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 Una tarde en el laberinto | PV James Douglas

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Loukia Maggiorana
Loukia Maggiorana
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MessageSujet: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeDim 9 Nov - 14:04

Cela faisait désormais de nombreuses semaines que Loukia n’avait pas pris le temps de sortir de son rôle de maman, pour ne pas dire des mois. Il ne lui semblait tout simplement qu’elle n’avait plus le temps de le réaliser tant s’occuper de Stefano l’occupait. Elle avait repris en partie la route du travail en tant qu’assistante du ministère et même si elle n’avait pas un poste à temps plein, ses journées se trouvaient particulièrement chargées dans son rôle de maman célibataire. Heureusement pour elle, elle vivait avec sa sœur et le fait d’avoir réussi à embaucher une babysitteuse pour son petit garçon lui permettait de se soulager quelques jours. La plupart du temps, elle faisait appel à la jeune coréenne lorsqu’elle travaillait exceptionnellement l’après-midi et la jeune femme semblait ravie d’avoir le petit garçon à s’occuper. Il fallait dire qu’il n’était pas non plus des plus désagréables à supporter, bien qu’il ait développé parfois un petit côté manipulateur lorsqu’il s’agissait d’amadouer sa maman. Mais, heureusement pour elle, il n’en abusait pas vraiment, se rendant compte que sa mère était quelque peu fragile. Il obéissait sagement à sa mère, bien qu’elle comprenait qu’il pouvait déjà être exaspéré de la voir s’inquiéter lorsqu’elle l’emmenait encore au pédiatre lorsqu’il commençait légèrement à être malade. Sa pédiatre se plaisait à se moquer d’elle gentiment, bien qu’elle essaye comme elle pouvait de ne pas céder à des instants de panique. Elle était d’ailleurs toujours suivie à ce propos et son traitement commençait à fonctionner. Mais, aujourd’hui ce n’était pas l’heure de songer à tout cela, elle se devait de profiter de l’agréable après-midi qu’elle passait aux côtés de son ami James. Un homme qu’elle avait rencontré peu après son arrivée dans cette ville, un homme qui avait réussi à amuser son enfant grâce à son don de métamorphomage au parc lorsqu’un jour il n’avait pas été au meilleur de sa forme. Une attention qui leur avait permis de se rapprocher et au fur et à mesure des jours, il s’était rapproché pour devenir ami.

C’était d’ailleurs son ami qui lui avait proposé de passer une partie de la journée ensemble, sans Stefano qui avait été confié à sa babysitteuse qui avait gagné sa confiance, ce qui était résolument compliqué lorsqu’on connaissait Loukia. Elle avait été quelque peu difficile à convaincre sachant qu’elle aurait souhaité être aux côtés de Stefano, mais James avait réussi ce grand challenge. Leur sortie n’était pas non plus hors du commun, mais il fallait avouer que partir se promener plusieurs heures dans les différents lieux naturels n’était pas désagréable. Loukia avait pris soin d’emmener Leo avec elle, son chien husky qu’elle avait adopté plusieurs mois auparavant. Il aimait particulièrement se promener, de ce fait une petite balade lui faisait le plus grand bien. Sa jeune sœur courrait avec lui tous les jours pendant une heure, mais celui-ci, jeune ne semblait jamais manquer d’énergie. Ce dernier avait été d’ailleurs particulièrement heureux de sortir avec eux, appréciant lui aussi la compagnie de James qui passait régulièrement à la maison.  

Loukia avait elle aussi profité de cette journée, riant aux bêtises de son ami au milieu de leurs conversations. Néanmoins, toute sortie avait une fin et l’heure de rentrer se rapprochait. Cela faisait déjà plusieurs heures qu’ils étaient partis et la nuit commençait à tomber, l’hiver était déjà là et il fallait avouer que s’ils restaient plus longtemps, elle risquerait d’avoir quelque peu froid avec son blouson. Ce fut alors avec surprise alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie qu’ils se retrouvèrent entourés de hautes barrières de rosiers, de rosiers, de seringat, de forsythia et autres buissons dont elle ignorait le nom. Une surprise qui vint faire aboyer Leo qui ne sembla pas comprendre ce qu’il se passait, tout comme Loukia qui ignorait l’existence d’un labyrinthe. Le jour tombait progressivement et il fallait avouer qu’ils n’y voyaient pas nécessairement bien. La jeune femme se saisit alors de sa baguette magique pour lancer un simple lumos et leur permettre de voir plus aisément leur environnement.

Loukia vint alors regarder son ami et murmura simplement, gardant la laisse de son chien dans la main pour ne pas qu’il s’en aille : « Je crois… que l’on est coincé ici James… on aurait dû peut-être éviter cet endroit… » indiqua-t-elle alors qu’elle priait intérieurement pour qu’il puisse trouver rapidement la sortie. Elle ne voulait pour rien au monde rester coincée en ces lieux jusqu’à la fin de sa vie, Stefano attendait patiemment à la maison avec Suk Hee ! Elle refusait de laisser son enfant orphelin, elle voulait tout sauf passer la nuit ici ! Sa babysitteuse s’inquièterait elle aussi de ne pas la voir revenir et elle voulait tout sauf inquiéter qui que ce soit. Mais, elle était la fille d’un grand chercheur, elle pouvait bien évidemment trouver la sortie, les tombeaux égyptiens étant bien plus dangereux. C’était ce dont elle essayait de se convaincre alors qu’elle attendait la réaction de son ami. Elle vit Leo se rapprocher d’eux, venant se coller à elle pour lui donner un coup de museau, sentant sans aucun doute son inquiétude étant bien plus présente qu’auparavant.  

La jeune femme ne put s’empêcher d’indiquer : « Je crois que nous sommes dans un labyrinthe… j’espère seulement qu’on trouvera rapidement la sortie. Il y a Stefano à la maison, Suk Hee qui doit aussi avoir des choses à faire chez elle… ! Peut-être qu’elle a un rendez-vous ! Je ne veux pas l’embêter plus… ». Loukia recommençait à paniquer, elle essayait de ses contrôler, mais il n’était résolument pas aisé d’y arriver. La nuit tombait après tout. Seulement, elle devait se reprendre ! C’est pourquoi elle vint prononcer : « Il ne faut pas que je pense à tout ça… on va trouver la sortie, nous sommes de grands sorciers ! Il faut avancer alors je suppose… peut-être qu’en quinze minutes on trouvera la sortie. Tu as une autre idée ? » Elle tentait de s’en convaincre alors qu’elle attendait sagement la réponse de James. Peut-être que pour lui avancer sans nécessairement réfléchir tout droit n’était pas la meilleure des options.

Tenue de LoukiaLeo
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeDim 9 Nov - 17:26

Una tarde en el laberinto
Loukia Maggiorana ∞ James Douglas


Cet après-midi de libre était bien l’un des rares que j’avais en ma possession et au lieu de l’employer à quelques fins ennuyeuses ou qui n’aboutissaient à rien, j’ai préféré l’offrir à une amie qui, elle aussi, avait grand besoin de se changer les idées. Plus têtue que moi malgré les apparences, Loukia avait son quotidien, ses habitudes et n’appréciait pas laisser Stefano à n’importe qui. Elle avait cependant trouvé une baby-sitter en qui elle avait confiance et c’était peu dire qu’elle n’était pas du genre à la céder facilement. J’en souris, pensant que malgré cette chance qu’elle avait d’avoir trouvé quelqu’un, elle n’en profitait pas assez et je contribuais à cela. Nous nous promenions, sans se soucier de quoi serait fait demain et pourtant, tous deux nous savions que le courant habituel des choses reprendrait bien vite. Cependant, profiter d’un après-midi sans contrainte n’était pas de refus et j’appréciais tant que je n’hésitais pas à faire un peu d’humour auprès de la jeune maman. Je ne pouvais m’en empêcher.

Nous étions prêts à repartir quand les murs faits de buissons en tout genre se sont refermés sur la sortie. Bien entendu, je m’attendais à ce que Loukia se mette à paniquer et c’est en lui souriant que je pose mes mains sur ses épaules pour qu’elle me regarde. Je ne la laisserais pas se ronger les sangs pour si peu, nous allons sortir de là, parole de James.

« Loukia, calme-toi, on va trouver la sortie, jusqu’à présent nous ne nous sommes pas pressés. Ne t’en fais pas pour Stefano et pour Suk Hee, elle n’est pas du genre à partir en laissant un enfant seul, n’est-ce pas ? Nous allons trouver la sortie, continuons notre chemin jusqu’à tomber sur la bonne »

Les labyrinthes sont capricieux et certains ne laissent pas sortir leurs prisonniers, mais quoi qu’il m’en coûte, cette jeune maman trouvera la sortie. Nous avons un chiot, un husky plus précisément à notre disposition, bien décidé à ne pas laisser tomber sa maîtresse, ce qui rendra les choses plus faciles, car les chiens ont du flair et que ces labyrinthes sont conçus principalement pour les humains. Rien, pas même la magie ne peut tromper le flaire d’un animal, c’est un sixième sens beaucoup plus puissant que toute magie existant dans ce monde. Je me baisse et caresse la tête de Léo.

« Je suis sûr qu’il va pouvoir nous aider malgré son jeune âge il n’en reste pas moins un très bon chien de garde n’est-ce pas ? C’est le chien de la situation ! »

Bon, d’accord, j’abuse un peu de mes quelques talents d’humoristes, même si je ne suis pas très talentueux, il faut l’avouer, c’était uniquement dans le but de détendre l’atmosphère. Je lui offre un sourire et entoure ses épaules d’une de mes mains en frictionnant cette dernière. Il n’y a pas de raison de s’en faire, c’est une situation tout à fait banale, si vraiment nous n’en venons pas à bout, nous pourrions toujours essayer de survoler les buissons, c’est une méthode fort utile. Je doute qu’il y ait un plan, par ailleurs, le monde magique étant assez connu pour ses tours de passe-passe et pour n’en faire qu’à sa tête, les objets d’ordinaire inanimés compris.

