Les journées étaient particulièrement longues pour Ki Suk à présent que Yano avait repris ces semaines de stage intensif. Il ne venait dorénavant plus qu'une semaine par mois et autant dire qu'il avait un peu de mal à le supporter, bien que cela était désormais devenu une habitude. Une habitude qu'il aurait voulu ne pas avoir. Il aurait tellement souhaité rentrer chez lui et retrouver son amant chaque soir, admirer son si beau sourire et recevoir toutes ses attentions. Seulement, cela n'était nullement faisable en cet instant et à présent qu'on lui avait laissé sa journée de repos, il ne savait résolument pas quoi faire en ce jour. L'ensemble de ces devoirs avait été déjà terminé en avance et il connaissait par coeur les cours qu'il devait connaître. Ki Suk se contentait alors de terminer les dernières pages du livre qu'il lisait, ayant déjà emprunté de nombreux livres à la bibliothèque. Il avait déjà lu bon nombre de livres qui l'intéressaient et à présent, il ne lui restait plus que les dernières pages de ce livre. Ainsi, lorsqu'il le termina, il ne put que soupirer sachant qu'il ignorait totalement ce qu'il pouvait faire. De ce fait, Ki Suk commençait à ne plus supporter d'être enfermé dans cet appartement seul. Certes, il devait s'occuper de son bel oiseau qui avait désormais bien grandi, mais il l'avait déjà fait et Shii dormait paisiblement contre ses cuisses, comme un pacha. Il commençait à être particulièrement vieux et autant dire qu'il en profitait allégrement que Ki Suk reste plus souvent à la maison pour avoir de l'attention. Son maître n'était pas là et il en profitait allègrement pour demander de l'affection à Ki Suk, qui était tout autant en manque de Yano que son chat. A chaque fois que Yano revenait, Shii lui faisait la tête pendant une ou deux journées, ne comprenant sans doute pas pourquoi il disparaissait si souvent et revenait pour si peu de temps.  

Ainsi, en ce jour il se décida de se lever et de quitter cet appartement qui lui paraissait résolument vide. Il faisait beau et au moins il pouvait profiter de la ville, même s'il était tout seul. Suk Hee se trouvait en semaine de cours et il ne souhaitait pas non plus l'importuner trop longtemps. Ainsi, habillé de manière relativement simple, il avait quitté son appartement en errant plus ou moins dans les rues de son quartier. N'ayant nullement envie d'utiliser la magie pour aller plus vite, n'ayant de toute façon pas grand-chose à faire en ce jour.   Il avait alors marché longuement, une ou deux heures peut-être, il ne savait pas vraiment, dans tous les cas il divaguait jusqu'à avoir fait une partie du tour de la ville de Wincap. Tant qu'il revint ces pas et se retrouva dans son quartier. Ki Suk n'avait guère envie de rentrer de suite à son appartement. Alors, il eut une idée, celle de voir son ami Oscar, employé à la librairie « Rosenwald’s bookshop » qui pourrait peut-être lui conseiller d'autres livres, de nouveaux livres étant peut-être parus depuis la dernière fois qu'il était venu, c'est-à-dire la semaine avant. Le coréen avait l'impression de lire trop rapidement ces livres, il s'en rendait bien compte. Mais, il fallait bien qu'il s'occupe pour ne pas songer à chaque instant que Yano lui manquait.

Il supposait qu'en fin d'après-midi qu'Oscar ne devait pas trop avoir de travail ou du moins de clients. Enfin, à vrai dire, il ne connaissait pas trop les horaires de fréquentation de cette librairie, y allant de manière générale à cette heure. Ainsi, le jeune homme pénétra dans ce fabuleux lieu qui semblait bien rempli. De ce fait, il ne se dirigea pas directement vers Oscar qui était déjà occupé avec d'autres clients, arpentant alors les rayons qui concernait les méthodes de pédagogie, peut-être avait-il raté certaines nouveautés qui pourraient l'intéresser. Ce fut d'ailleurs avec surprise et joie qu'il tomba sur un livre sur les modes de pédagogies actives qu'on pouvait mettre en place en cours. Un fait qui l'intéressait particulièrement pour lui qui voulait dans un an être enseignant et prendre la place d'un enseignant en étude des moldus. En tant que nés moldus, ses connaissances étaient résolument poussées, mais, il avait vu bien trop souvent en classe que les jeunes élèves s'ennuyaient. Autant dire, qu'il voulait essayer de changer la donne ou du moins dans ses cours et voulait songer à créer des ateliers qui pourraient les intéresser, les faisant participer en petit groupe pour plus de coopération. Le jeune homme souhaitait aussi pouvoir permettre de partir pendant plusieurs jours dans le monde moldu avec ses futurs élèves, ne serait-ce même une journée. S'immerger dans le monde moldu permettrait à bon nombre d'élèves à ne plus voir ce monde comme inférieur au monde magique. Il savait que cela risquait de poser problème tant les directeurs d'école de magie n'étaient pas habitués à cela, mais avec acharnement et encore plus de conviction, peut-être que cela fonctionnerait. Il espérait en tout cas, ne souhaitant résolument pas ressembler à un de ses nombreux vieux professeurs autoritaires qu'il avait toujours trouvé ennuyant. Un élève pouvait avoir autant raison qu'un enseignant, le jeune homme en était persuadé.

 Telles étaient ses pensées alors qu'il feuilletait les pages du livre alors qu'il sursauta légèrement alors qu'il entendait son prénom être appelé. Il releva la tête avec surprise et tomba sur le visage d'Oscar qui semblait amusé de l'avoir surpris, Ki Suk avait dû paraître tellement concentré. Peut-être même qui l'observait depuis plusieurs minutes pour savoir s'il réagirait. Ainsi, il sourit à son ami alors qu'il venait lui répondre dans un sourire : « Salut Oscar ! Je crois que j'étais un peu trop mes pensées de futur enseignant. Tu vas bien ? Ta journée s'est bien passée ? Il avait l'air d'avoir du monde aujourd'hui quand je suis rentrée. ». A la fin de ses mots, Ki Suk vint tout simplement fermer le livre pour le garder dans sa main, ayant la fervente intention d'acheter cet ouvrage. Peut-être même pourrait-il demander à Oscar si d'autres ouvrages n'étaient pas sortis. Enfin, pour l'instant, il laissait ces pensées de côté, demandant d'abord à Oscar s'il allait bien.  Il s'amusa cependant à le taquiner légèrement : « Les petites étudiantes ne sont pas venues t'épier ?  ».

