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 (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins

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Joaquín Alboran
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MessageSujet: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeMer 17 Sep - 18:14



Cela faisait désormais plusieurs semaines que Joaquin et Jane avaient officialisé leur emménagement dans un appartement dans l'un des plus chic quartier de la belle ville de Wincap. Un évènement ô combien important pour le jeune homme qui vivait pour la première fois véritablement quelqu'un en colocation et particulièrement en compagnie de Jane, celle pour qui son coeur battait encore bien qu'elle cherchait à le cacher. Jane le lisait sans aucun doute dans le regard attendri qu'il lui portait. Joaquin ne pouvait résolument pas s'empêcher de penser que Jane se trouvait ravissante même en simple pyjama et pas maquillé. Il était heureux de vivre avec elle, résolument heureux alors qu'il la voyait progressivement retrouver ce sourire qui l'avait quitté plusieurs mois auparavant. Même si elle ne pouvait pas voir son tendre aimé comme elle le souhaitait, au moins elle pouvait profiter de sa personne et rire à ses côtés. Joaquin qui aimait sortir souvent le soir lorsqu'il se trouvait seul avait en quelque chose changé en partie de mode de vie, préférant passer ses soirées sagement aux côtés de Jane. Certes, il buvait, mais sa consommation d'alcool avait largement diminué, bien qu'il devait avouer que sa consommation de drogue ne diminuait pas pour sa part. Mais, cela il avait réussi à la cacher à Jane et s'en félicitait malgré lui. S'il y avait bien une chose qu'il ne souhaitait pas, c'était bien qu'elle découvre son addiction pour ne pas la décevoir. Il souhaitait arrêter et suivre un traitement, être interné pendant plusieurs semaines sans contact à l'hopital lui permettrait sans doute de réussir à avancer. Joaquin ne supporterait tout simplement plus de blesser les rares personnes de son entourage à cause de cette drogue. Lorsque son corps serait en profonde crise de manque, il ne voulait tout simplement pas quelqu'un le voit ainsi. De ce fait, il était venu plusieurs fois à l'hopital pour se faire suivre et décider d'une date pour s'engager véritablement dans cette lutte contre cette drogue. Si tout allait bien, il devait y entrer au début du mois d'octobre, mais n'en avait toujours pas parlé à Jane, celle-ci ayant déjà d'autres soucis à résoudre.

Néanmoins, en ce jour il savait qu'il ne devait nullement y penser et profiter du soleil en la compagnie de Jane. En semaine, après avoir travaillé pendant de nombreuses heures au milieu des forêts d'Argentine pour s'occuper de soigner ces beaux oiseaux, il fallait avouer qu'il était particulièrement ravi de rentrer à la maison et de ne plus bouger. Il était certes jeune, mais marcher toute la journée était un peu fatigant.  Son visage devait sans aucun doute marqué avoir des traits fatigués, tout comme sa peau qui était devenue encore plus mate qu'auparavant. Une caractéristique que Jane avait bien sû se rendre compte lorsqu'il se baladait torse nu dans l'appartement, bien loin d'être pudique. Bien qu'il faisait de plus en plus attention dans la mesure où il n'était plus seul et en colocation avec Jane et ne devait pas traîner nu dans l'appartement. Un fait où il devait faire particulièrement attention alors qu'il se levait généralement avant celle-ci, ayant des journées véritablement longues de travail.

Ainsi, ils étaient venus visiter la quartier préféré des étudiants, un quartier vivant qui leur permettait de découvrir ses ruelles parfois étranges. Joaquin s'était amusé à taquiner Jane depuis qu'ils étaient arrivés lui offrant alors une glace pour se faire pardonner. Il avait pris comme il toujours des glaces Italiennes afin de se permettre de continuer à flâner dans les rues, particulièrement ravies de voir Jane heureuse. Elle aussi avait de longues journées en tant que chercheuse et préparatrice de potion et était tout autant éreinté que lui chaque semaine. De ce fait, elle était toute aussi heureuse de profiter de ce jour de repos dans les rues de la ville à divaguer.  C'était sans aucun doute ce qui le rendait le plus heureux, de la voir ravi et d'entendre son joli rire alors pour qu’une énième fois il la fît rire. Peut-être paraissait-il être un pitre, mais cela ne le dérangeait pas, tant qu'il lui permettait de retrouver sa bonne humeur, cela lui suffisait amplement.  

Seulement, sans qu'il ne puisse comprendre la raison, il la vit subitement perdre son sourire et regarder devant elle. Un fait quelque peu surprenant alors qu'elle riait jusqu'alors. Il tourna alors son regard dans sa direction et eut la surprise de voir devant lui, la personne qu'il ne voulait sans doute jamais rencontré en sa présence : Noah Worthington.  Autant dire qu'il n'en était pas ravi et celui-ci ne le semblait pas plus. Il lui envoyait presque un regard noir sans qu'il n'en comprenne la raison. Il n'avait rien fait de particulier et n'avait strictement rien à se reprocher. Il riait avec Jane, mais où était le problème ? Ainsi, comme pour sauver les apparences il vint adresser la parole à celui qui fut son enseignant en Corée pendante dans sa dernière année dans une voix faussement enjouée : «  Oh ! Monsieur Worthington, quelle surprise de vous rencontrer ici. Comment allez-vous ? On se promenait avec Jane dans les rues de Wincap profitant du week-end, on a eu une longue semaine de travail. Vous voulez boire un coup avec nous ? On est juste en face du Dragon's Roar, je suis sûr que vous serez ravi d'avoir des nouvelles de deux de vos élèves, non ? ».  À vrai dire, si ça ne tenait qu'à lui, il ne l'aurait pas invité à boire tant il fuyait la présence de cet homme habituellement. Mais, au moins pour Jane il pourrait le supporter plusieurs dizaines de minutes, il tentait de s'en persuader en tout cas. Il savait que Noah manquait cruellement à Jane et quoiqu'il advienne, même s'il essayait de la faire rire, il savait que seule la présence de Noah la rendrait heureuse. Alors, même si tout cela n'était qu'une façade, ils pourraient au moins se supporter quelques minutes. Bien entendu le fait de le supporter plus longtemps lui paraissait véritablement impossible, a contrario. Pas alors qu'elle risquait de le dévorer du regard sous ses yeux.  

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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeJeu 2 Oct - 9:36

Noah était venu ouvrir un compte à la banque de Gringott à Wincap pour que ce soit plus simple que de devoir se rendre à sa filiale américaine. C’était un lieu extraordinaire, cette ville l’était. Il avait beau être sorcier, il mettait au défi quiconque de ne pas s’extasier dans cette ville si surprenante et merveilleuse. La banque n’échappait pas à cette remarque, elle se trouvait encore plus grande et impressionnante que celle de qui se trouvait à New York, somptueuse et merveilleuse, mais les mêmes gobelins grincheux, méfiants et intraitables en affaire qui sévissait et régnait sur les lieux. Il avait toutefois réussi à effectuer le transfert de ses fonds dans un nouveau coffre individuel dans la banque de la capitale. Il était donc satisfait de pouvoir recevoir son salaire régulièrement dans ses lieux et faciliter ses retraits. Le professeur quitta donc la banque satisfaite des affaires qu’il venait de conclure avec ses petites bestioles et des intérêts qu’il avait pu obtenir, un contrat dont il était content, consciente qu’il n’aurait pas pu tirée plus face à ces excellents négociateurs. Il y avait déjà mis beaucoup de charisme et de séduction, mais ça marchait moins bien que sur les femmes ou les hommes, ils y étaient bien moins sensibles, mais la legilimancie laissait traverser certaines pistes d’aide et de soudoiement. Noah n’avait pas toujours des techniques très nettes, mais il savait parfaitement quand les utiliser pour obtenir ce qu’il voulait. Ça marchait parfaitement et il avait un léger sourire aux lèvres quand il quitta l’imposant bâtiment bancaire. Il reprit la route dans les rues de Beladone, souhaitant passer par la librairie et flâner un peu, visité au gré de son humeur joyeuse et satisfaite.

Il y avait foule en ce jour, un samedi après midi dans le quartier très fréquenter par les étudiants. Aucun visage connu, ce n’était d’ailleurs assez peu probable comme des gens du monde entier vivaient là. Son regard se posait sur les visages, la diversité des traits, il croisait des regards parfois et alors il pouvait voyager de pays en pays ou il n’avait jamais mis les pieds justes par des bribes de pensées qu’il croisait. Plutôt que leur visage, il pouvait voir les pyramides de Gizeh, les enfants d’une favela brésilienne qui courait derrière un ballon, un terrain de quidditch, il pouvait devenir poursuiveur, élève, auror par un simple regard dans leur penser et soudain vagabondant avec facilité de pensée en pensée des passants, une image l’interpella, le figeant sur place. Ce qui venait d’apparaitre sous ses yeux l’avait trouble et le « réveilla ». Il n’était pas vraiment endormi, mais il sortit de cet état un peu transi dans lequel il accédait aux pensées des autres pour se concentrer sur leur seul visage. Elle était là comme prévu, en face de lui, elle le fixait. Il l’avait su, ses pensées l’avaient trahie, ses pensées qui étaient toutes tournées vers lui-même. Il s’était vu en détail dans les souvenirs d’une personne de la rue, une femme qui pensait à lui, il n’avait pas douté un seul instant de voir Jane, et il s’apprêtait à sentir ses lèvres s’étirer doucement. C’était sans compter sur la présence d’un camarade de classe de la jeune femme. La voir avec un ami ne l’aurait pas dérangé outre mesure s’i ne s’était pas s’agit de cette homme, après tout c’est avec lui qu’elle l’avait trompée en un jour de Saint Valentin, autant qu’on puisse parler de tromperie dans leur duo. Qu’importe, il n’était pas heureux et les sourires des deux amants se fanèrent comme neige au soleil devant cette scène.

