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 And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray

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MessageSujet: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMer 3 Sep - 23:17

And if tonight was not like others?


« Eh Olivia ! Il y a un groupe pour toi ! » Un sourire aux lèvres, je regardais mon collègue qui m’indiquait qu’on avait des clients. Cela avait été une réelle aubaine pour moi de tomber sur le propriétaire du « Poker’s Club ». Il m’avait aidé à trouver du travail rapidement et qui soit dans mes cordes pour une durée de deux mois. Ce soir était mon dernier jour. Cela me faisait étrange et en même temps, j’étais plutôt rassurée. Être stripteaseuse ne me dérangeait pas autre mesure, j’aimais danser et éveiller le désir des hommes. Sans doute que j’aurai pu me laisser aller à cette vie. Je n’étais pas trop mal payée et était plutôt douée dans mon genre, assez pour tenter les hommes et les faire revenir pour profiter du spectacle de mon corps se dévêtant pour leurs beaux yeux et les moins beaux aussi. Je ne tombais pas que sur des clients au physique de rêve, je devais bien le reconnaitre. La plupart d’entre eux avaient la quarantaine, voire la cinquantaine et ils me regardaient avec avidité et désir. C’était amusant, c’était plaisant, d’autant plus que plus je les aguichais et plus ils me donnaient des pourboires non négligeables. Quoi qu’il en soit, j’avais Andrew et mon travail, qui me plaisait. Je préférais tout de même user de mon pouvoir de séduction sur la gent masculine qui me plaisait réellement. « C’est qui aujourd’hui, Oscar ? » Demandais-je avec curiosité, attendant toujours à découvrir des informations intéressantes sur mes potentiels clients.

« Un groupe de membres du département de la justice magique. La quarantaine la plupart, mais j’ai vu un mec sexy qui doit avoir la trentaine. Beau gosse. Tu le reconnaitras facilement, c’est le seul qu’à l’air de débarquer dans un autre monde. Il avait l’air mal à l’aise quand il est monté à l’étage. » Comme toujours, je pouvais compter sur mon acolyte et collègue de boulot, qui vint me faire rire, sachant ô combien j’aimais bien taquiner les plus timides. Résultat, ça avait pour habitude d’amuser l’ensemble de la galerie et du groupe pour le plus grand damne du gêné, qui pour la plupart du temps finissait « pivoine ». Je souriais, me levant de mon siège sur lequel je m’étais préparée, fixant mon ami. « Eh bien ! Allons voir cela ! Comment je suis ? » Un sourire d’Oscar vint me faire sourire alors que je venais ajouter. « Parfaite, comme toujours, je sais. » Je plaisantais bien sûr, même si je n’en donnais pas l’impression. Après tout, je me savais belle et sexy depuis des années. C’est donc tout naturellement que j’étais venue me rendre dans la pièce de spectacle pour rencontrer mes chers clients. Comme je m’y attendais, ils correspondaient totalement à la description que m’avait faite mon ami. Sourire charmeur sur les lèvres, je venais les saluer d’un clin d’œil, venant m’avancer vers eux au centre de la pièce. J’en connaissais certains, ceux-ci étant déjà auparavant venus en ces lieux. Je laissais donc mon regard dévisager de mon regard cocasse mon auditoire, venant enfin rencontrer du regard, le jeune homme dont m’avait parlé Oscar.

La trentaine, au visage juvénile, le regard fébrile et mal à l’aise. Parfait pour devenir ma victime de la soirée. « Eh bien, messieurs. Me voilà chanceuse. De beaux jeunes hommes à charmer, mais je vais avoir besoin d’un cobaye, voir d’un chanceux. » Ponctuant ma phrase par un clin d’œil, je m’étais élancée vers le fameux jeune homme. « Bonsoir, ça ne vous dérange pas d’être mon partenaire pour cette partie du show ? » Je lui souriais en venant prendre son bras, laissant mes fines phalanges glisser sur sa peau, l’agrippant pour l’obliger à me suivre au centre de la pièce. D’un coup de baguette magique, je venais activer la musique sensuelle, une chanson lente et envoutante alors que je glissais mes doigts sur les bras du jeune homme, le détaillant avec attention pour rejoindre sa nuque, venant glisser mon corps contre le sien, pour initiait une danse sensuelle. Mon corps vint rapidement s’harmoniser avec les formes musclées et plaisantes que je pouvais découvrir contre le tissu de cette chemise. Son regard soutenait celui troublé de mon pauvre cobaye, qui quand bien même se trouvait-il gêné, ne semblait pas tellement désapprouver ce qu’il se passait. Je li souriais de façon charmeuse et pénétrante.

« Laisse-toi aller… » Murmurais-je alors que je le poussais à se déplacer, ce dernier se laissant aller doucement à mes actions. Je me dandinais contre lui, pour le plaisir des autres hommes de la pièce, collé serré à lui, sentant son rythme cardiaque s’endiabler contre le mien. Son souffle frôlait mon visage alors que je venais me retourner pour faire glisser ma veste au sol dans une action sensuelle et précise avant de venir le repousser sur le siège d’honneur, celui de mon cobaye attitré. Je souriais laissant mes pas me reconduire à lui, venant prendre place au-dessus de lui pour me serrer de nouveau à califourchon au-dessus de lui, lui laissant une vue imprenable sur mon décolleté. Je le sentais réceptif et d’autant plus mal à l’aise alors que je glissais ma main contre sa cravate pour le rapprocher de mon visage. Je lui souriais, penchant délicatement la tête sur le côté en murmurant : « Profites en, beau gosse. Tu vas être mon cobaye pour la soirée, autant que tu en profites, ne penses-tu pas ? À moins que je ne sois pas à ton gout ? » J’en doutais, bien entendu. J’étais belle, jeune et terriblement sexy pour une femme. Aucun homme digne de ce nom, ou du moins hétéro ne pouvait affirmer le contraire. Laissant sa main glisser sur sa cravate, j’étais venue la défaire pour la faire glisser contre le sol, pour ouvrir quelques boutons de sa chemise. « Ce n’est pas dans mes habitudes, mais tu as l’air d’avoir chaud… et ce n’est que le commencement. » Venant sourire contre ses lèvres sans les touchers, j’étais venue glisser mes mains autour de mon haut, le relevant délicatement pour le laisser tomber, souriante, tout en continuant de laissait mon corps se frotter contre celui du beau, pour le plaisir de ses notoires qui nous observaient avec attention. « Je crois qu’ils t’envient. » Susurrais-je contre son oreille dans une voix mesquine, venant rire doucement, amusée.

Tenue : ici.
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Cilian Murray
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 7 Sep - 16:58

Ses collègues avaient insisté pour qu’il vienne avec eux boire un verre ce soir dans ce club si fermé qu’était le Poker’s club à Lovage Area, un lieu qu’il s’enthousiasmait tous à découvrir ou redécouvrir pour ceux qui semblait déjà des habitués des lieux. Ce n’était pas du tout le cas de Cilian et d’après ce qu’il avait compris ce ne fut que leur compagnie et leur demande répétée, et peut être sa récente rupture avec sa petite amie, qui le firent accepté cette soirée en leur compagnie. Eux semblaient ravis, enchantés comme ils se rendaient tous ensemble à Lovage depuis le ministère. Le jeune homme les suivait, discutaient avec eux de tout autre chose que de leur travail lourd et pesant, ils sortaient se divertir « entre hommes » comme il disait. Un juge d’une cinquantaine d’années lui affirma qu’il y avait dans ce bar les plus belles femmes de tout Wincap et qu’il ne voyait pas comment un jeune homme comme lui ne connaissait pas encore cet endroit. Sans doute parce qu’il avait une petite amie jusqu’à il y a peu et que ce n’était pas vraiment le genre de lieux qu’il fréquentait habituellement.

L’entrée et la décoration intérieure ne purent que l’émerveillé un peu, c’était classe et luxueux et il laissa son regard découvrir les lustres brillants qui tombaient du plafond, éclairant d’une douce lumière, la pièce sombre aux allures de cabaret classe. Il y avait énormément de monde, au bar des serveurs dressés au carré presque aussi classe que leur clientèle visiblement riche servait du champagne à foison sur les tables. Puis il y avait ces hommes qui se dirigeaient vers l’escalier, tous semblaient notables et rarement accompagnés de femme contrairement à cette pièce. C’est par là bas que son groupe de juge l’attirât. Tous semblaient très enthousiastes, Cilian lui était plutôt mal à l’aise, peu habitué à se rendre dans ce genre d’endroit, n’ayant pas pour habitude d’assister à de tel spectacle de cette manière, en dehors de l’intimité d’un couple, car il avait bien compris au travers de leurs mots de quoi il en retournait. Sans doute avait-il trop d’égard envers les femmes pour adhérer à ce concept.

Ils passèrent un rideau discret, mais surveillé par un vigile, sa présence n’ayant pas échappé à Cilian comme ses compagnons lui fit un signe de tête et après un escalier, c’est un tout autre monde qui surgit à ses yeux. Des demoiselles dansaient sur un podium se défeuillant sous le regard cupide des hommes buvant vin et champagne. Il s’y était attendu, mais il ne fut pas moins confus et gêner en laissant son regard se porter sur les courbes féminines s’habillant seulement de lumière. Un serveur les guida vers une table où les juges prirent place,une vue imprenable sur le podium où les filles étaient parties et où on installait un fauteuil. Cilian pria pour ne jamais se trouver sur ce fauteuil. Un jeune serveur vint leur apporter deux bouteilles de champagne et un juge assura que c’était sa tournée, servant des flutes à chacun de ses pairs. Ils trinquèrent en parlant de chose et d’autre, attendant la venue de la jeune femme. Une demoiselle apparue sur le podium accueilli de sifflement, d’applaudissement et d’une attention et cupidité particulière. Cilian baissa le regard pour le mettre dans son verre, sans suivre la demoiselle du regard, sans doute aurait-il dû se méfier comme elle se dirigeait vers eux. Le jeune juge pensait sans doute qu’elle ne le verrait pas s’il ne la regardait pas. En sentant sa présence auprès de leur table, il releva les yeux et croisa son regard. Ses joues s’échauffèrent, son regard mal à l’aise. Elle se dit chanceuses d’avoir de beaux jeunes hommes à charmer, mais elle aurait besoin d’un cobaye, d’un chanceux. «Pas moi, pas moi » pensa Cilian comme lorsqu’un prof voulait envoyé une personne au tableau. Pourquoi ça ne marchait jamais. Elle vint à lui en lui demandant si ça le dérangerait d’être son partenaire, mais n’attendit nullement sa réponse pour agripper son bras tandis que ses mains s’agitaient dans un signe négatif, la priant doucement de ne pas faire ça. Pourtant ses confrères semblaient ravis et l’encourageaient avec joie et amusement pourtant encore à peine alcoolisés. Cilian avait déjà le rouge aux joues, mais la suivit un peu forcé sur le podium, tentant de ne pas regarder la foule, et encore moins la jeune femme.

Ceci devint vite compliqué comme la musique se lançant, elle se plaça juste devant lui, sa main caressant son bras pour se caler dans sa nuque et danser auprès de lui aussi s’approchant de lui plus que dans un slow. Lui restait statique, gêné de sentir cette inconnue danser sensuellement contre lui bien qu’il fallait avouer qu’elle était parfaitement séduisante. Ce n’était pas déplaisant non, elle était charmante, ses courbes comme son visage était tout à fait beau seulement c’était une expérience inhabituelle et cocasse pour le jeune juge qui la regardait avec autant d’intérêt que de gêne. Elle sourit en lui disant de se laisser aller, chose pas évidente comme elle se dandinait contre lui de manière intime. Il faisait partie de son show, il savait les visages des autres hommes enviés cette position privilégier au contact de la jeune fille, lui aurait donner n’importe quoi pour se trouver en salle, ou même à l’étage au-dessous. Elle s’éloigna pour ôter sa veste de manière sensuelle venant dévoiler ses bras fins et ambrés à la foule. Avant de retourner près de lui pour le faire asseoir sur le fauteuil.

Honnêtement, il aurait adorer recevoir un tel traitement de cette jeune femme en privé, mais le fait que cela se déroulait devant un public, soit un spectacle sensuel et sans doute amusant le mettait mal à l’aise, légèrement humilié sous le regard de ses collègues. Le spectacle se trouvait agréable, mais il n’était pas à l’aise du tout et en profiter en devenait difficile. Il avait chaud, il sentait son cœur s’affoler et avala sa salive quand elle se pencha au-dessus de lui, présentant son beau décolleté à son regard. Ses yeux fuyaient, cherchant un endroit ou se poser, mais il n’avait qu’elle dans son champ de vision. Elle attrapa sa cravate pour le rapprocher de son visage, tout proche, il sentait son souffle contre on visage, l’odeur de son parfum comme elle lui murmurait de profiter, il serait son cobaye ce soir, autant en profiter, ne le pensait il pas, à moins qu’elle ne soit pas à son gout. Il déglutit. Elle était très attirante, très sexy et il ne pouvait même pas lui cacher qu’elle ne lui faisait aucun effet en venant ainsi se trémousser contre lui, rien d’autre que de la gêne. Mais sa nature réservée et droite sans doute un peu pudique était entièrement torturée en cet instant présent. Il s’éclaircit la gorge, mais sa voix n’en fut pas plus virile et assurée lorsqu’il murmura.