Tenue de Kisuk

“ Cuando tenemos tiempos libres, podemos leer para imaginar”

La journée avait commencé plutôt catastrophiquement parlant, déjà il avait bien failli avoir la panne de l’oreiller. Ouvrant automatiquement les yeux car son cerveau lui disait presque « hé ho ! (on rentre du boulot) T’es pas censé te lever et aller bosser toi ? », et oui c’était bien cette brutale pensée qui s’était instauré dans ses neurones qui lui avait fait ouvrir les yeux et quitter à regret les Douillets et supra sympathiquement accueillant bras de mister (oui c’est un mister pour Oscar et très sexy) Morphée. Zieutant l’heure, le blondinet avait buggé, ses yeux endormis s’agrandissant d’un coup et un « MERDE » fusa de ses jolies lèvres.
Il vira aussitôt la couette, s’éjecta du lit, s’engouffra dans la salle de bain pour se laver en 3 minutes top chrono. Il manqua de se viander en sortant de la douche, ses pieds mouillés glissant sur le carrelage. Il chopa des fringues dans son armoire, démêla vite fait ses tiffs blonds encore bien humides et se rua enfin dehors. Pour le petit déj tant pis, il prendrait un truc dans un magasin de douceur non loin de la librairie. Sur le palier de son appart, il pensa très fort à la ruelle où il bossait, se concentra dessus et tourna vite fait sur lui-même pour transplaner au mieux « CRAC », le noir, la pression, le froid et CRAC il tituba, une arrivée un peu trop précipitée mais il réussit à rétablir l’équilibre et s’en tira sans dommage.
ffamé, en un rien de temps il s’engouffra dans la petite boutique qui sentait si bon les pâtisseries et d’un sourire charmant il commanda à la patronne Miss Jenna quelques savoureux hot cross Buns, des petits pains sucrés aux raisins secs, avec des fruits confits et des épices, les préférés du blond. Il était tout chaud encore dans leur sachet et donnait l’eau à la bouche au jeune libraire. Il paya son achat et hop cette fois pris la direction de la librairie. Il poussa avec vigueur la porte et brandit aussitôt le sachet plein des savoureux petits pains pour se faire aussitôt pardonner par son boss.
« Oscar ? tu as vu l’heure ? »
« mais j’ai pensé à ramener des bonnes choses patron ! » lâcha-t-il avec son petit sourire innocent, sachant amadouer son monde avec son joli minois adorable, surtout dans ses moments là. Et comme d’hab ça fonctionna pleinement. Le boss prépara café et thé, puis les deux goinfres s’attaquèrent au paquet de petits pains, comblant une grande faim. Jonglant entre les boucher du petit déj improvisé dans la boutique et les clients qui commençaient à affluer, Oscar prouva une fois encore qu’il était un bon employé, efficace, souriant et charmeur. Le sac de Hot cross buns connut un sort funeste, au plus grand plaisir des estomacs voraces et la matinée sembla un peu se calmer au fur et à mesure que midi approchait.
Alors qu’il terminait avec une cliente, son regard bleu repéra une silhouette connue qu’il n’avait pas vue entrer dans la boutique et qui maintenant feuilletait tranquillement un livre dans le rayon sur les moldus. Le blond termina la vente avec la lady, puis s’approcha doucement de l’Asia. Il semblait tellement plongé dans son manuel qu’il ne l’entendit pas et ne le vit pas venir. Alors le blond l’appela au plus doucement pour éviter aussi la crise cardiaque. Penchant un peu la tête de côté, il ne put s’empêcher de sourire amusé quand il sursauta un peu et leva un regard un peu surpris et effaré vers lui
« Salut Oscar ! Je crois que j'étais un peu trop mes pensées de futur enseignant. Tu vas bien ? Ta journée s'est bien passée ? Il avait l'air d'avoir du monde aujourd'hui quand je suis rentrée. ».
Le blond émit un rire et croisa doucement ses bras contre son fin torse.
« Oui j’ai vu ça, tu’étais à fond. » Confirma-t-il d’un hochement de tête. Il appuya ensuite doucement son épaule contre le rayon, glissant un regard bleu vers l’ensemble de la librairie.
« ho oui ! y a eu du peuple, enfin là ça se calme. Mais je n’ai pas commencé la journée de façon merveilleuse, j’ai failli pas me lever ce matin. » Plaisanta-t-il en se frottant un peu les yeux, glissant le long de ses pommettes et terminant sur la mâchoire. Il se pencha doucement et ajouta plus bas d’un air de conspirateur. « mais j’ai réussi à éviter le pire en amadouant mon boss avec des gâteaux. » Il fit un clin d’œil taquin et pouffa de rire. Oui il était plutôt fier de lui sur ce coup-là.
« Les petites étudiantes ne sont pas venues t'épier ?  »
Oscar grimaça et soupira un peu.
« Y en a toujours, surtout dès l’ouverture, juste avant qu’elles aillent en cours, enfin je suppose. » Il était résigné comme à chaque fois.

« mais sinon ? Et toi ? Comment ça va ? Hm un autre bouquin t’a tapé dans l’œil on dirait. » Il désigna d’un mouvement de sa tête, le livre qu’il gardait précieusement dans ses mains. « Tu n’as pas cours d’ailleurs aujourd’hui ? » Il fronça un peu les sourcils, un pli se formant délicatement au-dessus de son fin nez. « attends merde on est quel jour ? Je m’y perds en ce moment avec mes nuits à jouer au pub, je suis totalement décalé. » Il se passa la main dans ses cheveux blonds, les décoiffant un peu plus, tombant en longues boucles sauvages sur sa nuque et le long de ses pommettes un peu anguleuses.

Spoiler:

Le jeune Coréen était résolument captivé par le livre qu'il tenait dans ses mains, Oscar pouvait s'en rendre compte alors qu'il avait pu voir Ki Suk sursauter au dernier moment. Il l'avait regardé alors effarement se demandant ce qu'il se passait. Sans aucun doute que s'il avait fait attention, il n'aurait pas eu à réagir ainsi, bien qu'il faille avouer que le Coréen était assez froussard par nature. Le courage n'étant pas une caractéristique qu'il avait développée au cours des années, amusant particulièrement son entourage. Bien que cela ne soit pas aussi dérangeant que sa peur pour les créatures magiques. Ki Suk ne serait résolument pas un grand sorcier de ce côté-là et il était prêt à parier que si un jour sa peur venait à être découverte par des élèves lorsqu'il serait enseignant, il serait sans aucun doute charrié par bon nombre d'entre eux. Enfin, cela il ne voulait pas y penser, ayant bien d'autres problèmes à résoudre avant d'avoir à l'affronter. Ainsi, il n'avait pu s'empêcher de sourire à son ami lorsque celui-ci le surprit, lui indiquant qu'il avait était un peu trop dans ses pensées.  Des mots qui firent rire Oscar qui lui répondit qu'il avait en effet remarqué qu'il se trouvait à fond dans l'ouvrage qu'il lisait. Oscar vint alors s'installer contre le rayon, portant son regard sur la bibliothèque lui indiquant qu'il y avait du monde, mais en ce moment cela se calmait, mais il n'avait pas commencé sa journée de façon merveilleuse, ne s'étant pas levé ce matin-là. Néanmoins avec un petit air conspirateur il lui avoua qu'il avait évité le pire en l'amadouant avec des gâteaux. Ki Suk ne put s'empêcher de rire alors à ses paroles alors qu'il venait lui répondre : « Ahh, je te comprends largement. Le matin, je suis une vraie marmotte et il m'est bien difficile de me réveiller. Je mets bien mon réveil à sonner cinq ou six fois avant de me lever pour aller à l'université.  » Ki Suk aurait préféré sans aucun doute se réveiller aux côtés de son amant et recevoir ses doux baisers sur sa peau en digne de réveils, mais celui-ci n'était pas là actuellement et autant dire que ses réveils en était beaucoup plus complexe, surtout que certains jours il ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui lorsqu'il dormait au milieu des forêts de Chine, l'amenant à faire quelques cauchemars.

