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 Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes

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Joaquín Alboran
Joaquín Alboran
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MessageSujet: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeLun 27 Oct - 1:41

Joaquin n'avait que peu dormi ces derniers jours, son esprit se trouvant de plus en plus perturbé par son environnement. Cela faisait bien quinze jours que le jeune homme n'avait pas dormis convenablement sans se réveiller avec le cœur qui battait à tout rompre. De nombreux cauchemars avaient peuplé ces nuits sans qu'il n'arrive vraiment à s'en débarrasser, son cœur ne supportant résolument plus de voir Shana si près de lui et de ne pas pouvoir avoir à nouveau son attention. Le pire dans tout cela était bien qu'ils étaient coéquipiers dans l'équipe de quidditch ensemble et que les seuls mots qu'ils échangeaient étaient en lien avec ces derniers. La rumeur de The Raven n'avait nullement amélioré leur relation, relevant une rumeur qui se trouvait véritable. Seulement, personne ne devait le savoir, surtout lorsqu'on remarquait les regards de certaines personnes sur Shana et sur lui-même. il avait préféré ne pas prêter attention, continuant d'agir comme d'habitude. Néanmoins, un élément avait changé ces derniers jours ou du moins la veille de ce jour. Joaquin était venu avouer à Shana ses sentiments, un moment particulièrement douloureux où il avait senti son cœur se briser lorsqu'elle l'avait repoussé. Shana avait souhaité lui dire de manière douce, mais le fait rester le même.

Lorsque cette dernière avait quitté la plage, le jeune homme était resté de longues minutes en ces lieux, peut-être une heure ou deux avant se décider à quitter les lieux. Il avait pleuré, laissant son corps exprimer chacune de ses émotions,  venant nager dans l'eau pour s'aérer l'esprit. Néanmoins, il avait été incapable de fermer l'oeil de la nuit lorsqu'il était rentré à la maison. Il n'avait pas vu beaucoup Jane ce soir-là et le matin, il était parti tôt pour travailler.  Autant dire que la journée avait été particulièrement pénible, bien que son métier le passionnait. Le jeune homme ressentait les manques d'heures de sommeil dans son corps, tout comme les effets du manque de drogue. Il n'avait pas pris la peine la veille au soir de prendre sa dose et il le ressentait déjà, seulement le lendemain. Cette drogue ne cessait de le détruire pensait-il à chaque fois, mais pour l'instant il n'avait pas réussi à faire le pas véritablement. Dans quelques semaines, il aurait dû aller en traitement, mais il ne se sentait pas en forme et craignait que cela ne fonctionne pas. Sa vie lui paraissait si compliquée en ce moment.  Il n'était plus un loup, il le remarquait chaque jour un peu plus. Savoir Shana si proche de lui et à la fois si loin le détruisait chaque jour. Il avait terriblement peur, son cœur le tiraillant chaque jour un peu plus. Le fait de savoir que Jane risquait de partir dans quelques mois pour rejoindre Noah l'inquiétait tout autant. Joaquin détestait être seul et avait peur de se faire rejeter. Même si Jane ne le quittait nullement, il craignait qu'elle l'oublie, qu'elle préfère passer tout son temps avec Noah dans la mesure où elle portait à présent son enfant. Il craignait tous ces instants, se demandant si un jour il arriverait à être heureux à nouveau, à sortir de cette passade obscure qui ne semblait pas avoir de fin.  

Lorsqu'il était arrivé au stade de quidditch pour rejoindre son équipe, son cœur s'était particulièrement serré dans sa poitrine ayant si peur de voir la silhouette de Shana sous ses yeux. Leur altercation datait de la veille et il ne se sentait nullement capable de s'entraîner convenablement. Il avait salué alors ses camarades qui lui avaient expliqué que Shana avait envoyé un message pour signaler qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle se trouvait incapable de venir s'entraîner. De ce fait, il se trouvait seul en ce jour pour s'entraîner en tant que batteur. C'était sans aucun doute cette information qui avait accentué son sentiment de mal-être, sachant qu'il était le seul responsable de son absence. Il avait sans aucun doute blessé Shana la veille après lui avoir avoué si subitement ce qu'il n'avait jamais osé lui avouer en deux ans, bien trop fuyard et si peu courageux. Il aimait cette femme du plus profond de son cœur et il n'était nullement aisé d'accepter ses sentiments.

L'esprit préoccupé par l'ensemble de ses questionnements Joaquin sur son balai manqua de peu de se prendre un cognard et de tomber alors qu'il se trouvait à une quinzaine de mètres en hauteur. C'était grâce à Davin qu'il avait réussi à éviter le choc, il l'avait remercié bien qu'il avait  en quelque sorte engueulé parce qu'il n'était pas assez inattentif, manquant de se tuer. Il lui avait fait une remarque au propos de sa cousine et le visage qu'il exprima permit à ce dernier que le problème vînt sans aucun doute de cela. Davin lui avait alors indiqué d'arrêter de jouer, mettant fin à son entraînement, et l'avait intimé à venir avec lui le soir boire ensemble un verre pour se changer les idées. Joaquin n'était pas sûr qu'il s'agissait de la meilleure solution, mais il l'avait suivi sans rien dire, se faisant la remarque que cela faisait déjà de longues semaines qu'il n'était pas allé boire un verre, ni boire jusqu'à être complètement saoul. De ce qu'il avait compris en tous des mots de Devin, il comptait évidemment le faire boire pour oublier toutes ses pensées. Ce qui n'était pas une mauvaise idée, bien qu'il craigne qu'il se morfonde plutôt dans la tristesse à ce moment-là.  

De ce fait, en ce début de soirée, ils s'étaient retrouvés à l'un des bars les plus populaires auprès des jeunes de la ville fan de quidditch : Dragons's Roar. Sans aucun doute même qu'un match serait diffusé tant le quidditch était populaire dans le monde magique. Ils pourraient discuter et boire ensemble. Ils entrèrent alors tous les deux dans ce dernier, venant s'asseoir in extremis à une table qui venait de se libérer. Ainsi, ils vinrent s'asseoir tout simplement sur l'un des fauteuils alors qu’il demandait à son ami : « Qu’est-ce que tu veux boire alors ? Vu mon état… je ne suis pas sûr de tolérer autant d’alcool que d’habitude. Et puis, je meurs de faim ! Je vais manger pour quatre… je mangerais bien des dizaines et des dizaines de tapas en buvant, mais je ne sais pas s’ils en ont… je crois qu’en fait je n’ai jamais mangé ici. S’ils ne font pas de tapas, je vais crier au scandale, c’est tout. Pour une ville qui se veut multiculturelle, si on oublie la base de tous les peuples d’Amérique Latine et d’Espagne, plus rien n’est valable. Tu n’es pas d’accord avec moi ?  ». Sans aucun doute que ces voisins de table l’avait entendu, mais cela n’était pas un problème. Joaquin était un sang pur qui n’osait pas dire tout haut ce qui n’allait pas et il serait profondément déçu de ne pas trouver dans ses tapas… il en avait tellement envie et cela lui changerait résolument les idées. Remplir son estomac de nourriture et d’alcool, cela lui paraissait être une bonne idée.

Tenue de Joaquin
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Davin Hayes
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeJeu 30 Oct - 18:26

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin



Cela faisait déjà quelques semaines que j’avais entamé mes sessions d’entraînement avec l’équipe de Quidditch de ma communauté, qui se trouvait être celle des Obsidian Bears. Il fallait avouer qu’au départ, le changement me parut un brin déroutant. En effet, si j’avais fait parti de l’équipe de Quidditch de ma maison lorsque j’étudiais encore à l’école de sorcellerie américaine, je ne m’étais jamais senti comme appartenant réellement à cette équipe. Du fait de mon statut de né-moldu, je n’étais pas toujours le bienvenu aux séances, ce qui rendait une réelle intégration plutôt compliquée à envisager. D’ailleurs, je pouvais carrément me qualifier de ‘joueur de réserve’, si ce terme moldu était assimilable au sport magique. Le niveau auquel j’avais réussi à me hisser jusqu’à maintenant n’était définitivement dû qu’à mes efforts seuls, et non pas à un quelconque travail d’équipe en compagnie d’autres Poursuiveurs. Alors effectivement, me retrouver à travailler en compagnie de tous mes coéquipiers était un fait résolument nouveau. Cependant, je ne pouvais m’en plaindre. À vrai dire, cette atmosphère totalement différente me plaisait grandement, et je pouvais sentir un réel changement dans mon jeu même, en mieux. Il m’était apparu évident que je m’améliorais. Mes coéquipiers étaient tous fort sympathiques. Venant majoritairement de pays différents, il n’était pourtant pas si étrange de nous retrouver ensemble : après tout, de nombreuses équipes recrutaient bien souvent des joueurs de différentes origines, lorsqu’il ne s’agissait pas d’une équipe nationale. J’avais appris à connaître ces joueurs bien vite, et toute cette positivité renforça la pensée selon laquelle mon entrée dans l’équipe des ours n’était sans aucun doute pas à regretter.

Ce jour-là avait lieu un énième entraînement. Il m’arrivait souvent de venir au stade plus tôt, afin d’avoir le terrain pour moi seul. J’avais alors le temps de faire un petit tour librement, sans avoir à éviter les autres joueurs et les Cognards, sans me préoccuper également de mon Souafle, ma balle de prédilection. Il était bien plus aisé de voler librement sans leur présence. J’étais toujours aussi excité à l’idée de rejoindre le terrain de Quidditch, me faisant oublier tous mes soucis et surtout la masse de travail qu’il me restait à faire lorsque je retournerais au dortoir. Lors des séances, l’ambiance s’y trouvait vraiment bonne, comme je l’avais déjà fait remarqué. Les joueurs émergèrent tour à tour, et je ne manquais pas de les saluer en retour. Seuls nos batteurs manquaient à l’appel, les cousins Alboran. Ils avaient été les victimes de Raven, un jeune homme calomnieux qui s’amusait à propager de fausses rumeurs sur les habitants de Wincap. Ce qu’il avait soi-disant révélé ne faisait aucun sens, et m’avait définitivement convaincu de la fausseté de ses écrits. Dans tous les cas, Shana nous fit parvenir un message, expliquant qu’elle ne se sentait pas bien et qu’ils devraient tous se passer de sa présence pour cet entraînement. Chacun soupira dans son coin à cette nouvelle. Mais nous espérions toutefois intérieurement que notre coéquipière n’était pas trop mal, et qu’elle se remettrait rapidement afin de nous rejoindre à nouveau sur le terrain.

Son cousin, Joaquin nous rejoignit finalement. À première vu, il ne semblait pas au meilleur de sa forme, ce que je pus rapidement confirmer part le comportement qu’il avait. Évidemment, j’étais curieux de connaître la raison de ce trouble qui le plongeait dans un tel état. Sur son visage, les traces d’une nuit blanche étaient bien visibles. Au vu de sa mine fatiguée, le jeune homme aurait sans aucun doute été mieux dans son lit, à se reposer, qu’à voler sur un balai. Je n’étais pas très partant à l’idée qu’il s’entraîne, mais je ne décidais de ne rien dire. Après tout, le jeune homme était assez grand pour savoir si son état lui permettait de tenir convenablement sur son balai. À la nouvelle de l’absence de sa cousine à l’entraînement de ce jour, Joaquin me parut s’affaisser un peu plus dans son état de fatigue. Il m’était à présent plutôt évident que quelque chose s’était passé entre les deux cousins, quelque chose d’assez grave pour que Shana ne puisse venir, et pour que Joaquin se retrouve dans un tel état. Toutefois, aucun commentaire ne fut fait à ce sujet, et l’entraînement débuta sans plus attendre.

Bien évidemment, ce qui devait arriver arriva. Renfermé sur lui-même et peu attentif à ce qui se passait autour de lui, le batteur des ours fut pris par surprise par un cognard, et manqua de faire une chute vertigineuse du haut de son balai si je n’étais pas intervenu à temps. Il s’en était fallu de très peu pour qu’un accident se produise. Je n’étais pas content du tout, et je m’appliquais à faire part de mon mécontentement au jeune homme, de manière un peu forte, certes, mais il ne l’avait pas volé. Ses remerciements ne m’amadouèrent aucunement, car la situation avait été particulièrement dangereuse, et la raison à celle-ci était l’inconscience de Joaquin. Dans mon monologue, j’étais même allé jusqu’à remettre sur le tapis l’absence de sa cousine, qui n’aurait pas dû influer sur son jeu. La mine assombrie de l’Hispanique ne put alors que confirmer mes doutes sur le fait que quelque chose s’était définitivement produit entre eux. Après avoir soupiré une dernière fois devant cette situation plutôt déroutante, je décidais de stopper le carnage, obligeant Joaquin à arrêter de jouer.