« — Si… si, vous êtes jolie, mademoiselle » bien sûr qu’il appréciait, il ne lui aurait pas laissé croire qu’elle n’était pas une belle femme.Seulement, elle enflammait ses entrailles avec ses actions, lui donnait cruellement chaud en le montrant ainsi en spectacle, elle devait être habituée, mais pas lui et cette assurance à le rendre si mal à l’aise en se montrant en même temps si sexy était une légère souffrance pour la victime. Elle défit sa cravate et ouvrit sa chemise, le regard de Cilian venant l’interroger, elle assura, que ce n’était pas dans ses habitudes, mais qu’il semblait avoir chaud. Ce n’était que le début. S’il vous plait, mademoiselle. Son regard la supplia, il voulait juste être partout ailleurs qu’ici, si proche de ses lèvres, de ce corps si sensuel. Elle se releva en souriant, montant son haut en dévoilant la peau de son ventre, Cilian se trouvant un témoin privilégier de sa beauté. Elle revint se frotter à lui en lui disant que tous l’enviaient en désignant son compagnon de table.

« — Je leur laisserais volontiers cette place, mademoiselle. » Il avait répondu sans réfléchir, ça ne le gênait pas du tout de laisser quiconque d’autre prendre celle-ci comme il était si mal à l’aise, et pourtant réchauffé et conquis par son sourire et sa danse. Elle savait certainement y faire pour séduire les hommes, ses atouts étaient indéniables. Il semblait juste plus simple de n’être qu’un spectateur qu’un membre de son spectacle. Si au moins il avait son verre de champagne, il aurait pu dessécher sa gorge. Il avait beau déglutir ce ne suffisait à étancher sa soif et sa chaleur. Il caressa les bras du fauteuil, sachant parfaitement qu’elle ne viendrait nullement répondre à sa demande, elle semblait trop ravie de pouvoir se jouer de lui.

« — Vous êtes charmantes. Comment vous appelez-vous ? Vous travaillez ici depuis longtemps ? » questionna t’-il la demoiselle pour tenter par des discussions rationnelle et banale de calmer l’émoi qu’elle provoquait en lui , sans se rendre compte que sa question était relativement idiote comme la ville n’avait pas deux mois. Pourtant, elle semblait déjà avoir son petit succès auprès des hommes de l’assemblée. Il voulait juste se concentrer sur autre chose que ce qu’elle était en train de faire tout près de lui, sans doute était-ce un peu étrange de venir poser ça à une strip-teaseuse. La plupart des clients devaient ne pas s’en préoccuper, mais c’est tout ce que la gêne du jeune homme put interroger.

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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeJeu 11 Sep - 21:00

And if tonight was not like others?


Il était évident que je m’amusais avec mon cobaye. Il faut dire que je savais parfaitement éveiller le désir d’un homme. Maitresse en la matière, mon talent de séduction n’était plus à vérifier et ces deux mois passés au sein de ce club, n’avait fait que l’accroitre. Je me savais sexy et désirable. Tous les regards de ces hommes sur mon corps, ne pouvait qu’accroitre la confiance que j’avais en moi. Je n’avais bien entendu pas besoin de ces derniers pour en avoir conscience, sachant depuis des années que j’étais une femme fatale, mais c’était toujours amusant de m’en assurer. Ce jeune homme se trouvait tout aussi sensible que ses pairs. Son regard, la fébrilité de ses prunelles mêlée à cette gêne ne pouvait que m’en assurer. Cela me plaisait. Après tout, il était très attirant et je devais bien reconnaitre que dans d’autres circonstances, je ne me serai pas gênée pour le tenter et le mettre dans mon lit. Seulement, à cet instant, il était mon client et je devais lui vendre du rêve, même si je m’en servais également pour amuser ses pairs. Cela était intéressant. Il était intéressant à regarder et il était évident qu’il se trouvait attiré.

Il avait beau déglutir, éclaircir sa gorge, le ton de sa voix ne se fit pas plus virile et assurée lorsqu’il vint m’avouer qu’il me trouvait joli. Un compliment qui me fit sourire de façon narquoise, d’autant plus amusé alors que je venais lui retirer sa cravate. Il avait chaud, je devais bien l’aider à se sentir plus à l’aise, non ? Cela n’avait nullement l’effet escompté et je pouvais l’entrevoir dans son regard. Il me suppliait du regard de le laisser regagner sa place et ses paroles vinrent valider cette pensée. Il laisserait bien volontiers cette place à eux. Dommage, je me serai fait un plaisir de l’inviter pour boire un verre en sa compagnie, pour qui sait ? Poursuivre de le chauffer comme je savais si bien le faire à cet instant. Dans tous les cas, il était à la fois brûlant et gêné, sans doute de se montrer ainsi en spectacle. Il n’avait rien à craindre. Tous les hommes l’enviaient à mourir et il n’était pas rare qu’un d’entre eux finisse résolument excité à la fin du spectacle. Ce n’était pas déplaisant, quoi qu’un peu glauque lors que ledit client avait la cinquantaine. A croire que sa femme ne le satisfaisait plus. Quoi qu’il en soit, j’avais toujours eu énormément de chance à ce sujet. Ils n’étaient pas lourds, sans doute conscient que s’ils l’étaient les retombées pouvaient être catastrophiques pour leur carrière.

De ce fait, j’étais particulièrement satisfaite d’avoir un beau jeune homme comme partenaire, cela rendait le spectacle plus attractif pour moi, d’autant plus pour mon dernier jour. Il finit par ajouter qu’il me trouvait charmante, me demandant même mon prénom, voulant savoir si je travaillais ici depuis longtemps. Je pouvais voir qu’il s’agissait de questions rationnelles pour tenter de décroitre la température de son corps, observant les doigts du jeune homme glissaient sur le siège avec agitation. Cela me fit sourire alors que je continuais de laisser mon corps se mouvoir contre le sien. Mon visage glissa de nouveau contre l’oreille de mon partenaire, y soufflant. « Tu es pas mal dans ton genre, également. Tu es très mignon et sexy tout chaud. » Je vins sourire, riant délicatement alors que j’ajoutais délicatement. « Olivia. Et toi ? » J’avais ajouté cela en me relevant délicatement pour glisser mes doigts sur mon haut, laissant mon bassin ondulait de façon taquine contre celui de ce jeune homme. Très délicatement et en suivant le rythme endiablant de ce morceau, je venais faire glisser mon haut pour le retirer, lui laissant une vue en contre plongée sur ma poitrine. Je lui souriais, le regard malicieux et pétillant laissant mes doigts remonter ses bras pour monter sur ses épaules, venant me mettre à califourchon autour de ses cuisses.

Mes doigts vinrent suivre le chemin contraire qu’ils venaient d’effectuer, agrippant les poignets du jeune homme pour venir les porter autour de mes haches, venant rapprocher ma poitrine de son torse, le regard joueur. « Tu as beaucoup de chance. Tu… votre groupe est mon dernier client. J’arrête dès demain. Alors profites et ne te poses plus de questions. Si tu as peur des représailles. Je peux même te donner quelques anecdotes sur tes compagnons ou collègue, monsieur le juge ? » Je viens sourire, amusée alors que je venais relâcher les mains de cet homme, ajoutant faiblement : « Peux-tu m’aider à retirer cette jupe. C’est beaucoup plus amusant quand on est deux à s’amuser, ne penses-tu pas ? » Sourire aux lèvres, le regard perçant et amusé, je le provoquais de nouveau, terriblement curieux.

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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeVen 26 Sep - 23:31


La jeune femme était séduisante et attirante, Cilian la trouvait charmante, le contraire serait évidemment bien impossible. La danse sensuelle et rapprochée qu’elle effectuait contre lui agitait son cœur en faisant rougir ses joues. Elle lui donnait chaud pourtant ce n’était pas vraiment dans les habitudes du jeune juge d’assister à ce genre de spectacle de la part d’une inconnue. Il n’en était pas vraiment à l’aise face à la strip-teaseuse. Il tentait de se concentrer sur son visage, sur des préoccupations rationnelles, tentant d’oublier le contexte de cette rencontre, le fait qu’il était au centre d’une salle de cabaret avec une professionnelle du défeuillage sur les genoux. Elle ne faisait absolument rien pour l’apaiser, elle semblait même s’amuser à le troubler, s’y trouvant très douée d’ailleurs. Le jeune homme se sentait rougir comme une tomate sous le regard et les actions de la jeune femme. Elle s’approcha de son oreille pour lui avouer qu’il était pas mal dans son genre, mignon et sexy quand il était tout chaud. Elle rit avant de se présenter. Elle se nommait Olivia. En disant cela, elle poursuivait sa danse en retrouvant son propre haut pour le retirer contre lui avec sensualité, dévoila un beau soutien-gorge noir qui habillait une poitrine généreuse et agréable. Le regard de Cilian s’y posa naturellement comme elle la dévoilait entièrement à lui. Comme elle le surplombait, il ne pouvait pas vraiment y échapper. Son visage, c’est sur lui qu’il devait se concentrer, et il était déjà très plaisant. Elle avait de beaux traits occidentaux, une longue chevelure brune qui ondulait sur ses épaules. Elle avait un joli sourire et le regard malicieux et coquin. C’était une demoiselle séduisante, sans doute l’aurait-il trouvée charmante rien qu’en la croissant das la rue, à se dandiner contre lui, poitrine dévoilée, son ventre plat et son décolleté sous son regard elle était vraiment sensuelle.

Elle caressait ses bras de cette manière intime qui le mettait si mal à l’aise malgré son sourire. Le fait que ce soit agréable, que ça lui plaise, le mettait encore plus mal à l’aise. Il inspira fortement, tentant de calmer son cœur qui s’agitait dangereusement contre cette jeune femme. Il n’aurait sans doute pas dit non à la jeune femme en privé, mais sur cette scène, en spectacle, de cette manière si peu naturelle, juste dédiée à divertir et peut être chauffer les hommes qui l’observer pour les pousser à consommer et les fidéliser, il se sentait embarrassé t ne pouvais se laisser aller comme elle le lui demandait. Ce malgré ses efforts, ses mains qui agrippèrent ses poignets pour placer ses paumes sur ses hanches. Il se laissa guider, les posant là, sur sa peau chaude, humidifiée par la danse et les projecteurs qui réchauffaient l’ambiance sur la scène déjà torride. Elle se colla à lui, en lui murmurant qu’il avait de la chance, car il était son dernier client, elle arrêtait dès demain. Il devait profiter sans se poser de questions. Facile à dire pour une professionnelle, lui n’était nullement en mesure de le faire. Elle dit que s’il avait peur des représailles, elle pouvait lui donner quelques anecdotes sur ses compagnons et collègues, l’informant alors qu’elle avait parfaitement conscience de sa profession en l’appelant Monsieur le Juge. Il la fixa doucement un peu fébrile, un peu rassuré, mais pas plus à l’aise.

« — Cilian ! et je ne suis pas juge ici. » Dans cette position, par jeu ce pouvait venir aux lèvres de ses amantes, mais c’était perturbant dans les lèvres de cette demoiselle. Elle rit doucement avant de lui demander de l’aide pour ôter cette jupe. Ce serait beaucoup plus amusant à deux, ne pensait il pas. Avait-il vraiment le choix en cet instant ? Il observa la jeune femme pendant un instant avant d’émettre un faible sourire, un peu timide et de glisser ses mains vers sa ceinture. Il respirait fort et se mit à parler à la jeune fille pour combattre sa gêne et garder une posture convenable, même s’il menait se main vers la fermeture éclair de la jupe, caressant les formes arrondies et agréables de la femme.