Lorsqu'il vint taquiner quelque peu Oscar à propos des petites étudiantes, il ne put s'empêcher de sourire alors qu'il lui répondait qu'il y en avait toujours, particulièrement à l'ouverture, il supposait alors avant qu'elles ne s'en aillent en cours. Des mots qui le firent sourire, il fallait dire qu'Oscar détonait un peu avec les habitants de cette ville, pour l'instant à vrai dire Ki Suk n'avaient pas encore rencontré d'autres blonds aux yeux bleus. On pouvait dire aussi que le Coréen n'était pas non plus une personne qui sortait beaucoup le soir dans les rues de la ville, préférant souvent rester avec son petit cercle d'amis et dans son petit cocon. Ki Suk était sociable, on ne pouvait pas le nier, mais cela ne l'empêchait nullement de préférer rester en petit comité.  Le Coréen avait bien du mal à sortir de ses petites routines journalières, au plus grand damne de son entourage.

Son ami vint lui demander de ses nouvelles remarquant qu'un autre bouquin lui avait tapé dans l'oeil.  Il continua ses propos alors s'interrogeant sur le fait qu'il n'avait pas cours d'ailleurs en ce jour, bien qu'il ne manque de lui avouer qu'il ne savait même plus quel jour ils étaient, se perdant avec ses nuits à jouer au pub. Des mots qui le firent sourire alors que Ki Suk venait poser son épaule contre l'étagère de la bibliothèque. Il vint lui montrer le livre alors qu'il lui répondait simplement : « Pour ma part, ça va, je m'ennuyais un peu à l'appartement tout seul et étant donné que j'ai déjà terminé les livres que j'ai empruntés à la bibliothèque la semaine dernière, j'ai voulu me changer les idées, en ayant un peu marre d'être enfermé dans l'appartement aussi. Eh oui, je crois que je suis tombé amoureux de ce livre,  c'est tout ce qu'il me faut pour mon futur travail de recherche que je dois rendre à la fin de l'année. J'espère seulement qu'on ne va pas me prendre pour un fou à vouloir changer la manière dont se déroule les cours là où j'arriverais à être pris. On me prendra pour un fou au pire des cas, cela ne changera pas à d'habitude. » termina-t-il dans un doux sourire.  Ki Suk vint laisser une de ses mains dans ses cheveux alors qu'il répondait à nouveau à Oscar, le jeune Coréen était par nature très bavard, Oscar avait sans aucun doute sans s'en rendre compte depuis le temps. Ce n'était résolument pas pour rien que Suk Hee se trouvait être sa meilleure amie, elle qui l'était tout autant que lui. « Nous sommes bien un jour de semaine ne t'inquiète pas, vendredi même. C'est juste que mon tuteur m'a laissée la journée de repos, celui-ci n'ayant pas cours. Comme tu sais, je suis un assistant stagiaire au professeur d'étude des moldus et il arrive quelquefois où il n'est plus rien à faire. Alors, plutôt que me faire venir pour rien, il me laisse des journées. Et à vrai dire, ce matin j'en étais particulièrement ravi et j'ai pu faire ma marmotte jusqu'à presque onze heures du matin, avant que mon oiseau magique et le chat de Yano viennent me réveiller pour que je les nourrisse. Je crois que t'aurais bien voulu faire pareil. Le week-end arrive bientôt, tu pourras te reposer je suppose, si tu n'as pas à travailler samedi et dimanche, bien entendu. » être encore stagiaire avait des avantages de ce côté-là, il n'y avait aucun cours le samedi et le dimanche à l'école magique.  Un fait qui le ravissait, tout particulièrement alors que Yano arrivait le week-end et Ki Suk était bien heureux de profiter de sa présence jusqu'au dernier moment.

Ki Suk vint murmurer alors à Oscar dans une voix amusée : « Cela ne te donne pas envie de repartir sur les bancs de l'Université ? Juste pour pouvoir profiter de quelques jours de repos en plus ? » dit-il en émettant un léger rire, sachant ô combien Oscar n'était pas prêt à le réaliser, ou du moins c'était ce qu'il avait cru comprendre au cours de leurs échanges. Souriant, Ki Suk vint reprendre la parole : « Enfin, cela ne m'empêche pas d'être particulièrement pressé d'être enseignant. Je serais peut-être un de ses nombreux enseignants qui terrorisent leurs élèves... tu penses que je pourrais tenir le rôle ? »

Depuis son arrivée dans cette ville, il n'y avait que deux mois qui s'étaient écoulés pour Ki Suk et son mari. Deux mois dans lesquels ils avaient pu progressivement se rapprocher de nouvelles personnes.  Oscar était sans aucun doute l'une des rares personnes dont il s'était rapproché en dehors de la vie universitaire. Il fallait dire que Ki Suk passait une grande partie de son temps avec sa meilleure amie, Suk Hee, rattrapant le retard qu'ils avaient pu prendre en ces derniers mois en raison de nombreuses situations. Ainsi, Ki Suk ne pouvait qu'apprécier la compagnie de cet homme avec qui il pouvait discuter pendant de nombreuses minutes sur des sujets très variés. Un fait qui les avait emmenés à sympathiser et faire éclore une certaine amitié entre les deux jeunes hommes, bien que quatre années les séparent.

Ainsi, il n'avait pu que le rassurer en quelque sorte, se considérant comme une marmotte le matin. Yano le lui rappelait assez le matin lorsqu'ils devaient se lever, néanmoins ce fait ne le dérangeait pas toujours, appréciant réveiller tendrement Ki Suk au moyen de ces nombreux baisers. Oscar ne put alors que se moquer de lui alors qu'il lui indiquait ces nombreux réveils pour se décider à quitter le lit.  Néanmoins, pour sa part ce n'était pas sa nature qui posait problème, mais le fait qu'il ait beaucoup de travail à la librairie, comme au pub.  Un fait qui justifiait alors son état de fatigue. Il était vrai qu'alterner les deux n'était nullement aisé, Ki Suk n'était même pas sûr de pouvoir tenir un tel rythme tant il se plaisait dans son travail plus calme et ses activités plus reposantes.  C'est pourquoi il ne put s'empêcher de lui répondre alors qu'il avait bien du courage de suivre un tel régime de vie.

Le Coréen était venu alors justifier en quelque sorte sa venue, lui indiquant qu'il avait eu besoin de se changer les idées, de trouver de nouveaux ouvrages pour ses recherches et préparer son entrée dans le corps professoral.  Oscar lui affirma alors qu'il ne comprenait pas pourquoi on le penserait fou, n'étant pas rare qu'un enseignant revoit ses méthodes d'enseignements.  Il lui avoua qu'il ne trouvait pas l'étude des moldus, comme l'histoire de la magie être un cours trépidant. La plupart des gens n'y accordaient pas d'importance, ni d'intérêt pédagogique, ce qu'il trouvait dommage, tellement pas qu'il lui arrivait de s'endormir en cours d'histoire de la magie. À Pouldard, le cours était donné par un fantôme. Des rumeurs circulaient comme quoi il serait mort dans sa classe sans s'en rendre compte et qu'il aurait continué ses cours imperturbables.  Ki Suk devait résolument avouer que de tels cours ne devaient vraiment pas être intéressants.