Qu’on ne s’y trompe pas, Noah était heureux de voir Jane, quoique il aurait préféré la rencontre dans un lieu un peu plus intime que la rue pour pouvoir parler avec elle, l’enlacer, l’embrasser. Seulement, la voir sourire et rire avec Joaquin un instant très furtif avant qu’elle ne perde cet élan de joie à sa vue était perturbant et frustrant. Ça rendait Noah un peu jaloux de les trouver se baladant dans la rue avec des glaces comme un petit couple. Le professeur l fixa, sans même prendre la peine de regarder le jeune homme qui l’accompagnait, ses yeux s’attachant à lire en elle, détaillant avec intention cette demoiselle qui lui manquait.

Seule la voix enjouée, mais qui sonnait affreusement faux à ses oreilles l’extirpa de sa contemplation de la demoiselle chérie. L’espagnol s’enthousiasmait de le rencontrer en lui demandant comment il allait comme s’il sy intéressait. Il expliqua qu’il se promenait avec Jane pour profiter du week-end après leur longue semaine de travail. Il lui proposa de boire un verre avec eux comme il se trouvait en face d’un pub et qu’il devrait donc être ravi de voir des nouvelles de ses élèves. Dire que Noah s’enthousiasmait de connaitre la vie après études de Joaquin serait mensonger, il n’y accordait pas vraiment d’importance, toutefois, son regard se posa sur la seule demoiselle. La voir seule était résolument impensable et impossible en cette situation. Ce n’était pas des conditions idéales, mais il pourrait sans doute supporter la présence du latin auprès d’eux pour rencontrer Jane pendant une heure ou deux. Du temps à ses côtés n’avait pas de prix, même restreint à une simple discussion, à des regards croisés et des pensées. Il voulait la dévorer de son regard, emprisonné son odeur et sa chaleur avant d’affronter à nouveau la solitude, le manque de sa personne qui se faisait terriblement pesant dans cette nouvelle ville. C’est vrai qu’ils étaient des inconnus ici. C’est vrai qu’elle n’était plus son étudiante et pourtant, ils leur étaient encore nécessaires de faire attention comme cette rumeur es poursuivait ou qu’ils allaient. Salem, Sinseonghan, à présent même le brouillon de la capitale l’avait évoqué. L’article avait convaincu le professeur de la rationalité de ses précautions et de leur nécessité et donc d’accepte encore qu’elles vivent chez ce camarade de classe et potentiel amant. N’était-ce pas ce que tout le monde était censé croire. Difficile pourtant de les affronter tous les deux. Noah se devait de faire bonne figure en public. Il en avait envie de toute façon, pour elle.

« — Bonjour Jane! Joaquin. Pourquoi pas, ça me ferait plaisir de savoir ce que vous devenez tous les deux. Vous m’aviez parlé de votre déménagement à Wincap, mais je suis content de vous y croiser. Je ne m’attendais pas à retrouver deux anciens élèves, c’est tellement grand. » Il sourit à Jane, plus à elle qu’à Joaquin qu’il ne considérait qu’à peine comme il se dirigeait vers le pub.
« — Je vais bien, je reviens de la banque, un vrai plaisir ses gobelins. Et vous, comment aller vous tous les deux ? »

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Jane Jenkins
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeJeu 2 Oct - 16:35


Cela faisait quelques mois désormais que la jeune femme était venue s’installer à Wincap. Une ville résolument incroyable qu’elle trouvait particulièrement agréable. Elle avait saisi l’opportunité d’un poste auprès d’un grand chercheur en potion qu’elle avait rencontré grâce à son précédent tuteur de stage. Un puits de savoirs auprès duquel elle apprenait énormément et qui semblait en savoir bien plus sur les potions qu’aucun mage noir qu’elle avait pu rencontrer dans les contrées en Corée. Elle appréciait résolument de travailler avec cet homme et n’avait de cesse de se documenter sur les divers ingrédients rares et diaboliques dont il lui parlait, sans penser une seule seconde qu’elle pouvait avoir une ambition bien différente à la guérisseuse qu’elle était tous les jours. Sans doute aurait-elle passé sa journée à lire un bouquin qu’elle avait emprunté à la bibliothèque de l’université de la ville si Joaquin ne lui avait pas proposé une sortie à deux. En effet, il s’agissait d’un livre passionnant qui lui donnait de nombreuses pistes à suivre pour se documenter sur de possibles poisons puissants et imperceptibles sur le corps humain. Quoi qu’il en soit, elle avait dû abandonner ce livre pour suivre son ami au sein des ruelles de la capitale internationale. Une invitation qu’elle n’avait nullement cherché à refuser. Elle avait besoin de se changer les idées, de penser à des choses plus simples que le manque qu’elle ressentait dans sa poitrine.

En effet, quand bien même appréciait-elle sa colocation avec le jeune Hispanique, il manquait quelque chose, plus exactement quelqu’un : Noah. Un homme qui lui manquait cruellement. Ils avaient beau s’être promis de se voir, la rumeur avait calmé leur ardeur. Elle ne l’avait pas vu depuis plusieurs semaines et elle se sentait cruellement en manque. Elle avait envie de le voir. Chaque parcelle de sa chair était animée par cette ambition qu’elle ne pouvait satisfaire. Elle voulait juste l’admirer, marquer ses traits dans son esprit plus intimement qu’il n’était déjà inscrit dans son cœur. C’était oppressant et cruellement frustrant. Le savoir si près et à la fois si loin d’elle. Elle en venait même à se dire que c’était beaucoup plus simple à vivre lorsqu’il était loin d’elle. Elle n’était pas habituée par ce sentiment de frustration et d’impatience de le croiser au moindre détour d’une rue, tout en sachant qu’elle ne pourrait pas aller à sa rencontre. Elle arpentait donc les rues de la ville, un peu pensive, en compagnie du bel espagnol. Ses pensées quelque peu assombries par cette pensée, elle sentit Joaquin lui donnait un léger coup de coude pour la faire sortir de sa stupeur. Il lui lançait des plaisanteries pour la faire rire, faisant le pitre comme lui seul était capable de le faire. C’était un véritable gamin, quand bien même le voyait-elle évoluer petit à petit. Du moins, c’était la sensation qu’elle avait de plus en plus. Elle s’était donc mise à rire de bon cœur à ses remarques, le cœur plus léger quand bien même Noah ne pourrait quitter ses pensées. Elle riait avec entrain lorsque son regard rencontra la silhouette de cet homme qui lui manquait tant.

Son cœur rata un battement à cause de la surprise. Elle se trouvait décontenancée et à la fois fébrile à cette apparition. Après le choc, elle sentait son cœur accélérer la course alors qu’elle le détaillait avec attention. Elle sentait cette boule au ventre s’intensifier. Une petite voix dans son esprit lui criait d’aller le rejoindre, de se jeter dans ses bras pour profiter de tous les bienfaits et du bonheur que lui seul pouvait glorifier son âme. Pourtant, elle ne bougeait pas d’un poil, son sourire s’était fané comme neige au soleil alors qu’elle sentait une profonde fébrilité l’envahir. Elle le détaillait avec émotion, à la fois frustrée et si heureuse de le voir. Elle sentait son cœur battre vivement dans sa poitrine. Elle restait muette, incapable de dire quoi que ce soit. Elle devait se remettre de ses émotions, mais elle n’y parvenait pas. Son regard transperçait la chair de son amant, remarquant avec fébrilité, combien il était beau. C’était une torture de l’avoir face à elle et ne pas pouvoir espérer s’éclipser pour lui parler. Son cœur battait si fortement dans sa cage thoracique. Elle sentait sa glace fondre et vint baisser son regard pour en manger un morceau en prenant soin d’essuyer le liquide qui s’était répandu sur sa main. Un moyen également pour elle de fuir l’état de transe dans lequel elle s’était plongée à la vue de Noah. Elle entendait les deux jeunes hommes échanger tandis qu’elle s’efforçait de reprendre contenance. Elle devait se ressaisir, calmer son émoi, le manque qu’elle avait de sa personne. C’était bien trop flagrant à cet instant, mais elle ne parvenait pas à lutter contre ce qu’elle ressentait. Elle avait besoin de le voir, le sentir, lui parler.