Je quittais le terrain de Quidditch en compagnie du jeune homme, afin que nous nous rendions dans un endroit qui, assurément, allait alléger le poids de ses soucis (tout du moins, pour quelques heures). L’alcool était la meilleure solution temporaire à tous les problèmes, comme je l’avais appris très tôt dans mon petit village irlandais, et je ne manquais pas de continuer cette tradition ! Ce fut ainsi qu’en début de soirée, j’avais réussi à entraîner Joaquin dans ce qui était absolument le meilleur bar de la capitale, le Dragon’s Roar. Alliant alcool et quidditch, il s’agissait de l’un de mes lieux favoris. Bien entendu, ce bar avait rapidement gagné en popularité, et nous fûmes vraiment très chanceux de tomber sur un table libre, avec des fauteuils qui plus est. Un match de quidditch était diffusé ce soir-là. Par conséquent, beaucoup de fans des deux équipes s’étaient rassemblés à cet endroit, arborant fièrement les couleurs des leurs. L’animation y était omniprésente au vu du niveau sonore du bruit. L’alcool coulait à flot, et pas mal de personnes présentes se trouvaient déjà dans un état second, ce qui était assez marrant à voir.

Joaquin se mit à l’aise dans son fauteuil. Il me demanda ce que je souhaitais boire, me prévenant à l’avance qu’au vu de son état, il ne serait pas capable de tolérer l’alcool aussi bien qu’en temps normal. De plus, l’Hispanique souhaitait remplir son estomac, avec des tapas. Il se lança dans tout un discours sur ces dernières. Je ne pus que lever les yeux au ciel devant son argumentaire. « T’as pas encore un seul gramme d’alcool dans le sang que tu commences à me faire tout un discours sur les tapas, le multiculturalisme et les peuples d’Amérique Latine et d’Espagne ? » répliquais-je un sourire en coin, amusé, « j’ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner après quelques verres. Peut-être l'indépendance des perroquets ? ». Je fis signe à un serveur d’approcher à notre table, avant de lui poser la question fatidique : le Dragon’s Roar proposait-il des tapas ? À mon plus grand soulagement, et sûrement, à celui de mon partenaire en boisson pour ce soir, c’était le cas. « Tu as de la chance, Alboran ! C’est la semaine espagnole, parce qu’il doit y avoir un match avec l’équipe espagnol dans deux jours. Ils ont pleins de tapas en stock. Je suppose que tu veux de la tequila avec, pour rester en accord avec ta nourriture et tes origines ? » le taquinais-je, avant de commander ce que je venais de mentionner pour le jeune homme. Pour ce qui me concernait, je décidais de commencer par des fish & chips irlandaises (un classique !) et de la bière bien forte. Le serveur s’éloigna, nous laissant à nouveau en tête-à-tête. « Tu ressembles vraiment à un Inferi aujourd’hui, et je n’exagère pas. L’alcool t’aidera à oublier tes soucis, quels qu’ils soient, pendant au moins un instant » terminais-je d’une voix enjouée, essayant tant bien que mal de faire apparaître un fantôme de sourire sur le visage de mon ami.
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Joaquín Alboran
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeMar 4 Nov - 18:37

Oublier tous les évènements passés autour d’un verre d’alcool, il n’y avait résolument rien de meilleur ! Joaquin savait que cela n'arrangerait nullement la situation, mais au moins il pourrait oublier une partie de ces souvenirs, penser à l'alcool, au moment qu'il passait avec Davin et à rien d'autre. Tout cela lui paraissait être une très bonne résolution bien qu'elle se trouvait lâche. Néanmoins, en cet instant il ne pouvait affronter Shana, tant il savait qu'elle serait incapable de lui parler avant un long moment, si ce n'était par obligation lorsqu'il jouerait dans cette équipe de quidditch. Hormis cela, ils risquaient de ne plus jamais se parler tant Joaquin savait qu'il avait pu la blesser. Il avait été minable, plus que minable, se mettant dans un tel état que la jeune femme n'avait jamais dû voir en vingt ans d'existence. Joaquin ne se pavanait plus, il ne souhaitait plus se montrer insensible tant que son patronus s'était transformé en pauvre poussin paon de quelques semaines. Un fait véritablement ridicule qui ne l'amenait qu'à se sentir encore plus mal.

Son ego d’antan n’était plus et sans aucun doute que tout son entourage l’avait remarqué. Il se sentait pitoyable derrière son sourire et son semblant de bonne humeur, souhaitant faire oublier ces évènements. Il se devait aussi de ne pas penser à son corps qui exprimait son manque de cocaïne, il avait oublié de prendre sa dose quotidienne la veille et son corps lui exprimait ses deux jours d’absence. Il ne lui arrivait que rarement de ne pas la prendre, sachant ô combien son corps exprimait son mal-être. Sa conscience n’était pas non plus au mieux, tant il risquait de s’emporter pour un oui ou pour un non. Il ne savait résolument pas où mènerait cette soirée, mais il risquait de finir en sale état, dormir toute la journée du samedi allait sans aucun doute son activité principale. Bien qu’il risquait de devoir sortir de l’appartement pour retrouver son revendeur sans que Jane ne le sache, ce qui risquait d’être un peu compliqué dans la mesure où il passait généralement leur samedi ensemble. Néanmoins, il réussirait en quelque sorte à s’échapper, bien qu’elle risque de vouloir lui parler lorsqu’elle verrait dans quel état il serait. Joaquin ne voulait certainement pas que Jane se rende compte de son addiction, il avait réussi jusqu’alors à lui cacher et il espérait secrètement pouvoir continuer dans cette voie, souhaitant arrêter cette dernière sans qu’elle n’ait à le voir dans une position lamentable.

Seulement, il devait réussir à songer à autre chose et observer le bar, suivre le match de quidditch, passer du bon temps en la compagnie de Davin. L’ambiance semblait au beau fixe, un matche étant rediffusé. Ne lui demandait pas exactement le nom de l’équipe, toutes les couleurs des maillots officiels lui donnaient un peu mal à la tête à vrai dire. Il n’avait pas trop eu l’occasion depuis son arrivée de venir en ces lieux, mais il comptait en profiter en la compagnie de Davin. Bien qu’il espérait n’être pas dans un état trop grave à la fin de la soirée pour pouvoir discuter avec Jane sans avoir trop de problèmes. Cela ne l’empêchait nullement de ne pas boire de verres, bien que la fatigue ne lui permettrait nullement de boire autant que d’habitude. C’était ce qu’il avait énoncé à son ami avant de partir sur un long monologue sur les tapas et le multiculturalisme. Un monologue qui réussit à faire lever les yeux au ciel son ami. Celui-ci semblait vouloir se moquer de lui, lui répliquant qu’il n’avait pas encore un seul un gramme d’alcool dans le sang et il commençait déjà à réaliser tout un discours sur les tapas, le multiculturalisme et les peuples d’Amérique Latine et d’Espagne. Il lui avoua avoir très envie de voir ce que ça donnerait après quelques verres, lui indiquant que cela pourrait être l’indépendance des perroquets. Une remarque à laquelle il ne put que répondre : « Ce ne sont pas que des simples perroquets, ce sont les aras qui m’intéressent le plus ! Cela ne se trouve pas partout. Ils méritent autant d’indépendance que les... elfes de maisons ! » dit-il d’un air totalement sérieux tant les oiseaux apportaient dans sa vie.

Après avoir demandé au serveur, son ami vint lui informer qu’il avait de la chance. C’était la semaine espagnole, un match avec l’équipe espagnole se déroulant dans deux jours. Ils avaient plein de tapas en stock. Celui-ci vint lui commander alors de la tequila, alors que son ami prenait ses habituels fish & chips irlandaises. À croire que les deux jeunes hommes n’étaient pas très originaux en ce qui concernait la nourriture et l’alcool de leurs pays. Observant le serveur partir, Joaquin sourit à son ami alors qu’il posait sa main sur son épaule : « Mec… je confirme. Je n’avais même pas fait attention au fait que mon équipe avait un match ce week-end… ! Je crois que je suis un peu dans ma bulle. Cette soirée va me remettre dans le bain ! Tout comme le fait de manger des plats typiquement hispaniques. Tu voudras en goûter toi aussi… ou tu restes dans tes habitudes monsieur l’irlandais qui passerait ses soirées autour d’une bière et des fishs & chips irlandaises ? »

Joaquin ne put que se renfrogner quelque peu lorsque son ami vint lui informer qu’il ressemblait véritablement à un Inferi en ce jour, supposant qu’il n’exagérait pas. Il ne pouvait pas ressembler à ces basses créatures qui n’égalaient certainement pas la prestance de sorciers, même s’il n’avait pas dormi depuis presque quarante-huit heures. Son ami lui avoua que l’alcool l’aidera à oublier ces soucis, quels qu’ils soient, pendant au moins un instant. Joaquin ne put qu’acquiescer alors qu’il murmurait à son ami : « Si tu m’avoues à nouveau que je ressemble à l’une de ces basses créatures magiques, je t’assure je vais filer dans mon lit pour trois jours, quitte à prendre des potions de sommeil sans rêves ! Et tu me verras quitter ce bar et tu ne pourras plus boire avec ton ami alcoolique préféré ! Cela serait dommage, n’est-ce pas ? » Il ne manquerait plus qu’il devienne accro aux potions de sommeil sans rêves après la cocaïne ! Bon, il fallait avouer qu’il préférait ne pas en prendre au risque de voir son état s’aggraver, déjà qu’en cet instant il arrivait un peu difficilement à calmer les tremblements de sa main. Il pouvait faire croire à Davin que cela n’était lié qu’à la fatigue, cela se trouvait être une bonne idée… il n’était plus à ça prêt pour cacher son addiction à ses proches, en six ans de consommation il avait trouvé de nombreuses excuses.

Joaquin vint reprendre la parole doucement, posant ses mains sur ses cuisses pour essayer de calmer ses tremblements, d’un air neutre pour ne pas affoler son ami. Il observa quelques instants les personnes présentes en ces lieux et ne put qu’être curieux de tomber sur l’un de ses dealers habituels, il détourna vite le regard en espérant que ce dernier ne l’ait pas remarqué. S’il avait été seul, il aurait été possible qu’il vienne le voir pour se fournir, mais en présence de Davin cela était impossible. Pour ne pas y songer, Joaquin vint lui offrir un léger sourire, lui indiquant discrètement un groupe de filles non loin d’eux qui semblaient les fixer : « Alors… Davin, tu veux que je t’arrange le coup avec l’une des filles d’ici la fin de la soirée ? Il y a une jolie brune qui ne semble pas te quitter du regard, le charme irlandais semble fonctionner. » termina-t-il dans un sourire quelque peu espiègle.
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeMar 11 Nov - 21:59

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin

Me retrouver dans un bar en compagnie de Joaquin n’était pas devenu inhabituel. À vrai dire, il n’était plus inhabituel de nous voir ensemble. Je le considérais comme un ami, et ce, quand bien même cela ne faisait que quelques mois que nous nous connaissions. Je n’étais naïf, comme je n’étais pas, à l’inverse, fermé aux nouvelles connaissances. Bien au contraire, d’une nature enjouée, j’étais toujours prêt à me lier d’amitié avec quiconque le souhaitait, sauf lorsqu’il s’agissait d’un odieux sang-pur imbu de sa personne et très enclin à offrir des cadeaux empoisonnés aux nés-moldus. J’étais bien content que mon compagnon de soirée ne se trouve pas appartenir à cette dernière catégorie (auquel cas, il n’aurait jamais été mon compagnon de soirée, je vous l’assure). Plus simplement, j’étais bien heureux d’avoir rencontré Joaquin. Pas seulement parce que je gagnais un ami avec qui me saouler en plus. Dès notre première rencontre, il avait eu l’air d’un jeune homme tout à fait sympathique, et cette impression se confirma quelques rencontres plus tard par une amitié nouvelle. À présent, je me trouvais dans le devoir de changer les idées à un ami qui ressemblait tellement à un zombie par son manque de présence d’esprit, qu’il avait failli se faire tuer par un malheureux cognard. Ce n’était pas un devoir contraignant. Je souhaitais sincèrement que cette soirée permette au jeune homme de se changer les idées, d’oublier pendant un court instant tous ces soucis qui le pesaient. Des soucis, que je devinais être en lien avec l’absence de sa cousine. Bien que curieux de connaître le comment du pourquoi (la nature humaine, que voulez-vous !), je savais bien que je ne me résoudrais pas à m’enquérir du trouble de mon ami. S’il avait fait le choix de ne pas me mettre dans la confidence, et bien je n’étais pas en droit de le harceler de question ! J’allais simplement me comporter en digne ami, en le saoulant jusqu’à ce qu’il ne se souvienne même plus de son prénom. Un bon plan, n’est-ce pas ?