« — Je ne sais pas si je suis chanceux. C’est l’homme pour qui vous reprendrez cette activité en privé qui le sera sans nul doute. Le dernier n’est pas bien différent du premier ou des multiples autres pour vous. » Il eut un léger sourire pour la jeune fille, encore une fois, ses paroles servaient surtout à rationaliser ses pensées, à lui faire garder son sang-froid et rationaliser sa pensée. Toutefois, il y avait bien une pointe taquine et dragueuse, quoique pas assuré du tout, il n’y avait nul doute qu’il aimerait être ce chanceux qui pourrait la découvrir au-delà de ce spectacle. Il avait ouvert la fermeture claire de la jupe et glissé ses doigts sous la ceinture de ce vêtement qu’il fit glisser le long de ses cuisses pour la lui ôter en douceur, ses mains glissant sur ses jambes en accompagnant le vêtement. Il regarda la jeune femme, se sachant fébrile et terriblement rouge. Elle lui donnait bien trop chaud et pourtant, plus que vêtue de sous-vêtements noirs, son regard la dévorait, comme les yeux de tous ces hommes, il était aussi faible devant les formes d’une jolie fille, sauf que lui ne trouvait pas cela naturel et n’en était nullement avide, même s’il n’y était pas insensible. Ça lui allait très bien, si elle se limitait à ça. Elle était très jolie ainsi ça lui convenait. Il imaginait parfaitement ses formes, la pureté de ses lignes, il n’avait pas besoin de la voir dans sa nudité. Sans doute se trouvait il pudique en ce lieux dédiée à cette luxure. C’était étrange d’apprécier une chose et de désirer pourtant qu’elle prenne fin. Pouvait-ce être la fin ? Sans doute pas, les yeux alentour n’attendaient ils pas seulement de découvrir son jardin secret seulement habillé de lumière. Ceux de Cilian appréciait cette beauté qu’elle lui offrait à l’instant, érotique et artistique.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 30 Sep - 14:09

And if tonight was not like others?


Le jeune homme qui me faisait face était à la fois charmé et troublé. Cela m’amusait grandement. Il faut dire que c’était particulièrement flatteur de plaire, notamment à un jeune homme aussi sexy. Je mentirais si je n’avouais pas que j’en aurais bien fait mon diner. Après tout, il était très charmant. Son air juvénile, ses rougeurs lui conféraient à la fois une attitude mignonne, mais sexy. Il l’était, son regard brillant me convainquait de cela. Sous le contact de mes doigts, je pouvais sentir sa peau ferme et finement musclée. Il semblait avoir des muscles saillants qu’il ne me dérangerait pas de découvrir en privée, bien que je savais cela impossible, du moins pas sur l’impulsion de ce moment. Néanmoins, j’appréciais le contact de ses doigts sur mes hanches. Je les sentais moites et chaudes, tout autant que ma peau pouvait l’être à cause de la danse et des halos de lumières qui la frappaient si violemment. Il se nommait donc Cilian et il me murmurait qu’il n’était pas juge ici. Je souriais, amusée par sa remarque alors que je susurrais contre ses lèvres : « Je me doute… sans cela tu serais dans l’obligation de m’arrêter et attaquer le club pour activités illicites et non déclarées. Dommage que ça ne soit pas les juges qui interrogent les témoins, sinon je n’y verrais aucun inconvénient. » Je le cherchais, taquine et joueuse. Un trait de caractère qui me sillait totalement et qui faisait de moi celle que j’étais. Je prenais tout avec désinvolture, bien que je ne rie nullement sur des sujets plus sérieux tels que mon filleul ou mon vrai travail.

Cilian me souriait faiblement, un peu timide alors que je l’avais invité à me retirer ma jupe, lui soufflant que c’était bien plus amusant à deux. Il respirait fortement pour tenter de canaliser sa fébrilité, quand bien même nos deux corps se frôlaient dans de brefs passages. Il avait chaud et cela était plaisant. Il ne savait pas dans tous les cas s’il était chanceux. Pour lui, c’était l’homme pour qui elle reprendrait cette activité en privé qui le sera sans aucun doute. De son point de vue, le dernier n’était pas bien différent du premier ou des autres pour elle. Il me souriait faiblement, ses paroles se faisant cruellement rationnelles, bien que j’y perçoive une légère pointe taquine et dragueuse, peu assurée dans le ton de sa voix et son regard. « Sans aucun doute, en privé, je suis bien plus taquine et sensuelle que présentement. Il faut juste savoir le mériter et je me fais toujours un plaisir de satisfaire mon compagnon. » Je souriais près de son visage, sentant son souffle fort se mêler au mien. Mon regard brillait de cette lueur alors que je glissais d’un mouvement de tête, mes cheveux derrière ma nuque pour sentir un peu de fraicheur frapper ma chair. Je le laissais s’occuper de ma jupe, mes phalanges positionnaient contre ses épaules et le dossier du fauteuil. La position était très intime, très sensuelle et du coin du regard, je pouvais voir les compagnons de mon « assistant » nous regarder avec insistance. Sans doute trouvait-il cela amusant de voir le plus jeune du groupe, savourait les instants cupides et pervers que réservait ce club ? Qui sait ? Sans doute cette soirée était un baptême du feu pour le représentant de la justice qui me faisait face. En le sélectionnant, peut-être étais-je en train d’entacher sa respectabilité ? Je ne le pensais pas. Je ne croyais personne pur sur terre. On avait tous des petits secrets. Cilian sans aucun doute.

Chassant cette pensée de mon esprit, mon corps continuait de réaliser sa danse langoureuse contre cet homme. Il venait me retirer sa jupe, laissant ses doigts faire glisser le tissu de celle-ci sur sa peau, la caressant avec douceur. Il me regardait avec fébrilité et intérêt. Il était sous le charme. Dommage que nous soyons sur scène. En effet, je ne me serai nullement gênée pour accroitre son désir juste pour le voir s’impatienter, mourir d’envie de me découvrir pleinement. J’aimais terriblement ce pouvoir que je pouvais avoir sur les hommes, quitte à passer pour une femme facile. Au contraire, j’étais très difficile, sélectionnant mes amants avec parcimonie et sur le volet, mais en fin de compte, je n’avais que faire des rumeurs qui circulaient sur mon compte. J’étais une femme libre et maitresse de son destin. C’est tout ce dont j’ai besoin dans ma vie. Il me dévorait du regard, laissant ses yeux s’abreuvaient des formes sensuelles que je lui offrais. Je devais continuer, retirer mon soutien-gorge pour offrir ma poitrine aux yeux de tous ses hommes. Une poitrine ronde et ferme, terriblement agréable à regarder et à explorer pour les hommes. C’était la seule partie intime que les hommes pouvaient voir nue, sentir se frotter contre leur torse habillé. Cela en avait excité plus d’un, leur donnant cruellement chaud. Des hommes qui n’avaient pas eu plus que cela, juste un aperçu de la femme que j’étais mise à nue. Des hommes qui revenaient pour de nouveau savourer les formes de mon corps dénudé. Cilian n’échapperait pas à ce rite alors que je laissais de nouveau mes doigts glisser sur ses bras pour les porter sur la bordure de mon soutien-gorge, susurrant contre ses lèvres. « Encore un petit effort, Cilian… Ton supplice touche à sa fin, bien qu’au fond de toi, je suis sûre que tu apprécies cela. » Je le regardais avec amusement, le regard profond et le détaillant avec attention. Je sentais ses doigts défaire l’attache de mon sous-vêtement pour répondre à mon ordre, laissant le tissu de celui-ci glisser sur mes épaules.

Je le laissais faire en venant m’éloigner un instant de lui pour lui offrir la vue sur ma poitrine nue et attirante, légèrement titillée par les frôlements sensuels entre leurs deux corps. Une première qui me fit sourire alors que je laissais mon vêtement tombé au sol pour venir rapprocher ma poitrine ferme contre son torse en soufflant contre son oreille dans un sourire. « Voici le clos du spectacle, mais tu as raison seul les plus méritants ont le droit de toucher entièrement mon corps. Peut-être que tu peux faire partie des chanceux ? Enfin si ça te tente… bien que tu vas devoir gagner ce droit !  En tout cas, tu fus un spectateur très agréable à taquiner. » Je vins rire délicieusement contre son oreille alors que je me relevais aux dernières notes du morceau, offrant mon corps à moitié nu aux regards de tous les hommes présents sur scène. Je souriais, mon regard malicieux observant mon partenaire alors que je venais prendre congé en quittant la pièce pour retourner en coulisse sans un regard.

Je vins rire, amusée et curieuse de savoir si le jeune homme allait se saisir de l’offre ainsi que du défi que je venais de lui lancer. Quoi qu’il en soit, j’avais fini mon service et je m’étais donc changée, tronquant ma tenue de scène pour un short court et un t-shirt moulant de couleur rose nacrée. Je m’étais bien entendu coiffée de nouveau, tronquant mon maquillage de scène pour une plus appuyée, me correspondant en tout point. Une fois prête j’avais dit au revoir à mes collègues, les invitant à rejoindre le bar lorsqu’elles auraient fini afin de fêter dignement mon départ autour d’un verre, que je leur offrais gratuitement, même si ce n’était pas pour aujourd’hui. Rejoignant alors le bar de mon ami, je l’avais salué de la main en lui invitant à me servir un cocktail alors que je lui parlais de ma séance et de cet homme que je n’avais pas la même occasion taquinait et tenté, me demandant de façon amusée s’il allait y répondre, tout simplement. Quoi qu’il en soit, la nuit était à moi, dès demain, une nouvelle vie commençait.

TENUE : 01.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeSam 11 Oct - 17:38

Les joues pivoines, le cœur battant, le front en sueur, il avait tout particulièrement chaud sous les projecteurs qui le mettait au cœur d’un spectacle cocasse et aguicheur. La professionnelle du defeuilletage semblait s’amuser de le voir si mal à l’aise, mais pas entièrement désintéressé par ce spectacle agréable qu’elle offrait. Elle était belle, mais inaccessible, c’était un oiseau de nuit qui éveillait le désir des hommes, aussi sensuelle soit-elle. Elle dansait langoureusement contre lui comme il l’avait aidé à se dévêtir de cette jupe, pas vraiment cupide d’en découvrir plus, mais parce que’elle lui demandait et qu’il n’en avait PS le choix. Il venait participer à ce spectacle honteux sous les yeux hagard et gluant des autres hommes, comment le juge aurait pu se sentir à l’aise, il fallait être bien pervers pour profiter pleinement de ce spectacle bien gênant sous le regard vitreux de ses hommes excité par la découverte de ses formes féminines. Il se questionnait si ces regards pouvaient être flatteurs pour la jeune femme tandis qu’ils lui paraissaient sales et encombrants. C’était déconcertant, d’autant plus que la jeune femme l’attirait sans nul doute, mais l’idée de l’apprécier comme un objet de luxure e lui plaisait pas, toutefois, il n’aurait pas dit non à la connaitre, à découvrir la femme qu’elle était en dehors de ce podium. Il ne put que se rendre d’autant plus rouge comme elle avait déplacé ses bras de ses hanches vers la bordure, lui intimant implicitement de défaire l’agrafe de celui-ci.

Comme il faisait chaud, mais elle le rassura en disant que son supplice touchait à sa fin bien qu’elle était sûre qu’il appréciait cela au fond de lui. Il ne pouvait ni nier, ni approuver, mais cela semblait amuser grandement la strip-teaseuse de le voir plus rouge encore comme ses mains venaient défaire l’agrafe du vêtement féminin pour révéler ses jolis attributs à ses yeux. Il avait hâte que cela se termine et de descendre de cette scène, rejoindre l’anonymat dans son fauteuil de spectateur. Elle s’éloigna de lui pour se présenter à son regard, seins nus, sans prêter attention à l’état de décomposition de Cilian, aux regards animaliers des hommes aux alentours.Il tenta de ne pas regarder les deux jolies poires, pointues qu’elles lui présentaient, bien qu’il ne puisse vraiment y échappé. Elle revint presque aussitôt se frotter contre lui, il inspira fortement, tentant d’apaiser son esprit. La demoiselle lui souffla que c’était le clou du spectacle, mais il avait raison seul les plus méritants pouvaient toucher et peut être faisait il parti des chanceux si ça le tentait. Mais il allait devoir gagner ce droit. Elle conclut qu’il avait été un spectateur très agréable à taquiner, dit-elle dans un rire. Elle s’était bien amusé, ça il n’en doutait pas, leurs spectateurs aussi semblait il comme il encensait son effeuillage avec ferveur. Elle le quittait et Cilian souffla soulagé comme elle filait vers les coulisses. Lui n’avait qu’une hâte, descendre de cette scène et rejoindre la salle.