Noah ne pouvait l’ignorer, lui qui savait si facilement lire dans les pensées d’autrui. Il le faisait comme si elle était un livre ouvert, si facilement avec elle. En agissant de la sorte, à se montrant si fébrile, elle mettait d’autant plus le secret de leur relation en danger. Elle devait faire bonne figure en public et elle s’efforça de se reprendre. Elle finit par y parvenir alors qu’elle sentait les deux jeunes hommes s’avancer vers le bar qui se trouvait non loin d’eux. « Ravie de vous revoir, Monsieur Worthington. » Lança-t-elle dans un ton et un regard doux et aimable, mais simple en apparence alors qu’elle ajoutait. « Je vais bien, je vous remercie. Cela fait quelques mois que nous avons quitté l’école. J’ai d’ailleurs trouvé un travail en ville. Je suis désormais chercheuse en potion auprès de Monsieur Califata, un chercheur très connu. C’est un travail très intéressant qui occupe bien mes journées. » Sa voix se faisait douce et naturelle. Nulle personne ne pouvait imaginer le trouble qui l’habitait. Elle laissait son regard se poser sur son professeur, mais celui-ci le dévorait à son insu. Ils pénétrèrent dans le bar et vinrent prendre place autour d’une table. Noah était venu s’asseoir sur la banquette. Elle était venue s’asseoir de façon nonchalante à ses côtés. Elle vint retirer l’anse de son sac pour le mettre à ses côtés alors qu’elle venait replacer sa main à son endroit. Elle frissonna au toucher chaud des phalanges de Noah qu’elle sentit contre les siens. Elle cacha son émoi alors qu’elle venait reporter son regard vers le sien en ajoutant : « Enfin sans doute pas autant que votre métier je suppose. Et vous, comment s’est passée votre rentrée ? Vos étudiants sont-ils du genre sage et appliqué ou de véritables petits monstres ? »

Elle vint rire alors qu’elle venait doucement frôler les phalanges de cet homme pour les caresser, si chamboulée de sentir sa peau contre la sienne. Son regard se troubla un instant alors qu’elle ne le quittait pas du regard quelques instants, avant de se tourner vers Joaquin. « On ne s’attendait résolument pas à tomber sur vous. On faisait les boutiques en flânant dans les rues en mangeant une glace comme vous avez pu le voir. Faut dire que Joaquin a besoin de s’aérer la tête en fréquentant du monde. Ce n’est pas toujours facile dans les forêts en Amazonie pour lui, non ? » Elle vint rire doucement en faisant un clin d’œil amical et doux à son colocataire alors qu’elle venait de sa libre prendre une bouchée de sa glace. Son attention était totalement obnubilée par les caresses que ses doigts offraient à la chair de son amant et réciproquement. Elle sentait son cœur battre follement dans sa poitrine alors qu’elle laissait son regard glissait de nouveau sur le regard de Noah, venant murmurer dans son esprit : « Tu me manques… Noah. J’ai du mal à contenir ce que je ressens. J’ai tellement envie de t’embrasser, te sentir contre moi. »

TENUE : 01.  
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Joaquín Alboran
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeSam 11 Oct - 10:19

Le jeune Hispanique se rendait bien compte que les minutes qui allaient s’écouler seraient résolument difficiles pour lui. Voir devant lui leurs yeux qui risqueraient de se dévorer des yeux. Il avait bien évidemment remarqué que Jane avait son regard rivé vers lui et autant signifier qu’elle risquait de l’avoir tout le long de leur rencontre improvisée. Néanmoins, il avait fait l’effort au moins cette fois-ci de lui permettre de rester avec lui ces minutes-là. Lorsqu’ils étaient ensemble, il l’avait observée devenir un peu moins souriante chaque jour, malgré le fait qu’il la fasse rire. Même si Jane ne parlait nullement de ses problèmes, il se doutait que l’absence de son amant en était résolument la cause. C’est pourquoi, aussi étrange que cela puisse paraître, il leur avait proposé, de se voir quelques minutes de plus dans ce bar.   Une proposition à laquelle Noah ne refusa nullement, les saluant alors. Cela lui ferait plaisir de savoir qu’ils devenaient chacun d’eux. Ils lui avaient parlé de leur déménagement à Wincap, mais il se trouvait ravi de les croiser dans cette dernière, ne s’attendant pas à retrouver deux anciens élèves, la ville se trouvant grande. Joaquin n’avait pas besoin de véritaserum pour remarquer aisément que Noah était bien plus concentre sur Jane que lui, un fait qu’il comprenait dans la mesure où c’était Jane qui lui manquait et non lui. Savoir que le meilleur ami de Jane, encore un peu amoureux d’elle,  vivait sous le même toit qu’elle ne devait nullement l’aider à l’apprécier.  Noah vint cependant se diriger vers le pub leur annonçant qu’il allait bien, revenant de la banque, leur demandant comme ils allaient alors. Jane prit la parole, indiquant qu’elle était ravie de le revoir. Au moins, cette phrase ne sonnait pas faux au contraire de celles de Joaquin qui aurait souhaité au plus profond de son cœur fuir et profiter de la présence de Jane en ce jour de fin de semaine.  Elle l’informa qu’ils avaient quitté l’école et qu’elle était désormais devenue chercheuse en potion auprès de Monsieur Califate, un chercheur très connu qui lui permettait d’avoir un travail véritablement intéressant qui occupait ses journées. Jane était douée, Joaquin ne pouvait nullement en douter tant elle donnait l’impression d’un point de vue extérieur qu’elle venait lui apporter des informations qu’il ne connaissait. Ce qui était résolument tant Noah devait déjà connaître le métier de Jane et sa vie parfaitement depuis qu’ils étaient dans cette ville.

Joaquin n’ajouta aucun mot, si ce n’est en offrant un léger sourire alors qu’ils pénétraient le bar et qu’ils vinrent prendre place autour d’une des tables. Le  jeune homme s’assit sur l’un des sièges en bois alors que Jane prenait place au côté de Noah sur la banquette, un fait qui ne l’étonnait nullement tant au fond d’elle elle devait vouloir profiter de chaque instant à ses côtés, peut-être même étaient-ils en train de se tenir la main secrètement. Il imaginait la scène aisément, mais ne préférait pas y songer tant son cœur se serrait déjà dans sa poitrine face à cette pensée déroutante. Il se devait de penser à autre chose, sinon il risquerait de les trahir lui-même en nourrissant ce sentiment de jalousie qui prenait part dans son être.  

Jane reprit la parole, lui faisant la remarque que son métier était sans doute bien plus prenant. Un fait que Joaquin doutait, le métier de Jane et le sien étant aussi très passionnant. Joaquin préférait aisément s’occuper des créatures magiques en Argentine, plutôt que donner des cours à des élèves qui risquaient d’être aussi impertinents que lui pendant sa scolarité. Jane vint alors lui demander comment s’était déroulé sa rentrée, ses étudiants étaient-ils du genre sage et appliqué ou de véritablement petits monstres. Une phrase à laquelle Joaquin vint répondre dans un léger sourire : « J’imagine qu’aucun élève ne pourra être aussi sage et appliqué que nous, nous étions vos meilleurs élèves, non, qu’en penses-tu Jane ? »

Certainement qu’il n’était pas le meilleur des élèves dans la mesure où il avait passé un certain nombre de temps à dévorer du regard Jane qui se trouvait à une table devant lui. Mais, peut-être qu’un peu d’humour lui permettrait de songer à autre chose. Jane avait alors porté son regard sur Noah, lui indiquant qu’ils ne s’attendaient résolument pas à tomber sur eux. Ils faisaient les boutiques en flânant dans les rues en mangeant une glace comme il avait pu le voir. Il fallait dire que Joaquin avait besoin de s’aérer la tête en fréquentant du monde, cela n’était pas toujours facile dans les forêts en Amazonie. Jane venait le taquiner à ce propos, sachant ô combien là-bas, il ne fréquentait presque personnes hormis ses collègues. Néanmoins, la compagnie des oiseaux magiques était tout autant agréable pour le jeune homme qui nourrissait une grande passion dans son métier, heureux de se lever chaque jour bien que le décalage en début de semaine lui faisait résolument sentir de la fatigue.  Joaquin vint reprendre la parole dans une voix légèrement enjouée : « Je fréquente du monde en Argentine… si on compte le nombre d’oiseaux magiques que j’ai à m’occuper dans la journée.  J’ai bien évidemment plusieurs collègues là-bas, mais il faut avouer qu’en quelques minutes à Wincap, je vois bien plus d’hommes que tous les jours. Mais, cela ne me dérange nullement, le calme des forêts amazoniennes et les créatures magiques me conviennent parfaitement. J’ai même réussi à prendre des couleurs là-bas tant que désormais que je me mêle encore plus facilement au milieu des Argentins… ce qui est peut-être un avantage vu que je suis un espagnol. ».

Il était vrai qu’en raison de la colonisation espagnole, il était parfois mal vu par les indigènes de ce pays qui travaillait avec lui. Néanmoins, la passion qu’il ressentait pour son métier devait se voir assez facilement et devait chasser les mauvaises pensées de certains hommes. Joaquin ajouta simplement : « Mon ara ne se plaint nullement de mon travail, il m’arrive souvent de l’amener dans la réserve et il est bien plus heureux que dans notre appartement. Retrouver ses origines le rend encore plus magnifique… et il semblerait bien qu’il tourne autour d’une jolie demoiselle depuis plusieurs semaines. ».  Au moins, son perroquet ne contrastait pas nécessairement de son maître au niveau de son caractère.  Il laissa échapper un léger sourire à ses mots alors qu’il portait son regard sur les deux protagonistes sous ses yeux qui ne se quittait pas vraiment du regard, bien que cela soit difficile à percevoir pour quelqu’un qui ne les connaissait pas. Joaquin vint ajouter alors, s’adressant à Noah : « Cela ne vous tente pas de vivre au milieu des créatures magiques plutôt que donner des cours à des élèves qui n’en font qu’à leur tête ?  ».

