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 Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano

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Aika Wada
Aika Wada
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Je ressemble à « : Ailee (avatar de Hollow Bastion) ». J'ai égaré : 835 parchemins. Ma bourse est remplie de : 410 et j'ai : 30
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MessageSujet: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 1 Sep - 23:21

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« Qu’est-ce que tu en penses, Caramel ? » demandais-je une énième fois en tournant sur moi-même devant le miroir qui se trouvait dans ma chambre. Cela faisait au moins trois fois que je changeais de tenue, ce qui, à mon plus grand désarroi, trahissait une seule émotion : la nervosité. Il s’agissait sans aucun doute d’un sentiment tout à fait justifié dans cette situation. Après tout, après un an et demi de combat acharné contre ma propre famille, j’allais enfin pouvoir revoir mon grand frère. À cette pensée, mes lèvres s’étirèrent en un sourire qui me donnait l’air d’une bécasse, accompagné par un petit rire heureux. « Alors ?! » Je lâchais un soupir désespéré devant le manque de réponse de mon animal de compagnie. Il semblait peu intéressé par ce que j’étais en train de faire, étendu de tout son long sur MON lit. Je n’hésitais donc pas à lui lancer la première chose qui me vint à la main, c’est-à-dire un bracelet. Aucune réaction de sa part n’en résultat. Il continua de ronfler, comme il le faisait depuis ce matin. Je me pris la tête avec les mains de dépit devant cet animal insensible et paresseux. Je repris ma préparation désordonnée. « Et puis après tout, même si j’y vais en pyjama, il sera content de me voir ! » Je n’avais pas encore eu le temps de ranger, ce qui me compliquait légèrement la tâche. Après une demi-heure de bataille, la fashionista que j’étais finit par réussir à trouver  une tenue convenable. J’attrapais mon sac au passage avant de quitter avec précipitation la chambre de mon dortoir, comme si j’étais en retard à un rendez-vous.

Sauf que je n’étais pas en retard à un rendez-vous : je n’en avais pas du tout. Je m’apprêtais à prendre d’assaut la forteresse de l’unique Yano, le fils renié de la famille Wada et avec lequel je n’avais pas eu le moindre contact depuis maintenant trop longtemps. Vous savez, quand on vous interdit de faire quelque chose une période de temps bien trop étendue, et bien il arrive un point où on en a plus rien à faire de cette interdiction. Moi qui suis la première à briser les règles que ma famille m’a imposé depuis ma naissance, je suis surprise moi-même d’avoir tenu aussi longtemps loin de mon frère avant de me rendre à la WINCAP. « L’avenue des clés tordues ? Vraiment ? » lus-je à voix haute pour moi-même, en me rendant compte avec beaucoup de retard que l’endroit où vivait Yano portait un nom plutôt amusant. Légère comme une plume, la joie me transcendant de toute part, je me dirigeais vers l’appartement de mon frère et de son amant d’un pas déterminé. Rien ne pouvait m’arrêter. Oh, bien sûr. J’imaginais bien que Yano serait surpris de me voir, mais pas question qu’il me laisse sur le pas de la porte pour me protéger ! J’étais bien décidée à ce que nos retrouvailles se fassent dans la joie et la bonne humeur, bien loin des soucis que pouvait nous causer la vieille peau. Cette dernière n’aurait jamais aucun contrôle sur ma vie, elle allait devoir le comprendre un jour.

Après avoir demandé à un inconnu quelques précisions sur l’emplacement de l’appartement, je me retrouvais enfin devant l’immense porte qui menait à l’appartement de Yano et Ki Suk. Je sautillais sur place d’excitation, couinant et riant en même temps. J’appuyais sur la sonnette quelques fois, pour être sûre que quelque soit la personne qui se trouvait à l’intérieur en cet instant, puisse m’entendre et ouvrir cette satané porte qui me séparait de l’endroit où mon frère avait apparemment construit son nouveau foyer. Après plusieurs minutes d’attente, aucune réponse ne fit suite à mes multiples appels à la sonnette. Perplexe, je me mis à frapper à la porte de mon poing tout en continuant de sonner. Oh que non. J’allais voir mon frère ce jour-là, et je n’allais sûrement pas attendre une journée de plus. J’arrêtais finalement de faire du bruit, et fixait intensément la porte sur laquelle je m’étais déchaînée quelques secondes plus tôt. « YANO WADA » hurlais-je soudainement de toutes mes forces, afin d'attirer son attention. « Si tu n'ouvres pas rapidement cette porte, je te promets de l'exploser ! » Passant nonchalamment ma main libre à travers mes long cheveux, j’ajoutais plus calmement, un sourire en coin : « si tu es vraiment absent, ce sera bien dommage  » Je voulais le voir, et je le verrais, il n’avait aucun moyen de m’échapper.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeMar 2 Sep - 16:19


La rentrée arrivait à grands pas. Quand bien même avait-il passé son été à voyager deux semaines sur deux pour rejoindre son responsable de stage sur les terres de Chine, Yano profitait des derniers instants de repos. D’ici quelques jours, l’année scolaire allait débuter et il préparait son départ. En effet, il avait convenu avec son tuteur de le rejoindre le surlendemain, mais pour cela, il devait néanmoins préparer son expédition. Ki Suk, bien que plus à l’aise à l’idée de le voir partir, n’était pas pour autant ravi de le voir préparer ses affaires et Yano avait bien sûr conscience qu’il était triste. Il l’était également. Ce n’était pas facile pour lui, non plus. Il tenait profondément à Ki Suk. Il était la principale raison pour laquelle il avait quitté son rôle d’héritier, car il voulait enfin vivre à ses côtes au grand jour, non dans le déni qu’ils avaient vécu durant près d’un an et demi. Il est donc évident qu’il était tout aussi attristé que lui de partir si fréquemment, mais malheureusement son devoir l’exigeait. Il avait toujours rêvé de faire partie d’une expédition, d’aller à la rencontre de ces créatures magiques si fantastiques qui éveillaient son être de toute part. Il était terriblement passionné par ce qu’il faisait. Il passait des heures avec son tuteur à discuter de l’objet de leur recherche, cherchant avec attention toute piste qui pouvait nous mener à ce fameux dragon à trois têtes. Un dragon mythique, mais dont ils semblaient convaincus de son existence au sein de ses forets reculés de Chine.

Il prenait un plaisir monstre à arpenter ses bois sous sa forme humaine ou animale. Les semaines passaient rapidement, sauf les nuits où il se retrouvait seul dans son lit, loin de l’homme qu’il avait tant pris l’habitude de serrer dans ses bras. Il inspira profondément, rangeant des changes dans son sac à dos qu’il porterait avec lui, en Chine. Il s’attelait donc à son activité, n’ayant nullement remarqué qu’on avait sonné. C’est lorsqu’il sentit plusieurs coups être donnés fortement contre le bois de la porte que son oreille se fit attentive. Il comprit rapidement qu’il y avait quelqu’un et s’arrêta dans son activité, sortant de la chambre pour retrouver le couloir et regarder au travers du Judas. Lorsqu’il comprit qu’il s’agissait de sa sœur, il resta stoïque, totalement décontenancé par cette apparition. Que faisait-elle ici ? Ne prenait-elle pas de risques inconsidérés en venant ici ? De plus, comment savait-elle qu’il avait déménagé à Wincap, dans cet appartement. Bien sûr, il avait une idée sur la question. Il était fort à parier que Yasushi en a fait mention lors d’une de ses rencontres avec sa petite sœur. Après tout, ils étaient relativement proches, et ce, depuis leur plus tendre enfance. Quoi qu’il en soit, Aika perdait patience et s’exprimait avec force, le menaçant de faire exploser la porte. Il l’en savait capable et cette pensée le fit sourire. Elle ne changerait jamais. Il soupira, faussement exaspéré alors qu’il venait ouvrir la porte doucement, lançant dans un ton sérieux, le regard sombre.

« Aika ! Si jamais, ils savent que t’es venu ici, tu vas passer un sal quart d’heure. Je te jure… » Il pesta, presque exaspéré alors qu’il s’éloignait de la porte pour la faire rentrer. « Je suppose que je dois remercier Yasushi pour cette visite surprise ? » Une question à laquelle il attendait bien peu de réponses alors qu’il venait sourire, attendri. « Franchement ? Je me demande ce que je fais faire de vous deux. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Et je ne parle même pas d’Eichii. » Il soupira dans un fin rire alors qu’il venait de refermer la porte dans un râle de désespoir, amusé alors qu’il venait murmurer. « Allez viens par là, ma princesse. » Dans un élan doux et fraternel, il vint naturellement la tirer vers lui pour la prendre dans ses bras, dans un sourire doux et profond, les prunelles résolument troublées. Elle avait grandi, elle devenait résolument une femme. Une femme résolument belle qui devait faire tourner la tête à nombre de jeune homme. Cela lui faisait du bien de la voir si près, après près de deux ans d’éloignement. Il la regardait avec attention, venant doucement glisser une de ses mains dans ses longs cheveux noirs. Peut-être devrais-je revoir mon jugement, tu n’es plus qu’une simple princesse. Tu es une princesse prête à gouverner sur son royaume. Comment vas-tu ? Je suis heureux de te voir, même si ce n’est vraiment pas raisonnable… » Son sourire se fana un instant, alors qu’il murmurait. « Tu sais comment elle est. » Il n’avait pas besoin de préciser, Aika savait de qui il parlait. Son inquiétude malgré cette joie de la revoir, l’obligeait à avoir cette pensée. Il ne voulait pas que cette femme s’en prenne à elle, même s’il savait qu’Eichii devait veiller au grain à ce sujet.  

TENUE : 01.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeMar 2 Sep - 21:29

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« Je vais revoir mon frère aujourd’hui. Je vais revoir mon frère aujourd’hui » pensais-je avec force, en continuant de fixer la fameuse porte de son appartement. J’espérais ne pas avoir à mettre mes menaces à exécution, parce que je n’avais pas forcément envie de causer des problèmes à Yano. Enfin, pas pour l’instant. Finalement, un soupir exaspéré se fit entendre, et la porte s’ouvrit doucement, laissant apparaître mon grand frère. Il n’avait pas changé du tout. Enfin, comment pouvait-il changé en un an et demi ? Cela ne faisait pas si longtemps que cela après tout. Mais d’un autre côté, c’était une éternité. Pour les premières paroles que Yano m’adressait depuis tout ce temps, il avait choisi de jouer la carte de la prudence en lui rappelant les conséquences auxquelles je pouvais éventuellement m’exposer dans le cas où ma famille apprenait que j’étais venu lui rendre visite. Je levais les yeux au ciel, pour montrer le peu d’intérêt que j’accordais à cette remarque.

Le jeune homme s’éloigna de la porte afin que je puisse m’engouffrer dans son antre. Il devina immédiatement d’où je tenais mes informations sur son lieu de résidence, avant d’ajouter une remarque sur mon jumeau et moi-même, les causes de tous ses tracas. Ses doutes étaient parfaitement bien fondés : ma source était bien mon cousin Yasushi. Ce dernier s’était mordu les doigts de m’avoir révélé une telle information, soucieux également de me protéger des représailles de notre grand-mère. Je lui adressais un sourire coupable en penchant la tête sur le côté. «  Je t’interdis de t’en prendre à lui si tu le vois  »  grondais-je en fronçant les sourcils. « Il m’en a parlé sous la menace. Comme tu le sais, je suis plutôt convaincante » ajoutais-je avec un petit rire. Yano referma la porte derrière moi, amusé et feignant par moment le désespoir. Mais je voyais bien qu’il était heureux de me revoir. Je le savais. Et lorsqu’il m’attira dans ses bras en m’appelant sa princesse, je m’y jetais sans hésitation. Je le serrais de toutes mes forces, enfouissant ma tête sur son torse et respirant à nouveau son parfum. Comme j’avais rêvé de nos retrouvailles ! Après tout ce temps, je pouvais enfin enlacer mon grand frère. Je maudissais ma famille, qui m’avait tenu éloigné pendant tout ce temps de cet être qui m’était si cher. Je m’étais jurée de ne pas pleurer, promesse que je ne pouvais plus tenir à présent. Sans m’en rendre compte, des larmes avaient commencé à couler sur mes joues, ma sensibilité reprenant le dessus. Je me plaisais à être dans ces bras protecteurs. Je savais que rien ne pouvait m’arriver lorsque j’étais avec mon grand frère. Je me sentais à nouveau une enfant en sa présence, et je sentais que cette dernière m’avait bien trop manqué. Personne ne devait réussir à nous séparer, plus jamais.

Je ne pus que pouffer doucement en entendant ses paroles à mon égard. Une princesse prête à gouverner sur son royaume… Quel poète ! Pour la seconde fois en quelques minutes, l’inquiétude reprit le dessus chez Yano. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Je savais très bien qu’il s’inquiétait à mon propos, il savait mieux que personne que la matriarche était terrible lorsque le comportement de l’un de ses membres de sa famille déviait de ses propres principes. Mais je n’avais pas envie de gâcher cette visite surprise en pensant à cette vile harpie. À contrecœur, je me détachais de Yano, en me promettant de me jeter à nouveau dans ses bras dès qu’une occasion se présenterait. En reniflant continuellement suite à ce moment émotionnel, je m’empressais de sortir un mouchoir de mon sac. J’essuyais mes larmes avec méthodes, sachant pertinemment que mon mascara avait un peu coulé. Encore heureux que mon eye-liner était waterproof, sinon c’était la catastrophe assurée. « C’est malin, franchement ! T’étais obligé de me faire pleurer ? » pestais-je, en relevant les yeux vers mon aîné. « Et regarde ton t-shirt maintenant ! » Des traces de mascara y étaient visibles. Je soupirais en secouant la tête de dépit. « Désolé » gémissais-je en caressant délicatement avec mes doigts l’endroit où les traces étaient visibles. « Promis, je t’en offrirais un nouveau » l’assurais-je avec un large sourire en passant une main dans mes cheveux. N'ayant jamais eu l'occasion de faire la lessive moi-même, je n'étais pas certaine de réussir à sauver son t-shirt. Je préférais largement en acheter un nouveau, c'était beaucoup plus commode. Et cela m'éviterait des moqueries à ce sujet.

Lentement, je revins à la dernière partie de ses paroles. Mon sourire se fana un peu, comme fit le sien. Parler de ce sujet ne m’enchantait pas également, mais il était incontournable. Il était certain que Yano s'inquiétait pour moi. Il ne connaissait que trop bien les conséquences qui s'abattaient sur un membre de la famille qui osait aller à son encontre : il avait subit les plus graves. Trop de personnes que j'aimais avaient souffert par la faute de notre grand-mère, et je ne comptais sûrement pas me plier en quatre pour la satisfaire. « Je me fiche totalement de ce que pense ou veut cette vieille sorcière. Tu sais que je n’ai pas peur d’elle »  affirmais-je fermement. « Elle ne pourra jamais me contrôler. Et cela fait déjà bien trop longtemps qu’elle me tient éloignée de toi. » Je saisis doucement la main de mon grand frère avec un petit sourire. « Je ne la laisserais pas gâcher ni ma vie, ni la tienne. Alors oublie-la, et concentre-toi sur ta petite sœur à qui tu as beaucoup manqué ! » Je fis la moue pour l’amadouer un peu plus. Bien que le spectre de notre famille soit toujours à nos côtés, j’espérais que mon grand frère puisse passer outre pour que je puisse profiter de lui un peu plus.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:37


Yano mentirait si en déménageant à Wincap, il ne s’était pas attendu à recevoir la visite de sa sœur. Loin des yeux perfides de leur grand-mère maternelle et de ses connaissances, Wincap offrait une réelle opportunité à cette dernière, d’agir en dépit et en secret des yeux et oreilles de la matriarche de la famille Wada. De ce fait, il savait depuis le début qu’il ne s’agissait qu’une question de mois avant que la jeune femme ne découvre où il vivait ou ne lui saute dessus en plein milieu des couloirs de la faculté. Étant souvent en déplacement et l’ayant mise au courant, notamment grâce à une lettre qu’il avait remise à son cousin, il s’était plutôt attendu à la voir débarquer au détour d’un couloir de leur établissement scolaire respectif. Quoi qu’il en soit, Yano se trouvait ravi de la voir. Il se trouvait néanmoins inquiet que cette visite de sa part ne parvienne aux oreilles de leur ainé. Il connaissait sa sévérité et ne pouvait concevoir que sa sœur puisse en payer les frais. De ce fait, il s’était efforcé de conserver son visage sévère et sérieux, mais la joie de la revoir avait fini par dépasser son inquiétude. Il plaisantait bien évidemment lorsqu’il lui signifiait qu’il allait devoir tirer les oreilles de son cousin. L’idée lui traversait même pas l’esprit tant elle semblait ridicule. Il avait seulement fait une bourde, sans aucun doute, comme à ses habitudes. Cette pensée l’avait fait sourire, attendrie, lui étant tout simplement impossible de se mettre en colère contre son « faux » jumeau, un ange si fragile.

Dans tous les cas, Aika le lui interdisait de s’en prendre à lui, s’il le voyait. Ses sourcils froncés, elle avait l’air menaçant même si elle savait tout autant que lui, la chose impossible. Elle l’avait menacé et comme il le savait fort bien, elle parvenait toujours à ses fins. Elle vint rire, lui arrachant un sourire doux et attendri, le sachant totalement puisqu’elle savait y faire avec lui, par les mêmes procédés. Elle ne changerait jamais se lança-t-il intérieurement alors qu’il venait la prendre dans ses bras. Elle lui avait tant manqué sa petite princesse qui devenait peu à peu une reine. Une reine prête à gouverner et faire vivre son monde à sa façon. Il était toujours inquiet que sa grand-mère ne vint l’obliger à suivre une voie qui n’était pas faite pour elle. Pire, il craignait qu’on ne l’oblige à se marier avec un jeune homme de bonne famille. Cette pensée le tourmentait, quand bien même avait-il confiance en Eichii et en elle pour savoir que les deux jumeaux ne le toléreraient jamais. De ce fait, il ne pouvait que se sentir profondément heureux de pouvoir la serrer tout contre lui. Un bien-être partagé tant il pouvait sentir l’étreinte de sa cadette aussi forte que la sienne. Il pouvait l’entendre respirer son odeur tandis qu’il venait caresser sa chevelure avec douceur. Ce geste lui manquait cruellement. Cela faisait un bien fou de pouvoir la sentir tout contre lui, sentir sa chair contre la sienne. La sentir bien là, à ses côtés.