« Tout va bien, nous allons continuer à marcher en cherchant les indices utiles à notre quête et nous en sortirons »

Vivant, qui plus est, rares sont les accidents, mais je l’imagine facilement penser au pire des cas et je ne la laisserais pas faire. Nous marchons en silence cette fois, j’observe les moindres recoins, essaye de passer parfois dans des endroits qui n’inspirent pas confiance. En principe, il n’y a aucune créature dangereuse en ces lieux, ou aucune qui ne nous laisserait sans défense puisque, munies de nos baguettes, en tant qu’adultes ayant poursuivis nos études, nous sommes tout à fait capables de faire face à cette éventualité.

« Quand tu rentreras, tu verras ta baby-sitter dans le divan, Stefano sagement en train de dormir dans sa chambre. Elle aura sûrement un livre à la main et sa baguette à proximité pour entendre de temps en temps ce qu’il se passe dans la chambre de Stefano. Quand elle rentrera chez elle, elle n’aura plus qu’à dormir et toi tu feras de même en rejoignant ton fils. Tu n’as pas à t’en faire, alors concentre toi sur cette soirée, il faut croire que le destin veut que tu profites, et si jamais j’ai raison, alors tu devrais te détendre, ça facilitera notre sortie »

C’est un stratagème utile, je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe, mais je suis certain que Stefano ne court aucun danger entre les mains d’une personne responsable. Qui plus est, cela permettra à Loukia d’apprécier d’autant plus l’assurance que lui apportera cette étudiante et pour ce soir, d’essayer de ne pas céder à la panique. Cela ne rendra pas les choses faciles, il était donc impératif de trouver une raison valable pour la motiver assez et pour qu’elle décompresse. Nous avons de la chance, il n’y a pas de brume angoissante et le décor paisible ne change pas d’apparence pour être plus effrayant, rien que le calme et la pénombre avec deux lumos, un de sa part et un de la mienne, de sorte que nous ayons plus de lumière. J’ose espérer que le labyrinthe est éclairé par endroits stratégiques et qu’il y a moyen de rejoindre la sortie grâce à cela, mais la logique voudrait que je n’écoute pas cet instinct raisonnable et que je prenne n’importe quel chemin. Car, si le but du jeu est de nous faire perdre la tête j’aurais beau être logique, je ne parviendrai pas si aisément à gagner la ville.

« Nous pourrions laisser des marques au sol, accrocher des odeurs de sorte que Léo ne se trompe pas et puisse repérer les endroits où nous ne sommes pas allés ? »

En espérant que nous soyons les seuls enfermés dans ce labyrinthe… bien entendu.
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Loukia Maggiorana
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeDim 9 Nov - 22:43

Loukia ne devait nullement paniquer et se laisser abattre si facilement. Ils trouveraient la sortie de ce labyrinthe, elle devait s’en convaincre au risque de paniquer et de se laisser emporter par ses frayeurs. James fut d’ailleurs le premier à déposer ses mains sur ses épaules pour qu’elle le regarde. Celui-ci lui intima de se calmer, qu’il trouverait la sortie jusqu’à présent ils n’étaient pas pressés. Elle ne devait nullement s’en faire pour Stefano et pour Suk Hee, lui assurant qu’elle n’était pas du genre à laisser un enfant seul. Loukia ne put qu’acquiescer alors qu’il lui informait qu’ils allaient trouver la sortie, qu’ils continuent leur chemin jusqu’à tomber sur la bonne sortie. Loukia essayait de se convaincre de ces propos. La compagnie de son chien était là aussi pour les accompagner à trouver une quelconque solution pour sortir de ce lieu qui pourrait peut-être devenir dangereux s’il se faisait particulièrement tard. Mais, Léo était un bon animal de compagnie qui ne les laisserait jamais tomber, tant il se trouvait loyal envers sa maitresse. Des pensées que semblaient partagé son ami qui vint caresser la tête de ce dernier, lui informant qu’il était sûr qu’il pourrait nous aider malgré son jeune âge il n’en restait pas moins un très bon chien de garde. Lui informant qu’il s’agissait du chien de la situation. Des propos qui vinrent la détendre quelque peu alors qu’elle venait lui répondre : « Tu sais, Leo n’est pas un très bon chien de garde dans la mesure où il souhaite apporter de l’affection à chaque être qu’il peut croiser, mais il pourra nous guider. Il n’a que neuf mois, mais je suis persuadée que pour sa première fois en tant qu’ange gardien il pourra nous aider… » dit-elle alors qu’elle venait caresser ce dernier ravi de recevoir tant d’affection de la part de James et de Loukia.

Il fallait dire aussi que la présence de cet animal lui permettait aussi de se rassurer tant elle avait confiance en lui, ce dernier l’ayant déjà prévenu du danger par le passé. James continua alors d’essayer de la rassurer, passa ses mains autour de ses frêles épaules pour frictionner cette dernière. Elle était bien entourée, elle n’aurait aucune raison de ne pas s’en sortir en cet instant. Il lui avouait que tout allait bien, qu’ils allaient continuer à marcher en cherchant des indices utiles à leur quête. Loukia avait l’impression d’être un petit enfant en cet instant, tant elle avait peur, son fils lui semblait bien plus courageux qu’elle à vrai dire, ce qui était parfois problématique. Il était jeune et fougueux, elle plus âgée et très ou trop maternelle. Telles étaient ces pensées alors qu’ils continuaient leur chemin tout droit vers le chemin qu’avaient tracé les haies. Leurs lumières leur permettaient alors de voir où ils allaient, la nuit étant sur le point de tomber l’hiver arrivant à grands pas.

James en digne ami vint la rassurer à nouveau, lui indiquant que quand elle rentrerait, elle verrait Suk Hee sagement installée dans le divan, Stefano en train de dormir dans sa chambre. Cette dernière aurait surement un livre à sa main, sa baguette à proximité pour entendre de temps en temps ce qu’il se passait dans la chambre de Stefano. Lorsqu’elle rentrerait, elle n’aurait plus qu’à dormir et elle en ferait de même en rejoignant son fils. Elle n’avait pas à s’en faire et devait se concentrer sur cette soirée qu’il passait ensemble. Il fallait croire que le destin avait voulu qu’elle profite un peu plus et si jamais elle avait raison, cela devrait la détendre et peut-être faciliter leur sortie. Loukia ne pouvait nullement être contre cette idée sachant ô combien la magie pouvait se trouvait capricieuse. Loukia ne put qu’acquiescer alors qu’elle venait lui répondre : « Merci beaucoup James. Je sais que parfois je ne suis pas facile à vivre… et tout particulièrement lorsque je m’inquiète, mais je vais faire de mon mieux pour me calmer et profiter des ces minutes de plus que nous offre ce labyrinthe… je pense. Il faut songer que peut-être on pourra voir de belles lucioles, des créatures magiques qui ne sortent que la nuit et qui nous ne voudrons aucun mal. » dit-elle dans un sourire, il fallait qu’elle pense un peu à profiter de ce qui l’entourait et non songer sans cesse à son fils. Elle était certes une maman, mais elle était aussi une femme qui devait savoir mettre ses envies en avant et profiter des instants où elle n’endossait plus ce rôle.

James vint alors lui indiquer qu’ils pourraient laisser des marques au sol, accrocher des odeurs de sorte que Léo ne se trompe pas et puisse repérer les endroits où ils n’étaient pas allés. Une idée qui semblait très bonne ! C’est pourquoi elle n’hésita pas à venir s’abaisser pour caresser les doux poils de Leo pour lui expliquer plus ou moins ce qu’ils allaient faire. Elle n’était pas sure qu’il ait tout compris à ce propos, mais la jeune femme vint se relever alors que son chien venait doucement reprendre la route, reniflant les odeurs qui les entouraient. Loukia grâce à un sort vint tout simplement diffuser un parfum qu’avait l’habitude de sentir Leo dans leur maison, une odeur quelque peu mentholée que son animal de compagnie appréciait résolument. Ainsi, à présent il y avait très peu de chance qu’ils viennent repasser par le même chemin. Ils prirent de ce fait une des nombreuses directions sans savoir vraiment où ils allaient, son animal de compagnie ayant décidé de prendre cette direction. Cela la fit rire doucement tant celui-ci semblait déterminé.

La jeune femme ne put qu’être surprise lorsqu’elle vit ce dernier s’arrêter devant un arbuste, le fixant avec attention. La jeune femme en se rapprochant et grâce à son sort lumos vit alors un nid de boursoufs, rempli de ces créatures de tout âge. Des créatures toutes mignonnes qui semblèrent un peu effrayées par leur apparition. Loukia ne put que sourire doucement alors qu’elle venait murmurer à James pour ne pas les effrayer : « Je crois que Leo est attiré par ces petites créatures magiques… tu crois que c’est un signe ? Je sais qu’il aime bien tout le monde alors peut-être qu’il veut juste être ami avec ces dernières. » dit-elle dans un sourire alors qu’elle prenait délicatement entre ses mains l’un de ces derniers pour l’approcher du museau de Leo qui voyait pour la première fois l’une de ses créatures. Ces dernières n’étaient pas connues pour être dangereuses, il n’y avait pas de soucis à se faire pour son animal. Peut-être pourrait-elle-même l’emmener à la maison pour que ce dernier ait un ami de plus. Ce dernier observait la créature avec curiosité l’amenant à sourire alors qu’elle indiquait à James : « Tu crois qu’on peut en emmener un à la maison ? Je ne sais pas… si c’est possible. Sinon, Leo voudra juste revenir pour voir ses amis les boursoufs chaque fois que j’irai au parc, ça peut être bien aussi.»