Joaquin tourna légèrement la tête lorsqu’il remarqua la présence du serveur qui attendait leur commande. Joaquin commanda alors simplement de l’eau pour accompagner sa glace qu’il avait désormais presque finie, n’ayant pas vraiment envie de boire tant il ne se sentait déjà pas très confiant face aux deux amoureux.
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeMar 21 Oct - 22:56

Noah aurait surement passé son chemin sans Jane, mais il y avait bien longtemps qu’il ne l’avait pas vu et elle lui manquait, aussi quand bien même se trouvait elle en compagnie de Joaquin, il ne put qu’accepter de prendre un verre avec sa favorite et précieuse Jane. Il n’aurait qu’à se tenir auprès d’elle et savourez ses pensées, ses messages subliminaux que leur regard partageait avec tant de facilité. D’extérieur, il serait un professeur qui partage un café avec ses deux anciens élèves, mais lui ne verrait que Jane. Ils prirent le chemin du bar tandis que Jane lui indiquait le plus naturellement du monde qu’elle allait bien. Elle semblait lui apprendre qu’elle avait trouvé du travail en ville avec monsieur Califata, des informations qu’il connaissait déjà, mais la bienséance voulait qu’elle lui en informe. Aussi douce et détachée semblât-elle, Noah connaissait le trouble qui l’habitait comme ils rentraient dans le bar, sans doute parce qu’il le partageait. Il prit place sur une banquette et Jane s’assit à ses côtés, ainsi serré cote à côté, sans que la distance soit trop intime aux yeux des témoins, Noah glissa sa main sur celle de Jane à l’abri de tout regard malencontreux. Sa paume, a pulpe de ses doigts apprécièrent la douceur de ses doigts et sa peau chaude. Elle poursuivit le fil de la conversation, expliquant que son métier devait sans doute l’occuper bien plus.

Elle le questionna sur sa rentrée et si ses étudiants état plutôt sage ou de vrai petit monstre. À cette question ; Joaquin s’empressa de dire qu’aucun élève ne pourrait être aussi sage et appliqué qu’eux. Ils étaient les meilleurs élèves, non. Noah rit de bon cœur à cette remarque.
« - Vous, sage et apiqué ! vous voulez rire ! Tous mes élèves semblent être des anges à côté de votre classe. » Vint-il taquiner ces deux anciens élèves, sourire aux lèvres. « Mais je reconnais que mademoiselle Jenkins était particulièrement douée. Tu aurais pu être aurore sans aucun doute. » Dit-il gaiement tout en sentant ses douces phalanges caresser les siennes sans la perdre du regard, la dévorant tout en semblant si distantes aux yeux du monde. Elle expliqua qu’ils ne s’attendaient pas à tomber sur lui, ils flânaient juste dans les rues, sortant Joaquin pour qu’il fréquente du monde, ce n’était pas évident dans la forêt amazonienne. Il s’offusqua qu’il rencontrait du monde en Argentine, s’il comptait les oiseaux et ses collègues.

Noah l’écoutait d’une oreille parler du calme des forets et des créatures magiques, qu’il bronzait. Toutefois son esprit ne s’intéressait qu’à Jane et outre ses douces caresses, sn esprit était obnubilé par es pensée de sa partenaire. Il y entendit cette voix imagée, lointaine et pourtant assurée lui dire qu’il lui manquait. Elle y pensait si fort, elle lui dissipe qu’elle avait du mal à contenir ce qu’elle ressentait. Elle avait envie de l’embrasser, de le sentir contre elle. Pour toute réponse à cette complainte silencieuse, Noah noua leur main plus fermement. Il se rapprocha d’elle, imperceptiblement aux yeux des autres.Leur épaule s’entrechoquèrent, se frôlèrent, Noah espérait récupérer un peu de sa chaleur par de doux frôlement. Il glissa sa main sur sa cuisse, l’effleurant sans gêne sous la table. Il ne pouvait répondre par des mots, chercher à lui faire parvenir un message par legilimancie n’était pas encore à sa portée. Son regard ne la dévorait pas moins, il n’en était pas moins flamboyant et ravi de la voir, de la sentir à ses côtés, de souhaiter lui aussi l’embrasser. Mais ici, c’était impossible. Joaqui parla de son ara et bien dont Noah avait complètement déconnecté son esprit de ses paroles, obnubilé par les messages que lui envoyait Jane.

La voix interrogative de Joaquin, le regard sur lui lui laissant clairement comprendre qu’il lui parlait détacha quelque peu son attention. Il lui demanda si ça ne le tentait pas de vivre au milieu de créatures magiques au lieu de donner des cours à des élèves qui n’en faisaient qu’à leur tête. Il se tourna vers Joaquin en explosant de rire, vraiment amusé à ses paroles.

« - Mais j’en côtoie déjà bien assez des créatures magiques dans mon travail, je ne vois pas pourquoi j’irais en chercher ailleurs. » C’était une douce taquinerie, une plaisanterie qui lui permettait de se pencher sur le côté, contre Jane avec bonheur.

« - Je suis certain que vos créatures sont mieux élevées que mes élèves, mais bon, ils sont mignons quand même, et je préfère pouvoir discuter avec mes apprentis, et puis les oiseaux ne nous offrent pas de café . Être professeur n’a pas que des inconvénients, vous voyez. C’est même plutôt avantageux.Je suis heureux de voir que vous réussisse bien depuis votre sortie de mes cours, je n’aurais pas parié cher de votre peau, Mr Alboran.»

Le serveur étant passé prendre leur commande, il avait pris un café, Noah s’excusa en prétextant vouloir se rendre aux toilettes. Il avait pressé la cuisse de Jane pour lui faire comprendre qu’il voulait qu’elle le rejoigne là bas, discrètement sous la table. Il se leva pour se diriger d’un pas assuré vers les cabinets. Il avait besoin de l’embrasser, de la prendre dans ses bras, rien qu’un peu tant elle lui manquait. Juste un peu même si ce n’était que quelque baiser. Il attendit la jeune femme dont il était sur qu’elle le rejoindrait discrètement à ce lavabo ou il se lavait les mains, l’air de rien, aussi innocemment que possible, dans l’attente d’un léger coup sur la porte ouverte, qu’elle rentre, ferme la porte et de pouvoir l’embrasser avec passion, loin du regard des autres et de Joaquin.
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Jane Jenkins
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeMer 22 Oct - 0:42


Elle sentait son cœur battre dans sa poitrine. La proximité qu’elle avait avec Noah la troublait tout comme l’enchantait. Ils conservaient une distance respectable, mais terriblement frustrante pour la jeune femme qui se languissait de cet homme. Leurs mains jointes sous la table lui permettaient de supporter cette situation, de résister à l’envie qu’elle avait de se serrer contre lui, de le toucher. Elle se trouvait tant en manque de son amant qu’elle s’efforçait de faire attention aux regards qu’elle lui lançait. Ils étaient dans un lieu public et elle savait qu’à tout instant un client du bar pouvait intercepter un de ses regards. Elle s’efforçait donc de rester naturelle, jouant à la perfection son rôle d’ancienne élève. Cela était particulièrement dépaysant. Elle n’avait pas envie d’échanger de banales commodités avec lui. Les pensées qui l’assaillaient étaient d’une tout autre nature. Son cœur n’avait de cesse de la tiraillait. Elle était en manque de lui. Elle avait du mal à contenir ce qu’elle ressentait. Si seulement elle pouvait l’embrasser, le sentir contre elle, juste quelques minutes, cela suffirait à calmer les pulsions de son cœur qui ne rêvait que de cela. Noah avait noué leurs mains plus fermement comme pour lui dire qu’il l’avait entendu. Cela n’apaisait pas pour autant ce besoin qu’elle avait de le sentir contre elle. Elle s’efforçait de se concentrer sur la conversation, mais tous ses sens se trouvaient exacerbés, tentés par l’homme qui se trouvait à ses côtés. Il se rapprocha d’elle, imperceptiblement aux yeux des autres pour permettre à leurs épaules de se frôler, s’entrechoquer. Cela la troublait d’autant plus. Elle sentait sa respiration s’accélérer délicatement alors qu’elle sentait la main de Noah glisser sur sa cuisse. Ce contact l’électrisait totalement alors qu’elle savourait ce contact. Elle n’avait de cesse de le regarder, le dévorant du regard tout autant qu’il ne pouvait le faire.

Elle entendait Joaquin au loin. Elle s’en voulait de ne pas être plus réceptive à ses mots, mais la présence de Noah la chamboulait totalement. Elle sentait ses phalanges se mouvoir avec douceur sur sa cuisse, éveillant son besoin qu’il ne la touche. Elle inspirait profondément alors qu’elle tâchait de se raccrocher aux mots de Joaquin. Noah semblait bien plus concentré qu’elle ne pouvait l’être, car il remarqua qu’il lui avait posé une question. Elle l’entendit rire spontanément, vraiment amusé par ce qu’il venait de dire. Il lui affirmait qu’il côtoyait déjà bien assez des créatures magiques dans son travail. Il ne voyait donc pas pourquoi il irait en cherchait ailleurs. Il le taquinait obligeamment, profitant de celle-ci pour se pencher sur le côté, se coller plus contre elle, même si la distance était toujours très respectable. Il était certain que ses créatures étaient mieux élevées que ses élèves, mais bon ils étaient mignons quand même et il préférait pouvoir discuter avec ses apprentis. De plus, les oiseaux n’offraient pas de café. En gros, être professeur n’avait pas que des inconvénients comme ils pouvaient le voir. C’était même plutôt avantageux. Il était néanmoins heureux de voir qu’ils réussissaient bien depuis leur sortie du cursus universitaire, bien qu’il n’aurait pas parié cher pour la peau de Joaquin. Jane remarqua aisément que la dernière pique avait quelque peu renfrognée Joaquin. Elle n’était pas sans savoir que Noah avait une antipathie particulière pour l’Hispanique. Elle savait que cette dernière était due à l’aventure qu’elle avait eue avec lui. Elle s’excusa par un sourire à Joaquin alors qu’elle voyait le serveur passer auprès de leur table. Ils commandèrent tous une collation avant que celui-ci ne retourne au bar pour les servir. Tout comme Noah, elle avait choisi un café, un cappuccino plus exactement.