Ils avaient tant de temps à rattraper. Près de deux ans. Le temps filait si rapidement, qu’il n’osait à peine le croire. Pourtant, à l’époque, sa jeune sœur venait juste d’atteindre sa majorité, était sur la ligne droite de ses Aspics. Qu’avait-elle choisi comme cursus, comme métier ? Avait-elle trouvé l’amour ou le cherchait-elle encore ? Tant de questions qu’il mourrait d’envie de lui poser, sans n’avoir eu l’occasion de le faire. Il voyait déjà Yasushi que rarement depuis qu’il s’était mis avec Yuuki. Le temps lui manquant plus que par réelle volonté tant il passait le plus clair de son temps libre avec Ki Suk pour profiter du peu d’instants qu’ils disposaient depuis qu’il s’était enroulé dans l’équipe de recherche de son tuteur. Au final, il se rendait compte qu’il avait laissé sa famille, son frère, sa sœur et son cousin de côté sans s’en compte. Il la sentit se détendre dans ses bras, pleurant contre son torse alors qu’il continuait de caresser ses cheveux et son dos avec douceur. Il l’entendit rire contre lui, trouvant sans doute ses paroles quelque peu amusantes même si lui les pensait réellement.

Seulement, l’inquiétude vint de nouveau frapper son esprit et il lui en fit part. Il ne pouvait s’en empêcher, connaissant combien cette femme pouvait se montrer fourbe et cruelle. Il sentit Aika se retirer de ses bras, pour venir se saisir d’un mouchoir afin d’essayer ses larmes avec élégance, comme une femme de leur naissance. Les bonnes manières leur collaient à la peau comme une marque de fabrique tant ils se trouvaient distingués et élégants dans leur famille. Comme une digne femme, elle s’offusqua, l’accusant d’avoir fait exprès de la faire pleurer en disant que désormais son débardeur était foutu. Yano n’en avait que faire, regardant avec attention le visage de sa jeune sœur avec douceur. Il se trouvait si heureux de l’avoir face à lui. « Tu sais, une bonne machine suffira… Pas besoin d’en acheter un nouveau. » Vint-il murmurer en lui ébouriffant tendrement les cheveux, il se sentait amusé. Un sourire qui vint se ternir lorsqu’il remarqua que sa jeune sœur adoptait un air plus sérieux. Elle n’en avait totalement rien à faire de ce que pensait ou désirait leur grand-mère - surnommée pour cette occasion : « cette vieille sorcière ». Elle n’avait pas peur d’elle et il le savait. C’est vrai, Eichii et Aika avaient tous les deux développaient une désinvolture totale envers elle, n’ayant que faire de ses avis. Aika appuyait d’ailleurs cette pensée. Jamais elle ne pourrait la contrôler et cela faisait bien trop longtemps qu’elle la tenait éloignée de lui.

Aika vint se saisir de sa main, la prenant dans la sienne pour lui tendre un sourire. Elle ne la laisserait pas gâcher ni sa vie, ni la sienne alors elle lui demandait de l’oublier et de penser à sa petite sœur à qui il avait manqué. Sa petite moue l’avait ému, faisant naitre des larmes muettes au creux de ses yeux alors qu’il venait de nouveau la reprendre dans ses bras dans une douce étreinte. Il laissa de nouveau ses mains caresser son dos alors qu’il murmurait au creux de l’oreille. « Tu as raison, Aika. » Sa voix se fit douce. « Je vais profiter de toi, aujourd’hui, et ne songeait à rien d’autre. J’ai tant de choses à apprendre sur toi. Même si je garde toujours un œil sur toi, de loin, beaucoup de choses doivent m’échapper et je veux tout savoir. Alors, dis-moi, petite sœur. Qu’est-ce que tu deviens ? Je veux tout savoir sur toi, sur tes rêves et même tes amours. » Il vint rire. « Ne t’inquiète pas, promis je n’irai pas faire peur à l’élu de ton cœur, si tu en as un. Je suis juste curieux et tellement avide de voir comment tu as évolué. Deux ans, c’est énorme ! Tu n’es plus une petite fille et en te voyant là, je m’en rends d’autant plus compte. » Sa voix se faisait douce alors qu’il venait s’éloigner d’elle pour caresser son visage du bout des doigts, en douceur. Il lui offrait un de ses plus beaux sourires, doux et attendri. « L’idéal est de faire tout cela devant un bon café ou thé. Ça te dit ? »
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 8 Sep - 14:33

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Définitivement, jamais je ne pourrais me lasser de me trouver dans les bras de mon grand frère. Ses étreintes m’avaient terriblement manqué. Et même si Eichii était toujours resté à mes côtés durant tout ce temps, et que j’appréciais également de le prendre dans mes bras, ce n’était pas vraiment la même sensation. Dans les bras de Yano, je me sentais à l’abri de tous et de tout. Je soupirais d’aise, ne souhaitant pas quitter cet endroit et cette position si confortables, d’autant plus que le jeune homme avait finalement décidé de suivre mon conseil, en essayant d’oublier la menace qui émanait de notre propre famille. Je fus heureuse d’apprendre qu’il avait continué de garder un œil sur moi malgré la distance. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire, devinant qui était son œil. Décidément, le pauvre Yasushi avait dû en baver, entre mon frère qui souhaitait avoir de nos nouvelles, et moi, qui le harcelait dès que j’en avais l’occasion pour lui soutirer tout information susceptible de combler le vide de son absence. Dans tous les cas, Yano était déterminé à rattraper le temps perdu aujourd’hui, et j’accompagnais son rire du mien lorsqu’il annonça qu’il souhaitait également que je lui raconte tout de mes amours. Bien que j’en riais à présent, cela n’avait pas toujours été simple de garder mon sang-froid alors que mes frères (et surtout Yano) faisaient leur possible pour effrayer mes petits-amis. Je secouais légèrement la tête à ces souvenirs. Heureusement pour moi que depuis avoir finalement réalisé ses sentiments pour Kisuk, mon grand frère était un peu moins protecteur. Il ne me restait plus qu’à convaincre Eichii de faire la même chose.

Je ne pus qu’acquiescer, alors que Yano mettait fin à notre étreinte, qu’une période de deux années sans se voir était décidément bien trop longue. Tellement d’événements avaient dû arriver dans la vie de mon frère, des événements auxquels je n’avais pas été présente et dont il ne me restait que des récits. Je soufflais, en lui offrant à mon tour mon plus beau sourire. « À mon avis, je n’aurais malheureusement pas grand chose à te raconter mon cher frère. Ces dernières années n’ont pas été particulièrement mouvementées de mon côté » répondais-je une moue déçue se dessinant progressivement sur mon visage. « Caramel pourrait sûrement te raconter des histoires plus intéressantes s’il arrêtait de dormir vingt-quatre heures sur vingt-quatre » ajoutais-je avec un petit rire, passant une nouvelle main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu. C’était la stricte vérité, et c’était aussi, en quelque sorte, l’une des raisons qui m’avaient poussé à venir m’installer à la WINCAP. Il était difficile de profiter pleinement de tous les plaisirs que la vie pouvait offrir alors que ma famille surveillait mes moindres faits et gestes. « Mais bien sûr, je boirais volontiers un café en ta compagnie » acceptais-je avec un sourire. « Avec quelques gâteaux. Ou non. Je devrais peut-être faire un régime. » Je fis mine de réfléchir quelques secondes, enroulant mollement une mèche de mes cheveux autour de mon index. « En tout cas, je te laisse t’en occuper » finis-je par conclure en haussant les épaules, mes lèvres s’étirant en un sourire encourageant, « je n’ai pas envie de t’empoisonner aujourd’hui. » Yano savait parfaitement bien que la cuisine n’avait jamais été mon fort, malgré mes efforts dans la préparation. J’étais bien capable rater la préparation de café instantané en ajoutant trop d’eau ou en ne mélangeant pas assez. D’un côté, j’aurais beaucoup aimé être une bonne cuisinière comme Yuuki, la petite amie de mon cousin préféré. Mais d’un autre côté, je savais que ma grand-mère était mécontente de ce fait, puisqu’il s’agissait tout de même d’une lacune dans mon éducation pour devenir une bonne petite maîtresse de maison. Et ce qui rendait ma grand-mère mécontente me rendait heureuse. Alors il s’agissait d’une bonne contrepartie.

Je tournais pour la première le dos à mon frère pour faire face à son nouveau chez-lui. Je savais qu’il partageait cet endroit avec son amant. Et à vrai dire, à première vue, leur nid me semblait tout à fait parfait.  Il était lumineux et spacieux, et suffisant pour que deux personnes y vivent, voire y reçoivent des convives. Je tournoyais sur moi-même tout en avançant, observant le moindre recoin. « Je devrais peut-être investir dans un appartement moi-aussi, ma chambre doit faire la taille de ton placard » me plaignais-je, en m’improvisant moi-même une visite guidée, sans attendre Yano. Je déposais mon sac, ainsi que ma veste jaune sur le canapé pour être plus à l’aise dans mon débardeur et décidais de faire un rapide saut dans sa chambre, pour satisfaire ma curiosité grandissante sur cet endroit. Je fronçais les sourcils en découvrant ce qui semblaient être des préparatifs pour un voyage. Je revins vers mon frère, perplexe. « Tu comptes partir quelque part ? »

Tenue.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeDim 14 Sep - 0:49


Elle n’était plus une enfant. Yano ne pouvait que faire cette contestation lorsque son regard se posait d’aussi près sur Aika. Sa cadette n’avait plus rien de cette princesse qu’il avait laissée derrière lui, quelques années auparavant. Deux ans. Cela lui avait semblait à la fois si long et pourtant celles-ci s’étaient écoulées si rapidement. En entrant en tant que stagiaire au sein de l’équipe de recherche de son tuteur, Yano avait eu du pain sur la planche et s’était plongé corps et âme dans son étude de recherche. Cela l’avait mené à s’absenter de longues semaines durant ses périodes de recherche et il devait reconnaitre qu’il aimait ce qu’il faisait, malgré la distance que ce travail lui imposait parfois d’avoir avec l’élu de son cœur. Ki Suk avait été très réticent à cette idée et il devait reconnaitre que ce n’était pas tous les jours faciles, autant pour son amant que lui. Il lui manquait cruellement, mais l’enrichissement de ces journées passées loin de lui valait le coup. Il apprenait tant auprès de cet homme, de son expérience. Il prenait un plaisir montre à arpenter ses forêts qui étaient devenues son terrain de recherche. Cela venait accroitre ses connaissances et il était évident que tout ceci le poussait d’autant plus à se lancer dans la recherche. Cela éveillait son intérêt, son désir à chercher ses créatures magiques mythiques pour pouvoir en découvrir plus sur elle. Il espérait que son patron le garderait comme membre permanent de son équipe de recherche.

De ce fait, il était évident qu’il avait beaucoup de choses à dire à sa jeune sœur, mais il espérait qu’il en serait de même avec elle. Il avait tant de choses à apprendre sur elle. Il avait dû rater tant de choses. Il n’en doutait pas. Pourtant, elle lui informait qu’elle n’aurait malheureusement pas grand-chose à lui raconter. Ces dernières années n’avaient pas été particulièrement mouvementées de son côté. Caramel, son animal de compagnie pourrait sûrement lui raconter des histoires plus intéressantes s’il arrêtait de dormir vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle vint rire et c’est tout naturellement qu’il vint accompagner ce sourire. Elle acceptait volontiers de boire un café en sa compagnie avec quelques gâteaux, quoique non, elle doive peut-être faire un régime. Une remarque qui le rendit totalement perplexe, ne faisant jamais réellement aux discours des demoiselles. Elle le laissait néanmoins s’occuper, n’ayant nulle envie de l’empoisonner. Yano vint naturellement rire, venant murmurer : « Pas de soucis. Je suis un pro. Ki Suk n’en boit pas du tout. Il préfère le thé. Chacun son domaine comme tu peux le voir. » Il vint ponctuer ses paroles par un clin d’œil alors qu’il se dirigeait vers la cuisine américaine de l’appartement pour lancer d’un coup de baguette magique le déclenchement de la réalisation du café qu’il avait promis. Les différents éléments vinrent se mettre en activité pour permettre la concrétisation de ce met si délicat qu’il appréciait résolument. Il vint même ouvrir un placard pour en extirper quelques gâteaux que Yuuki leur avait faits lors d’une visite-surprise de Yasushi, plus dans un coup de vent. « Il nous reste quelques mochis que Yuuki, la petite amie de Yasushi, nous a faits. Tu devrais les aimer, ils sont succulents. »

Ces derniers vinrent se glisser jusqu’à la table basse du salon où sa petite sœur s’était dirigée en lui tournant le dos. Celle-ci vint lui faire part qu’elle devrait peut-être investir dans un appartement, vu que sa chambre devait faire la taille de son placard. Elle semblait décidée à faire le tour du propriétaire sans l’attendre et il la laissa faire, ne voyant aucun inconvénient à ce qu’elle le fasse. Pour sa part, il venait sortir deux tasses de café qu’il pointait du bout de sa baguette pour les mener jusqu’à la table basse à leur tour.  Une fois le café prêt, il fit de même pour le récipient le contenant, venant le verser dans leurs différentes tasses. C’est à ce moment-là que la voix de sa sœur se fit entendre. Elle lui demandait s’il comptait partir quelque part. Elle semblait intriguée et l’expression de son visage ne laissait aucun doute sur cela. Yano vint lui sourire en venant l’inviter à s’asseoir alors qu’il murmurait. « En effet. Tu ne dois pas être au courant, mais cela fait deux ans que je suis en lien avec un chercheur, qui est devenu mon tuteur pour les stages sur le terrain. Cela doit faire six mois, qu’après des mois de recherche, nous allons sur le terrain pour mettre en pratique les résultats de nos recherches afin de trouver la trace d’un dragon à trois-têtes dans les forêts sombres de Chine. De ce fait, trois semaines par mois, je suis là-bas. J’étais donc en train de préparer mes affaires. » Il vint lui sourire alors qu’il venait caresser ses cheveux en douceur.

« Et toi ? Qu’as-tu décidé d’étudier ? Quel type de cursus ? Ton stage de pratique se déroule bien ? Tu dois être en deuxième année, je me trompe ? » Il vint lui sourire, venant lui indiquer du regard son café, ajoutant simplement. « Sinon comment père, mère et Eichii se portent ? Grand-mère mène toujours sa loi dans le domaine. J’ai cru comprendre qu’elle menait encore la vie dure à Yasushi, par rapport à Yuuki. Elle ne changera jamais. » Le ton de sa voix se fit dépité, conscient que celle-ci ne changerait jamais, malgré tous les souhaits qu’il avait pu escompter par le passé. « Enfin, j’espère qu’elle ne vous mène pas trop la vie dure ! » Lâcha-t-il dans un ton plus sombre alors qu’il venait porter sa tasse à ses lèvres. Il savoura le gout amer du café et les effets bienfaisants de la caféine dans son organisme, curieux d’avoir des réponses de la part de sa jeune sœur et faire en sorte qu’elle délie sa langue. Après tout, elle n’était pas connue pour être aussi secrète que lui, cela serait même inquiétant.

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Aika Wada
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeMer 17 Sep - 21:29

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano




Le fait de tomber sur des préparatifs, que j’imaginais certainement pour un voyage, ne m’enchantait pas vraiment. Je venais à peine de retrouver mon frère, que je le trouvais en train de ranger ses affaires pour un départ. Et si j’étais arrivé un jour plus tard, aurait-il encore été ici ? Malgré le sourire de Yano, j’étais très perplexe quant au pourquoi du comment de cette affaire. J’acceptais son invitation silencieuse, prenant place à ses côtés sur le canapé. J’écoutais calmement ses explications sur les raisons de son départ. Lorsqu’il eut terminé, il vint me caresser les cheveux. Je restais toujours aussi perplexe, fronçant les sourcils. « Un dragon à trois têtes ? En Chine ? » répétais-je, légèrement incrédule. Je secouais légèrement la tête, en signe de résignation. « Toi et ta passion pour les créatures magiques… » soufflais-je. « J’espère que tu ne comptes pas te mettre en danger. » Oui, j’étais inquiète. En temps normal, les dragons n’étaient pas connus pour être des créatures très sympathiques. Alors partir à la recherche de l’une de ces bêtes, avec plusieurs têtes en prime, quelle idée étrange ! Ne pouvait-il pas se contenter du confort de son appartement, en terminant ses études tranquillement ? L’idée qu’il puisse s’aventurer dans un trou perdu en Chine à la recherche d’une créature dangereuse ne me plaisait définitivement pas. « Et ton tuteur, il est doué au moins ? Je peux lui faire confiance ? Ai-je besoin de m’expliquer avec lui avant ton départ ? » le questionnais-je sans lui laisser le temps de répondre. Je me massais les tempes pour me calmer un peu et éviter de l’agresser autant avec des questions qui n’avaient pas réellement de sens. De toute façon, quoique je lui dise ou fasse, Yano était bien décidé à aller à la poursuite d’un dragon. « Tu ne voudrais pas plutôt partir à la recherche d’un boursouf ? C’est mignon, magique, sans danger et… » Je me coupais, un soupir s’échappant de mes lèvres. « D’accord, d’accord ! Dragon. Trois têtes. Chine. J’ai compris, tu as dit que tu as beaucoup travaillé pour ce départ. C’est juste que… je ne peux pas m’empêcher d’être soucieuse de mon grand frère qui part à la chasse au dragon. Qu’est-ce que tu dirais si je venais t’annoncer que je pars au Brésil pour tenter de trouver une Acromentule à dix têtes ? »

J’attrapais l’un des mochis de Yuuki, tout à fait d’accord avec le commentaire de Yano précédemment. « Yuuki fait vraiment les meilleurs mochis du monde ! » m’exclamais-je, en le dégustant avec entrain. Après avoir englouti la moitié de l’une de ces merveilles, je me décidais à assouvir la curiosité de mon grand frère à mon sujet. « Effectivement, je suis en deuxième année. Je me suis fait transféré à Heartwood University ! Je suis un cursus long pour devenir avocate. Les cours me plaisent bien, ils sont très intéressants. Bon par contre, j’ai évité d’annoncer à notre famille que je suis le cours de droit et justice moldu parce que… » Avais-je réellement besoin de terminer ma phrase ? Les préjugés des Wada à l’encontre des moldus et nés-moldus étaient bien connus. Suivre ce cours était tout de même assez risqué de ma part. Je me demandais bien comment j’allais pouvoir me justifier auprès de ma grand-mère si elle venait à l’apprendre. J’avais mal à la tête rien que d’y penser. « Tu savais que les moldus n’avaient pas de véritaserum pour les interrogatoires ? » l’interrogeais-je, plus pour me distraire qu’autre chose. « Ils utilisent parfois un détecteur de mensonge, mais le résultat semble bien trop aléatoire »  ajoutais-je, pensive. Bien que j’étais très enthousiaste en choisissant ce cours, mon entrain s’était peu à peu amenuisé, plutôt déçue de découvrir une justice aussi précaire.