Alors qu'il était sur le point de lui répondre, il vit Oscar disparaître pour courir après un jeune enfant qui avait volé semblait-il un livre sur le quidditch. L'enfant ne lui semblait résolument pas fier, rouge, pris sur le fait alors qu'Oscar venait le sermonner, lui indiquant qu'il était mal de tenter de voler dans cette libraire et qu'il ferait mieux de partir avant qu'il ne lui arrive des bricoles. Autant dire que celui-ci n'allait pas revenir de si tôt.  Lorsqu'Oscar revint il lui avoua sa consternation sans doute et qu'il n'avait même pas encore l'âge pour bien voler un balai. Ki Suk sourit doucement avant d'ajouter : « Oh tu sais, ça ne m'étonne pas. j'ai trois petits frères et ils ont commis aussi quelques bêtises. Il suffit pour la plupart des cas de les sermonner et la crise est passée. Peut-être même que demain il reviendra s'excuser et viendra payer le livre pour le récupérer demain. » termina-t-il dans un doux sourire alors qu'il observait ledit livre et qu'il songeait aux mots d'Oscar.

La matinée qu'avait passé le jeune homme semblait donner envie à Oscar, particulièrement alors qu'il l'entendait s'exclamait presque d'envie. Il lui avoua alors qu'il ne travaillait pas le samedi et de ce fait il pouvait dormir un peu plus. Néanmoins, il lui arrivait de travailler le samedi et le dimanche au pub, plus il gagnait d'argent mieux c'était. Un fait qu'il pouvait comprendre aisément tant lui aussi était ravi d'être rémunéré en tant que stagiaire. Mais, la passion d'Oscar pour la musique était tout aussi importante et il espérait qu'un jour peut-être il réussisse à en vivre. Son père étant lui même artiste en tant que photographe il comprenait que cela n'était pas toujours aisé, tout particulièrement quand son père lui avait énoncé les difficultés qu'il avait rencontrées pendant sa jeunesse. Ki Suk vint ajouter alors : « Tant que ta vie te convient, je pense que cela est le plus important. »

Les mots d'Oscar ne purent que confirmer ces derniers alors qu'il lui indiquait qu'il avait fait sa scolarité à Poudlard et aucune école ne pouvait détrôner cette dernière et lui donner envie de retourner étudier. Un fait qu'il comprenait, bien qu'il avait des souvenirs qui n'étaient pas toujours agréables lorsqu'il se rappelait de son ancienne école où il avait failli mourir à cause d'une agression qui avait entraîné une semaine de coma. L'école coréenne était résolument trop fermée et les derniers évènements qui s'y étaient déroulés ne lui donnaient guère envie d'y retourner. Il était bien plus sûr de venir dans cette université. Fuir n'était peut-être pas la meilleure solution, mais découvrir une nouvelle avait paru véritablement plus intéressant.  Son visage affichant un air un peu préoccupé il vint annoncer alors : « En Corée... cela est bien plus compliqué.  Je n'ai guère envie d'y retourner, bien que j'ai passé de bonnes années là-bas. Plus les années s'écoulent, plus l'école se renferme sur son passé et est très réticent aux nés moldus.  Il y a quelques mois, il y a eu une attaque de mangemort pendant un tournoi à l'école et, je ne sais comment, tout le public s'est retrouvé en pleine ville moldue mélange avec des mangemorts. Il y a eu pas mal de blessés et quelques morts du côté moldu... Autant dire que l'ambiance n'est pas du tout rose là-bas. Alors, venir vivre à Wincap nous a paru avec Yano l'occasion de recommencer une nouvelle vie ensemble. Ma famille est entièrement moldue, je m'inquiète un peu pour eux, mais peut-être que cela se calmerait, j'espère en tout cas. »

Sortant de ses pensées, il ne put que rire avec Oscar alors qu'il lui disait qu'il était incapable de devenir un enseignant qui terroriserait ces élèves. Il était une vraie crème et ces élèves ne risqueront pas de le craindre, vu sa motivation pour donner des cours plus passionnants, il pense qu'ils l'apprécieront. Des mots que Ki Suk ne put qu'apprécier alors qu'il tendait sa main en avant venant réaliser le V de la victoire avec ses doigts. « Je vais faire de mon mieux pour être cet enseignant alors. Si au moins j'arrive à rendre les cours les plus passionnants, peut-être que je permettrais à mes élèves d'être beaucoup plus tolérant avec le monde moldu pour que de tels évènements ne se réalisent plus. Je vais être le premier professeur peut-être à vouloir emmener ses élèves en voyages scolaires dans le monde moldu. Ça serait amusant de voir des élèves sorciers être obligés de vivre sans magie pendant une semaine ou deux, tu ne crois pas ? Sans doute que je ne risque pas de faire l'unamité pour la plupart des parents, mais cela risque d'être intéressant. Il y a tant de choses à découvrir dans le monde moldu pour permettre à l'ensemble des sorciers d'être plus tolérant. Jusqu'à présent je n'ai jamais entendu parler de tels voyages, alors il est temps de s'y lancer. De ce côté-là, les moldus sont bien plus avancés, je pense.  »

À la fin de ces mots, il sourit alors qu'il rangeait sa main, la passant dans ses cheveux alors qu'il venait lui demander :   « Ce n'est d'ailleurs pas un de tes amis qui est enseignant ? Il me semble que tu ne m'en as parlé, mais je ne me rappelle plus de quelle matière il s'agit... »

Il était vrai que cela ne devait nullement être aisé pour Oscar de surveiller en même temps les clients et venir les servir, tout en les conseillant. Ki Suk n’enviait nullement son métier à ce propos, bien qu’il risquait dans quelques mois de vivre des situations équivalentes lorsqu’il devra enseigner et surveiller en même temps certains élèves qui pourraient être désobéissants. Seulement, il espérait que cela ne soit pas le cas,  un fait envisageable s’il arrivait résolument à captiver leurs esprits, ce qu’il espérait réellement. La notion du chiffre n’était pas présente dans son futur métier, un fait qui ne pouvait que l’enchanter, n’ayant pas alors de pression de ce côté-là. Au contraire d’Oscar qui se devait de réussir à vendre n’avait pas intérêt que ce genre de chose arrive. Un fait qu’il comprenait alors qu’il hochait la tête simple, en signe d’approbation.  La vie d’Oscar n’était pas la plus aisée, mais si au moins cela le rendait heureux, on ne pouvait nullement faire une quelconque réflexion à ce propos, si ce n’était à l’encourager dans cette voie et espérait qu’un jour il arriverait à vivre de sa passion.