Il s’arrêta au niveau de ses collègues, les joues encore rouges et prit son verre de champagne pour le boire. Il vit leur rire goguenard, leurs yeux entre envie et amusement, encore brillants du spectacle auquel ils venaient d’assister. Il entendit leur voix grasse lui demander s’il avait apprécié la vue, avouer sans crainte qu’ils avaient toujours rêvé d’être choisis, qu’ils auraient bien tapoté le petit popotin de cette demoiselle eux aussi, le questionnant s’il était gay pour être aussi coincé. Vulgaire, indécent, indigne malgré leur fonction qui permettait à ses lieux d’exhibition de tourner tandis que la ville venait à peine d’ouvrir, Cilian ne les trouvait pas plus fins qu’un groupe d’adolescent devant un film pornographique. Son regard se fit dur pour ses collègues, il ne voulait plus jamais remettre les pieds dans cette pièce. Il vida son verre et feigna de désirer aller aux toilettes pour fuir leur compagnie, notant dans son esprit de ne plus accepter ce genre de sortie avec eux. Il descendit et repassa le rideau pour se diriger vers les toilettes des hommes ou il vint se rafraichir. Un rire d’un homme comme il se passait de l’eau sur le visage au lavabo brillant, une remarque comme quoi la petite lui avait fait de l’effet, l’homme rit en regardant Cilian lui lancer un regard noir, dégouté de le voir bossu sous son pantalon. Le juge se dressa fièrement face à lui, rafraichit et digne face à ce répugnant quinquagénaire. Il le somma de se taire où il le trainerait un procès pour offense à un juge. Il passa à côté de lui en le bousculant pour sortir de coin réservé aux hommes.

Le sorcier remonta vers la salle de bar, il s’apprêtait à quitter l’endroit, mais la silhouette au bar attira son regard. Il la reconnut même si elle s’était changée assez rapidement. Ses paroles résonnaient dans son esprit, le défi qu’elle lui avait lancé. Il hésita un instant avant de se diriger vers le bar et de s’installer sur la chaise haute à ses côtés, il demanda au barman un scotch et d’un signe de la main lui demanda d’offrir un second verre de ce qu’elle buvait à sa voisine sans un mot. Il sourit à sa voisine.

« — Considérez ceci comme ma manière de fêter votre dernière représentation. Il faut bien fêter cela de manière un peu plus conventionnelle. Même si j’ai été votre victime, ce soir, je pense que vous ne pouvez pas me refuser cela, Olivia ! » Il lui fit un sourire agréable comme le serveur venait leur servir les verres demander. Il le remercia avant de venir trinquer avec la demoiselle. Elle était ravissante.

« — Est-ce que vous ciblez toujours les nouveaux venus pour les « taquiner » de la sorte ? C’est un drôle de numéro d’accueil, presque du bizutage à mon avis. Je me sens bien plus à l’aise maintenant que vous êtes habillée. » La pilule passait mal, sans doute un peu, il s’était senti humilié et sans doute un peu désespéré comme il réalisait que même cette toute nouvelle ville comptait déjà ce genre de lieu un peu débauché.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 12 Oct - 0:39

And if tonight was not like others?


La vie quotidienne de ce bar huppé allait résolument me manquer. C’était un monde à l’échelle d’un établissement où se mêlaient deux univers totalement différents. Aux yeux de tous, le « Pocker’s Club » était résolument le bar le plus respectable et le plus cher de la ville. La clientèle qui venait déguster de délicieux cafés hors de prix la journée, changée de tout au tout lorsque la nuit était tombée. En effet, derrière les épais rideaux qui cachaient les activités du second étage, l’établissement devenait le lieu de rencontre des personnes influentes de la ville pour discuter des sujets qui feraient sans doute le lendemain. J’étais sans doute singulière dans ce monde de strass et paillettes, mais je faisais également partie de celui-ci. Je m’y étais beaucoup amusée, prenant mon métier — dégradant pour certaines personne — comme un jeu. Un travail qui m’avait permis de survivre durant deux mois et dont je ne regrettais pas les longues passées en son sein. En effet, je ne ressentais aucune honte envers le métier que j’avais exercé. Au contraire, je le considérais très artistique et sensuel. Il n’y avait rien de déshonorant à exposer sa nudité dans le cadre d’un spectacle. Du moins à mon sens et après ces deux mois dans ses lieux, je gardais énormément de bons souvenirs de mes soirées passées en ses lieux et notamment de ces moments "off" avec l’ensemble du personnel.

Je sirotais donc mon cocktail, le sourire aux lèvres. J’étais résolument amusée à l’idée de me dire que c’était ma dernière nuit en ses lieux. Sans doute n’oublierais-je pas les traits de ce jeune homme avec qui j’avais partagé ma dernière représentation. Il avait été résolument l’homme le plus digne que j’avais pu voir dans le cadre de mon travail. Il n’avait jamais manqué de contenu en ma présence, malgré le trouble que j’avais initié en son être. J’avais eu mon petit effet sur lui, mais il en avait eu sur moi également. Je devais reconnaitre qu’il m’intriguait et que c’était la première fois que j’invitais un de mes "clients" à venir me rejoindre et à me séduire. C’est sans doute pour cela que j’étais résolument amusée et à la fois curieuse. Je plaisantais donc avec mon ami et barman en lui racontant ma dernière péripétie tandis qu’il en faisait de même. Un petit moment de détente avant que je quitte vraiment les lieux pour un long moment peut être pour toujours ? Qui sait ? La voix résolument grave et reconnaissable de cet homme s’était fait connaitre à mes côtés, prenant place sur le siège à ma droite. Il commandait, un scotch en demanda, de me resservir également. Le jeune juge s’était tourné naturellement vers moi pour me sourire, me lançant de considérer cela comme une manière de fêter ma dernière représentation. Après tout, il fallait bien fêter cela d’une manière un peu plus conventionnelle. Cette remarque me fit rire naturellement dans un sourire amusé et amical.

Même s’il avait été ma victime, ce soir, il pensait que je ne pouvais pas lui refuser cela. Il prononça mon prénom dans un sourire amical alors que mon ami venait nous apporter nos verres, nous laissant tête à tête. Comment refuser une telle invitation ? C’est donc dans un tintement de nos verres que j’étais venu une gorgée de ma boisson en le laissant poursuivre. Il me demandait si je ciblais toujours les nouveaux venus pour les "taquiner" de la sorte. C’était un drôle de numéro d’accueil, une sorte de bizutage à son avis. Il se sentait bien plus à l’aise maintenant que je me trouvais habillée. Je pouvais sentir qu’il l’avait de travers et cela me fit sourire dans un regard à la fois malicieux et mesquin. « Parfois, je dois le reconnaitre. J’aime prendre ce travail comme un jeu et je dois reconnaitre que je préfère joindre l’agréable à l’utile. De ce fait, je prends généralement comme cobaye, les clients qui me semblent les plus séduisants. Parfois, il arrive que ce soit également les plus réticents, comme dans ton cas. » Je venais rire délicatement en le fixant en me pinçant les lèvres.

« Désolée de t’avoir mis mal à l’aise. Je pensais qu’après la surprise et la gêne première, tu prendrais plaisir, mais en voir ta réaction, ce n’est pas le cas. Tu étais pourtant un partenaire agréable et plaisant. Au moins, tu es sur que tu n’as pas fait pour ce genre d’endroit. Ce qui n’est pas plus mal, je te l’accorde. Enfin je suppose que je vais devoir me faire pardonner ? A moins que dans sa grande clémence le jeune juge que tu es me donne le crédit de situations atténuantes ? » Mon regard se fit plus intense alors que je venais porter mon verre à mes lèvres en le sondant, curieuse de voir comment il allait prendre la perche que je lui tendais. Qui sait, peut-être allait-il la prendre et me révéler l’homme que j’avais entraperçu sur scène, mais sur un autre aspect, moins coincé et rigoureux ?

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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeJeu 23 Oct - 20:53

Cilian se trouvait bien plus à l’aise, maintenant qu’il était descendu de scène, et malgré ces regards envieux que lui lançait les hommes du bar, et le petit rire amusé du barman qui devait penser qu’Olivia lui avaient fait beaucoup d’effet pour qu’il revienne ainsi lui parler, il se sentait bien plus léger et assuré. C’était sa place et lui parler ainsi n’avait rien de mal, rien de réprimable ou de mal vue, sans doute si on omettait les raisons de leur rencontre et ce qu’il venait de passer. Il était encore un peu mal à l’aise, n’appréciait pas ce lieu. Sans doute aurait-il dû le quitter, comme elle allait le faire. Il devait sans doute penser qu’il devrait la remercier de lui donner une raison de ne plus jamais remettre les pieds ici, dans ce cadre trop verni et glauque à son goût. Il s’était installé auprès d’elle, lui avait offert un verre. La draguait-il ? Disons qu’elle l’avait mis au défi et qu’il n’était pas insensible à son charme féminin, même si ça l’avait mis particulièrement mal à l’aise un instant auparavant. Ce serait sans doute dommage de rester sur cette invitation et de ne pas y répondre.

C’est pour cette raison qu’il lui avait offert un verre et qu’il avait trinqué en sa compagnie, lui prouvant qu’il ne gardait aucune rancune à son égard. Elle ne pouvait pas lui refuser cela ce soir, alors qu’il avait été victime de son petit jeu. Leurs verres tintèrent l’un contre l’autre et il commença à boire un peu son whisky en la questionnant si elle s’en prenait toujours au petit nouveau. Elle avoua qu’elle le faisait parfois, elle prenait ce travail comme un jeu et reconnaissait qu’elle préférait joindre l’utile à l’agréable. Elle prenait donc les clients qui lui semblaient comme les plus séduisants. Parfois, il arrivait que ce soit aussi les plus réticents, comme dans son cas.

« — Donc, je dois prendre cela comme un compliment d’avoir été choisi ? » questionna t’il intriguer, comme elle riait de ses mots et sans doute de l’image de lui rouge et mal à l’aise auprès de la danseuse. Elle s’excusa de l’avoir mis mal à l’aise. Elle pensait qu’après la surprise et la première gêne, il prendrait du plaisir, mais à voir sa réaction, ce n’était pas le cas. Il avait pourtant été un agréable partenaire. Il était au moins sur qu’il n’était pas fait pour ce genre d’endroit, ce qui n’était en soit pas plus mal. Elle supposait qu’elle allait devoir se faire pardonner à moins qu’il ne lui prouve sa clémence de juge et qu’il lui accorde des circonstances atténuantes. Cilian rit doucement à cette demande.

« — Je pense en effet que ce sera nécessaire, mais il vous faudra trouver un autre lieu que celui-ci, pour que je puisse entièrement vous pardonner. Je n’aurais aucun intérêt à me montrer clément, je n’aurais plus de raison d’avoir à vous revoir. Ce sera une occasion pour vous de me montrer la fille que vous êtes en dehors des projecteurs. J’aimerais beaucoup. » Il avoua ceci d’une voix assez taquine, un léger sourire aux lèvres, amusé de se voir un peu séducteur, tout comme elle pouvait l’être avec lui. Elle était jolie et il se ravirait de pouvoir la connaitre plus, après tout, malgré l’étrangeté de la scène, il l’avait trouvé attrayante et agréable, et il souhaitait découvrir la vraie femme qu’elle était, pas celle qui se dévêtait aux yeux de tous dans un décor pailleté et les lumières des projecteurs. Il était sûr qu’elle n’avait rien à voir avec cet objet de passion et saurait se révéler très intéressante. Puis elle était résolument amusante et taquine. Il ne pouvait refuser une telle offre de sa part. Il ne lui en voulait pas tant que ce a, mais ça l’amusait de lui faire croire pour se faire offrir un verre, et surtout avoir une occasion de la rencontrer à nouveau. Il n’était pas si innocent que cela.

« — Alors, dites-moi, quel est votre métier quand vous ne dansez pas sur le podium ici ? Je suppose que vous ne quittez pas ce jeu pour rien. Et puis vous savez déjà que je suis un juge pas clément et un peu coincé… quoique je ne crois pas que ce soit vraiment le terme, car je suis ici, tout de même. » Il sourit doucement à la jeune fille en buvant encore un peu son verre.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 26 Oct - 22:57


J’aimais joindre l’utile à l’agréable. Il n’y avait rien de répréhensible dans cette coutume que j’avais prise de sélectionner mes victimes. Après tout, il fallait bien que j’y prenne du plaisir et autant éveiller les sens d’un beau jeune homme ou d’un homme mature au visage plaisant et attirant. Du moins, c’était ce que je pensais, mais il était évident que ma façon de faire pouvait ne pas trouver crédit auprès d’autrui. Quoi qu’il en soit, il devait prendre mes paroles comme un compliment et c’était ce qu’il me demandait d’ailleurs. Cela l’intriguait, je le voyais bien tandis que je venais m’excuser. J’avais bien senti qu’il se trouvait légèrement frustré que j’ai pu me jouer de lui, de ses réactions. Il faut dire qu’il n’y avait rien de désagréable de déstabiliser un homme. J’avais conscience de mes charmes et j’aimais en user pour séduire la gent masculine. J’étais d’ailleurs présentement en train d’en user pour intriguer suffisamment le jeune juge. Il était fort beau et son regard avait quelque chose de particulièrement attrayant. De plus, il semblait de réputation plus digne que celles de ses homologues et je mentirais, si je n’avouais pas qu’il me donnait envie de le rencontrer. Ses remarques n’avaient pas échappé à mes oreilles et je devais reconnaitre que je me demandais s’il allait se saisir des diverses perches que je lui tendais. Allait-il mordre à l’hameçon ou cette soirée se terminerait-elle avant même d’avoir véritablement commencé ?