D’un regard, Yano vint me rappeler que ma tasse de café n’attendait que moi. Je le remerciais avec un sourire. Je la pris avec mes deux mains, et en bus quelques gorgées. Cette boisson était définitivement devenue ma préférée depuis mon entrée à l’université. Son goût amer était sans aucun doute ce que j’appréciais le plus, sans pouvoir expliquer la raison de cette préférence. Pourtant, j’étais bien connu pour être une fan de tout ce qui pouvait être sucré.

Mon grand frère se décida finalement à me demander des nouvelles de notre famille, son visage s’assombrissant à nouveau à la mention de la matriarche de la famille. Je ne pouvais éviter de lui en parler, car elle était décidément présente dans tous les aspects de notre vie. Je lâchais un léger soupir au dessus de ma tasse de café, cherchant dans sa chaleur un peu de réconfort. « Père et Mère se portent bien, toujours aussi occupés… Enfin, tu vois, je leur en veux encore de ne pas t’avoir défendu contre Grand-mère, et plus encore, je leur en veux d’avoir coupé les ponts avec toi et de nous forcer à faire de même. Alors ce n’est pas très facile de communiquer calmement avec eux. » Quoique… maintenant que j’y pensais, nos parents semblaient moins enclins à me réprimander lorsque je parlais de rencontrer Yano. D’ailleurs, ils m’avaient un peu aidés en me permettant de m’installer à la WINCAP, malgré les réticences de notre Grand-mère. « Eichii va… Et bien il va très bien en fait ! Il a l’air de se plaire à sa nouvelle position dans la famille » racontais-je avec un sourire, mon regard se perdant un peu dans le paysage visible par la fenêtre de l’appartement. « Il a changé. En bien. Il s’impose plus. Et puis maintenant qu’il a plus d’importance aux yeux de Grand-mère, c’est encore plus amusant de la rendre folle de rage ! » Je ne pouvais m’empêcher de rire en pensant à ce que nous faisions endurer à notre famille, et surtout à la vieille femme. Nous essayions de changer cette famille bien trop attachée à des traditions désormais révolues. « Toi qui étais si calme et obéissant, ça lui change grandement de se retrouver avec des petits-enfants aussi turbulents. » Je pris une nouvelle gorgée de café, avant de reposer la tasse sur la table basse. « Même si ça vaut le coût, je dois dire que je me suis fait pas mal réprimander » avouais-je, en passant une main dans mes cheveux. À quoi bon lui mentir ? De toute façon, il savait bien toutes nos actions avaient toujours des conséquences. J’évitais simplement de lui mentionner le fait qu’une véritable guerre ouverte s’était installée entre Grand-mère et moi depuis son départ. J’étais certaine que Yano allait s’inquiéter et me demander d’éviter de la provoquer. Mais je ne pourrais jamais être une petite fille obéissante, au grand damne de notre famille.

« Oui » confirmais-je, alors que mon frère parlait de notre cousin. « Ce n’est pas comme si elle ne lui avait jamais mené la vie dure. C’est simplement qu’elle a trouvé une énième raison pour l’attaquer. Même s’il était en couple avec la fille d’une famille qu’elle approuverait, elle trouverait quelque chose à redire. » Je soupirais en secouant la tête de dépit, en pensant à cette vieille femme qui ne leur laissait jamais de répit. « De toute façon, je ne m’inquiète pas pour Yasushi et Yuuki. Ce n’est pas comme s’ils allaient ou devraient faire attention aux paroles de Grand-mère. » Mes lèvres s'étirèrent en un sourire en coin. « C'est devenu une habitude chez ses petits-enfants de ne pas l'écouter. »

« Comment va Ki Suk ? » m'enquis-je finalement, curieuse d'avoir des nouvelles du jeune homme. « Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de le voir ! D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il n'est pas là ? Il travaille ? »
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 29 Sep - 0:11


Cela faisait deux ans qu’ils n’avaient pu avoir une conversation ensemble. De ce fait, il n’était nullement surprenant que sa jeune sœur n’ait pas connaissance des derniers évènements qui avaient bouleversé son quotidien. Il ne s’attendait pas à une réaction emballée de sa jeune sœur, après tout, il avait conscience que son sujet de recherche pouvait effrayer plus d’un. Lui-même n’aurait pas tenté l’expérience, si ses capacités magiques ne lui avaient pas permis de devenir un animagus. Une particularité dont il n’avait parlée à personne, si ce n’est il y a quelques mois à Ki Suk. Il n’attendait donc pas une effusion de joie de la part de sa jeune sœur qui était venue répondre à son invitation silencieuse de prendre place à ses côtés sur le canapé. Il la sentait perplexe, son regard était abasourdi, incrédule, ses sourcils froncés. Elle répéta les mots clés de son monologue avant de secouer la tête en signe de résignation. Elle souffla dans un ton dépité qu’il ne changerait jamais. Il est vrai que sa passion pour les créatures magiques n’était pas un secret pour sa jeune sœur. Elle avait été l’une des premières à l’entendre parler durant des heures de ses créatures magiques qu’il découvrait et avait tant envie d’admirer. En fin de compte, malgré les années, son regard n’avait point changé. Il trouvait les créatures magiques cruellement captivantes et son désir était de faire de la recherche : son métier.

Une passion débordante qui le rendait particulièrement excité et heureux. Il aimait les expéditions qu’il menait avec son responsable, quand bien même l’absence de Ki Suk se faisait pesante la majeure partie de ses nuits. Il avait conscience que son amant était inquiet, il l’aurait été dans le cas contraire. Il faisait attention à lui, à sa sécurité, celle de son responsable. Ils étaient peut être tous les deux passionnés, mais ils n’étaient pas inconscients. Leurs excursions étaient toujours bien préparées et ils n’avaient encore jamais été dans une situation difficile. Il comprenait donc l’expression sceptique de sa jeune sœur et écoutait donc ses questions avec attention. Elle lui demanda si son tuteur était doué, si elle pouvait lui faire confiance ou avait-elle besoin de s’expliquer avec lui avant son départ. Yano sourit attendri par ses paroles et son inquiétude. Ils étaient résolument formés sous le même moule et il se rendait compte qu’en dépit de son absence, rien n’avait totalement changé. Cela le rassurait, l’apaisait même. Sa famille lui manquait. Cela était évident. Ki Suk parfois s’en était rendu compte lorsque son sourire s’était fané lorsqu’il voyait sa sœur ou son frère au bout du couloir de Sinseonghan Jolyu. Même si ce manque se faisait pesant, il n’avait jamais regretté de prendre son envol, suivre la voie qu’il voulait sienne.

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Cela la contrariait, il le voyait bien alors qu’elle se massait les tempes pour se calmer. Elle lui demandait s’il ne voudrait pas plutôt partir à la recherche d’un boursouf. Après tout c’était mignon, magique sans danger. En effet, mais les recherches sur cette créature magique qui était devenue presque un animal de compagnie, ne se trouvaient pas particulièrement captivantes. Du moins, il appréciait plus mener ses recherches sur des créatures mythiques pour tenter de percer les mystères qui avaient fais leurs légendes. Le dragon à trois têtes en faisait donc partie. Aika finit par se faire une raison. Elle capitula en disant qu’elle avait compris qu’il avait beaucoup travaille pour ce départ. Cela la rendait juste soucieuse de voir son grand frère partir à la chasse au dragon. Elle lui demandait ce qu’il dirait si elle venait lui annoncer qu’elle partait au Brésil pour tenter de trouver une acromentule à dix têtes. « Si je peux t’accompagner ? Autant joindre l’utile à l’agréable, non ? Puis ça n’arrivera jamais. Tu fuis déjà devant une petite araignée alors te voir partir à la recherche d’une acromentule à dix têtes… Je ne l’imagine même pas. Mais je comprends ton inquiétude, Aika. » Il avait murmuré cela dans un fin sourire alors qu’il venait continuer de lui caresser les cheveux. « Comme je l’ai déjà dis à Ki Suk. Nous ne prenons aucun risque et toutes nos expéditions sont calculées soigneusement pour éviter tout risque. En cas de danger, il nous est possible de transplanner. C’est la règle d’or. Aucun risque inconsidéré ! De plus, mon tuteur fait ce métier depuis vingt ans. Il connait les risques et il n’est pas très amoché, donc il est très prudent. » Il vint lui sourire pour la convaincre alors qu’il venait ajouter. « Mais promis, je fais très attention. Je dois rester en vie pour voir ma sœur se marier un jour. » Il lui fit un clin d’œil alors qu’il portait sa boisson à ses lèvres. Sa sœur semblait convaincue et vint prendre un mochi avant d’adhérer à ses propos vis-à-vis des capacités culinaires de la petite amie de leur cousin.

Elle finit par répondre à sa question, lui confirmant bien qu’elle était en deuxième année de spécialisation. Elle s’était d’ailleurs faite transféré à Heartwood pour un cursus long afin de devenir avocate. Les cours lui plaisaient bien, ils étaient intéressants. Par contre, elle avait évité d’annoncer à leur famille qu’elle suivait le cours de droit et justice magique. Il n’avait pas besoin qu’elle explicite plus, il voyait où elle voulait en venir. Elle lui demandait s’il savait que les moldus n’avaient pas de véritaserum pour les interrogatoires. En effet, ils utilisaient parfois un détecteur de mensonge, mais le résultat semblait bien trop aléatoire. Au son de sa voix, il comprit qu’elle était un peu déçue de cette découverte. Il est vrai qu’il pouvait y avoir des choses insatisfaisantes pour les sorciers dans les systèmes moldus, mais au final, cela n’empêchait pas les sorciers de faire des erreurs. Il pensait notamment à l’injustice qu’avait subie la branche paternelle. Il ne dit mot à ce sujet, l’invitant à boire sa tasse de café alors qu’il faisait de même. Satisfait par ses réponses, il préféra la questionner sur leur famille, il était inquiet et soucieux d’avoir des nouvelles à ce sujet. Aika l’informa que leurs parents se portaient bien, même s’ils étaient toujours très occupés. Elle leur en voulait toujours de ne pas l’avoir défendu contre Grand-mère, et plus encore, elle leur en voulait d’avoir coupé les points avec lui et de les forcer à faire de même. Yano aussi en été triste, mais il pouvait comprendre, ayant comprit depuis des années que les apparences étaient de rigueur dans leur famille. Il savait également que cela leur peser. Il avait très bien vu leur regard lorsqu’il avait accepté sans broncher, les remarques désobligeantes de ses ancêtres outrés de voir un de leurs descendants bafoués ainsi le nom des Wada.

Enfin de compte, il se trouvait encore marqué par cette soirée, même s’il s’y était préparé. Aujourd’hui, il était fier de l’homme qu’il devenait et se trouvait attaché à sa liberté. Elle le métamorphosait en un homme dont il était n’avait nullement honte et cela était merveilleux. Il savait que la communication au sein de leur famille n’était pas la plus évidente et il imaginait sans trop de mal qu’elle avait dû se dégrader depuis son départ. Il espérait néanmoins que ses cadets vivent bien la situation, notamment Eichii qui devenait désormais l’héritier. Son jeune frère allait très bien. Il avait l’air de se plaire à sa nouvelle position dan la famille. Cela le soulageait étrangement. Il avait bien senti lors de leur dernière entrevue qu’il comptait bien prendre sa place dignement, mais si Aika disait qu’il s’y sentait bien, cela voulait dire ce que ça voulait dire. Il avait changé, en bien notamment. Il s’imposait plus et étant donné qu’il avait plus d’importance aux yeux de Grand-mère, c’était encore plus amusant de la rendre folle de rage. Cette information le fit sourire, dépité. Il savait de quoi étaient capable ses cadets, mais cela en valait le coup même si elle avait été de nombreuses fois réprimander. Cela ne l’étonnait nullement, mais cela l’inquiétait tout de même, même s’il ne vint nullement l’exprimer. Il l’était également au sujet de son cousin et Aika vint appuyer ses propos. Quoi qu’il advienne, elle n’aimait pas Yasushi et trouvait toujours quelque chose sur laquelle l’attaquer. Elle était sure que même s’il était en couple avec la fille d’une famille qu’elle apprécierait elle trouverait le moyen de le critique.

Il la croyait sur parole. Il espérait néanmoins que ses attaques ne blessaient plus son cousin. Il avait déjà bien assez souffert de la cruauté de leur grand-mère paternelle. « J’espère dans tous les cas que Yasushi parvient à passer au-dessus. Cela ne doit pas être facile avec la maladie qui le ronge. J’irai le voir avant mon départ pour discuter avec lui. Dans tous les cas, je suis ravi pour Eichii. Cela me soulage de le voir s’épanouir dans sa nouvelle position. Même s’il me l’avait déjà dis avant que je ne prenne ma décision, cela me rassure de voir qu’il ne disait pas seulement cela pour me faire plaisir. » Yano sourit doucement alors qu’il venait finir sa tasse de thé pour répondre à ses questions. « Il va bien. Il est toujours déprimé et soucieux de me voir partir, mais il a compris que je faisais attention. Seulement, je sais que ça le pèse. Il n’aime pas me voir faire mes bagages et préfère toujours sortir à ses moment là. Il est parti voir Suk Hee, mais il ne devrait pas tarder à arriver. Je pense qu’il sera tout à fait ravi de te voir là. D’ailleurs, à ce propos. » Il fit une pause, venant lui sourire.

« Je n’ai pas eu l’occasion de te le dire, mais nous nous sommes mariés secrètement. Enfin rien d’officiel, mais j’ai tenu à officialiser notre amour par cet anneau. » Il lui montra l’alliance qui ornait son annulaire gauche. « Et je compte bien officialiser tout cela, un jour, à Wincap. Peut être en Juin prochain, lorsque nous serons diplômés. » Il souriait doucement, l’expression quelque peu gênée tant il se rendait compte qu’il était parfois un peu fleur bleue. Seulement, il souhaitait mettre sa sœur au courant. Après tout, elle désirait refaire partie de sa vie, non ?
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeSam 4 Oct - 20:24

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La situation me paraissait si irréelle en cet instant. Me retrouver assise dans l’appartement de mon grand frère, discuter avec lui, pouvoir l’observer sous toutes les coutures, comme s’il s’agissait de la première fois que je le découvrais. Débarquer ici à l’improviste était vraiment l’une des meilleures idées qui m’était passée par l’esprit. Yano ne semblait pas avoir changé à première vue, mais définitivement, beaucoup d’événements pouvaient survenir en deux ans. J’espérais simplement que cela ne puisse aucunement entamer notre relation. Mais au vu de la manière dont laquelle se déroulait notre discussion, j’avais de moins en moins de doutes sur ce point. Car à nous entendre, j’aurais pu me dire que cela ne faisait pas si longtemps que nous étions séparés. Il parlait toujours avec autant d’entrain de sa passion pour les créatures magiques. Ou du moins, s’il ne se comportait pas tel un joyeux luron, il n’en était pas moins enthousiaste. Je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Cependant, je ne pouvais point éclipser mes doutes sur son expédition aussi simplement. Cela eut été bien trop facile, autant pour lui que pour moi. Mais je ne souhaitais pas l’accabler encore plus de mes remontrances, bien que certaines d’entre elles eussent été faites pour rire. De plus, à l’entendre dire qu’il avait précédemment fait part de toutes ces explications de sécurité à Ki Suk, j’imaginais que ce dernier n’avait pas été également très heureux d’apprendre que l’homme qu’il aimait partait pour une telle expérience. Par ailleurs, que pouvais-je faire face à son entêtement ? Effectivement, j’étais bien plus bornée que lui. Cela avait été prouvé à maintes reprises durant notre enfance et adolescence. Je ne savais pas si c’était parce que nous partagions le même sang, mais lui aussi avait hérité de ce fort merveilleux trait de caractère. Et comme je m’en étais déjà aperçu, rien ne pouvait le faire changer d’avis. Si je me mettais un peu à sa place, je me disais que je n’aurais pas voulu que Yano s’entête à me faire entendre raison ou à me faire la morale ou s’inquiète plus que de raison, si j’avais pris la décision de faire quelque chose que j’aimais, et pour laquelle je m’étais préparée pendant de longues semaines.

Yano releva ma remarque concernant les acromentules. Il me fit remarquer, non sans un fin sourire, que je fuyais devant les araignées, et que par conséquent, jamais je ne me risquerais à partir pour une telle expédition. « Eh! C’est même pas vrai… » marmonnais-je en baissant la tête, faussement vexée. Je ne fuyais absolument pas ! Où était-il allé pêcher cette idée ? Ma seule réaction face à ces prédateurs était de m’en éloigner, car ils étaient susceptibles de s’attaquer à moi. Et par la même occasion, je leur sauvais la vie : n’était-ce pas aimable de ma part ? Si ces horreurs osaient s’en prendre à mon intégrité physique, inévitablement, je devrais répliquer par pure légitime défense, en leur ôtant la vie, et je n’aimais pas vraiment le faire (sauf si Yano et Eichii n’étaient pas loin, dans ce cas, je les appelais à la rescousse). Cependant, il n’avait pas tort. L’idée d’affronter une acromentule, qui plus est, à dix têtes, ne m’enchantait guère. Heureusement que de telles créatures n’existaient pas dans le monde… n’est-ce pas ? Je jetais un regard furtif à mon frère, espérant qu’il n’avait pas relevé ma ‘suggestion’ pour ses prochaines recherches.

Ce dernier m’expliqua donc, comme il l’avait précédemment expliqué à Ki Suk, que jamais son tuteur et lui ne prendraient des risques, et qu’il leur était toujours possible de transplaner en cas de danger. Je lâchais un nouveau soupir de résignation, relativement apaisée par ses paroles. « Pas très amoché, tu dis ? » répétais-je, en haussant l’un de mes sourcils. « Je vais te croire. Je t’accorde le bénéfice du doute. Si tu reviens avec ne serait-ce qu’un seul cheveu en moins, ton tuteur et toi, vous en entendrez parler » le menaçais-je, mi-sérieuse, mi-amusée. Comment pouvais-je résister à son sourire ? Le jeune homme me promit de faire très attention, et cela allait devoir me suffire.