Ki Suk vint alors aborder la situation en Corée, une situation qui ne l’enchantait nullement tant il avait peur pour sa famille. Il espérait que la situation allait s’arranger, qu’il n’y ait plus aucune attaque dans le monde moldu ou sorcier organisé par les mangemorts. Un fait qu’il doutait tant la Corée se trouvait conservatrice dans ses relations avec le monde moldu. Le passé se trouvait bien trop douloureux pour chacun des camps pour qu’une paix se construise si aisément. La guerre ne remontait qu’à quelques années et il suffisait de peu pour qu’une autre ne soit déclarée, un seul fait qui risquait de détruire ces années de transition.  Cette nouvelle surprit Oscar en vue de son regard devenant plus triste, un peu moins pétillant. Il lui indiqua qu’il comprenait, il espérait que la situation s’arrangerait pour sa famille. Sa mère était moldue et son meilleur ami était moldu et lorsque Voldemort avait pris le contrôle du ministère, il avait eu terriblement peur pour eux.  Il espérait seulement qu’il pourrait les revoir bientôt et en forme.   Ki Suk acquiesça à ses mots, venant le remercier alors qu’il avait sa main sur son bras en signe de soutien. Ki Suk reprit doucement son sourire alors qu’il lui indiquait simplement : « Merci beaucoup Oscar ! Un jour tout cela se calmera. Pour l’instant ma famille semble être dans une ville sûre, on va espérer que cela continue.  »

Oscar l’encouragea alors le jeune homme à propos  de ses idées de découvrir le monde moldu par eux-mêmes, pour qu’ils puissent sortir de leurs préjugés sur ce monde. Les moldus méritaient autant de reconnaissance que les sorciers tant les modes de vie étaient complémentaires. Ne pas utiliser que sa magie n’était résolument pas une mauvaise idée tant le fait de ne pas utiliser la magie pour des choses courantes ne le dérangeait pas. Bien qu’il faille avouer que rester dans le lit et voir son petit déjeuner voler jusqu’à soi était très agréable.  Oscar lui indiqua qu’il comprenait son idée, comme lui, il avait grandi dans le monde moldu et il y avait souvent un décalage entre ce qu’il avait vécu et ce qui était enseigné dans le monde sorcier.  Ki Suk ne put qu’acquiescer remarquant alors : « Oui... j’ai même entendu que pendant ces années sombres à Poudlard, c’était plutôt le contraire qui était enseigné dans ses cours. J’ai lu des livres qui indiquaient que les cours d’études des moldus n’étaient là que pour justifier la supériorité des sangs purs et des sorciers sur les moldus, tu l’as vécu, je suppose ? Cela ne devait pas être aisé…  »

Oscar vint lui indiquer qu’en effet un de ses amis était enseignant, Callum, ce denier étant professeur d’étude des créatures magiques, très passionné comme lui l’était. Des mots qui le firent sourire doucement alors qu’il remarquait à nouveau l’affection profonde qu’il éprouvait pour cet homme, une grande fierté se lisant dans ses yeux.  Il lui proposa même qu’un jour il se rencontrer, imaginant qu’ils avaient pleins de choses à partager.  Une proposition que Ki Suk ne pouvait nullement refuser alors qu’il lui répondait :   « Bien entendu alors ! J’ai dû le croiser dans les couloirs peut-être… enfin, je serai ravi de le rencontrer, tu en parles tellement en bien chaque fois.  »

Une admiration qui lui semblait être presque celle qui l’avait eu pour Yano alors qu’il n’était encore que son meilleur ami. Néanmoins, il savait qu’il ne devait pas tirer des conclusions trop hâtives à ce propos, tous les meilleurs amis ne finissaient pas ensemble bien qu’Oscar soit lui aussi homosexuel.

Oscar continua alors ses propos en lui indiquant si l’un des livres lui plaisait, à moins qu’il ne veuille jeter un œil dans leur réserve spéciale. Le sourire que lui tendit son ami ne put qu’attiser sa curiosité alors qu’il trépignait presque d’impatience : « Celui que j’ai dans mes mains me plaît particulièrement, mais je peux avouer que découvrir les livres cachés dans la réserve spéciale est quelque chose d’intéressant. S’il y a des livres que l’étude des moldus ou sur les méthodes d’enseignements je ne refuse pas du tout. Je risque d’y passer un certain temps… je pourrais te laisser aux autres clients, qu’ils ne pensent pas qu’un coréen accapare l’attention du vendeur.   » dit-il dans un doux rire alors qu’il gardait contre lui le livre en question. Cela faisait un moment qu’ils discutaient ensemble, peut-être bien que d’autres clients avaient besoin d’aide et n’osaient pas interrompre leurs conversations. Un fait possible alors qu’il observait la clientèle.  Bien entendu il remarquait aussi que depuis la fameuse rumeur sur Oscar il y avait plus de monde dans la boutique, mais si au moins cela lui permettait de remplir ces chiffres du mois, cela lui aurait au moins permis de réaliser plus de performance à son travail. Un fait qui devait résolument ravir son patron.

“ Cuando tenemos tiempos libres, podemos leer para imaginar”

On apprend toujours à se connaître peu à peu, il était vrai qu’entre Kisuk et Oscar c’était une nouvelle amitié, une amitié récente, pas comme avec Callum, qui comptait des années. Alors voilà pourquoi l’Irlandais découvrait un peu plus de l’histoire du jeune Coréen. Oscar ne pouvait que compatir et comprendre, il était dur d’être serein quand loin de soi sa famille pouvait être en  grave danger.
« Merci beaucoup Oscar ! Un jour tout cela se calmera. Pour l’instant ma famille semble être dans une ville sûre, on va espérer que cela continue.  »

« Je l’espère aussi. » Il lui toucha doucement l’épaule toujours dans un geste de grand soutient.
« Oui... j’ai même entendu que pendant ces années sombres à Poudlard, c’était plutôt le contraire qui était enseigné dans ses cours. J’ai lu des livres qui indiquaient que les cours d’études des moldus n’étaient là que pour justifier la supériorité des sangs purs et des sorciers sur les moldus, tu l’as vécu, je suppose ? Cela ne devait pas être aisé…  »
Oscar croisa doucement les bras le long de son torse et secoua doucement la tête.
« non j’avais fini mes études là-bas depuis longtemps. » Répliqua-t-il avec un air un peu triste néammoins. « la grande invasion, tous ses morts, je l’ai appris par la Gazette, notre journal à Londres… C’était terrible… » Avoua-t-il le visage plus grave que d’habitude. Il y avait eu tant de perte dans cette année sombre, enfin tout ceci était derrière. Les sorciers anglais, Irlandais et Écossais, avaient reconstruit leur vie, panser les blessures morales et physiques. Evidement ils gardaient tous un hommage vibrant pour ceux qui s’était sacrifié dans cette guerre contre Voldemort.
Kisuk demanda à Oscar de parler un peu de Callum, ce sujet de conversation lui rendit automatiquement le sourire. Son frère du cœur était si important pour lui, son pilier. Oui il parlait de lui avec des étoiles dans les yeux, un sourire toujours brillant et une grande fierté. Le blond évoqua qu’il serait sympa que ses deux là se rencontrent, ils auraient certainement beaucoup de choses à ce dire.

« Bien entendu alors ! J’ai dû le croiser dans les couloirs peut-être… enfin, je serai ravi de le rencontrer, tu en parles tellement en bien chaque fois.  »
« Oui peut-être que vous vous connaissez juste de vue en fait. » Répliqua le blond, prenant conscience que c’était même fort possible.
Un sourire attendri passa sur les lèvres du blond, oui il en parlait toujours en bien, car Callum était un mec super, un ami en or depuis toujours.