Pour le moment, c’était bien parti pour réussir à me tenir au plan, puisque toujours sans un gramme d’alcool dans le sang, l’Hispanique continuait de vanter les mérites des oiseaux d’un air tout à fait sérieux. « Tu te fiches de moi là ? Non mais on parle de perroquets » insistais-je une nouvelle fois, ne prenant toujours pas au sérieux le jeune homme. « Et ne les compare pas aux elfes de maison, ça n’a rien à voir ! » Je soupirais de dépit, en passant une main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu. Je décidais de m’adoucir un peu sur ce coup-là, connaissant assez bien désormais l’importance que les oiseaux pouvaient avoir dans la vie de mon ami, bien que cet attachement me sembla un peu étrange. Peut-être était-ce parce que je n’avais plus d’animal de compagnie depuis quelques années déjà ? « Bon ok » capitulais-je au final, pour le bien-être de Joaquin, « je suis certain que ce sont de merveilleuses créatures. Il faudra que tu me montres ce qui rend les aras si spéciaux à tes yeux, je déciderais peut-être d’en faire mon nouveau compagnon. » J’accompagnais mes paroles d’un mince sourire, car si je tentais d’en faire un plus radieux, le jeune homme se rendrait compte que je n’étais pas totalement sincère avec lui. Je ne pensais pas que les oiseaux méritaient l’indépendance, quelque soit leur race !

Mon ami vint poser sa main sur mon épaule, affichant un sourire pour la première fois de la journée, et de la soirée. Il m’avoua qu’il n’avait même pas fait attention au fait que son équipe avait un match ce weekend, avant de continuer sur la nourriture. J’ouvrais la bouche en O, exagérant intentionnellement ma réaction. « Comment ça, tu n’étais pas au courant que ton équipe joue cette semaine ? » m’exclamais-je d’une voix forte. « Quel honte ! Non mais vraiment. Et tu dis soutenir l’équipe espagnol ? Pas vrai les gars ? » ajoutais-je en me tournant vers nos voisins, qui arboraient les couleurs de cette équipe. Ils me paraissaient être presque totalement cuits au Whisky-Pur-Feu, puisque je pouvais voir quelques cadavres de bouteille gisants sur leur table. Aucun risque de déclencher une bagarre en leur parlant. Ils grognèrent en levant leurs verres à notre santé, avant de descendre leurs contenus en quelques secondes. « Tu vois ! Eux aussi sont d’accord avec moi. Alors maintenant, on va percer ta bulle, et tu vas t’ouvrir à la vie une nouvelle fois ! » Sur ces mots emplis de bon sens, le serveur revint avec la commande, et déposa tout rapidement sur notre table. Je le remerciais d’un signe de tête, avant de tourner à nouveau la tête vers Joaquin. « Si tu goûtes à mes fishs & chips, j’envisagerais éventuellement de toucher à ce truc dont tu as l’air de raffoler. Par contre, je ne refuserais pas un peu de tequila. Au moins quelque chose de bien chez ces hispaniques » À ces mots, je me saisis de mon verre, dont je remplis quelques centimètres de tequila, avant d’émerger le tout avec de la bière. Puis, je remplis à ras le verre de Joaquin uniquement de tequila. « Je ne te proposerais pas de mélange, mon cher Joaquin. Tu n’es pas assez fort pour le supporter ce soir on dirait » ajoutais-je avec un sourire en coin, me moquant ouvertement, mais gentiment, de la faiblesse dont mon ami m’avait fait part au début de la soirée. Je me frottais les mains d’impatience en observant le contenu de mon verre, vraiment heureux de passer une autre soirée dans ce bar. Alcoolique ? Non. Pas encore. Ou peut-être un peu ? Et puis de toute façon, il s’agissait d’une partie essentielle de mon héritage irlandais !

Joaquin perdit son sourire lorsqu’il entendit ma comparaison peu flatteuse. Il vint jusqu’à me menacer de quitter le bar pour retrouver son lit s’il me venait l’idée de renouveler cette comparaison, ce à quoi je répondis en levant les mains en l’air, signe d’abandon. « D’accord, d’accord. Je retire ce que j’ai dit ! (même si je continuais de le penser fortement à l’intérieur !) Ça te va si je te dis simplement que tu as mauvaise mine ? Et je n’interdis de quitter cet endroit tant que tu peux tenir debout ! » Je le toisais un instant, afin qu’il prenne en considération mon interdiction, avant de continuer. « Maintenant, bois ! » ordonnais-je d’un ton autoritaire, et nos voisins à moitié morts me soutinrent avec des cris de joie. Je levais mon verre en direction de Joaquin avec un grand sourire, avant de l’entamer. J’avais déjà testé ce mélange, et il n’était vraiment pas mauvais. La tequila donnait un goût plus prononcé à la bière, particulier certes, mais appréciable. Plus il y avait de degré dans une boisson, plus je l’appréciais. Et quelque soit la boisson alcoolisé qui m’était présentée, je la buvais. Je finis par me stopper à la moitié de mon verre, en le reposant bruyamment sur la table. J’essuyais d’un revers de la main mes lèvres, plus par habitude que par politesse.

Cette soirée commençait vraiment bien ! Une soirée au Dragon’s Roar ne pouvait que commencer et finir bien. Décidément, j’adorais cet endroit. Je pourrai bien y passer mes nuits (même si je le faisais déjà, en quelque sorte…). Joaquin se proposa pour m’arranger le coup avec une fille qu’il m’indiqua discrètement et qui se trouvait entourée… d’autres filles. Je n’étais pas aussi discret que mon ami, puisque j’avais tout simplement tourné la tête pour les dévisager sans gêne, ce qui ne parut pas les déranger. Je leur adressais un sourire charmeur, comme je savais si bien le faire, auquel elles répondirent avec plaisir. Je savais que si je l’avais vraiment souhaité, j’aurais pu rentrer chez moi avec l’une d’entre elle. Seulement, ce n’était pas possible, et je me sentis un peu désolé de leur donner de faux espoirs. Non loin de ces demoiselles, je remarquais un drôle d’homme qui semblait également nous fixer. J’haussais les épaules, me tournant finalement à nouveau vers Joaquin. J’engloutis quelques gorgées de ma boisson. « Si j’ai besoin d’un entremetteur, je m’adresserais à toi. Ou pas d'ailleurs. Mais il me semble que comme tu l'as fait remarqué, le charme irlandais fonctionne parfaitement bien sans que tu y mettes du tien » répondis-je avec un mince sourire. « Ne cherche pas à me caser à tout prix, alors que je suis venu passer la soirée avec toi ! C’est toi ce soir, d’accord ? » Et puis, je n’avais pas besoin de ces filles, puisqu’une charmante jeune fille avait depuis bien longtemps capturé mon cœur. « Au fait, en parlant de charme, y a un mec qui te fixe depuis tout à l’heure. Un de tes potes ou une conquête ? On peut l’inviter à notre table si tu veux ! Il peut ramener sa chaise. »

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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeSam 15 Nov - 15:50

Les aras, il n’y avait sans aucun doute aucune créature aussi intelligente aux yeux de Joaquin, bien qu’on puisse considérer les aigles criards comme des êtres magiques au même rang que les aras. Cette pensée devait résolument surprendre de nombreuses personnes, son ami le premier au vu de sa réaction. Cela lui demandait s’il se fichait de lui, lui indiquant qu’il parlait de perroquets. Il continua ces propos lui avouant qu’on ne pouvait pas les comparer aux elfes de maison, que cela n’avait rien à voir. Le soupir de son ami ne pouvait que l’amuser à son tour alors qu’il gardait cet air totalement déconfit. Davin ne pouvait résolument comprendre sa passion, ni son intérêt pour ces créatures magiques tant il n’avait pas eu la même histoire que lui. Il était persuadé que si Davin avait grandi avec lui et sa cousine au milieu des falaises lorsqu’ils étaient enfants, ce dernier n’aurait pu que partager son avis à ce propos. Ce dernier se rendant bien compte qu’une telle discussion ne pouvait nullement aboutir lui avoua qu’il était d’accord. Ce dernier vint se corriger, lui indiquant qu’il était certain qu’il s’agissait de merveilleuses créatures. Mais, qu’il faudrait qu’il lui montre ce qu’avait les aras de si spéciaux à ces yeux, il déciderait peut-être d’en faire son nouveau compagnon. Joaquin ne put alors que lui lancer un regard convaincu venant lui proposer une solution pour qu’il soit convaincu : « Bien entendu que ce sont des merveilleuses créatures. Si tu vivais tous les jours avec mon Sigma, tu te rendrais bien compte à quel point les aras sont intelligents. D’ailleurs, si tu le souhaites ou que tu es libre quelques jours ou un weekend, je pourrais demander à mon chef si tu peux venir. Il serait tout aussi ravi que moi de te montrer ce dont sont capables les oiseaux magiques. Et puis, ça sera une occasion pour que tu visites l'Amérique Latine, je suis sûr que tu n'y as jamais mis un seul pied dans ta courte vie... toi qui aimes boire et faire la fête, tu devrais pourvoir t'y installer.  » termina-t-il dans un sourire quelque peu taquin.

Joaquin ne s'était pas rendu compte que son équipe nationale jouait un match de quidditch, il y avait sans doute de quoi le faire râler, mais il supposait bien entendu que Davin exagérait légèrement ses réactions pour l'amuser, ce qui fonctionnait plutôt bien. Celui vint afficher un air affolé, ne comprenant pas comment Joaquin ne pouvait pas être au courant que son équipe jouait cette semaine. Il lui avouait que cela était une honte, remettant en cause son soutien pour son équipe. Il vint même s'adresser à des voisins de table qui affichait les couleurs espagnoles de son équipe. Autant dire qu'ils auraient pu être de fervents supporteurs, mais ces derniers semblait déjà saoul et peu enclin à discuter. Ces derniers ne semblaient pas vraiment comprendre les mots de Davin puis qu'ils venaient boire à leur santé. Les mots de son ami ne purent que le faire sourire alors qu'il venait lui indiquer qu'eux aussi semblaient d'accord avec lui. A présent, ils devaient percer sa bulle et il allait devoir s'ouvrir à la vie une nouvelle fois. Des mots qui ne purent que le faire sourire alors qu'il lui faisait remarquaient : « Mec... tu sais. Je crois que les Espagnols n'ont pas fière allure aujourd'hui...   mais, je vais faire de mon mieux ! » Il sourit doucement à son ami à ses mots alors qu'il lui avouait que s'il goutait à ses fishs & chips, il envisagerait éventuellement de toucher aux tapas. Cependant, il lui avouait qu'il ne pouvait refuser un peu de téquila, au moins il y avait une chose de bien chez les Hispaniques. Joaquin ne put que lever les yeux à ses paroles, sachant ô combien les Espagnols pouvaient délicieusement cuisiner, bien mieux que les Irlandais ! Mais, là ce n'était plus le sujet de conversation.  