Si j’avais eu l’idée de boire une gorgée de la boisson préparée par mon grand frère, j’aurais sans aucun doute tout recracher sur lui ou sur son canapé, ou toute autre chose qui se serait trouvé dans ma trajectoire. Mon cher frère venait d’utiliser les mots « mariage » et « sœur » dans la même phrase. Ce n’était pas que je ne pensais pas à me marier un jour. C’était juste que, tout cela me semblait si loin ! J’étais jeune après tout. Qui plus est, je n’avais encore trouvé personne avec qui j’aurais souhaité partager ma vie pour le restant de mes jours. Tout le monde n’avait pas la chance de trouver son âme sœur à cet âge-là. C’était d’ailleurs plutôt rare. Mais en voyant mon frère et Ki Suk, je ne pouvais m’empêcher d’espérer que je puisse moi aussi, un jour, tomber sur mon prince charmant. J’esquissais une grimace, en secouant la tête. « Me marier, tu dis ? Il faudrait déjà que j’ai quelqu’un dans vie pour commencer. Et ce n’est pas une mince affaire avec un grand frère comme toi je te signale ! » Il s’agissait d’une référence implicite à toutes les fois où le jeune homme avait fait fuir mes petits amis, ou bien les personnes du sexe opposé qui s’intéressaient de trop près à moi. Bien sûr, à cette époque, je lui en avais voulu. Mais à présent, en y repensant, je trouvais ses interventions plutôt amusantes. Peut-être auraient-elles été encore plus amusantes si je n’en avais pas été le centre.

Je pris à nouveau quelques gorgées de café, tandis qu’il s’exprimait ses inquiétudes au sujet de notre cousin, et son soulagement concernant frère jumeau. Yano espérait dans tous les cas que Yasushi parvienne à passer au-dessus de tout ce que pouvait lui dire notre grand-mère, d’autant plus que ce n’était pas simple en raison de la maladie qui le rongeait. Il irait le voir un son départ, et j’acquiesçais, lui montrant qu’il avait tout mon soutien sur ce point. Par ailleurs, mon grand frère était réellement soulagé qu’Eichii puisse s’épanouir en reprenant le rôle d’héritier dans la famille. Je repris une dernière gorgée de ma boisson, que j’avais ainsi déjà terminé. Je reposais silencieusement la tasse sur la table, avant de poser mes yeux une nouvelle fois mon regard sur Yano. « Toujours à penser au bien-être des autres » soufflais-je avec un mince sourire. « J’essaierais également de passer voir Yasushi dès que j’aurais un peu de temps libre. À mon avis, avec Yuuki à ses côtés, nous n’avons pas à nous en faire autant, et ce malgré sa maladie. Et puis, tu sais bien que j’ai pour habitude de toujours faire regretter à Grand-mère ses méchantes paroles à son encontre, et avec Eichii comme héritier, il ne lui reste qu’à éviter ses remarques désobligeantes. » Nous n’avions aucunement l’intention que la matriarche s’acharne sur notre cousin préféré. La laisser faire contreviendrait à tous nos principes, et surtout en ce qui me concernait, ma promesse de protéger ce membre de la famille qui avait déjà tellement souffert du reste de notre clan. « Tu… » hésitais-je un instant. Devais-je réellement aborder le sujet maintenant ? Je me mordillais nerveusement la lèvre inférieure. « Tu manques à Eichii aussi » finis-je par dire en baissant les yeux. Leur relation n’était pas au beau fixe, à mon plus grand regret. Je n’en dis pas plus, ne souhaitant pas entamer le bonheur de notre rencontre. Mais ces mots devaient bien être suffisants, n’est-ce pas ? Même si mon frère ne se l’avouerait jamais, je le connaissais mieux que personne, et je pouvais affirmer que l’absence forcée de Yano ne l’avait pas rendu heureux.

Yano aborda finalement Ki Suk et comment il allait ces jours-ci. Lui aussi m’avait énormément manqué, et dans un petit coin de mon esprit, je m’étais dit que j’allais pouvoir le retrouver ici également. Mais ce n’était pas le cas, du moins, pas pour le moment. Apparemment, le coréen allait bien, bien qu’il soit déprimé et soucieux de voir mon frère partir. Je ne pouvais que soutenir Ki Suk sur ce point, bien que je me tus. Effectivement, voir celui que l’on aime partir pour une telle expédition n’était sûrement pas une partie de plaisir. Il était parti voir Suk Hee, mais ne devait pas tarder à revenir. Mon visage s’éclaira visiblement en entendant cette fabuleuse nouvelle. Mais cette fois encore, je ne dis rien. La raison à cela était que mon grand frère fit une pause dans son récit, un sourire mystérieux apparaissant sur son visage. Je fronçais les sourcils, peu sûre de ce à quoi je devais m’attendre.

Oh. Mon. Dieu. Mon cerveau refusa de traiter l’information dont venait de me faire part Yano dans un premier temps. Je voulais simplement répondre s’il se fichait de moi, ou du moins, de lui demander de répéter ce qu’il venait dire. Puis, ce dernier me montra une bague à son annulaire gauche, dont je savais parfaitement bien ce qu’elle signifiait. J’ouvris la bouche, mais aucun son n’en sortit. Je devais être aussi expressive qu’un poisson rouge en cet instant, et à mon avis, Yano devait intérieurement être ravi du petit effet qu’il avait réussi à produire sur moi. Ainsi donc, mon grand frère avait sauté le pas, et s’était marié avec l’amour de sa vie, dans le plus grand secret. Il comptait officialiser ce mariage un jour dans la capitale internationale des sorciers, peut-être même en Juin prochain, lorsque les deux seraient enfin diplômés. Je n’en revenais pas. Il me fallut un instant pour reprendre mes esprits et avoir les idées plus claires. Car il s’agissait d’un événement qui avait une grande importance dans la vie de mon frère, bien qu’il l’eut décrit de manière assez gênée. Je finis par plonger des yeux larmoyants dans les siens. On aurait pu croire que j’étais sur le point de me mettre à déverser des litres de larme. C’était peut-être vrai. D’un côté, j’étais tellement heureuse de cette fin heureuse. Yano et Ki Suk s’étaient dits oui pour la vie. Mais d’un autre côté, je me sentais coupable d’avoir manqué un tel événement dans sa vie. Je m’en voulais soudainement de ne pas avoir réussi à garder le contact avec lui, de ne pas l’avoir suivi.  Je soupirais, afin de me calmer au moins le temps de le féliciter sincèrement. « Tu… Tu t’es marié ? Sans moi ? » demandais-je d’une petite voix que je ne reconnaissais pas vraiment. J’étais vraiment trop émotive concernant ce genre de nouvelles. Enfin, même si c’était la première fois qu’on m’en annonçait une de ce type. « OH MON DIEU MAIS C’EST VRAIMENT GÉNIAL ! FÉLICITATIONS ! » hurlais-je finalement, le bonheur me submergeant, et je me jetais sur mon frère et en l’écrasant littéralement parlant. Il avait bien mérité que je l'écrase, ce petit cachotier. Si la population de Wincap n’était pas encore au courant du mariage de Yano, tout le monde l’était à présent. Je le serrais dans mes bras de toutes mes minces forces, espérant lui transmettre à quel point j’étais heureuse pour lui. « Tu as intérêt à organiser une autre cérémonie mon cher frère, sinon je t’en voudrais » lui dis-je, la voix légèrement tremblante d’émotion. Lui qui parlait du fait qu'il souhaitait assister à mon mariage, il ne m'avait même pas invité au sien ! Dans tous les cas, cette nouvelle était tout simplement fabuleuse.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeSam 11 Oct - 18:34


Yano était toujours particulièrement sensible lorsqu’il parlait de Ki Suk. D’un naturel romantique, sa relation avec un autre homme ne l’avait nullement restreint dans cet aspect de sa personne. Bien au contraire, Ki Suk y était particulièrement sensible et l’affection qui les animait mutuellement était si profonde qu’ils étaient particulièrement attentifs et romantiques l’un envers l’autre. Voir plus, mais cela il se gardait bien de l’affirmer devant quiconque. Il ne pouvait donc qu’être particulièrement troublé, mais heureux d’annoncer à sa jeune sœur, l’engagement secret qu’il avait formulé auprès de cet homme. Il n’y avait rien d’officiel, il s’agissait simplement d’un bijou, une alliance qui formaliser cet amour qu’il avait pour son ancien meilleur ami. Un homme qui était devenu bien plus que cela au fil de ses quatre dernières années. Il était désormais si important et nécessaire à l’équilibre de sa vie, qu’il ne pensait pas pouvoir s’en passer. C’est pour cette raison qu’il avait pris sa liberté. Il avait besoin de lui appartenir, d’être l’homme qu’il était réellement sans en avoir honte. Il avait souhaité assumer son attirance, sa passion, l’homme qu’il était réellement et le fait d’avoir pris son envol, d’avoir abandonné son rôle d’héritier, lui avait donné les moyens d’être un homme sincère et vrai. Il n’avait plus à garder des secrets, à agir de façon dissimulée lorsqu’il voulait enlacer ou embrasser son amant. C’était une nouvelle vie qui s’était ouverte à lui et il voulait désormais passer un autre cap : se marier. Il voulait officialiser cette union secrète devant l’ensemble de leur proche et ami.

C’était un vœu qui s’immiscer doucement dans son esprit et qu’il désirait concrétiser à l’avenir. De ce fait, cela lui semblait important de le dire à sa sœur, lui offrir cet honneur d’être la première personne à qui il formulait ouvertement son ambition. Il n’avait aucun doute sur sa réaction. Elle serait la première à s’en réjouir, sachant ô combien il devait être amoureux de Ki Suk. Elle était sa petite sœur et sans doute celle qui le connaissait le plus ou monde, qui avait été celle qui l’avait empêché d’être une armure de fer face aux autres. Il la fixait donc avec attention, s’inquiétant de sa réaction tant celle-ci tardait à venir. Il avait conscience que cette information devait être surprenante. Après tout, ils ne s’étaient pas vus depuis deux ans. Yano souriait à sa jeune sœur, remarquant aisément les larmes qui commençaient délicieusement à lui monter aux yeux. Elle se trouvait émue et troublée par cette nouvelle. Il l’entrevoyait dans ses prunelles alors qu’elle soupirait en lui demandant s’il s’était marié, sans elle. Cette demande murmurer dans une petite voix ô troublée, le troubla également alors qu’il se défendait dans une douce voix. « Désolé. Ce n’est pas vraiment un mariage à proprement parlé. On a juste échangé des engagements en secret, entre nous. Ce n’est pas vraiment légal, tu sais… » En fait, cela n’avait aucune valeur légale. C’était juste une union psychologique qu’ils avaient concrétisée par une alliance. Il voulait désormais officialiser cela à la vue de tous. Il assumait tellement cet amour qu’il désirait que tout le monde le sache, même ceux qui réprimeraient celle-ci.

Aika ne ferait résolument pas partie d’eux. Au contraire, sa réaction vint totalement répondre à son attente. Elle s’exclama dans une voix ô enjouée que c’était vraiment génial. Elle le félicitait alors qu’elle se jeter sur lui pour l’écraser. Pris dans son élan, il se trouva dans une position résolument étrange tout en serrant sa jeune sœur dans ses bras. Il vint rire, résolument touché et heureux de la voir réagir de cette façon. Elle lui lança qu’il avait intérêt d’organiser une autre cérémonie, sinon il lui en voudrait. La voix de sa sœur tremblait d’émotion alors qu’il venait doucement lui caresser les cheveux en adoptant une position plus confortable pour la prendre dans ses bras. « Bien sûr que je compte organiser une véritable cérémonie pour cela. Je désire sincèrement avoir tous nos proches à nos côtés pour célébrer tout cela. Je compte même envoyé un faire part à nos parents quand j’aurai fixé une date et préparer tout cela. Après tout, je dois officiellement le demander en mariage, même si on est plus que ça, l’un pour l’autre. » Il ponctua cela dans un clin d’œil alors qu’il venait rire, gêné. Parler de tout cela était à la fois merveilleux et gênant. Ce n’était pas le genre de conversation qu’il s’imaginait avoir avec sa jeune sœur, mais la réalité lui prouvait le contraire. Il vint lui embrasser le front alors qu’il lançait.

« Tu pourrais devenir une de mes garçons/demoiselles d’honneur. Je crois que de toute manière notre mariage sera de nature atypique. » Il vint rire doucement alors qu’il ajoutait : « Peut-être vais-je même avoir besoin de tes gouts fins en décoration et pour la préparation de tout cela. Mais cela doit rester un secret. Tu es la première à qui j’en parle. Je veux vraiment préparer cela avec attention pour que tout soit parfait, comme l’est mon amour pour Ki Suk. » Il se mordilla la lèvre alors qu’il venait prendre entre ses doigts, sa tasse pour en boire une gorgée afin de faire décroitre l’émotion qui le submergeait. Parler de cela à haute voix lui faisait pleinement prendre conscience qu’il en avait cruellement envie. Même s’il se disait que c’était qu’une formalité qu’autre chose, il voulait le faire correctement pour être en mesure d’avoir le sourire lorsque plus tard, il resongerait à toute cette histoire. Cela deviendrait un nouveau souvenir inoubliable dans leur relation et c’était ce qu’il désirait plus que tout. Être entouré par tous ses proches, pour célébrer une union sincère et profonde, n’était-ce pas le souhait profond de toute personne follement éprise par l’élu de son cœur ? Yano faisait partie de ses rêveurs et il espérait sincèrement que sa jeune sœur voudrait bien participer à l’élaboration de tout ceci. Après tout, elle était là pour refaire partie de sa vie et il était bien trop heureux de l’avoir à ses côtés pour la rejeter et la mettre de côté. Il n’en avait juste pas le courage, ni même le désir.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeDim 12 Oct - 23:15

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L’annonce de mon grand frère m’avait plongé dans un état proche de l’euphorie. Comment ne pouvais-je pas l'être ? Il s’agissait d’une nouvelle absolument fantastique. D’ailleurs, il s’agissait d’une interrogation que je m'étais parfois posée. Le couple allait-il se décider un jour à franchir cette étape officielle ? Et d’ailleurs, s’il se décidait, cette dernière était-elle effectivement nécessaire ? Car à mon humble avis, ce n’était pas une confirmation dont ils avaient réellement besoin. Même sans cette promesse solennelle, il était évident que les deux jeunes hommes s’étaient d’un amour sincère. Il ne me serait jamais venu à l’esprit l’idée qu’ils puissent un jour s’éloigner, voire se séparer. Ils s’étaient trouvés, point. Leur amour était si profond que cette possibilité me semblait tout à fait inimaginable. Par ailleurs, je connaissais l’amant de mon grand frère depuis si longtemps, qu’il aurait été bien étrange de ne plus le trouver aux côtés de ce dernier. D’un autre côté cependant, je pouvais comprendre l’envie d’officialiser cette union par des anneaux symboliques. Après tout, qui ne rêvait pas d’une cérémonie de mariage, en bonne et due forme, surtout lorsque l’on avait trouvé l’amour de sa vie ?

Mon trouble initial gagna sans aucun doute Yano, qui se défendit d’une voix douce. Il alla jusqu’à s’excuser, m’expliquant qu’ils n’avaient fait qu’échanger des engagements en secret, rien de bien légal. Je sentis un peu désolée de ma réaction quelque peu exagérée face à l’annonce. Mais la culpabilité venant du fait que pendant deux années entières, nous ne nous étions pas vu, m’avait nouée la gorge et embrouillée l’esprit. Je me mordis la lèvre en raison de cette expressivité et franchise qui faisaient résolument parties de mon caractère, à mon plus grand dépit la plupart du temps. Je n’avais pas du tout envie de gâcher cet instant magique. C’était pour cela que j’avais décidé de ne pas faire part de toutes ces pensées à Yano, car je connaissais déjà la réponse qu’il aurait à m’offrir et je n’avais pas envie de l’entendre.

Au final, j’avais réussi à rattraper au mieux la situation. Le jeune homme vint rire, tandis qu’il venait de se faire littéralement aplatir par sa propre petite sœur. J’étais ravie de l’entendre rire, et mon visage s’illumina d’un sourire en voyant qu’il avait retrouvé sa bonne humeur. La position dans laquelle nous étions étant relativement étrange, le jeune homme nous redressa dans une position plus confortable, me prenant dans ses bras. Je m’y lovais, bien contente de me trouver avec lui en cet instant. Il me rassura sur le fait qu’il comptait organisé une véritable cérémonie, souhaitant que tous leurs proches soient à leurs côtés pour célébrer leur union. Je ne pus qu’acquiescer à cette volonté de leur part. Toutefois, je fus étonnée concernant le fait que mon frère ait prévu d’envoyer un faire-part à nos parents. Je ne pouvais qu’être légèrement sur la réserve à ce sujet. Après tout, nos parents ne l’avaient pas soutenu lorsqu’il en avait le plus besoin, et continuait de se voiler la face en obéissant aux ordres de cette vieille femme, reniant leur propre fils. Je fronçais les sourcils, peu enthousiasmée par cette perspective. Par ailleurs, si notre grand-mère refusait qu’ils assistent au mariage de leur fils, nos parents n’oseraient sûrement pas la contredire, n’est-ce pas ? Quoique… ces derniers temps, je n’étais plus très sûre de ce qu’ils semblaient penser ou non. M’accorder aussi facilement la liberté de venir à Wincap, alors qu’ils savaient pertinemment que mon grand frère s’y trouvait, m’avait paru plutôt étrange, bien que je n’en avais rien dit. Bien au contraire, je m’étais mentalement attendue à entrer en joute verbale avec eux à ce sujet. Toutefois, Yano me paraissait bien déterminé à s’occuper de toutes les démarches officielles, bien que, selon ses mots, Ki Suk et lui étaient bien plus que cela l’un pour l’autre, ponctuant ses paroles d’un clin d’œil et un rire un peu gêné. Gênée, je l’étais également en l’entendant parler de la sorte. « D’accord, tu peux leur envoyer un faire-part si ça te chante. Je m’occuperais de traîner et de dompter mon frère jumeau. Car même s’il n’apprécie pas vraiment Ki Suk, il me semble important qu’Eichii soit également présent pour ton mariage » répondais-je dans un premier temps, avant de faire une pause. « Et je te prierais d’éviter le moindre sous-entendu concernant la partie de votre relation qui m’est inconnue. J’ai beau être ta sœur, il y a des informations que je préfère ignorer » ajoutais-je avec un petit sourire.