Cilian vint rire à mes mots, cette demande que je lui formulais. Je l’accompagnais tout naturellement alors qu’il me répondait. Il pensait en effet que ça serait nécessaire, mais qu’il me faudrait trouver un autre lieu que celui pour qu’il puisse entièrement me pardonner. Il n’aurait aucun intérêt à se montrer clément, tout comme plus de raison de me revoir. Ce serait une occasion pour moi de lui montrer la fille que j’étais en dehors des projecteurs. Il aimerait beaucoup. Des mots qui me firent sourire naturellement, ravis de la curiosité que je sentais grandir dans l’esprit de cet homme. Sa voix taquine tout comme son sourire, amusé, un peu séducteur était une réponse positive à mon attaque. Il se montrait dur en affaires. Cela ne me déplaisait pas. J’aimais bien négocier et jouer le jeu. J’étais d’ailleurs une bonne joueuse. Du moins, la majeure partie du temps. Je sentais bien entendu qu’il n’y avait rien de sérieux dans sa rancœur. Si c’était vraiment le cas, il n’aurait jamais pris la peine de venir jusqu’à moi et il ne m’aurait pas offert ce verre. Cela me plaisait bien, éveillant mon côté joueur et taquin. Il me demanda finalement mon métier, celui que j’exerçais lors que je ne dansais pas sur le podium. Il supposait que je ne quittais pas ce jeu pour rien. De plus, selon lui, je savais déjà qu’il n’était pas un juge clément et qu’il était un peu coincé. Quoiqu’il n’était pas sûr que ce soit vraiment le terme puisqu’il se trouvait là, tout de même.

Je vins rire naturellement à sa remarque alors que je venais boire une gorgée de mon verre en faisant mine de réfléchir. « Dois-je réellement me plier à cette demande ? Après tout, si je me dévoile trop rapidement, je risque de trahir mon mystère, non ? » Ma voix se fit taquine alors que je venais finir mon verre en ajoutant. « Je veux bien, mais à une seule condition : que tu me fasses confiance comme sur scène et me suive ! » En lançant ses mots, je m’étais levée de ma chaise en payant pour nos consommations en lançant. « Prends ça comme un pot de vin ! » Ponctuant mes mots par un clin d’œil taquin, je l’invitais à me suivre en prenant la direction de la sortie en faisant un dernier au revoir à mes camarades. Ce n’était pas la dernière fois que j’allais y venir, ce n’était donc pas un adieu. Je laissais mes pas quitter le fameux bar huppé de la ville pour rejoindre les ruelles animées de la ville. Un coup d’œil derrière mon épaule me fit comprendre que Cilian me suivait. J’inspirais donc une bonne bouffée d’air alors que je me tournais vers lui, le regard brillant de malice. « Me voici officiellement libre comme l’air. » Ma voix se voulait douce et enjouée alors que je profitais de ce sentiment de délivrance. J’avais beau avoir choisir ce métier comme moyen de subsistance durant ces derniers mois, il n’en restait pas moins que je savourais cette impression de bien être avec satisfaction.

« T’arrive-t-il d’avoir cette impression de bien-être incommensurable qui te donne la sensation d’être au paradis, de ne songer plus à rien et d’être enfin libre ? Si libre d’être ce que tu es vraiment sans n’avoir peur du regard de l’autre ? » J’avais demandé cela alors que mes pas venaient me conduire vers le centre hospitalier de la ville. Véritable fourmilière, elle semblait toute aussi active qu’en journée. Cela m’arrivait souvent de m’y rendre, songeant à ma nouvelle vie de médecin qui m’attendait. J’entrais donc dans le parc du centre, suivie toujours de mon compagnon de fortune alors que je prenais place sur un banc faisant face à l’immense établissement. « Tadaaa ! » M’exclamais-je dans un fin rire alors que je venais ajouter dans un ton taquin. « Dans ma grande clémence, je t’offre un indice ! À toi d’en faire bon usage, mon cher ! » Je vins rire naturellement alors que je venais reposer mon regard sur la bâtisse avec amusement. « J’accepterai de me faire pardonner, à la condition que tu trouves exactement ma prochaine fonction. Attention, ton nombre de possibilités se réduira d’autant plus si je considère que ta proposition manque de classe. » Je riais de nouveau en lui faisant un clin d’œil, enjoué. Je plaisantais bien sûr ! Tous les métiers au sein de cet univers étaient inestimables. Ils étaient indispensables à la bonne marche de cet établissement comme une pièce du mécanisme d’une montre. Seulement allait-il trouver la bonne réponse ? Cela me rendait curieuse de voir quel métier jugeait-il que je puisse accomplir.  
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 2 Nov - 1:17

Cilian se trouvait un peu charmé par cette jeune femme à la prestance et au charisme indéniable, elle avait de beaux yeux verts et un sourire franc et enjôleur qui avait attiré le juge vers elle. Il avait outrepassé sa gêne due au strip-tease et à la vue très épurée de la demoiselle pour retourner lui parler, répondant à son défi. Il s’était trouvé résolument incapable de l’ignore et de ne pas venir lui parler, après tout elle avait elle-même émis cette hypothèse qu’ils pourraient se revoir. Une part de Cilian en était assez fière et honorée de sentir la faveur de cette femme sur lui. Il ne saurait expliquer pourquoi, peut-être parce qu’elle était une très belle femme et qu’attirer son intention se trouvait résolument flatteur entre les hommes qu’elle devait rencontrer. Sans doute aurait-il préféré éviter de la croiser dans un tel lieu si éloigné de ses habitudes. Son frère lui disait parfois qu’il était beau et il ne pouvait ignorer son avis, et sans doute que sa facilité à attirer les filles venait de celle-ci, toutefois, il s’étonnait toujours un peu de cet intérêt qu’on lui portait se trouvant relativement moyen dans la foule des hommes de Wincap par exemple.

Toutefois, cette demoiselle qui les voyait défilés avait été assez claire sur ses pensées et même s’il n’aurait pu les considérer que commerciales, il avait décidé de les croire et de la connaitre un peu plus. Il ne voulait pas de la jeune femme qu’il avait rencontrée sur scène, il voulait la vraie Olivia, celle qui ne dansait pas sur scène, celle qui ne se déshabillait pas sous les projecteurs et le regard des hommes. Même si elle se dénudait aux yeux de tous, Cilian n’estimait pas qu’elle dévoilait là quoi que ce soit de sa personne et il était bien plus intéressé par celle-ci que cet objet de désir. C’est pourquoi il avait posé des questions sur sa vie, son métier. Elle rit à cette remarque et eut un temps de réflexion avant de demander si elle devait vraiment répondre à cette requête. Si elle se dévoilait trop rapidement, je risque de trahir son mystère. Elle finit son verre en ajoutant qu’elle voulait bien à une seule condition qu’elle lui fasse confiance comme sur scène et la suive. Elle se leva de sa chaise en payant leurs deux consommations en lui lançant de prendre ceci comme un pot de vin. Cilian la fixa déconcerté, ayant eu la ferme intention de lui offrir celui-ci. Un pot de vin, il serait obligé de le considérer ainsi quand bien même n’était il pas ce genre de magistrat.

« — Non, mais pourquoi me prenez-vous ? Je vais être obligé de vous inviter à mon tour si c’est ça. On va être forcé de se revoir deux fois ! »  Quel dommage, finit son esprit amusé et quelque peu enchanté par les possibilités qui s’offraient à eux ! Il la vit faire un clin d’œil, l’invitant à le suivre, chose dont il ne se priva pas. Il se leva en l’accompagnant, salua avec politesse le serveur. Il l’accompagna vers la sortie, acceptant naturellement chacun de ses défis, lui faire confiance, il voulait bien. Elle lui semblait si fraiche, si amusante et sympathique. Une impression qui s’affirma comme ils quittaient le bar et qu’elle s’exclama qu’elle était officiellement libre comme l’air. Il rit doucement sans savoir ce que pensait réellement la jeune femme, mais il observa que cette image dénotait grandement de la femme qu’il avait vu sur scène, elle se révélait joyeuse, espiègle, insouciante et candide.

Elle lui demanda s’il avait déjà eu cette impression de bien-être incommensurable qui donnait la sensation d’être u paradis, de ne songer plus à rien et d’être enfin libre. Si libre d’être ce qu’il était vraiment sans avoir peur du regard des autres. Cilian qui marchait à côté d’elle la fixa un instant, un peu décontenancé par ces paroles. S’il avait déjà ressenti cela, sans doute pas vraiment. Il comprenait ce qu’elle voulait dire, ça lui semblait limpide comme l’air, comme un souvenir savamment enfoui ou ce sentiment paradisiaque s’installait dans une luxure pourtant immorale et inappropriée. Pourtant il n’avait jamais vraiment perdu ses chaines qui le rappelaient à l’ordre du jugement des autres, du bien et du mal. Même s’il l’avait été, il ne pouvait vraiment se sentir ainsi que quelques instants minuscule contre cet homme. Il ne pouvait vraiment en parler à la demoiselle, d’ailleurs, il ne souhaitait nullement lui en parler. Pourquoi avait-elle du ramener Alessandro à son esprit. Il resta muet un instant semblant réfléchir avant de murmuré doucement, quoiqu’un peu absent.

« — Oui, je pense que oui. Avec une personne que j’ai aimée. »
Chose étrange comme elle venait de lui rappeler l’odeur et contact de son frère, ce bien-être qu’il lui faisait vivre, il vint réaliser qu’elle le menait à l’Hopital Sainte Ariel. Si ce n’était pas une coïncidence. Elle semblait vraiment enjouée en rentrant dans le parc qui bien que calme d’extérieur devait bien grouiller d’animation à l’intérieur. Il pouvait d’ailleurs apercevoir la lumière qui s’émanait des chambres et de l’hôpital. Elle s’installa sur un banc qui offrait la vue sur l’ensemble de l’établissement et son lac. « Tadaaa ! » s’exclama-t’elle enjouée et riante. Elle se dit clémente et lui offrait là un indice, Cilian se devait d’en faire bon usage. Elle accepterait de se faire pardonner seulement s’il trouvait exactement sa prochaine fonction. Elle le prévint que son nombre de possibilités se réduirait d’autant plus si elle considérait que sa proposition manque de classe.

Il rit tendrement, y avait-il dans ce lieu un métier qui ne soit pas cool et respectable. Après tout, ceux qui professaient dans ce lieu s’activaient à sauver les vies et la santé des patients et même un simple guérisseur qui s’occupait des soins des patients lui semblaient un métier tout à fait honorable. Toutefois, à sa requête il estima qu’il se devait de ne pas viser le bas de l’échelle hiérarchique. Que pouvait être une strip-teaseuse en dehors de la piste de danse ? Très bonne question ! Quel talent pouvait elle y mettre dans la médecine, une certaine créativité, ingéniosité et sans nul doute peu peureuse. Il avait peut-être une idée bien qu’il se tromperait sans doute totalement.

« — Et bien, si tu es à la vie comme sur scène, aussi explosive, je pense que je te verrais bien du côté des chercheurs… hum en potion ou en sortilèges. À moins que tu ne sois plutôt serviable, attentionné, est-ce que ça prévalait dans le métier de danseuse, un besoin de prendre soin des autres ? Alors si c’est le cas je viserais vers les médicomages… auprès d’un public particulier je dirais… hum les personnes âgées, ou bien ceux atteints psychologiquement par des sortilèges ou potions, ou peut être médicomage urgentiste ? »

Il sourit, il y avait déjà trois propositions de métiers, plus si on comptait le précisément. Il avait pour habitude de lire des profils psychologiques détaillés et c’est en repensant à ceux-ci qu’il essayait de cerner un peu la personnalité qu’il avait pu entrevoir pour tenter ses réponses. Bien qu’il ne la prenait pas vraiment au sérieux.

« — Voilà déjà pas mal de propositions," rit-il. Est-ce que je me suis approché de la vérité, ou suis-je à dix mille lieux ? Je crois que je m’égard complètement, les juges aiment les faits, mais sont rarement doué pour les devinettes ! » il lui sourit, résolument amusé, appréciant sa compagnie.