C’est à ce moment précis que Noah s’excusa en prétextant vouloir se rendre aux toilettes. Par la pression contre sa cuisse, elle comprit immédiatement qu’il voulait qu’elle le rejoigne là-bas. Elle en mourrait tout autant d’envie. Elle le regarda se lever pour se diriger d’un pas assuré vers les cabinets. Elle pouvait sentir le regard de Joaquin la fixait. Sans doute n’avait-il pas de doute qu’elle allait également s’éclipser pour aller le rejoindre. Pour lui, cela devait être évident. Elle vint détourner son regard pour le fixer, lui souriant doucement alors qu’elle venait glisser sa main sur la sienne. « Merci, Joaquin… » Elle avait murmuré cela, le regard brillant, ému. Elle avait très bien remarqué qu’il avait proposé tout cela pour lui permettre de passer du temps avec elle. Cela la touchait, plus qu’elle ne pouvait le montrait, mais elle voulait lui prouver qu’elle lui en était résolument reconnaissance. « J’ai beaucoup de chance de t’avoir, tu sais ? » Une forme de déclaration d’amitié qu’elle ne lui faisait que très rarement, mais qu’elle pensait sincèrement. Elle attendit que leur commande arrive avant de venir s’excuser à son tour. Elle avait juste besoin de le retrouver, quelques instants pour quelques baisers. Elle n’aspirait pas à plus, sachant qu’ils avaient peu de temps devant un. C’était frustrant, mais mieux que rien. Elle se dirigea donc vers les toilettes dans une démarche naturelle. Isolées du reste de la salle, elles offraient un peu d’intimités. Tout ce dont ils avaient besoin. Elle arriva rapidement en face de la porte des toilettes, légèrement entrouverte. Elle vint doucement y poser son poing en la poussant. Elle le vit et son cœur s’accélérera promptement.

Elle pénétra dans la pièce en venant refermer à clef derrière elle. Il l’attendait, elle le savait. Elle le dévora du regard en murmurant son prénom. Ne pouvant résister plus longtemps à ce besoin primaire, transcendant qu’elle avait de le sentir contre elle, elle s’était jetée sur lui pour l’embrasser. Elle laissa ses commissures rejoindre leurs comparses alors qu’elle venait glisser sa main contre sa nuque, pour rendre ce baiser plus passionné. Elle se colla contre lui, savourant le contact de son torse contre sa poitrine. Elle sentit les bras de Noah s’enrouler autour de ses hanches alors qu’il venait répondre avait tant d’envie à son baiser. Elle soupira de plaisir contre ses victimes. Elle était si comblée de pouvoir être contre lui, profiter de sa présence. Elle susurra son prénom entre deux baisers, en ajoutant faiblement. « Je deviens folle, Noah. » Une vérité qu’elle ne pouvait nier. Il lui manquait trop. Elle n’en pouvait plus de le savoir dans cette ville sans pouvoir être avec lui. C’était une torture de tous les instants. Elle avait tant envie d’être avec lui !
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeJeu 30 Oct - 14:31

Il voulait un peu d’intimité avec Jane, la retrouver et se retrouver seul à seul avec elle. Être à ses côtés enflammait ce besoin de la sentir, de l’embrasser, une pulsion à laquelle il ne pouvait résister bien longtemps. Sa présence, sa simple présence l’enchantait, mais elle lui manquait trop pour se contenter de discuter avec elle comme s’ils étaient juste un professeur et un élève qui se retrouvait. Ca lui semblait intenable de juste rester la auprès d’elle, de la frôler, de la fixer sans pouvoir ne serait-ce que la tenir dans ses bras, l’embrasser et discuter en toute impunité avec Joaquin. Il le faisait très bien et personne n’aurait pu observer en leur regard autre chose qu’une joie anodine de se rencontrer à nouveau. Rien de plus, rien de moins, même s’il crevait d’envie d’un peu plus d’échange entre eux. Il la voyait le dévorer du regard, il voyait son manque. Il éprouvait celui-ci, cette discussion semblait un peu hypocrite quand son esprit le priait de se concentrer sur Jane, de ne lire que les pensées de Jane. Seule une oreille polie avait trainé sur la voix de Joaquin pour participer naturellement à la conversation. L’irruption du serveur pour la commande lui avait permis donner une pause ou s’échapper en faisant comprendre à Jane qu’il voulait un moment en privé et qu’elle la rejoigne. Il s’était réfugié dans le seul lieu qui offrait la possibilité d’être seul à seul dans ce lieu, certainement pas le plus glamour même s’il avait le mérite d’être propre. Il attendit un instant, en se lavant les mains au même si l’utilité en était limitée, patientant le temps que Jane le rejoigne, car il ne doutait pas qu’elle viendrait auprès de lui.

Elle arriva au bout d’une petite minute, elle pénétra discrètement dans la pièce entrouvrant seulement la porte pour se faufiler auprès de lui. Elle referma la porte à clé sous le regard conquis et dévorant de Noah qui se tenait droit face à elle auprès du lavabo, s’essayant vivement les mains sur son pantalon. Jane murmura son nom avant de se précipiter sur lui pour l’embrasser. Il l’accueillit à bras ouverts, ressentant un manque de cette personne qui comptait pour lui. Il glissa ses bras autour de sa taille pour l’enlacer et la maintenir contre lui tout en répondant le plus naturellement du monde à son baiser. Il s’appuya contre le lavabo et entrepris un baiser passionné et langoureux, dévorant ses lèvres pulpeuses. Il sourit contre celle-ci de plaisir en l’entendant soupirer. Il la savait ravie et l’était aussi, tout aussi charmé et enchanté par cette réunion. Noah s’abreuvait de ce bien être d’avoir ces lèvres contre lui, ce corps dont il sentait les formes se presser contre lui avec douceur. Noah l’embrassait avec tendresse et passion, retrouvant avec empressement ce bien-être contre ce corps qu’il désirait, cette chaleur qu’elle lui délivrait et partageait avec lui. Entre deux baisers, reprenant chacun leur respiration pour mieux se retrouver dans ce contact envoutant, elle lui murmura qu’elle devenait folle. Il sembla comprendre ce qu’elle entendait par là. Elle lui manquait tant. Ne pas la voir, l’enlacer, l’embrasser, l’aimer quand il n’avait pourtant presque plus de contraintes semblait bien difficile, plus encore que les quatre ans de séparation qu’ils avaient subie déjà.

Il l’embrassa, ses mains encadrant son ventre, relevant doucement sa T-shirt avec désir quand bien même, elle lui manquait tant à lui aussi, il la serrait contre lui, s’enivrant de sa présence, de son parfum qui s’immisçait dans ses narines. Il se sentait si complet, si entier en sa présence, et ces caresses, ces baisers intensifiaient les battements de son cœur.

« — Tu me manques aussi, Jane ! J’ai la sensation que cela fait une éternité qu’on ne s’est pas vu ! » susurra-t’il entre bien des baisers qu’il venait déposer sur ses lèvres, entre bien des caresses sur son dos. Il ne pouvait vraiment se défaire de ses lèvres, elle était comme une addiction en lançant des élans de joie incroyable dans son corps. Son cœur s’emportait, battant promptement, gaiement comme la jeune Jane avec passion.

« — Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je suis heureux de t’avoir rencontré aujourd’hui avec Joaquin. Au moins pour cet instant où je peux être avec toi. Rien que tous les deux ! » Il retourna l’embrasser avec tendresse et passion, sa langue s’invitant à la communion pour s’en aller querir sa comparse au creux de cette grotte secrète. Il l’embrassait langoureusement, ouvrant un ballet de lèvre et de langue avec sensualité.
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Jane Jenkins
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeJeu 30 Oct - 20:45


Il y avait un certain risque à cette rencontre, mais elle était incapable de résister à la tentation. Elle avait trop envie de le retrouver, de profiter de sa présence, du contact de sa chair contre la sienne. Elle se trouvait si dépendante, si en manque de cet homme qu’elle avait de plus en plus de mal à se contenter de cette rigueur qu’ils s’imposaient depuis quelques mois. Elle avait pourtant conscience que c’était ce qu’il fallait faire. Elle ne voulait pas que Noah prenne le danger d’être de nouveau sujet à une enquête ministérielle comme cela avait été le cas lorsqu’ils étaient aux États-Unis. Sa carrière avait été mise sérieusement en jeu à cause de rumeurs infâmes sur le professeur, qui avait été soupçonné de prosélytisme auprès de ses élèves. Noah était bien plus rusé que cela et finalement ces rumeurs avaient semblé bien maigres face à l’enquête qui avait été menée. Même si leur relation n’était une nouveauté pour personne, du moins leur amitié, ils s’étaient également intéressés à eux et elle se souvenait des nombreux entretiens qu’elle avait été contrainte de vivre. Ceux-ci lui laissaient un gout amer dans la gorge, tout comme avait éveillée d’autant plus de rumeurs à leur sujet. Elle avait préféré fuir pour endormir le poisson, demandant son transfert en Corée pour écarter et faire taire définitivement les rumeurs. Une décision murement réfléchie, qui s’était imposée comme une évidence pour la pérennité de leur plan.