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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeMar 11 Nov - 19:04

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Loukia semble tenter de se calmer elle-même, mais sans coup de main elle n’y parviendra pas, angoissée comme elle est en permanence. Elle a d’excellentes raisons de l’être, mais cède bien trop aisément à ses émotions. Tout ceci est justifié et elle doit prendre conscience que tout n’est pas perpétuellement noir, un fait qu’elle acceptera seulement lorsqu’elle en prendra conscience et si je peux l’y aider, je n’hésite pas une seconde. Léo semble être le chien idéal, aimant et protecteur. Si j’avais été un animagus, j’aurais sûrement eu ce tempérament et peut-être même cette apparence de chien, le meilleur ami de l’homme. Il n’est apparemment pas le gardien idéal en raison de ses envies particulières d’être aimé, mais il le sera un jour.

« Je doute que ton chien laisse qui que ce soit de mal intentionné entrer dans ta maison Loukia, ce chien a beau être un enfant, il est tout de même assez mature pour comprendre ce qu’engage le bien et le mal, et son flair autant que ce sixième sens des choses lui sont foutrement plus utiles que nous, pauvres humains »

Je laisse naître un sourire, résolument content d’avoir Léo en notre compagnie, car il sera une aide précieuse tant en lui prodiguant toute l’assurance dont elle a besoin en plus de celle que je tente de lui procurer, que par ses capacités que nous ne possédons pas. Je propose d’accrocher des odeurs et lui laisse grand soin de le faire, cela semble être astucieux puisqu’elle s’y emploie aussitôt. C’est alors qu’en marchant, Léo nous guide vers un nid de Boursoufs. Ces créatures particulièrement douces ne peuvent représenter qu’une seule chose : nous arrivons à prendre les bons chemins, pour peu que les murs faits de branchages et de feuilles ne se déplacent pas eux aussi. Je souris et pose ma main sur le crâne de l’animal pour le récompenser de cette trouvaille, car, en effet, nous ne sommes pas tombés sur le plus féroce des animaux magiques.

« Je ne pense pas qu’il se serait approché sans grogner, même en ayant pas croisé de dangereuse créature, il est apte à les identifier, je pense. Les boursoufs sont des peluches vivantes, pour peu qu’on ne les nourrit pas avec de la viande ou toute autre substance à la texture similaire et comprenant du sang. »

Les petites choses s’approchent timidement avec leurs grands yeux de sorte à nous amadouer, ce qui est leur propre façon de faire. Je ne suis pas particulièrement friand de ce qui est mignon et adorable, à l’exception d’humains, les enfants par exemple. Il serait donc normal que je ne m’en approche pas. Pourtant, je préfère que ce soit moi plutôt qu’elle qui le fasse en premier, savoir s’ils ont été contaminés ou non. Si je connais bien ces petites choses, c’est parce que bon nombre d’élèves en ont et que ça m’inquiétait que des parents inconscients laissent de si petites choses entre les mains de créatures démoniaques, oui, les enfants sont de véritables démons quand ils le veulent.

Visiblement, à en conclure par la caresse réclamée, nous n’avons rien à craindre et je tourne la tête vers elle pour m’assurer qu’il en est de même pour Loukia. Elle demande s’il est possible d’en ramener à la maison pour que Léo puisse lui aussi avoir un compagnon autre que son fils et faire découvrir à ce dernier les animaux du monde magique sans doute. Je ne peux qu’approuver, dans la mesure où cela développera ses relations et lui permettra de se familiariser plus facilement.

« C’est une idée que j’approuve, cependant, le labyrinthe est-il la propriété des habitants au même titre que les locaux scolaires par exemple ? S’ils font partie des meubles, tu n’en auras pas le droit, mais je doute qu’il y ait quelqu’un qui se promène de jour ou de nuit pour entretenir toutes les créatures dans le labyrinthe. Si tu en prends un, je prendrais le nid et l’offrirait à des élèves du premier cycle »

J’émets des hypothèses à mesure que je parle, c’est une façon commune de dire que je réfléchis en même temps. J’utilise un sort bien connu pour faire sortir le nid avec ses petits habitants, les faisant léviter devant nous pour nous permettre de les caresser et de les compter. Il doit y en avoir cinq si les deux adultes sont comptés. Léo se met alors sur ses pattes arrière pour pouvoir lui aussi apercevoir les créatures et j’abaisse le nid afin qu’il puisse les sentir. Son souffle et ses éternuements provoquent des couinements de la part des bestioles qui s’en remettent assez vite, sûrement habitués aux visites. Elles frottent leurs fourrures contre le pelage du husky, une scène attendrissante qui me laisse penser que nous n’avons plus besoin du nid si elles décident de s’accrocher à l’animal à la place ou à nous.

« Continuons d’avancer, nous avons d’autres compagnons pour prévenir du danger maintenant. Tu vois, si nous n’étions pas entrés dans ce labyrinthe nous n’aurions peut-être pas fait cette rencontre »

Voyons le côté positif des choses, c’est en se détendant et en cherchant à profiter de l’instant présent que le chien a fait cette découverte et que l’idée d’en ramener est venue. Je souris avant d’entendre un craquement sinistre plus loin, sans rien voir bouger pourtant. Aucun grognement n’est émis et les boursoufs semblent sereins, ce qui me laisse penser que ce n’est peut-être pas un animal, mais le décor qui se met à bouger de lui-même, chose que je redoutais et qui s’avère fondée. Je garde ma baguette bien en main, restant auprès de Loukia que je tiens fermement. Je sens son épaule fraîche et décide de me défaire de ma veste. Les hommes ont le sang plus chaud et une meilleure circulation, autant qu’elle ne meurt pas de froid. Mon vêtement placé sur ses épaules, je passe ma main autour, sans la presser non plus, de sorte à poursuivre tout aussi soudé que lorsque nous sommes arrivés. J’observe les moindres recoins, envoie quelques boules lumineuses pour éclairer plus et pouvoir ainsi avancer en regardant où nous mettons les pieds.
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Loukia Maggiorana
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeSam 22 Nov - 10:56

Loukia devait cesser d’avoir peur et s’ouvrir plus aisément, songer à des choses plus optimistes. Tel était son objectif aux côtés de son ami alors qu’ils arpentaient les couloirs du labyrinthe. Elle se trouvait en la compagnie de James et de son animal de compagnie husky. James vint lui informer qu’il doutait sur le fait que Leo laisse qui que ce soit de mal intentionné dans sa maison. Il s’agissait certes encore d’un enfant, il était tout de même assez mature pour comprendre ce qu’engageait le bien et le mal, son flair étant aussi un sixième sens qui lui permettrait d’être plus utile qu’eux, pauvres humains. Loukia ne pouvait qu’acquiescer ces propos dans la mesure où elle comprenait que son chien pourrait leur permettre d’avancer de manière plus performante, possédant des instincts canins plus développés. C’était d’ailleurs ses derniers qui les avaient emmenés à rencontrer un nid de boursoufs. James semblait d’ailleurs ravi d’en trouvant, lui intimant que ses boursoufs étaient des peluches vivantes, ce qu’elle savait déjà bien qu’il ne fallait résolument pas leur donner toute substance ou texture similaire, comprenant du sang.

Loukia n’avait résolument pas pu s’empêcher d’aller voir directement ces dernières qui réclamaient un peu d’attention de leur part. Elle connaissait ces créatures et savait qu’à moins d’être virulent avec eux, il n’y aurait tout simplement aucun problème entre eux tant elle se trouvait adorable. C’est pourquoi, elle n’avait pas pu s’empêcher de vouloir en ramener un à la maison pour que son fils s’habitue aux créatures magiques, la jeune femme réussissant progressivement à ne pas être aussi excessive comparer à avant lorsqu’il s’agissait de potentiel danger. À une époque, elle n’osait même pas sortir son fils de la maison… elle avait résolument progressé bien que cela pouvait paraître ridicule. Son ami lui avoua qu’il approuvait son idée. Cependant, il vint demander si le labyrinthe n’était pas la propriété des habitants au même titre que les locaux scolaires. S’ils faisaient parti des meubles, elle n’en aurait nullement le droit, mais il doutait qu’il y ait quelqu’un qui se promène de jour ou de nuit pour entretenir toutes les créatures magiques dans ce labyrinthe. Si elle prenait un petit boursoufs, il prendrait le nid et l’offrirait à ces élèves de premier cycle. La jeune femme ne put qu’acquiescer à ces propos alors qu’elle s’adressait à lui : « J’imagine que tes élèves ne pourront qu’être ravie de te voir venir avec elles… il doit y avoir des élèves nés moldus qui doivent toujours être très réticents aux créatures magiques. Je me rappelle que mes premières semaines n’ont pas été très agréables, très faciles lorsque j’ai découvert le monde magique pour la première fois à mes onze ans… mon père était bien un chercheur, il y a des créatures magiques que j’appréhendais. »

Loukia ne put qu’observer son ami lancer un sort pour recueillir le nid avec ses petits habitants, les faisant lévites devant eux pour leur permettre de les caresser et de les compter. Léo, résolument curieux, n’avait pas pu s’empêcher d’observer ces créatures magiques, venant les renifler. Seulement, ce dernier ne put s’empêcher d’éternuer, un fait qui emmena les créatures à couiner, mais elles ne furent nullement très craintives. Sans doute, venaient-elles se plaindre que l’husky leur avait éternué dessus. Les créatures magiques se trouvaient tout autant caractérielles que les humains. Ces derniers vinrent d’ailleurs se frotter contre le pelage de Leo, ce dernier semblait d’ailleurs ravi de ce fait, lorsque l’on le voyait secouer sa queue.