Yano vint m’embrasser le front, montrant toute sa tendresse de frère à mon égard, avant de continuer. Il me proposa de devenir l’une de ces garçons/demoiselles d’honneur, ce qui ne put que me ravir. Mon visage s’illumina en l’entendant, bien que je n’eus aucun doute dès le départ que je le serais. Après tout, qui d’autre que moi pouvait remplir ce rôle à la perfection ? Non, je n’étais résolument pas prétentieuse. Simplement, je connaissais mon frère depuis ma naissance, et Ki Suk depuis si longtemps déjà qu’il me semblait également le connaître toute ma vie. Je les avais soutenu depuis le départ, et je comptais bien les soutenir jusqu’au bout. J’avais la motivation mentale pour être leur demoiselle d’honneur. Il ajouta la possibilité éventuellement de faire appel à mes goûts en matière de décoration et de préparation pour organiser la cérémonie, rappelant que tout cela devait rester secret. J’étais la première à qui Yano parlait de cet événement, qu’il souhaitait préparer avec attention pour que tout soit aussi parfait que son amour pour Ki Suk. Je ne pus que sourire en entendant la dernière partie de ses paroles. S’il ne s’agissait pas d’eux, j’aurais pu être un peu jalouse de tout l’amour dont j’étais témoin. Je soupirais, tandis que mon frère reprenait une gorgée de son café. « Ce n’est pas peut-être que tu vas avoir besoin de moi Yano, c’est tu vas avoir besoin de moi pour organiser ton mariage. Crois-moi, je ne te laisserais pas le gâcher avec tes goûts douteux » l’assurais-je, à présent bien déterminée à ce que tout se passe selon les souhaits de mon frère. « J’accepte évidemment d’être ta demoiselle d’honneur » confirmais-je finalement, bien que cela soit inutile, « à une seule condition : je choisirais ma robe parce que je ne te fais vraiment pas confiance de ce côté-là. Et tu l’accepteras, même si elle te semble un peu trop courte ou trop ouverte ou je ne sais pas quoi. » Mon style vestimentaire, sous l’impulsion de quelques unes de mes bonnes connaissances, avait un peu changé. Bien que cela semble puéril, il était essentiel, si Yano souhaitait vraiment avoir mon aide, qu’il ne questionne pas mes choix. Et cela commençait évidemment par la robe que j’allais porter. « Pendant que tu seras en train de t’amuser avec ton tuteur et tes dragons à cinq têtes dans la forêt, je commencerais à faire quelques recherches. » Après tout, il n’allait sûrement pas avoir le temps d’en faire. Autant commencer maintenant, afin qu’il ne soit pas submergé à son retour.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 13 Oct - 2:14

Ki Suk en ce jour n’avait nullement envie de voir son amant disparaître à nouveau plusieurs semaines. En homme égoïste, la seule chose qu’il souhaitait était de le garder auprès de lui et de ne pas le voir partir. Si au moins pour une fois sa mission de stage avait été repoussée, Ki Suk aurait été l’homme le plus ravi au monde. Seulement, il semblait que le directeur de Yano ne semblait pas vouloir le lâcher d’une semaine, ne sachant nullement s’il avait même droit à des vacances pour Noël. Un fait qui le tracassait résolument tant la présence de son amant se faisait de plus en plus rare à ces yeux. Ki Suk pensait même regretter son ancienne formation d’auror dans la mesure où il pouvait rentre quasiment tous les soirs à la maison. Néanmoins, il ne pouvait pas penser si égoïstement dans la mesure où Yano était plus heureux au milieu des créatures qu’au milieu des couloirs du ministère. Un fait qu’il comprenait aisément tant fréquenter ces quartiers devait être parfois austère et non plaisant pour quiconque. Ki Suk préférait aisément fréquenter les couloirs de l’école et la présence des élèves qui seront peut-être un an les siens, un fait qui ne pourrait que l’enchanter tant le métier d’enseignant l’intéressait. Alors, s’il aimait véritablement son amant, il se devait de passer outre et d’accepter au moins partiellement son absence. Bien qu’il faille avouer qu’il avait toujours fui le moment où Yano remplissait son sac de voyage. Ki Suk n’arrivait tout simplement pas à être auprès de lui lorsqu’il le faisait. Le coréen manquait de courage, personne ne pouvait le nier lorsqu’on l’observait ainsi. Il redoutait les dernières heures passées au côté de son amant avant qu’il ne s’en aille, sentant son cœur se serrer à chaque fois qu’il pensait que pendant de nombreux jours il n’aurait plus la chance de l’étreindre et de l’embrasser. Les nuits se faisaient difficiles sans lui, tant qu’il lui arrivait encore  quelquefois de cauchemarder, bien que ces derniers se fassent bien plus rares qu’auparavant. Ki Suk n’était pas prêt de changer et resterait sans aucun doute toute sa vie une personne qui s’inquiéterait pour ses proches, personne ne pouvait lui demander de changer.

C'est pourquoi il avait préféré fuir et rejoindre l’appartement de sa meilleure amie, ayant pris l’habitude désormais de lui remonter le moral à chaque fois que son amant partait. Comme à chaque fois, elle réussissait en partie à lui faire retrouver le sourire autour de sa cuisine lorsqu’ils enfilaient les tabliers pour réaliser des gâteaux. Cette fois-ci, ils avaient décidé de cuisiner des crêpes coréennes ou communément appelées Hotteok , ainsi ils pourraient en manger dans la soirée et Yano pourrait en amener à son lieu de stage. Il suffirait de lancer un sort sur ses derniers pour ne pas qu’il ne prenne mal et il resterait succulent pour plusieurs jours encore.  Ainsi, il avait quitté sa meilleure amie avec un doux sourire sur les lèvres, un sac contenant alors encore une vingtaine de crêpes coréennes, prêt difficilement à vivre les dernières heures de Yano avant son départ. Un fait qui ne l’enchantait guère.

Transplannant alors devant la porte de leur appartement, après avoir salué et remercie sa meilleure amie, le jeune homme inséra la clé pour ouvrir leur porte qui se fermait magiquement. Il y avait au moins cette chance dans le monde sorcier de se sentir plus protégé que dans le monde moldu, connaissant les nombreuses tensions qui régnaient en Corée.  

Il vint ouvrir la porte simplement, déposant sa veste à l’entrée alors qu’il indiquait à son amant: « Mon amour je suis rentré, cette fois-ci on a préparé des Hotteok, elles sont délicieuses. Tu pourras en prendre une dizaine pour demain, il suffira juste de les protéger.  ». Le jeune homme vint garder dans sa main le sachet pour lui en faire goûter un au moins venant se rapprocher alors du salon pour voir si Yano s’y trouvait par pur hasard, avec de la chance il aurait déjà fini ses bagages.  Il espérait en tout cas. Seulement, il ne put s’empêcher d’avoir un regard résolument surpris et heureux à la fois lorsqu’il vit son amant en compagnie d’une jeune femme. Il ne s’agissait pas de n’importe qui, mais tout simplement de la sœur de Yano. Cela faisait désormais tant de mois qu’il ne l’avait pas vu ! Elle se trouvait résolument magnifique, digne héritière de la famille Wada. Un magnifique sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il venait voler un baiser à son amant et se mettre à la hauteur d’Aika pour l’étreindre « Aika ! Comme tu as grandi depuis la dernière fois. Tu es encore plus belle qu’auparavant ! Je suis ravi de te revoir après tant de temps. Tu as terriblement manqué à Yano, tu le sais ? Qu’est-ce tu que tu fais ici ? Tu es arrivée au bon moment, j’ai ramené des gâteaux qu’on a réalisés avec Suk Hee, tu pourras te régaler si tu es toujours aussi gourmande qu’avant.  » termina-t-il dans un doux rire, ravi de la revoir.

Ki Suk vint porter son regard sur le visage enjoué de son amant. Au vu de ses yeux pétillants, le jeune homme semblait avoir passé un temps agréable avec sa sœur, un fait qui ne pouvait que le ravir tant il savait que sa famille lui avait manqué depuis le jour où il avait été renié. Un jour qui les avait marqués et qui avait fait tourner une nouvelle page dans leur vie.  Souriant, il vint ajouter : « J’espère que tu ne pars pas de suite ! Il fallait m’envoyer un hibou, je serais arrivé plus tôt pour être sûr de ne pas rater ma ravissante belle-sœur.  »

Yano devait être le plus heureux des hommes en cet instant, en compagnie de sa sœur et de son mari. Cela faisait de nombreux mois qu’une telle scène n’avait pas pu se dérouler sous leurs yeux.

Tenue de Kisuk
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 20 Oct - 0:16


Parler de tout cela avec sa jeune sœur lui faisait bel et bien prendre conscience qu’ils avaient tous les deux évoluaient. Ils n’étaient plus ses enfants et adolescents qu’ils avaient pu être par le passé. Leur relation prenait un tout autre aspect. Ils pouvaient parler à cœur ouvert et quand bien même s’efforçait-il toujours de la protéger quand il en avait la possibilité, il savait qu’Aika pouvait se défendre. Il n’avait aucun doute sur la question et avait confiance en elle. Elle savait ce qu’elle faisait. Il avait mit du temps à en prendre conscience, mais sa sœur pouvait se rassurer sur un fait : il n’empiéterait plus sa vie amoureuse tant que la jeune femme pensait prendre la bonne décision pour elle. Dans le cas contraire, si l’élu de son cœur lui brisait le cœur, il s’en chargerait, mais cela lui semblait légitime. Elle ne pourrait l’empêcher d’avoir une conversation sérieuse avec l’homme en question. Quoi qu’il en soit, il espérait sincèrement offrir l’opportunité à sa sœur de refaire partie de sa vie. Elle semblait sure de ce qu’elle faisait et il n’était pas assez égoïste pour la repousser et s’assurer qu’elle ne subirait pas les foudres de leur famille.

Aika soupirait à ses mots tandis qu’il buvait une gorgée de son café. Elle était persuadée qu’il allait avoir besoin d’elle pour organiser son mariage. Il devait la croire, car elle ne le laisserait pas le gâcher avec ses goûts douteux. Gouts douteux ? Se renfrogna Yano en plissant les sourcils. Il n’avait aucun doute sur ses gouts vestimentaires, ni même son sens de l’esthétique, mais une touche féminine ne serait sans doute pas de refus, pensait-il. Elle acceptait évidemment d’être sa demoiselle d’honneur à la seule condition qu’elle choisirait sa robe. Elle ne lui faisait vraiment pas confiance pour cela et il l’accepterait même si elle lui semblait un peu courte ou trop ouverte ou elle ne savait quoi. Autant dire qu’elle y mettait beaucoup de conditions, mais il était prêt à l’accepter, tant qu’elle ne venait pas habillée de façon trop provocante. Aika était une princesse, sans aucun doute qu’elle n’allait pas risquer de mettre ce type de tenue, notamment pour son mariage. De ce fait, il n’omit aucune objection à cela. Au contraire, il venait lui sourire en hochant la tête. « Tant que tu ne viens pas au mariage en Bimbo refaite des pieds à la tête, ça me va. » Plaisanterie de sa part, qui ne se voulait absolument pas crédible. Quoi qu’il en soit, pendant qu’il serait en train de s’amuser avec son tuteur et les dragons à cinq têtes dans la forêt, elle commencerait à faire quelques recherches. Cette information le fit sourire alors qu’il murmurait : « D’accord, je te fais confiance, mais je veux absolument que tu me fasses des retours dessus. Je veux quelque chose d’assez discret. Je suis loin d’être quelqu’un qui aime le « tape à l’œil ». »

Une simple mesure de prudence. Il ne voulait pas non plus que la réalisation de ce mariage ne lui échappe des mains et être embarqué dans des idées relativement surprenantes de sa jeune sœur. Elle était très inventive et cela ne le rassurait pas totalement. Confiance ! Oui, il devait lui faire confiance. C’est sur ces mots qu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Il n’eut nul besoin de se tourner pour savoir qui venait d’entrer. Pris de court, il posa sa phalange sur ses lèvres pour faire taire sa jeune sœur. Un geste qui avait pour but de lui faire comprendre que Ki Suk n’était pas au courant et qu’elle devait garder le secret sur tout cela. Il le vit s’étonner de la présence d’Aika alors qu’il s’approchait de lui pour lui voler un faible baiser. « Bonsoir, mon amour ! » Lâcha-t-il à son tour alors qu’il le laissait s’approchait d’Aika pour l’étreindre. Il laissa les deux jeunes gens interagir alors que son amant posait tout un tas de questions à sa jeune sœur. Il se leva pour lui donner la possibilité de s’asseoir alors qu’il venait retourner près de la cuisine pour préparer un thé à Ki Suk en silence. Il s’était mis à l’écart pour les laisser discuter, intervenant simplement à la remarque de Ki Suk, qui lui murmura qu’il aurait pu lui envoyer un hibou. «  Désolé Ki Suk. J’avoue que ça m’a échappé. J’étais tellement surpris de la voir débarquer que je n’y ai pas pensé. Le principal, c’est que tu es là désormais. » Il ponctua ses mots par un clin d’œil alors qu’il venait déposer une tasse de thé devant son amour en lui volant un autre baiser. « Je vous laisse quelques instants, le temps d’aller finir mes affaires, cela vous permettra de discuter un peu tranquillement. » Il vint leur lancer un clin d’œil alors qu’il venait s’éloigner d’eux pour rejoindre sa chambre, leur laissant la possibilité de discuter plus calmement et naturellement ensemble.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeMar 21 Oct - 20:13

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano



Je n’avais encore jamais eu l’occasion de participer aux préparatifs d’un mariage. Lorsque ce genre d’événement particulièrement important avait lieu chez les sangs-purs, ce n’était sûrement pas les enfants qui s’occupaient de cela, mais les meilleurs professionnels du milieu. Il s’agissait plus d’une occasion d’étaler sa richesse et son influence, que d’une joyeuse fête pour célébrer l’amour d’un couple. C’était plutôt triste d’envisager un tel événement sous cette perspective, mais il s’agissait de la réalité de la vie des sangs-purs. Bien évidemment, le mariage de Yano et Ki Suk n’allait résolument pas être calqué sur le même modèle. Il n’y avait qu’à voir l’apparente excitation de mon frère à l’annonce de cette nouvelle, et son envie que tout soit parfait pour s’en rendre compte. D’ailleurs, moi aussi, je souhaitais que ce mariage soit le plus parfait qu’il puisse être donné de voir. Le jeune couple ne méritait que cela, après tous les obstacles qu’ils avaient dû franchir, ensemble ou séparément, pour que leur relation devienne ce qu’elle était aujourd’hui. Mon grand frère écouta toutes mes demandes silencieusement, buvant une gorgée de son café à l’occasion. Lorsque j’eus enfin fini de poser mes quelques conditions, il hocha la tête en signe d’acceptation. Toutefois, il me demanda instamment de ne pas venir en bimbo à son mariage. À cette remarque faite sur le ton de la plaisanterie, je ne pus que lever les yeux au ciel, sans même daigner répondre. Le jeune homme savait très bien que jamais sa jeune sœur ne viendrait habillée dans ce genre de tenue à son mariage : j’avais une bien trop grande estime de moi-même et mon style pour oser me pointer comme ça, surtout au mariage de mon frère. Ce dernier finit par me communiquer explicitement son accord pour ma participation à l’organisation de l’événement, me demandant absolument de lui faire des retours sur ce à quoi je viendrais à penser. Il me précisa qu’il souhaitait quelque chose de discret, n’appréciant pas vraiment ce qu’il appela le « tape à l’œil ». Je hochais la tête avec un sourire, reconnaissant tout à fait le style de mon grand frère. De toute façon, ce n’était pas comme si j’allais lui proposer le Han’s Castle comme lieu pour la cérémonie pour commencer. Quoique… Ce château était plutôt sympathique. Mais trop grandiose, effectivement. S’il avait été utilisé pour le premier bal de Wincap, où toute la ville avait été invitée, il était certain que Yano voulait justement éviter ce genre de lieu.

Je n’eus pas l’occasion de taquiner mon grand frère plus longtemps à ce sujet, puisque la porte d’entrée s’ouvrit. Un simple geste de sa part, et je compris que ce qu’il venait de me révéler devait absolument rester un secret, et surtout pour la personne qui venait pénétrer dans l’appartement. Au vu de la libre entrée que cette dernière avait fait, il ne pouvait sans nul doute s’agir que de Ki Suk. Ce dernier ne parut pas encore remarquer ma présence, engageant la conversation avec mon frère au sujet des Hotteoks, qu’il avait, au vu de ses paroles, préparé en compagnie de quelqu’un. S’il ne nomma pas l’individu en question, il était évident qu’il s’agissait de Suk Hee, comme Yano me l’avait précédemment fait savoir. Néanmoins, ce n’était pas ce détail qui avait retenu toute mon attention, mais l’arrivée du jeune homme. Car tout comme Yano, cela faisait une éternité que je n’avais pas eu l’opportunité de le voir. Le visage du jeune homme fut pendant un instant marqué par la surprise, avant de laisser place à la joie. Quant à moi, je ne pus que lui adresser l’un de mes plus beaux sourires en retour, tellement heureuse de le revoir. Après avoir volé un baiser à mon frère, ce fut à notre tour de nous retrouver. Le coréen m’accueillit dans ses bras, ce que j’acceptais avec le plus grand plaisir en m’y lovant de la même façon que j’avais fait avec mon grand frère. « Ki Suk ! » m’exclamais-je, la voix à nouveau un brin tremblante d’émotion. Décidément, cette journée était riche en émotions. Je me rendais compte un peu plus chaque seconde qui passait à quel point tous les deux m’avaient manqué durant ces deux années. Le vide de leur absence, j’espérais sincèrement pouvoir le combler en les retrouvant à Wincap. Je resserrais mes bras autour du jeune homme, enfouissant mon visage un peu plus. Ki Suk ne put s’empêcher de me complimenter, constatant que j’avais grandi et que j’étais devenue plus belle qu’auparavant. J’étais bien contente que mon visage soit hors de portée du regard de mon beau-frère. Il était tout aussi ravi de me revoir que moi je l’étais, et me rappela à quel point j’avais pu manquer à mon grand frère. Je ne pouvais que sourire tristement face à cette constatation, l’inverse étant également certain. Il me demanda ce que je faisais ici, faisant également remarquer que j’étais arrivée au bon moment pour goûter aux gâteaux qu’il avait réalisé en compagnie de Suk Hee. Il ajouta également à l’attention de son amant, que ce dernier aurait dû lui envoyer un hibou pour le prévenir de mon arrivée. Je finis par me détacher du coréen, tandis que mon grand frère se justifiait auprès de celui-ci.

« Yano dit vrai » confirmais-je avec un hochement de tête. « Je suis arrivée à l’improviste, et il faut dire que je ne lui ai pas laissé l’occasion de te prévenir. Mais ne t’en fais pas, je ne serais sûrement pas partie d’ici sans voir mon beau-frère. Je suis tellement heureuse de te revoir Ki Suk ! Tu as parlé de mon frère, mais j’espère que je t’ai également manqué » finis-je par dire en fronçant légèrement les sourcils, avant de lui adresser un nouveau sourire. Je le taquinais bien évidemment, car je pouvais parfaitement deviner à ses paroles que oui, je lui avais manqué. Yano vint déposer une tasse de thé sur la table, destinée à Ki Suk. Un dernier baiser volé à ce dernier, et il annonça qu’il devait aller terminer de préparer ses affaires, nous donnant par la même la possibilité de nous retrouver tranquillement. Je soupirais presque imperceptiblement, l’annonce de son voyage en Chine me revenant en mémoire bien trop rapidement. Mais je m’étais déjà résolue à ne plus en parler, afin de ne pas troubler ni mon grand frère, ni mon beau-frère qui n'était pas plus à l'aise de savoir son amant en si grand danger.