Aujourd’hui, une fois de plus, elle devait mettre son égoïsme de côté pour préserver leur plan. Seulement, ce n’était pas plus facile de supporter la situation. Les circonstances étaient différentes, leurs statuts également. Elle avait beaucoup de mal à s’acclimater de nouveau à cette distance. Le savoir à la fois si proche et si éloigné d’elle, la rendait folle. Elle n’en pouvait plus de se cacher, mais résistait avec force pour ne point rompre cet engagement qu’ils avaient pris. Elle se contentait donc de ses légers moments que le destin lui offrait, sans pour autant que ceux-ci ne lui apportent le moindre repos. Ce n’était que des instants volés, rapides, presque insignifiants pour leur durée, mais qui lui apportait tant de bonheur. Elle ne boudait jamais l’émotion qu’ils pouvaient susciter en elle. Elle profitait de chaque seconde intensément même si cela ne faisait qu’accroitre son appétence, son besoin d’être avec lui, contre lui. Elle n’avait pas résisté à l’appel de Noah, s’était jetée sur ses lèvres pour savourer sa présence, son contact, la chaleur de ses bras. Il répondait positivement à son attaque, y participait avec passion et fougue. Elle sentait son cœur battre vivement dans sa poitrine, exaltée par ce bien-être qui s’immisçait dans ses veines. Sa poitrine sagement blotti contre son torse, elle profitait des mouvements que leurs corps réaliser l’un contre l’autre au travers de leurs baisers.

Elle n’avait pu s’empêcher de lui murmurer qu’elle devenait folle. Il lui manquait trop pour qu’elle puisse se retenir, ne pas vouloir lui dire ô combien elle avait besoin de lui. Elle n’en pouvait plus de ne pas le voir, sentir ses bras l’envelopper, l’embrasser, l’aimer. Le travail avait beau occupé son temps, il n’en restait pas moins qu’elle pensait inexorablement à lui et se consumer d’impatience de l’entrevoir, sans pour autant provoquer ces rencontres. Elle se laissait donc embrasser de nouveau, savourant cette chaleur qui s’immisçait dans ses entrailles. Elle frissonnait sous le contact de ses phalanges qui entourait son ventre, relevant doucement son haut pour frôler sa peau. Elle laissait quant à elle glisser ses doigts contre ses épaules, ses pectoraux avec douceur. Elle était à sa merci, si soumisse, si quémandeuse de ce bonheur qu’il instaurait en elle. Elle s’enivrait de sa présence, faisant totalement abstraction de l’environnement qui les entourait. Son cœur battait promptement dans sa poitrine et n’avait de cesse de se nourrir des diverses caresses de son amant. Noah lui avoua qu’elle lui manquait également. Il avait la sensation que cela faisait une éternité qu’ils ne s’étaient pas vus. Elle aussi, elle avait l’impression que le temps filait longuement lorsqu’il n’était pas à ses côtés.

Elle se laissait embrasser, caresser, ses mains glissant contre son torse pour rejoindre ses abdominaux, frôler sa chair au travers du tissu. Elle sentait son cœur si glorieux par ses paroles, tambourinant dans sa poitrine à la même cadence que celui de son amant. Il lui susurrait qu’il ne pensait pas dire cela un jour, mais il était heureux de l’avoir rencontré aujourd’hui avec Joaquin. Au moins pour cet instant où il pouvait être avec elle, rien que tous les deux. Elle soupira de bien-être, sensible au message qu’il lui transmettait, le partageant totalement. Elle se laissa donc embrasser de nouveau avec tendresse et passion, laissant cette langue s’inviter à la communion de leurs deux commissures pour venir quérir sa comparse. Elle savourait ce baiser avec bonheur, laissant ses doigts glisser sur ce torse avec sensualité pour rejoindre cette nuque, ses cheveux dans lesquels elle laissait se glisser ses menottes. Le fait de porter des talons lui permettait d’être à la hauteur de son amant, de laisser sa poitrine frôler son torse. Elle cherchait le moindre contact avec ce corps, tout en sachant qu’elle ne pourrait pas aller plus loin. Cela avait été déjà dangereux de partager cette intimité dans les rangées de cette bibliothèque, cela le serait d’autant plus au sein de ce bar. Elle se contentait donc de profiter de ce contact, laissant ses phalanges glisser de nouveau sur le tissu de cette chemise avec délice. Ses gestes se faisaient désordonnés, mais passionnés, désireux. Elle ne pouvait nier l’évidence : elle avait envie de lui, mais savait cela impossible. Elle soupira de plaisir contre ses lèvres lorsque le souffle vint à lui manquer. Le souffle chaud, elle s’enivrait de l’ambiance envoutante qui s’instaurait entre eux. Elle se pinça la lèvre inférieure, le regard brillant et profond.

« Cela fait un mois. C’est une éternité Noah. » Susurra-t-elle contre ses lèvres alors qu’elle sentait son regard trembler. « Je… je crois que ça me frustre d’autant plus de te savoir en ville. Je n’arrive pas à me le sortir de la tête. Ça me manque de ne pas te voir, Noah… » Souffla-t-elle contre ses lèvres alors qu’elle venait se coller contre lui, laissant ses mains retirer sa chemise de son pantalon pour s’immiscer à l’intérieur, frôler sa peau brûlant de ses phalanges. Elle soupira tendrement, le regard brillant alors qu’elle venait ajouter. « Mais je sais que nous n’avons pas le choix. C’est juste si frustrant. Je saurai me satisfaire de ses instants volés, comme celui-ci. » Du moins, s’en acclimater pour le moment, même si c’était cruellement difficile de lui résister. Elle avait besoin qu’il ne la couvre de ses lèvres, ses caresses, qu’il ne la fasse sienne. Elle avait besoin de ce contact charnel, intime, mais si puissant. C’était une torture d’y résister, même si elle savait cela indispensable. Elle l’embrassa donc de nouveau, venant à son tour s’immiscer entre ses lèvres pour approfondir ce baiser. Elle laissait ses phalanges quant à elles parcourir la peau chaude et finement musclée de ce torse : ses pectoraux, ses abdominaux, venant frôler cette chute de rein qu’elle appréciait tellement, tout en sachant qu’elle ne pourrait pas aller plus loin.
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeDim 2 Nov - 12:37

Noah ne pouvait que l’embrasser, le lieu ne pouvait vraiment leur permettre d’aller plus loin que ses embrassades passionnées qu’il échangeait avec passion. Comme il profitait de ses lèvres, de leur toucher et de leur goût délicieux. Il connaissait son odeur, il connaissait sa saveur, mais il y revenait avec plaisir tant il pouvait se repaitre de celle-ci comme le plus merveilleux des diners. Il caressait la jeune fille, profitant tant bien que mal de tout ce qu’il pouvait faire devant ce lavabo. Elle lui avait manqué et ce contact enchanteur le lui rappelait en cet instant. Non qu’il ne l’ignore, mais Jane se trouvant à ses lèvres, il réalisait combien son absence lui était longue et difficile, une absence qui laissait une place vide inexorablement à ses côtés, réservés pour elle sans qu’elle ne puisse l’occuper. Cela semblait terriblement difficile à supporter, surtout qu’il n’y voulait nul autre qu’elle. Son cœur semblait s’ouvrir en l’embrassant, lui rappelant sa présence en de forts battements de cœur, lui qui se trouvait toujours si calme et silencieux en tout temps sans Jane à ses côtés. Il laissait sa langue rencontrer sa comparse avec sensualité et désir, écoutant les battements de cœur et la respiration difficile de Jane. Il la serrait contre lui, se délectant de ses doux doigts qui remontaient sur son torse, ses épaules ou sa nuque, il sentit ses doigts se glisser dans ses cheveux avec tendresse. Il appréciait tout particulièrement le contact de sa poitrine qui se pressait contre son torse et même si les vêtements coupaient le contact direct de leur peau, il se trouvait sensible à cet appui, gourmand du moindre toucher entre leurs deux corps. Il caressait son dos avec envie, ses fesses aussi, ne s’épargnant aucun contact, aucune partie du corps de la jeune femme qu’il pouvait atteindre avec une certaine véhémence et passion. Il l’entendit soupirer de plaisir contre ses lèvres et s’en enorgueillit un peu, la voyant si sensible sous son action et ses baisers. Il aimait vraiment cette fébrilité qu’elle dégageait dans cet échange, ou même caque fois qu’elle se trouvait contre lui. Il aimait la rendre sensible sous son corps.

Elle répondit que cela faisait un mois et que c’était donc une éternité. En soi, ce n’était pas la plus grande séparation qu’ils avaient connue tous les deux l’un de l’autre, mais cela traduisait en quelque sorte l’état de dépendance qu’ils gagnaient l’un sur l’autre. Il avait besoin d’elle et s’éloigner de lui devenait de plus en plus difficile en ces derniers temps. Elle expliqua que ça le frustrait d’autant plus de le savoir en ville, il n’arrivait pas à se le sortir de la tête. Ça lui manquait de ne pas le voir, lui affirma-t’elle. Il sourit doucement en la sentant se coller un peu plus encore à lui, ses mains défaisant sa chemise de son pantalon pour glisser dessous et s’immiscer à l’intérieur, frôler son ventre et ses abdominaux de ses douces phalanges, un contact si électrisant pour le jeune homme. Pourtant il n’avait pas le choix, c’est ce qu’elle vint lui dire autant pour s’en convaincre que pour lui rappeler semblait il. Toutefois c’était si frustrant, elle saurait se satisfaire des instants volés comme celui-ci. Noah sourit à ses paroles qui témoignaient de l’attachement de Jane à lui, sa passion pour lui. Elle l’embrassa avec tendresse et passion, comme elle reprit le contrôle un instant de leur échange, un échange auquel il répondit sans la moindre hésitation, trop accro à ce contact, à cette chaleur qui s’immisçait au sein de son corps au toucher de ses lèvres pulpeuses. Les mains de Jane savaient tout autant le rendre sensible comme elle caressait sa peau avec tendresse, son torse, ses abdominaux et ses pectoraux. Il l’embrassa, retrouvant avec toujours autant de bonheur ses lèvres et ses caresses qui venait emballer son cœur avec force et ravissement, se sentant vraiment heureux et bien tout contre elle qu’il serrât avec passion, ne souhaitant nullement la laisser partir, retourner dans la selle du pub même s’il ne leur était pas possible d’avoir plus que cette intimité entre eux ici, faite de baisers et de caresses. Il murmura doucement, le souffle légèrement coupé par leur énième baiser.

