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 (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray

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Alessandro Murray
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MessageSujet: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 18 Juil - 0:29

What a surprise! what's the hell?



La journée avait été particulièrement courte. Le jeune homme avait pris pour habitude de récupérer les rares jours où il était de repos. La vie de médecin était loin d’être aisée et demandait beaucoup d’efforts physiques et psychologiques. En tant que nouvel assistant du directeur, il devait mettre les bouchées doubles et il le faisait. Le travail ne lui faisait pas peur, pire, il appréciait se donner à fond et faire son travail convenablement en faisant même du zèle, pour certains. C’est vrai qu’il donnait la sensation, qu’il n’y avait que le travail dans la vie. Ce n’était pas totalement faux. Il n’avait pas de vie personnelle, ne cherchait pas réellement à en avoir. Il avait de nombreuses fois tenté de se mettre avec des jeunes femmes, mais celles-ci avaient lâché l’affaire. Tantôt, il n’était pas assez présent, tantôt il était trop discret, tantôt trop froid. C’est vrai qu’il n’était pas doué avec les sentiments, il faut dire qu’il avait tendance à les fuir. Son esprit préférait se concentrer sur ses objectifs rationnels qui allaient le mener réellement quelque part. Au final, il avait bien fait de s’accrocher, car il était désormais de nouveau dans le monde d’où il était originaire, qu’il avait fui pour sa sécurité et qu’il n’avait fait que visiter durant tant d’années. Il était heureux de ce poste qu’on lui avait donné. Ce poste d’assistant du directeur, le placer à un rôle distinct dans la hiérarchie comme un des spécialistes. Seulement, il n’avait pas de pouvoir et cela semblait dérangeait ses collègues. Pour se faire respecter, il devait donc montrer la valeur de son talent et il le faisait en travaillant. Il était déjà parvenu à le faire auprès de certains professionnels en adoptant une posture bienveillante et amicale. Il s’efforçait d’être ouvert d’esprit pour le bien du service auquel il était rattaché par l’ordre de son supérieur.

C’était d’ailleurs ce mentor qui l’avait contraint à prendre sa journée, lui ordonnant de rentrer chez lui, qu’il était temps qu’il se pose un peu. C’est ce qu’il avait fait lorsqu’il était arrivé à quatre du matin. Comme si son corps avait compris qu’il était rentré chez lui, il s’était allongé sur son lit pour se déshabiller, s’endormant comme une masse avant d’y être parvenu totalement. Il avait dormi durant plus de douze heures. Des heures de sommeil lourd qu’il ne vit pas passer, ne semblant même pas s’en rendre compte. À son réveil, il se sentait comateux, son corps reprenant le dessus sur son esprit, qui encore endormit, le laissait dans un état second. Il s’était donc levé en retirant le reste de ses affaires, se retrouvant nu au sein de sa chambre qu’il parcourut pour atteindre la salle de bain et passer sous le flux d’eau de la douche. Une douche que sa peau semblait apprécier, résolument vivifiée par ces picotements qui tonifiaient ses muscles. Il se promit de faire un peu d’entrainement, comme à ses habitudes, mais avant cela, il devait avaler quelque chose. Il s’était donc retiré des bienfaits de cette douche pour regagner sa chambre, enfiler un boxer. N’attendant personne, il ne prit pas la peine d’enfiler quoi que ce soit d’autre, appréciant le fait d’être à l’aise et décontracté. Il avait donc mangé un bout avant de venir s’asseoir sur son canapé. Malgré la douche, son corps semblait encore endormi, rien d’anormal vu le nombre d’heures de sommeil qu’il lui manquait. Il avait pris l’habitude de cet état second qui lui rappelait parfois les lendemains de cuite, avec le mal de crâne en moins. Il vint sourire, attrapant un livre qu’il était sur le point de lire, lorsque des coups sourds vinrent se faire connaitre à sa porte.

Intrigué, n’attendant personne en particulier, il s’était levé pour voir au travers le judas de la porte. Lorsqu’il reconnut les traits de son frère, il sentit son cœur rater un battement, le rendant soudainement inquiet. Ce n’était pas dans les habitudes de Cilian de venir sans prévenir, encore moins lorsqu’il n’était pas sur qu’il était de repos. C’est donc tout naturellement qu’il était venu ouvrir la porte en le regardant, inquiet.

« Cilian ? » Sa voix se voulait douce et à la fois inquisitrice. Il vint se reculer pour le laisser entrer alors qu’il refermait derrière lui. « Tout va bien ? » Son inquiétude et sa surprise ne pouvaient que se peindre sur son visage, mais la réaction calme, lui disait le contraire, bien qu’il ait la sensation qu’il était un peu troublé. Il le fixa donc avec douceur, l’invitant silencieusement à répondre à ses questions.  

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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 18 Juil - 17:45

Parler avec Camber lui avait fait du bien, elle était la seule à qui il disait tout si facilement, elle était un regard extérieur, ne le jugeait pas mais se montrait toujours de bon conseil. Entre Alessandro et Aemelia et quand bien même il tenait énormément aux deux, il ne s'autorisait jamais à parler plus librement de tout et de rien qu'il ne pouvait le faire avec elle. Parler de sa relation avec Aemelia à son frère ne menait jamais vraiment loin, c'était un sujet tabou entre eux qu'il évitait soigneusement. C'était étonnant pour des frère, mais ca ne rentrait pas dans leur relation, et tout deux n'abordaient jamais le sujet ensemble. Quand à Aemelia, il craignait de la blesser avec ses oute, craigait aussi de la perdre tandis qu'il désirait vraiment que ca marche entre eux. Alors, il avait preferer parlé avec sa meilleure amie qui elle pouvait tout entendre et comprendre. Rafraichit par la discussion et l'eau de sa piscine, il quitta son amie avec le désir pressant de voir son frère qu'il savait nouvellement installé dans la capitale.

Il avait quitté son amie en début de soirée et avait juste fait un saut dans un hypermarché pour prendre des bières et des gateaux à grignoter, histoire de ne pas arriver à l'improviste les mains vides. Ca ne lui arrivait pas souvent de se rendre chez son frère ainsi, comme ils n'étaiet jamais sur des congés de l'autre, ils avaient pour habitudes de se donner rendez-vous pour se rencontrer. Seulement Cilian avait envie de le voir, besoin de le prendre dans ses bras et de lui faire par d'une décission importante. Et puis, il e l'avait toujours pas féliciter pour son nouveau poste. Il e présenta donc à la porte de la nouvelle adresse que lui avait donné Alessandro. La porte s'ouvrit rapidemment laissant apparaître son frère très simplement vétu d'un simple boxer. Lui qui se pensait débraillé avec un seul débardeur blanc et un pantalon. Son regard parcourut son frère, détaillant ce torse si joliement musclé qu'il possédait. Il ne s'était pas attendu à le trouver ainsi. Pris par surprise, il n'avait pu controllé son regard sur son frère, se laissant troublé par la perfection de ses traits comme il l'invitait à entrer. Il avait toute les raisons d'être fier de son frère qui n'était pas seulement beau mais aussi un brillant medecin, tant qu'il avait pu trouver une place importante au centre hospitalier Sainte Ariel quand bien même ne possedait il aucun pouvoir. Il aperçut une legere inquiétude dans la voie du medecin lorsqu'il le uestionna si tout allait bien. Cilian lui sourit doucement pour le rassurer.

« - Oui, tout vas bien. J'avais envie de te voir. Tu sais je me suis rendu compte, qu'on avait toujours pas feter ton nouveau poste et ton retour dans ton monde. » Il leva le sac rempli de bière et gateau apéritif pour le montrer à son ainé avec une certaine fierté et le regard empli de petites étoiles. Il était toujours heureux de voir son frère, se sentant résolument bien à ses côté, apaisé par sa simple présence.

« - Je ne t'ai même pas féliciter, quel mauvais petit frère je fais. Il fallait vraiment que je me rattrappe, tu ne crois pas. Alors surprise et me voilà. » Il lui offrit un large sourire avant de poser le sac de vivre sur la table pour enlacer son frère tendrement, laissant ses bras entouré son torse, ses mains s'échouer sur le dos musclé et frais d'Alessandro avec un certain plaisir. Il laissa son né humé le parfum agréable du shampoing, profitant incnsciemment de ce contact qu'il aimait tant. Il se recula sans le prolonger pus bien que ce fut un peu à regret.

« - Ce n'est peut être pas moi que tu attendais dans cette tenue ! Est ce que tu aurais chaud, y'as pas la clim' ici? »

tenue ici
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 18 Juil - 23:03

What a surprise! what's the hell?


Il ne s’était pas attendu, à la venue improvisée, de son frère adoptif. Cela ne faisait pas partie de leurs coutumes. Il ne pouvait donc qu’être particulièrement inquiet par cette arrivée surprenante. Il était néanmoins heureux de le revoir. Cela faisait des semaines qu’il n’avait pu admirer les traits de son frère. C’était un véritable plaisir pour ses yeux. Il aimait tant le regarder, même s’il était une tentation depuis des années. Des années qui avaient défilé si rapidement. Le fait d’appartenir à deux mondes distincts, les avaient détachés l’un de l’autre. Même s’ils étaient encore proches, ils ne vivaient plus ce quotidien qu’ils avaient durant tant d’années. Cette fusion de leurs deux âmes s’était déliée au fil des années. Il avait appris à avancer sans lui, Cillian également. Les hiboux étaient devenus leurs moyens de communication : plus discrète, plus difficiles pour retranscrire des émotions, des sensations de mal être. Leurs lettres ne servaient qu’à relater leurs expériences, cachant bien d’autres vérités que leurs yeux et leurs cœurs ne pourraient masquer. C’était beaucoup plus simple pour lui. Il s’était détaché de lui avec les années mêmes s’ils se trouvaient si dépendant de son frère. Il chérissait ses instants où ils se voyaient. Ils étaient ancrés dans son esprit, plus bienfaiteurs que toutes les expériences qu’il pouvait vivre. Pourtant, c’était dangereux. C’était devenu trop dangereux. Son regard avait changé, sans qu’il n’y prenne garde, sans qu’il puisse l’empêcher. Il avait seize ans quand il s’était retrouvé un matin en nage, le souffle court, son esprit encore trop agité par les images du songe qui l’avait habité. Depuis ce jour, il n’avait pu se dégager de ce rêve, de ce fantasme qui avait pris réalité, il y a deux ans. Un accident de parcours qui n’aurait jamais dû se produire, se concrétiser. Une expérience qui le hantait encore aujourd'hui le rendait si perdu en sa présence. Il essayait d’agir habituellement, mais ce n’était pas si facile.

Pourtant, à cet instant, son inquiétude surpassait le trouble qu’il avait lorsqu’il se trouvait face à lui. Il avait refermé derrière lui, le regard inquisiteur, faisant profit bas des prunelles fébriles de son frère qu’il n’avait point remarqué. Cilian vint lui sourire doucement. En vue de son expression, il crut comprendre qu’il s’était inquiété pour rien. Les paroles de son frère ne purent que l’affirmer. Tout allait bien. Il avait juste envie de le voir. Un aveu qui le fit sourire, touché. Lui aussi en avait envie. Il en avait toujours envie, même s’il s’efforçait de balayer les raisons d’un tel besoin de sa part. Cilian s’était rendu compte qu’ils n’avaient toujours pas fêté son nouveau poste et son retour dans son monde d’origine. C’est vrai, songea-t-il. Les occasions où ils pouvaient se voir se trouvaient si rares. C’était une chance qu’il soit là. Si son patron ne l’avait pas contraint à rentrer chez lui pour dormir, Cilian se serait retrouvé devant une porte close. Une image qui lui déplaisait profondément. Il la chassa de son esprit, devant l’enthousiasme de son frère. Ce dernier lui montrait son sac rempli de bières et de nourriture, affichant ce sourire qui le rendait si attrayant. Son regard était brillant, si agréable à observer. Il ne l’avait même pas félicité, quel mauvais petit frère il faisait. Il vint rire, de ce son cristallin, doux, attendri qu’il n’avait que pour peu de personnes. Son regard l’était tout autant. Il fallait vraiment qu’il se rattrape.

« En effet, quelle infamie, frérot. Je suis scandalisé… Vraiment ! C’est indigne de toi. » Il répondit dans un rire amusé face à la remarque de son ami. Son sourire se fanant à l’instant où il sentit les bras de son frère l’enlacer. Un geste si naturel en soit. Une habitude entre deux frères. Pourtant, il sentait sa chair fébrile. Il le cachait comme les battements de son cœur. Il sourit de nouveau en venant lui rendre son étreinte. Il sentait l’odeur de son eau de Cologne taquiner ses narines, éveiller ses sens. Il fut satisfait de le voir se reculer. C’était trop troublant de l’avoir contre lui, ainsi. Il vint sourire à sa remarque, venant murmurer. « Je viens de me réveiller. Tu as eu beaucoup de chance ! Si mon patron ne m’avait pas obligé à prendre ma journée, je serais en train de travailler. Tu me connais, quand je commence, je continue sans m’arrêter. » Il vint rire doucement alors qu’il venait s’approcher du sac en plastique pour en sortir les mets achetés.

« Tu sais que j’aime être à mon aise. Tu as de la chance, j’aurai pu être nu, mais ce n’est pas comme si c’était la première fois que tu m’aurais vu ainsi. » Il vint rire, omettant significativement de faire mention de cette nuit, pensant plus naturellement à leur enfance. « Eh bien, tu nous as acheté de quoi faire un festin. Je crains devoir te pardonner. Moi qui aimais l’idée de te bouder… » Il vint rire. « Je suis déçu. » Il vint donc attraper une bouteille de bière qu’il vint tendre à son frère après l’avoir décapsulé, venant faire de même pour lui. « Eh bien ! Félicitations à toi aussi ! Maman m’a dit que tu avais demandé ton transfert à Wincap. Une raison à ce brusque changement de carrière ? » Leur mère avait soulevé la possibilité que son frère allait emménager avec sa petite amie. Petite amie qu’il avait pris soigneusement soin d’éviter en utilisant sa meilleure parade : le travail. Il se demandait seulement s’il visait juste, du moins leur mère. Cette idée que cela puisse être la vérité, le dérangeait. Il ne l’aimait pas, comme il n’aimait pas la jeune femme. Il ne la connaissait pas. L’avait découverte qu’au travers des mots de son frère. Elle avait l’air sympathique, avait vécu une histoire d’amour malheureuse, mais elle avait un défaut. Le plus grave, le plus impardonnable à son cœur : elle lui volait Cilian. Jour après jour, elle se rapprochait de lui et de son cœur. Même s’il s’était résigné à cette idée, même s’il s’était juré de ne jamais l’entrainer dans cette histoire. Son cœur, lui refusait de l’écouter. Il pouvait alors que la méprisait, par jalousie et par facilité.

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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 20 Juil - 18:41

Revoir Alessandro lui faisait du bien. Son apparition sur le pas de la porte l'avait enchanté, d'autant plus qu'il n'était nullement certain de sa présence. Soulagé, un large sourire était apparu sur ses lèvres, résolument joyeux de voir son frère. C'était tout naturellement qu'il l'avait prit dans ses bras, sans reflechir, juste porter par le bonheur de le voir. Il était venu rechercher sa chaleur, la douceur et la tendresse fraternelle qu'ils partageaient, même si ils les avaient quelques fois dépassées par le passé. Cilian n'y pensait pas, jamais il n'était revenu sur ses évenements même si ils étaient la raison principale à ses hésitations pour s'installer avec Aemelia. Le britannique ne se rendait pas compte du pouvoir que possedait le corps qu'il tenait entre ses doigts, captant tout juste le bonheur d'être à ses côtés, le bien être qu'il resentait à sa présence. Sans doute était ce normal puisqu'ils étaient frères, du moins c'est ce sur quoi Camber l'avait rassuré. Ils se séparèrent et il vint le taquiner sur sa tenue qui se trouvait très légère. Pourtant comme il s'éloignait de lui pour sortir des bières du sac plastique, le regard de Cilian ne put qu'observer avec plaisir les dessins de ses muscles. Il venait de se reveiller. Il avait beaucoup de chance, son patron l'avait forcé à prendre sa journée, sinon il serait en train de travailler. Il le connaissait, quand il commencait, il continuait sans s'arrêter. Il rit doucement, son frère et lui était très semblable sur ce point, ils étaient des passionnés par leur travail et s'y demenait sans compter nullement leurs heures. Les en sortir était offert qu'à quelques privilégiés. Cilian était heureux que le patron de son frère prennent ainsi soin du jeune médecin.