« On arrangera ça ! » Promit-il avec un clin d’œil. Son affection pour Callum était grande et sincère. Ils avaient grandi ensemble, depuis leurs onze ans toujours fourrés ensemble. Pour lui il était un proche immuable et important. Un pilé ici, il avait bien moins d’amis à Wincap, ils étaient arrivés ensemble sur cette cité secrète et y faire ses preuves, il n’y était arrivé qu’avec le soutient du brun. Il n’y avait aucune ambigüité dans ses sentiments et son affection pour le jeune professeur, enfin pas encore du moins. Il ignorait que ce n’était pas le cas pour Callum. Oscar n’avait pas idée que son meilleur ami pouvait avoir des vues sur lui, éprouver des sentiments forts, le désirer. Même s’il savait que son pote était autant attiré par des femmes que des hommes, il n’avait jamais montré de signe ( ou alors il était aveugle complet) d’une certaine envie de lui. Enfin voilà peut-être un peu naïf ou aveugle, il ne songeait aucunement sur ce bord-là leurs relations fusionnelle et importante.
Puis la conversation dévia sur le but de la présence du jeune Asia en ses murs, les bouquins. Oscar soucieux autant pour ses connaissances que ses clients de fournir un bon service, il proposa à Kisuk la possibilité de faire de plus ample recherche dans la réserve spéciale.
« Celui que j’ai dans mes mains me plaît particulièrement, mais je peux avouer que découvrir les livres cachés dans la réserve spéciale est quelque chose d’intéressant. S’il y a des livres que l’étude des moldus ou sur les méthodes d’enseignements je ne refuse pas du tout. Je risque d’y passer un certain temps… je pourrais te laisser aux autres clients, qu’ils ne pensent pas qu’un coréen accapare l’attention du vendeur.   »
Oscar émit un rire et balaya l’air de la main dans un geste qui voulait dire « t’inquiète ce n'est pas un problème » et d’ailleurs il le dit en ces termes :
« No problèmes voyons ! Et puis c’est bon suit assez sollicité en ce moment, que le bosse se charge un peu du reste c’est que justice. Il profite un peu trop de moi en fait. » Il pouffa et fit signe à son pote Asia de le suivre vers la réserve. Il dégaina une clef spéciale, brillante, et la glissa dans la serrure de la grille. Dans un bruit métallique, le verrou s’ouvrit et il la lourde grille émit une longue plainte grinçante, donnant accès à la caverne aux merveilles pour les férus de bouquins.
D’un geste de la baguette, Oscar alluma les lampes fixées aux quatre coins de la pièce et pénétra en ce lieu tranquille, remplit d’étagère immense, renfermant une collection collector de livres plus rares ou professionnels à vendre. Des livres qu’on ne pouvait pas laisser entre des mains trop indélicates et maladroites.
« Alors… La section études sur les moldus, si je me trompe par c’est… LA ! » Il guida l’Asia dans les rayons paisibles et un peu poussiéreux, pour s’arrêter sur une partie.
Il engloba d’un mouvement de main toute un impressionnant coin rempli de vieux livres et manuelles.
« Voilà tous ce que nous avons sur l’étude des moldus, je pense que tu pourras trouver ton bonheur. Je te laisse voir et tu me trouveras au comptoir. Bon courage. » Il posa un instant sa main dans son dos dans un geste d’encouragement, un doux sourire sur les lèvres, puis il s’éclipsa pour quand même s’occuper des autres clients et finaliser des ventes derrière son comptoir.

Spoiler:

Chaque pays vivait des périodes noires dans son existence, certaines régions avaient des histoires plus noire que d’autres. Si la Grande-Bretagne avait connu une époque noire, la Corée pour sa part n’arrivait guère à s’en relever. Les évènements qui s’étaient écoulés ces derniers mois ne pouvaient qu’en être la preuve, tout comme la cicatrice qui était située sur sa poitrine, souvenir d’une agression qui aurait pu lui coûter la vie. Oscar avait eu cette chance en quelque sorte, de ne pas être pour sa part dans l’école lorsque la guerre s’était terminée. Il avait découvert la nouvelle avec la Gazette, leur journal, et cela avait véritablement terrible.  Un évènement qui semblait encore le toucher, ce qu'il comprenait aisément tant se rappeler lui-même des derniers évènements en Corée ne l'enchantait nullement. Cependant, ils n'étaient nullement en ces lieux pour y songer d'une quelconque manière, ils devaient penser aux évènements heureux qui les attendaient.

En ce qui concerne son meilleur ami, Callum, il lui avoua que sans doute il se devait seulement se connaître de vue. Un fait qu'il ne doutait nullement tant il lui arrivait souvent de fréquenter les salles des professeurs pour venir à la rencontrer de son tuteur de stage et discutait de son travail en tant que stagiaire qui lui prenait un temps important. Oscar lui indiqua qu'il leur arrangerait alors un rendez-vous pour qu'ils puissent se rencontrer un jour et discuter ensemble. Sans aucun doute qu'ils aient beaucoup de choses à se dire tant leurs passions pour le métier d'enseignant était important et développé.

Progressivement, revint alors la discussion sur les ouvrages que Ki Suk avait voulu prendre et dont un principalement qu’il gardait précisément contre lui. Ki Suk avait alors dit dans un ton d’humour qu’à présent ils pourraient alors le laisser un peu aux autres clients, ne souhaitant nullement accaparer toute l’attention du vendeur. Une réflexion qui eut le mérite de faire rire Oscar, venant de sa main balayer l’air. Ce dernier lui informa qu’il n’y avait pas de problème. Il pouvait être aussi un peu absent, étant assez sollicité en ce moment, que son supérieur s’occuper un peu du reste alors. Il ne s’agissait que de justice, ce dernier profitant un peu de lui. Des mots qui le fit rire à son tour sachant ô combien son travail de vendeur ne devait nullement être facile tous les jours, il préférait aisément affronter des étudiants plutôt que des clients qui venaient demander des conseils ou d’autres éléments.  Ki Suk préférait aisément les livres, plutôt que les vendre. Néanmoins, comme il l’avait énoncé, tant qu’Oscar se plaisait et s’accomplissait chaque jour dans son travail cela était déjà suffisant.

Ki Suk vint suivre simplement son ami dans un doux sourire jusqu’à arriver dans une pièce qu’il ne connaissait que peu.  Il n’avait eu que peu de fois le temps de visiter cette dernière, ignorant même qu’il y avait une réserve dans cette dernière. Il fallait dire que pour l’instant les ouvrages disponibles à un large public lui avaient suffi, tout particulièrement alors que cela ne faisait que quelques semaines qu’il était dans la ville. Lorsqu’il pénétra les lieux, il ne put que sourire tant ce dernier semblait rempli de livres extraordinaires, pourrait-il même signifier à Yano qu’il pourrait trouver son bonheur dans ces lieux pour lui qui cherchait toujours à se renseigner sur les nombreuses créatures magiques qui peuplaient ce monde.

Oscar vint alors lui montrer un coin qui traitait de l’étude sur les moldus. Un coin qui ne pourrait que lui plaire alors qu’il pouvait peut-être trouver des livres qui dataient de nombreuses années, peut-être même de l’âge de ses arrières grands-parents.  C’est pourquoi il sourit alors qu’il sentait sa main sur son dos, il se retourna alors le remerciant : « Merci beaucoup Oscar… je crois que tu seras libre pour au moins trente minutes voir une heure avant que le client coréen vienne t’embêter à nouveau. » dit-il  dans un léger rire alors qu’Oscar partait s’occuper des autres clients.