James vint lui indiquer qu’ils se devaient de continuer d’avancer. Ils avaient à présent d’autres compagnons pour prévenir du danger. Ainsi, il lui fit la remarque que s’il n’était pas entré dans ce labyrinthe, il n’aurait peut-être pas pu faire cette rencontre. La jeune femme ne put qu’acquiescer ces mots alors qu’elle suivait sagement son ami dans les couloirs du labyrinthe, suivant les indications de Leo qui les guidait. Néanmoins, un bruit de craquement se fit entendre, venant nourrir une certaine inquiétude dans l’esprit de la jeune femme, bien qu’elle n’entendait si son chien, ni les boursoufs réagir négativement à la suite de ce dernier. La jeune femme ne put qu’apprécier le fait de voir son ami se défaire de sa veste pour la lui poser sur ces épaules, réchauffant son corps qui se trouvait quelque peu froid lorsqu’elle y songeait. Le jeune homme venait alors la protéger en quelque sorte, passant ses mains pour entourer son frêle corps. La jeune femme vint alors le remercier simplement : « Merci beaucoup James… !  Tu es très attentionné, je crois que j’aurais dû prévoir des vêtements plus chauds… bien que je ne pouvais savoir que nous resterions coincer dans ce labyrinthe.» dit-elle en souriant, se retenant de dire à son ami que si quelqu’un les observait, ils pourraient croire qu’ils étaient en couple tant lorsque dans le passé elle avait été dans cette situation, c’était son mari qui agissait ainsi avec elle. Cependant, ils se connaissaient suffisamment pour savoir qu’entre les deux, il n’y avait rien qui y ressemblait ou qui pourrait dériver sur une relation du genre. La jeune femme aimait bien trop son défunt mari pour essayer de se mettre avec quelqu’un d’autre avant de très longues années songeait-elle.

Seulement, alors qu’ils marchaient tranquillement dans les couloirs, elle crut voir la sortie, voyant subitement disparaître les couloirs pour laisser apparaître un très grand terrain d’herbe. Seulement, la jeune femme ne put qu’être surprise de se trouvait alors encerclé à présent par les haies, le chemin ayant disparu, les abandonnant dans cette zone sans aucune sortie. Les boules lumineuses qu’ils avaient envoyées ne leur permettaient nullement de voir une sortie. La lumière de la lune éclairait le lieu, leur permettant aussi d’analyser plus aisément leur environnement. Néanmoins, en plissant, la jeune femme crut voir au loin une forme d’une créature magique, sans qu’elle n’arrive à la voir. Léo ne semblait nullement tranquille, venant se coller à leurs jambes, grognant quelque peu. Elle ne voyait pas très bien la forme, mais il se pouvait que ce soit un lutin dans la mesure où il se trouvait assez petit. Loukia vint alors murmurer : « Tu crois qu’il s’agit d’un petit lutin de cornouailles… ? Cela est très petit, pas plus grand que mon fils… »  la jeune femme se trouvait encore bien incapable de définir quelle était cette créature. Léo semblait vouloir les empêcher d’y aller, sans doute sentait-il le danger.
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeMar 25 Nov - 21:45

Una tarde en el laberinto
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Nous partageons ce moment tendre au coeur d’un labyrinthe imprévisible qui me tire tout de même un sourire. Je doute que des créatures véritablement dangereuses se promènent dans un lieu public et surtout fréquenté par des gens de tout âge et tous horizons. Je me permets d’ailleurs de rassurer Loukia sur ce point, ce chien étant un ami fidèle et certainement muni d’un flair plus qu’utile pour trouver la sortie. Alliés à un sort permettant d’accrocher une odeur à un lieu, nous ne pourrons pas nous perdre davantage. Je ne suis pas peu fié de mon idée, et j’espère bien en avoir d’autres qui nous permettront de rassurer la jolie Grecque anxieuse. Je me permets de poser ma veste sur ses épaules tandis que nous parlons des boursoufs qui se scandalisent d’un éternuement involontaire de la part de Léo. Je ris, et caresse l’une des boules de poils en écoutant le parcours vécu et conté par Loukia. Il est évident que son enfance n’a pas été tout rose, qui, de notre génération peu prétendre avoir été épargné par le racisme et les préjugés ? L’école a bien changé, beaucoup plus saine, beaucoup plus sécurisée, un endroit rêvé construit dans l’unique but de palier aux problèmes récurrents qui infecte le quotidien des sorciers, peu importe leur sang.

« C’est tout naturel d’avoir quelques craintes, c’est le propre de l’homme que d’avoir peur de l’inconnu, encore que nous nous accommodons bien »

L a nature moldu qui sommeille en chacun de nous, du moins en apparence pour ma part, est traduite ici par ce monde que je ne suis pas sensé connaître et que j’affectionne tant. Il y a beaucoup à dire au sujet de ces craintes justifiées ou non, et cette idée que Loukia ait été effrayée par un boursouf dans sa jeunesse m’arrache un léger rire étouffé.

« Mes élèves seront ravies et si ce n’est pas le cas, je trouverais bien des propriétaires aimants pour ces créatures adorables »

Je souris et nous poursuivons, cette veste sur ses épaules et mon bras autour me valent des remerciements auxquels je ne réponds pas, me contentant de grogner en frictionnant un peu plus l’épaule de mon amie. Qui peut prévoir de rester aussi longtemps le soir ? Ce n’est pas un tort d’avoir voyagé léger non plus, s’encombrer de trop est fatigant pour l’esprit comme pour le corps. Nous marchons toujours et quelques bruits se font entendre, les boursoufs s’agitent sans se mettre à sautiller pour autant autour de nous, ce qui me laisse présager que les créatures sont plus pénibles qu’elles sont dangereuses. Léo n’a pas l’air de vouloir s’approcher et nous ne pouvons voir au-delà des parois qui se sont bloquées, impossible de trouver une sortie, au final, si nous ne luttons pas contre ces supposés ennemis. Une sorte d’arène improvisée par le labyrinthe lui-même, destiné à un but que je ne comprends pas encore. Loukia pense à des lutins, car les créatures ne sont pas grandes et j’opte également pour cela, plus pénible que dangereux.

« Il ne manquait plus que ça. Quelle est la meilleure façon de neutraliser ces petits êtres bleus ? »

Les figer de sorte à les rassembler, sans doute, mais encore faut-il pouvoir les attraper et les voir. Je me masse la nuque et brandit ma baguette, tenue fermement pour ne pas qu’elle me soit arrachée. Il est impossible à présent de nous atteindre, car je lance un sort de protection pour chacun d’entre nous, une sorte d’enveloppe qui permet de masquer nos présences et l’autre d’être approché à moins d’un mètre.

« Nous devrions pouvoir avancer comme ça, je suppose qu’il y a un mécanisme à mettre en marche pour pouvoir passer, encore faut-il découvrit lequel et si j’en suis la logique, soit ce sera en longeant les parois que nous les trouverons, soit en approchant du centre de cette prison de ronces. Pour quelle solution optons-nous ? »

Je réfléchis tout en faisant l’hypothèse, soupirant en posant mon index sur ma lèvre inférieure. Il m’est impossible de penser à autre chose qu’à cette solution et je ne lâche pas la jeune femme à mes côtés pour autant. Léo tente de rassurer sa maitresse et je l’aide du mieux que je le peux, gardant l’oeil sur tout ce qui pourrait arriver et se confronter à la paroi de notre bouclier, cela nous permettrait de jeter des sorts et d’en neutraliser le plus possible.

« Si encore nous avions un appât, mais nous ne savons pas à quoi nous avons à faire, il est donc plus judicieux d’avancer sans savoir... et de regarder où nous mettons les pieds »

Je doute qu’un labyrinthe soit capable d’abriter un sous-sol, mais il est préférable que nous l’envisagions, ce pour quoi j’agite mes pieds et lance quelques pierres pour prévenir de danger, peu importe d’où ils viendront. Pour rassurer Loukia, je parle de son enfant, sagement installé, peut-être même dans les bras d’une nounou aimante.

« Nous allons rentrer bientôt, si ce labyrinthe tente de nous piéger de la sorte c’est que nous y arrivons. Ce n’est plus qu’une question de temps, tu n’as pas à t’en faire et à l’heure qu’il est Stefano a toute l’attention de sa gardienne »

Je lui fais un sourire, pas le moins du monde inquiet, espérant que cela fonctionne et qu’elle ne lise pas en mois comme dans un livre ouvert. Je suis légèrement anxieux, mais j’ai connu pire, cela me permet donc d’appréhender avec plus de facilité la chose. Quand enfin nous atteignons la fontaine au centre du labyrinthe, je me mets en quête d’indice.