Alessandro rit en disant qu'il aimait être à son aise, le disant chanceux de ne pas l'avoir trouver nu. Bien que ce ne serais pas la première fois qu'il l'aurait vu ainsi. Quand bien même cette phrase était vrai, ils avaient grandi ensemble, le cadet, riant de la remarque lanca, d'un coup de baguette magique, balle en mousse sur l'épaule de son frère pour lui faire part de son exaspération.
« - J'ose espérer que t'aurais mis un boxer au moins pour m'ouvrir, à moins que tu ne désires t'exhiber en pleine rue. Que dirait tes nouveaux voisins ? »

Son frère riait aussi. Aucun d'eux deux n'était sérieux, se taquinant tendrement. Il dit qu'il avait acheté de quoi faire un festin et qu'il craignait donc de devoir lui pardonner. Lui qui aimait l'idée de le bouder. Il était déçu. Il lui offrit une bouteille de bière et s'en prit une tandis que Cilian s'asseyait sur le canapé de son frère. Il se vit ainsi féliciter lui aussi. Maman lui avait dit qu'il avait demander son transfert à WINCAP. Les informations circulaient rapidement dans la famille. Il demanda la raison de ce brusque changement de carrière. Cilian détailla un instant son frère en lui adressant un doux sourire.
« - Merci bro' ! » dit il doucement. « Oui, en effet, je dois rejoindre WINCAP dans une semaine. J'ai lu la constitution et les premières lois instaurées par les fondateurs et je dois dire, qu'elle me plaisent bien. En tant que juge, je me dois d'appliquer les lois en place et j'en ai assez de devoir décider de qui gardera l'elfe de maison. Ma conscience personnelle est beaucoup plus en accord avec les valeurs de cette ville que le droit magique américain. Bien sur, ca pourrait changer, mais je prend le risque de croire en elle et de participer aux jurisprudences qui feront cas dans cette ville. C'est pour ca que j'ai décidé de venir ici. Et puis... »

Il hésita, il n'aimait pas trop aborder le sujet avec son frère. Pourtant, il ne doutait pas que sa mère avait déjà un peu parler de la seconde raison qui poussait le jeune homme à rejoindre WINCAP. Après tout, leur mère était encore plus excitée et ravie que lui-même à cette idée, n'ayant qu'à peine perçu les questions et les peurs de son fils au téléphone, n'en ayant pas donné cas. C'était surement normal, c'était un changement important de s'installer ensemble. Cilian n'avait cependant pas vraiment envie de le dire à Alessandro, même si celui ci n'ignorait pas qu'il était en couple avec la jeune femme depuis un an. Il but une gorgée de bière avant de venir dire doucement.

« - On a proposé un poste de professeur à Aemelia, alors, elle m'a demandé de venir vivre avec elle. » Il eut un rire nerveux, vraiment pas à l'aise. Il se frotta la nuque en baissant le regard, buvant à nouveau. Ce devrait être une bonne nouvelle, pourtant Cilian se sentait triste de lui dire ça. Il ajouta d'une voix douce.
« - Je n'ai pas encore accepter cependant... »
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 20 Juil - 23:30

What a surprise! what's the hell?


Alessandro connaissait parfaitement Cilian. Une chose qui n’était nullement étonnante. Après tout, ils étaient frères et avaient grandi ensemble. Même si leurs routes s’étaient séparées rapidement dès leurs onzièmes années, ils avaient conservé cette complicité. Une complicité qu’il chérissait comme son plus précieux cadeau. Une complicité qu’il ne désirait jamais brisée, tant elle était le vecteur moteur de son bonheur. Il s’était depuis des années fait une raison. Son attirance, ce sentiment qui l’étreignait pour son frère, était un interdit qu’il s’était juré de ne jamais dépasser. Il avait flanché une fois. Une fois où il était venu répondre au baiser initié par Cilian. Un baiser qui avait été suivi par d’autres, ainsi que des caresses. Des caresses qui avaient troublé son âme et dont il était encore prisonnier lorsqu’il baisait sa garde. Même s’il s’était résigné, même s’il savait que cet incident ne devait jamais se réitérer, il ne parvenait à mettre un terme à ce sentiment, ce tiraillement qu’il avait constamment à la compagnie de Cilian, comme de ce bonheur qu’il éprouvait à ses côtés. Il s’était donc attendu à une telle riposte, riant dans un sourire amusé à son action et ses paroles. « Ne me tente pas, je pourrais avoir envie d’essayer, juste pour voir ta tête. » Il trouvait l’idée amusante et son petit sourire en coin ne pouvait que le démontrer.

« Je suis sûr que tu serais décomposé ! Tu ne pourrais même pas me condamner, car tu serais celui qui serait rentré dans mon domicile. Mes voisins n’ont qu’à ne pas regarder dans mon jardin. Je suis chez moi, j’ai le droit de me balader à poil, non ? À moins qu’une nouvelle loi l’interdise, bien entendu. » Après tout, c’était Cilian le juge, non ? Il s’était donc dirigé vers le canapé après avoir tendu une bière à son frère, emportant avec lui le sachet pour qu’ils puissent déguster tout ce qu’il avait apporté. Enfin assis, il vint à son tour lui retourner ses félicitations. Il avait appris son affectation à Wincap. Sa mère en avait fait mention lors de sa dernière visite, quelques jours plus tôt où il était venu lui rendre visite. C’est ainsi qu’il avait également appris les chances que son frère s’établit avec sa petite amie. Cela semblait logique en soit. Il avait été surpris par la nouvelle, mais s’en était réjoui. Que pouvait-il faire d’autre que cela ? Il s’était fermé à toute émotion autre qu’une profonde indifférence, venant même s’obliger à s’en réjouir. C’était difficile et simple à la fois. Il lui suffisait de faire comme si de rien n’était, comme s’il ne ressentait pas cette pointe dans le cœur qui ravageait son cœur. Il était devenu très doué avec le temps. Si seulement cette désagréable sensation pouvait le quitter. Il ferait son possible pour y parvenir.

Sa bière entre les mains, il sentait le regard de Cilian sur lui. Il le détaillait, sans doute surpris qu’il en vienne directement à ce sujet, bien qu’il semblait naturel. Il le remerciait, car il allait rejoindre les rangs du ministère de Wincap dans une semaine. Il avait lu la constitution et les premières lois instaurées par les fondateurs. Il devait reconnaitre qu’elles lui plaisaient bien. En tant que juge, il se devait d’appliquer les lois en place et il en avait assez de devoirs décider de la garde de l’elfe de maison. Sa conscience professionnelle était beaucoup plus en accord avec les valeurs de cette ville que du droit magique américain. Cela pourrait changer, mais il prenait le risque de croire en elle et de participer aux jurisprudences qui feront cas dans cette ville. C’est pour cela qu’il avait décidé de venir ici. Il reconnaissait bien son frère. Cela le fascinait toujours de l’entendre parler de son métier. Il faisait quelque chose qui lui tenait à cœur et il ne pouvait qu’admirer la lueur de passion que cela provoquée en lui. Il le trouvait magnifique à cet instant et son regard du s’égarer un instant à le détailler avec attention. Cependant, il y avait une autre raison à sa venue. Celle qu’il supposait être lié à celle que lui avait projetée sa mère, celle qui lui déplaisait s’il voulait bien se l’avouer.

Il sentit Cilian hésiter, venant boire une gorgée de sa bière alors qu’il lui avouait enfin cette raison, qu’il connaissait déjà. On avait proposé un poste de professeur à Aemelia et elle lui avait demandé de venir vivre avec elle. Il eut un fin rire, nerveux, pas à l’aise. Il l’avait bien entendu remarqué comme l’action qui s’en suivit. Il vint boire une gorgée de sa bouteille sans ciller. Il s’était préparé à cette nouvelle. Cela lui semblait évident qu’il avait dû accepter, du moins, cela semblait logique. Ils étaient ensemble depuis un an. Ils se voyaient peu souvent à cause de leurs travails respectifs. De ce fait, vivre ensemble était, une fin en soit, une évidence. Cependant, il n’avait pas encore accepté. Pourquoi ? Se demanda-t-il alors qu’il le fixait. Il hésitait à ce sujet ? « Tu n’as pas encore accepté ? Tu hésites ? » Demanda-t-il intrigué en regardant son frère. « Enfin, je peux comprendre. La vie de couple et tout ce que cela implique. C’est loin d’être évident à gérer et puis ça peut bouleverser tes habitudes. Il n’y a rien d’anormal. » Cependant, cela l’étonnait que Cilian hésite, lui qui contrôlait toujours les choses. Une déformation due à son travail de juriste. « Peut-être, est-ce trop tôt. Quoi qu’il en soit, tu sais que si jamais tu as besoin d’un peu de temps pour réfléchir et n’as pas d’autre endroit où aller. Ma porte est grande ouverte. Il y a une chambre d’ami. » Masochiste ? Un peu, il devait bien le reconnaitre. Seulement, cela semblait logique de la part d’un frère. Ne pas le faire aurait été étrange. C’était juste une proposition après. Il était libre de la décliner en lui disant qu’au contraire, il s’était décidé. Quoi qu’il en soit, il était venu boire le fond de sa bière pour en offrir une seconde. « Je suis assoiffé et elles sont délicieuses. Bon choix, frérot ! »


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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMer 23 Juil - 0:46

Il se sentait presque idiot d'hésiter sur quelque chose qui devrait l'enchanter, même suite à sa discussion avec sa meilleur amie, sa décision n'était pas faite. Il lui avait expliqué ses raisons, des raisons qu'il ne pourrait vraiment donné à son frère, pourtant, il lui semblait nécessaire de lui parler avant de rendre cette décision. Peut être parce qu'il avait un espoir inavouable, un espoir inavoué qu'il ne le retienne. Bien sur, il ne se le disait pas ainsi, ne e formulait nullement ainsi dans son esprit, le laissant perdu dans le doute et les questionnements. Si Aemelia n'était pas la personne qu'il lui fallait, ce n'était pas irréversible bien sur, seulement, ça lui semblait suffisamment important comme décision dans la vie d'un couple pour s'accorder un temps de réflexion et de doute. En vérité, il n'avait jamais été très sur de la nature de ses sentiments pour la demoiselle. Il était bien avec elle, il s'entendait bien et elle lui apportait beaucoup de bonheur et de joie, il faisait tout pour qu'elle ressente la même chose. Etait-ce suffisant, suffisamment passionné, suffisamment amoureux Il l’ignorait et craignait la réponse. Alessandro sembla surpris que Cilian n'est pas encore donné de réponse à sa belle Aemelia. Il s'étonna qu'il n'est pas accepté, lui demandant si il hésitait. Il semblait intrigué bien qu'il vint ajouter qu'il pouvait comprendre. La vie de couple et tout ce que cela impliquait, c'était loin d'être évident à gérer et puis ca pouvait bouleverser ses habitudes. Il n'y avait donc rien d'anormal à cette réaction du la part du jeune homme. Après tout, même si il avait eut d'autre petites amies, il n'avait jamais envisagé quelque chose de si important qu'une installation ensemble. Il vivait seul depuis qu'il était juge et avec son métier prenant, ne s'en plaignait pas.

Alessandro dit que c'était peut être trop tôt Quoi qu'il en soit, il savait que si jamais il avait besoin d'un peu plus de temps pour réfléchir et n'avait pas d'autre endroit ou aller, sa porte était grande ouverte. Il y avait une chambre d'ami ici. Cilian sourit doucement, touché par la proposition de son frère. Il le savait là pour lui, pouvait toujours compter pour lui. Cette invitation lui faisait plaisir, c'était même attirant de pouvoir le voir si régulièrement en vivat chez lui.

Cilian n'avait pas eut le temp de réagir que son frère s'exclama que ses bière était délicieuse. Remarque que ne releva pas le juge comme il se tournait légerement vers lui, pliant sa jambe sur le canapé en buvant sa bière, vraiment bien choisie.
« -Tu sais que j'ai toujours mon appartement à San Francisco au pire, tu sais avec le réseau de cheminette, je suis vite rendu. Mais j'avoue que, ca me déplairait pas de passer un peu de temps chez toi, on se voit si peu.Tu me manques, tu sais ? »

Il lui sourit tendrement, acceptant bien plus facilement son offre que celle de sa petite amie, car ce n'avait pas du tout la même portée pour le jeune homme. Puis, son ainé lui manquait aussi, passer quelque temps à ses coté et pouvoir le voir tous les jour était résolument attrayant. Toutefois, il n'avait toujours pas aborder le point le plus sensible. Il rebut d'ailleurs avant sa bouteille de bière en grignotant quelques gâteaux apéritifs.

« - Hum, j'avoue que j'hésite. Ce n'est pas que je l'aime pas, c'est juste, ca me fait un peu peur. C'est très nouveau, j'ai pris l'habitude de vivre seul, de la voir souvent mais entre le travail et de rentrer chez moi le soir ou le lendemain, sans etre constamment avec elle, tout partager. Ca va me changer. » Il eut un rire comme il regardait son frère, amusé par lui même, par l'image qu'il devait renvoyer. « Moui, c'est pas souvent que je crains le changement, j'ai l'air d'un petit vieux attaché à sa routine. »
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMer 23 Juil - 10:07

What a surprise! what's the hell?


Sans doute commettait-il une grave erreur en lui proposant cette offre. Lui-même le supposait tant il savait combien son âme se tourmenter à cause de cet homme. Il avait beau se faire une raison, s’inculquer que Cilian était et devait rester son petit frère, quelque chose le retenait prisonnier de cette attirance qu’il ne parvenait pas à éradiquer. Pourtant, il donnerait tout pour pouvoir en être dégagé, être en mesure de le regarder de nouveau comme son petit frère, sans avoir ces pensées lubriques qui l’assaillent de toute part lorsqu’il se trouvait à ses côtés. Il arrivait à gérer cette tourmente. Cela faisait tant d’années qu’il en était victime. C’était devenu un jeu d’enfant de la camoufler derrière des rires et une désinvolture totale. C’était sa seule porte de sortie, son seul moyen de lâcher la pression. Il en user souvent. C’était plus prudent que de laisser des déclarations étranges semer le trouble en lui. Les effets de l’alcool l’aidaient également à se sentir plus léger. Il avait tendance à rendre les choses de façon moins négative. Pourtant, l’alcool n’était pas non plus une solution, elle pouvait même se révéler être un danger. Il avait déjà expérimenté ces derniers, avec Cilian notamment. Une erreur à ne plus jamais réitérer, à supprimer de son esprit, en vain.

Cilian s’était tourné vers lui, pliant sa jambe sur le canapé en buvant sa bière. Pour sa part, Alessandro était venu prendre une autre bière pour l’ouvrir. Il avait la descente facile avec les bières et on pouvait dire qu’elles étaient son péché mignon avec le vin. Cilian lui souriait tendrement en lui indiquant qu’au pire des cas il avait toujours son appartement à San Francisco et avec le réseau de cheminette, il pouvait accéder rapidement à Wincap. En effet, Alessandro n’avait seulement envisagé le cas de figure ou son frère était dans une situation délicate et n’avait pas de domicile pour lui. Bien sur cela ne l’empêchait pas de prendre un appartement seul. Il avait juste soulevé une proposition. C’était une option qu’il pouvait envisager. De toute façon, ils ne feraient que se croiser, vu leur emploi du temps respectif, surtout le sien. Il passait sa vie au travail et revenait chez lui que pour dormir. Pour l’instant, il voulait faire ses preuves et ça marchait plutôt bien, il était parvenu à se mettre un ensemble des professionnels dans la poche et tout le monde semblait apprécier son sérieux et son professionnalisme. Il pouvait donc aisément vivre ensemble pour quelque temps. Il serait en mesure de contenir ce qu’il ressentait, cette attirance absurde tout en le sachant près de lui et non de cette femme, qu’il supposait voir finir avec lui. C’était la première à lui proposer de vivre ensemble, celle avec qui il semblait être déterminé à être sérieux. Cilian avait toujours tendance à se laisser porter, ses études et son travail, ne lui laissant peu d’alternatives autres que celle-ci.

Cependant, Cilian lui avouer que ça ne lui déplaisait pas de passer un peu de temps chez lui étant donné qu’ils se voyaient si peu. Il lui manquait. Alessandro le savait, il n’avait pas besoin qu’il lui dise pour qu’il en prenne conscience. Depuis leur plus tendre enfance, depuis ce jour où leur chemin s’était séparé pour la première fois, il avait perçu la tristesse et la frustration de son frère lorsqu’ils devaient s’éloigner l’un de l’autre, retourné à leur quotidien respectif. Même aujourd’hui, rien n’avait vraiment changé, il y avait juste une profonde résignation. Ils étaient frères, leur lien serait indestructible et leur vie mutuelle devait se faire sur des chemins différents. Cela était entré dans l’esprit de son frère, dans le sien également. Il ne vint répondre à cette remarque, se contentant de hocher la tête dans un faible signe avant de prendre quelques biscuits d’apéritifs. Que pouvait-il répondre de toute façon ? C’était à Cilian de voir ce qu’il désirait. « Fait comme tu sens. Quoi qu’il en soit, tu sais que tu as une porte de sortie au cas où. » Rien de plus, rien de moins. Il vint donc boire une gorgée de sa bière avant de laisser Cilian s’exprimer de nouveau.

Il lui avouait qu’il hésitait. Ce n’était pas qu’il ne l’aimait pas, il avait juste un peu peur. C’était très nouveau pour lui, il avait pris l’habitude de vivre seul, de la voir souvent, mais entre le travail et de rentrer chez le soir ou le lendemain, sans être constamment avec elle, tout partagé. Cela allait le changer. Il vint rire, amusé par lui-même. Alessandro se contentait de l’observer avec sérieux, tâchant de comprendre où il voulait en venir. Il ajoutait que ce n’était pas souvent qu’il craignait le changement. Il donnait l’impression d’être un petit vieillard attaché à sa routine. Peut-être, songea-t-il en le fixant avant de venir le dire à haute voix.

« Peut-être ! Mais peut-être qu’au fond tu n’es juste pas prêt de sauter ce cap avec elle ? La question n’est pas de savoir si tu as pris l’habitude de vivre seul, de maintenir une frontière entre ta vie personnelle et votre vie de couple, mais est-ce que tu as vraiment envie de les mélanger ? Si ce n’est pas le cas, tu vivras mal cette cohabitation et tout finira par mal tourner. J’ai vu bon nombre de mes amis se foirer sur la question et le résultat n’était pas beau à voir. La seule bonne réponse, toi seul peux l’avoir. “Qu’est-ce que tu veux réellement ?” C’est la bonne question à te poser. »

Il avait dit cela dans une voix sombre et très sérieuse en le fixant avec intensité. En fin de compte, il était plus concerné par ce que voulait vraiment son frère que par l’idée de le savoir vivre auprès de sa petite amie. Il vint sourire, venant gentiment tapoter la joue de son frère alors qu’il ajoutait.