« — Ca me semble frustrant aussi, c’est nécessaire pourtant. Il y a encore bien des risques. Tu le sais, n’est-ce pas? Toutefois, ça me pèse aussi. Ne pas te voir me semble bien difficile, peut-être plus encore que durant ses quatre ans. Mais je suis heureux, tu as l’erre d’aller bien, en dehors de ça. »

Il revint l’embrasser en glissant ses mains sous son T-shirt, frôlant sa peau avec tendresse et passion, s’abreuvant encore de son contact comme il semblait assoiffé de celui-ci. Il appuya sur celui-ci, comme pour tenter de laisser la trace de ses mains et ses doigts dans son dos. Ses lèvres glissèrent embrasser sa joue, sa mâchoire, sa nuque sans la moindre pitié pour la jeune femme, la dévorant avec grand appétit sans pouvoir retenir cette envie de la gouter toujours un peu plus tant son contact lui manquait. Il caressa son dos, une main contourna ses hanches avant de se faufiler sous le T-shirt de la demoiselle, frôler son ventre qui sembla se gonfler sous son contact pour retrouver la dentelle de son sous-vêtement avec plaisir. Il caressa cette forme rebondie du bout des doigts même en la sachant inaccessible en ce lieu, il reconnut cet ensemble coquin et connu de ses doigts par cœur comme pour marquer leurs formes, les retenir avant leur prochaine rencontre.

« — Il faut s’en contenter pour l’instant, de ses instants volés. Ne regrettons pas cela. Pas à l’instant. Je ne veux que profiter de toi tant que tu es là, contre moi. Tu es si belle aujourd’hui Jane. J’aurais été déçu que tu te sois faite ainsi pour Joaquin sans que je puisse e profiter moi aussi. » Il rit doucement, résolument satisfait de l’avoir rencontré, de pouvoir à nouveau l’embrasser et la toucher comme un petit instant de répit pour tous les deux.
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeDim 2 Nov - 23:16


L’ambiance sensuelle qui s’instaurait entre eux deux se trouvait merveilleuse. Elle se laissait totalement absorbée par celle-ci, ses sens prenant le contrôle de son âme. Son cœur n’avait de cesse de battre dans sa poitrine. Il se trouvait euphorique, fou de ce contact qu’elle partageait avec cet homme. Elle se sentait sensible face à lui, sa chair résolument en manque de cet homme dont l’absence lui faisait cruellement défaut. C’était une torture d’y résister même si c’était nécessaire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle l’aurait déjà dévêtu de sa chemise pour venir embrasser ce torse dont elle appréciait tant la texture et le gout. Elle mourrait d’envie de le retrouver de la sorte, mais devait se contenter de ces baisers et caresses qu’ils échangeaient. Elle se rendait compte qu’elle devenait de plus en plus gourmande, que son cœur n’avait de cesse de s’impatienter de cet homme, de son aura. Elle devenait folle. Cette situation la frustrait tellement, mais rendait les retrouvailles si merveilleuses, exaltantes et passionnées. Elle s’abreuvait au contact de ces commissures masculines et tout aussi assoiffées que les siennes. La soif et le désir qu’elle avait pour cet homme grandissaient avec le temps, tant et si bien qu’elle ne pouvait se passer de lui. Elle était dépendante de lui, de son corps, de son cœur et de son âme. Elle comprenait bien que son attachement pour lui était de l’amour.

Elle n’avait jamais cherché à lutter contre ce sentiment de l’envelopper, fleurir dans son cœur. Cela accentuait d’autant son appétence et elle savait cette dépendance commune. Il n’y avait pas besoin de mettre de mots sur ce qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Leur regard et leurs actions suffisaient pour leur faire comprendre que c’était réciproque. Elle pouvait l’entrevoir dans ses prunelles, dans la douceur et la passion de ses gestes. Elle sentait son cœur battre fougueusement dans sa poitrine, en unisson avec le sien. Elle savourait la texture de sa chair, sa fermeté, sa douceur. Elle le trouvait si parfait, à la fois accessible et inaccessible. Elle pouvait l’effleurer, mais ne pouvait le regarder, embrasser sa peau. C’était une barrière infranchissable qu’elle ne devait point dépasser. Ses paroles s’étaient faites dans ce sens. Elle avait consciente qu’il était dangereux qu’ils s’octroient plus de temps, mais cela semblait bien insuffisant pour contenir l’appétit qu’elle avait de cet homme qu’elle chérissait si cruellement. Elle avait tant envie, besoin qu’il la touche, la caresse, la désire. C’était si merveilleux d’être l’objet de ses fantasmes, d’être celle qui le troublait si profondément, rendant sa chair particulièrement agitée sous la texture de ses phalanges félines et douces. Elle n’avait de cesse de le caresser sous le tissu. Ses gestes se faisaient désordonnés, mais ambitieux. Noah répondait favorablement à son attaque, la serrant d’autant plus fermement contre lui. Elle ne voulait pas s’éloigner de lui, rompre tout contact avec cet homme pour retourner dans cette salle.

Elle pouvait sentir leurs cœurs frappaient violemment leurs poitrines alors qu’il venait rompre leur baiser. Le souffle court, légèrement coupé par cette passion qu’ils partageaient, il lui murmurait que c’était frustrant pour lui aussi, mais c’était nécessaire pourtant. Il y avait encore bien des risques. Elle le savait tout autant que lui, mais cela ne la rendait pas plus satisfaite. Cette situation lui pesait et il lui susurrait que cela l’était tout autant pour lui. Ne pas la voir lui semblait bien difficile, peut-être plus encore que durant les quatre dernières années. Seulement, il était heureux, car elle avait l’air d’aller bien en dehors de cela. Bien sûr qu’elle se portait bien. Elle s’efforçait de garder le sourire et agissait comme toujours, mais son âme se languissait de ces rencontres et instants volés avec cet homme. Sa peau frissonnait délicieusement contre le frôlement de ses mains sous son T-shirt. Elle se perdit dans ce baiser, sa peau savourant ce contact de ces menottes contre sa chair. Elle le sentit appuyer sa présence tout en cherchant à l’électriser. Jane n’en perdait pas une miette, laissant ses mains glisser sur sa chute de reins pour en savourait la chaleur et la fermeté sous ses doigts. Elle soupira d’aise, sentant les lèvres de son amant embrasser sa joue, sa mâchoire, sa nuque sans la moindre pitié pour ses sens. Il dévorait avec grand appétit, l’embrasant par ce contact merveilleux qui savait acquérir toute son attention. Elle se laissait gouter par cette bouche, sa tête se penchant délicieusement sur le côté pour profiter de ses bienfaits. Elle sentait ces coquines menottes caresser son dos, une d’entre elles contournant ses hanches pour frôler son ventre.

Un contact merveilleux et électrisant, qui la fit soupirer contre l’oreille de Noah, inspirant pour tenter de faire tomber cette chaleur qui embrasait ses sens et ses entrailles. Il laissa ses coquines cajoleries se choir sur la forme rebondie de son soutien-gorge. Il caressa l’un de ses seins du bout de ses doigts au travers du tissu, ce qui la rendait dingue. Elle mordillait la lèvre pour contenir un soupir alors qu’elle se sentait entièrement à sa merci. Elle aimait les contacts humides de ses commissures sur sa nuque, près de son oreille, comme de ses phalanges qui glissaient sensuellement sur sa poitrine. Il la rendait si brulante juste par ces quelques caresses. C’était une torture de savoir qu’ils n’iraient pas plus loin alors qu’elle en avait envie. Elle devait s’en contenter et les paroles de son amant allaient dans ce sens. Ils ne devaient pas regretter cela. Du moins pas en ce moment. Il ne voulait que profiter d’elle tant qu’elle était là, contre lui. Elle était si belle aujourd’hui, qu’il aurait été déçu qu’elle se soit faite ainsi belle pour Joaquin sans qu’il ne puisse en profiter également. Il vint rire doucement contre ses lèvres alors qu’il semblait particulièrement heureux de l’avoir rencontrer. Elle se trouvait toute aussi enchantée, bien que frustrée à l’idée qu’ils ne pourraient s’aventurer plus loin dans cette aventure. Cela ne l’empêcha pas pour autant de venir se coller plus fermement à lui pour lui susurrait contre les lèvres. « Tu l’es tout autant. Cette tenue te va à merveille. C’est vraiment frustrant de ne pas pouvoir te l’enlever, mais je ne regrette pas de t’avoir vu. J’en mourrais d’envie… » Elle laissa sa phrase en suspens avant d’ajouter dans un ton suave « Profitons donc du temps qu’il nous ait imparti… » Elle se mordillait la lèvre dans un regard profond et brillant. Un sourire coquin sur les lèvres, elle le fixait avec cette lueur de malice et de complicité alors qu’elle s’appuyait sur les reins de Noah pour s’embarrer de nouveau de ses lèvres.