Il ne fallut que peu de temps avant que Ki Suk ne vienne arpenter le rayon et prendre un par un chacun des livres pour les détailler. Il ne sut combien de temps s’écoula tant il lui semblait être heureux de découvrir certains ouvrages très anciens qu’on donnait à des élèves sorciers pour leur faire découvrir le monde moldu. Des livres des plus optimistes en ce qui concerne l’égalité des êtres et d’autres qui dénigraient totalement ces derniers, des livres qui traduisaient l’histoire du monde magique. Néanmoins, il ne pouvait qu’être ravi de voir qu’il y avait d’autres personnes que lui qui avait écrit des ouvrages dans un sens quelque peu optimiste, la guerre s’était estompée dans la plupart des pays et sans doute qu’on pouvait espérer qu’un jour ces tensions qui perduraient en Corée ne soient plus.  De ce fait, feuilletant ces ouvrages il se disait qu’il risquait de tous les acheter un jour, mais pour l’instant quelques-uns lui suffisaient, sinon il risquerait de dépenser un peu trop d’argent, souhaitant en garder pour offrir bientôt un cadeau à son amant. Il voulait l’inviter dans un des plus grands restaurants de la ville, alors il se devait de faire au moins un peu attention. Ainsi, lorsqu’il sélectionna les ouvrages qui lui paraissait le plus intéressant : soit plusieurs en faveur des moldus et d’autres en faveur de l’inégalité des sorciers, il sortit de l’antre dans laquelle il avait été pendant de nombreuses minutes.  Le jeune homme vint cligner des yeux en raison d’une différence de luminosité importante, se rapprochant alors d’Oscar à la caisse qui attendait patiemment un client. Souriant, il vint poser les quatre livres qu’il avait décidé d’acheter sur le comptoir, s’adressant alors à Oscar : « J’ai trouvé mon bonheur pour quelques semaines… je risque de revenir ensuite pour en chercher d’autres. Je pense que quatre livres pour l’instant sont déjà suffisants… ! Je crois que je vais venir vivre dans ta réserve lorsque je serais en train de préparer mon travail de recherche. Tu crois que je pourrais y planter ma tente ? »  dit-il dans un doux rire alors qu’il passait sa main sur l’une des mèches rebelles qui l’empêchait de voir convenablement.  Ki Suk vint reprendre la conversation : « Les clients ne râlaient pas trop à cause de moi ?  »  

Se retrouver dans un lieu avec tant de richesses ne pouvait qu’être bénéfique pour le jeune étudiant qu’il était. Ki Suk pouvait presque être considéré comme un rat de bibliothèque dans le passé lorsqu’il avait été collégien et lycéen. Il n’avait été qu’un étudiant qui préférait souvent la lecture des livres pour découvrir le monde magique et sa richesse, bien qu’entendre Yano lui parler  des créatures magiques pendant des heures et des heures avait été captivant. Non pas qu’il soit fan des créatures magiques, c’était plutôt le contraire, mais entendre Yano si captivé par ces paroles, ne pouvait que l’enchanter. Yano se lançait chaque fois dans de très longs monologues et se trouvait si captivant ! Ki Suk était bien incapable de vous redire souvent dont ce dont il parlait, mais cela n’avait guère d’importance à l’époque.  Le fait d’être un rat de bibliothèque avait ces avantages tant qu’il savait exactement où trouver des livres, reconnaitre leur rareté et leur qualité. En tant que futur enseignant, il avait pu au moyen de ses lectures acquérir de nombreuses connaissances en ce qui concerne le monde magique et les relations avec les moldus. De ce fait, il avait pu étudier une partie historique de ces dernières politiques, pouvant juger et évaluer l’avis des différents gouvernements de la Corée et du monde entier. De ce fait, pouvoir admirer les ouvrages que les étudiantes étudiaient à l’époque ne pouvait que l’enchanter. Il avait passé de ce fait, un temps indéfini au sein des rayons tant qu’il avait par ressortir avec quelques un d’entre eux. Ki Suk n’avait pu qu’être ravi et particulièrement heureux de ressortir avec ces ouvrages. Ces ouvrages ne l’aideraient pas directement pour ses recherches et son travail d'étude, mais cela lui permettrait de mieux appréhender son travail de professeur lorsqu'il arriverait enfin à le devenir dans quelques mois. Il lui tardait véritablement ce jour, bien qu'il risquait d'être particulièrement peureux ce jour-là. Il espérait qu'il arriverait à captiver les élèves, à avoir des techniques d’enseignement particulièrement actifs. Il était jeune et motivé, jeune et prêt à affronter la hiérarchie qui risquait d'être bien trop refermée. Seulement, il espérait qu'à WIncap, s'il arrivait à se faire embaucher, cela serait peut-être plus facile. Après tout, la ville pouvait presque être consacrée comme novatrice... !


Ki Suk se retrouvait alors particulièrement en forme lorsqu'il avait quitté les rangs de la réserve pour rejoindre son ami vers le comptoir du magasin. Ce dernier se retrouvait seul contre ce dernier, à écrire sur ceux qui semblaient être sur le registre. Le sourire aux lèvres, Ki Suk l'avait remercié, exprimant son enthousiasme et son envie de revenir dans cette réserve pour compléter ces recherches. Peut-être même que le chef d'Oscar pourrait l'aider à trouver d'autres ouvrages de ce type dans ce monde, ou du moins l'aider à trouver des pistes de recherche. Sa remarque à propos de s'installer directement dans la réserve sous une tente l'avait fait rire,  ce dernier lui avait alors indiqué qu'il lui avait dit que cette réserve saurait le combler.

Sa remarque fit rire le blond, un fait qui l'avait amusé à son tour, laissant Oscar marquer sur le registre les références du livre qu'il avait décidé d'acheter, voyant qu'il établissait alors la facture.  Oscar lui avait répondu à sa question et avait indiqué qu'aucun de ses clients n'avait râlé, tous ses clients ne pouvant qu'être ravis lorsqu'il quittait sa boutique; lui indiquant qu'il assurait maintenant. Ce dernier avait ri à ses mots, fouillant ensuite dans un des tiroirs pour en sortir deux cordelettes de cuir dans l'objectif d'emballer soigneusement les ouvrages. Il le déposa alors sur le comptoir, lui indiquant que cela lui ferait vingt-cinq gallions. Une note certes élevée, mais qu'il comprenait aisément se rendant bien compte de la rareté des ouvrages. Son ami lui avoua qu'il était possible de le régler en trois fois, la boutique proposant des facilités de paiement pour les étudiants. Néanmoins, Ki Suk n'en eut nullement besoin, ayant assez d'argent dans sa bourse pour couvrir les frais. C'est pourquoi il vint prendre dans sa main les gallions placés dans la poche de son pantalon. Il vint poser les gallions sur le comptoir, lui indiquant «Merci beaucoup pour ta proposition en tout cas Oscar, un autre jour j'aurais peut-être accepté, mais il faut avouer que ces derniers mois j'ai réussi à économiser pour réaliser une petite surprise à Yano... et, il me reste encore un peu d'argent de cette dernière. Je crois que ce jour-là j'ai vu un peu trop grand les choses... ce qui n'est pas plus mal, comme ça je peux te régler directement. » dit-il dans un doux sourire alors qu'il rangeait son portefeuille dans son pantalon.