« Si ce n’est pas le cas, ta petite devra le comprendre et attendre que tu en ressentes le besoin et l’envie. Arrête de te prendre la tête pour des faits qui n’en valent pas la peine. Le simple fait que tu te questionnes te donne une réponse assez claire de ce que tu veux. Quand tu veux quelque chose, tu n’es pas du genre à hésiter… Sauf lorsque les dommages collatéraux sont importants… »

Il vint rire doucement avant de retirer sa main pour venir boire une gorgée de sa bière. La situation l’amusait. C’était tellement rare que ça soit lui qui lui dise tout cela.

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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 25 Juil - 22:09

Ca ne pouvait rester secret pour lui, il l'aurait apprit tôt ou tard, peut être en avait il même déjà entendu parler dans la bouche de leur mère. C'est pourquoi Cilian avait préférer ne pas lui mentir et même au delà de cela, lui faire part de ses doutes étaient aussi évident. Il lui expliquait ses peurs, ses doutes, sans rentrer vraiment dans les détails comme il avait pu le faire avec Camber. Il l'aurait fait, en d'autre circonstance, mais il se contentait des explications les plus acceptables par son frère. Les autres n'avaient pas d'importance. Après tout c'était peut être simplement une crainte du changement. Du moins, c'était ce qu'il s’efforçait à croire et son frère le perçut bien. Il dit que c'était peut être qu'il n'était juste pas prêt à sauter ce cap avec elle. La question n'était pas de savoir s'il avait prit l'habitude de vivre seul, de maintenir une frontière entre sa vie personnelle et sa vie de couple, mais avait il vraiment envie de les mélanger. Si ce n'était pas le cas, il vivrait mal cette cohabitation et ça finirait par mal tourner. Il avait vu bon nombre de ses amis se foirer sur la question et le résultat n'était pas beau à voir. La seule bonne réponse, seule Cilian pouvait l'avoir. Ce qu'il voulait réellement, c'était ça la bonne question.

Cilian écoutait les conseils sérieux de son frère, tentant d'y réfléchir comme il les entendait. Son frère sourit en venant lui tapoter la joue. Si ce n'était pas le cas, sa petite amie devrait le comprendre, attendre qu'il en ressente le besoin et l'envie. Il devait arrêter de se prendre la tête pour des fait qui n'en valait pas la peine. Le simple fait qu'il se questionne donnait après tout une réponse claire de ce qu'il voulait. Il n'était pas du genre à hésiter quand il voulait quelque chose, sauf quand les dommages collatéraux étaient importants. Il entendit son frère rire. Il avait raison bien sûr, ce n'était pas habituel pour lui d'hésiter ainsi. Pouvait il ne pas en avoir envie, du moins, pas dans l'immédiat. Il se mordit les lèvres, les paroles de son frère lui paraissait censé pourtant. Il avait plus la sensation que le soucis était que pour une fois, il ne savait pas ce qu'il voulait. Ou peut être était ce ce qu'il se disait car ce qu'il voulait ne le satisfaisait pas et blesserait peut être Aemelia. Il but un peu en venant sourire à son frère doucement.


« - C'est justement ca le soucis, j'aimerais bien vivre avec elle. Elle est superbe, drole, gentille, intelligente Seulement, j'aime bien notre relation comme elle l'est à présent, C'est simple ! j'aime bien nos rendez vous, même s'il se font rare parce que c'est souvent compliqué avec nos travails. Ce serait bien plus simple si on vivait ensemble, on pourrait se voir tous les soirs, tous les jours. Je ne veux pas décevoir son envie non plus. »

Il eut un léger rire, bien sur que sa réponse était au bout de son nez, il luttait pour ne pas la voir, mais elle était là. D'autant plus visible tandis que l'homme torse nu à ses cotés lui parlait avec tant de sens, inversant les rôles habituels. C'était lui qui compliquait et éclaircit tout, même sans que le jeune homme ne s'en rendent compte. Seulement tout prêt de lui, il n'avait nullement envie de se rapprocher plus que cela de la jeune femme, il voulait garder cette distance et cette liberté pour celui qui allait enfin habiter pas loin de chez lui, ou du moins pas loin de son travail. Peut être qu'un peu de temps ici, le temps d'être prêt à rejoindre la maison de sa petite amie serait parfait. Idée stupide lui traversant l'esprit, saurait il renoncer à vivre au côté de son frère, il lui manquait tant.

« - Je devrais faire comme tu as dit, attendre un peu. Je peux vivre ici en attendant, ca tiens toujours, même si j'ai mon chez moi, c'est plus prêt du travail? Le réseau de cheminette tourne le coeur .»
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeSam 26 Juil - 0:43


En temps normal, il n’était pas celui qui donnait des conseils, mais celui qui en recevait. De nature différente, les deux demi-frères étaient diamétralement l’opposé de l’autre. Même si avec les années, Alessandro s’était assagi, il était évident qu’il était du genre à foncer tête baissée et savait toujours dans quoi il s’embarquait, sans réfléchir aux conséquences. Du moins, c’était l’image qu’on pouvait avoir de l’italien. Concrètement, il était de nature calculateur et de ce fait, il mesurait tous les risques avec attention. Il laissait peu de chance à l’imprévu, mais il avait conscience que certaines choses n’étaient pas toujours faciles à gérer. Cilian quant à lui, était un homme posé, droit et juste. Même s’il était spontané, il prenait toujours ces décisions avec sérieux et il était rare qu’il n’assume pas les conséquences de son choix. Cependant, il pouvait devenir déraisonnable et foncer la tête baissée lorsqu’il désirait quelque chose. Alessandro se trouvait donc intrigué qu’il hésite tant à vivre avec sa petite amie, même si l’idée le rendait incroyablement jaloux, le cachant merveilleusement bien. Cilian semblait attentif à ses paroles. Il le vit se mordre les lèvres avant de venir boire un peu de sa bière.

Dans un sourire il lui fit part que c’était bien ça, le souci. Il aimerait bien vivre avec elle. La phrase ne fut pas sans malaise pour Alessandro qui sentit son cœur se tordre délicatement dans sa poitrine. Il s’efforça néanmoins à garder son sourire, retirant naturellement sa main de la joue de son frère alors qu’il complimentait sa copine. Il se sentait mal à l’aise, mais ne le montrait pas, venant boire une gorgée de sa bouteille pour tenter de desserrer son cœur, qui lui faisait quelque peu mal. Seulement, Cilian aimait leur relation comme elle était ç présent, car c’était simple. Il aimait leur rendez-vous-même s’ils se faisaient parce qu’ils étaient tous les deux très occupés. Ce serait sans doute plus simple s’ils vivaient ensemble, ils pourraient ainsi se voir tous les soirs, tous les jours. De plus, il ne voulait pas décevoir l’envie d’Aemélia. Alessandro l’écoutait en silence, entendant son léger rire qui le fit sourire faiblement à son tour. Il en vint à la conclusion qu’il devrait faire comme il lui avait dit : attendre un peu. Il pouvait ici en attendant. Enfin si ça te tenait toujours et même s’il avait son chez lui. C’était plus près du travail et le réseau de cheminette lui tournait le cœur.

Alessandro vint lui sourire doucement en venant pester. « Comme si je pouvais revenir sur ma parole, franchement ! » S’exclama-t-il faussement outré alors qu’il ajoute « Avoue que tu es heureux que je te propose de venir vivre ici, en attendant. » Il était heureux, satisfait de le voir repousser l’échéance, de le savoir encore un peu à lui. Même si la cohabitation était difficile, même s’il était de nombreuses fois tenté de l’observer, le dévorait du regard, condamnant son cœur à vivre une véritable torture, il ne pouvait pas résister à cette tentation. Il serait heureux de l’avoir à ses côtés. « On aura l’impression de revenir au bon vieux temps, comme ça. » Il vint lui faire un clin d’œil alors qu’il venait rajouter en finissant sa bière. « Par contre, cette maison va devenir une véritable garçonnière, si on ne fait pas attention. T’as beau être, juge, qu’est-ce que t’es bordélique. » Il vint lui tirer la langue comme un gamin. Il plaisantait bien entendu et il ne se fit pas prier pour sortir les deux plats qu’il avait achetés, ainsi que deux nouvelles bières. « Eh bien, il suffit plus qu’à acheter quelques meubles ou en ramener de chez toi. La chambre d’ami est à ta disposition, autant de temps que tu le voudras. » Il vint rire délicatement avant d’ajouter, l’air mesquin. « Par contre, le loyer n’est pas gratuit, donc qu’est-ce que tu proposes, M. Le Juge Murray ? » Il ponctua ses mots par un sourire venant commencer son plat, le sourire aux lèvres, le regard brillant de ce léger bonheur qu’il vivait à ses côtés…, et ce, depuis tant d’années.

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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 29 Juil - 21:39

Le jeune homme lui avait demandé l’autorisation de rester chez lui, de rester à ces côtés et de s’y installer quand bien même il savait cette décision relativement dangereuse. Il avait déjà vécu avec Alessandro, pendant très longtemps, ils avaient maintes et maintes fois dormi ensemble dans le même lit, avaient même pris des bains ensemble quand ils étaient enfants. Rien de plus normal pour des frères, seulement, il y avait eu un jour ou ils avaient largement dépassé les limites de la fraternité. Cette nuit ne devait en aucun cas se réitérer et bien sûr s’installer chez lui, non que tous deux ne se jetteraient l’un sur l’autre comme des animaux en rut, toutefois, ils leur seraient de terrible tentation que d’habiter ensemble. Après tout, son regard ne s’attachait-il pas trop facilement à Alessandro comme celui-ci se baladait en sous vertement dans son appartement ? Ce jour même, il sentait son regard un peu trop insistant sur son torse, ses yeux irrésistiblement attirés par la beauté de cette peau découverte qui se trouvait pourtant parmi les plus interdites. Pourtant il en avait envie, comme un gosse, il espérait pouvoir vivre un peu avec lui, s’amuser avec lui, passer quelques soirées simples avec lui en buvant une bière et jouant à des jeux moldus tous les deux. Son ainé lui sourit avant de pester qu’il ne pouvait pas revenir sur sa parole franchement. C’était impossible et son air fit rire le cadet comme son frère ajoutait qu’il devrait avouer qu’il était heureux qu’il lui propose de venir vivre ici en attendant. Cilian sourit, évidemment ravi de rester un peu plus à ses côtés. Il lui fit un petit clin d’œil.

« — Je suis très heureux oui. Pouvoir habiter à nouveau avec mon frérot. » Il rit doucement, il se disait que son temps de réflexion serait plus relaxant à ses côtés. Son frère approuvait disant qu’ils auraient ainsi l’impression de revenir au bon vieux temps ainsi. Alessandro lui fit un clin d’œil en finissant sa bière. Il ajouta en riant que cette maison allait devenir une véritable garçonnière s’il n’y prenait pas garde, car il avait beau être juge, qu’est ce qu’il pouvait être bordélique. Alessandro tira la langue, visiblement ravi de cette pique, qui n’était pas dénouée de vérité. Ce n’était pas vraiment que Cilian était désordonné, mais comme il était très pris par son métier, il en délaissait un peu les taches comme la vaisselle ou le rangement chez lui. Il rit doucement avec son frère qu’il savait plaisanter. Celui-ci sortit les deux plats de sushi et deux bières pour les deux hommes. Comme Cilian ouvrait la sienne, Alessandro dit qu’il leur suffisait d’acheter quelques meubles ou d’en ramener de chez lui, la chambre d’ami se trouvait à sa disposition autant de temps qu’il le voudrait. L’italien rit doucement avant d’ajouter que toutefois le loyer n’était pas gratuit, lui demandant ce qu’il lui proposait, lui le juge Murray. Cilian fit une légère moue en ajoutant l’air rêveur et résolument taquin.

« — Ah, moi qui espérait que je pourrais dormir dans ton lit avec toi. Je suis déçu ! » Il explosa de rire avant de boire un verre de bière, même si l’idée avait bien quelque chose d’attirant. « Ne t’en fais pas, je ramènerais quelques meubles, j’ai tout ce qu’il faut chez moi, tu sais, pas la peine d’acheter. Pour le loyer, je partagerais avec plaisir, on ne peut pas dire que je sois à plaindre à ce sujet, puis comme je vais venir t’incommoder avec ma manie de ne pas faire la vaisselle sur le moment et de laisser mes chaussettes trainer, je te devrais bien ça. Tant que tu ne laisses pas tes cheveux dans la douche. » Il rit, malgré les apparences, il n’était pas si malpropre que cela, moins maniaque que son frère, mais avait tout de même un certain degré de limite. Son frère avait un salaire de médecin, surement capable de s’assurait le loyer, mais n’étant pas à plaindre non plus, il lui devait bien ça.

« — Oh, par contre, ça ne te gêne pas que je prenne Napoli avec moi ? Bien sûr, il peut rester chez les parents, mais je n’ai pas envie de les embêter avec lui ! Tu n’auras pas à t’occuper de lui, je m’occuperais de le nourrir et de le sortir. » Il faisait référence au chiot qu’il avait depuis quelques mois.

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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMer 30 Juil - 9:27


Il avait conscience qu’il s’engageait dans une voie difficile. En acceptant que Cilian vienne vivre chez lui, il allait devoir cohabiter auprès de son plus grand fantasme, sans pouvoir y gouter. Une situation qu’il avait connue durant des années. Au fil du temps, il s’était habitué à le désirer de loin, à résister à cette attirance, voire même à l’amoindrir. Cependant, jamais alors ils n’avaient cédé à cet interdit. Un interdit qu’ils avaient bravé et dépassé lors d’une nuit. Cette nuit où il avait pu gouter à la saveur de la peau de son frère, où il avait pu l’embrasser et l’étreindre avec une passion dévorante. Même aujourd’hui ce souvenir hantait ses nuits. Il avait été faible, il aurait dû résister. Alessandro en avait conscience, mais n’avait pu aller à l’encontre de ce désir exacerbé par les effets de l’alcool. Pourtant, il savait qu’il devrait y parvenir, il y croyait en tout cas. Ce genre d’erreurs ne pouvaient et ne devaient pas se réitérer. Il se savait capable de renoncer à cette tentation et il n’y avait aucune raison que Cilian ne vienne à lui sans raison. Tout se passerait pour le mieux. C’est pour cela qu’il pouvait agir de façon aussi désinvolte et naturelle.

Il savait Cilian également heureux à l’idée de vivre avec lui. Il était évident que pour les deux frères, cette idée ne pouvait que les ravir tant ils n’avaient pu vivre ensemble durant tant d’années. Alessandro en était également responsable. Durant toute leur adolescence, il avait fui la maison familiale, prenant pour excuse ses études à l’étranger, puisqu’il postulait aux bourses d’exception dans les plus grandes écoles du monde. Cela lui fournissait une bonne raison de ne pas être là l’été et il avait très bien compris que Cilian en avait souvent souffert, restant silencieux cependant à ce sujet. Alessandro avait toujours su abaisser les angoisses de son frère et au final ses techniques pour ne pas être trop souvent tenté avaient fini par payer. Ils avaient appris à se contenter du peu qu’ils pouvaient avoir. Un fait qui s’était d’autant amplifié depuis qu’ils avaient commencé à travailler tous les deux. De toute façon, Alessandro était persuadé qu’ils auraient peu d’occasions d’être là aux mêmes moments. Après tout, ils avaient des horaires différents de travail et il était fort à parier que Cilian irait passer ses soirées de libre avec sa petite amie. Au fond, ils allaient juste se croiser et au pire des cas, passer des soirées à boire tout en racontant des sottises. Un art dans lequel ils excellaient tels que ce soir.

D’ailleurs, Cilian ne vint nullement se faire prier pour répondre à sa taquinerie. Il était déçu, lui qui espérait qu’il pourrait dormir dans son lit avec lui. Une plaisanterie bien sure, qui vint le faire rire à son tour. « Jamais de la vie ! Tu prends trop de places, je finirai par te faire dormir par terre ! » Lança-t-il avec une pointe d’espièglerie dans le regard. Il mentait bien sûr, il cherchait juste à le taquiner. Un art dans lequel il était particulièrement doué. De ce fait, il vint hocher la tête à la partie plus sérieuse de la conversation. Alessandro plaisantait, il ne comptait pas vraiment lui demander de payer une partie. « Dans ma grande clémence, tu auras juste pour obligation de nous acheter des bons petits plats comme celui-ci. » Dit-il en indiquant les sushis qu’il avait amenés. « Et des bonnes bières également. » Ajouta-t-il dans un fin rire en venant ouvrir une autre. « Par contre, tu me pardonneras les cheveux dans la douche, car je ne pense jamais à les enlever le jour même. » Il tira la langue. Le jeune italien pensait que c’était un bon deal et il ne chercha nullement à le proposait à son frère. C’était un deal non équivoque.

Cilian vint lui faire part du fait si ça ne le gênait pas qu’il prenne Napoli avec lui. « Il y a un jardin, il pourra donc en profiter. Il faut juste espérer qu’il s’entendra avec Jezebel. » Murmura-t-il en lui indiquant l’arbre à chat qu’il avait acquis quelques jours plus tôt à l’arrivée de cette petite chatte tigrée grise. La sœur du petit chat qu’il avait offert à Sofia, sa fille âgée de 3 ans dont son frère, ni ses parents adoptifs n’avaient connaissance. Un secret qu’il gardait profondément pour lui, de nature si réservée. « Je l’ai depuis quelques jours. Elle a l’air de s’acclimater au changement, même si je la sens encore un peu hésitante à sortir de sa petite tanière. Elle aime bien venir me faire des câlins, mais elle doit avoir peur de toi. » Il vint rire, le regardant avec attention de haut en bas, tout en profitant de la beauté de son frère, bien que son action avait pour but de le taquiner. « Il faut dire qu’il y a de quoi ! » Il vint rire de plus belle en voyant la mine renfrognée et légèrement boudeuse de son frère.  