Je m’installais à nouveau sur le canapé, invitant le coréen à prendre place à mes côtés. « Tu as parlé de Hotteok ? » l’interrogeais-je, une expression espiègle se dessinant sur mon visage. « Entre les mochis de Yuuki et les gâteaux que tu as fait avec Suk Hee, je crois que je suis vraiment gâtée aujourd’hui » constatais-je d’une voix trahissant ma gourmandise, tout comme elle devait se lire sur mon visage. Bien que je ne sache pas cuisiner, cela ne m'empêchait aucunement de profiter du savoir-faire des autres. « Je suis arrivée à Wincap il y a quelques jours » commençais-je à lui expliquer, en réponse à la question que le jeune homme m’avait posé dès que ses yeux s’étaient posés sur moi. « Je me suis fait transférée à Heartwood University, en deuxième année du cursus long pour devenir avocate. J’ai insisté auprès de Yasushi pour qu’il me donne votre adresse. Et dès qu’il a cédé, j’en ai profité pour venir vous faire une petite surprise ! Alors voilà, surprise ! » Un rire joyeux s’échappa de mes lèvres pour ponctuer la fin de ma phrase.

« Et toi, comment est-ce que tu vas mon cher Ki Suk ? » demandais-je, curieuse. Bien sûr, j’avais posé la question un peu plus tôt à Yano, mais je souhaitais qu’il m’en dise un peu plus lui-même. « J’espère que mon grand frère ne te donne pas trop de fil à retordre. » Ce n’était sûrement pas le cas au vu du visage tout à fait ravi du jeune homme. D’ailleurs, au vu de ce que mon frère m’avait annoncé, mon regard bifurqua bien rapidement vers la main de mon interlocuteur. Je m’en saisis doucement, un sourire aux lèvres. « Et toutes mes félicitations votre mariage. Je suis vraiment contente que tu sois officiellement mon beau-frère ! Je n’aurais jamais imaginé voir un autre aux côtés de Yano » terminais-je finalement, le félicitant aussi sincèrement que des mots pouvaient me le permettre.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeJeu 23 Oct - 11:12

Cela faisait désormais deux ans que Ki Suk n’avait pas eu l’occasion de voir Aika. Un temps relativement long qui ne pouvait qu’engendrer des retrouvailles encore plus poignantes. Revoir sa désormais si jolie belle-sœur ne pouvait que lui faire terriblement plaisir tant sa présence avait pesé sur chacune de leur vis. Cela faisait tant d’années qu’il la connaissant, depuis ses premières années à l’école de magie coréenne à vrai dire, la toute première fois avait été lorsque Yano l’avait fait venir au domaine des Wada, en se faisant passer pour un sang-mêlé. Autant dire que le jeune homme avait eu un peu de mal à mentir, tant il avait horreur de cela et que son visage exprimait depuis toujours la moindre de ses émotions. Il n’avait été nullement habitué à voir un domaine si grand, une vraie famille sorcière qui n’utilisait quasiment que la magie pour vivre. Tout avait été si étrange pour lui à l’époque ! Mais, cette famille de sang pur regorgeait de personnes adorables tels son amant et sa jeune sœur. Chacun d’entre eux se trouvait admirable, tant qu’il ne pouvait qu’éprouver une grande affection pour leur personne. C’était bien ce qu’il avait essayé de transmettre au travers de son accolade, appréciant d’entendre Aika prononçait son prénom avec une voix fébrile. Une voix qui se pouvait être la sienne tant il se trouvait heureux de la voir après tant de mois. Ki Suk n’avait pas pu s’empêcher de la complimenter, la trouvant encore plus ravissante qu’auparavant. Elle n’était pas une Wada pour rien !

Lorsque Ki Suk était venu indiquer à son amant qu’il aurait dû le prévenir, ce dernier lui avoua que cela lui avait échappé, étant surpris de la voir en ces lieux. Des mots qu’Aika confirma alors qu’elle énonçait qu’elle était arrivée à l’improviste, ne lui laissant pas l’occasion de le prévenir. Celle-ci vint lui murmure qu’il n’avait pas à s’en faire, elle ne serait pas sûrement partie de leur appartement sans l’avoir vu. Cette dernière lui avoua qu’elle se trouvait particulièrement heureuse de le revoir, lui lançant une petite pique, ce dernier parlait de son frère et elle espérait qu’elle lui avait manqué aussi.  La réponse semblait bien évidente, c’est pourquoi il ne put que lui sourire et répondre : « Bien entendu que tu m’as manqué Aika, sinon tu ne serais pas la pauvre victime de mon affection en cet instant. Si cela avait été quelqu’un d’autre, froid comme je le suis et peu aimable, j’aurais ignoré l’invité qui se trouvait en ces lieux ! Imagine… ! » dit-il en terminant dans un doux rire alors qu’il portait son regard sur Yano qui venait déposer sa tasse de thé, venant lui voler un doux baiser à son plus grand plaisir. Même si cela ne faisait que quelques heures qu’il était parti, il ne pouvait avouer qu’un baiser de Yano lui remontait le moral, tout particulièrement alors qu’il énonçait qu’il partait finir ses bagages pour son voyage.  Ki Suk ne put s’empêcher de laisser une expression un peu boudeuse s’affichait sur son visage, tant il aurait voulu qu’il reste plus longtemps à la maison.

Il chassa ces pensées de son esprit, alors qu’il s’asseyait aux côtés d’Aika. Cette dernière n’ayant pas apparemment perdu sa gourmandise en deux ans vint lui parler des Hotteok, comme si elle lui demandait de lui en donner. Il ne put qu’en sourire alors qu’elle indiquait qu’entre les mochis de Yuuki et les gâteaux qu’il avait faits avec Suk Hee, elle pensait être vraiment gâtée. À la fin de ces mots, il vint ouvrir le paquet d’Hotteok qu’il posa sur la table du salon, permettant ainsi à cette dernière d’en manger.

Aika vint lui affirmer alors qu’elle était arrivée il y avait quelques jours à Wincap. Cette dernière s’était faite transférée à Heartwood Université, en deuxième année d’un cursus long pour devenir avocate. Elle avait insisté auprès de Yasushi pour qu’il lui donne leur adresse. Dès qu’il avait cédé, elle en avait profité pour venir faire une petite surprise.  Aika semblait de bonne humeur, un fait qu’il le ravissait tant lui-même se sentait heureux de la voir après tant de temps.  Ki Suk dans une voix enjouée lui indiqua alors :« Félicitations Aika alors pour ton entrée à l’Université, un peu en retard. J’imagine que l’on pourra se croiser cette année dans les couloirs aussi, bien qu’il s’agit de ma dernière année avant de devenir un grand enseignant en étude des moldus, le meilleur qu’aura connu l’enseignement magique depuis des décennies ! » termina-t-il dans un doux rire alors qu’elle venait lui demandait s’il allait bien, lui indiquant qu’elle espérait que son grand frère ne lui donne pas trop de fil à retordre. Des mots qui le firent sourire alors qu’il venait lui répondre : « Je ne peux qu’aller bien Aika ! J’apprécie ta surprise à sa digne valeur. C’est un merveilleux cadeau que nous fais. Tu mérites bien ces Hotteok préparés avec amour. » Il vint abaisser le ton de sa voix pour qu’il ne puisse qu’Aika qui puisse entendre : « Et à propos de ton frère, il ne faut pas lui dire, mais il me donne du fil à retordre, il n’arrête ô grand jamais de me couvrir d’amour et mon pauvre petit cœur a du mal à s’en remettre à chaque fois. Je suis la victime  préférée de ton frère… ! » termina-t-il dans un sourire.

Il intercepta le regard d’Aika sur sa main et sur cette bague et qui officialisé en quelque leur union. Cette dernière vint se saisir de cette main alors qu’elle venait les féliciter pour leur mariage, étant résolument contente qu’il soit officiellement son beau-frère. Elle n’aurait jamais imaginé voir une autre personne aux côtés de son frère. Des mots qui vinrent lui apporter du baume au cœur, l’emmenant à sourire presque bêtement alors que quelques rougeurs apparaissaient sur ses joues.  Ki Suk se trouvait si heureux d’entendre ces mots de la part de sa belle-sœur. Ce dernier vint lui alors la remercier : « Merci beaucoup Aika… tes mots me vont droit au cœur. Je suis très heureux pour ne pas dire l’homme le plus heureux de pouvoir avoir ton frère en mari. Il me rend heureux chaque jour et je fais de mon mieux pour que ce soit son cas, bien que je ne doute pas de cela. J’espère toi aussi tu rencontreras un homme qui te rendra aussi heureuse ! Ou peut-être l’as-tu déjà rencontré pendant ces deux ans ? Il y a un homme qui a pris de la place dans ton cœur ?  » termina-t-il dans un doux sourire. Il y avait sans aucun doute des chances pour que cette dernière ait trouvé quelqu’un. Aika se trouvait si adorable et belle, elle avait sans doute déjà dû faire tomber des cœurs pensait-il.

Ki Suk ne put pas s’empêcher de prononcer ces mots : « Il faudra nous le présenter si tu l’as rencontré ! Il faudra lui dire qu’il ne te pique pas trop souvent pour que tu puisses aussi venir à la maison souvent. »
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeLun 27 Oct - 18:18

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano



Je m’étais attendue à ce que mes retrouvailles avec Ki Suk soient aussi intenses que celles avec Yano. Après tout, je le connaissais depuis si longtemps, qu’il m’était difficile de me souvenir de ma vie, et surtout celle de mon frère, sans sa présence. Le coréen avait réussi à prendre une place si importante dans la vie des enfants Wada, qu’il n’était vraiment pas envisageable de s’en séparer. Comment venir à se séparer d’un tel ange d’ailleurs ? Car c’était résolument ce qu’il était, au vu de sa gentillesse principalement, mais aussi d’autres qualités que je pouvais prendre un temps incommensurable à citer. Le coréen mit un point d’honneur à répondre à ma taquinerie sur le fait que je lui avais également manqué avec un sourire, en disant que si cela n’avait pas été le cas, je n’aurais pas été la victime de son affection. Ces mots étirèrent mes lèvres en un sourire, puisqu’à mon avis, l’inverse était tout aussi vrai. Après tout, c’était bien moi qui était venue me blottir dans ses bras. En fait, nous nous valions tous les deux à cet instant.

Finalement installés, Ki Suk vint répondre à ma question sur les Hotteoks en ouvrant le paquet. Mes yeux devaient sans aucun doute briller de gourmandise. Je plaidais coupable pour ce pêché, si s’en était un. J’étais définitivement attirée par le sucré, de toute forme et nature, et il était bien étrange que je réussisse à garder la ligne avec toutes les tentations auxquelles je cédais. Mais il était impossible de résister, surtout lorsqu’il s’agissait de Hotteoks préparés par Ki Suk et Suk Hee, dont je connaissais très bien le talent culinaire. Je vins arracher un morceau du gâteau en haut de la pile, et le déposais dans ma bouche. Je laissais échapper un gémissement de plaisir, balançant la tête de gauche à droite de joie. « Délicieux ! » articulais-je après avoir fini ma bouchée. « Ça me donnerait presque envie de retourner en Corée pour y déguster de pleins bons plats traditionnels ! J’ai bien envie de manger des Tteokbokki. En fait, je crois que la nourriture épicée en général me manque. Les plats occidentaux me semblent un peu fades, niveau épice. » Je repris un nouveau morceau de Hotteok, gagnée par la nostalgie culinaire de mon pays d’origine. Si j’appréciais ce qui était doux et sucré, c’était également le cas pour tout ce qui était au contraire pimenté et corsé. Il était inutile que je m’aventure à acheter des épices dans l’une des nombreuses boutiques de Wincap : premièrement, je résidais dans le dortoir universitaire, et à ma connaissance, je n’y avais pas remarqué l’existence d’une cuisine ; deuxièmement, même si j’avais une cuisine à disposition, il était tout simplement hors de question que je tente de cuisiner quoique ce soit, de peur de m’empoisonner moi-même et de ne pas m’en sortir vivante. Néanmoins, ce qui aurait été grandement appréciable était de trouver un endroit, dans la capitale, qui pouvait servir des plats asiatiques authentiques (et épicés par la même occasion). Puisque la ville était calquée sur les cinq continents du monde, un tel lieu avait sans aucun doute dû être créé, n’est-ce pas ?

Ki Suk me félicita sincèrement pour mon entrée à l’université, m’informant par la même occasion qu’il y étudiait également, cependant en dernière année. Je le remerciais avec un large sourire, car maintenant qu’il le faisait remarqué, il ne devait sûrement pas être au courant pour mes études, voire pour la vocation que j’avais choisi. Je ne pus que rire à mon tour en l’entendant vanter ses mérites lui-même, concernant son brillant futur dans l’enseignement. « Je ne sais pas, je ne sais pas… » venais-je le contredire l’air dubitative, pour le taquiner, « on verra bien ce qu’en penseront tes élèves. » Il n’y avait pourtant aucune doute à ce sujet : les élèves de Ki Suk auraient de la chance de l’avoir comme enseignant. Avant que le jeune homme quitte l’université et se mette à travailler définitivement en tant qu’enseignant, j’espérais simplement avoir l’opportunité de le croiser dans les couloirs de l’université, en tant qu’étudiant. Je pourrais le voir lui, malgré l’absence de Yano, ce qui égayerait considérablement mes journées.

Sur le ton de la confidence, le jeune homme m’avoua que mon frère lui donnait bien du fil à retordre, ne cessant jamais de le couvrir d’amour, ainsi que le fait qu’il était la victime préférée de celui-ci. Je levais les yeux au ciel en entendant cette réponse, bien peu surprenante venant d’une guimauve telle que mon beau-frère. « Je ne veux pas en savoir davantage ! Comme je l’ai dit à Yano, il y a des choses sur votre relation que je préfère ignorer » m’exclamais-je promptement, en levant l’une de mes mains en l’air en signe de défaite. « Cela me suffit amplement de savoir que tout va pour le mieux entre vous » ajoutais-je avec un sourire, « mais si un jour Yano commence vraiment à te donner du fil à retordre, n’hésite pas à me le dire. »

La conversation s’orienta sur l’officialisation de l’union de mon frère et son amant, soit leur mariage, sujet que j’avais moi-même mis sur le tapis. À mes yeux, il était important que mon beau-frère soit au courant de mon ressenti à ce sujet, afin de dissiper tous les doutes qu’il pouvait avoir (s’il en avait). Je félicitais sincèrement l’heureux élu, comme je l’avais précédemment fait avec mon frère. Le visage du coréen s’illumina, et un sourire radieux apparut sur ses lèvres : il était heureux d’entendre mes paroles, et ne manqua pas de me faire savoir sa gratitude pour celles-ci. Son air béat me fit sourire à mon tour, d’autant plus que j’avais l’impression que Ki Suk semblait réellement sur un nuage à cet instant. « Je suis ravie d’entendre que vous êtes heureux tous les deux. Mais j’avoue qu’il est difficile d’en douter » continuais-je, « vous êtes faits l’un pour l’autre, et je vous souhaite tout ce qu’il y a de mieux. »

Le coréen m’interrogea sur l’existence d’un homme dans ma vie, ce à quoi je ne pus lui répondre que par un triste sourire. « Ne t’en fais pas, il n’y a absolument personne à l’horizon, Ki Suk. Je pourrais venir aussi souvent que je le voudrais » soufflais-je, un brin démoralisé. Je ne pus que soupirer à cette pensée, car malheureusement, je n’avais pour l’instant pas eu la chance de trouver l’homme de ma vie. « Si je ne vous aimais pas autant tous les deux, j’aurais pu être jalouse » ajoutais-je avec un petit rire. « Mais bien sûr, je ne le suis pas. Je ne peux être qu’enchantée de vous voir ainsi. » Je m’arrêtais un instant, adressant un sourire résolument heureux à mon beau-frère. Je repris un autre morceau du délicieux gâteau que j’avais entamé. « Mais je ne désespère pas ! Je suis certaine qu’un jour, je trouverais quelqu’un. Je suis jeune, après tout » terminais-je d’un air déterminé.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeMar 28 Oct - 20:26

Ki Suk et Suk Hee avaient préparé avec amour les différents hotteoks qu’ils avaient à présent sous les yeux. Le coréen connaissait suffisamment Aika pour savoir qu’elle apprécierait ces derniers, le gémissement qu’elle avait laissé échapper de ses lèvres avait été bien là pour le démontrer.  Un fait qui n’avait pu que le faire sourire gentiment alors qu’elle murmurait qu’elle avait presque envie de retourner en Corée pour y déguster de bons plats traditionnels. Elle avait envie d’en manger, supposant que la nourriture épicée lui manquait de manière générale. Les plats occidentaux lui paraissaient fades. Le jeune homme ne pouvait qu’être ravi avec elle à ce propos, bien qu’il ait la chance de pouvoir porter sa propre nourriture chaque jour pour pallier à ce défaut. Ki Suk ajouta alors simplement à Aika : «  Je te comprends aisément… il m’arrive bien souvent à l’Université d’apporter moi-même mes repas du midi. Si jamais, on cuisine des Tteokkbokki en compagnie de Suk Hee, je t’inviterai à la maison ! Tu seras la bienvenue, ou même n’importe quand ! »

Savoir qu’Aika était devenue à présent une future avocate lui faisait résolument plaisir tant il savait qu’elle pourrait réussir dans ce métier. Le jeune coréen était aussi ravi de pouvoir la croiser dans les couloirs de l’école. Ils pourraient manger ensemble, passer du temps ensemble et rattraper ces deux ans perdus l’un loin de l’autre. La situation familiale des Wada n’était nullement aisée et il imaginait clairement que cela avait dû être difficile pour Aika de rejoindre la ville et possiblement Yano. Son amant l’avait informé à de multiples reprises de la présence de leur grand-mère acariâtre qui avait causé la déchéance de Yano. Peut-être que Yano n’aurait pas eu à supporter tout cela si celle-ci n’avait pas été présente.  Une pensée qu’il chasse quelques instants alors qu’Aika venait le taquiner, lui murmurant qu’elle ne savait pas s’il ferait un bon enseignant, il faudrait voir ce qu’en penseront ses élèves. Des mots qui le fit rire doucement alors qu’il reprenait la parole : « Je ferai de mon mieux que pour mes futurs élèves viennent te dire des compliments alors, bien que je risque d’avoir quelques défauts… comme tous les professeurs !  »

Ki Suk n’avait pas pu s’empêcher de taquiner sa belle –sœur en insinuant qu’il était la victime préférée de Yano, celui-ci le couvrant d’amour. Il savait qu’Aika n’était pas vraiment intéressée à savoir ce qu’ils faisaient, ce qui était relativement normal tant lui-même ne voulait pas savoir ce que ces frères faisaient avec leurs petites amies ! Bien qu’il n’y en ait aucun qui lui a vraiment présenté de possibles petites amies. À croire qu’il était le seul à être tombé sur la personne qui avait fait chavirer son cœur.  Aika était venue alors lui intimer qu’elle ne voulût pas en savoir davantage, comme il avait dit à Yano, il y avait des choses sur leur relation qu’elle préférait ignorer. Des mots qui le firent rire doucement alors qu’elle indiquait que cela lui suffise amplement de savoir que tout allait bien entre eux. Seulement, si Yano venait vraiment à lui donner du fil à retordre, il ne fallait nullement hésiter à lui dire. Le coréen vint la regarder avec un sourire, comme pour lui indiquer qu’il serait le premier à aller vers elle.

