sa bouteille de bière, elle essayait tant bien que mal de croire en ses paroles, se les affirmant comme pour tenter de les rendre ineffaçables, définitives. Pourtant, elle sentait ses phalanges tremblaient légèrement autour du verre de sa bouteille. Une fébrilité qui ne put que s’approfondir lorsqu’elle sentit les bras de Joaquin, l’enlacer par-derrière avec tendresse. À cette action, elle avait tourné son visage vers lui, surprise et troublée. Ces bras autour de sa taille étaient agréables et elle mentirait sans doute si elle disait ce geste ne lui faisait pas de l’effet. Il avait toujours un pouvoir sur elle, imperceptible, mais bien maigre face à celui que l’âme et l’être de Noah pouvaient avoir sur elle. Elle ne vint émettre aucune résistance à son étreinte, se sentant bien alors qu’il venait glisser son visage dans le creux de sa nuque. Il n’était pas certain que cela soit possible, mais si elle le souhaitait, il avait une idée à lui soumettre. Il lui murmurait que cela pourrait lui permettre de retrouver un tant soit peu le sourire, oublier ses questionnements là-bas toute seule et qui leur permettra peut-être de retrouver leur complicité. Il lui demanda si elle voulait qu’ils prennent un appartement ensemble tous les deux à Wincap. Cela pourrait l’aider à aller mieux et à retrouver leur amitié perdue. De plus, il imaginait que sa réputation de Don Juan lui permettrait peut-être de faire taire les rumeurs. En vivant ensemble, sans doute que les gens, du moins ceux qui les connaissaient pourraient croire qu’ils étaient en couple. Après tout, il était de notoriété publique qu’il l’aimait. Il ignorait si cela allait marcher, mais recommencer ensemble une nouvelle vie, leur permettrait d’être plus forts. Il avait envie de changer, d’assumer certaines choses pour ne plus être cet éternel adolescent qui blesse les gens qu’il aime. Il la serra fermement contre lui avec force, mais douceur. Il lui demanda son avis, si elle en avait envie. Il serait sans doute absent à cause de son travail, mais il désirait être là pour l’aider à aller mieux. Des paroles résolument douces qui ne purent que la toucher. Elle sentit ses larmes picotaient ses yeux alors qu’elle venait se mordre la lèvre, ses phalanges serrant fermement sa bouteille. Elle ne savait quoi répondre à cela, ne s’étant nullement préparée à cela. Elle était venue pour lui dire au revoir, pensant ne plus jamais le revoir et il était en train de lui proposer de vivre ensemble, pour faire diversion et se soutenir dans cette nouvelle vie. Elle s’en trouvait fébrile, troublée et totalement décontenancée. Elle était incapable de dire quoi que ce soit et garda le silence durant de longues minutes pour tenter de reprendre le fils de ses pensées. Cela avait un sens et elle mentirait si elle n’avouait pas qu’une partie d’elle-même était tentée par cette idée. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui. Il ne l’avait jamais déçu et encore moins trahi. Elle ne doutait pas de ses bons sentiments, ni même du respect qu’il lui portait. « Pourquoi pas… » Lâcha-t-elle doucement dans une voix faible. « Cela semble être une bonne idée et ça sera d’autant rassurant d’avoir quelqu’un sur qui compter, là-bas. » Ajouta-t-elle alors qu’elle venait inspirer pour venir décroitre son ambition. « J’en parlerai à Noah et je te tiendrai au courant. Tu n’étais pas obligé de proposer, tu sais ? » Elle lui sourit faiblement alors qu’elle venait se tourner vers lui, se dégageant de son échine pour venir dépose un baiser sur sa joue avec douceur et délicatesse. Elle avait de la chance. Elle ne regrettait pas de s’être attachée à cet homme. Elle était tombée sous son charme et s’il n’y avait pas eu Noah… peut-être qu’elle aurait pu répondre à ses sentiments. Une pensée qu’elle n’oserait jamais lui avouer, consciente que cela ne pourrait résolument qu’approfondir la tristesse de son ami à ce sujet. Cependant, elle était heureuse de pouvoir le compter toujours présent à ses côtés. Il était son ami, preuve qu’elle pouvait s’attacher à d’autres personnes que Noah… Elle vint lui sourire en douceur en laissant sa main caresser sa joue avec douceur. « Je dois y aller, maintenant. Cela m’a fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un. » Souffla-t-elle doucement en venant se relever pour se tenir face à lui. Un sourire faible toujours figé sur ses lèvres, elle vint le prendre dans ses bras avec douceur dans une courte étreinte. « Merci. Prends soin de toi, Joaquin. À bientôt. » Puis elle s’en alla le cœur légèrement plus léger qu’à son arrivée, plus confiante également. -- FIN -- |
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