Un fait qui le fit rire d’autant plus avec amusement alors qu’il venait lui ébouriffer les cheveux avec douceur, le regard espiègle. « Bon ! Je pense que des présentations sont de rigueur. » Il vint se lever pour se diriger vers l’arbre à chat, venant s’accroupir pour se mettre à la hauteur et venir sortir la petite créature, qui se trouvait sagement endormie. La petite chatte ne lui avait fait aucune bêtise pour l’instant et était incroyablement câline. À peine l’avait-elle vu qu’elle s’était réveillée pour venir à lui, grippant dans ses bras. Âgée d’un mois, elle semblait toute fragile, tout comme lorsqu’il avait tenu Sofia pour la première fois dans ses bras. Une image qui le troublait toujours autant alors qu’il venait sourire en lui caressant doucement la tête. Il se releva donc pour retourner à la hauteur de son frère, s’asseyant aux côtés de son frère alors qu’il lui montrait son nouvel animal de compagnie. « Je te présente Jezebel. Elle vient juste d’être sevrée. Je me suis dit qu’un animal de compagnie ne serait pas de trop dans cette maison et un chat est plus indépendant qu’un chien. Au moins, Napoli aura de la compagnie. » C’est tout naturellement qu’il vint lui remettre Jezebel dans les bras, les trouvant naturellement beaux ensemble. Cilian était délicatement en train de faire connaissance avec le chat, comme l’homme doux et attendrissant qu’il était. Alessandro se prit aux pièges de l’observer, le contempler, le dévorant presque du regard malgré lui. « Elle a déjà l’air de t’apprécier. Je suis sûr que tout se passera bien. » Oui, il devait y croire comme pour eux deux dans la même maison.

Jezebel : 01.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeJeu 31 Juil - 16:55

Cilian plaisantait avec son frère, le cœur plus léger face à la proposition de son frère, déstressé et enchanté de venir vivre avec lui. Il se sentait bien au côté de son frère, ça lui semblait tellement plus simple et naturel. Il s’enthousiasmait de pouvoir être avec lui, cet être lui manquant terriblement et même si leur emploi du temps était chargé, il osait espérer qu’ils se verraient un peu plus en vivant ensemble même s’il risquait bien souvent que de se croiser, tous deux endormis comme il serait dans le même appartement. Pourtant ça lui était bien plus facile d’accepter son offre que celle de sa petite amie. Il y avait moins d’enjeu bien sûr, moins d’attente et de pression de la part de la famille, des amies pour qui un couple qui s’installait ensemble formalisait leur vie de couple. C’était plus simple avec lui, Cilian se voyait très bien vivre avec Alessandro, aussi longtemps qu’il le pourrait. Un désir profondément ancré de rester à ses côtés, un rêve d’adolescent trop longtemps séparé de son frère bien aimé l’assurait qu’il ne verrait aucun inconvénient de rester dans cet appartement plus que le strict minimum. Sans doute pourrait-il y rester des années tant que son ainé ne le mettait pas à la porte pour vivre lui aussi avec sa bien-aimée. Seulement, Aemelia n’attendrait surement pas autant de temps, elle était là elle aussi, espérant voir son petit ami vivre avec elle.

Cilian était résolument plus souriant et soulagé que lors de son arrivée même si sa discussion avec Camber avait allégé le poids de ses questions. La présence d’Alessandro l’apaisait, sa proposition aussi, son sourire et ses taquineries qui rendaient tout si évident et simple. Jamais Cilian ne se lasserait de cet amour fraternel. C’est sans doute débarrassé de ses tracas que l’image de son chiot lui revint en tête, comme il venait demander à son frère s’il pourrait le prendre ici, ne voulant pas embêter les parents avec, et puis, résistant à le lâcher si facilement. C’était son petit chien après tout. Son frère le rassura à ce sujet, comme il y avait un jardin, l’animal pourrait en profiter, Cilian pensa qu’il en serait ravi, un simple sort pourrait éviter qu’il ne s’enfuie. Il fallait juste espérer qu’il s’entende avec Jezebel. Jezebel ? Cilian n’en avait jamais entendu parler, mais son frère indiquait du doigt un arbre à chat qui lui fit rapidement comprendre que celui-ci avait fait l’acquisition d’une petite bête à poil aussi. Soudain curieux de voir à quoi ressemblait l’animal de son frère, il se pencha en avant pour tenter de l’apercevoir, en vain, le chat était prostré en son sein à l’abri des regards. Son frère vint lui expliquer qu’il l’avait depuis quelques jours, il s’en doutait comme il n’était pas encore au courant de cette acquisition. Elle avait l’air de s’acclimater au changement même s’il la sentait encore un peu hésitante à sortir de sa tanière. Elle aimait bien venir lui faire des câlins, mais elle devait avoir peur de lui. Son frère lui lança un regard de haut en bas en s’exclamant qu’il y avait de quoi. Cilian se renfonça dans le canapé, l’air faussement boudeur et renfrogné qui fit rire son frère d’un son si doux. Un rire qu’il ne tarda pas à rejoindre tandis que l’italien lui ébouriffait les cheveux avec tendresse et toujours taquin. Il estima que des présentations étaient de rigueur. Alessandro se levait pour se diriger vers la tanière du chaton pour en sortir une petite forme à peine éveillée qui vint se blottir contre les mains d’Alessandro qui la portait avec attention. Brisant l’image de l’homme insensible et dur qu’il pouvait parfois porté, il était si mignon ainsi, venant porter cette petite chose fragile avec tant d’attention et de tendresse. Il avait un doux sourire pour l’animal en lui caressant la tête, une attitude qui émouvait son frère, le trouvant si beau ainsi. Cilian n’avait pas détourné son regard de son frère, le dévorant tant il trouvait son expression magnifique. Son regard le suivit, plus insistant qu’il ne l’aurait dû sans doute, comme son ainé s’asseyait à ses côtés. Il lui présenta Jezebel, elle venait juste d’être sevrée. Il s’était dit qu’un animal de compagnie ne serait pas de trop dans cette maison et un chat se trouvait plus indépendant qu’un chien. Ainsi Napoli aurait un peu de compagnies.

Alessandro vint lui remettre la petite chatte entre les bras, une adorable boule de poil, toute douce qui ne tarda pas à se blottir entre sa main et son torse sous le regard attendri de Cilian. Il lui présenta sa main pour qu’elle puisse sentir son odeur qui portait peut-être un peu celle de Napoli, mais ne sembla pas affolé le chaton qui lui permit de la caresser. Chose qu’il vint faire avec douceur, regardant la petite bête se rendormir sur lui comme si de rien n’était. Profitant de sa douceur et du contact apaisant de l’animal il vint sourire à son ainé lorsqu’il lui dit qu’elle avait déjà l’air de l’apprécier et que la colocation devrait bien se passer. Il rit.
« — Évidement, c’est plutôt de te supporter toi qui va être difficile. » Toujours cette taquinerie qui résidait entre eux. « — Elle est adorable, je crois que je vais devoir tenir Napoli, il est très gentil, mais joyeux et joueur, je ne voudrais pas qu’il lui fasse peur. » Il sourit, sachant son chiot un peu foufou, il l’imaginait bien courir après la toute petite Jezebel, plus par curiosité que pour l’attaquer, mais la petite créature dans ses bras semblait encore bien fragile sous ses caresses.

Il profita encore de la douceur de l’animal avant de changer de victime et passer sa main sur le torse de son frère en disant l’air espiègle.
« — Voyons si tu es aussi doux que ta protégée ! » Sa main passa vivement sur les traits musclés des pectoraux de son frère, descendant vers son ventre avant de rapidement venir à sa place sur la tête du chat en riant doucement.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 1 Aoû - 0:14


À première vue, il n’y avait rien d’étrange au regard qu’il portait à son frère. Même si on pouvait y voir une tendresse certaine, elle ne semblait nullement déplacée en vue de leur relation. Après tout, ils étaient frères et il était évident qu’il ne pouvait y avoir qu’une profonde tendresse dans leurs regards et leurs gestes. Cela coulait du bon sens. Pourtant, cela faisait bien des années que son regard avait changé sur son frère adoptif. Un changement dû à un sentiment qu’il ne pouvait point maitriser. Un sentiment si intense et profond qu’il s’en trouvait prisonnier, incapable de tirer réellement un trait sur ce qu’il ressentait pour lui. Il le savait interdit, prohibé tant il ne devait pas être naturel. Du moins compte tenu de leur relation. Ils avaient été élevés, avaient grandi ensemble. Même s’ils n’étaient pas liés par les liens du sang, il était un frère et un homme de surcroit. Ce sentiment n’avait aucune raison d’être et pourtant, il le rendait si fébrile face à lui. Il se laissait piéger par ce dernier observant avec attention, la douceur avec laquelle Cilian caressait Jezebel. Il le trouvait si beau, si envoutant et doux à la fois. Il le dévorait du regard.

Cilian vint rire, c’était une évidence qu’elle ne pouvait que l’appréciait. C’était plutôt de le supporter qui allait être difficile. Un juste retour de médaille alors qu’il venait rire également, le regard résolument envouté et à la fois amusé. Son frère trouvait qu’elle était adorable même s’il allait devoir tenir Napoli. Il était gentil, mais joyeux et joueur. Il ne voulait pas qu’il lui fasse peur. « Tu sais, elle est là que depuis quelques jours. Elle va vite prendre ses repères et tout ira pour le mieux. D’ici quelques jours, elle sera sans doute plus active, je n’en doute pas. » Vint-il rire avant que le geste de son frère ne le surprenne. Il ne s’était nullement attendu à cela. Son cœur avait fait un bond dans sa poitrine à cette caresse. Aussi légère le fut-elle, elle avait électrisé son corps, le rendant résolument sensible. Il savait cette caresse insignifiante, réalisée dans le seul but de se jouer de lui. Pourtant, le contact de ses doigts et de cette paume sur ses pectoraux qui descendaient rapidement sur son ventre le troublait. Il vint rire à sa remarque, quelque peu nerveux même s’il semblait naturel. « Bien sûr que je suis aussi doux que ma protégée ! C’est ma poupée désormais. » D'ailleurs, celle-ci vient pousser un petit miaulement vers lui, les faisant rire tous les deux alors qu’il venait la récupérer pour la faire glisser au sol. Il la regardait faire, souriant tendrement. Elle vint bâiller, s’étirant délicatement sur ses frêles pattes pour se diriger vers sa gamelle pour manger.

Alessandro sentait le regard de Cilian sur lui. Il pouvait voir son sourire même si son champ de vision était restreint. « Et je t’interdis de penser que je suis en train de gagatiser sur Jezebel ! » Dit-il en venant se tourner vers lui dans un fin rire alors qu’il venait le regarder avec un air plus sérieux. Venant glisser sa main derrière la nuque de son frère, il vint l’obliger à venir avec lui pour pouvoir trifouiller : « D’ailleurs en parlant de comparaison. Laisse-moi voir si tu as autant de puces que ton Napoli, petit frère ! » Il laissa ses doigts trafiquer ses cheveux, farfouiller à l’intérieur comme une mère qui regarde si son fils avait des puces. Cilian se défendait, en vain. Il était plus doué que lui à ce jeu là. Une de ses mains vint glisser au creux de sa nuque pour la caresser doucement. « Je crois que les chiens aiment beaucoup qu’on les gratouille ainsi, non ? » Vint-il rire alors que son autre main glissait sur ses côtes pour soulever son T-shirt. Il vint l’obliger à le retirer, se laissant aller à son jeu.

Ses gestes se voulaient taquins et innocent et il s’amusait à le chatouiller comme s’il faisait des gratouilles à son chien. Son regard s’abreuvait des formes de ses muscles sans s’y attarder pour autant. Cilian essayait de se débattre, en vain. Il avait le dessus comme toujours. Cela amusait Alessandro qui le trouvait si mignon à se débattre ainsi. Il finit par accepter la capitulation de son frère. Venant rire avec lui alors qu’ils se trouvaient si proches l’un de l’autre. Sa main gauche nichée contre les côtes droites de son frère vint délicatement glisser sur son ventre ses abdominaux. « Je crois que tu n’as pas de puces. Tu as de la chance. Sinon j’aurai dû les enlever. » Il lui souriait toujours avec douceur alors que son autre main glisser sur sa nuque, sa clavicule, rencontrant le métal argenté de cette chaine. Un cadeau qu’il lui avait offert, il y a tant d’années. Un pendentif qui ornait son cou tel un porte bonheur, comme s’il ne le quittait jamais. Son regard vint glisser sur cet objet, ayant une vue merveilleuse sur le corps de son frère. Il se trouvait troublé. Son expression taquine devint plus sérieuse, plus fébrile.

« Tu l’as toujours à ce que je vois. » Vint-il murmurer le souffle légèrement plus chaud tout en venant jouer avec cette dernière. Il pouvait sentir la respiration de Cilian plus forte, sans doute due aux rires incontrôlables qui s’étaient extirpés de ses lèvres par sa faute. Il pouvait sentir son regard sur lui. Il semblait troublé, tout autant qu’il ne pouvait l’être. Plongé dans la contemplation de cet objet, il laissait ses doigts caresser délicatement la peau ferme et douce de son frère, glissant sur le bas de ses pectoraux retournant sur sa côte, la naissance de ses reins. Sa main qui venait jouer avec le pendentif vint le porter à ses lèvres. Il vint embrasser le médaillon à l’effigie de ses initiales du bout des lèvres. « J’en suis heureux. » Il vint sourire. « Je te l’avais acheté pour tes dix-huit, il me semble. J’avais travaillé dur pour te l’offrir afin de te féliciter pour tes examens. Une sorte de porte-bonheur pour tes études futures, même s’il était évident que tu ne pouvais que réussir. »

Il vint rire délicatement pour reporter son regard vers le sien. Leurs visages se trouvaient proches. Le regard de Cilian le détaillait avec cette même lueur que quelques années plus tôt. Cette lueur qui l’avait rendu si faible, qui n’avait pu repousser les lèvres de son frère. Ce soir, il était celui qui voulait y goûter. Pourtant, il ne devait pas. Il résistait tant bien que mal, malgré la cadence folle de son cœur, ainsi que le désir qui l’inondait. Il le détaillait avec attention, le sentait fébrile tout autant qu’il pouvait l’être. Sans même comprendre ce qu’il se passait, il sentit leurs souffles se mêler, réduisant à néant l’espace entre leurs deux lèvres. Il était résolument incapable de dire s’il avait été l’initiateur de ce contact léger en premier lieu. Ils vinrent s’embrasser faiblement, un baiser qui ne pouvait le contenter alors qu’il venait de nouveau lui voler les lèvres, de façon plus franche, plus désirée. Il laissait ses lèvres caresser leurs comparses, dont le goût légèrement alcoolisé était tout aussi envoutant que quelques années auparavant.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeSam 2 Aoû - 1:10

Cilian n’avait pas réfléchi avant de passer sa main sur le torse de son frère, celui-ci se trouvant à la fois si beau et attirant, s’étalant sous son regard depuis qu’il était arrivé. Il s’agissait d’un geste taquin, sans aucune arrière-pensée, juste pour comparer la petite puce qu’il tenait entre les bras à son grand frère. Il en avait à peine profité véritablement, mais sentir sa peau fraiche sous ses mains était troublant et agréable pour le jeune américain. Sa main était revenue rapidement à une place plus correcte sur la petite boule de poil. Son ainé vint l’informer que c’était une évidence qu’il était aussi doux que sa protégée, c’était sa poupée à présent. C’est cet instant que choisit la poupée pour s’exprimer, venant surprendre les deux frères d’un léger miaulement qui les fit rire comme tous deux se tournaient vers la petite chatte. Alessandro vint récupérer l’animal pour la redéposé sur le sol et comme il l’observait se diriger vers gamelle, Cilian lui vint observer son frère, un léger sourire aux lèvres devant l’expression de son frère, pétillant devant Jezebel. Il le trouvait mignon ainsi, gagatisant sur son nouvel animal de compagnie. Le cadet fut bientôt pris sur le fait par son frère qui lui interdit de penser qu’il était en train de gagatiser sur son chat. Il rit doucement, son frère lisait en lui, en même temps, il était littéralement en train de le faire. Il sentit la main d’Alessandro passer dans sa nuque, la pressant pour le diriger à lui, venant trifouillé et ébouriffe ses cheveux en disant joyeusement que comme il parlait de comparaison, il voulait voir s’il avait autant de puces que son Napoli. Le petit frère se débattit.

« — Mais ! Mon chien a pas de puces » dit il dans une défense un petit peu légère sans aucun doute, tentant tant bien que mal d’échapper à son emprise, mais son frère avait toujours était plus fort et vif que lui, l’emportant toujours dans leur bagarre d’enfant, tout à fait capable de l’immobiliser. Sans doute que le fait d’être boxeur lui donnait un large avantage sur le sorcier. Peut-être que le jeune homme ne cherchait juste pas vraiment à s’en défaire, s’amusant simplement avec son frère. Il pensait que les chiens aimaient beaucoup qu’on les gratouille comme il le faisait.