Elle laissait ses commissures dévorer celle de Noah dans une action coquine et passionnée. Elle mordillait ses lèvres, laissant sa langue les taquiner avec de l’embrasser plus langoureusement dans une danse sensuelle. Elle laissait sa poitrine frôler son torse, son bassin collé au sien, se frottant sensuellement à ce corps si masculin qui lui donnait tant envie. Elle sentait son cœur battre fougueusement dans sa poitrine. Elle savourait ces contacts, ces frisons qui la parcouraient si délicieux et envoutants. Elle laissait ses menottes flatter la chair de ses reins avec sensualité. De façon coquine elle laissa une de ses menottes s’immiscer sous le tissu de la ceinture du jean de Noah. Souhaitant éveiller les sens de son amant pour s’assurer qu’il serait tout aussi frustré qu’elle ne pouvait l’être face à son toucher, elle laissa sa main effleurer son intimité dans un léger passage. Elle savoura la texture de celle-ci au travers du tissu, résolument satisfaite de la sentir légèrement réagir à son action. Elle ne s’aventurait pas plus loin, consciente qu’elle devrait se contenter de cela, de ces caresses et baisers pour aujourd’hui, mais cela ne l’empêchait pas de vouloir profiter de la situation pour se satisfaire de l’émoi dans lequel elle pouvait le mettre. Elle laissait donc le bout de ses phalanges exercer de douces caresses sur cette partie alors qu’elle n’avait de cesse de l’embrasser, susurrant contre ses lèvres. « Désolée, j’avais besoin de vérifier… » Vérifier quoi ? L’effet, le désir qu’elle pouvait engendrer en sa chair, par ces simples baisers et caresses. En vue de sa réaction, il était tout aussi sensible qu’elle pouvait l’être, ce qui allait rendre la situation d’autant plus frustrante. Seulement, elle ne pouvait s’empêcher de répondre à ses attaques, elle avait tant envie de le sentir contre elle.
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MessageSujet: Re: (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins   (fini) La vida no me prometió estar contigo | PV Noah Worthington & Jane Jenkins Icon_minitimeMer 5 Nov - 1:42

C’était frustrant de la voir si belle, si accessible sous ses lèvres et pourtant ils n’avaient nullement l’opportunité de laisser libre cours à leurs envies. Il désirait pouvoir l’embrasser, et la posséder, la serrer contre lui avec plus d’intimités encore, mais le lieu ne le leur permettait nullement. Il la trouvait si sensuelle, si séduisante tout contre elle, tout contre lui. À vrai dire l’idée d’avoir à écourter cette entrevue ne lui plaisait guère, mais il ne pouvait y échapper, s’éterniser tous les deux ici n’était nullement bienvenue. Pourtant il se pu s’empêcher de venir la toucher, la complimenter sur son corps, sa tenue magnifique. Elle donnait tant envie de l’embrasser, de l’enlacer, l’elle tout simplement. Elle lui dit qu’il l’était tout autant. Cette tenue lui allait à merveille. C’était vraiment frustrant de ne pas pouvoir l’enlever, mais elle ne regrettait pas de l’avoir vu. Elle en mourrait d’envie. Ses paroles étaient envoutantes et délicieuses pour lui, il y entendait son désir, son état de fébrilité face à ses baisers. Ça lui plaisait amplement, ça laissait son âme frissonner face à cette expression de bonheur, d’enchantement, de luxure qu’elle exprimait. Elle lui laissait cette opportunité de toucher son désir, d’aviver son désir, d’éveiller la luxure en son corps. Ça le sublimait et le frustrait, car il ne devrait pas continuer cette folie même s’il en mourait d’envie à l’avoir là contre lui. Elle vint ajouter qu’il leur fallait profiter du temps qu’il leur était imparti. Il était tout à fait d’accord avec cette affirmation. L’observant avec bonheur, le regard pétillant et profond comme elle se mordait les lèvres. Il répondit à son sourire, tout aussi coquin. Elle revint l’embrasser, s’emparer de ses lèvres avec cette lueur de malice et de complicité dans son regard. Elle s’appuya sur ses reins avec envie.

Ils se dévorèrent, laissèrent leurs lèvres se nourrir de celles de leur partenaire ans le moindre complexe, sans la moindre hésitation. Il sentit les petites dents de son amante lui mordiller les lèvres avec tendresse, glisser sa langue sur elle pour l’humidifier encore de sa salive en approfondissant le baiser qu’ils s’échangeaient pour le plus grand bonheur de Noah. Il sentait sa poitrine s’appuyer sur son torse, la frôler en douceur à cet endroit semblant diriger alors les battements de son cœur qui se faisait vraiment fou, vraiment dingue face aux actions de cette demoiselle qu’il le rendait si envieux de ce corps sensuel. Il se sentait parcourut de frisson qu’elle dirigeait comme un chef d’orchestre du frôlement de ses lèvres, de sa poitrine, de sa main qui glissa sur son torse, son ventre et qui vint tout particulièrement se glisser sous la ceinture de Noah. Il eut un frisson comme il sentit sa main effleurer de ses doigts son intimité en de légers passages comme pour venir éveiller ce membre masculin. Il ne put, avec beaucoup de volonté, empêcher sa réaction, elle savait bien trop y faire pour la faire rugir d’ambition. Elle semblait s’en réjouir et s’en amuser comme elle le titillait tout en ayant conscience de sa fébrilité, son trouble face à cet acte. Il sentit ses phalanges presser son intimité comme elle l’embrassait avec toujours autant de passion. Noah caressait encore la peau nue sous son t-shirt, frôlait parfois sa poitrine avec désir. Pourtant, ces caresses lui firent défaire ce toucher d’une main. La demoiselle s’excusa, expliquant qu’elle avait besoin de vérifier. Sans exprimer ce qu’elle cherchait à vérifier, i le devinait, son désir, son effet sur son corps. Pouvait-elle réellement douter du désir qu’elle lui procurait rien qu’en cet instant, en cette caresse qu’elle venait d’administrer au professeur d’HeartWood. C’était résolument envoûtant de sentir ce désir reprendre vie en lui. Il ne le devait pas pourtant, pas ici.

Noah ôta une de ses mains de sous le t-shirt de la demoiselle pour la mener à son coup, la bloquant contre ses lèvres pour échanger encore un peu ce baiser langoureux avec elle. Il voulait profiter d’elle, tant qu’il le pouvait, la retenir tout contre lui, qu’elle n’éloigne pas ses lèvres, mais qu’il garde encore un peu ce baiser si profond et agréable. Il lui mordillait les lèvres à son tour, s’emparait de ses lèvres sans la moindre retenue, de fougue et de passion pour cette demoiselle qu’il gardait tout contre lui pour son plus grand bien-être, luttant encore un peu contre le temps qui défilait. Comme il aurait aimé avoir un retourneur de temps pour lui faire l’amour durant une heure et revenir dans le temps. Chose qu’il n’avait pas malheureusement, sans quoi il aurait pu satisfaire cette envie et ce désir qu’elle était venue titiller. Il prit son temps, la caressant, la maintenant à ses lèvres pour l’embrasser encore, la dévorer encore en cet instant.

Il prit son temps avant que sa main quitte la chaleur de son t-shirt pour revenir se poser sur son épaule. Ses lèvres se décolèrent des siennes, bien à regret tandis qu’il venait la fixer avec tendresse et douceur. Il lui murmura doucement.

« — Que voulais-tu vérifier ? Que tu me fais toujours autant d’effet ? Que j’ai du désir pour toi ? Je ne pense pas que tu l’ignores, Jane ! Tu me rends terriblement chaud. » Il lui vola un doux baiser, légèrement amusé, avant d’éloigner, bien à contrecœur Jane de lui, venant mettre en eu deux une très légère distance bien plus acceptable, quoi qu’enfermé dans les toilettes, c’était de toute façon bien intime. Il sourit doucement à Jane.

« — Tu me donnes vraiment envie et j’ai très chaud à présent. C’est vraiment dommage que ce lieu ne nous offre pas la possibilité de profiter plus l’un de l’autre. Ce n’ai pas que je n’aimerais pas… Je ne crois pas pouvoir te tromper là-dessus. Tu la vu par toi-même." Il se sentait excité et l’idée de devoir retourner auprès de Joaquin comme si de rien n’était, devoir à nouveau être auprès d’elle pendant de longs jours le frustrait affreusement. Pourtant, il ne pouvait prendre le risque qu’on les entende, ou qu’un client ne désire aller aux toilettes et les voit sortir ensemble d’ici. C’était risqué, bien trop pour eux deux. Il lui fit un dernier baiser, pour profiter une dernière fois de s’est lèvre avant de se relever et de mettre une certaine distance entre elles tout en sentant son corps insatisfait de cette décision.

“— Ce n’est pas contre toi tu sais, j’aurais aimé te faire l’amour, juste que ce n’est pas possible là.” Oui il y avait des impossibilités pour ce genre de chose, une toilette glauque d’un pub irlandais pour sa belle Jane qui menaçait de faire découvrir leur couple en était un. Il n’aimait résolument pas ça, ni se frustrer, ni résister à Jane et la blesser dans son envie. Il se mordit les lèvres et murmura qu’il ferait mieux de sortir le premier, tout en ayant conscience de son état masculin. Il n’avait pas le choix. Il fit un léger sort sur son pantalon pour défaire cette image, même si ça ne lui épargnait pas l’envie de se jeter sur elle. Il ouvrit la porte de toilette pour rejoindre la salle, Joaquin, abandonnant Jane derrière lui, le cœur serré de frustration.

FIN
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