Cela n'empêcha pas que Joaquin ouvre les yeux en grand lorsqu'il le vit mettre quelques centimètres de téquila dans son verre, ajoutant alors sa bière. Ses origines hispaniques ne purent que se réveiller subitement regardant le gâchis qu'il venait de faire, lui lançant un regarde particulièrement ahuri alors qu'il lui indiquait qu'il se contenterait de la téquila, ne proposant pas de mélange à Joaquin, celui-ci n'étant pas assez fort pour le supporter en ce jour. Joaquin ne put pas s'empêcher de s'adresser à son ami : « Non, mais Davin tu fais n'importe quoi ! Ça ne ressemble à rien ton mélange. Quand je te proposais de la téquila, c'était dans le sens où tu pourrais boire plusieurs verres de Téquila après. On mélange jamais de la Téquila et de la bière, tu as gâché tout le gout. Tous mes ancêtres alcooliques ont dû se retourner dans leur tombe là. Il y a vraiment que les irlandais pour mélanger de la Téquila avec de la bière.... ! Je t'interdis de refaire un truc pareil dans ta vie... tu vas finir à Azkaban ! »

Joaquin ne pouvait que prendre mal le fait que son ami le compare à une créature magique, ce qui était résolument normal tout particulièrement alors qu'on le comparait à un inferi, ces créatures laides et qui n'avaient aucun intérêt. Ce dernier vint alors retirer ces mots, lui demandant s'il préférait qu'il demande s'il a mauvaise mine, lui indiquant qu'il avait interdiction de quitter le bar tant qu'il pouvait tenir debout. L'Hispanique ne put que sourire alors qu'il levait son verre en même temps que son ami et qu'il buvait cette dernière avec volonté. Le gout de l'alcool lui faisait véritablement du bien en ces temps obscurs ne cessait-il de penser, bien que le fait de voir ses mains légèrement tremblés ne l'aidait nullement à se sentir bien. Son corps était en manque de cocaïne et il ne pouvait résolument rien y faire tant qu'il n'irait pas à nouveau à prendre. Seulement, en cet instant il ne le pouvait pas et préférait pensé à Davin plutôt qu'à cette foutue drogue qui détruisait sa vie chaque jour un peu plus. Joaquin vint alors lui indiquer : « Je préfère que tu me dises que j'ai une tête de quelqu'un qui a pas dormir depuis presque quarante-huit heures qu'un inferi, question de prestige et d'estime de soi. Par contre, je compte sur toi pour me ramener à mon appartement si j'arrive plus à tenir debout ! » termina-t-il alors qu'il venait essuyer les quelques gouttes d'alcool sur ses lèvres. Boire redonnait résolument des forces, ne cessait-il de penser. Les filles aussi, c'est pourquoi il avait indiqué discrètement à Davin une fille qui ne quittait pas du regard le jeune homme. Mais, discret comme toujours, ce dernier vint en quelque sorte le faire remarquer et sourit à la jeune femme, ou du moins à une bande d'amies qui semblait ravies de voir deux jeunes hommes qui semblaient célibataires.

Le jeune homme lui avoua après quelques gorgées d'alcool, que s'il avait besoin d'une entremetteur, il s'adresserait à lui ou non. Il semblerait comme il l'avait fait remarqué que le charme irlandais fonctionnait parfaitement sans qu'il y mette du sien. Il ne devait nullement chercher à le caser à tout prix alors qu'il était venu passer la soirée avec lui. C'était lui ce soir. Des mots qui ne purent que le faire sourire alors qu'il venait hôcher la tête dans une gorgée de Tequila et qu'il venait susurrer d'une voix faussement suave : « Je ne vois plus que toi alors mon prince charmant. Tu es l'unique être qui occupera mes pensées... ! » termina-t-il dans un doux rire. Néanmoins, le jeune homme vint lui indiquer qu'en parlant de charme, il y avait un mec qui le fixait depuis un moment. Il lui demandait s'il s'agissait d'un de ses potes ou d'une conquête, on pouvait l'inviter à leur table s'il le souhaitait, il pouvait ramener sa chaise.

Lorsque Joaquin vint  poser son regard dans la direction en question, il ne put qu'être surpris de tomber sur le visage de son dealeur. Il aurait préféré ne pas le rencontrer, tout particulièrement alors que ce dernier avait dû remarquer que Joaquin avait ces mains qui tremblaient en raison de son manque. Joaquin vint alors regarder Davin, faisant mine de ne pas le connaitre pour ne pas compliquer la soirée à cause de cette foutue drogue. Le jeune homme vint un offrir un doux sourire à Davin, reprenant une gorgée de Téquila : « Tu sais mon doux Davin, tu es le seul homme à pouvoir attirer mon attention, le charme irlandais a beaucoup d'effet sur ma personne. Tu es le seul dans mes pensées et il n'y a pas eu d'autres hommes dans ma vie. Je pense juste qu'il doit se tromper de personne... il y a tellement d'habitants dans cette ville qu'il doit être facile de me confondre avec un autre hispanique. Ma crinière n'est pas unique au monde... ma folie peut-être, mais pas le physique. Et puis, tu sais je préfère les conquêtes féminines... sans offenser ton égo irlandais » ne put-il pas s'empêcher d'indiquer alors qu'il lui souriait simplement, venant porter à ses lèvres à nouveau son verre.
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeVen 28 Nov - 9:39

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin

Je n’aurais jamais imaginé un jour avoir un débat sur des oiseaux. Oh pardon, des aras ! Je ne voyais pas, mais alors pas du tout la différence, malgré l’insistance de mon ami. Je ne m’étais jamais interrogé sur l’intelligence dont pouvait éventuellement bénéficier un tel animal. Les seuls êtres vivants ailés qui me semblaient bénéficier d’un peu plus d’intelligence que d’ordinaire étaient les hiboux, pour des raisons évidentes. Ils étaient très utiles dans le monde des sorciers, et m’avaient prouvé à maintes reprises qu’il ne fallait point les sous-estimer. Quant aux perroquets… et bien, c’était encore à prouver, même si Joaquin semblait croire dur comme fer qu’ils étaient supérieurs aux autres. Ce dernier était même prêt à m’emmener sur son lieu de travail pour me le prouver, en Amérique latine. « Vu comment tu formes ta proposition, ce sera plutôt pour faire la fête que je me rendrais en Amérique latine » le taquinais-je, un sourire en coin. La perspective d’un voyage dans ce but ne pouvait que me ravir, même s’il serait tout aussi intéressant de simplement visiter cet endroit. Comme l’avait fait remarqué l’Hispanique, je n’avais encore jamais eu l’occasion de me rendre là-bas. Si je ne l’avais pas connu, je n’étais même pas certain que  j’aurais pu envisager un tel voyage. « Mais j’avoue que t’écouter en parler avec autant d’enthousiasme me donne envie de vérifier par moi-même si ce que tu me racontes est vrai. Que veux-tu, je ne peux croire ce que je vois de mes propres yeux. Il me faut des preuves ! » Sans ces dernières, jusqu’à preuve du contraire, les aras ne resteraient que de simples volatiles, similaires à tous les autres animaux dotés d’ailes par la nature. « Et puis l’Amérique latine, ça donne vraiment envie quand même. »

Bien trop concentré sur mon mélange alcoolisé, je ne vis pas arriver l’air ahuri de mon compagnon de soirée, ni même ces protestations. D’ailleurs, Joaquin montra pour la première fois de la soirée qu’il était différent d’un cadavre ambulant, et qu’il lui restait encore quelques forces pour protester. Quoique… Sa protestation était totalement infondée. « Oh la la, tu es tellement dramatique ! Une vraie nana. » Ce n’était qu’un mélange, et un bon. Pas de quoi s’affoler, aller jusqu’à m’envoyer à Azkaban. « Tu devrais goûter d’abord et critiquer ensuite. Tes ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes parce qu’ils n’ont pas eu l’intelligence d’essayer de faire la même chose. Tu devrais essayer Téquila-Vodka aussi, c’est pas trop mauvais, une vraie bombe. Les plus faibles sont K.O. directement ! » Pour confirmer ses dires, je relevais à nouveau mon verre, et en engloutissais la moitié d’un coup. Je le reposais bruyamment sur la table, tout à fait ravi du résultat, que ce soit la boisson ou la tête de mon ami. « Je veux bien qu’on m’enferme en prison, à la seule condition qu’il y ait une réserve d’alcool dans ma cellule. Je pourrais survivre sans nourriture, mais pas sans alcool. »

Bon, au moins, Joaquin recommençait à être lui-même. C’était déjà ça. Il avait meilleur mine que celle qu’il arborait tout à l’heure sur le terrain de quidditch. Je confirmais distraitement au jeune homme que je le ramènerais chez lui s’il n’arrivait pas à tenir debout d’ici la fin de la soirée. Quelle chochotte ce Latinos ! « Je te ramènerai chez toi en transplanant. Si tu es disloqué pendant le trajet parce que je manque de concentration, ou si tu vomis sur toi-même, je n’en prendrais pas la responsabilité. » Bien sûr, je ne faisais que me moquer du jeune homme. Je  J’avais une tolérance à l’alcool supérieure à la moyenne. Vu l’état de ce dernier, il allait être vaincu plus rapidement que moi, et bien avant que je ne succombe moi-même aux effets secondaires de la boisson. Il était mon ami, et il était, de ce fait, hors de question que je le laisse tout seul dans cet état, ce qui serait bien irresponsable de ma part. D’ailleurs, dès que j’avais assisté à ses prouesses sur son balai, je m’étais dit qu’il valait mieux ne pas le laisser déambuler dans la capitale tout seul, par sécurité pour les autres et de sa propre personne.

L’Hispanique commença alors son numéro de charme. D’une voix faussement suave, quiconque pouvait l’entendre aurait pu croire qu’il tentait de me faire de l’œil. Je me retins de lever au ciel, sachant pertinemment qu’il se fichait de moi. Il vint également nier le fait qu’il connaissait l’homme qui nous fixait depuis tout à l’heure. Je haussais les épaules, soudainement bien peu intéressé par la présence de celui-ci. Si Joaquin ne le connaissait pas, de même que je ne l’avais jamais croisé de toute mon existence, alors il s’agissait sûrement d’un inconnu qui n’avait pas grand chose à faire que de nous fixer. « Je comprendrais que tu changes de bord à cause de moi. Le charme irlandais pourrait avoir de l’influence sur toi, après tout. Sache que si c'est le cas, tu n'auras également aucune chance » répliquais-je gentiment, en lui adressant un clin d'œil. « Mais, mec, je ne sais vraiment pas comment tu réussis à attirer toutes ces filles. Ta technique de drague laisse sérieusement à désirer ! Si j’étais une fille, j’aurais envie de m’enfuir, là, tout de suite, surtout en voyant ta tête. » Je pris à nouveau quelques gorgées de mon mélange, achevant mon premier verre de la soirée. Je me resservis, mais en évitant de mélanger cette fois-ci, pour éviter une nouvelle crise de la part de mon ami hispanique. Je remplis le verre de Tequila jusqu’au bord, levant finalement la bouteille en direction de mon compagnon. « Tu es content maintenant j’espère ? Sache que c’est simplement parce que tu as une sale tête que j’ai décidé de ne pas continuer à boire mon mélange pour cette soirée. Mais dès que tu te sentiras mieux, je recommencerais. »

Non. Malgré ma résolution, je n’arrivais vraiment pas à me concentrer avec un regard fixé sur nous. Peut-être que cet homme voulait simplement un peu de compagnie ? Il était tout seul à ruminer dans son coin, alors que tout le monde dans ce pub s’amusait grandement. Il ne prêtait même pas attention au match de quidditch retransmis, tellement il était obnubilé par nous deux. Engloutissant la moitié de ma boisson, j’essuyais ensuite les gouttes qui perlaient mes lèvres, avant de me tourner vers l’homme en question. « Hé, mec ! » m’écriais-je. Si nous ne nous trouvions pas dans un pub, j’aurais pu attirer l’attention. Cependant, l’ambiance chaotique de cette endroit me permettait d’élever la voix sans que ce soit dérangeant : tout le monde faisait de même. Il releva la tête, de même que son voisin de table, qui avait les yeux vitreux. « Non pas le chauve. Oui toi, le mec qui nous fixe depuis tout à l’heure ! Vas-y, viens à notre table et dis-nous ce que tu veux avant que je te balance mes tapas à la tête. » Je préférais sacrifier le met favori de mon ami que le mien.
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeDim 7 Déc - 19:09

Davin ne semblait nullement contre l’idée de l’accompagner en Amérique latine, bien qu’il venait lui avouer qu’étant donné la forme de sa proposition, il serait plutôt tenter de faire la fête lorsqu’il se rendrait là-bas. Des mots qui n’avaient été dits que pour le taquiner, supposant bien évidemment qu’il ne viendrait pas que dans ce but, bien qu’il en soit une des raisons. On ne changeait résolument pas les comportements d’êtres alcooliques qu’ils étaient. C’est pourquoi il ne put que sourire lorsque son ami avouait que l’écouter en parler lui donnait envie de vérifier par lui-même si jamais ce qu’il racontait était vrai. Il lui fallait des preuves pour qu’il soit convaincu de ses mots, des mots qui ne purent que lui plaire alors qu’il lui avouait que l’Amérique Latine lui donnait vraiment envie. Un fait qu’il comprenait, venant conclure leur propos : « Faudra juste se caler sur des jours pour que tu viennes alors… je pourrais te présenter mes cousines chiliennes en faisant un petit détour par Santiago… » termina-t-il dans un doux sourire, souhaitant le taquiner à ce propos. Il n’avait nullement de conseil à lui donner tant lui-même se trouvait célibataire, mais profondément amoureux d’une personne inaccessible.