« — Sauf que je ne suis pas un chien ! » Il se débattit un peu, ses mains tentant de le libérer de l’emprise du bras autour de son cou, ne voyant pas son autre main qui parcourut ses côtes, l’électrisant comme il sentait son frère soulever son T-shirt. Un instant, un court instant où il sentit un frisson le parcourir. Ce n’était pas la tiédeur de l’appartement qui venait envelopper sa peau dénudée, mais bien le contact des doigts de son frère joueur. Il riait avec lui, riait même si son cœur avait fait un bond. Il l’oublia vite, n’ayant pas le temps de prendre ce répit de se laisser porté par son trouble. Son frère venait le chatouiller, Cilian y était très sensible. Riant aux éclats, tournant la tête de gauche à droite, suppliant son frère entre deux explosions de rire d’arrêter, de le laisser tant ses mains se jouaient de lui, chatouillaient sa peau qui frémissait sous son passage, le tiraillant de petite sensation papillonnante d’où naissait son rire, inlassablement. Une véritable punition de joie, Cilian avait du mal à respirer tant il riait, s’agitant, se tordant en tout sens pour échapper à l’assaut de son frère. Comme il riait, il n’imaginait pas, ne réalisait pas combien il se trouvait proche de son frère, ni la curiosité de son regard sur lui, ni la chaleur du contact de ses doigts sur son torse nu à présent, son esprit était seulement occupé à cesser cette attaque perpétuelle qui lui faisait perdre la tête, gémissante de petite négation. Son frère finit par lui accorder ce répit riant qu’il n’avait pas de puces, il avait de la chance sans quoi il aurait dû les lui enlever.

Le regard de Cilian s’était posé, si proche de son frère, de son beau visage, lui faisant perdre peu à peu son sourire éclatant et rigolant comme son cœur s’agitait plus fou encore que sous l’effet de ses chatouilles. Le sorcier inspira profondément, respirant particulièrement difficilement. Son rythme cardiaque ne décèlerait pas d’avoir trop ri, bien au contraire. Il le sentait devenir plus fou et incontrôlable malgré ses efforts, sa respiration forte. Ses yeux fixaient l’homme qui caressait son torse, venant toucher le métal du collier qu’il portait toujours autour du cou, un cadeau d’Alessandro qu’il gardait précieusement, portait inlassablement auprès de son cœur. Fébrile, le souffle chaud d’Alessandro qui murmurait qu’il le portait toujours se fit si doux et brulant. Le jeune homme dégluti, troublé, un peu gêné par cette soudaine proximité dont il ne souhaitait pas se débarrasser. Ses caresses le laissaient tellement faible qu’il ne pensa même pas à lui répondre, profitant de ce contact qui agitait son cœur, faisait frissonner sa peau, obnubilait son esprit. Ses yeux dévoraient le visage de son frère hui ne semblait ne pas entrevoir son émoi qui brillait pourtant dans ses yeux. Il ne pensa même pas à se retirer de ses bras, à l’éloigner, se laissant dévorer par cette chaleur, ce bien-être lui venait emplir son cœur dans cette ambiance étrange et chaleureuse qui venait les envelopper dans un cocon fragile et enchanteur. Il connaissait cette sensation et aurait dû lutter contre, contre ce désir qui le parcourait, qui entrait insidieusement par chaque souffle. Il venait nourrir son être pour l’homme dont la voix si douce raisonnait sans qu’il n'en saisisse tout à fait le sens de ses mots. Il était obnubilé et à part le bonheur de son frère, que c’était un cadeau pour le féliciter, un porte-bonheur, son esprit ne retint pas grand-chose, préoccupé par un tout autre intérêt.

Alessandro releva le visage vers lui, son si beau visage se trouvait là, à quelques centimètres de lui, dans cette posture outrageusement dangereuse pour les deux frères, mais qu’aucun ne songea à quitter. Cilian se trouvait comme envouté, ensorcelé par ce sourire qu’il lui tendait, lui se trouvait terriblement sérieux en cet instant. Son regard sur son frère s’enflammait, ses mains étaient naturellement venues autour de son corps avec douceur, retenant son frère à lui. Ce ne devait pas être ainsi sans doute, mais il était irrésistible. Il n’aurait pas dû céder, mais déjà son visage s’approchait de lui, n’en pouvant plus, le désirant tant. Ses lèvres vinrent le rejoindre pour embrasser ses lèvres. Lui et Alessandro d’un commun accord avaient retrouvé les lèvres de leur frère. C’était qu’un simple baiser, furtif, juste une façon de se dire qu’ils avaient envie de l’autre, qu’ils se trouvaient attiré l’un par l’autre. Il ne s’en contentait pas, il s’accrocha à son frère qui venait échanger un nouveau baiser, plus passionné. Un contact passionnant que le garçon ne refusa pas, y répondant avec ardeur et enthousiasme, s’agrippant à sa peau olivâtre. Il se trouvait si sensible au contact de ses lèvres qu’il parcourait, empli de désir pour Alessandro. Ses mains s’agitaient dans son dos, une rejoignant son cuir chevelu, sa nuque, l’emprisonnant pour approfondir leur échange. L’autre se baladait sur son dos et vint le contourner pour rejoindre son torse avec douceur, remontant de son ventre à son épaule avec tendresse profitant tendrement de ses traits si merveilleux qu’il sentait sous ses doigts. Ses doigts venaient confirmer la vision qu’en avait Cilian. Cet homme était magnifique… pourquoi fallait-il qu’il soit son frère ? D’autant plus que ça ne réduisait pas le désir qu’il éprouvait pour lui, ni ne l’empêchait en cet instant de l’embrasser.

Basculant avec douceur, il vint plaquer son frère contre le dossier de son canapé en passant une jambe par-dessus les cuisses d’Alessandro. Il se retrouva à genou par-dessus son hôte, ses jambes repliées de chaque côté du corps masculin et sensuel. Le surplombant, ses mains sur ses épaules, retenant l’homme viril et si magnifique qu’était son ainé, Cilian se serra à lui, écartant les jambes et rapprochant son ventre et son torse du jeune homme. Ses lèvres le retrouvèrent, sourire aux lèvres pour l’embrasser avec envie et passion, dévorant ses lèvres.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeSam 2 Aoû - 20:15


Il était en train de commettre une pure folie. Il en avait conscience. Cela faisait bien des années qu’il s’était rendu compte que son frère l’attirait. Ce qui n’avait semblé n’être qu’une attirance sans importance, n’avait eu de cesse de s’accroitre au fond de son cœur. Une appétence qu’il n’aurait jamais dû satisfaire. Une tentation à laquelle il aurait dû résister tant il avait pris l’habitude de le faire. C’était toujours ainsi pour lui. A chaque fois qu’il le voyait, dès lorsqu’il se rapprochait de son être, Alessandro avait envie de Cilian. C’était un désir qu’il ne pouvait pas contrôler, mais qu’il avait dû apprivoiser pour pouvoir le surpasser. C’était trop tentant. Il était bien trop beau et merveilleux pour qu’ils ne fondent pas face à lui. Cilian était le seul être à le rendre si à fleur de peau. Ce baiser était un interdit qu’il n’aurait jamais dû franchir. Il se connaissait. Il ne pourrait jamais se satisfaire d’un simple contact doux et innocent. Les pensées qui l’assaillaient étaient d’une tout autre nature. Il le voulait pour lui, le rendre fou de ses lèvres, de son corps. Un désir cuisant et puissant qui lui était formellement interdit de désirer, d’imaginer. Ils étaient frères et quand bien même les liens du sang qui les liaient ne seraient pas naturels, ils avaient été élevés ensemble, comme une famille. Jamais cet amour n’aurait dû fleurir dans son cœur. Jamais il n’aurait dû l’accepter et le laisser s’installer.

Pourtant, à cet instant, ces pensées avaient bien peu de poids face à ce bonheur qui l’étreignait. Ses lèvres scellées à celles de Cilian, il s’abreuvait de leur contact, s’en étourdissant tant elles semblaient bien plus merveilleuses que dans son souvenir. Un souvenir qui l’avait tant hanté durant ces trois dernières années, le rendant profondément fébrile tant il avait marqué sa chair. Il venait l’embrasser avec passion, laissant sa main remonter sur sa clavicule alors qu’il le sentait tout aussi avide que lui. Ce baiser chaste s’était intensifié pour devenir un baiser fougueux dans lequel leurs lèvres se mêlaient avec folie. La folie semblait les avoir atteints. Elle était la seule explication cohérente et rationnelle qu’il pouvait y avoir pour expliquer cet écart de conduite. Bien sûr comme la dernière fois, ils feraient comme si de rien n’était, comme s’il s’était seulement agi d’un songe. Un songe merveilleux, fantasque qui ne devrait jamais se réitérer malgré toute l’excitation qu’il lui avait procurée.

Il n’avait plus la force de se contenir, il le voulait. Il avait envie de le sentir contre lui. Il désirait voir cette peau s’enflammer à son contact, s’embraser sous ses baisers et caresses. Il voulait consommer son désir, le partager à cet homme, lui montrer ce qu’un homme fougueux était réellement. Comme cette nuit, cette soirée ô merveilleuse où leurs deux êtres s’étaient découverts pour la première fois. Il laissait sa main glisser contre ses abdominaux, son torse dans des gestes désordonnés. Il l’embrassait avec fougue, ses lèvres dévorant celles de son frère qui y répondait avec le même entrain. Comment de simples baisers pouvaient-ils embraser ainsi sa chair ? Pourquoi Cilian lui faisait-il un tel effet ? Pourquoi ne pouvait-il pas l’avoir pour lui ? Il se laissait consumer par son amour, se laissant basculer avec douceur contre le dossier du canapé où Cilian venait le plaquer. Il le regarda prendre place au dessus de lui, le dévorant du regard. Il sentait sa respiration forte, endiablée par ce baiser qu’ils venaient d’échanger. Il laissait ses prunelles pétillantes et intenses observer cet homme le fait prisonnier de son corps. Il ne pouvait lui résister. Il avait bien trop envie de lui et il n’était pas assez fort pour le faire. Cilian était bien trop érotique et sensuel à cet instant. Il en avait le souffle coupé alors qu’il le regardait avec émotion et intensité.

Il le vit se rapprocher de lui, venant adopter une position où il pouvait sentir son corps se coller au sien. Un contact envoutant contre lequel il ne vint résister. Retrouvant ces lèvres qui s’étaient éloignées depuis bien trop de temps des siennes, il laissa sa main glisser contre sa nuque, venant participer à ce baiser torride qu’ils s’offraient. Alessandro s’enivrait de ses étreintes, du souffle brulant qui s’extirpait de celles-ci comme du parfum envoutant de sa chair. Il sentait son corps brulant, atteint d’une chaleur incommensurable qu’il ne pouvait maitriser. Son autre main glissait sur la chute des reins de son frère, les caressant avec ambition et sensualité. Sa peau, ses formes masculines et musclées semblaient parfaites sous le contact de ses doigts. Il sentait Cilian réceptif, sa peau frissonnante sous les caresses de ses doigts. Tout ceci réveillait un appétit bien trop longtemps acculé qu’il avait enfui au fond de son cœur, son esprit. Il se laissait guider par ses instincts, son désir et venait le caresser en conséquence.

Ses doigts glissèrent sur ses pectoraux, savourant leurs formes arrondies et musclées. La peau se trouvait douce et accueillante. Il venait délicatement taquiner ces bouts de chairs avec attention, ambition pour éveiller son désir. Il pouvait sentir son souffle brulant contre ses lèvres qu’il venait abandonner pour reprendre son souffle. Son regard brillant le contemplait, venant se mordre délicatement la lèvre tant il lui semblait désirable à cet instant. Il sentait son cœur battre si fortement dans sa poitrine. Il était fou, attiré irrésistiblement par cet homme, qui lui était si inaccessible. Il ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits, ni même tolérer que sa raison ne revienne le hanter. Sans hésitation, il vint de nouveau l’embrasser, venant franchir cette fois-ci les barrières de cette bouche pour s’immiscer en son sein et l’embrasser véritablement. Une action à laquelle Cilian ne vint résister, le laissant cueillir sa langue au creux de la sienne dans une danse envoutante. Alessandro fondait littéralement sous les actions de Cilian, ses phalanges glissant sur ses muscles avec ambition, venant se choir sur ses reins qu’il vint explorer. Des actions avides, mais sensuelles, réalisées avec passion, mais amour. Il laissait ses doigts découvrir les formes de ses fesses, s’immisçant sous le tissu de son jean. Il les trouvait magnifiques, si exaltantes et enivrantes, il se laissait délicatement tenter, venant intimer sensuellement son frère à se coller plus sensuellement à lui.

Il voulait sentir sa peau chaude s’enflammer contre la sienne. Il relâcha ses lèvres à bout de souffle sans pour autant être rassasié. Ce qui était en train de se dérouler entre eux deux était intense, cuisant et enivrant. Cela ne le soulageait nullement. Au contraire, il avait envie de le dévorer de sentir son corps s’embraser à ses côtés. Le souffle court, il vint inspirer fortement, son regard pénétrant fixant celui de Cilian alors qu’il glissait ses mains sur ses reins pour s’extirper et rejoindre la ceinture de son frère. Son regard transpirait son désir. Même s’il ne l’avouait pas à haute voix, ses prunelles lui disaient qu’il avait envie de lui, là à cet instant. Il vint se mordre la lèvre alors qu’il venait poser ses lèvres sur sa nuque, laissant sa bouche savourait la texture de sa peau, ses sens s’enivrant de son odeur et de ses soupirs. Il avait envie de lui. Il ne pouvait le nier et ses doigts venaient desserrer sa ceinture pour l’inciter à le suivre dans cette pure folie. Il en avait follement envie.
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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 8 Aoû - 1:48

Il ne chercha pas à résister, pas un seul instant, il ne tenta de se réprimer, de se défendre de ses baisers, de ses caresses. Il se laissait faire, répondant avec joie aux douces lèvres de son frère adoptif qu’il dévorait avec passion. Il oubliait seulement le reste, c’était lui, rien que lui. Ils étaient tous les deux, si proches, si intimes. Cilian s’emportait pour cet être qu’il était venu dominer, s’installant devant lui, agenouillé par-dessus ses jambes, tendrement collées à son corps. Il l’embrassa passionnément, le maintenant avec une légère force sur le dossier du canapé. Son cœur battait si promptement et sa raison s’était envolée au profit du bonheur qu’il éprouvait contre ses lèvres, contre ce corps qu’il trouvait sublime. Le jeune homme ne voulait nullement penser aux limites, au frein qui pourrait le séparer de cet être dont il avait tant envie. Son corps se laissait envahir, succombant à ce péché de luxure. Dans cette intimité, il n’avait nulle pensée pour la bienséance, il n’avait d’yeux que pour cet homme si beau et sensuel, de lèvres que pour ses douces commissures rosées et tendres sur lequel il s’abattait. Il voulait tant rester avec lui, contre lui.

Il l’embrassait avec passion, la main d’Alessandro sur sa nuque le retenant quand bien même le jeune homme n’avait nulle envie de se défaire de lui, préférant retrouver la caresse de sa langue plutôt que de s’éloigner de cet être qui lui donnait si chaude, brulant ses entrailles d’un feu si ardent, un feu qu’il ne connaissait auprès d’aucun autre. Ce feu rendait Cilian si sensible et fébrile, si captivé par son ainé, par cet être à qui il voulait tout donné. Aemelia ne recevait rien d tout ça, de cette passion qui le rendait fou, qui anesthésiait son esprit, volait son cœur. Jamais il ne ressentait tant d’envie, d’exaltation que face à ce corps viril, face à la douceur de son ainé qui d’un être un peu irascible et arrogant, se transformait en un si doux amant en lui laissant l’opportunité de venir le dominer comme à l’instant. Des instants assez ponctuels dans leur relation, Cilian en profitait, laissant ses mains glisser sur le torse de son partenaire, sensible aux caresses ambitieuses que celui-ci lui procurait. Il frissonnait sous ses doigts qui semblaient frais sur sa peau déjà brulante. Il le troublait tant de cette main qui le parcourait, l’envahissant de cette douce chaleur luxuriante. Le jeune homme sentit les doigts pulpeux de son amant, venant taquiner ses petits boutons de chair de façon câline. Le regard de son frère était flatteur et amoureux, le jeune homme se laissant faire, comme des interrupteurs, il allumait par ce contact la folle cadence de son cœur, une explosion brulante au creux de son ventre tandis qu’un léger fourmillement parcourait sa peau tâtée par les doigts d’Alessandro. Il lui souriait, résolument serein contre son frère.

Leurs lèvres se séparèrent, chacun reprenant leur souffle, leur regard enflammé se caressant tendrement. Les mains de Cilian vinrent câliner sa nuque, sa barbe avec tendresse, souriant de manière si tendre et captivée, incapable de détourné son regard de cet homme. Très vite, leurs lèvres se retrouvèrent pour s’embrasser à nouveau, plus passionnément encore que précédemment. Il sentit la langue humide de son frère se frayer un chemin entre ses lèvres, un chemin que lui ouvrit le jeune homme avec plaisir, y goutant avec avidité. Gourmand, il venait échanger un baiser des plus torrides avec l’homme qui se trouvait sous lui. Ce gout, bien qu’amer et salé étaient si enivrants, tout comme l’odeur de sa peau. Cilian l’embrassait avec passion, une main caressant en douceur sa barbe et sa mâchoire, l’autre parcourant le muscle de son bras. Son frère caressait ses pectoraux, ses abdominaux, le bas de ses reins même avec la même cupidité que leurs lèvres s’échangeaient ses baisers passionnés. Il sentit ses mains glisser sous son jean, caressant ses fesses, le jeune homme éleva un peu le bassin pour profiter de ce contact si agréable, envoutant tout en se serrant un peu plus à lui, écartant davantage les jambes. Ses mains à lui retournèrent vers ses pectoraux, ses tétons flamboyant, formant le seul rempart entre la peau de leurs deux thorax qui se rencontrait avec joie et sensualité. Ses mains glissèrent inexorablement se calant sur ses hanches, l’élastique du boxer qu’il ne dépassa pas. Cilian le fixait, ne le lâchait pas du regard, ses yeux brulant comme l’ensemble de son corps de tant d’envie. Le regard de son frère était tout aussi passionné, passionnant. L’intensité de ces baisers, de ses caresses, de la rencontre de leur corps s’imposait tant, Cilian s’y perdait volontiers, admirant les prunelles sombres et pénétrantes de son ainé, sentant son frère fébrile par la moindre de ses inspirations. Les mains de son frère s’activaient autour de lui, venant défaire sa ceinture, tandis que ses lèvres le berçaient de doux baisers sur sa nuque laissant le jeune juge soupirer de plaisir sous ses tendres attentions, emplies de désir pour son frère.