« Qu’est-ce qu’une fontaine peut donner comme piste ? Concentre-toi sur le jeu, ça n’est rien de plus que cela Loukia, ne t’inquiète pas, et puis je suis là »

Si je venais à me tromper, je préfère endosser cette responsabilité et permettre à Loukia d’avoir une chance. Je pense soudainement à ce que je laisserais derrière moi, en tant que sorcier, fils d’une famille de mangemorts ou né-moldus, je ne laisserais rien, si je devais mourir maintenant...
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Loukia Maggiorana
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeMer 10 Déc - 23:56

S’il y avait bien une chose à laquelle Loukia ne s’attendait pas, c’était bien de se retrouver à cette heure de la journée coincée dans un labyrinthe en compagnie de son ami James. Elle aurait préféré être au chaud en compagnie de son fils et sa sœur, mais les choses avaient voulu que cela se déroule autrement. De ce fait, la jeune femme ne pouvait nullement y faire quoique ce soit, si ce n’était de faire en sorte de rentrer rapidement à la maison, de songer à trouver une sortie à ce labyrinthe. Il devait résolument en avoir une, seulement cette dernière ne se montrerait pas aisément, ou du moins pas tant que leur seul but serait de la trouver. Loukia avait alors suggéré qu’il s’agissait de lutins dans la mesure où ces créatures n’étaient pas très grandes. James avoua alors qu’il ne manquait plus que ça, ce dernier vint lui demander alors simplement quelle était la meilleure façon de neutraliser ces petits êtres bleus ? Loukia vint se replonger dans ses cours lorsqu’elle était encore étudiante, cherchant une quelconque solution. Peut-être qu’il fallait essayer de les rassembler dans un même lieu ? Loukia se trouvait un peu intriguée à ce propos, ne sachant qu’elle était le comportement le plus adapté. C’est pourquoi elle prit la parole un instant : « Mes années d’étudiante sont loin derrière moi, mais peut-être faut-il essaye de les regrouper ensemble ? Je ne sais pas trop… »

Loukia vint alors observer son ami qui venait de lancer un sort de protection pour chacun d’entre eux, leur permettant alors de masquer leurs présences. Il vint lui indiquer alors qu’ils devraient pouvoir avancer ainsi, supposant qu’il y avait un mécanisme à mettre en marche pour pouvoir passer, encore fallait-il découvrir lequel et s’il suivait la logique, celui-ci s’ouvrirait en approchant du centre de la prison de ronce. Pour quelles solutions devaient-ils opter ? Loukia ne savait pas vraiment, songeant qu’il y avait d’autres possibilités de sorties tant le créateur de ce labyrinthe pouvait être en quelque sorte original et un peu loufoque. Loukia se contentait alors de suivre sagement James, espérant trouver une solution dans son esprit. Le jeune homme vint alors songer que si encore ils avaient un appât, mais ils ne savaient pas à quoi ils avaient affaire, il était donc plus judicieux d’avancer sans vraiment savoir et de regarder où ils mettaient les pieds. Loukia ne pouvait qu’acquiescer, songeant que peut-être les boursouffles pouvaient devenir des appâts en cas de danger. James prenait un grand nombre de protections, Loukia s’en rendait compte alors qu’il agitait ses pieds et lancer quelques pierres devant eux. Pour tenter de la rassurer d’autant plus il vint lui indiquer qu’il rentrerait bientôt, si ce labyrinthe tentait de les piéger de la sorte c’était qu’ils arrivaient bientôt. Il ne s’agissait plus que d’une question de temps, elle n’avait pas à s’en faire et à l’heure qu’il était Stefano avait toute l’attention de sa gardienne. Loukia vint lui offrir un doux sourire et vint lui répondre : « Merci de tenter de me rassurer, je commence à un petit peu moins angoissé… plus vite on rentrera, plus vie les choses rentreront dans l’ordre. »dit-elle alors qu’elle songeait à trouver une solution plutôt que s’inquiéter continuellement pour son enfant.

Leurs pas les emmenèrent progressivement jusqu’au centre du labyrinthe dans lequel on pouvait voir une fontaine. James vint lui demander ce qu’une fontaine pouvait donner comme piste, lui demandant de se concentrer sur le jeu, il ne s’agissait rien de plus que cela. Loukia vint alors acquiescer simplement, venant prendre entre ces mains un boursouffle pour le déposer sur la fontaine. Loukia réfléchit quelques instants avant de lui répondre : « Je… ne sais pas trop. Les fondateurs de cette ville ont tellement de caractères différents et atypiques qu’une simple fontaine peut avoir tellement de signification, tout comme la présence de ces lutins. Il doit y avoir un lien entre les deux, mais je n’arrive résolument pas à mettre la main dessus. Qu’est-ce qui peut relier des lutins et une fontaine, ces derniers ne sont pas nécessairement dangereux. Peut-être que les boursouffles pourront nous aider ? ». Elle termina ces mots alors qu’elle voyait l’une d’entre elles rejoindre l’autre pour venir se rapprocher de l’eau qui ne semblait résolument pas dangereuse. C’est pourquoi Loukia, vint seulement se rapprocher de cette eau, quelque peu imprudente et vint laisser l’un de ses doigts toucher cette eau qui se trouvait particulièrement chaude, un fait véritablement plaisant pour la jeune femme qui avait jusqu’alors quelque peu froid.

La jeune femme vint alors murmurer : « L’eau de la fontaine est chaude, tu crois que c’est l’une des raisons qui nous empêche de partir ? Peut-être que les lutins souhaiteraient qu’on diminue sa température pour qu’ils puissent y boire dedans, y nager dedans ?  Je ne sais pas…, qu’est-ce que tu en penses, James ? Ou peut-être que c’est plus complexe que cela… il doit y avoir un lien entre cette eau chaude et notre emprisonnement… et ces lutins. Mes cours remontent à loin malheureusement, dommage qu’il ne s’agisse pas d’un problème lié aux transports magiques… qu’en penses-tu ? On peut toujours essayer de diminuer la température de l’eau avec nos baguettes… »
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeVen 12 Déc - 15:07

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Il n’y a que très peu de moyens à ma connaissance de piéger ces créatures. Elles ne sont pas dangereuses et je doute qu’il y en ait de ce genre dans un labyrinthe tout public. Le problème étant que ce piège animé cherche à nous faire comprendre quelque chose et que mes compétences me permettent peut-être d’y réfléchir convenablement, je n’ai tout de même pas l’étoffe d’un soigneur ou d’un spécialiste des créatures magiques. Qui plus est, ma couverture me vaudra de ne pas savoir sur le bout des doigts toutes les solutions qui sont sans doute à notre portée.

Je nous protège, par précaution, englobant tous les animaux par la même occasion et nos pas nous guident vers une fontaine, qui semble être le cœur de ce labyrinthe et sans doute la clé qui nous permettra de résoudre l’énigme. Après cela, à nous la liberté. J’émets cette hypothèse et cherche à rassurer la jeune femme qui recommençait à angoisser. Stefano est une priorité pour elle, je peux le concevoir, j’aurais aimé avoir les mêmes obligations aussi charmantes et adorables que cet enfant. Mais pour l’instant, nous devons sortir. Loukia a tendance à oublier parfois de s’amuser en se concentrant uniquement sur son travail et sur son fils au point que, parfois, je me demande où est le plaisir qu’elle prend. Je la sais généreuse et plus qu’aimante, cela suffit à imaginer un peu son quotidien peu troublé par les réflexions que je me pose et qu’elle ne semble pas avoir posé. Mais n’a-t-elle jamais ressenti ce besoin égoïste d’avoir un peu de temps à elle ? Je lui poserais ces questions quand nous sortirons de là, à défaut de pouvoir mettre ce sujet sur le tapis quand elle est sûrement au summum de l’inquiétude. Je lui souris et cherche l’alternative la plus plausible tandis qu’elle émet une hypothèse qui me semble plus que logique bien qu’enfantine.

Cela m’arrache un sourire, car un esprit aussi intelligent que futé pourrait très bien parvenir à cette conclusion simple. Le labyrinthe vit après tout.

« Il est fort possible que tu aies raison, et comme tu l’as si bien dit, ça vaut le coup d’essayer. »

J’étais contre sa main qui trempait doucement dans l’eau, mais les créatures et le chien, dont la truffe s’était un peu trop rapprochée, m’avaient indiqué qu’aucun danger n’émanait de cette source. Je me saisis de ma baguette une nouvelle fois, afin que l’on récite à nous deux la formule nous permettant de refroidir cette eau. Il n’y a rien d’autre que je trouve en lien entre les lutins, les boursoufles et cette fontaine. Wincap comprend encore des secrets que je ne suis pas à même de découvrir, du moins, ce n’est pas mon souhait le plus cher…

Mes yeux s’ouvrent grand, et je claque des doigts comme si c’était une évidence. Une seconde idée germe et provoque un rire que je fais partager à Loukia en lui expliquant tout bêtement cette idée.

« Une fontaine à souhaits… où sont toutes les pièces de cette fontaine à souhait ? Je te parie que les lutins en se rafraîchissant voulaient voler les pièces et que l’eau est devenue chaude uniquement pour les punir. Le labyrinthe n’est pas à même de penser, mais le moindre dérèglement sortant de son état d’origine pourrait tout simplement le pousser à piéger quiconque serait en mesure de remettre le tout en ordre ? »

Je n’ai pas encore vu ces lutins et je me doute qu’ils se sont bien cachés, mais j’espère qu’ils ne le resteront pas longtemps que je puisse confirmer mon idée. Quoi qu’il en soit, je reste convaincu que cette fontaine est la clé et qu’à nos deux cerveaux, le secret qui l’entoure ne nous résistera pas. C’est une certitude.