« — De toute façon, tu me devras quand même un café. »
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 4 Nov - 23:58


Abandonner ce travail derrière moi, m’apportait une véritable impression de liberté. Un sentiment que j’adorais ressentir, posséder et ne désirais nullement en être dessaisir. Il avait un pouvoir fort sur ma psychologie. Je ne pouvais pas considérer ma vie en étant dépendante d’une personne, d’un statut, d’un rôle que je devais tenir. J’aime surprendre, ne jamais avoir les réactions qu’on attend de moi et surtout être moi-même. J’ai conscience que cela peut être déstabilisant, que les facettes que je montre sont parfois contradictoires et déconcertent mes vis-à-vis. C’est ce que je suis. Une personnalité flamboyante qui mord la vie en pleine dent, en fonçant droit dans le tas sans penser aux conséquences, mais qui parvient toujours à tirer l’épingle de son jeu. On aime ou on n’aime pas. Cela a peut d’intérêt pour moi, du moins sauf avec une poignée de personne, dont l’avis m’importe plus que quiconque. Pour l’instant, je n’ai jamais déçu un de mes proches. C’est sans doute ma plus grande fierté, ce qui me permet d’être si libre dans mon âme et avec mon corps. Je suis bien au-delà des règles et des conventions de mon sexe, de cette société dont je fais fondamentalement partie. Un électron libre, qui s’assume, tente de s’adapter sans se modifier, ni de se mêler totalement aux autres éléments composant son environnement.

J’aime cette sensation profonde et je me questionne si Cilian a déjà ressenti cela. Une question innocente, sans doute bien idiote et surprenante en vue de ce lien si fragile qui compose notre relation. Il demeure silencieux un instant. L’aurais-je troublé par mes mots, ma question ? Cela semble le cas à première vue. Il pense l’avoir éprouvé avec une personne qu’il avait aimée. Par le son de sa voix, je compris que c’était un sujet délicat, qu’il n’était pas particulièrement à l’aise d’aborder. Par son expression, il était évident que cette seule pensée le troublait. Je le voyais, même si je n’étais pas sure que la comparaison entre cette liberté que j’éprouvais était similaire ou non à celle qu’il avait pu vivre auprès de cette personne. L’amour est un sentiment que je ne comprends pas, que je me refuse de connaitre un jour, car il me semble encombrant, dangereux. J’ai vu ma sœur en souffrir, supporter les fruits de l’égoïsme de son cœur lorsque cette enflure l’a abandonné seule avec Andrew. Je préfère encore laisser parler l’égoïsme de mon âme et de mon esprit. Ils sont plus sûrs, les risques se faisant moindres. Cela me permet également d’avancer la tête haute, m’abandonner à tout ce que je veux, peut faire, même si je suis désormais obligée de prendre la composante d’Andrew dans l’équation. Cela n’est pas plus mal. Je me rends compte qu’avec le temps et cette nouvelle responsabilité qui m’est due, je m’assagis, deviens plus « mère » si le terme est approprié en vue de ma position actuelle.

En attendant, nos pas nous mènent directement dans le parc entourant mon prochain lieu de travail. Celui-ci est bien différent des podiums de luxures de ce bar où j’ai fait mes premières armes dans cette nouvelle vie. Je lui propose donc un nouveau jeu que j’ai le don de concocter. Cela semble l’amuser, le faisant même rire face à mes piques amicales et taquines. Il semble avoir perdu son expression maussade, ce qui me ravit, préférant plus son sourire à son visage sérieux. Cilian se mit à réfléchir sérieusement à mon chalenge, demeurant silencieux un bref instant avant de m’indiquer ses suppositions. Selon lui, si j’étais à la vie comme sur scène, aussi explosive, il pensait qu’il la verrait bien du côté des chercheurs en potion ou en sortilèges. À moins que je ne sois plutôt serviable, attentionnée, ayant un besoin de prendre soin des autres et que ces éléments prévalaient pour le métier de danseuse. Dans ce cas, il viserait plus le corps médical, auprès d’un public particulier. Il pensait aux personnes âgées ou bien ceux atteints psychologiquement par des sortilèges ou potions ou peut-être médicomage urgentiste. Que des métiers intéressants et valorisants, je devais bien le reconnaitre. Sans doute que ma précédente remarque avait aiguillé ses suppositions. J’avouais l’avoir fait quelque peu mener dans ce sens. Il vint rire délicatement à mes côtés, se rendant compte que c’était déjà pas mal de propositions. Il me demandait s’il approchait de la vérité ou était-il à dix mille lieux de cela.

Il pensait qu’il s’égarait complètement, les juges aimant les faits, mais était rarement doué pour les devinettes. Il semblait amusé, appréciant ce petit jeu alors qu’il me lançait que de toute façon, je lui devrais quand même un café. Une manière subtile de m’indiquer qu’il comptait bien me revoir, tout en me contraignant de le faire. Je riais spontanément à sa remarque, lui lançant un regard malicieux tandis que je venais lui répondre. « Si c’est le juge qui parle, je pense que je n’ai plus qu’à m’y soumettre, même si j’aime beaucoup faire le contraire de ce qu’on attend de moi. » Mon sourire se trouvait mesquin alors que je venais le regarder avec attention. « Mais soit, pour une fois, je tâcherai d’aller à l’encontre de mes habitudes. Encore faut-il le mériter ! » Je lui tirais la langue dans une expression joueuse. Je vins rire de nouveau dans un ton naturel et doux. « En tout cas, tu es très perspicace. Tu t’es rapproché de la bonne réponse en quelques minutes. Je suis bel et bien serviable et attentive aux autres, mais pas auprès des personnes âgées… quoique ça pourrait être une bonne reconversion quand j’en aurai marre d’entendre les gazouillis de mes patients. » Je lui lançai un regard malicieux, lui ayant offert le meilleur indice du monde. J’en avais conscience, mais j’aimais bien faciliter le jeu, du moins quand je le désirais. À voir s’il saurait se saisir de la perche que je lui tendais. « Alors ? As-tu une idée ? » Je souriais de façon mesquine et il était évident que lui-même savait que je me jouais de lui à cet instant. Ce jeu qu’il y avait entre nous était enfantin et agréable et j’espérais qu’il soit tout aussi bon joueur que moi.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeJeu 20 Nov - 17:27

La jeune femme se révélait assez amusante et agréable, elle semblait avoir un tempérament joyeux et agréable, un caractère bien à elle dotée d’une certaine liberté flagrante et agréable. Elle semblait profiter de cette rencontre, jouant avec lui très facilement comme il se trouvait un peu charmé par sa personnalité flamboyante. Il avait envie de la découvrir un peu plus et se prêtait ainsi très facilement au jeu qu’elle lui proposait. Il ne se pensait pas très doué pour deviner la profession de la demoiselle et les quelques indices qu’il possédait était bien maigres pour trouve une réponse certaine. Il avait tout de même fait plusieurs propositions, tentant plusieurs pistes sans vraiment trop y croire, à moins qu’il ne soit plus perspicace qu’il ne l’imaginât, mais appréciant le petit jeu et ne se montrant nullement réticent à participer. Bien au contraire, quoiqu’il fit comprendre à l’ancienne strip-teaseuse qu’il avait bien l’intention de la revoir à la suite de cette soirée, lui indiquant que quel que soit le résultat de sa supputation, elle lui devrait bien un café.

Il ne lui laissait nul choix, lui imposant une seconde rencontre qui ne semblait nullement déranger la jeune femme. Elle laissa entendre son rire s’échappe spontanément tout en le regardant l’air malicieux. Si c’était le juge qui parlait, elle pensait qu’elle n’avait pas d’autre choix que de s’y soumettre, bien qu’elle aimait beaucoup faire le contraire de ce qu’on attendait d’elle. Il rit doucement comme avec un soupçon de mesquinerie s’échappa sur son sourire. Elle affirma que pour une fois, elle irait à l’encontre de ses habitudes, mais encore fallait-il le mériter. Elle tira la langue doucement, enfantine et joueuse. Elle rit à nouveau en lui disant qu’il se trouvait très perspicace et s’était approché de la bonne réponse en quelques minutes. Elle se trouvait bien serviable et attentive aux autres, mais pas auprès des personnes âgées. Elle estimait que ce pourrait être toutefois une bonne reconversion quand elle en aurait marre d’entendre les gazouillis de ses patients. Voilà un indice bienvenu et très précis qui ne tarda pas à faire comprendre au juge la carrière qu’allait entamer la danseuse. Medicomage spécialisée en pédiatrie sans aucun doute possible. Il sourit, son visage s’illuminant comme il trouvait la réponse. Ça lui correspondait bien oui. Elle était pétillante et devait sans doute être très à l’aise avec les petites têtes blondes. Il l’imaginait facilement entourée d’enfant loin des projecteurs ou elle se déshabillait. C’était évidement un tout autre monde que celui d’où il venait la rencontré et peut être que sa bouche exprimait sa légère surprise par le décalage entre ses deux métiers qui rendait Olivia particulièrement complexe bien qu’il pouvait trouver des traits personnels semblables. Elle lui demandait s’il avait une idée, souriant mesquinement, parfaitement consciente qu’elle l’avait mis sur une piste évidente, qu’elle lui avait presque donné la réponse. Le juge sourit doucement et fit mine de réfléchir un instant, portant un doigt à sa bouche comme en signe d’intense réflexion.

« — L’avantage c’est qu’après ce que vous m’avez fait subir sur scène, juge ou non, je ne m’attends pas à grand-chose de votre part, Olivia. Donc il y a de grandes chances que je vous revois, n’est-ce pas ? » Il lui fit un clin d’œil en souriant avec douceur et charme. Elle était attirante, un peu mystérieuse derrière cette grande exubérance qui ne semblait bien être qu’une des multiples facettes de la jeune femme. « Hum, difficile… Des gazouillis ? Ce doit être fait par des enfants ? Donc je dirais que tu es médicomage, spécialisé en pédiatrie ! »

Il l’observa un instant avant d’oser un sourire interrogateur.
« — est-ce que j’ai gagné ? Quel était le prix, que je peux, vous pardonnez ? Voilà bien la première fois que je joue mon pardon, mis je suis juge donc ça parait assez logique. Et le plaisir de vous connaitre un peu plus. »

Il regarda le lieu un instant, son regard se portant sur le bâtiment hospitalier de ce complexe, se demandant si Alessandro travaillait cette nuit-là, s’il se trouvait peut être de l’autre côté du lac à observer de la fenêtre le lac d’eau thermale qui s’étendait à leur pied. Il resta un instant silencieux, sans doute un peu perdu dans ses pensées avant de se rendre compte de la bien mauvaise compagnie qu’il offrait à Olivia. Il sourit un instant et dit :
« — à vous de deviner quelque chose sur moi alors… qu’est ce que vous voudriez savoir ? Vous avez libre champ ! » Il sourit en lui offrant un regard brillant de malice.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 23 Nov - 18:19


Je lui avais servi la réponse sur un plateau d’argent. Il en avait conscience tout comme moi. Il n’y avait plus de toute sur l’intitulé exact de ma future fonction, mais je devais admettre que ce jeu n’était qu’une excuse formelle pour faire connaissance. Il n’y avait rien de particulièrement étrange. C’était donnant-donnant et je m’attendais à tout instant qu’il vienne me retourner la faveur en m’offrant la possibilité de lui poser une question. L’être humain était ainsi fait. De nature curieuse, il aimait analyser son environnement, les êtres qui l’entouraient et le rencontraient. C’était sans doute pour cela qu’il avait évolué au fil des années pour devenir cet être singulier dont nous étions tous la digne descendance, à l’exception faite que nous possédions des pouvoirs magiques, ce que nos homologues moldus ne disposaient pas. Quoi qu’il en soit, je souriais de façon mesquine et taquine, fière de ma prise de contrôle sur notre échange et le rapport de force qui pouvait s’établir s’il avait visé juste sans aucune aide de ma part. J’espérais qu’il soit aussi bon joueur que je ne pouvais l’être. Il semblait l’être aux premiers abords tant il fit mine de réfléchir un instant. Il porta un doigt à sa bouche pour accentuer d’autant plus la scène d’intense réflexion qu’il jouait. Cela rendait mon sourire d’autant plus amusé. Après tout, j’allais accepter de me faire pardonner à un beau jeune homme. Une première ! J’espère qu’il en a conscience !