Cilian était si fébrile ainsi cajoler par le jeune homme, espérait déjà voir le médecin plus gourmand et coquin encore en venant satisfaire l’ambition de ce qui se cachait sous son pantalon, s’il venait seulement le lui enlever. Cilian se laissait embrasser, penchant sa tête sur le côté pour se laisser embarquer dans cette enveloppe de tendresse et de passion. Il avait si chaud, humant le doux parfum du docteur. Ses lèvres venaient chercher sa mâchoire, sa nuque, son oreille, n’importe quoi tant qu’il s’agissait de la peau du jeune homme, celle-ci lui était si précieuse, si délicieuse qu’il cherchait à l’atteindre tendrement accro à son gout, laissant pourtant s’échapper de doux sons de ses lèvres entre chacune de ses cajoleries. Alessandro était absolument irrésistible, et ses doigts, cupide venait se glisser sous l’élastique de son boxer pour caresser le haut des cuisses de son frère, sous le tissu. Il venait avec intérêt palper ses chutes de rein, pourtant il ne frôlait qu’à peine son intimité, la fuyant presque même s’il mourait d’envie de la rejoindre, de découvrir sa forme. C’était une punition, de ne ne pas le débarrasser de ce jean trop lourd, de rester si timide et de ne pas le défaire de ses vêtements qui couvrait son bas comme il s’était trouvé si ambitieux de lui ôter son t-shirt quelques instants auparavant, avant qu’il ne dérive dans ce bain de bien-être et de tendresse, de passion qu’il réservait au cracmol. Le juge contourna ses reins, coinçant ses mains entre le dessus de ses fesses et le dossier du canapé de son hôte. Le souffle brulant, il vint se coller contre lui, autant qu’il le pouvait, se cambrant contre lui pour profiter au mieux du contact chaud de son torse contre lui. Dans de très légers mouvements, le sorcier se frotta doucement à son frère, savourant ce contact cocasse qui éveillait tant sa virilité. Le jeune homme s’en sentait si conquis, electriser par ce contact qui laissait ses lèvres exprimer aux oreilles d’Alessandro une satisfaction toute coquine.
Le cadet vint lui mordiller l’oreille, réclamant son attention, lui faisant part de ce désir cuisant qu’il ressentait à son égard. Il en était fou, tout simplement fou, dingue de ses yeux, de ce corps, de ce contact qu’il s’offrait contre la sensualité de son partenaire. Il le voulait pour lui, l’emprisonnait sur ce canapé de ses jambes qui travaillaient silencieusement au doux plaisir du jeune homme, silencieux, mais terriblement coquin. Ses lèvres mordillaient ce lobe, mais y expiraient aussi son envie de lui, sans mot, juste par de doux sons qu’il s’autorisait comme une supplique à son égard. Puis il vint rejoindre sa nuque ses épaules, y déposant de doux baisers papillon, léger, jusqu’à ses épaules. Il était si merveilleux, si beau.

« — S’il te plait, Alessandro ! je… laisse moi te découvrir, entièrement. Tu es si beau. »
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeSam 9 Aoû - 1:00


Cilian était son fantasme le plus inavouable. Cela faisait tant d’années que son âme se mourrait de désir pour lui. Sans même pouvoir y résister réellement. Pourtant, cela faisait des années qu’il s’interdisait ses pensées, se sentant toujours particulièrement frustré et mal à l’aise lorsqu’elles venaient le hanter. Il ne pouvait s’en empêcher. Il l’avait dans la peau, dans le cœur. Il aimait Cilian comme il n’avait jamais aimé une autre personne. Même s’il savait cet amour impossible et inconcevable, son cœur s’était laissé prendre sans crier garde. Il était néanmoins parvenu à le dompter, à le contenir à cette simple affection fraternelle. Il savait s’en satisfaire quand bien même souffrait-il inexorablement lorsqu’ils abordaient des sujets intimes et personnels sur leurs vies personnelles. Cilian était le seul à en parler et il s’efforçait toujours de faire bonne figure, d’être un bon grand frère pour le conseiller du mieux qu’il pouvait. Il lui avait également prouvé ce soir, une fois de plus. Cependant, Alessandro avait des faiblesses comme tout homme. Il lui arrivait de craquer et une fois de plus, il s’était laissé prendre par les lèvres, le corps de cet homme. Il fondait comme neige au soleil. Sa soif ne s’étanchait pas, elle n’avait de cesse de s’approfondir.

Il sentait sa chair se consumer au contact de celle de son frère. Son cœur savourait cet échange intime, passionné, le trouvant si précieux. Il en avait tant rêvé, le désirant tant. Comment pouvait-il seulement résister à l’appel de ce corps, qui semblait aussi endiablé que pouvait l’être le sien ? Comment pouvait-il refusait d’embrasser et de caresser ce corps dont la chair si cuisante semblait réclamer ses attentions ? C’était impensable. Il n’était pas assez fort pour se rétreindre dans ses pulsions, ses sentiments. Il avait envie de son frère, de voir son corps s’enflammer à son contact, le réclamer. Les souvenirs de cette nuit avec lui l’envoutaient, lui rappelait ô combien il s’était senti plus exalté que jamais. Inconsciemment, il voulait revivre cette luxure, cette plénitude à ses côtés, lui faire comprendre qu’il était le seul à pouvoir le rendre si érotique et désirable qu’il ne l’était à cet instant. Il voulait que l’âme de son frère lui appartienne. Une pure folie de sa part. Une pensée qui lui était formellement interdite, mais contre laquelle il ne pouvait lutter à cet instant. Il sentait Cilian si sensible, si fébrile et exalté sous le contact de ses lèvres, de ses doigts. Il était plus séduisant que jamais, se laissant totalement aller à ses cajoleries. Cet abandon de sa part le rendait ivre d’un désir sans nom. Il ne pouvait pas se contenir, amoindrir sa passion.

Au contraire, elle s’intensifiait, devenait d’autant plus intense et cupide. Il savait Cilian réceptif, quémandeur de ses actions. Il avait penché la tête sur le côté pour profiter de ses baisers. Alessandro appréciait le souffle chaud qui se dégager des lèvres si désirables de son frère. Il pouvait le sentir tout aussi gourmand, ses lèvres cherchant désespérément à se mouvoir contre ses lèvres. Des contacts résolument envoutants qui n’avaient de cesse d’accroitre son appétence. Ses sens savouraient ses frisons, ses gémissements qui s’extirpaient des lèvres de son frère, résolument irrésistibles. Lui-même sentait sa peau s’enflammer au contact des phalanges de son frère. Ces dernières s’étaient immiscées sous le tissu de son boxer pour caresser et palper ses chutes de reins. Un contact délicieux qui ne le rendait que d’autant plus ambitieux alors qu’il venait glisser ses mains sous le tissu du jean de son frère pour se mouvoir contre ses reins, retrouvant ses fesses avec plaisir. Il aimait la texture ferme et musclée de ces dernières, les trouvant si agréables au toucher. Il sentait Cilian impatient, résolument envouté et désireux. Il découvrait la texture de ses reins, venant mouvoir ses mains sur son fessier pour venir se coller plus intimement à lui.

Il se cambra contre lui, venant épouser les formes de son buste pour profiter au mieux du contact chaud entre leurs deux corps. Alessandro était venu mordiller sa nuque avec douceur et passion pour accroitre son bien-être, ses phalanges s’immisçant sous le tissu du boxer de son frère pour les cajoler avec attention, sentant le corps de son frère se frotter contre lui. Des frottements résolument envoutants qui le firent doucement soupirer au creux de la nuque de son frère. Un contact cocasse et coquin qui le rendait particulièrement désirable et érotique à ses yeux. Il vint délicatement gémir au mordillement des lèvres de son amant contre son oreille. Il le savourait avec plaisir, sentant sa chair réagir favorablement à tout cela. Il était si désireux contre lui. Il ne pouvait lui résister, le trouvant particulièrement envoutant à agir de la sorte. Il était fou de lui, dingue de ce contact et de cette chair qui s’enflammait contre lui, si désireuse de recevoir ses traitements. Il savourait le contact moite de sa bouche contre son oreille, se mordant délicatement la lèvre. Tout ceci envoutait le cracmol tant et si bien qu’il avait abandonné ses actions pour profiter de ces bienfaits. Cilian était venu embrasser sa nuque, ses épaules dans des baisers papillon, légers. Il le savourait avec attention, laissant ses doigts glisser au creux de ses fesses.

Son amant vint alors le supplier de le laisser le découvrir entièrement. Il le trouvait si beau. Une confession et une requête à laquelle il ne pouvait résister, ne cherchant nullement a le faire alors qu’il venait l’embrasser langoureusement. Il laissa sa bouche retrouver celle de Cilian, l’embrassant fougueusement alors qu’il retirait ses mains de son boxer pour glisser contre son intimité pour la frôler. Il savoura avec bonheur le gémissement qui s’extirpait des lèvres de son amant, susurrant contre ses lèvres. « Relève-toi alors, Cilian ! » Des paroles susurrées dans un soupir alors qu’il venait retirer ses doigts de son sous-vêtement, sentant Cilian se relever sans un léger gémissement de frustration. Une frustration commune alors qu’il venait l’accompagner dans son action, se relevant à son tour. Face à lui, il vint de nouveau l’embrasser fougueusement, laissant une de ses mains caresser sa nuque avant de se prendre sur son torse qu’il trouvait incroyablement désirable. Il laissa cette main retrouver les reins de son frère, venant faire glisser les derniers remparts de ses vêtements au sol pour le laisser nu. Alessandro vint s’éloigner de ces prisonnières pour venir l’observer, son regard brillant de désir et impatience.

Tout comme il lui avait demandé, il vint à son tour retirer son boxer, laissant son intimité résolument éveillée s’ériger face au regard de son frère. Il pouvait sentir son regard brillant tout autant que le sien sur sa chair. Il y avait une tension résolument palpable entre eux deux. Il pouvait entendre sa respiration se faire tout aussi fort que la sienne. Il était envouté par son frère, le dévorant du regard, suspendu à ce corps si désirable qu’il se tendait face à lui. Il hésita quelques secondes, quelque peu conscient qu’il ne pourrait plus faire machine arrière, ne le désirant pas. Ils étaient sur le point de franchir de nouveau cet interdit. Cette frontière qu’ils n’auraient jamais dû dépasser, mais qui semblait si difficile à résister à cet instant. Il ne résista pas plus longtemps venant de nouveau vers lui pour se trouver face à lui. Il le détaillait avec attention, se mordant la lèvre, le souffle court. « Cilian… » Murmura-t-il contre ses lèvres, laissant une de ses mains glisser sur le bras de son frère pour empoigner son poignet, venant le conduire vers son bas-ventre. Son autre main quant à elle vint glisser sur son rein, glissant sur la courbe de son aine pour retrouver son entrejambe. Un frôlement fripon qui semblait affermir ce dernier alors qu’il venait l’embrasser délicatement, susurrant contre ses lèvres. « Découvre-moi, Cilian. Puisque c’est ce que tu désires. » Des mots à peine audibles, soufflés dans un souffle chaud. Il laissa sa bouche retrouver celle de son frère, s’immisçant dans cette dernière alors qu’il l’invitait à le caresser. Sa main vint relâcher son poignet, qui avait pris place sur son intimité, pour remonter son bras, s’échouer contre sa nuque et approfondir ce baiser. Son autre menotte quant à elle vint commencer à caresser le jeune juge pour lui offrir cette caresse qu’il semblait réclamer comme un dû alors qu’il le dévorait de ses lèvres, venant se coller délicieusement contre lui, ses gémissements exprimant son bien-être.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 12 Aoû - 11:06

Son ainé avait toujours occupé une place très particulière pour Cilian , une place unique et celle-ci prenait toute son ampleur quand il se trouvait ainsi, seul à seul, si proche l’un de l’autre, leur cœur battant, leur corps brulant. Quelque part, il s’enivrait de sa présence, celle-ci lui manquant tant. Il n’était plus séparé pendant des mois et des mois, même si leurs deux professions respectives les occupaient presque plus que leur livre de cours. Cilian en avait perdu l’habitude de lui écrire de longues lettres, mais il aimait toujours le revoir. Sans hésiter, il les considérait comme les instants les plus rafraichissants dans ses semaines de travail. Passer une soirée autour d’une bière avec son frère était un plaisir qu’il ne refusait jamais dès lors qu’il le pouvait. Même s’il faisait en sorte de le cacher, ses collègues se rendaient souvent compte de sa bonne humeur en ses lendemains, comme s’il rayonnait d’avoir vu son frère la veille, sans doute devait il avoir passer une bonne nuit auprès d’Aemelia plaisantait les gens au ministère sans que Cilian ne les entendent. Le juge s’était solidement attaché à son frère adoptif, quand bien même le lien de sang manquait, une relation extrêmement fusionnelle et fraternelle s’était instaurée entre eux. Puis il y avait eu le désir, celui qu’il avait porté à ce corps cette nuit ou, ivre, ils avaient partagé pour la première fois la plus grande intimité qui puissent y avoir entre deux personnes. Il avait beau avoir été saoul cette nuit-là, il se souvenait encore de ces sensations si douces, du tremblement de son corps sur celui de son frère aux formes si agréables, à son odeur enivrante. Le jeune homme le retrouvait avec joie, le désirant ardemment sans avoir l’excuse de ne plus tenir debout. Il voulait plus, le découvrir entièrement, dans ces moindres recoins, surtout celle-ci qui se trouvait encore prisonnière du sous vêtement, sur son joli fessier aussi ferme et rebondi. Il voulait le connaitre par cœur, pouvoir redessiner ses formes. Il se sentait si bien contre lui, semant les tracas qu’il avait retournés toute la journée dans sa tête. Il ne pensait à rien, rien d’autre que son frère et lui, de leur proximité, de l’enivrement qu’il ressentait en sa présence.

Le cracmol s’en amusa et après de doux baisers qu’ils s’échangèrent, sentant ses mains venir frôler son intimité sous son boxer. Un léger contact qui fit gémir Cilian contre les lèvres du médecin, résolument conquis par celui-ci. Alessandro lui susurra de se relever. Son amant quitta son boxer, mais obéit à l’ordre du jeune homme, légèrement frustré de s’éloigner de lui.  Il se leva, observant son amant en faire de même, venir face à lui en glissant une de ses mains autour de son cou. Alessandro vint l’embrasser de façon langoureuse, le sorcier venant y répondre avec passion, ses mains caressant son torse avec envie. Son ainé caressait son torse, descendit sur ses reins au cours de cette passionnante embrassade.  Son frère fit tomber son pantalon, son boxer au sol, laissant Cilian entièrement nu sous son regard. Il l‘observa avec douceur, le voyant s’éloigner de lui, causant un gémissement de frustration de la part de Cilian. L’homme apprécia son regard, le désir qui y flamboyait et cette impatience.

Alessandro retira son boxer lui aussi sous le regard intéressé de Cilian qui vint le scruter avec douceur, remarquant avec satisfaction l’intimité légèrement érigée de son partenaire, aussi fière qu’il pouvait l’être lui-même. Il la trouvait magnifique, si désirable das le plus simple appareil. Son souffle s’approfondit, encore, e désir montant en lui, brulant son cœur qui s’accélérait, ébouillantait son esprit comme il observait cet homme si sensuel que plus aucune barrière ne protégeait de lui. Il ne pouvait pas reculer, il lui était impossible de bouger, de sortir de sa torpeur, de cet état second qui s’était emparé de lui en cet instant, face à cet homme nu et magique. C’était déjà trop tard pour Cilian, il lui était impossible de relever son pantalon et de fuir, son regard ne se défaisait pas du corps absolument sexy de son ainé. Il le voulait lui, ce soir, même si ce n’était nullement à faire. Cilian était déjà perdu, son regard le dévorait, son corps l’appelait à lui.  Son ainé s’approcha, le regard aussi flamboyant que le sien pouvait l’être sur lui, le juge n’avait nul doute de ses pensées.  Il le vit se mordre la lèvre avant de susurrer son prénom tout près de lui. Cilian se mordit les lèvres, avalant sa salive troublée, frissonnant de la chaleur de ses doigts glissant sur ses bras. Il le sentit guider son poignet vers son bas-ventre. La main de Cilian vint toucher l’intimité du cracmol, tout en sentant celle d’Alessandro venir glisser vers la sienne. Cilian se mordit les lèvres plus fortement à ce contact, sa main venant entourer celle de son ainé. Il s’embrassèrent, avec douceur et délicatesse, la seconde main de Cilian s’échouant dans sa nuque, troublé. Il lui ordonna de le découvrir, puisque c’était ce qu’il désirait. Le jeune sorcier rougit tout en lui souriant le regard coquin et plein d’envie. Son frère vint l’embrasser, se frayant un chemin entre ses lèvres pour rencontrer sa langue, sentant la main d’Alessandro qui l’avait dirigé vers l’objet de son désir remonter son bras vers sa nuque pour approfondir le baiser. Un baiser passionner, empli de doux gémissement lié à l’activité de la main du médecin. Le juge ne se fit pas prier pour caresser du bout des doigts cette virilité ferme sous ses doigts, la sentant réagir favorablement aux caresses que sa main lui offrait tendrement. Cilian savourait cet instant qui l’enveloppait d’une merveilleuse chaleur, le plaisir s’immisçant, régissant les parties les plus friandes de on corps. Ne retenant pas son désir , ni même son plaisir, il laissait s’échapper des sons si sensuels, parfois étouffés au cœur de leur baiser passionner.