« Nous y sommes presque, ce n’est plus qu’une question de minutes Loukia, tu vois, qu’est-ce que je disais ? Nous ne nous en sommes pas trop mal sortis, il suffisait juste de se concentrer »

Notre bulle toujours présente, je réfléchis à un moyen, à un sort plus particulièrement de faire sortir les lutins, puisque nous avons peut-être besoin d’eux ou d’une pièce volée pour sortir de là. Je me masse la nuque, souffle et observe du peu que je puisse voir dans l’obscurité. Quelques boules lumineuses lancées, j’observe les buissons bouger qui m’indiquent quelques emplacements, mais rien de définitif cependant, car ces créatures se déplacent avec une rapidité que je leur envierais presque ce soir. Je n’ai rien qui puisse les appâter, rien de comestible ou d’intrigant, je suis peut-être original dans mes cours, mais j’aime mon quotidien et la tranquillité qui s’en dégage parfois à être des journées plus que banales. Un comble dans la vie d’un sorcier.

Ma main se pose finalement sur le pelage de Léo qui semble impatient de courir après elles, ces petites créatures. Ce pourrait être une bonne idée pour les appâter, afin de les immobiliser sans les rendre colériques, autant ne pas tenter le diable, cependant, est-ce que Loukia serait d’accord ? Je ne suis pas sûr de vouloir tenter l’expérience. Je rage intérieurement, observe les boursoufles qui ne semblent pas très tentés par l’idée non plus, que faire ? Créer des animaux de lumières, en d’autre terme, le patronus, pourvu qu’il ne soit pas trop gros et qu’il puisse faire un appât idéal… Je pense ne pouvoir compter que sur Loukia pour cela, je n’ai jamais vu son patronus.

« Une idée pour les attirer ? J’ai pensé à un patronus adorable, mais est-ce que le tien est digne d’un lapin ? À moins que quelque chose que l’on puisse créer nous-mêmes puisse les attirer. »

Je ne prononce pas cela trop fort pour ne pas attirer l’attention et gâcher le plan, mais l’idée est là, ne reste qu’à l’exécuter de la façon la plus malicieuse afin de les attraper un par un. Comment les forcer à rendre la pièce ? Peut-être en aimantant un objet de sorte que toutes les pièces d’or s’y retrouvent collées ? C’est à méditer…
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeLun 5 Jan - 21:17

Il n’y avait pas vraiment de solutions évidentes pour leur permettre de sortir de ce labyrinthe et de cet endroit en particulier. Il était évident qu’il n’était nullement aisé de trouver une solution tant les évènements se retrouvaient contre eux. Loukia essayait comme elle le pouvait de trouver une solution, supposant quelques idées jusqu’à qu’elle voit James réagir soudainement, éclater de rire. La Grecque savait qu’il n’était pas fou, c’est pourquoi elle attendait sa réponse. Le jeune homme lui indiqua que cela devait être simplement une fontaine à souhait, se demandant où étaient toutes les pièces de cette fontaine à souhait. Il pariait que les lutins qui se rafraichissaient voulaient voler les pièces et l’eau était devenue chaude uniquement pour les punir. Le labyrinthe n’était pas à même de penser, mais le moindre dérèglement sortant de son état d’origine pourrait tout simplement pousser le labyrinthe à piéger quiconque serait en mesure de remettre le tout en ordre. Cette hypothèse était possible et étant donné qu’il n’y avait pas d’autres solutions possibles, ces propos pouvaient être totalement avérés. Alors, Loukia était prête à suivre cette piste sans hésitation tant elle était pressée de retrouver son enfant. James lui avoua à nouveau qu’ils y étaient presque, ce n’était plus qu’une question de minutes, comme il le lui avouait. Ils ne s’en étaient pas trop mal sortis, il suffisait de se concentrer. Loukia vint lui répondre simplement : « Je pense qu’en effet tu avais raison ! Ton idée étant la seule valable, il me parait important de la suivre… on ne risque rien après tout à part s’amuser, non ? »

Une fois ces mots prononcés, James sembla pensif, réfléchissant sans doute à un moyen de les attirer et de récupérer les pièces d’ors qui avaient été dérobées par ces lutins. Le seul moyen de s’en sortir était alors de les attirer, afin de leur permettre de remettre les choses dans l’ordre. James vint lui demander alors si elle avait une idée pour les attirer, il avait pensé un patronus adorable, mais est-ce que le sien était digne d’un lapin ? À moins que quelque chose qu’ils pouvaient créer eux-mêmes puisse les attirer. Le patronus de Loukia se trouvait être un alpaga, une créature qui était certes grande, mais qui ne pouvait nullement effrayer une quelconque personne. Sa forme se trouvait bien plus grand qu’un simple lutin, mais peut-être que son apparence non agressive allait les attirer, peut-être croiraient-ils voir un vrai alpaga et l’envie de caresser sa laine les attirerait. C’est pourquoi Loukia vint simplement indiquer à son ami : « Mon patronus n’est pas en forme de lapin, mais d’alpaga. Je ne sais pas si tu sais ce que c’est, mais une sorte de grand mouton croisé à un lama, on en trouve beaucoup en Amérique latine. Son apparence est tout à fait mignonne… peut-être que ça attirerait leur attention et qu’ils auront envie de caresser sa fausse laine ? Pendant ce temps-là, tu peux essayer de lancer un accio sur les pièces pour qu’elle vienne directement à nous ? Parfois les sorts les plus évidents peuvent venir nous sauver. »

La jeune femme offrit un doux sourire à James, alors qu’elle venait prendre sa baguette de magie dans sa main. Loukia vint porter cette dernière dans la direction des lutins et prononça d’une voix claire et simple le sort du patronus et réussit du premier coup à faire apparaitre sous leurs yeux l’alpaga qui se dirigea calmement en direction des lutins. Sa forme sembla attirer leurs attentions, se demandant sans doute qu’elle était cette étrange créature qui se trouvait sous leurs yeux. L’une de ces créatures s’en approcha à pas lent, stoppant leurs courses effrénées dans l’herbe du labyrinthe. Avec surprise et enchantement, l’ensemble de ces créatures vint simplement se diriger vers elle tant qu’au bout de plusieurs minutes, toutes les créatures se trouvaient près du patronus. Un fait qui ne pouvait que lui plaire alors que d’un hochement de tête elle indiquait à son ami de lancer le sort pour attirer ces pièces et les récupérer. Un sort que James réussit parfaitement alors qu’elle venait le féliciter : « Nous formons une très bonne équipe James ! Il ne reste plus qu’à présent qu’à placer ces pièces dans l’eau chaude et peut-être que la sortie apparaitra, c’est ce que j’espère en tout cas… il commence à se faire tard ! »

Loukia vint offrir un doux sourire à James, attendant alors que son ami dépose ces pièces d’ors dans la fontaine à souhait.
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeSam 10 Jan - 15:08

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L’idée proposée lui avait plu et semblait logique à ses yeux, chose qui me rassura du fait que ce monde, le mien à part entière, m’avait échappé par sa beauté et ses surprises dont je n’avais plus l’habitude. Le monde des moldus m’a pourri l’esprit suffisamment pour me faire oublier cette part de magie surprenante, mais pas assez pour qu’il n’y en ait plus une trace, fort heureusement. Je souris et le conforte dans cette idée à mon tour, ravi qu’elle m’offre un sourire et que nous puissions prendre du plaisir à rendre la vie dure à ces lutins. Toutes les hypothèses que j’émets me semblent improbables, ce fut les mots de Loukia qui me mirent sur la piste d’une idée exploitable que je n’hésitais pas à lui confier. Il n’y avait rien à perdre et tout à gagner, c’était une chance. Restait à savoir quel était le patronus de la jeune femme afin d’attirer suffisamment les lutins pour leur confisquer les pièces.

Ce n’était pas un lapin, mais c’était tout aussi possible d’attirer l’attention avec l’animal énoncé. J’acceptais donc le défi tandis qu’elle me dictait la marche à suivre de son plan machiavélique. Les petites bêtes qui nous accompagnaient semblaient elles aussi contentes de s’échapper du labyrinthe. Je ne m’en portais que mieux. Notre soirée prolongée aura vite fait de terminer sur cette note qui sera bien plus douce que l’angoisse ressentie.

J’admirais moi aussi le patronus se former, surpris et charmé par l’animal qui avait l’air aussi doux qu’un agneau d’apparence et devait être aussi vil que ses compères lama et chameaux. Je devais me montrer patient, le temps que les petits démons se montrent, en espérant qu’ils n’aient pas caché les pièces partout dans le labyrinthe, sinon, nous étions bons pour y passer la nuit. Nous pouvions toujours transplaner, mais si ce labyrinthe a des propriétés magiques, je doute qu’il ne nous le permette, qui sait ce qui pourrait se passer…

Ma main s’empara doucement de ma baguette, apercevant du mouvement. Quand ils apparurent, ils étaient pourvus, chacun, d’une pièce. Les vœux des gens sont apparemment importants pour ce lieu enchanté. Parfois, un peu moins de magie dans ce monde ne ferait sans doute pas de mal, car à trop en user, on finit par ne plus être surpris. C’est peut-être l’une des grandes leçons que j’ai à retenir de mon escapade rallongée dans l’autre monde. Aux yeux de Loukia posés sur moi, je me permets de lancer le sort et récupère les pièces dans notre bulle. Il y en a peu, mais assez pour que je sois obligé de les déverser dans mes deux mains, ainsi, j’use de mon haut pour les transporter sans avoir à lâcher ma baguette. La jeune maman avait l’air ravi et nous félicita de cet exploit tandis que je ris, lui rendant sa joie en caressant son dos d’une main innocente. Elle avait hâte de retrouver son fils, ce qui est compréhensible. Je ne peux qu’acquiescer quand elle me somme d’aller jeter les pièces.