Lorsque le sujet de l’union avec Yano vint arriver, le jeune homme sourit doucement, chacun des mots d’Aika ravivant son cœur tant son avis était important, pour elle qu’on pouvait considérer comme une amie proche, une presque sœur pour lui qui n’en avait jamais eu. Ki Suk était heureux, bien plus que n’importe qui en cet instant tant son rythme cardiaque s’était accéléré. Aika vint lui avouer à nouveau qu’elle était ravie d’entendre qu’ils étaient heureux tous les deux, bien qu’il était difficile de penser au contraire. Ils étaient faits l’uns l’un pour l’autre et elle leur souhaitait de ce qu’il y avait de mieux. Ki Suk ne put pas s’empêcher de répondre alors à son amie : « Merci beaucoup Aika ! Tes mots me font vraiment plaisir… ! Je ferais de mon mieux pour prendre soin de Yano, il le mérite après tous ses évènements...  »

La jeune femme était venue alors répondre à sa question à propos d’un potentiel homme dans sa vie. Elle lui informa qu’il ne devait nullement s’en faire, n’ayant personne à l’horizon, elle pourrait de ce fait venir aussi souvent qu’elle le voudrait. Ki Suk ne put s’empêcher de poser sa main sur l’épaule d’Aika en signe de soutien, sachant bien évidemment qu’elle trouverait l’amour un jour.  Elle murmura même que si elle ne les aimait pas autant tous les deux, elle aurait pu en être jalouse, mais elle ne pouvait qu’être enchantée de les voir ainsi.  

Ki Suk ne put pas s’empêcher de venir prendre à son tour un Hotteok, ayant quelque peu.  Il le mangea avec plaisir alors qu’Aika venait lui avouer qu’elle ne devait nullement désespérer. Elle était certaine qu’un jour elle trouvait quelqu’un, étant jeune. Son air déterminé ne put que le faire sourire alors qu’il lui indiquait : « Exactement Aika… Il ne faut pas perdre espoir. Tu trouveras celui qui te conviendra lorsqu’il sera le temps de le rencontrer. Tu peux profiter de ta jeunesse en attendant, passer du temps avec tes amis et faire le tour du monde à pied ou à balai toute seule si tu veux ! Bon… j’avoue que te voir partir toute seule m’inquiéterait un peu.  »

Quelque peu inquiet à propos d’un possible fiancé, Ki Suk ne put pas s’empêcher de venir lui demander dans une voix un peu hésitante ces mots : «  Et… votre famille, ils t’ont laissé venir sans soucis ? Je veux dire, ils doivent savoir que Yano est ici.  J’espère qu’aucun potentiel fiancé ne t’est proposé, n’est-ce pas ? Je refuse que tu vives les mêmes choses que Yano…  vous méritez d’être libre et de vivre de vos propres ailes, même si vous êtes issu d’une famille aristocratique et sang pur. Ils n’ont aucun choix à imposer dans votre vie…  Eichi n’a pas non plus de fiancée imposée, j’espère. »
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeJeu 30 Oct - 18:12

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano



Je devais avouer que je n’étais pas très friande des discussions ayant pour sujet ma vie amoureuse. Cette dernière n’était vraiment pas intéressante, et bien évidemment, j’étais la première à déplorer ce vide sentimental. En voyant le dénouement heureux de mon frère avec la personne qu’il aimait, ainsi que celui de mon cousin, je ne pouvais qu’espérer que la même chose puisse m’arriver. Il m’était arrivé de me poser de nombreuses questions à ce sujet : étais-je trop compliquée ? n’étais-je pas assez abordable ? n’y avait-il vraiment personne à ma convenance dans ce vaste monde ? Mais je me souvenais alors que j’étais encore jeune. Après tout, âgée d’à peine la vingtaine, j’avais encore tellement de temps devant moi pour trouver l’être qui me serait cher jusqu’à la fin de mes jours. Parfois, je me mettais à rouspéter contre mes deux frères. Les deux s’étaient valus tout autant lorsque nous étudiions tous à l’école de sorcellerie coréenne. Se sentant probablement obligés de protéger leur sœur, ils s’étaient mis en tête de faire fuir tous mes prétendants, ainsi que tous ceux qui étaient allés jusqu’à me demander de sortir avec eux. À l’époque, cette situation était si frustrante ! Aujourd’hui, je ne leur en voulais plus : je ne leur en avais jamais voulu à vrai dire. Je savais qu’ils ne se permettraient plus d’agir de la sorte si un prétendant venait à apparaître dans ma vie à présent. Du moins, j’en étais certaine pour ce qui était de Yano, dont le bonheur personnel en amour avait permis qu’il soit bien plus tranquille sur ce point. Pour ce qui était de mon frère jumeau… et bien c’était un autre problème. Je ne pouvais pas me porter garante de sa réaction, mais je me doutais qu’il ne serait pas le plus enthousiaste à ce propos. Alors, au final, je n’avais aucunement menti à mon beau-frère : certes, il m’arrivait de désespérer de ne pas trouver l’homme qu’il me fallait, mais je gardais espoir. Un jour prochain.

Ki Suk vint me conforter dans mon idée, m’assurant que je trouverais l’homme fait pour moi, en temps et en heure. Pour l’instant, je devais profiter de ma jeunesse en passant du temps avec mes amis, voyageant autour du monde à pieds ou à balai même seule. Le jeune homme ne manqua toutefois pas d’ajouter qu’un départ solitaire ne manquerait pas de l’inquiéter, ce qui m’arracha un petit rire. « Tu as raison, je vais profiter de ma jeunesse ! Et d’ailleurs, je peux t’assurer que j’en profite déjà » répondis-je avec un petit sourire mystérieux, qui voulait tout et ne rien dire. Un nouveau rire s’échappa de mes lèvres. « Ne t’en fais pas, aucun risque que tu me retrouves sur un balai tout court. S’il me prend l’envie de faire le tour du monde, ce sera en transplanant. La poudre de cheminette est bien trop salissante, et je ne me vois pas utiliser les moyens de locomotion moldus, ils sont bien trop lents ! » Je ne lui avouais pas que j’avais déjà eu l’occasion de partir à l’étranger en compagnie de quelques amies après l’obtention de permis de transplanage. D’une part, je ne souhaitais pas m’attarder sur les détails de mon trajet, parce que je ne m’étais pas vraiment intéressée au tourisme local à cette époque. D’autre part, ce voyage restait flou par endroit, car nous avions alors vraiment profité de notre jeunesse, sans avoir à nous soucier de nos familles ou nos réputations.

Profitant d’un moment de répit, j’arrachais un dernier morceau de hotteok. Ils étaient vraiment succulents ! J’aurais pu passer mes journées à en manger. Mais après avoir englouti quelques mochis de la jolie Yuuki, et une tasse de café, il fallait avouer que mon estomac était rempli. Il me serait difficile d’avaler plus de sucrerie - et plus de nourriture d’ailleurs -, à moins de me rendre malade. Et en l’occurrence, je n’avais pas envie de me rendre malade, sachant que j’allais à présent pouvoir profiter des talents culinaires de mon beau-frère et de notre amie.

Le coréen en vint à me faire part de ses inquiétudes, d’une voix hésitante. Il me demanda si notre famille m’avait laissée venir sans soucis, surtout en sachant que Yano était également à Wincap. Le jeune homme s’interrogeait également sur d’éventuels fiançailles arrangées, monnaie courante dans notre famille et auxquelles mon grand frère avait réussi à échapper, se faisant ainsi renié de celle-ci. Je soupirais de dépit à en entendant cela, le remerciant intérieurement de s’inquiéter à mon sujet, et celui de mon frère jumeau également. « Tu t’en doutes, cela n’a pas été évident de les convaincre de me laisser venir dans la capitale » commençais-je, un mince sourire aux lèvres. « J’ai dû me montrer très ferme et déterminée pour que la famille me laisse venir. Le fait qu’Eichii soit à présent l’héritier des Wada m’a beaucoup aidé, puisqu’il n’a pas hésité à prendre mon parti pour convaincre la vieille peau qui nous sert de grand-mère. En plus de son aide, j’ai été très étonnée que mes parents interviennent. À mon avis, c’est surtout en raison de leur soutien que l’on m’a laissé partir. Ils savaient sans aucun doute que mon envie de venir habiter à Wincap n’était pas seulement motivée par un besoin de liberté, mais aussi et beaucoup par le fait que j’avais appris que Yano s’y trouvait. Même s’ils sont pour l’instant trop effrayés par la matriarche de la famille et bornés, ils… Yano leur manque. C’est tout de même leur fils, tu sais. » Je m’accordais une petite pause, avant de continuer à répondre aux interrogations de Ki Suk. « Pas de fiançailles à l’horizon, du moins, pour l’instant » le rassurais-je avec un sourire plus grand. « Bien sûr, Grand-mère n’hésite pas à aborder le sujet dès qu’elle en a l’opportunité, avec d’autres familles de sang-pur principalement, qui cherchent également à préserver la pureté du sang. Mais il lui est difficile d’entreprendre quoique ce soit sans consulter l’héritier, surtout quand ledit héritier et sa sœur ne lui laissent aucun répit et se rebellent sans cesse contre son autorité » ajoutais-je avec un sourire en coin. Oh que oui, nous nous rebellions contre elle. C’était amusant et rafraichissant, et surtout cela nous permettait de nous venger de son  comportement abject avec mon frère aîné et notre cousin. « Je ne pense pas que tu aies à t’en faire à ce sujet en tout cas. Eichii ne la laissera jamais m’imposer un fiancé, comme il ne la laissera pas arranger son propre mariage. Il a bien changé depuis la dernière fois que tu l’as vu, et il n’hésitera pas à élever sa voix contre elle au moindre problème » terminais-je enfin ma tirade, un sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:44

Ki Suk ne voyait résolument pas Aika se promener avec un sac à dos à pied à traverser le monde moldu à la recherche de l’inconnu. Il savait qu’elle n’était pas trop du genre à partir à l’inconnu, ou du moins toute seule. Elle avait d’ailleurs raison à ce propos tant pour une femme cela pouvait être dangereux ! Tout particulièrement pour une jeune femme aussi jolie qu’Aika qui risquait de se faire draguer aisément par les hommes. Cela ne l'empêchait nullement de pouvoir profiter de sa jeunesse, ce qu’elle faisait d’ailleurs d’après ses propos. Elle vint lui offrir un sourire mystérieux qui vint faire naître quelques interrogations dans son esprit. Aika vint le rassurer en quelque sorte lorsqu’elle lui avoua qu’il ne risquait nullement de la voir faire le tour du monde en balai. S’il lui prenait l’envie de le réaliser, elle le réaliserait en transplannant, jugeant que la poudre de cheminette était bien trop salissante et elle ne se voyait nullement utiliser les moyens de locomotion moldus, étant bien trop lent. Des mots qui le firent sourire doucement alors qu’il lui indiquait : « Je comprends parfaitement ton point de vue Aika sur les transports de locomotion moldu. Mais même en étant un sorcier, je dois bien avouer que me poser dans un wagon pendant plusieurs heures, pouvoir discuter avec les autres voyageurs et profiter de la vue, du paysage qui se déroule sous nos yeux est aussi tout à fait agréable. Mais, je dois bien avouer que je suis particulièrement heureux lorsque Yano transplanne quand il a fini ces semaines… ! On gagne un peu de temps à chaque fois. Mais, par contre, si un jour tu veux visiter Busan côté moldu, n’hésite pas à me le dire… je te ferai visiter avec plaisir ! Je suis sûre que ma famille serait ravie de te rencontrer toi aussi. Ils sont sous le charme de Yano, j’imagine qu’ils ne peuvent que l’être de toi. Peut-être qu’un de mes frères sera même sous le charme… » dit-il en riant doucement. Il supposait qu’Aika ne risquait pas de tomber sous le charme de l’un ces frères, mais on ne savait jamais, bien qu’il pense qu’il ne pourrait qu’être le seul sorcier de sa famille moldue, ne pouvant pas non plus avoir des enfants biologiquement.

Admirer Aika dévorer les hotteok était assez agréable à voir, lui communiquant le fait qu’elle se trouvait particulièrement en forme ce jour et de bonnes humeurs, ce qu’il était lui-même d’ailleurs, venant prendre entre ces doigts un des hotteok. Il avait espéré que la jeune femme n’est pas à subir les fiançailles arranges dont Yano avait été victime pendant tant de mois, jusqu’à ce fameux jour où il avait été renié par la plupart des membres de sa famille. Des moments qui n’étaient nullement agréables, c’était pourquoi il n’avait nullement hésité à aborder ce sujet, tout particulièrement alors qu’elle était venue à Wincap, la ville où se trouvait son frère.

Aika lui avoua qu’il n’avait nullement été évident de les convaincre de la laisser venir dans la capitale. Elle avait dû se montrer très ferme et déterminée pour que leur famille la laisse venir. Le fait qu’Eichii soit à présent l’héritier des Wada l’avait beaucoup aidé, puisqu’il n’avait pas hésité à prendre son parti pour convaincre leur grand-mère. Le surnom qu’elle lui donna le fit sourire doucement tant il savait qu’aucun des petits enfants de cette dernière ne l’appréciait en raison de ses agissements. Leurs parents étaient aussi intervenus, songeant que leur soutien avait dû l’aider à les convaincre. Ils savaient que l’envie d’Aika n’était pas seulement liée à un besoin de liberté, mais aussi particulièrement par le fait qu’elle avait appris que Yano s’y trouvait. Même s’ils étaient pour l’instant trop effrayés et bornés par la matriarche de la famille. Elle lui avoua que Yano leur manquait, il s’agissait tout de même de leur fils. Des propos auxquels Ki Suk vint répondre en hochant la tête simplement, sachant ô combien les enfants étaient importants pour chaque parent, même s’ils nous avaient parfois déçus. Ki Suk vint lui répondre simplement : « Je comprends que cela a dû être difficile. J’espère qu’un jour Yano pourra être réintégré à la famille et qu’il puisse franchir à nouveau les portes de votre demeure. Sa famille lui manque aussi… j’espère qu’un jour ça s’améliorera et que vous pourrez à nouveau former la famille que vous étiez avant. »

La famille était un élément important dans la vie de tout être, Ki Suk en était convaincu tant lui-même avait nécessairement besoin de retrouver sa famille, bien qu’il n’y allait pas non plus toutes les semaines. Mais, se retrouver auprès des siens était toujours ressourçant. Aika vint lui informer qu’il n’y avait pas de fiançailles à l’horizon, du moins pour l’instant. Bien entendu, leur grand-mère n’hésitait pas à aborder le sujet dès qu’elle en avait l’opportunité, avec d’autres familles de sang pur, qui cherchaient également à préserver la pureté du sang. Mais, il lui était difficile d’entreprendre quoi que ce soit sans consulter l’héritier, surtout quand cedit héritier et sa sœur ne lui laissaient aucun répit et se rebellaient sans cesse contre son autorité. Un fait que le jeune homme ne doutait nullement tant Aika ne se laissait ô grand jamais marché sur les pieds, tel était son caractère depuis qu’il l’avait connu. Elle ajouta alors qu’elle ne pensait pas qu’il en ait à s’en faire à ce sujet. Son frère jumeau ne la laisserait ô grand jamais lui imposer un fiancé, comme il ne la laisserait jamais arranger son propre mariage. Il avait bien changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu et il n’hésiterait pas à élever sa voix contre elle au moindre problème.

Chacun de ses mots ne put que le rassurer, offrant un doux sourire à Aika alors qu’il lui répondait : « Je sus ravi d’apprendre tout cela alors Aika ! Je n’aurais pas voulu qu’on vous impose à vous aussi ces fiançailles arrangées ou un quelconque mariage. Je serai ravi de revoir Eichii alors, si un jour il veut bien me revoir. La dernière fois que je l’ai vu, on s’était contenté d’une relation assez cordiale avec de simples salutations ou des formules de politesse. Peut-être qu’un jour j’apprendrais à mieux le connaître, bien que j’imagine qu’il est quelqu’un de bien et qu’il a très bien évolué vu tes propos. Tu aimes beaucoup ton frère jumeau, comme toujours. » Eichii ressemblait à Yano, il ne pouvait nullement en douter, ayant reçu le même type d’éducation et sans aucun doute que s’il ne l’avait pas rencontré, ils se ressembleraient véritablement. Il n’y avait pas de doute à ce propos, Eichii ferait un parfait héritier. Ki Suk ne put que sourire à ce propos : « Eichii ne cessera jamais de ressembler à Yano, bien que j’espère qu’il trouvera aussi la perle rare. »

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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeSam 15 Nov - 21:57

Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano

Ki Suk tentait de prêcher une convertie. Plus encore qu’une convertie d’ailleurs ! J’étais née dans le monde magique, et j’y avais toujours vécu. J’avais été élevée dans ce monde, et je m’y plaisais beaucoup. Il y avait certes, des hauts et des bas, comme partout. Cependant, je ne pouvais imaginer ma vie loin de la magie, loin de tout ce avec quoi j’avais vécu depuis toujours. J’appartenais entièrement au monde des sorciers. Bien que je n’aie aucun ressentiment à l’égard de ceux qui vivaient dans le monde moldu, je ne pourrais jamais aller jusqu’à apprécier leur mode de vie. C’était ainsi que j’étais, et rien ne pourrait me faire changer d’avis. J’appréciais grandement le fait d’être une sorcière. Je ne m’imaginais pas passer une journée sans utiliser ma baguette magique. Alors, je ne pouvais que sourire en entendant mon beau-frère tenter de me convaincre des avantages qu’offraient les modes de transport moldu. « Non, non et non ! » protestais-je gentiment, en m’adossant au canapé, « au lieu de perdre mon temps à rester assise et ne rien faire dans un wagon, je préfère l’utiliser à faire quelque chose d’utile ! Déjà que j’arrive à perdre mon temps sans utiliser les moyens de transport très lents des moldus, alors je n’imagine même pas si j’étais obligée de les utiliser tous les jours ! Je n’arriverais jamais à rien faire à mon avis. Il n’y a que le transplanage qui me convienne. » À vrai dire, plus que mon attachement au monde magique, il en allait bien plus de mon caractère. Tel un oiseau volant au gré de ses envies, je ne pouvais aucunement m’imaginer assise à un endroit pendant des heures sans rien faire d’intéressant. J’étais bien trop énergétique pour ce genre de chose ! Le seul endroit qui pouvait me retenir de longues heures durant était la bibliothèque, et encore, pas sans quelques pauses cafés sur le toit de l’établissement. « Et puis j’ai entendu parler de quelques catastrophes de masse pendant mes cours de droit et justice moldus, avec leurs engins volants par exemple… les avions je crois ! Je préfère me disloquer l’épaule que de mourir dans un tas de ferraille » ajoutais-je finalement à ce sujet. Alors effectivement, je préférais m’en tenir à ce que je connaissais et maitrisais le mieux.