Sa colère subite à propos de la téquila était peut-être exagérée, mais il lui paraissait que Davin agissait tel un fou en mélangeant ces deux alcools. On ne mélangeait nullement cette boisson sacrée avec de la bière, cela lui paraissait être un sacrilège que ces ancêtres alcooliques avaient dû se retourner dans leurs tableaux magiques. Davin ne pouvait nullement comprendre, ne cessait-il de penser alors que ce dernier lui avouait qu’il le trouvait dramatique, telle une nana. Il devait d’abord gouter avant de critiquer. Ses ancêtres devaient plutôt se retourner dans leurs tombes parce qu’ils n’avaient pas l’intelligence d’essayer de faire la même chose. Il devrait essayer plutôt un mélange Tequila-Vodka aussi, cela n’était pas trop mauvais. Les plus faibles étaient K.O directement. En plus de mélanger avec de la bière, celui-ci voulait le mélanger avec de la vodka, il n’y avait vraiment que les Irlandais pour penser une telle chose. Sans doute un autre jour aurait-il pu suivre son rythme, mais Joaquin était encore en train de boire son premier verre, ne se sentant pas vraiment capable d’en ingurgiter autant que d’habitude. Ce dernier vint lui avouer qu’il voulait bien enfermer en prison à la seule condition qu’il y ait une réserve d’alcool dans sa cellule. Il pourrait survivre sans nourriture, mais pas sans alcool. Des mots qui le firent sourire doucement, buvant la dernière gorgée de son verre alors qu’il venait lui avouer : « Mec, ne t’inquiètes pas. À défaut je peux te trouver un cachot abandonné qui appartient à ma famille et te laisser enfermer pendant plusieurs semaines. Je dois avoir des gens assez barges dans ma famille pour te retenir dans un cachot sans doute… » dit-il d’une voix mi-sérieuse, mi-amusée.

En ce qui concernait son retour après cette nuit de débauche, son ami lui avoua qu’il le ramènerait chez lui en transplannant, mais que s’il revenait disloqué pendant le trajet, ou s’il vomissait sur lui-même, il n’en prendrait aucune responsabilité. Des mots qui ne pouvaient que l’amuser, bien que l’idée d’être disloqué ne lui plaise certainement pas. Au moins, avec la compagnie de Davin il avait la possibilité de se changer les idées, bien que son corps ne cessait d’exprimer le manque de cocaïne, ces tremblements étant présents. Néanmoins, à sa plus grande chance, ce dernier ne semblait pas le remarquer. Joaquin avait alors répondu à son ami : « J’accepte tes conditions, j’ai une formidable colocataire qui pourra me soigner si jamais cela tourne mal… ».

Le fait que son dealer ne le quittait pas du regard ne pouvait résolument pas le satisfaire, ayant bien peur qu’il vienne à leur rencontre. Il avait préféré fuir en quelque sorte la discussion, venant lui avouer que Davin était bien le seul être et le seul homme qui occupait ses pensées en ce jour. Des mots qui semblaient l’avoir amusé alors qu’il lui indiquait qu’il comprenait qu’il charge de bord à cause de lui, le charme irlandais pouvait avoir de l’influence sur lui. Cependant, s’il s’agissait de cela, il n’aurait aucune chance. Joaquin ne put que laisser apparaitre une mine quelque peu renfrognée, faisant mine d’être blessé. C’est pourquoi il vint murmurer :« Je suis deçu… moi qui était prêt à laisser tomber le corps des femmes rien que pour toi… tu me brises le cœur ! »

Joaquin ne put que sourire lorsque son ami lui avoua qu’il ne comprenait pas comment il réussissait à attirer toutes ces filles. Sa technique de drague laissait sérieusement à désirer, s’il avait été une fille, il aurait eu envie de fuir, tout de suite, surtout en voyant sa tête. Des mots qui le faisaient sourire alors qu’il lui indiquait : « Ne crois pas que je partage mes techniques de drague comme cela… si jamais tu bois du polynectar, peut-être verras-tu mes talents de séduction… » dit-il en lui offrant un sourire quelque peu charmeur et mystérieux. À ses mots, il observa son ami se resservir de la téquila, se servant alors après qu’il se soit servi pour entamer son deuxième verre avec un peu de retard comparé à son ami. Son ami vint lui demander s’il était content dans la mesure où il n’avait pas fait de mélange. C’était seulement parce qu’il avait une sale tête qu’il avait décidé de boire son mélange pour cette soirée. Mais dès qu’il se sentirait mieux, il recommencerait. Des paroles qui ne purent que le faire soupirer : « Aaaah… si Davin. Si un jour tu comptes venir un jour dans ma famille en Espagne, il faudra que tu perdes tes habitudes… sinon tu finiras vraiment au fond d’un cachot. »

À son plus désespoir, Davin ne semblait pas vouloir songer à autre chose que cet homme qui les fixait. Tant qu’il vint s’adresser à lui, d’une manière quelque peu agressive qu’il n’avait qu’à venir à leur table et il n’avait qu’à lui dire ce qu’il leur voulait avant qu’il ne balance ces tapas à la tête. Il n’y avait pas à dire, Davin avait le sens du sacrifice, préférant jeter ces tapas plutôt que ce qu’il avait commandé dont il ne se rappelait plus vraiment le nom. Néanmoins, ces pensées s’arrêtèrent très rapidement dans la mesure où il vit l’homme en question se rapprocher d’eux. Joaquin aurait préféré fuir en cet instant, affronter son revendeur de cocaïne alors qu’il était en manque, devant un de ses meilleurs amis qu’il ne voulait certainement pas emmener dans ses combines obscures. Joaquin essaye de garder un visage neutre, mais il fut bien difficile d’affronter le regard de cet homme alors qu’il venait s’installer l’air de rien à leur table d’un air un peu arrogant. Ce dernier ne cessait de fixer Joaquin, lui pour sa part préférait boire une gorgée de sa boisson, déviant le regard. Le dealeur vint alors poser d’un air naturel un sachet sur leur table, un sachet qui ne permettait nullement de voir ce qu’il contenait. Mais, Joaquin n’avait nullement besoin de réfléchir à ce propos, sachant qu’il s’agissait exactement ce dont il avait besoin. Il vint alors s’adresser directement à lui : « Vu que vous souhaitez me voir je suis là… vous n’avez pas envie de compléter votre soirée avec un petit plus ? Ca pourrait redonner des forces à ton copain qui a l’air bien pâle, pas très en forme… ».

Joaquin ne sut nullement quoi répondre, préférant se taire plutôt qu’aggraver la situation. Il n’était nullement capable de l’affronter, essayant de calmer ces tremblements comme il le pouvait. Son angoisse ne pouvait que s’accentuer à chaque instant, ayant peur de se faire découvrir par son ami. Personne ne devait être au courant et encore moins Davin. Son corps réclamait ce dont il avait dans ce sachet, mais sa conscience lui intimait de ne pas craquer, surtout pas devant son ami. Si seulement, le dealeur pouvait s’en aller ! Pourquoi Davin l’avait-il appelé ? ?

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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeLun 22 Déc - 20:13

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin

Décidément, mon ami souhaitait à tout prix me caser auprès de l’une de ses cousines ! C’était à croire qu’il me prenait pour un cas désespéré, au point de vouloir me présenter à des membres de sa famille. Je levais les yeux au ciel, lui ayant pourtant déjà dit précédemment que je n’avais pas besoin de lui pour jouer les entremetteurs. Je savais tout de même pertinemment qu’il ne s’agissait que d’une énième taquinerie de la part de Joaquin. Je finis par esquisser un mince sourire devant ses propos. Pourtant, je n’émis aucune objection et ne fis aucune remarque, comme je le faisais la plupart du temps. Joaquin était mon ami, bien sûr, et j’avais pour réputation d’être une personne très ouverte et sociable. Cependant, il y avait certaines informations que je préférais garder pour moi-même, du moins pour l’instant, et celles qui concernaient mon cœur et les complications auxquelles je devais faire face ces derniers temps en faisaient parti. Je n’avais résolument besoin d’aucune autre fille. Seule une avait réussi à s’emparer de mon cœur, malgré elle, sans même qu’elle s’en rendre compte elle-même. Je me demandais souvent si elle aurait laissé cet intrus entrer dans sa vie, si elle avait été au courant de mes sentiments. Ce n’était pas le moment de penser à ces quelques complications. Après tout, j’étais celui qui était censé divertir un ami déprimé, et non pas l’inverse. D’ailleurs, mes problèmes me semblaient bien moins graves que ceux qui semblaient perturber Joaquin à ce point. Après tout, il avait failli se faire tuer par un cognard aujourd’hui ! Je n’allais pas manquer de lui rappeler ce jour à chaque opportunité qui se présenterait dans le futur d’ailleurs.

Après le mini-scandale que Joaquin m’avait fait lorsqu’il avait vu mon mélange alcoolique du tonnerre, il finit par m’avouer d’une voix mi-sérieuse, mi-amusée, que sa famille possédait sans aucun doute un cachot pour m’y enfermer. « Par Merlin ! » m’exclamais-je dans un éclat de voix particulièrement fort, « vous êtes vraiment des excentriques, vous, les sangs-purs ! Un cachot quoi. Je suis sûr que ta famille l’a utilisé pour tout et n’importe quoi. » Je repris une gorgée de ma boisson, avant de continuer. « La seule pièce chez moi qui pourrait ressembler à un cachot, ce serait sûrement les étables. Il y a une petite pièce où l’on range tout le nécessaire pour les chevaux, avec des barreaux à la fenêtre. Et puis franchement ! Je ne crois pas que je mérite d’aller en prison pour si peu mec, c’est qu’un mélange ! Bière-Tequila, c’est un must. J’avoue qu’on a tendance à mélanger tout et n’importe quoi, sous prétexte que c’est de l’alcool. Je fais parti des modérés. Si tu viens en Irlande un jour, on va te prendre pour un dérangé pour le coup. » J’accentuais mes paroles d’un clin d’œil, tout à fait sérieux à ce sujet. Les Irlandais étaient bien connus pour être de joyeux lurons. D’où croyiez-vous que venait leur surnom ? Pourquoi est-ce qu’ils se comportaient ainsi après quelques verres de trop ? La réponse était évidente pour moi, peut-être pas pour ceux qui n’étaient pas Irlandais.

« Je devine que tu n’étais apparemment pas une lumière en cours de Potions mon cher Joaquin ! » le taquinais-je avec un petit sourire en coin, alors qu’il venait de me proposer de boire un breuvage magique pour voir ses talents de séduction. « Je te signale que le Polynectar permet uniquement de changer d’apparence. Donc, même si j’en buvais et que je devenais une fille pour quelques heures, je ne serais toujours pas capable de me rendre compte de tes talents en drague. » Cette potion était étudiée en long et en large par les sorciers de premier cycle. Étant bien plus intéressé par la pratique que par la théorie, j’avais d’ailleurs déjà eu l’occasion de tester ce breuvage par moi-même. Je pouvais donc, par conséquent, lui confirmer que même si je buvais une potion, il était impossible que je change d’avis sur son compte. « Même si je devenais une fille, tu n’aurais aucune chance. Je deviendrais lesbienne, parce que j’aime trop les femmes. Mais heureusement, il ne s’agit que de mon imagination, et j’aime beaucoup ma condition d’homme. Et puis surtout, je préfère m’en tenir aux femmes, pas toi ? » Je continuais bien entendu de plaisanter en sa compagnie. Je savais bien que Joaquin était un Dom Juan qui ne jurait que par les femmes.

L’homme qui nous fixait depuis tout à l’heure, et que je venais d’interpeller s’empressa de nous rejoindre. Je l’observais scrupuleusement, très curieux de connaître la raison qui le poussait à nous dévorer du regard. Avant qu’il n’atteigne notre table, j’avalais un troisième verre de tequila et me resservis presque instantanément. Si cet individu n’avait pas une bonne raison à me fournir, il allait en baver. Je fronçais les sourcils en voyant qu’il arborait un air suffisant. Par ailleurs, il ne cessait de fixer Joaquin des yeux, ce qui m’intriguait d’autant plus. Il déposa un sachet sur la table, qui ne fit que renforcer mes interrogations à l’égard de cet individu. Je me refusais d’envisager l’hypothèse de la drogue à cet instant. Après tout, nous étions dans un lieu public, et être aussi peu discret en matière de deal serait franchement bien peu intelligent de la part de cet homme. Pourtant, ses paroles vinrent confirmer l’hypothèse que j’avais refusé d’envisager. Joaquin se tut, sûrement tout aussi surpris que moi de cette proposition inattendue.