« Nous devrions lancer un sort de protection pour que personne ne puisse récupérer les pièces et que ça ne se produise plus. C’est une chance que nous ayons été deux adultes à nous promener, si ça avait été un jeune étudiant, je ne donne pas cher de ses frayeurs ! »

Il ou elle aurait sans doute eu des cheveux blancs ! Je ris à cette pensée, déposant les pièces qui tombent sans objection dans le bassin. Rien n’est plus beau qu’un souhait réalisé. Les miens ne l’ont pas encore été, peut-être est-ce l’occasion de faire un vœu ? Je cherche dans la poche arrière de mon pantalon ma monnaie et me lance, faisant un clin d’œil à ma charmante compagne du soir avant d’entendre la pièce toucher plonger et toucher le fond visible. Un sort plus tard, l’eau est redevenue fraîche. Mais les murs ne bougent toujours pas.

J’arque un sourcil, contrarié, posant ma main sur ma taille tandis que j’observe dans la pénombre le moindre mouvement. Les lutins sont partis, déçus. Ils auront sans doute compris la leçon. Le silence règne hormis les couinements de nos petits amis à poils et finalement, le premier bruissement de feuilles suit ! Un soupir de soulagement m’échappe tandis que je récupère la main de la jolie Grecque.

« Nous y sommes parvenus, c’était brillant au point que je me pose la question d’une conscience des lieux. Parfois la magie est si imprévisible qu’elle engendre des choses que les moldus apparentent à Dieu. C’est à la fois amusant et très intéressant, tu ne trouves pas ? »

Leo s’agite à son tour, sûrement sur la piste d’un lieu qu’il n’aurait pas reniflé et qui nous guidera vers la sortie. Nous prenons notre temps, sans rien précipiter pour ne pas nous hâter trop tôt de voir enfin les dalles de pierre et les réverbères. Je lui aurais proposé de boire quelque chose de chaud pour contrer l’air froid de la nuit, mais elle n’a sûrement qu’une chose en tête, comme toujours, et je ne l’empêcherais pas de se précipiter. Maintenant que j’y pense…

« Transplaner m’a semblé dangereux puisque nous étions prisonniers, mais maintenant que ça n’est plus le cas, souhaiterais-tu que nous atterrissions chez toi un peu plus vite par hasard ? »

Je propose cette idée, qui me traverse de nouveau l’esprit et lui fera sans doute plaisir, mais j’espère au fond de moi que nous promener à deux pour profiter encore un peu sera l’option qu’elle choisira. Néanmoins, je ne la jugerais pas si ce n’est pas le cas, nous avons passé l’âge de nous vexer pour si peu. Qui plus est lorsqu’il s’agit de ses responsabilités, qui serais-je pour me mettre entre ? Je ne suis pas du genre à penser cela. Mon sourire toujours présent, je passe une main sur le sommet de la tête de l’animal qui ne tardera plus désormais à trouver la sortie. Ce n’est plus qu’une question de seconde à présent.
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Loukia Maggiorana
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeDim 1 Fév - 22:49

Ils avaient enfin trouvé la raison de leur présence en ces lieux, s’en réjouissant chacun alors que leur tactique semblait attirer ces créatures magiques. Son patronus avait attiré ces dernières et James avait réussi grâce à un sort de récupérer chacune de ces pièces, les déversant sur ses deux mains. Loukia ne pouvait qu’en être particulièrement heureuse alors qu’elle sentait la main de son ami sur son dos. Ce dernier vint lui avouer qu’ils devraient lancer un sort de protection pour que personne ne puisse récupérer et que cela ne se reproduise pas, il s’agissait d’une chance qu’ils avaient été deux adultes à se promener, si cela avait été un jeune étudiant, il n’aurait pas donné cher de ses frayeurs. Sans aucun doute qu'il avait raison, mais Loukia ne put s’empêcher de venir murmurer : « J’imagine que oui ! Mais, je suppose qu’ils auraient pu utiliser des sorts peut-être moins compliqués que celui du patronus…. ma sœur n’a pas grand pouvoir magique, mais elle possède d’une très grande intelligente et dispose de très grandes capacités pour se sortir de n’importe quelle situation. »dit-elle dans un doux sourire alors qu’elle voyait son ami lancer les pièces dans a fontaine, cette dernière reprenant une couleur plus naturelle dans la mesure du possible dans le monde magique.

Un grand silence suivit son action, les deux adultes ne comprenant résolument pas pourquoi la sortie n’apparaissait pas. Loukia ne put que laisser transparaitre un visage légèrement contrarié, jusqu’à qu’ils entendent le bruissement des feuilles et qu’ils virent cette dernière sortie. James et Loukia ne purent que laisser échapper un soupir de soulagement s’échapper, souriant alors que son ami venait récupérer sa main. Loukia laissa son esprit s’égarer quelques instants alors qu’elle songeait que son défunt mari terriblement jaloux n’aurait sans doute pas apprécié l’affection de James. Une pensée qu’elle chassa rapidement tant elle savait qu’elle n’avait nullement à penser à lui au risque de sombrer dans des pensées très sombres. James vint lui annoncer qu’ils y étaient parvenus, cela avait été brillant au point qu’il se posait la question d’une conscience des lieux. Parfois la magie était si imprévisible qu’elle engendrait des choses que les moldus apparenteraient à Dieu. Il songeait que c’était intéressant, lui demandant son avis. Loukia ne put acquiescer, venant lui offrir un sourire un peu mystérieux : « Du à mes origines grecques et ma culture moldue, je peux t’avouer que même si je ne suis pas croyante en toutes ces choses, nombreux de mes ancêtres ont cru en de nombreuses divinités liés à la nature, à tous les évènements de la vie. Tout particulièrement mon… père… il est égyptologue et pendant toute mon enfance j’ai grandi dans les pyramides et peut-être avait-il raison à ce propos, croyant à toutes ces divinités. La magie nous réserve beaucoup de surprises et il n’est pas improbable que la nature ait une conscience et qu’elle vienne que les pionniers de cette ville aient voulu nous faire comprendre qu’il ne fallait pas être cupide au risque d’être enfermé dans une bulle ? Je ne sais pas, il y a tellement de possibilités, tout aussi intéressante les unes des autres. »

Progressivement, suivant la trace de son animal ils vinrent réussir à trouver l’issue qui les emmenait à nouveau dans ce magnifique parc qui les avait piégés. Un parc qu’elle éviterait sans doute à nouveau de visiter à cette heure tardive, tout particulièrement en compagnie de Stefano… A ce propos, son ami vint l’informer que transplaner lui paraissait dangereux puisqu’ils étaient piégés jusqu’alors, mais maintenant que ce n’était plus le cas, il vint lui proposer alors d’atterrir directement chez elle pour arriver plus rapidement chez elle. Un choix terriblement cornélien pour la jeune femme qui ne pouvait qu’avouer que malgré sa crainte de retrouver son enfant, elle s’était amusée aux côtés de James en cette soirée, sortant de ces petites habitudes quotidiennes. Pouvait-elle songer à elle au moins quelques minutes de plus ou devait-elle endosser son rôle de mère dès à présent ? La jeune femme ne savait pas vraiment quoi répondre alors qu’ils atteignaient enfin la sortie, le labyrinthe disparaissant aussi rapidement qu’il était apparu tandis qu’ils pouvaient voir les lumières du parc.  

Loukia ne put que sourire ravi de sortir de ce labyrinthe venant prononcer finalement : « Je… voudrais te remercier James avant tout. Tu as été d’un fort soutien et je ne peux que t’avouer que si tu n’avais pas été là j’aurais pu mourir d’angoisse dans ce labyrinthe, merci pour cela. Et aussi pour le bon moment que nous venons de passer ensemble… je ne sors pas beaucoup, je ne songe pas vraiment à moi depuis… plusieurs années et même si je me suis inquiétée, je me suis amusée, retombant peut-être dans mon enfance à arpenter les dangereuses pyramides en compagnie de mon père. Et même si je suis très inquiète pour Stefano… marcher tranquillement pour rentrer à la maison suffira. Je veux bien prolonger notre rencontre de quelques minutes… si tu n’es pas pressé par le temps. Je me sens un peu une mère irresponsable, mais je m’excuserai à ma babysitteuse. Qu’en penses-tu ? ». Loukia vint lui offrir un doux sourire, venant caresser la tête de son husky, venant le féliciter alors qu’elle s’abaissait à sa hauteur pour lui déposer un baiser sur sa tête, murmurant : « Merci beaucoup Leo… je crois que tu auras le droit à de nombreux cadeaux en rentrant. Stefano sera fier de son compagnon qui aura sauvé sa maman et l’ami de sa maman. ». Léo était un formidable animal de compagnie, Loukia ne pouvait certainement pas en douter alors qu'ils avaient réussi à sortir de ce labyrinthe grâce à ce dernier.
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeMer 4 Fév - 0:05

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Qui aurait cru que nous resterions bloqués dans un labyrinthe du monde magique ? Sortir de ce labyrinthe n’était pas une mince affaire, mais c’est sans trop de mal et avec beaucoup d’amusement que nous étions sur le point d’y parvenir. Notre seule option avait apparemment été la bonne. Nous l’avons constatée après coup et étions sur le point de mettre les pieds en dehors de ces buissons infernaux. Ce n’était pas de refus. C’est néanmoins dangereux pour quelqu’un d’inexpérimenté. J’oubliais que la sœur de ma très chère amie avait quelques dons réprimés, elle aussi. Je lui souris, tendrement. C’est de ma faute, j’ai été maladroit dans mon choix et ça ne me ressemble que très peu. Je mettrais ça sur le coup de l’émotion et de son stress que je tendais à absorber.