Il le redécouvrait, formant de lents mouvements de va-et-vient sur sa prisonnière, lentement pour imprimer sous ses doigts cette forme qui se faisait tant interdire. Le juge plongeait dans cette luxure sans la moindre retenue, caressant cet homme essentiel à sa vie et qui lui prodiguait le même bien-être. La main de Cilian qui s’était perdu sur sa nuque vint tendrement caresser sa mâchoire, sa barbe douce sans pour autant cesser leur baiser. Il vint dessiner de  sa main ses traits, laissant son pouce descendre sous le menton de son ainé descendant sur son cou vers sa clavicule en de sensuelles caresses. Descendant un peu, il vint prendre en joue entre ses phalanges, le petit téton de son frère, victime de mille caresses et taquinerie. L’autre main poursuivait son dessein, glissant vers l’extrémité de sa proie pour rouler sa paume contre elle.  Il s’en sentit dingue, rien que de ce contact sans compter les caresses de son amant qui l’abasourdit encore plus violemment. Leur corps coller l’un à l’autre, il ne désunit ses lèvres que pour reprendre son souffle, bien qu’il semblait bien plus vouloir faire entendre la régularité de ses gémissements, ou bien son plaisir en murmurant le nom de son frère. Cilian ne s’éloigna point longtemps de lui, retournant bien vite à ses lèvres qui semblaient déjà lui manquer, en quelques secondes à peine.

« — Tu me rends fou… Alessandro… Complètement. » Sur ces mots, il revint l’embrasser avec douceur et passion.
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 12 Aoû - 19:29


Ainsi nu devant le regard de son frère, Alessandro ne pouvait nullement camoufler l’émoi et l’excitation dans laquelle il mettait son corps. Son désir transpirait chaque parcelle de sa chair, qui se trouvait cruellement envoutée par cet homme qui se tendait sous ses prunelles. Il se trouvait si majestueux, si beau et parfait sous ses yeux. Il s’efforçait de le voir comme son frère, comme cet interdit qu’il ne devait point dépasser et pourtant, il ne parvenait pas à décroitre ce désir qu’il avait pour son corps. Il en avait tellement envie, à cet instant et les paroles de Cilian ne parvenaient nullement à lui faire entendre raisons. Il en avait envie, il le percevait dans son regard si intense qui détaillait avec la même lubricité que lui, son corps. Il semblait l’appeler, réclamer sa présence contre sa chair, qui ne demandait qu’à s’enflammer à ses côtés. Il était totalement envouté. Alessandro l’était tout autant de cet homme. Il sentait son cœur battre comme un fou dans sa poitrine. Sans doute l’était-il également ? Il n’en doutait pas. Il était en train de franchir de nouveau cette frontière qu’il s’était toujours interdit de dépasser. C’était simple en temps normal. Il y parvenait si aisément.

Cela faisait dix ans qu’il se contentait de cette relation fraternelle, de cette abstinence qui pourtant se trouvait satisfaite dans ses rêves érotiques. Il avait tant fantasmé sur lui, s’était tant caressé en pensant à lui, sans qu’il puisse contrôler tout cela. Cela avait dévoré son cœur et son âme sans limites, le rendant ivre de passion pour cet homme, qui lui était formellement interdit. Il s’en était éloigné pour le protéger, se protéger lui-même également. S’éloigner sans trop le faire, trouver toujours une excuse pour fuir son frère, instaurer une frontière invisible entre eux deux pour s’assurer de ne pas la franchir. Pourtant, cela faisait deux fois qu’il rompait cette frontière, par la faute de Cilian, ces mots qui savaient si bien le faire flancher. Il ne parvenait pas à résister. Cilian voulait le découvrir entièrement, il était celui qui s’était imposé à lui, lui qui l’avait séduit et avait bafoué toutes ces frontières. Comment résister à l’objet de ses fantasmes lorsqu’on devenait un objet de convoitise pour celui-ci ? Il n’était pas assez fort et son désir, sa soif pour l’échine de cet homme le rendaient incroyablement fou. Il succombait à son ambition bien trop profonde, ancrée à son esprit.

Il était incapable de songer à cet instant. Il avait seulement envie de lui, de sentir sa peau devenir folle sous le contact de ses doigts, de ses baisers. Il ne se sentait pas gêné par cela. Il l’assumait malgré l’interdit que son frère représentait à ses yeux. Il le sentait fébrile, frissonnant sous le contact de ses doigts. Alessandro l’avait ordonné de le découvrir s’il le désirait. Un moyen comme un autre de se dédouaner de la responsabilité de cette folie, de cette appétence qu’il satisfaisait à cet instant. Cilian était celui qui lui avouait son désir, lui qui voulait le découvrir. Alessandro se soumettait à ses désirs, même s’il savait que cela ne serait pas sans incidence. Il savait d’ores et déjà qu’ils feraient comme si de rien n’était, le lendemain. A l’image de cette nuit où saouls, Cilian était venu cueillir ses lèvres pour partager une nuit torride dans ses bras jusqu’à atteindre cette plénitude terrestre totale qu’il n’avait connue qu’à ses côtés. Cilian en avait tout autant envie. Son intimité était tendue contre la chair fraiche et gourmande de sa main, ne pouvait que le trahir. Son regard également. Ses prunelles le détaillaient avec désir et gêne, encore bien timide bien que désireux. Il était magnifique. Le regard d’Alessandro ne quittait pas des yeux le visage de cet homme qu’il était venu embrasser avec passion en le caressant.

C’était si délicieux, ses lèvres, le contact de son torse contre le sien, sa main contre son intimité et sa nuque. Alessandro savourait ces caresses friponnes, laissant son plaisir se faire connaitre, grandir dans ses reins. Il se trouvait tout aussi gourmand, impatient et passionné. Sa main glissait avec lenteur et passion sur l’intimité de son frère, savourant sa texture, sa forme. Elle était toute aussi parfaite sous ses doigts que dans ses souvenirs. Cela le rendait d’autant plus gourmand, plus excité encore alors qu’il savourait les caresses de Cilian sur son intimité. Ses phalanges étaient incroyablement délicieuses. Elles embrasaient son bas ventre avec une telle forme, le satisfaisant avec une telle aisance. Même le souvenir de leur première nuit ensemble n’avait pas le même effet sur son corps. Un plaisir personnel qui s’était tant offert, qu’il lui offrait si obligeamment. Ses lèvres émettaient son plaisir sans aucune gêne. Il ne maitrisait pas ses gémissements, ces derniers se faisant aussi nombreux que ceux de son frère. Son cœur battait de façon effrénée, satisfait et comblé par cet acte coquin et érotique qu’ils s’offraient. Il savourait la main de Cilian contre sa mâchoire, sa barbe, sa nuque, sa clavicule. Elle le caressait avec attention et sensualité, cupides. C’était si appréciable. Alessandro sentait son cœur se glorifier dans sa poitrine, son intimité s’affermir cruellement sous les doigts de son frère. Il se mordait les lèvres pour contenir ses gémissements de se faire plus gourmands, quémandeurs. Pourtant, il succombait à cet homme. Il voulait qu’il le fasse jouir, atteindre ce moment de luxure totale où la libération charnelle était le seul moyen de calmer cette appétence, sans être certain que cela satisferait leur appétit. Il savait que le sien ne pourrait être contenté. Il se mourrait de désir pour lui, en cachette, bien loin de son regard si pénétrant et déstabilisant.

Cilian prononçait son prénom avec une telle sensualité. C’était bien trop salvateur et envoutant pour son âme, qui avait tant envie de l’entendre geindre son prénom en touchant cette extase. Un instant salvateur qu’il voulait lui faire vivre et redécouvrir à ses côtés alors que sa main glissait plus sensuellement et de façon plus active sur son intimité. Il le rendait fou, tout comme lui le rendait. Cilian le lui avouait dans une voix si brulante et délicieuse. Il susurra son prénom, ajoutant qu’il le rendait complètement fou. Des aveux qui ne pouvaient que le troubler alors qu’il se laissait embrasser de nouveau. Il sentait son cœur si fou implosait dans sa poitrine. Cilian n’aurait jamais dû les prononcer. Il ne devait pas. Cet instant de folie devait rester silencieux, un consentement mutuel de leur part pour satisfaire une attirance qui ne devait pas exister, être avouée. Il se laissa embrasser, laissant sa main appuyer contre la nuque de Cilian pour le maintenir avec force contre lui, dévorant ses lèvres avec la même ambition. Il ne se contrôlait plus, ses baisers devenant plus sauvages et passionnés, ces caresses plus pénétrantes et rapides. Il sentait Cilian succombait, sa peau frémissante contre son corps, son intimité si ferme et gonflée entre ses doigts. Il avait envie de lui, de le dévorer de ses lèvres. C’est pour cela qu’il vint se désolidariser de ses lèvres pour embrasser sa nuque avec passion, soupirant son prénom avec une voix ô sensuelle.

Il savait Cilian réceptif à cela alors qu’il venait embrasser sa nuque par des milliers de baisers papillon, bien plus intenses que les précédents. Il dévorait sa nuque de ses lèvres, sa main libre glissant contre sa clavicule pour descendre son torse, contourner son torse pour le bloquer contre lui. Leurs poignets se frôlaient dans la cadence érotique de leurs caresses avant qu’il ne vienne relâcher sa prisonnière, capturant la main de son frère dans la sienne pour venir les glisser sur leurs intimités qui se frôlaient, pressées l’une contre l’autre. Il vint gémir contre son oreille, prononçant son prénom dans une voix ô brulante alors qu’il venait glisser son visage contre sa clavicule, les yeux clos, ses lèvres dévorant cette peau à sa portée. Cilian se trouvait tout aussi fébrile qu’il ne pouvait l’être alors que mêlaient à la main de son frère, il venait caresser leurs bas-ventres collés l’un à l’autre, gonflés de désir et si tendus qu’il sentait cet instant de plénitude total approcher à pas. Il ne contrôlait plus ses gémissements, ne cherchait plus à le faire. Il voulait que ses gémissements rendent fous Cilian, le mettent dans un état intense dé fébrilité. Un fait dont il avait parfaitement conscience tant la respiration de Cilian se faisait intense et forte, ses gémissements d’autant plus forts et rauques. Ils devenaient fous, ensemble, plus fusionnels que jamais et il ne pouvait nullement résister à cela. Il était fou de ce corps. Il voulait atteindre cette extase avec lui, il en mourrait de désir et d’impatience.

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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 17 Aoû - 21:00

Il le rendait fou, chacun de ses gestes, de ses regards inondaient son cœur d’un feu qui n’aurait pas dû se trouver là. Pourtant c’était bien présent, cette brulure qui n’épargnait aucun membre de son anatomie masculine en réponse à la présence d’Alessandro contre lui, sous son regard. Il se trouvait envouté, ensorcelé par ce corps contre lequel il ne pouvait résister. Ce corps lui était interdit et sans doute d’autant plus attirant et désirable. Il avait passé les heures et des heures à ses côtés, des soirées entières en son unique compagnie et même s’il se voyait peu, sans le moindre incident, heureux de a présence, mais sans laisser aucune place à cette étrange sensation qui prenait place à ses côtés, à ce tiraillement, à ce manque, qui bien que toujours présent, bien qu’habitué se faisait de plus en plus pesant pour le juge dès lors que son esprit ne se trouvait pas occupé par le travail. La présence d’Aemelia à ses côtés le rendait heureux bien sûr, mais il était bien loin d’être aussi accroc à sa présence qu’à celle de son frère. Le jeune homme se sentait terriblement attiré par son ainé, son corps finement musclé de son torse, la douceur de ses bras. Son corps réagissait toujours face à son frère, accélérant son cœur ou nourrissant son cerveau de dopamine par une simple visite. Ce soir, il n’avait pu le faire, pu y résister, à cette force qui l’avait attiré contre lui, contre ses lèvres et son corps, tant qu’il en était là, à l’avouer qu’il le renait fou. Car c’était bien ce qu’il était, un fou attiré par les formes de son frère, cédant à cette terrible tentation qu’était le médecin, l’homme auprès de qui il avait grandi, un attachement profond s’étant installé entre eux et sans doute un peu trop profondément, l’empêchant de garder cette posture fraternelle en ces instants où il s’était trouvé si proche de cette tentation.

Cilian s’en retrouvait là, presque en pleine conscience, mais le corps fou d’Alessandro, debout, nu, face à l’objet de ses désirs. Il l’embrassait avec passion, son cœur battant promptement contre celui d’Alessandro qu’il entendait battre à l’unisson. Le médecin le maintenait contre lui, contre ses lèvres et Cilian n’avait nulle idée de s’en défaire. Il dévorait ses lèvres avec force et passion. Son partenaire venait prendre ses lèvres, plus sauvages que jamais, ses caresses s’accélérant, s’approfondissant. Le jeune homme venait prendre sa nuque comme il avait pris ses lèvres, électrisant le corps sensible de Cilian qui s’extasiait de ce bien-être qui s’emparait de lui. Alessandro savait parfaitement le lui procurer, réchauffer son âme par un simple murmure dans ses oreilles, par de simples baser qui émoustillait Cilian comme aucune autre. Chacun de ses gestes semblait calculer pour lui donner ce plaisir, comme il venait lui rendre la pareille, caressant la partie intime de son partenaire avec envie, autant que le poignet de son compagnon qui éveillait avec autant de volonté son intimité. Il sentit la main du médecin descendre sur son torse, le faisant frissonner légèrement, entre quelques gémissements . Il sentit bientôt la main de son frère venir chercher la sienne sur son intimité. Se serrant l’un à l’autre, liant leur main l’une à l’autre. Des mains qui se réfugièrent sur leurs intimités, les deux amants vinrent les caresser ainsi avec envie et passion. Son frère gémit contre lui, un son si doux à son oreille qu’il en extirpa un soupire d’aise de Cilian. Il sentait les lèvres de son partenaire embrasser sa clavicule avec passion, dévorant sa peau comme de doux sons sortaient de ses lèvres.

Cilian venait de sa main libre, encourager ses baisers par des caresses sur sa nuque et ses cheveux dans des mouvements de plus en lus incontrôlé et ambitieux comme leurs mains unies venaient leur offrir de plus en plus de plaisir agissant à l’unisson tous les deux. Uni par leurs mains, ils partageaient cette chose la plus intime tous les deux, en deux amants tendres et enflammés de désir pour le corps de l’autre. Ils allaient chercher ensemble cette félicité, ce bonheur que chaque caresse, chaque va-et-vient intensifiaient.

Cilian se sentait brulant, ce frôlement venant extasier chacun de ses membres, son visage se perdait sur les réactions de son compagnon, gémissant contre lui sans pouvoir s’en empêcher de plus en plus précipitamment, de plus en plus profondément. Il brulait d’ambition et de bonheur, sentant sa chair exalter avec ses caresses qu’ils s’échangeaient. Cilian se sentait fou, devenir fou et ferme contre son ainé. Le médecin était magnifique à l’approche de l’extase, à l’approche de cet instant de libération dont le besoin venait tant se faire sentir, venait tant se faire désirer comme le corps de cet homme. Il se sentait incroyablement fébrile et excité de cet homme. Il voulait lui faire atteindre l’apogée, le partager avec lui, il en avait envie et la sentait arrivée, il se sentait mené à bout de sa résistance sous les caresses si savoureuses de leurs mains. S’agrippant contre lui, il vint gémir d’un son rauque, profond et puissant comme dans un dernier mouvement de leur main, ils se libérèrent ensemble de leur frustration dans une même mesure. Cilian se sentait envahi de joie, son esprit semblant planer dans une douce joie angélique et luxuriante, un paradis qu’il n’atteignait qu’auprès de cet homme que son regard dévorait, un sourire radieux aux lèvres. Il vint chercher les lèvres d’Alessandro, qui souriait tout autant. Ses yeux pétillaient, radieux en le regardant avec magie. Cilian déposa de tout baiser, résolument heureux, le regard sans doute plus amoureux que jamais il n’avait osé le regarder, se laissant bercer par l’extase du moment. Le jeune homme passait ses mains sensuellement dans son dos, sans oser désunir sa main de celle de son frère, ses doigts profitant de ce contact doux avec l’être qu’il adorait plus que tout. Il n’avait aucun mot pour décrire son plaisir, celui qu’il venait de prendre à ses côtés dans leurs actes intimes, c’était mieux de ne rien dire. C’était un lien sublime, l’instant l’était aussi avec cet être merveilleux dans le cœur de Cilian.
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Alessandro Murray
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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 19 Aoû - 23:31


Il savait cette action déraisonnée, tout comme les sentiments qui l’étreignaient pour cet homme. Son cœur se trouvait glorifié dans sa poitrine. Il pouvait l’entendre battre promptement dans sa poitrine, résolument fou. Il l’était de cet homme, de cet être qu’il lui était pourtant formellement interdit de désirer de la sorte. Il le savait. Cela faisait dix ans qu’il s’interdisait de telles pensées, de tels désirs envahir son être pour lui. Pourtant, il était faible face à lui. Il s’était laissé avoir par ce baiser volé, succombant totalement et sans limites à cette terrible tentation que représentait son frère. Sa soif, son désir de lui avait été plus fort que sa raison, le rendant incroyablement fou et ambitieux. Il n’avait pu que se perdre dans cet instant de luxure, l’ayant tant rêvé, tant fantasmé. Il laissait son corps s’exprimer de la façon la plus sensuelle et naturelle qu’il soit, sans timidité, ni gêne aucunes. Il se laissait dévorer par cette luxure merveilleuse, la savourant avec une effusion certaine. Il se sentait si bien contre lui, son cœur s’embrasant face à tant de plaisir. Il savait cela dangereux, en avait cruellement conscience, mais son ambition était bien trop forte pour pouvoir y résister.