Cependant, je ne montrais absolument pas ma surprise. Je pouffais légèrement de rire, caressant mon menton avec ma main libre (l’autre étant accrochée à mon verre de tequila). « Je pense plutôt que tu devrais ficher le camp d’ici, toi et ton paquet. Tu peux te le mettre là où je pense, et très profondément. Mon ami a eu une dure journée, et n’a sûrement pas besoin de la rendre encore pire avec de la drogue. Je te laisse partir pour cette fois. Mais je te conseillerais de ne plus revenir nous voir, au risque de devoir avertir quelques personnes hauts placées de Wincap, pour les prévenir qu’un petit trafiquant a été accepté au sein de cette nouvelle capitale. Je n’ai rien de spécial à ton encontre. Simplement, je préférerais que tu évites d’approcher des personnes qui n’ont visiblement rien à avoir avec des drogués. Bye bye, little scumbag. » Je balayais sa présence d’un revers de la main, la seule attention dont il était digne, au vu du petit criminel qu’il était. Le dealeur semblait très offusqué d’entre mes paroles, et ne manqua pas de le montrer dans ses moindres gestes et mouvements. Il repoussa bruyamment sa chaise, puis claqua la porte du pub derrière lui, faisant sursauter les personnages des photos qui se trouvaient accrochées au mur.

Je me tournais à nouveau vers Joaquin, en me passant une main dans les cheveux. « Visiblement j’ai perdu mon flair pour différencier les personnes fréquentables et peu fréquentables. J’aurais dû me douter que ce n’était qu’un dealeur cherchant de nouveaux clients. Heureusement pour nous que nous ne dépensons pas notre argent pour de la drogue, ce serait bien triste ! Je préfèrerais m’acheter un nouveau balai. » Je levais finalement mon verre en direction de mon ami, avec qui je pouvais à présent profiter tranquillement de la soirée. « Bon, maintenant qu’on est débarrassé de cet individu, continuons de boire mon ami ! »
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeDim 4 Jan - 1:13

Si les habitudes de Davin dérangeaient le jeune homme, ce dernier lui avoua que s'il venait un jour en Irlande, on allait le prendre pour un dérangé dans la mesure où il refusait de réaliser des mélanges de toute sorte. Joaquin se trouvait bien persuadé que si ces compatriotes venaient en réaliser à tout bout de chant, chacun des ces ancêtres alcooliques ne pourraient que se retourner dans leur tombe. Davin était bien le premier et le seul irlandais avec qui il se trouvait si proche et il fallait dire que les différences de culture se remarquaient en cet instant, même si leurs deux nations étaient connues pour leur intérêt pour l'alcool, les habitudes de consommation n'était nullement les mêmes. Le jeune homme avait continué ses propos, lui avouant qu'il ne devait nullement être doué en cours de Potion, il lui signaler que le Polynectar permettait uniquement de changer d'apparence et que s'il devenait une fille pour quelques heures, il ne serait toujours pas capable de se rendre compte de ses talents en drague. Même s'il devenait une fille, il n'aurait aucune chance. Il deviendrait lesbienne parce qu'il aimait trop les femmes. Mais heureusement, il ne s'agissait que de son imagination et il aimait beaucoup sa condition d'homme. Et puis, il préférait s'en tenir aux femmes. Joaquin ne put que rire à ses mots sachant ô combien il était bien incapable de se détourner des femmes pour des hommes, il l'aurait déjà fait auparavant sinon. Les formes musclées n'attiraient pas  du tout son regard, les hommes n'étaient pas vraiment attirants. Joaquin préférait aisément les courbes féminines et sensuelles.

Néanmoins, ces pensées furent arrêtées par l'arrivée de cet homme qui leur avait proposé un sachet de drogue. Cet homme n'était nullement là par hasard dans la mesure où il s'agissait de l'un de ces fournisseurs en drogue et en vue de son état, il pouvait aisément remarquer que Joaquin se trouvait en manque. Il n'y avait que Davin qui pouvait l'ignorer étant donné qu'il n'avait jamais été jusqu'à présent consommateur de drogue, il l'espérait en tout cas. Joaquin étant bien incapable de répondre aux propos de cet homme qui venait leur proposer de la drogue. Davin vint à sa surprise pouffer légèrement de rire, caressant son menton avec sa main libre. Le jeune homme lui avait répondu qu'il pensait plutôt qu'il devrait ficher le camp d'ici, lui et son paquet de drogue. Il pouvait le mettre là où il pensait et très profondément. Joaquin avait eu une dure journée et n'avait surement pas besoin de la rendre plus difficile avec de la drogue. Il le laissait partir pour cette fois, mais lui il lui conseillait de ne plus revenir les voir, au risque de devoir avertir quelques personnes hautes placées de Wincap, pour les prévenir qu'un petit trafiquant avait été accepté au sein de cette capitale. Il n'avait rien de spécial à son encontre, mais simplement il préfèrerait qu'il évite d'approcher des personnes qui n'ont visiblement rien à avoir avec des drogués.

Des mots qui auraient pu amuser Joaquin, mais qui ne put que le rendre encore plus coupable sachant que Davin ne se doutait nullement du mal qui le rongeait chaque jour un peu plus. Joaquin ne préférait pas qu'il le sache tant cela risquait d'envenimer leur relation. Cette pensée ne put que s'accentuer lorsqu'il lui avoua qu'il avait perdu son flair pour différencier les personnes fréquentables et peu fréquentables. Il aurait dû se douter qu'il ne s'agissait que d'un dealeur cherchant de nouveaux client. Heureusement pour eux qu'ils ne dépensaient pas leur argent pour de la drogue, cela serait bien triste. Il préfèrerait s'acheter un nouveau balai. Sans aucun doute que Davin avait raison à ce propos, Joaquin se rendant bien compte de la quantité d'argent qu'il mettait chaque mois pour survivre et ressentir les effets de cette drogue sur son corps. Seulement, cela faisait désormais six ans qu'il était tombé dans le piège et l'argent n'ayant jamais manqué d'une quelconque façon dans sa vie, cela ne posait nullement problème pour lui. Ces parents étaient riches et étaient au courant depuis des années qu'il se droguait, étant un peu trop laxiste à ce propos dans la mesure où il était fils unique.

Seulement, il n'avait jamais réussi à lutter contre cette dernière plusieurs semaines sans replonger. Il fallait dire qu'essayer d'arrêter de se droguer seul n'était peut-être pas la meilleure des solutions, mais en vue de son passé, il se trouvait bien difficile pour lui de se confier à une quelconque personne à propos de son addiction. Joaquin avait alors essayé seul dans son appartement, mais cela n'avait guère fonctionné étant donné qu'il se trouvait toujours dépendant de cette addiction. Pour essayer de masquer ces pensées, il vint prononcer : « Je suis d'accord avec toi... et même en plus du balai, on peut se payer ces nombreux verres ensemble. Tu ne crois pas que c'est une meilleure idée ? Bien qu'il faille avouer que certaines fois comme aujourd'hui, il vaut mieux que je boive plutôt que monter sur un balai... l'alcool est parfois plus bénéfique.» dit-il dans un sourire alors qu'il venait trinquer avec son ami, riant doucement et faisant tomber par inadvertance un peu d'alcool sur la table.

Le jeune homme ne put que laisser échapper un léger rire sachant ô combien ses actions accentueraient ses propos. Joaquin se trouvait dans un état tel qu'il lui était bien difficile de se concentrer et de rester calme plus de quelques minutes. Le jeune homme souriait doucement à son ami alors qu'il venait lui indiquer simplement : « Merci pour tout à l'heure au fait... je ne suis pas au meilleur de ma forme en ce moment et je manque un peu de réactivité... mais, ca ira mieux bientôt. Heureusement que tu es là ! Cela ne fait que quelques mois que nous nous connaissons et je peux t'assurer que tu es bien une personne très importante pour moi. Bien entendu, ne prends ça comme une déclaration d'amour... mon coeur appartient déjà à... quelqu'un. » Joaquin termina ces mots avec une mine pensive, sachant que songer aux évènements de la veille ne l'aiderait nullement en cette soirée où il ne se sentait nullement dans son état normal. Le jeune homme préférait user de son humour bien qu'il n'était pas aussi amusant qu'il y avait quelques mois, son moral étant bien moins gai. C'est pourquoi il continua ces propos : « Tu n'as pas été assez rapide Davin, mais tu gardes une bonne place dans mon coeur. Tu pourrais presque devenir mon colocataire un jour... qui sait. » dit-il en riant doucement, se servant à nouveau d'un verre de Téquila, tremblant légèrement, versant un peu de cette dernière sur la table qui avait dû être baptise depuis le premier jour d'ouverture de ce bar. Son ami avait dû se rendre compte qu'en ce jour il était très maladroit.
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeLun 12 Jan - 22:56

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin

Il fallait avouer que je restais encore un peu surpris, et dubitatif, concernant l’intervention soudaine d’un dealeur de drogue pendant notre soirée entre amis. Enfin, la soudaineté de son apparition était à relativiser : je l’avais moi-même invité à notre table, après tout. Avant d’avoir commis cette erreur cependant, l’homme avait fait en sorte d’attirer notre attention. La mienne. Ce qui n’était pas difficile à faire, lorsque quelqu’un décidait de me fixer avec deux grands yeux ronds, en n’attendant qu’une réaction de ma part. Je n’avais pas pour habitude d’être aussi réactif,. Mais dans le cas présent, l’alcool y était pour beaucoup dans mon manque de patience. Le petit manège du dealeur ne pouvait signifier qu’une seule chose : Joaquin et moi étions dans son collimateur, de potentiels clients, l’étiquette « drogue » collée sur nos fronts apparemment. Avions nous l’air si pitoyables pour qu’un type de son genre en vienne à nous aborder ? Peut-être n’était-ce pas tellement moi, que mon ami aux cheveux bouclés. D’un regard aussi peu intrusif que possible, je me mis à observer Joaquin, comme si je le voyais pour la première fois. Ses traits tirés, ses cernes, son teint blafard : son visage me rappelait définitivement celui d’un inferi. Sachant bien qu’il n’en était pas un (quelle déduction, Sherlock !), une autre hypothèse pouvait éventuellement expliquer cet mine particulièrement fatiguée : le manque. Si je ne le connaissais pas aussi bien, j’aurais pu éventuellement accorder un peu d’attention à cette supposition. Celle-ci était bien sûre absurde, car je savais qu’il ne se droguait pas. Le jeune homme savait très bien qu’il pouvait me parler de tout ce dont il avait envie. S’il avait omis de mentionner un tel détail, cela signifiait tout simplement que ce détail n’existait pas ! Joaquin n’était pas un drogué. Il y avait bien quelque chose qui tourmentait sérieusement mon ami, mais ce n’était pas la drogue. C’était quelque chose de bien plus important que cela - ou plutôt quelqu’un -, et même s’il ne m’en avait pas parlé, au vu des événement de la journée, je ne pouvais que faire le lien entre lui et sa cousine. Une querelle de famille, probablement ? Rien n’était sûr, et je préférais que Joaquin prenne le temps de m’en parler lorsqu’il n’aurait pas l’air d’être prêt à se jeter du haut d’une falaise.