« Oh, je ne doute pas que ce soit moins dangereux que je le prétends, mais disons juste qu’il faut avoir le cœur bien accroché. Ta sœur n’aurait eu aucun souci à se faire, je n’en doute pas »

C’est de famille, avais-je envie de dire. Entre Loukia maintenant, et ce qui m’a été raconté de la Loukia d’avant ce tragique accident… il y a un écart que je peux comprendre, certes, mais qui ne doit plus être autant creusé qu’à l’heure actuelle. Je refuse qu’elle s’enferme et devienne plus angoissée encore. Mes études m’auront au moins permis de comprendre la nature humaine et une partie des sentiments qui, sans m’être forcément inconnus, avaient un certain mal à rentrer. Je ne les comprends qu’en expérimentant, bien que je n’ai pas toujours eu recours à mes maux pour comprendre ceux des autres, c’est un plus qui coûte cher, mais qui est généralement bien récompensé.

En marchant, nous parlons de cette nature, du fait qu’elle nous ait guidés jusqu’à obtenir son due pour finalement nous libérer de son antre. Il y a une différence entre le hasard et la magie, mais qui est si subtile que je me pose des questions. Les réponses que Loukia m’apporte me confortent dans l’idée que quelque chose est délibérément plus puissant que toute magie. Ce souffle de vie n’est pas donné à tous, on ne sait ni par qui, ni comment, ni même si quelqu’un en est à l’origine, ce dont je doute fort. J’acquiesce et poursuis sur ma lancée.

« Ce qui nous mène à penser que la magie insufflerait la vie, mais qu’elle devient indépendante ? Et si à la manière des réseaux par ondes des moldus, nous n’avions même pas besoin de créer ce souffle, qu’il existait par la magie présente ? C’est ce qui s’est produit pour certaines espèces, notamment les chats. Est-il possible de créer une conscience entière, un être qui pense par lui-même ? »

Cela revient à parler de la pierre philosophale et de ses vertus. Je préfère éviter le sujet de peur d’approfondir et de raviver des souvenirs douloureux. Nous marchons sans nous presser et je remarque que nous pourrions transplaner si la fatigue se fait ressentir, de quoi me faire sourire pour changer de sujet. Loukia m’observe et me dit que ce serait une bonne idée. Sa reconnaissance la pousse à apprécier un peu plus le moment en dépit des excuses qu’elle doit, selon elle. Je soupire et pose ma main sur son épaule pour la secouer doucement.

« Loukia, tu n’as pas à me remercier et tu es loin d’être une mauvaise mère. Tu as droit de t’absenter, tu as une baby-sitter responsable, ne te prend pas autant la tête, crois-moi. Je te fais même le pari que Stefano pourrait te dire ces mots s’il était un peu plus âgé. Dès qu’il lui sera possible de parler ! »

J’en étais même certain, comment un enfant si aimé pourrait ne pas se sentir comme sa mère ? Coupable de la monopoliser autant tandis qu’elle se sent coupable de ne pas être plus présente, et c’est peu dire qu’elle l’est déjà amplement ! Elle se baisse pour remercier son compagnon tandis que les petites créatures trépignent. Je la laisse se redresser. Nous ne sommes pas si loin que ça du domicile de la belle, d’ailleurs le mien non plus. C’est un petit plus qui n’a l’air de rien, mais qui me permettra de réfléchir à tout cela sans provoquer de migraine. La fraîcheur semble avoir plus ou moins progressé, je jette un sort pour que nous n’ayons pas besoin de plus nous réchauffer. Être sorcier nous sert également pour notre confort personnel, on est bien loin du cliché du monde moldu. Que ferions-nous sans ? Parfois, j’y réfléchis, à cette hypothèse qu’un sang pur engendre un cracmol, ce qui n’est pas à exclure malgré la pureté du sang, un hasard qui s’immisce dans l’ADN même d’un être et que l’on pourrait également apparentés à Dieu nous aussi. Comme quoi, il y a bel et bien quelque chose, reste à savoir quoi, comment le nommer, et pourquoi. Les questions existentielles m’ont toujours fait des nœuds au cerveau, mais c’est une chose dont je ne peux me passer, j’aime m’occuper de cette façon, très particulière, je le conçois, mais qui n’est pas condamnable au moins, et qui ne risquera pas de faire flancher cette vie de professeur passionné ?

Quoi qu’il en soit, je me sens bien mieux à présent. Le cœur léger, une belle femme à mes côtés qui comprend plus ou moins ce qu’est ma vie et pourquoi tant de difficulté à chérir une femme autrement qu’en restant amis. Je ne peux qu’espérer trouver un jour ce bonheur que j’ai tant rêvé et que je vis au travers de Loukia et de son petit. C’est une chose que j’ai du mal à concevoir. Ce défunt mari qui me profite de par sa place libre dont je ne veux pourtant pas me saisir. Est-ce que Loukia le voit de cette façon aussi ? Ou pense-t-elle que je suis celui qui éloigne tout homme d’elle ? Peut-être que nous tirons profit de cette amitié, aussi durable, solide soit-elle, ça ne dérange aucun de nous, bien au contraire. Cette bizarrerie fait partie de nous après tout, qui peut prévoir la folie d’un sorcier ? Et est-ce véritablement de la folie que de vouloir profiter des bons moments, même dans une situation aussi compliquée que la nôtre ?
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MessageSujet: Re: Una tarde en el laberinto | PV James Douglas   Una tarde en el laberinto | PV James Douglas Icon_minitimeMar 3 Mar - 22:11

Loukia aimait résolument passer du temps en compagnie de James, ce dernier étant bien l’une des personnes qui lui étaient véritablement proches dans cette ville. Le hasard les avait fait rencontrer et il y avait une chose de sure, la jeune femme ne le regrettait nullement tant elle aimait passer du temps avec lui. Sa sœur et son fils l’appréciaient tout autant et elle ne pouvait que s’en féliciter, la rendant heureuse de voir aussi une figure masculine dans cette maison. À défaut d’avoir un père, au moins il pouvait bénéficier de la bienveillance de James, ce qui n’était résolument pas de trop pour la jeune femme qui était encore instable psychologiquement. Elle aimait aussi les discussions qu’elle pouvait avoir avec lui, savourant ces dernières, partageant leur avis sur différents sujets. James partageait son avis sur l’origine de la magie, une discussion résolument intéressante.

James voulut la rassurer, posant sa main sur son épaule pour la secouer doucement, lui murmurant qu’elle n’avait nullement à le remercier et elle était d’être une mauvaise mère. Elle avait le droit de s’absenter, elle avait une babysitteuse responsable et elle ne devait pas autant se prendre la tête. Il faisait même le pari que Stefano pourrait lui dire ces mêmes mots s’il était un peu plus âgé, dès qu’il lui serait possible de parler. Des mots qui ne purent que l’amuser alors qu’elle venait répondre à son ami en riant doucement : « Les lutins ont dû te rendre un peu confus James ! Stefano parle et la dernière fois devant la pédiatre, il m’a grondée que je le surprotégeais un peu trop… je crois que cela ne doit pas arriver trop souvent. Il risque d’avoir son petit caractère lorsqu’il sera un peu plus âgé ! »

Au moins, la compagnie de James avait le mérite de la faire rire et de se changer les idées, ces quelques heures en sa compagnie avaient eu le mérite de la distraire et de lui ôter son rôle de mère pour devenir en partie celle qu’elle avait été quelques années plus tôt, une femme pleine d’énergie et de bonne humeur. Loukia n’avait pas pu s’empêcher de venir remercier son chien, caressant son doux poil avec tendresse et affection, il avait été très courageux et s’ils s’en étaient sortis c’était grâce à eux. Se relevant, elle n’avait pu que sourire à son ami lorsqu’elle le vit lancer un sort pour les réchauffer. Un geste qu’elle n’avait pas nécessairement l’habitude de réaliser tant ces dernières années elle s’était contenté de vivre presque comme des moldus en compagnie de sa famille moldue, sa mère et Cleo n’ayant quasi ou pas de pouvoir magiques. La vie moldue n’était certainement pas difficile à concevoir pour la jeune femme et elle comptait bien élever son enfant de manière à lui inculquer des valeurs d’ouverture, malgré les origines sang-pures de son défunt mari.

Loukia laissa échapper un léger sourire à James alors qu’une idée lui venait en tête pour venir le remercier de sa présence, de tout le soutien qu’il lui avait apporté en ce jour. Portant son regard sur le jeune homme, elle vint murmurer simplement dans sa direction : « J’ai une meilleure idée James ! Que dirais-tu de venir à la maison ce soir pour manger ? Si bien entendu tu n’as rien de prévu ! Il est certainement tard, mais je suis sure que Stefano voudra bien se réveiller quelques minutes pour entendre nos belles aventures dans le labyrinthe, il te verra comme un super héros qui est venu secourir sa maman. Il y a de quoi manger à la maison pour une personne de plus ! Qu’en dis-tu ? ».

James se retrouvait tout seul dans son appartement, il ne pouvait certainement pas refuser une telle offre, songeait-elle. Une offre à que son ami accepta sans hésiter, venant sourire tout simplement alors qu’à présent ils se dirigeaient tous ensemble vers sa maison. Un fait qui ne pouvait que la ravir, sachant qu’ils risquaient tous de passer une bonne soirée ensemble, venant en quelque sorte raviver la joie de James et de Loukia qui s’était déjà amusé auparavant ensemble. Sortir de ces bureaux et de son rôle de mère ne pouvait qu’être bénéfique de temps en temps !

FIN
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