Il fondait littéralement à son contact, son cœur tambourinant dans sa poitrine alors que leurs mains s’étaient liées pour s’offrir mutuellement ces caresses coquines et luxuriantes. Il pouvait sentir le corps de Cilian se serrer contre lui, sa main participant à cette communion intime et cocasse de leurs deux intimités. Sa respiration était forte et saccadée, ponctuée par des gémissements de plus en plus forts, de plus en plus envoutants. Alessandro se sentait totalement envouté, submergé par ce flux d’excitation et de bien-être qui l’étreignait. Cet échange était trop intense, trop passionnel et merveilleux pour qu’il se maitrise. Il trouvait son frère bien trop désirable, si magnifique lorsque son corps semblait se perdre dans les méandres du plaisir. Ses narines s’enivraient de son odeur, la trouvant particulièrement plaisante et merveilleuse. Alessandro aimait tant cette peau que sa bouche parcourait avec passion et désir. Il le dévorait entièrement, savourant cet instant comme s’il s’agissait du seul et du dernier qu’il pourrait vivre, même s’il savait qu’ils avaient déjà flanché par le passé. Un souvenir qui avait tant hanté son esprit par le passé et même aujourd’hui.

C’était une folie. Il le savait. Pourtant, sa chair frissonnait contre celle de son frère, devenant de plus en plus gourmande de ce contact qui la rendait ivre de bien-être. Les phalanges de Cilian contre sa nuque se trouvaient plaisantes et merveilleuses tant elles exprimaient le désir de son frère face à ses actions, au même titre que ses gémissements. Des sons érotiques qui rendaient son frère d’autant plus désirable et envoutant. Il le sentait brûlant contre sa chair, son intimité tant exaltée par les frôlements cocasses de leurs mains liées l’une à l’autre. Il sentait ce paradis terrestre s’approcher, devenir de plus en plus proche et intense. Ses prunelles s’abreuvaient de la vue que son frère lui offrait, le trouvant si désirable, si excitant et fébrile. Il sentait sa peau frémir sous ses lèvres, son cœur fou dans sa poitrine. Il n’était pas en reste, son cœur souffrant de palpitations tant l’excitation et son bonheur de vivre cet instant avec lui se trouvaient intenses. La culpabilité se trouvait néanmoins présente, bien que muette, résolument recouverte par cet amour qui l’inondait pour cet homme. Un amour interdit, qu’il devait taire qu’il devait terrer au fin fond de son âme. Pourtant, il se trouvait là, si flamboyant, ne demandant qu’à s’exprimer sans pouvoir le faire. C’était une torture de le contenir, d’autant plus à cet instant où celui-ci s’abreuvait de cette étreinte amoureuse et passionnée qu’ils s’offraient mutuellement.

Il finit par atteindre ce point de non-retour, si intense et effusant, si merveilleux. Une sensation de bien-être total, de bonheur qui l’avait étreint en quelques secondes, fulgurant et envoutant. Il s’était laissé aller dans un dernier râle, sentant son plaisir s’immiscer dans les moindres pores de sa chair comme jamais. C’est le cœur fou et le souffle haletant qu’il laissa ses prunelles fébriles et heureuses retrouver le regard de son frère. Son regard rencontra celui de son frère, envahi de joie, empli de cette effusion luxuriante que seul le désir charnel et partagé pouvait initier au sein de ses entrailles. Le même bonheur qui l’envahissait malgré lui, qui lui donnait l’ambition de se l’accaparer pour toujours. Il le voulait si cruellement. Cet instant qu’il vivait avec lui, à ce moment précis,  il souhaitait ne pas se sentir honteux de le ressentir. Il voulait s’accaparer le cœur de son frère, le rendre fou tout autant qu’il le rendait irraisonné. Une pensée déraisonnée, interdite, contre laquelle il luttait depuis tant d’années. Pourtant, son sourire bienheureux exprimait cette extase qu’il avait connue grâce à lui. Aucune autre personne au monde ne pouvait le rendre aussi fou qu’avec ce genre de caresse. Le souffle court, il se laissa de nouveau embrasser par les lèvres si délicieuses et gonflées de Cilian. Elles étaient terriblement attrayantes et envoutantes et il était bien trop faible pour les rejeter, pas après avoir connu un tel instant magique à ses côtés. Il retrouva avec plaisir le contact de cette bouche, venant participer à ce baiser, remarquant résolument la lueur dans son regard. Une lueur qui vint l’électrocuter tant elle le fixait avec tendresse et amoureux. Cilian se trouvait magnifique, ses prunelles si brillantes de cette émotion qu’il vivait, similaire à la sienne. Un sentiment qu’il ne devait pas ressentir et qu’il cherchait pourtant à avoir de son frère. Pourquoi l’amour était si complexe ? Pourquoi sa raison ne l’intimait pas à résister à cet homme ?

Une raison qui avait tant pris l’habitude de le restreindre dans ses actions, le contraignant à subir ce besoin si intense de le fuir durant tant d’années, car il était fou de cet homme. Il le détaillait avec attention, le souffle chaud, sa chair frissonnant sous le contact de sa main sur son dos. Il déglutit, laissant sa main glisser sur la gorge de son frère, sentant les formes de sa pomme d’Adam glisser sous la texture de son pouce. Il était si beau, si magnifique et pourtant si inaccessible. Sa respiration se fit forte, son cœur battant fortement dans sa poitrine, tandis que leurs mains jointes continuaient délicatement leur mouvement uni pour prolonger cet instant de luxure jusqu’au bout. Ils ne disaient mot, savouraient cet instant pour se détailler avec intensité. Il tentait de reprendre sa respiration, en vain, toujours autant envouté par lui. Il finit par céder à son ambition, venant glisser sa main derrière sa nuque pour venir l’embrasser. Il en avait trop envie. Il ne voulait pas réfléchir aux conséquences, aux raisons qui avaient passé son frère à venir à lui, comme il y a trois ans. Du moins, pas ce soir. Un baiser que son frère lui rendit sans nul gêne, passionné et doux alors qu’ils se laissaient de nouveau portés par leurs désirs, se redécouvrant de nouveau par cet acte charnel qui l’envoutait tellement.

Ils passèrent ainsi le reste de la soirée à s’embrasser et se dévorer de leurs lèvres, de leurs doigts, se découvrant au travers de mils caresses, mils baisers, le souffle court, le cœur fou. Alessandro vint profiter de cette nuit comme jamais, succombant à sa tentation, celle qui le rendait fou de désir et d’impatience pour cet homme qui s’était tant accaparé son cœur. Le lendemain matin, sagement endormi tout contre lui, le réveil fut plus douloureux. Il pouvait sentir le corps nu de son frère tout contre lui, lui offrant une vue merveilleuse sur son visage endormi. Alessandro passa de nombreuses minutes à le contempler, le trouvant incroyablement beau et angélique. Il pouvait sentir sa respiration lente tandis que la sienne s’accélérer. Il se mordait la lèvre, le regard brillant alors qu’il prenait conscience de ce qu’ils avaient fait et ô combien ils avaient fait une erreur. Il sentait son cœur se serrer à cette pensée alors qu’il venait doucement s’éloigner de son frère pour rejoindre la douche. Il vint se positionner devant l’évier, regardant son reflet dans le miroir. Il percevait les marques rougies de sa chair, ses lèvres gonflées d’avoir été trop embrassées. Il se souvenait cruellement de la texture de ses doigts, de ses lèvres sur sa chair, le rendant fébrile alors que son cœur battait la chamade. Il inspira profondément pour tenter de s’éloigner de ces souvenirs qui l’assaillaient, envahissait sa chair.

Il se mordait la lèvre, glissant sous la douche pour tenter de se dégager de cette chaleur qui l’envahissait. Il prit une douche froide pour tenter de reprendre ses esprits, se convaincre d’agir de façon détachée, comme si rien ne s’était passé, tout en sachant que ce n’était pas le cas. Le flux d’eau lui permit d’apaiser les battements de son cœur avant de venir rejoindre sa chambre en boxer. Il y retrouva son frère à moitié endormi, les cheveux en pétard avec une barbe naissante, fine. Il laissa son regard se poser sur lui, observer la beauté de son corps nu, ainsi que les marques rougies de sa chair. Son cœur rata un battement alors qu’il venait lui jeter sa serviette humide qu’il utilisait pour sécher ses cheveux. Pourquoi diable ne pouvait-il pas le considérer comme ce que son cœur d’homme désirait ? « Allez ! On se réveille et on va prendre sa douche, M. le juge endormi. » Il avait lancé ces mots dans un ton amical et doux alors qu’il ajoutait. « Je vais préparer du café, vu ta tête, tu vas en avoir besoin. » Agir comme si de rien n’était. C’était la seule chose qu’il pouvait faire et c’est ce qu’il était en train de faire, se dirigeant vers son armoire pour en retirer un costume, s’habillant pour se préparer au travail, tout simplement, bien que ses phalanges se trouvaient légèrement tremblantes, son corps et son âme bien trop sensible à cet homme, qui était son frère. Un interdit auquel il ne devait absolument plus toucher, sous peine de se bruler les ailes.

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MessageSujet: Re: (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray   (fini) What a surprise! what's the hell ? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 24 Aoû - 0:37

L’instant était résolument magique, merveilleux pour le jeune homme, cette délivrance contre le corps de son frère, simplement uni par leurs mains qui se tenaient et leurs lèvres, pourtant Cilian le ressentait comme une véritable union de leurs âmes. Le juge se sentait submerger de bonheur et de bien-être, le paradis coulant dans ses veines, y explosant enivrant l’esprit voletant de légèreté et de joie. C’était une jouissance éclose de leur union, de leur simple caresse coquine entre leurs deux personnes qui n’aurait pas dû se joindre l’une à l’autre. Ils venaient de le faire pourtant développant un feu dément en son cœur, sa petite amie ne pouvait nullement s’ enorgueillir de lui avoir donné autant de plaisir par ses simples caresses, de recevoir la moitié de ce qu’il offrait naturellement à cet homme qui se trouvait contre lui. Il restait contre lui, continuait de l’embrasser refusant de laisser sa conscience se réveiller de ce rêve. Ce lieu idyllique dans lequel il s’enveloppait, blotti contre le corps de son partenaire d’un soir. Il ne voulait nullement le quitter, s’échapper de sa chaleur, du contact de ses muscles, se complaisant simplement dans cette présence. Il n’avait aucun mot pour s’exprimer, aucun n’avait l’autorisation de franchir ses lèvres et c’est silencieux qu’il restait ainsi, profitant encore un peu de ses lèvres, de son corps. Déjà les mots prononcés plus tôt prêtaient à confusion, trop fort, trop intime, ils trahissaient son attachement, son envie, la passion de son corps pour son frère et aurait du se trouver banni de ses lèvres. Trop tard pour les retirer, l’émoi qu’il ressentait contre l’autre pourtant devait rester une attirance indicible, silencieuse, et certainement pas assumée au travers de ce genre de phrase. Aucun mot ne sortit plus de ses lèvres, ni pour dire combien cela s’était dévoilé splendide, ni que c’était un incident qu’il ne devrait jamais réitéré. C’était merveilleux et un petit rien, à peine une trahison de sa petite amie tant qu’il se taisait. La soirée défila ainsi, dans les bras de son frère, dans sa tendresse entre enlacement fraternel et baiser amoureux. Aucun des deux ne semblait prêt à sortir de cette torpeur qui entourait leur esprit, ne les paralysait contre le corps de l’autre. Cilian restait, blotti contre le beau corps sexy de son frère et l’accompagna toute la soirée dans de doux câlins. Ils avaient rejoint le lit de son ainé ensemble s’y endormant ensemble, l’un contre l’autre, dans de tendres étreintes.

Cilian avait fini par clore les yeux, submergé par la fatigue d’émotion journalière que cette luxure avait magnifiée, comme une réponse à ses questions, à ses hésitations. Il avait la réponse sous les yeux, il lui suffisait de la voir, de la recevoir comme telle pour plonger par la porte qu’elle lui ouvrait. Tous les secrets, les hésitations s’éclaircissaient à la lumière de cette soirée, de sa manière de succomber à l’homme qui était son frère, celui qui avait été adopté par sa famille comme un fils et qui le rendait interdit même si aucun lien de sang n’existait entre eux deux. Il s’était rencontré quand ils avaient tous deux sept ans, rien ne pouvait vraiment les différencier d’ami. Il ne se ressemblait même pas physiquement et les gens s’étonnaient toujours de les entendre dire qu’ils étaient frères. Ils s’aimaient ainsi bien sûr, Cilian l’aimait même plus. Ce soir en était la preuve, chaque nuit de luxure en était la preuve, mais il y restait aveugle, s’endormant apaisé contre lui, le retrouvant dans ses rêves sas avoir avancé dans ses questionnements internes, sans même la moindre culpabilité. Il s’endormait contre son frère, heureux, mais aveugle.

Il avait entendu son ainé se lever, mais ne quitta pas les draps doux et chaud du lit, réclamant de dormir encore un peu, tranquille et serein dans ce lit. C’était simple alors, de n’être que dans ce lit, de ne penser à rien sans affronter le réveil, le souvenir de la nuit d’avant. Il ne voulait pas émerger du cocon insouciant dans lequel il se trouvait. Dormant encore à moitié, bercé par l’eau de la douche, seul son sur lequel il se concentrait avant d’entendre son ainé revenir et lui lancer une serviette sur le corps. Il laissa échappe un léger grognement témoignant de la difficulté et la réticence qu’il avait à sortir de son lit. Il vint lui dire de se réveiller et d’aller prendre sa douche , lui Mr le juge endormi. Nouvelle plainte mignonne comme son ainé venait lui annoncer qu’il allait préparer du café, car vu sa tête, il en avait besoin.

« — Elle a quoi ma tête ? » murmura t’-il d’une voix encore endormie et peu convaincante. Il se releva pour s’asseoir sur le lit et regarda autour de lui, plissant les yeux attaquer par la lumière de la pièce, cherchant ses vêtements pour se rhabiller du regard. Il se mordit les lèvres, son regard croissant le dos nu d’Alessandro, un objet tentateur, mais intouchable. Il devait reprendre ses esprit, une douche froide lui ferait du bien, clore cette parenthèse qui ne devait se réitérer. Il se leva en utilisant la serviette qu’avait lancée son frère pour couvrir sa partie intime et se diriger vers le salon. La comme si de rien était, il ramassa ses vêtements étalés sur le sol auprès de ceux de son frère. Il ne dit rien et passa auprès d’Alessandro en silence, comme tout autre matin, dirigeant son regard ailleurs que sur cet homme qu’il trouvait magnifique. Il devait éclaircir ses idées, son cœur, passer sur la nuit dernière, faire comme si. Il n’y avait rien eu, rien de tout ça ne pouvait exister entre eux, c’est ce qui se martelait dans son esprit. D’autant plus qu’il avait sa petite amie. Il entra dans la salle de bain et se doucha, laissant l’eau coulant laver sa trahison effacer les traces de son frère sur son corps, la caresse de ses mains, l’odeur de son parfum qui restait ancré dans ses narines. Une douche pour effacer qu’il avait tromper sa petite amie avec l’être le plus improbable.

Cilian sortit de la douche et s’habilla, enfilant ses vêtements après avoir rapidement lavé magiquement ses sous-vêtements de la veille n’ayant pas pris de change. Il rejoignit son ainé dans le salon en venant lui sourire, comme n’importe quel matin, aucune gêne ne marquait son regard même si le souvenir de la veille ne le quittait pas. Il s’installa à sa table en disant qu’il avait bien besoin d’un café.

« — Tu bosses quand aujourd’hui, je ne sais jamais avec tes horaires bizarres . » Il lui sourit comme il se faisait servir un café et c’est auprès de celui-ci qu’il vint ajouter mine de rien.

« — Je dois voir Aemelia ce soir, après le travail, je lui parlerais de la décision qu’on a prise hier tous les deux je pense qu’elle comprendra. J’espère. Je n’ai pas grand-chose comme affaire, mais si tu n’a pas le temps pour m’accueillir aujourd’hui, je peux attendre la fin de semaine pour m’installer ici, ce serait cool. » il sourit en buvant son café, avant de regarder sa montre, constatant qu’il était temps pour lui de filer au bureau sans quoi il serait en retard pour son premier rendez-vous de la journée. Il finit rapidement son café et remercia son frère pour la nuit en venant très naturellement lui toucher les cheveux, comme si de rien n’était. Fuyant tout de même de rester à son contact, auprès de lui pour reprendre ses esprits, se rabâcher à nouveau qu’il s’agissait de son frère et que c’était à nouveau l’erreur d’une fois.

-FIN-
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