Il souriait doucement en affirmant que l’avantage était qu’après m’avoir vu sur scène et ce que je lui avais fait subir, juge ou non, il ne s’attendait pas à grand-chose de ma part. De ce fait, il y avait de grandes chances à ce qu’il me revoie. Du moins, l’espérait-il. Une remarque qui me fit rire spontanément, d’humeur amusée face au clin d’œil doux et charmeur qu’il me tendait. Il était évident que je l’intriguais. Une habitude qui me collait à la peau et qui rendait les hommes particulièrement frustrés, à chaque fois. Contrairement à mes homologues féminines, je ne cherche pas la stabilité, ni même la relation fusionnelle, passionnelle entre les esprits qu’il peut y avoir entre deux êtres. Je suis même très masculine dans l’approche de ma sexualité. Je cherche plus à atteindre les limites de mon partenaire, le pousser dans ses derniers retranchements, frustrations pour rendre le moment d’extase, plus intense et presque bestial tant il est fulgurant. L’amour et toutes les conneries du genre ne m’intéressent pas, même si avec le recul, je pense qu’une présence masculine pourrait être utile pour Andrew. Mais pour cela, je dois trouver un homme juste et digne, qui ne demande pas spécialement à ce que je lui rende des comptes et qu’il accepte ma façon d’être et de penser. Ce qui est loin d’être évident. D’autant plus quand un homme n’a pas ce qu’il veut : le pouvoir sur sa compagne. Tout en chassant ses pensées qui me venaient en tête, je l’écoutais attentivement, répondre à cette devinette que je lui avais posée.

Sans surprise, il trouve la réponse en me fixant, avant de me tendre un sourire interrogateur, un peu factice tant on savait tous les deux, qu’il avait gagné celle-ci. Il se réinterrogeait sur le prix, tâchant de me rappeler, ce que j’avais promis sans avoir besoin de ma réponse. C’était bien la première fois qu’il jouait son pardon, mais comme il était juge, cela lui semblait assez logique et le plaisir de me connaitre d’autant plus.  « Eh bien ! Je crains ne pas avoir d’autres possibilités que de me plier à te rencontrer de nouveau. Tu as de la chance, je suis bonne joueuse. » J’avais répondu dans un ton franc et amusé alors que je le voyais détourner son regard vers le bâtiment hospitalier. Il semblait concentré sur son observation, sans doute emprunt à des pensées qui m’échappaient à cet instant. Il avait le même air que quelques minutes auparavant lorsque je lui avais demandé s’il s’était senti totalement libre, délié de toute raison. Cela était intrigant, mais je pouvais me faire des idées. Dans tous les cas, il était plongé dans ses pensées et je respectais le silence qui s’installait entre nous. Ce n’était pas déplaisant, au contraire, je venais également me laisser absorbée par le calme des lieux. Il sembla s’en rendre compte et vint me sourire en m’invitant de deviner quelque chose sur lui. Il me demandait ce que je voulais savoir sur lui que j’avais le champ libre. Son regard se voulait brillant de malice et anima le mien. « Tout ce que je veux ? Tu fais mal, monsieur le juge ! Je suis toujours très douée pour mettre les pieds dans le plat. Comme tu as pu le voir ! » Ma voix se fit mesquine alors que je lui offrais un sourire glorieux.

« Et si tu commençais à me tutoyer ? Mais cela ne fera pas l’objet d’une devinette, c’est un ordre ! » J’avais renchéri dans une voix ferme et nullement discutable. Il m’était très facile de m’imposer aux gens et il avait tout intérêt à arrêter ces « vous » désormais que je l’avais autorisé à me tutoyer. « Tout ce que je désire… » Répétais-je en me mordillant la lèvre inférieure, résolument curieuse. Et si je posais cette question qui me brûlait les lèvres ? J’hésite un instant, en penchant la tête sur le côté avant de le fixer. « Si ma supposition… du moins celle que je me fais… est juste, tu me donneras la raison de la rupture avec la personne que tu as aimée au point d’avoir la sensation d’atteindre le paradis terrestre, de te sentir si libre que le regard des autres t’importait peu avec elle. Qu’en dis-tu ? C’est un bon deal, non ? » Je souriais du coin des lèvres alors que j’ajoutais dans un ton franc : « Je suis persuadée que cette personne travaille à Sainte Ariel ! Tu as eu la même expression que lorsque je t’ai posé la question. Je me trompe ? Serait-ce une infirmière, un médecin ? » Je riais naturellement tout en venant battre des pieds dans une expression de bien-être profond, libre comme l’air. Du moins, pas tout à fait, car j’avais une obligation de me faire pardonner dans un prochain rendez-vous. Étais-je en train de le tester ? Sans doute et je ne m’en sentais nullement gênée. Je le poussais dans ces retranchements en espérant découvrir le fond qui se cachait derrière cet homme aux abords si parfait en apparence !
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMar 9 Déc - 18:14

Cilian lui offrit la possibilité de découvrir une chose sur lui, tout ce qu’elle voulait, mais il ne lui autorisait qu’une seule question et c’était à elle de bien la choisir pour le découvrir comme elle lui avait laissé l’opportunité de venir découvrir son métier. Au final, il avait découvert bien plus que cela au travers de cette devinette qu’elle lui avait posée. Il aimait beaucoup ce côté joueur et mystérieux que la jeune femme possédait et cette liberté qu’elle prenait sur les règles d’usage. Elle semblait fraiche et franche et ça plaisait à Cilian. Elle lui demanda confirmation sur ce qu’elle avait entendu, si elle pouvait lui demander tout ce qu’elle voulait. Elle affirma qu’il faisait mal, car elle était toujours très douée pour mettre les pieds dans le plat, comme il avait pu le voir un instant auparavant quand elle avait demandé s’il s’était déjà senti libre avec une personne. Il rit devant la jeune femme qui affichait un sourire glorieux comme si on lui avait soudain tendu la perche de la victoire. Il l’observa un peu amusé en se demandant intérieurement s’il n’aurait pas dû se taire ou choisir ce qu’il voulait lui révéler. Ça ne lui semblait soudain plus une si bonne idée quoiqu’il pensait que leur degré de connaissance la retiendrait des questions trop intime et personnel. Quoiqu’elle s’était déjà mise nue face à lui si bien qu’il n’était pas certain que la bienséance habituelle s’applique dans ces circonstances.

Elle lui demanda de le tutoyer pour commencer, mais ceci ne serait pas l’objet d’une devinette, c’était un ordre. Il sentit qu’il ne pouvait pas discuter celui-ci et vint lui sourire doucement. C’était une telle habitude pour lui de vouvoyer les gens qu’il rencontrait quelque soit leur âge ou leur statut. Pour la jeune femme, ça avait été aussi la volonté de mettre une certaine distance entre eux comme il s’était trouvé si proche physiquement une petite heure auparavant sur le podium pour leur toute première rencontre. Cilian avait eu besoin d’instituer cette barrière entre eux et aurait bien souhaité la garder un peu même si leur relation évoluait un peu. Toutefois, il tenterait de faire l’effort de la tutoyer comme elle le lui avait demandé et comme elle le faisait depuis le début.
Elle sembla réfléchir à ce qu’elle désirait savoir en se mordillant les lèvres, hésitant sans doute à lui poser les questions qui lui brulaient celles-ci par curiosité. Elle osa finalement s’avancer en expliquant que si elle supposait bien, il lui donnerait la raison de sa rupture avec la personne qu’il avait aimée au point d’avoir la sensation d’atteindre le paradis terrestre et de se sentir si libre que le regard des autres l’importait peu avec elle. Qu’en disait-il ? C’était un bon deal non !

Cilian l’observa avec un soupçon de méfiance, mais approuva d’un signe de tête. Après tout, il n’avait pas grand-chose à dire là-dessus. Elle lui souriait, assurément comme elle venait lui faire part de sa supposition. Elle semblait persuadée que cette personne travaillait à Saint Ariel ! Il avait eu la même expression que lorsqu’elle lui avait posé la question un instant auparavant. Se trompait-elle ? elle lui demanda si c’était une infirmière ou un médecin ? Elle riait et l’observa en souriant doucement quand bien même venait il de se faire avoir par la jeune fille. Il se sentait un peu pris au piège des paroles de la jeune femme qui avait décidément un excellent don d’observation. Il se doutait qu’elle le verrait s’il mentait à ce sujet. Elle avait compris bien vite, comme si c’était inscrit sur son front que l’homme qu’il aimait travaillait ici. Il se tourna vers la jeune femme.

« — Pourquoi quelqu’un qui y travaille ? Ce pourrait être un patient ! » Il se mordit les lèvres, prenant un air légèrement inquiet, laissant planer le doute si elle avait vu juste ou pas sur le lieu de travail de l’homme qui le rendait libre. Puis au bout d’un instant, esquissa un sourire à la jeune fille pour lui avouer qu’elle avait vu juste, faisant relativement rapidement tomber le mystère auprès de la jeune fille.

« — V... Tu es une fine observatrice, je suppose que c’est essentiel quand on travaille avec les enfants à l’hôpital. Elle travaille ici en effet, c’est un médicomage. Toutefois, je ne peux répondre au marché établi tout à l’heure, loin de moi l’idée de me défiler et de ne pas te dire pourquoi nous avons rompu. Nous n’avons jamais été, véritablement, ensemble. Enfin si tu vois ce que je veux dire. C’est sans doute idiot, mais cette personne m’a fait me sentir libre alors qu’on n’a jamais eut plus de deux-trois nuits ensemble. Juste ces instants avaient suffi. »Il soupira doucement et haussa les épaules, tentant de ne pas trop en dire sur Alessandro et lui sans pour autant l’arnaquer de cette réponse. Réalisant qu’il se dévoilait beaucoup à une femme peu connue, quoi qu’elle était strip-teaseuse alors elle n’avait rien à lui envié au nouveau révélation.

« — Je vous ai vue presque nue alors je pense que la balle est au centre à présent ? Mais à vrai dire, je ne serais pas contre d’essayer de me sentir à nouveau aussi libre auprès de quelqu’un d’autre. » Il lui sourit doucement en lui faisant un léger clin d’œil. Il rit, amusé, évoquant clairement la belle Olivia qui se trouvait face à lui. Elle était belle, séduisante et amusante, et il était certain qu’il se ferait un plaisir de la rencontrer à nouveau. D’ailleurs ils se devaient déjà un café, et il ne désirait pas louper de telles occasions de rencontrer la jeune femme qui lui semblait agréable. Quelque part le message n’était il pas, aide-moi à oublier ton collègue, mon frère et laisse-moi être libre à tes côtés à toi. Si c’était possible.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeJeu 11 Déc - 23:10


Je le poussais dans ces retranchements. J’en avais parfaitement conscience, aimant particulièrement mettre les pieds dans les plats. J’étais loin d’être une fille délicate et je considérais ma question comme légitime, même si on pouvait avoir des doutes. Qu’importe mes suppositions, nous n’étions que de parfaits inconnus, qui avaient partagés un moment à part au cours de cette soirée. Une soirée qui semblait avoir créé un lien entre nous deux, mais qui ne garantissait aucune issue à ce dernier. Ce lien était brut, à nous de le tisser, le faire grandir pour devenir quelque chose d’intéressant. Du moins, si nous le désirions. Je ne voyais aucun inconvénient à ce qu’il se fasse. Bien au contraire, je trouvais cet homme digne, peut-être différent de ceux que j’avais pour coutume de rencontrer. C’était intriguant et cela me donnait particulièrement envie de connaitre ses petits secrets. Tout homme ne pouvait pas être parfait. Il devait bien cacher quelques sombres parties de lui. Le mystère qui entourait la personne qui lui avait permis de connaitre ce bien être fulgurant de liberté total semblait l’être. Je le devinais par son air sombre et sérieux, déchiré. Je voyais bien qu’il n’aimait pas la tournure que prenait ce jeu. Il me fixait avec méfiance, mais semblait être pris au piège, comprenant que j’avais compris certaines choses sans qu’il n’ait besoin de l’avouer. Son expression parlait pour lui. C’était intéressant et amusant à la fois.

Il tenta de noyer le poisson, du moins le pensais-je. Il me demandait pourquoi il devait s’agir de quelqu’un qui y travaillait, cela pourrait tout à fait être un patient. Il prit un air sérieux, se mordant les lèvres, inquiet. Cela ne prenait pas avec moi, si c’était le cas, il serait allé à son chevet plutôt que de passer sa soirée en compagnie des hommes du ministère à profiter d’un spectacle d’un genre particulier. Il garda cette apparence un instant, avant d’esquisser un sourire en avouant que j’étais une fine observatrice. Il supposait que c’était essentiel quand on travaille avec les enfants. J’hochais la tête, j’avais pris l’habitude de lire dans le regard des gens, d’identifier la légère lueur lorsqu’ils mentaient. Autant dire que j’étais devenue maitresse en la matière ! Je souriais, satisfaite d’avoir visée juste. Je le laissais poursuivre, écoutant ses réponses attentivement. Il m’avoua qu’elle travaillait bien à Saint Ariel, qu’il s’agissait d’une médicomage. Intéressant, songeais-je en fronçant des sourcils. Cependant, il ne pouvait me répondre au marché établi tout à l’heure, loin de lui l’idée de se défiler et ne pas me dire pour quoi ils avaient rompus. Ils n’avaient jamais été véritablement ensemble. Enfin si je voyais ce qu’il voulait dire.