J’éclatais d’un rire cristallin en entendant la seconde partie des paroles de Ki Suk. « Ki Suk ! » m’exclamais-je d’un air faussement choqué, en lui donnant une légère tape dans l’épaule. « Je n’ai pas de copain, ni de fiancé, mais ce n’est pas une raison pour me proposer tes frères ! » Je tentais de me calmer un peu, encore amusée par les propos dont il venait de me faire part. « Si je veux un jour visiter Busan côté moldu, je te le ferais savoir. Ce serait vraiment un honneur pour moi de rencontrer ta famille, qui doit être sans aucun doute composée de personnes toutes aussi adorables les unes que les autres ! » Le coréen était un véritable ange à mes yeux, et je n’imaginais pas du tout qu’il soit entouré de personnes qui soient moins gentilles et attentionnées que lui. « Dans le scénario improbable où il se passerait quelque chose entre l’un de tes frères et moi, Yano et toi serez les derniers à le savoir, je te le promets » lui fis-je savoir, un sourire en coin. Il fallait avouer que j’émettais encore quelques réserves quant à l’intervention éventuelle de mon grand frère dans mes relations amoureuses. La méfiance était encore de mise, même si je savais au fond de moi-même qu’il avait changé. Et puis, il me restait aussi un second frère à qui je devais faire attention, puisque lui n’avait pas abandonné sa mission de me protéger de toute personne du sexe opposé qui aurait l’idée saugrenue de s’approcher trop près de sa sœur jumelle.

En parlant de famille, je partageais résolument l’avis de Ki Suk. Je ne pus que lâcher un soupir lorsqu’il partagea son souhait de voir notre famille comme avant. « On y travaille avec Eichi » l’assurais-je avec un mince sourire. « Tant que la vieille… je veux dire Grand-mère est dans les parages, ça risque d’être compliqué, à moins d’une intervention de Merlin pour qu’elle cesse d’être aussi ‘sang-pure’, si tu vois ce que je veux dire. Pour les parents, ça va prendre un peu de temps avant qu’ils osent s’opposer à elle… » Je soupirais à nouveau, baissant les yeux pour observer d’un air absent la table basse. « C’est mon souhait le plus cher Ki Suk, de voir ma famille à nouveau aussi unie qu’avant » avouais-je, les yeux légèrement embués par l’émotion. « Yano m’a tellement manqué pendant ces deux dernières années ! Il a toujours été à mes côtés, et d’un seul coup, on me l’a enlevé. Elle me l’a enlevé. La seule pensée qui arrivait à me calmer alors, c’était de savoir qu’il était avec toi. » Perdue pendant un moment dans mes pensées sur ces deux années, j’en oubliais où je me trouvais, avant de tomber sur les yeux de Ki Suk, qui me ramenèrent à la réalité. « Il est hors de question qu’on me tienne éloignée de mon grand-frère une nouvelle fois » dis-je d’une voix plus assurée et déterminée, « je l’ai retrouvé et je ne compte plus le perdre. » Tout comme je m’étais promis de protéger mon cousin Yasushi, tout comme je ne laissais pas faire ma Grand-mère, tout comme toutes les décisions que j’avais pu prendre durant les vingt dernières années, rien ne pouvait me faire dévier de ce que j’avais décidé. C’était également un moyen de me rassurer sur le fait que plus jamais je n’allais être séparée de mon frère, une sorte de garantie qui me permettait de faire taire cette peur de ne plus le revoir à nouveau.

Le coréen m’offrit un sourire, visiblement satisfait des réponses que je lui avais apportées. Si je pouvais le rassurer avec mes paroles et effacer des inquiétudes de son sœur, je ne pouvais être qu’heureuse d’y contribuer. Il manifesta son ravissement quant au fait qu’aucun mariage n’était imposé aux jumeaux Wada pour le moment, ainsi que son souhait de revoir mon frère un jour. Je levais les yeux au ciel en entendant que les deux s’étaient quittés sur une relation cordiale. C’était bien typique de cette tête de mule ! Je savais bien qu’il n’avait pas très bien pris le fait que Ki Suk soit un né-moldu, puisque lui partageait l’avis de la majorité de notre famille à ce sujet. « Ce frère-là est un idiot s’il continue à se comporter de cette manière avec toi si vous vous revoyez un jour prochain » répliquais-je, un peu exaspérée du comportement de mon jumeau, bien que ce soit inévitable au vu de ses idées arrêtées. Il était aussi têtu que moi, ce qui signifiait que  s’attaquer à ses convictions ne serait pas une mince affaire. Cependant, je ne désespérais pas de régler également ce petit problème familial.
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeJeu 27 Nov - 14:05

Ki Suk avait essayé comme il pouvait de convaincre des avantages moldus lorsqu’on prenait les transports. En tant que sorcier, il lui arrivait régulièrement de les fréquenter lorsqu’il se trouvait en compagnie de sa famille à Busan, ne pouvant résolument pas s’amuser à transplanner aussi aisément que dans la ville de Wincap. Puis, bien que le plus jeune de ses frères se laisse sans soucis emmener lorsqu’il souhaitait transplanner, ces deux frères se trouvaient réticents, préférant aisément attendre plusieurs heures pour atteindre un lieu. Les habitudes sorcières et les habitudes moldus n’étaient nullement aisées. Il pouvait résolument s’en rendre compte alors qu’il entendait les propos de la jeune femme, ayant l’impression d’entendre ces jeunes frères. C’était résolument un fait qui ne pouvait que l’amuser alors qu’il souriait à l’entente de ses paroles, cette dernière lui affirmant qu’elle préférait utiliser son temps à quelque chose d’utile plutôt que le passer dans un wagon. Déjà arrivait-il à perdre son temps sans utiliser les moyens de transport très lents des moldus, alors elle ne s’imaginait pas être obligée de les utiliser chaque jour. Il n’y avait que le transplannage qui lui convenait.   Elle avait entendu parler de quelques catastrophes de masse pendant ces cours de droit et justice moldus avec leurs engins volants, les avions supposait-elle et elle préférait se disloquer que de mourir dans un tas de ferraille. Ki Suk ne put qu’en sourire alors venant lui indiquer : « Oh tu sais… cela n’arrive que rarement. On a déjà pris l’avion plusieurs fois en famille lorsque nous sommes partis en vacances lorsque j’étais enfant et jamais nous ne sommes morts ! Heureusement d’ailleurs… sinon tu ne m’aurais  »

Ki Suk n’avait pas pu s’empêcher de taquiner Aika à propos de ces frères qui ne pourraient tomber sous le charme de la jeune femme. La jeune femme sembla d’ailleurs s’en amuser, venant taper son épaule alors qu’elle lui intimait que ce ne fût pas parce qu’elle n’avait pas de petit copain, ni de fiancée que c’était une raison de proposer ses frères. Si un jour elle souhaitait visiter Busan côté moldu, elle lui ferait savoir. Cela serait vraiment un honneur pour elle de rencontrer sa famille qui devait sans aucun doute être composée de personnes toutes aussi adorables les unes que les autres. Mais, dans le scénario improbable où il se passerait quelque chose entre l’un de ses frères et elle, Yano et lui seraient les derniers à le savoir. Une information fit naître sur son visage une petite moue triste alors qu’il regardait Aika : « C’est dommage alors ! Il n’y a que mon frère de quatorze ans qui me ressemble vraiment… donc je suppose qu’il ne t’intéressera pas. Celui de vingt ans ressemble un peu à Kyu Jin, le frère de Suk Hee, lui aussi a un handicap au niveau de son oreille, il est sourd d’une oreille. Je ne sais pas si tu le sais, mais depuis ce jour... Yano vient passer ces Noëls à la maison et vient régulièrement à la maison, lorsque j’y vais. Ils ont adopté Yano, je crois, bien que mon petit frère de quatorze ans, le plus petit, est terriblement jaloux de lui, il voudrait que je sois toujours à ses côtés… Ils seront heureux de te rencontrer j’en suis persuadée, la maison manque de présence féminine. Suk Hee est déjà venue à la maison et ils l’ont aussi adopté. » termina-t-il dans un doux rire alors qu’il venait se resservir d’un hotteok.

En ce qui concerne le fait de réintégrer Yano dans la famille, il fut ravi de savoir qu’Aika et Eichi étaient en train d’y travailler. Tant que la grand-mère était dans les parages, cela risquait d’être compliqué, à moins d’une intervention de Merlin pour qu’elle cesse d’être si orientée vers les sangs purs. Pour le cas de ces parents, cela risquait de prendre un peu de temps avant qu’ils ne viennent s’opposer à elle. Dans une voix résolument triste, elle lui avouait que son plus grand souhait était que sa famille soit à nouveau unie comme avant. Yano lui avait tellement manqué pendant ces deux dernières années. Il avait été toujours à ses côtés et d’un seul coup, on le lui avait enlevé son frère. La seule pensée qui arrivait à la calmer était de savoir qu’il se trouvait avec lui. À ses mots remplis d’émotions, le jeune homme vint poser sa main sur celle d’Aika pour lui communiquer toute l’affection qu’il pouvait porter, supposant ô combien cette période avait dû être difficile pour elle, s’imaginant très bien ô combien être forcé de ne plus voir sa famille pendant tant de temps serait difficile. Il était désormais hors de question qu’on la tienne éloigné de son grand frère, une nouvelle fois. Elle ne comptait plus le perdre. Des mots qui ne purent que rendre fébrile quelque peu le coréen, trouvant la jeune femme si adorable et déterminée.

Une chose était sûre, Aika ne laisserait nullement faire une nouvelle fois sa famille ! Ki Suk ne pouvait qu’être particulièrement touché par chacun de ces mots, sachant alors à présent que la situation de son amant ne pourrait que s’arranger. Si Aika et Eichi le soutenaient, même si cela prenait du temps, Yano retrouverait la place qu’il lui était réservé, celle du frère aîné et aimé qu’il était. Ki Suk ne pouvait qu’en être ravi, réellement tant Yano le méritait. Il était un homme bon qui méritait de pouvoir être auprès des siens. Ki Suk ne pouvait alors que lui offrir un merveilleux sourire. S’amusant tout autant de la réponse d’Aika lorsque cette dernière lui avait intimé que son frère soit un idiot s’il continuait à se comporter de cette manière avec lui s’il se revoyait un jour prochain. Des mots qui ne purent que le faire sourire alors qu’il venait murmurer à Aika : : « En vue de tout ce que tu viens de me dire, j’espère que cette relation s’améliorera lorsque nous nous verrons, même si je suppose qu’il faudra que je réussisse à percer la coquille d’Eichi. Si j’ai réussi à percer de Yano, j’imagine que cela est possible. Bien que je n’espère pas avant très longtemps ou ne jamais pouvoir se considérer comme je suis avec toi. Mais si, nous rapprochons, cela sera un bon début ! » Sur ces mots, il vint terminer sa tasse de thé, se sentant résolument mieux à présent.
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Aika Wada
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MessageSujet: Re: Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano   Come here so I can strangle you with love dear brother - Yano Icon_minitimeDim 30 Nov - 23:00

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J’esquissais un mince sourire, en écoutant Ki Suk décrire sa famille. Celle-ci ne manquait pas d’apparaître comme étant tout à fait parfaite à mes yeux. J’imaginais sans aucune peine qu’au vu du jeune homme qui se tenait devant moi, chacun des membres des Yoon se trouvait être très heureux. Le seul problème éventuel que ces derniers pouvaient avoir était sûrement de répartir les corvées, ou bien des chamailleries enfantines. Ils partageaient tous un bonheur si simple, si basique, sans que rien de superflu ne vienne compliquer leur relation. Bien sûr, c’était tout le contraire de ma famille. En pensant à cette dernière, j’avais tout d’un coup l’impression de me retrouver devant un gros nœud inextricable. Plus je m’acharnais sur celui-ci, plus il se trouvait impossible à démêler, ce qui équivalait dans la réalité, que je me retrouvais bien souvent devant des situations compliquées et inattendues. Cela en devenait affligeant. Si je n’avais pas été aussi motivée et bornée, et accompagnée d’un frère jumeau qui partageait une volonté semblable, il m’aurait été impossible de ne pas désespérer. Fort heureusement, je croyais au futur de la famille Wada, et je concevais sans peine un jour prochain, où nous deviendrions une maisonnée classique où régnerait le bonheur, similaire à celle que me décrivait mon beau-frère.

« Et en plus tu continues ! » m’exclamais-je finalement d’un air faussement outré, alors qu’il venait d’achever ses explications. « Je t’assure que je ne désespère pas au point que tu essaies de jouer les entremetteurs avec tes frères. » Un rire amusé s’échappa de mes lèvres, tandis que je m’affalais un peu plus dans le canapé. « Tu sais, tu es vraiment fourbe, Ki Suk ! À me parler de ta famille. Si tu continues, je pourrais bien transplaner à Busan dès que je quitterais votre appartement ! En plus, tu sais très bien à quel point la Corée me manque - surtout la nourriture, je l’avoue -. Plus important, la perspective de rencontrer ta famille ne peut que m’enchanter. Je pourrais peut-être vous accompagner pour Noël, qui sait ? » Ce n’était pas que j’avais déjà prévu quelque chose pour cette date, qui se trouvait encore si loin. Cependant, j’avais pris pour habitude de ne pas trop m’étaler sur le long-terme. Tout pouvait arriver, après tout. Par exemple, il était possible que ma famille organise une réception rassemblant de nombreuses autres familles de sang-pur. Dans ce cas de figure, il était plus que probable que ma chère grand-mère ne m’obligea à retourner au domaine pour assister à cette fichue fête, une occasion comme une autre pour elle de me trouver un fiancé qu’elle aurait approuvé au préalable. Je me retins avec difficulté de soupirer. Je ne souhaitais pas attiser la curiosité du coréen sur ce que je cogitais dans ma tête, afin d’éviter de rentrer dans les détails. Il en avait déjà assez entendu sur les Wada pour une journée, il était inutile d’en rajouter. Surtout que le jeune homme apparaissait comme tout à fait ravi d’entendre les informations que je lui avais conté dans le court laps de temps où nous nous étions retrouvés. Il me fit part de son envie de se rapprocher de mon frère jumeau, ce à quoi je ne pus que sourire, espérant que ce soit une envie qui devienne réalité. Mais je n’étais pas dans sa tête, alors il m’était difficile de prévoir sa réaction. « J’espère, j’espère » murmurais-je à mon tour, en hochant la tête.

Les muscles légèrement engourdis de m’être trouvée assise durant un temps considérable, je m’étirais à la manière d’un chat, en étendant mes bras aussi loin que je le pouvais. « Je suis vraiment contente d’avoir pu vous trouver tous les deux à la maison ! » déclarais-je joyeusement en secouant mes cheveux dans tous les sens, afin de me sortir de la torpeur dans laquelle je m’étais plongée. « Et c’est une chance pour vous, j’étais prête à vous démolir la porte. » En y repensant, j’y étais peut-être allée un peu fort ? Ou peut-être pas. « Je pense que je vais vous laisser ! J’ai encore quelques affaires à régler en ville puisque je viens tout juste d’arriver. J’ai encore des cartons qui m’attendent dans ma chambre d’ailleurs. Je vous ai assez accaparé pour aujourd’hui. De toute façon, maintenant que j’habite à Wincap, on pourra se voir bien plus souvent ! Autant qu’on le voudra. Je compte bien profiter de tes talents culinaires ! » Même si le couple m’avait manqué, je ne comptais quand même pas venir camper chez eux tous les jours et rompre la petite routine qui s’était sans aucun doute installée entre eux durant ces deux dernières années. Nous habitions dans la même ville à présent, sans avoir à supporter la présence du clan Wada en ces lieux. Il était évident que nos rencontres allaient se fair plus fréquentes, et peut-être bien que j’en aurais marre au bout d’un certain temps (improbable à mon avis, mais c’était la fille qui n’avait pas vue son grand frère pendant deux ans qui pensait à cet instant, alors rien n’était sûr). « Et puis, je suppose que tu souhaites profiter de ton mari au maximum avant qu’il ne parte s’isoler pendant trois mois dans une forêt ! » ajoutais-je avec un petit clin d’œil. « Allez, je te fais un gros câlin, je vais étrangler mon frère une dernière fois, et je file ! » Sur ces mots, je tins ma promesse et étreignais mon beau-frère une dernière fois avant de le quitter. Je réservais le même châtiment à mon grand frère, que je retrouvais dans la chambre encore en train de s’occuper de sa valise.

Yano ne semblait pas avoir remarqué mon arrivée, bien trop absorbé dans ses préparatifs, ce que je comprenais tout à fait, ayant dû m’occuper de mes affaires pour mon départ à Wincap. Je me faufilais discrètement dans son dos, et l’enlaçais de dos. Dans un soupir, je posais ma tête contre son dos, me rendant à nouveau compte de la chance que j’avais de le revoir à nouveau, en chair et en os. « Fais bien attention en Chine, et reviens à Wincap en un seul morceau, d’accord ? » Un dernier baiser sur la joue, je quittais l’appartement des jeunes mariés d’un pas léger. J’avais pu revoir mon grand frère et Ki Suk. N’était-ce pas une magnifique journée ? Oh que oui, ça l’était !

Fin.
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