Je tentais tant bien que mal d’arracher un nouveau sourire à Joaquin, ce qui allait s’avérer une tâche particulièrement ardue. Pourtant, mes paroles réussirent à l’égayer quelque peu. Il vint confirmer mes dires, ajoutant que mieux encore qu’un balai, l’argent dépensé en substances illicites pouvait être également utilisé pour nous payer des verres. Un sourire naquit sur son visage éreinté, et pendant un instant, il me sembla que je retrouvais un coéquipier en pleine forme en face de moi. Enthousiaste devant cette réponse de sa part, l’incident du dealeur entériné définitivement, je souhaitais à mon tour lui faire part de mes pensées sur la question : « Tu as bien rais… ». Je fus cependant coupé en plein élan. La raison à cela ? Joaquin (évidemment), qui venait de déverser sur la table un peu du contentant de son verre. Je le regardais d’un air ahuri. « Mec ! T’as renversé presque tout ton verre sur la table ! » m’exclamais-je, exagérant un peu mes propos, « avec tout ce que tu gâches, effectivement, on va avoir besoin d’une petite fortune pour payer toutes nos boissons. » Je soupirais lourdement, secouant la tête en signe de désapprobation. Je terminais cul-sec un énième verre de tequila. La sensation de bien-être que me procurait cette boisson était tout simplement indescriptible ! Quelque soit le type d’alcool, je ne pouvais définitivement pas m’en passer. Mon attention commençant à divaguer, je me rendis compte que la tequila ainsi que la bière précédemment ingurgitée avaient réussi à se frayer un chemin jusqu’à mon cerveau. Je tentais tant bien que mal de me re-concentrer sur mon ami, qui, à la base, était censé être ma priorité durant notre soirée. Celui-ci vint me remercie pour avoir fait déguerpir le dealeur, ce à quoi je répondis : « c’est moi qui l’ai appelé, c’était à moi de le faire partir ! » Il continua de se lamenter sur son état. « Tu sais, on pourrait croire que tu as l’alcool triste en t’écoutant » le taquinais-je un peu. Je lui tapotais doucement l’épaule, un mince sourire aux lèvres. « Je t’interdis de remonter sur un balai dans cet état. Tu le fais, ce sera pas le cognard qui foncera sur toi, mais moi. Et je peux t’assurer que je peux te faire encore plus mal que cette petite baballe. » Mon avertissement était clair, et j’espérais bien que le jeune homme s’en souviendrait même après que l’ivresse le gagne. Plus encore, cet avertissement signifiait que je préférais que l’Espagnol me parle de ses problèmes, plutôt que je le découvre sur le terrain de Quidditch. Surtout qu’il venait lui-même de m’avouer que j’étais une personne importante à ses yeux. Un sourire se dessina sur mes lèvres en entendant cette démonstration d’affection. « Tu es l’un de mes meilleurs amis aussi, Joaquin. Alors si tu as des soucis, tu peux m’en parler ! Compris ? »

Le jeune homme vint alors m’avouer que son cœur appartenait déjà quelqu’un. J’écarquillais les yeux de surprise. « Par Merlin, tu es amoureux de quelqu’un ? » lâchais-je sans réfléchir. J’aurais peut-être dû m’abstenir, au vu de la mine dubitative que Joaquin afficha. Un amour un sens unique ? J’étais un peu curieux de savoir ce qu’il en était réellement, mais d’un autre côté, si penser à cet personne le mettait dans un tel état, il ne valait mieux pas aborder ce sujet. En même temps, je pouvais le comprendre. Ce n'était pas comme si j'avais envie de crier sur tous les toits mes propres problèmes de cœur... Ce fut ainsi que je continuais sur le thème de la colocation que le jeune homme avait abordé, tout en remplissant à nouveau nos deux verres de tequila. « Mec, si une place se libère dans ton appartement, je serais ravi de te rejoindre ! Mon colocataire au dortoir universitaire est infernal. Je ne sais pas si je pourrais le supporter encore très longtemps… » L’air morose, j’engloutis mon verre de tequila d’une traite en pensant à cet énergumène insupportable. C’était bien ma veine de tomber sur un tel abruti à Wincap ! Moi qui étais arrivé dans cette capitale dans l'espoir de ne plus retrouver des gens du même type que ceux auxquels j'avais le droit à Salem, mon colocataire se trouvait être un de ceux-là.

Joaquin se resservit de la tequila à nouveau, et en renversa encore sur la table. « À ce rythme-là, la table va être imprégnée de tequila, et nous, on n'aura plus rien à boire » constatais-je avec un petit sourire. « Tu avais raison, l'alcool t'a rattrapé bien rapidement ce soir ! » Je finis par accoster l'un des serveurs pour qu'il nous apporte une nouvelle bouteille de tequila. Nous allions en avoir besoin.
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeLun 2 Fév - 11:44

Se confesser sur ces états d’âmes, Joaquin n’en était nullement capable dans l’état où il se trouvait si ce n’était en aggravant son état, l’amener à avoir des pensées encore plus obscures. Joaquin savait qu’il n’avait nullement besoin de songer à tout cela au risque de paraitre encore plus triste en cette nuit, ces traits étant déjà si marqués par chacune de ces pensées obscures : Shana et cette foutue drogue qui s’amusait à jouer des tours dans son corps en cet instant. Tant que ses mains tremblantes l’avaient amené à renverser une grande partie de son verre sur la table, un fait qui surprit son grand ami qui s’exclamait à ce geste, lui indiquant qu’avec en en effet tout ce qu’il gâchait, ils risquaient d’avoir besoin d’une petite fortune pour payer leurs boissons. La question de l’argent n’était pas vraiment un souci pour Joaquin qui était résolument riche avec son salaire mensuel et la fortune qu’il avait déjà reçus et qu’il risquait de recevoir en tant que seul héritier de son père et de sa mère qui était déjà immensément riche. S’il y avait bien une personne qui ne manquait pas d’argent, c’était bien lui ! Bien qu’il préférait en préserver une grande partie pour réaliser son rêve dans quelques années : détenir son propre parc de centaines d’hectares où on pourrait trouver des centaines de races d’oiseaux différentes, et d’aras bien évidement !, particulièrement les plus menacée par l’activité de l’homme.

En ce qui concernait le dealer, le jeune homme lui indiqua que dans la mesure où c’était lui qui l’avait appelé, c’était à lui de le faire partir, continuant qu’il pouvait croire qu’il avait l’alcool triste. Joaquin ne pouvait nullement le contredire tant son esprit divaguait dans des pensées sombres. Tapotant son épaule, ce dernier lui interdit de remonter sur un balai, s’il le faisait, cela ne serait pas le cognard qui foncerait sur lui, mais lui, lui assurant qu’il pouvait lui faire encore plus mal que cette petite baballe. Joaquin laissa échapper un sourire à ses mots, se rendant bien compte que le jeune homme était capable de cela, bien qu’il savait qu’il était désormais incapable de monter sur un balai, particulièrement après avoir ingurgité ces verres d’alcool. Davin était un de ses plus proches amis, il ne pouvait que s’en rendre compte alors qu’il lui indiquait que si jamais il avait des soucis, il pouvait lui en parler. Joaquin le savait bien, c’est pourquoi il ne vint nullement s’offenser de voir son ami surpris qu’il soit amoureux de quelqu’un. Joaquin laissa échapper un léger sourire, buvant une énième gorgée de vodka venant lui répondre simplement, l’une de ses mains se posant dans ses cheveux : « C’est compliqué… et vu mon état ce soir, je ne pense pas que cela soit le meilleur moment… et puis… je ne suis pas le plus doué pour parler de tout ça… », ni le plus doué pour exprimer ces sentiments tant il avait été le principal fautif de sa situation en tant qu’adolescent. Il n’était qu’un simple homme incapable de rendre heureuse la femme qu’il aimait, ne réussissant qu’à la blesser à chacune de ces actions. Il n’y avait sans doute pas pire homme que lui sur terre, vraiment.

Davin lui avoua que si une place se libérait dans son appartement, il serait ravi de le rejoindre. Son colocataire au dortoir était infernal et il ne savait pas s’il pourrait le supporter encore très longtemps. En vue de son visage, il semblait très sérieux et Joaquin vint poser sa main légèrement tremblante sur l’épaule de son ami, lui indiquant simplement : « Je crois que d’ici quelques mois je risque à nouveau de me trouver seul dans cet appartement, Jane n’est pas définitivement dans l’appartement... enfin si jamais tu es capable de me supporter parler de ma passion pendant des heures sans avoir l’envie de me tuer… !  Si tu en es capable, ma porte te sera ouverte un jour. Bien entendu si tu n’as pas tué d’ici-là ton colocataire ou que tu as fini dans un cachot dans ma famille à force de faire des mélanges avec la Tequila. Déjà qu’ils ne sont pas tous très ouverts aux nés moldus et sang-mêlés… » dit-il en laissant échapper un rire, mi-sérieux dans ces propos, Joaquin ne comprendrait sans doute jamais l’attirance pour son ami à propos de tous ces mélanges d’alcools.

Se resservant de l’alcool, Joaquin avait à nouveau renversé de l’alcool sur la table tant que son ami n’avait pas pu s’empêcher qu’à ce rythme-là, leur table allait être imprégnée de Tequila et eux, n’auraient plus rien à boire. Il avait raison, l’alcool l’avait déjà rattrapé ce soir. Joaquin sourit doucement alors qu’il buvait dans son verre d’alcool, laissant son ami commander une bouteille d’alcool. Joaquin ne put que venir lui répondre simplement : « Et encore… on doit tenir toute la nuit ! Tu imagines si nous ne venons pas répondre à notre réputation de buveur en tant qu’irlandais et espagnol, la réputation que l’on aura. Bien entendu, ça n’empêche pas que tu dois me ramener après… il ne faudrait pas que le seul héritier de la famille Alboran Herrera meure tragiquement dans un accident de transplannage et puis, tu ne pourrais même pas fuir ton terrible colocataire, ni visiter l’Argentine et m’entendre déblatérer sur les aras pendant des heures et des heures, tu imagines tout ce que tu raterais mec ? Il ne faudrait pas non plus empêcher la création d’un parc de plusieurs centaines d’hectares avec de nombreuses races d’oiseaux menacés… tu imagines toutes ses conséquences ? ». Joaquin exagérait sans doute un peu, mais au moins il ne songeait nullement au retour, à tous ses souvenirs qui remonteraient à la surface lorsque l’alcool aurait quitté son corps et que la drogue se ferait encore plus absente. Joaquin ne put s’empêcher de venir prononcer dans un doux rire : « Et puis tu perdrais ton fidèle compagnon de débauche, tu imagines ? Alors la solution est simple, nous devons boire, même si je ne me sens pas vraiment en forme et rentrer en un seul morceau. Je ne me sens pas capable de danser vu mon état… je risquerai de blesser tous nos voisins ! Ou nous pouvons très bien nous amuser à un jeu alcoolisé, mais je crois que mon état de concentration risque d’être encore plus bas… »
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeMer 25 Fév - 15:04

Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde - Joaquin

Je comprenais tout à fait que Joaquin ne m’ait pas fait part de ses peines de cœur, ou bien du fait qu’une femme s’était emparée du sien. Après tout, ne faisais-je pas la même chose de mon côté, en lui dissimulant tout ce qui avait un rapport, de près ou de loin, avec une certaine Camber ? Cela ne m’empêchait pas d’être un brin surpris à la mention d’une peine de cœur. Mon ami avait très certainement beaucoup de succès auprès des filles, et le fait que l’une d’entre elle ne lui rende pas son amour me semblait bien étrange. Qui ne pouvait pas tomber amoureux d’un jeune homme aussi beau et par-dessus tout, sympathique ? Quoi qu’il en était en réalité, de nombreuses questions se posaient dans mon esprit embrumé. Une seule réponse s’offrait pour l’instant, qui me fut donnée à haute voix par l’Hispanique : c’était « compliqué ». Je hochais la tête d’un air entendu, me trouvant incapable de rétorquer quoique ce soit. De toute façon, je n’étais pas un vulgaire journaliste à la recherche d’un scoop. Je souhaitais simplement comprendre un peu mieux l’un de mes amis ; mon meilleur ami. J’étais prêt à attendre le temps qu’il faudrait, quitte à ce qu’il ne m’en parle jamais à vrai dire ! Mon rôle était simplement de rester à ses côtés dans les moments difficiles, à le soutenir et à l’épauler, lui remonter le moral. Ce que j’étais en train de faire quoi. Je partageais donc le sourire que le jeune homme m’adressait. « Effectivement, ce n’est pas le meilleur moment de t’étaler sur tes états d’âme ! Il faudrait qu’on se fasse une soirée spéciale « peines de cœur ». En langage des filles, ça s’appelle une soirée « pyjama », sauf qu’on est trop virils pour l’appeler comme ça. Tu n’es pas le seul à avoir du mal à déballer ce genre d’histoires à vrai dire… » Afin de dissimuler la tristesse qui commençait à teinter ma voix, je bus quelques gorgées de la bière que j’avais commandé et que j’avais totalement oublié, bien trop obnubilé par la tequila. Et aussi parce que quelqu’un m’avait absolument prohibé de mélanger les deux alcools dès le début de la soirée.