Je le voyais clairement. Relation complexe, peut être une amitié qui avait dérivé sur une partie de jambes en l’air. Il s’était impliqué et pas elle. Le coup classique d’une relation qui se brisait pour une affaire de sexe. Ce n’était pas une nouveauté. Cela arrivait, mais il était évident qu’il ne s’en était pas encore remis tant son expression semblait quand même taciturne tout comme ces mots. Il appuya ce que je pensais, soupirant tout en haussant les épaules. Il semblait résigné. Sans doute ne devait-il plus avoir d’espoir pour une possible amélioration avec cette personne. Cela semblait l’attristait, mais il semblait positiver. Il m’offrait un sourire, me lançant qu’il m’avait vu presque nue alors il pensait que la balle était au centre à présent. Je répondais à son sourire, riant doucement alors qu’il ajoutait qu’en toute sincérité, il ne serait pas contre d’essayer de se sentir à nouveau aussi libre auprès de quelqu’un d’autre. Il ponctua ses mots par un clin d’œil, riant amusé. Etait-il en train de me faire du rentre dedans ? Je vins rire à mon tout. « Attention, je vais croire que ta réserve sur scène n’était que comédie et que je ne te dois pas un café… » Je laissais ma phrase en suspens. « A moins, que ce ne soit un subterfuge pour pouvoir bénéficier d’un show privé. Après tout, tu ne semblais pas totalement insensible à mon corps. Un petit extra privé, ça te tente ? » Je ponctuais mes mots par un clin d’œil taquin alors que je le fixais de mon regard perçant et malicieux. S’il me faisait du rentre dedans… autant en faire de même, non ? « Mais pour ça, il faut le mériter… J’y gagne quoi au change ? » Je le provoquais, l’expression sérieuse avant de venir ponctuer mes mots par un clin d’œil, riant de plus belle. « Quoi que je ne dirai pas non. Elle ne sait pas ce qu’elle rate. Tu as l’air très sexy sous tes vêtements. Je ne dirais pas non pour te les retirer, pourquoi pas même dans ce parc ? Après tout, nous sommes seuls, non ? » Encore de la provocation. Je plaisantais à moitié. Après tout, j’étais loin d’être une fille frigide et jouer avec le feu était mon passe-temps préféré. A lui de voir s’il prenait cette invitation ou non au sérieux, mais je me délectais par avance de sa réaction !
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Cilian Murray
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Je ressemble à « : Francisco Lachowsky ». J'ai égaré : 394 parchemins. Ma bourse est remplie de : 1170 et j'ai : 37
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeMer 21 Jan - 19:12

Il était étrange de venir parler de sa relation avec Alessandro, même sans entrer dans les détails, à une jeune femme qui était presque une inconnue sans l’être tout à fait, car il se parlait sincèrement l’un à l’autre. Sans doute que sa perspicacité l’avait aider à avoué quelque détail sur la personne qui l’avait tant fait rêver par une simple nuit d’amour même s’il se condamnait à oublier ce bonheur et cet homme. Il n’y avait nul avenir pour eux deux quelque soit la douceur et la profondeur des sentiments qu’il éprouvait pour cet être si précieux. Alessandro lui était un joyau inabordable, qui pouvait être convoité derrière une vitrine, mais nullement accessible à sa fortune. Il le laisserait à une autre et devait trouver une autre pépite qui lui saille et plus raisonnable. Il avait bien conscience de cette nécessité et s’y résignait. Il n’avait nul autre choix, ne voulait pas en faire d’autres et consciemment s’en satisfaisait. Il ne voyait nulle autre porte pour eux deux alors il ne s’épandrait pas sur on émoi, sur cette histoire impossible. Il avait repris contenance pour positiver et souris à la jeune femme qui l’accompagnait. Il espérait pouvoir se sentir aussi libre avec une autre personne, dit-il amuser en lui faisant un léger clin d’œil en riant. Elle répondit à son rire avec douceur. Elle lui dit de faire attention, car elle allait croire que sa réserve sur scène n’était que comédie et qu’elle ne lui devait pas de café.

Cilian hocha la tête vigoureusement, ne souhaitant nullement que ce café ne lui échappe. Elle continuant en estimant que c’était peut être un subterfuge pour pouvoir bénéficier d’un show en privé, car il n’avait pas l’air tout à fait insensible à son corps. Elle lui demanda si un petit extra privé le tentait. Les joues du juge durent devenir rouges, quoiqu’il n’était pas vraiment contre cette idée s’il devait dire la vérité. Le corps de la jeune femme était très agréable, mais il souriait amusé comme elle venait lui demander ce qu’elle gagnerait en échange. Il leva les sourcils dans un regard malicieux et éloquent, quoiqu’embarrassés. Elle rit à nouveau et lui affirma qu’elle ne dirait pas non. Elle, sous-entendu la medicomage qu’il aimait, ne savait pas ce qu’elle ratait, car il avait l’air très sexy sous ses vêtements. Elle ne dirait pas non pour les lui retirer. Même dans ce parc proposa t’elle, ils étaient seuls après tout. La proposition était attrayante. Elle était une fille vraiment séduisante, mais la gêne restait sur les joues. C’est un peu paniqué qu’il s’exclama à la jeune femme. Chassez le naturel et il revient au galop !

« — Ce parc, ne pourrait-on pas nous voir des fenêtres ? » Il sourit, se rendant compte que sa réaction était un peu idiote tandis qu’il murmurait « Enfin, ce n’est pas que l’idée me déplairait. Je ne peux te cacher que je t’ai trouvé très jolie et je veux bien t’offrir le privilège de ce même spectacle. » Il sourit doucement et se mordit les lèvres. Il la fixa avec malice, désirant rentrer dans ce jeu avec la jeune femme, même si à ses yeux, le lieu ne s’y prêtait pas, mais sans doute était-il un petit peu conventionnel sur ce point-là. Bien sûr il faisait noir, mais la présence possible d’Alessandro derrière ses grandes fenêtres l’inquiétait un peu. Il passa un bras autour de la jeune femme et se pencha sur son épaule pour murmurer à son oreille.

« — Que dirais – tu de se trouver un lieu un peu plus confortable et intime pour nous deux ? » Il lui tendit la main pour qu’elle vienne la prendre si elle voulait répondre positivement à ses questions.«Accepterais-tu de venir avec moi, de me suivre ? »

Il referma sa main autour de sa paume pour transplanter avec elle, l’entrainant à New York, dans son appartement, le seul endroit auquel il avait pensé, comme il n’avait nulle autre idée, même si c’était peu habituel. C’était propre et à peu près rangé à part une tasse du matin qui se baladait dans l’évier, témoin de sa précipitation du matin, et un cousin par terre, mordiller par son chiot comme seul dégât matériel. C’était rassurant. Il sourit à Olivia, un peu stupéfait par lui-même. Il se tourna vers elle et murmura doucement.

« — Je crois que tu es la première femme que j’invite si rapidement… quoique tu t’en fiches, je me trompe ? » Il se pencha vers Olivia et l’embrassa doucement, laissant ses lèvres rencontrer celle de la strip-teaseuse, des lèvres, qu’il avait convoitée dans la soirée et qui était attirante. Son assurance et sa féminité étaient attirantes, elle était sans doute douée pour séduire les hommes et Cilian n’y était pas resté insensible.
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MessageSujet: Re: And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray   And if tonight was not like others? | PV Cilian Murray Icon_minitimeDim 1 Fév - 1:15


Je n’étais pas du genre à tourner autour du pot. Quand bien même j’apprécie la réserve naturelle du jeune homme, il n’en demeurait pas moins que je ne pouvais m’empêcher de le taquiner, tentant ma chance. Pourquoi attendre un prochain rendez-vous si dès ce soir, je pouvais gouter au plaisir de la chair avec cet homme ? Après tout, je n’étais pas frigide et quand bien même semblait-il un homme digne et droit à première vue, je sentais bien qu’il avait apprécié cette soirée et le spectacle auquel il avait assisté. Peut-être ne serait-il pas réticent à recevoir un extra ? D’autant plus qu’il avait été celui qui était revenu à moi. C’était bel et bien parce qu’il avait une « petite » idée derrière la tête et se trouvait agréablement charmé par ma personne, non ? C’était du moins ce que je pensais, même si ma proposition était plus provocatrice que sérieuse. Les deux éventualités me convenaient. Je n’étais pas connu pour être une femme difficile, cela n’allait pas commencer. J’étais néanmoins ravie de voir la panique prendre part de l’échine du jeune juge. Il était mignon avec son regard surpris et ses joues rougies. Cela me fit rire naturellement, tant je me trouvais amusée par les paroles et le côté pudique du jeune homme. Cela dénotait particulièrement des hommes que j’avais eu l’habitude de fréquenter jusqu’alors. Il sembla se rendre compte que je moquais gentiment de lui et il m’avoua que l’idée ne lui déplairait pas. Il ne pouvait cacher qu’il m’avait trouvé très jolie et il voulait lui offrir le même privilège.

Un aveu qui me fit sourire alors qu’il se mordait les lèvres. Le regard du jeune juge se fit plus franc, malicieux et je devais reconnaitre que cela me plaisait bien. Il se rapprocha de moi, passant son bras autour de mon corps pour murmurer au creux de mon oreille, s’il n’était pas mieux de trouver un lieu un peu plus confortable et intime pour nous deux. Une proposition ? Il n’y avait aucun doute sur la question et cela ne pouvait que confirmer mes précédentes suppositions. Ce soir, je ne finirai pas seule. J’avais un compagnon avec qui passer un peu de bon temps même s’il disposait d’une réserve attendrissante. Au fond de moi, j’étais persuadée de ne pas être au bout de mes surprises. J’étais persuadée qu’il avait une facette « moins » conventionnelle et c’était justement cela qui m’intéressait particulièrement. Il vint se lever, me tendant sa main pour que je vienne m’en saisir. Bien sûr que j’acceptais de venir avec lui, n’était-ce pas le deal pour cette soirée, un moyen subtil de me faire pardonner ? J’étais donc venue me saisir de sa main et d’un seul coup le paysage se fit plus flou, étourdissant. Nous étions en train de transplanner pour un lieu inconnu, mais dont elle comprit rapidement qu’il s’agissait du domicile du juge. Après avoir ouvert la porte, il vint m’inviter à entrer, refermant derrière moi alors que je découvrais les lieux. C’était un appartement à la décoration forte agréable, aussi bienveillante que pouvait l’être son propriétaire qui me souriait. C’était la première fois qu’il invité une femme chez lui si rapidement, quoique je devais n’en avoir rien à faire. Il ne se trompait pas en effet. Mon sourire mesquin répondit silencieusement à sa question tandis qu’il se penchait sur moi pour m’embrasser.

J’étais néanmoins flattée d’être la première femme qu’il amenait chez lui, dès le premier soir. Indirectement, cela signifiait qu’il avait envie de profiter de ce jeu coquin avec moi et je n’étais nullement indisposée à lui faire gouter à ce plaisir. Je laissais donc mes lèvres découvrir les siennes, exprimant un sourire contre leurs comparses tandis qu’une de mes mains venait se glisser contre sa nuque. « En effet, mais ce n’est pas déplaisant de savoir que je te fais sortir de tes “conventions”… Bien au contraire… » Je soufflais cela contre ses lèvres, venant pencher la tête doucement sur le côté en me mordillant la lèvre, le regard pénétrant. Du bout de mes doigts, je venais ouvrir la veste du bel homme, venant glisser sa main sur le tissu de sa chemise. Il semblait bien battit sous le tissu de cette chemise. Je n’étais pas contre l’idée de le croquer, ce soir. Il était charmant et sexy, difficile d’y résister ! « Et si tu me montrais l’homme que tu es réellement, Cilian ? » Je souriais contre ses lèvres que je venais de nouveau m’emparer avec sensualité. N’étant nullement timide par nature, j’étais venue taquiner mes prisonnières de ma langue, quémandant l’accès à sa comparse. Une requête à laquelle je reçut une réponse favorable, me permettant d’approfondir ce baiser alors que je laissais ma main glisser contre sa nuque, sa comparse venant défaire quelques boutons de sa chemise avant que je m’éloigne de nouveau. Mon petit sourire coquin était éloquent et je n’avais de cesse de mordiller ma lèvre en ajoutant dans une voix suave : « Il me semble qu’on avait parlé de strip-tease, tu penses que je le mérite ? » Je vins rire à mes paroles en venant prendre place sur le canapé du salon. Dans un geste coquin et purement provocateur, je vins me mordiller la lèvre inférieure en observant avec convoitise le jeune homme. Après tout, il était particulièrement bien foutu. J’avais hâte de découvrir l’amant que ce corps et cette âme cachaient.
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