Néanmoins, Ki Suk ne put s'empêcher de venir demander à son ami une question par curiosité : «Mmmm... en ce qui concerne ton patron, est-ce que tu sais s'il peut me prévenir s'il y a d'autres ouvrages de ce type qu'il peut avoir ? J'ignore résolument où en trouver... ni s'il y a des bibliothèques spécialisées dans le domaine des études des moldus ? Peut-être qu'il faudrait que j'aille transplanner en Europe pour plus me documenter.  Un jour peut-être vous ferais-je concurrence avec ma bibliothèque personnelle en étude des moldus, bien que la maison ait déjà beaucoup de livres sur les créatures magiques... à mon plus grand damne.  » termina-t-il dans un sourire alors qu'il prenait les livres dans ses mains.

Une idée vint alors dans l'esprit de Ki Suk, proposant en quelque sorte une sortie à Oscar pour discuter peut-être dans de meilleures conditions :  « Je ne sais pas si t'es disponible dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines, tu as un planning bien chargé ! Mais, cela te dirait d'aller boire un verre un soir ? Chaque fois que je viens te voir, c'est en ces lieux, je crois. Ou peut-être qu'il faudrait que je vienne à un des concerts tout simplement... cela serait peut-être plus pratique pour toi, ne chamboulant pas ton emploi du temps.  » Ki Suk appréciait la compagnie d'Oscar, ils venaient de lier une amitié après tout tous les deux même si cela ne faisait que quelques mois qu'ils étaient venus s'installer dans cette magnifique ville.

Ki Suk se trouvait parfois un peu trop bavard lorsqu’il s’agissait de l’amour qu’il ressentait pour son amant, il s’en rendait bien compte, ses amis lui en faisaient souvent la remarque. Mais, même si Ki Suk essayait de ne pas en parler, il lui arrivait très souvent d’aborder le sujet sans le vouloir. Ce jour ne faisait nullement exception lorsqu’Oscar lui avait parlé de facilité de paiement. Ki Suk se trouvant particulièrement bavard n’avait pu que venir aborder la fameuse surprise qu’il avait organisé Yano, une surprise qui l’avait ravi tant celle-ci s’était bien déroulé. Il avait fini quelque peu saoul, mais cela n’était pas vraiment un problème pour son amant. C’est pourquoi lorsqu’Oscar lui avait demandé qu’elle ait été la surprise qu’il avait réalisée, il n’avait pu qu’offrir à son ami un grand sourire, ayant presque les yeux remplis d’étoiles. Cela n’était pas nouveau que Ki Suk soit en émoi lorsqu’il s’agissait de son amant.   Le coréen vint alors répondre dans une voix enjouée à Oscar : « Oui ! J’ai préparé avec Suk Hee, ma meilleure amie, une surprise. Elle m’a aidée à trouver un très beau costume et j’ai réussi après multiples négociations à obtenir une place pour un soir au Spade's Heart. Du coup j’ai pas mal économisé pour être sûr de faire plaisir à Yano… et ça c’est très bien passé. J’ai juste fini un peu saoul, j’ai un peu de mal avec l’alcool je crois… » dit-il dans un doux rire. Le reste de la soirée n’appartenait qu’à Yano et lui, personne n’avait à la connaître, comme tant d’autres soirées où ils s’aimaient comme deux êtres éperdument amoureux.

À propos des ouvrages qui concernaient le domaine d’études des moldus, il vint lui avouer qu’il lui poserait la question s’il le souhaitait. Normalement, s’il ne se trompait pas, il devait avoir un catalogue de parution tous les trimestres, il pouvait peut-être s’arranger pour qu’il puisse le consulter la prochaine fois et voir si le prochain arrivage de livre pourrait lui plaire. Ki Suk ne put que sourire à ses mots alors qu’il lui répondait simplement : « Merci beaucoup alors Oscar. J’attendrai avec plaisir alors le prochain arrivage ! »

À la fin de ces mots, Ki Suk lui avait proposé de se rencontrer en dehors de cette boutique pour apprendre à se connaître en quelque sorte, sans qu’il n’ait aucune contrainte particulière à propos de son travail. Ki Suk ne restait jamais trop longtemps en ses lieux, mais le fait de venir régulièrement lui avait permis de se rapprocher en quelque sorte d’Oscar et de l’apprécier tel qu’il l’était. Il y avait aussi le fait que Ki Suk avait bien envie d’entendre chanter Oscar depuis le temps où il lui avait communiqué sa passion et son second métier. Oscar était une personne qu’il avait envie de connaître plus qu’en tant que vendeur de la librairie. Une proposition qu’Oscar ne déclina pas, lui avouant que cela lui plairait bien qu’il passe la soirée ensemble autour d’un verre. En ce qui concernait ses disponibilités, il avait tous ses jours de libres hormis le vendredi et le samedi dans le pub. Après s’il voulait venir pouvoir l’écouter jouer, ils pourraient boire après un verre, cela ne lui posait pas de problème. Oscar non difficile, tirant ses cheveux en arrière, lui avoua de dire ce qu’il arrangeait le plus, il lui suffisait d’envoyer un hibou dans la semaine. Des mots qui le fit sourire alors qu’il reprenait la parole : « Je t’enverrai un hibou sans soucis alors Oscar. Mais, je pense que venir te voir jouer au pub ne me fera pas de mal… j’ai tendance à rester cloitré à la maison lorsque je suis seul… heureusement que ma meilleure amie est là. Peut-être serais-je mort de lassitude dans l’appartement. Il suffira juste que je ne boive pas trop d’alcool lorsque je viendrai ! Je risque de te faire honte sinon…  devant tes plus fervents fans. » dit-il en laissant échapper un léger rire. Heureusement pour lui, lorsqu’il sortait avec Suk Hee, c’était elle souvent qui supportait encore moins l’alcool et le fait de devoir la surveiller le forçait en quelque sorte de ne pas trop boire. Bien que la notion d’ivresse dès lors qu’il s’agissait de Ki Suk n’était pas nécessairement très développé lorsqu’on savait qu’au bout de plusieurs verres l’alcool lui montait déjà à la tête. Plusieurs de ses amis s’amusaient à se moquer de lui à ce propos tant il paraissait grand, bien qu’assez fin avec son ossature.

Le jeune homme sourit doucement à son ami à ces mots alors qu’il ajoutait : « Malheureusement, je ne pourrais pas t’accompagner au chant, ce n’est pas vraiment ça ma voix… ! » dit-il alors qu’il gardait tout contre lui les différents ouvrages qu’il avait achetés. Il salua alors son ami, il était l’heure de partir à présent. « Sur ces mots, je vais te laisser alors mon ami… et je te dis à un vendredi ou un samedi, je ne sais pas quel jour exactement je viendrai ni quelle semaine, mais je t’enverrais un hibou ! » termina-t-il dans un sourire alors qu’il se dirigeait vers la sortie, prêt à répondre à une dernière question d’Oscar, s’il en avait.