« J’avais pas dit qu’on devait oublier tous nos soucis pendant notre soirée entre amis ? » me repris-je soudainement d’une voix un peu forte. « Allez, il faut qu’on s’amuse ! Tu veux que je te raconte une blague trop drôle ? Donne-moi une seconde… » Je fis mine de réfléchir, avant de continuer. « Bon, y a rien qui me vient à l’esprit à part une histoire vraiment idiote à propos d’un pingouin. Et tu ne dois sûrement pas savoir ce qu’est un pingouin. » Parfois, c’était vraiment embêtant que mon meilleur ami soit un sang-pur. Il y avait certaines expressions qu’il n’arriverait jamais à comprendre, à moins d’apprendre à connaître un peu le monde moldu. Sauf que, vu que Monsieur était fier d’appartenir au monde des sorciers, c’était… un peu difficile, à moins de tout expliquer de A à Z, ce que je n’avais pas toujours la patience de faire. Je remplissais à nouveau le verre de mon ami, avant de remplir le mien. « Du moment que tu sais ce qu’est un Ara, on s’en fiche des pingouins. Ce qui est important, c’est que tu te sentes bien ce soir ! On est d’accord ? CUL SEC OH YEAH ! » Suite à ce cri de guerre - que pas mal d’autres clients suivirent également -, je vidais d’une traite le liquide dont je venais à peine de remplir mon récipient. Je reposais bruyamment le verre sur la table, sans manquer d’essuyer ma bouche d’un revers de la main. « Si je ne deviens pas Auror, j’ouvrirais mon propre bar ! » ajoutais-je avec un sourire en coin. C’était une idée vraiment stupide en vérité, puisque j’étais certain que mes clients ne verraient jamais leurs boissons au final. J’étais capable de vider mes propres réservoirs d’alcool, et par la même, faire couler mon business ! Un vrai boss des affaires quoi.

Avant d’ouvrir ma propre entreprise toutefois, il fallait que je stabilise avant tout mon logement. Parce qu’il était hors de question que je reste pour toujours confiné au dortoir avec un troll particulièrement féroce pour voisin. Je déballais sans hésitation mes sentiments à ce sujet. Que je sois ivre ou pas, je n’étais jamais réticent à parler à haute voix de… la joie d’avoir un tel colocataire. Peu m’importait que l’autre langue de serpent la ramène à ce sujet. Joaquin esquissa un mouvement de sa main, que je suivais des yeux, sans ciller. Étrangement, celle-ci semblait trembler. Je fronçais légèrement les sourcils à cette observation. S’agissait-il d’un effet que l’alcool avait sur mon ami ? Ou bien ma vue commençait-elle à se brouiller ? Je finis par oublier rapidement ce détail, me concentrant sur la voix de l’Hispanique. Ma bouche s’entrouvrit en « o » en l’écoutant parler. « Mec, t’es sérieux ? » demandais-je, un peu ahuri. « Tu voudrais bien de moi dans ton appart’ ? Non mais parce que si t’es d’accord, j’emménage même maintenant tu sais ! Je serais même prêt à écouter tes monologues sur les rats… les Aras je veux dire. » J’attrapais un morceau de ce qui semblait être les fameuses tapas. La bouche à moitié pleine, je continuais mes lamentations. « Depuis que je vis dans le monde des sorciers, c’est-à-dire depuis mes onze ans, je n’ai jamais eu de chance en colocation. C’est une malédiction, ou je sais pas quoi. À Salem, c’était l’horreur parce que je suis un né-moldu. Je pensais que ça allait être différent à Wincap, mais au final je me retrouve à me coltiner une espèce de monstre invivable. Je te jure que je vais l’assassiner un de ces jours. Même si ton appartement ne se libère pas, je pensais me trouver quelque chose d’autre. » Décidément, l’alcool me déliait la langue ce soir. Une vrai pipelette ! Et je parlais, et je parlais, et je ne m’arrêtais pas. Alternant verre d’alcool et prise de parole, j’avais pris un rythme soutenu. Il semblait bien que j’étais le principal responsable du vidage si rapide des bouteilles d’alcool que nous avions commandées.

Je répondis à l’inquiétude formulée par mon ami concernant nos réputations respectives. « Franchement, je ne m’inquiète pas, mais alors pas du tout pour ma réputation. Les Irlandais, ce sont les meilleurs, les plus robustes. Quant aux Espagnols… » Je le reluquais de la tête aux pieds d’un regard suspicieux, avant d’hausser les épaules. « Bah, vous devez être pas trop loin dans le classement ? Après les Russes et les Allemands ? » Je me mis à rire, bien qu’il n’y ait point matière à rire dans mes phrases. Mais je trouvais drôle de taquiner mon meilleur ami. Ce dernier vint me rappeler que je devais encore le ramener chez lui. Je me redressais sur ma chaise, et lui fis un salut militaire digne de ce nom : « Yes, sir ! Je t’ai dit que je te ramènerais chez toi vivant. C’est juste que je ne t’ai pas garanti que tu reviendrais en un seul morceau. Tu as besoin de tes bras et de tes jambes ? Non, je blague ! Effectivement, je ne voudrais surtout pas perdre mon meilleur ami. Oh, mais fais moi confiance ! Des années et des années de pratique ! Je pourrais transplaner avec toi dans une petite zone d’atterrissage à l’autre bout du monde si je devais. » Je remplissais à nouveau nos verres vidés. « Un jeu alcoolisé ? Ça pourrait être drôle, surtout vu ton état. Tu proposes quoi Boucle d’Or ? »
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MessageSujet: Re: Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde | PV Davin Hayes   Mi amigo, vamos a bailar, comer y beber esa tarde  | PV Davin Hayes Icon_minitimeSam 21 Mar - 15:01

L’objectif de cette journée était de songer à autre chose, de ne pas penser à leurs peines de cœur, c’est pourquoi même s’il ne le disait pas clairement, il ne pourrait nullement refuser à Davin de lui dévoiler un jour toutes ses peines lors d’une soirée spéciale « peines de cœur » comme il lui indiquait, bien que le terme soirée pyjama ne pouvait que l’emmener à grimacer quelque peu, n’aimant pas trop ce terme. Lorsqu’il réaliserait ensemble cette soirée, Davin aurait de quoi de lui raconter à première vue, ce qui ne pouvait que l’intriguer d’autant plus. L’amour et eux ne semblaient nullement faire bon ménage à première vue. Reprenant un peu ses esprits, ce dernier était venu réaffirmer l’idée qu’ils devaient s’amuser ensemble, souhaitant même lui raconter une blague. Ce dernier lui avouer alors qu’il n’en avait malheureusement pas qui lui venait à l’esprit à part une histoire liée à un pingouin, mais il ne devait nullement savoir que c’était un pingouin. Davin visait juste à ce propos, l’emmenant à sourire presque bêtement lorsqu’il vint lui énoncer que le plus important était qu’il sache ce qu’était un Ara. Joaquin devait se sentir bien ce soir et ils devenaient seulement boire cul sec. Des mots qui l’amusèrent certainement alors qu’il avait bu cul sec le verre et autant dire que cela était quelque peu difficile pour le jeune homme en son état, ayant l’impression de ne plus y voir très clair. Son ami lui énonça alors que s’il ne devenait pas Auror, il ouvrirait son propre bar. Des mots qui le firent sourire alors qu’il ajoutait : « Buvons à notre santé et oublions tous nos soucis ! Eh mec, tu deviendras nécessairement un auror ! Je compte sur toi si un jour lorsque j’aurais mon grand parc plein d’aras et d’autres oiseaux magiques. Si jamais y’a une agression, faut que tu sois là pour me couvrir aussi ! J’ai tendance à dégainer ma baguette assez rapidement lorsque quelqu’un blesser un oiseau… si jamais je tue quelqu’un par erreur, il ne faudrait pas que je finisse en prison ! ». L’Hispanique se trouvait mi — sérieux, sachant même qu’il avait déjà réussi à blesser un braconnier sur le lieu de son travail bien qu’il ne l’avait encore jamais avoué à quiconque, ce dernier ayant préféré fuir plutôt que causer des tords alors qu’il était entré illégalement dans le parc protégé. Joaquin n’avait rien fait de mal pouvait-on dire.

Davin vint lui énoncer avec une joie certaine qu’il serait d’accord d’emménager avec lui, même maintenant. Il serait prêt à écouter ses monologues sur les aras. Depuis qu’il vivait dans le monde sorcier, c’est – à dire depuis ses onze ans, il n’avait jamais eu de chance en colocation. Il s’agissait peut-être d’une malédiction. À Salem, cela avait été l’horreur parce qu’il était un né moldu. Il pensait que cela avait été différent à Wincap, mais au final il se retrouvait à se coltiner une espèce monstre invivable. Jurant qu’il allait l’assassiner un de ces jours, songeant que son appartement ne se libérait pas, il irait trouver quelque chose d’autre. Des pensées qui le firent sourire, bien qu’il ne pouvait qu’ajouter : « Je ne pense pas que tu sois la victime d’une malédiction ! En Espagne, les nés moldus subissent aussi quelques difficultés et je peux t’avouer peut-être avec honte qu’à onze ans je n’étais pas le plus sympathique avec les nés moldus… bien que je n’ai pas participé aux humiliations. J’étais un petit con, mais pas trop. Je faisais des petites blagues… et je me prenais un peu trop au sérieux en hériter, mais ça comme tu sais j’en ai encore des séquelles ! Et bien entendu que je serai d’accord pour emménager lorsque sera possible… sinon je ne t’aurais rien reposé. Je vais pouvoir trouver un nouveau public pour mes longs discours sur les oiseaux… ! »

Souriant quelque peu, l’Hispanique avait terminé ces mots en buvant à nouveau une énième gorgée d’alcool, sachant ô combien le lendemain risquait d’être difficile lorsque son corps lui réclamerait encore plus cette drogue qu’il n’avait pris malgré son besoin urgent. Heureusement la présence de Davin lui permettait de se changer les idées et de boire, bien que la fuite ne permette nullement d’affronter nos problèmes. En ce qui concernait leurs réputations respectives, ce dernier lui avoua qu’il ne s’inquiétait pas sur sa réputation, les Irlandais étaient les meilleurs et les plus robustes selon lui. Quant au Espagnols, avait-il dit en le reluquant de la tête aux pieds, ils n’étaient pas trop loin, après les Russes et les Allemands. Joaquin n’avait pu que sourire à ces mots, bien que s’il était plus en forme il aurait pu se lancer dans un concours avec Davin pour lui démontrer que les Espagnols tenaient tête aux Irlandais. Cela ne l’empêcha pas pour autant de protester avec beaucoup moins d’entrain qu’il ne l’aurait voulu : « Les Espagnols tiennent très bien la route monsieur l’Irlandais et la prochaine fois, lorsque je serais plus en état je te le prouverai ! Aujourd’hui, je ne suis pas assez en forme pour ça… ! »

Davin lui confirma alors dans un salut militaire, se redressant qu’il le ramènerait chez lui vivant. Il ne lui avait pas juste garanti qu’il revienne en un seul morceau, une légère blague qu’il lui faisant avant de lui avouer qu’il ne voulait certainement pas perdre son meilleur ami. Il pouvait lui faire confiance à ce propos, des années et des années de pratique. Il pourrait même transplanner avec lui dans une petite zone d’atterrissage à l’autre bout du monde s’il le devait. Autant dire qu’il ne risquait rien, bien qu’il n’en ait jamais douté, faisant une confiance absolue à Davin.

En ce qui concerne les jeux alcoolisés, il était partant pour y participer, ce dernier pouvant être drôle étant donné l’état dans lequel il se trouvait. Le jeune homme ne pouvait que lui offrir une mine quelque peu offusquée lorsqu’il vint l’appeler à nouveau Boucle d’Or, un nom qu’il n’aimait pas particulièrement, ce dernier lui ayant déjà expliqué la signification. Joaquin protesta quelque peu avant de murmurer : « M’appelle pas Boucle d’Or je t’ai déjà dit… ! Tout ce que tu veux, mais pas ça… et pour le jeu alcoolisé… j’ai déjà ? ». Sans aucun doute que Joaquin risquait de finir complètement ivre, mais cela n’était pas vraiment un souci dans la mesure où il était déjà amoché. Le lendemain serait juste très difficile pour lui ! Au moins, Davin pourrait se moquer de lui… lorsque le jeu débuta, le jeune homme ne put que sourire, trouvant quelques phrases pour essayer de faire boire plus Davin que lui. Joaquin avait tellement fait de choses jusqu’à présent qu’il but malgré tout beaucoup. Davin était un bon concurrent et il fallait avouer que s’il n’y avait pas eu Davin, il aurait été bien incapable de rentrer chez lui avant de nombreuses heures.

FIN

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